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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Un volcan est entré vendredi en éruption sur une île reculée du sud du Japon, Kuchinoerabu, dont les quelque 140 habitants vont être évacués à bord de bateaux affrétés par les gardes-côtes. Le gouvernement a assuré que ces habitants n'étaient pas en danger. Le Mont Shindake a explose à 10 heures (01H00 GMT) conduisant les autorités à ordonner l'évacuation des habitants de l'île. The Guardian L'éruption du mont Shindake n'a fait ni victime ni dégâts matériels majeurs, selon Yoshihide Suga, un porte-parole de la police de l'île voisine de Yakushima. "Nous mobilisons tous les services du gouvernement" pour assurer la sécurité des habitants, a déclaré de son côté le Premier ministre Shinzo Abe à la presse. En plus des bateaux des gardes-côtes, des hélicoptères ont été dépêchés sur les lieux, a-t-il précisé. Des militaires des forces d'autodéfense étaient également attendus. Kuchinoerabujima (préfecture de Kagoshima Yakushima-cho vue de la chaîne de montagnes volcaniques. Si-Take GFDL Des images de la télévision japonaise montraient une énorme colonne de fumée et de cendres s'échappant du cratère et montant jusqu'à 9000 mètres. Le volcan s'est réveillé à 09h59 locales, selon l'agence météorologique nippone qui a élevé son niveau d'alerte au maximum, rendant nécessaire l'évacuation de Kuchinoerabu. Storyful Editor 28/5/2015 L'île de Kuchinoerabu se trouve à un millier de kilomètres au sud-ouest de Tokyo. Son volcan est entré en éruption pour la première fois en 1841, puis a été à nouveau en activité pendant les années 1931-1935 et 1966-1980, selon les archives gouvernementales. "L'éruption pourrait continuer encore pendant un certain temps compte tenu de l'histoire du mont (Shindake)", a prédit un vulcanologue de l'université de Kyoto, Kazuhiro Ishihara, interrogé à la télévision. L'activité volcanique s'est intensifiée ces dernières semaines à travers l'archipel du Japon, pays situé dans la "ceinture de feu du Pacifique". En septembre dernier, un volcan du centre du pays, le mont Ontake, était entré violemment en éruption et avait pris par surprise des promeneurs. La catastrophe avait fait 57 morts et six disparus. Romandie 29/5/2015
  2. Los Angeles - Une seconde pollution pétrolière en Californie aux origines inconnues a entraîné la fermeture de plusieurs plages jeudi à côté de Los Angeles, dix jours après la marée noire survenue près de Santa Barbara à cause d'une fuite sur un oléoduc. Les plages d'Hermosa, Manhattan, El Segundo et Redondo étaient fermées jeudi à cause de la présence d'une substance ressemblant à du goudron, charriée sur le rivage mercredi par les vagues. Nous demandons au grand public de rester hors de l'eau jusqu'à nouvel ordre, indiquaient les pompiers du comté de Los Angeles sur leur compte Twitter (@LACoLifeguards) tandis que des panneaux baignade interdite avaient été posés sur les plages concernées. Dans un communiqué, les autorités sanitaires de Los Angeles ont enjoint le public d'éviter tout contact avec les substances qui ont été ramenées par les vagues sur le rivage, avec l'eau et le sable mouillé sur ces plages, rappelant que toucher du pétrole peut entraîner des irritations cutanées et des effets à long terme sur la santé. Lors d'une conférence de presse jeudi, une porte-parole des garde-côtes américains (USCG), Charlene Downey, a affirmé que des progrès importants avaient été effectués depuis mercredi dans le nettoyage des plages, qui pourrait durer encore 5 à 7 jours. Des services d'urgence intervenaient pour nettoyer le rivage et ont prélevé des échantillons pour déterminer l'origine de cette nouvelle pollution. Des survols de la zone en avion étaient prévus jeudi pour tenter d'identifier la source du problème. On dirait un mélange de pétrole et de goudron (...). Le sable le long de ces plages est parsemé de milliers de taches épaisses allant de la largeur d'une balle de base-ball à celle d'un ballon de football, a commenté l'association environnementale Heal the bay. Il est encore trop tôt pour savoir d'où vient le pétrole (...), d'un écoulement naturel ou d'une fuite pétrolière provenant d'une raffinerie ou d'un oléoduc local, a-t-elle ajouté. Un porte-parole des pompiers de Los Angeles a toutefois estimé auprès de la chaîne ABC qu'il était peu probable qu'il s'agisse d'une fuite naturelle dans cette région riche en hydrocarbures, où le forage est actif à la fois au large des côtes et dans les terres. Cet incident ne serait apparemment pas lié à la fuite mardi dernier sur un oléoduc de la société Plains All American Pipeline, près de Santa Barbara. Jusqu'à 400.000 litres de pétrole se sont déversés dans l'océan Pacifique au large de cette ville de l'ouest des Etats-Unis, située à environ 160 kilomètres au nord de Los Angeles. La cause de la fuite de l'oléoduc de Plains All American Pipeline, l'une des principales sociétés de distribution pétrolière aux Etats-Unis, n'était pas encore définie. Cette société a été vertement critiquée la semaine dernière pour avoir été à l'origine de 175 incidents de fuites à travers les Etats-Unis ces dix dernières années --certains portant sur moins de 20 litres. Deux plages proches de Santa Barbara sont fermées jusqu'à nouvel ordre et un millier de personnes étaient mobilisées pour nettoyer une dizaine de kilomètres de côte touchée par la marée noire. La pêche est interdite depuis une semaine dans un périmètre de 30 km sur 10. Les autorités n'étaient pas en mesure de dire à ce stade si la chaîne alimentaire pourrait pâtir de cette marée noire, la plus importante près de Santa Barbara depuis celle de 1969 qui était à l'époque la plus importante jamais connue aux Etats-Unis. Près de Los Angeles, il n'y avait pas encore d'indication que la faune a été affectée. Mais à côté de Santa Barbara, 39 oiseaux et 22 mammifères marins mazoutés ont été ramassés par des associations de protection des animaux, dont la moitié sont morts. Romandie 28/5/2015
  3. Des chats, des chiens et des dizaines de poissons ont également été retrouvés. On ignore ce que le propriétaire de la ménagerie comptait faire avec tous ces animaux. Des souris entassées dans plusieurs cartons, des bassines ou des cages. Au total, 1 037 souris, 3 chats, 3 chiens et 80 poissons ont été saisis dans une résidence insalubre de Calgary, dans l'ouest du Canada, a annoncé mercredi 27 mai une organisation de défense des droits des animaux, la Humane Society. Une maison avec des souris en France (photo d'illustration). (CYRIL RUOSO / BIOSPHOTO / AFP) On ignore ce que le propriétaire de la ménagerie comptait faire avec toutes ces souris, mais il s'expose à des poursuites, affirme le directeur de la Humane Society. La plupart des animaux étaient en mauvaise santé. Par conséquent, 275 animaux, dont plusieurs blessés, ont dû être euthanasiés. Un enquêteur des services de la santé publique a inspecté la maison lors d'une intervention de la police. C'est lui qui a jugé le domicile "inhabitable à cause des conditions d'insalubrité" y régnant, a précisé Humane Society. Francetv info 28/5/2015
  4. Des intempéries ont fait au moins 35 morts au Texas et dans l'Etat voisin de l'Oklahoma. La porte qui se brise, et une maison engloutie en moins d'une minute. Une famille a filmé les flots qui s'engouffraient dans sa maison de vacances à Wimberley, au Texas, mardi 26 mai. Des images qui témoignent de la violence des inondations qui ont frappé le Texas ainsi qu'un Etat voisin, l'Oklahoma. Sarah Perez 26/5/2015 Les pluies diluviennes ont tué au moins 35 personnes dans les deux Etats, selon CNN, et 9 sont toujours portées disparues. Mardi, les autorités estimaient que 11 personnes avaient disparu, et que trois corps avaient été retrouvés, le long de la Blanco River, où se trouve la maison des auteurs de la vidéo. Sarah et Ernie Perez, le couple auteur de ces images, est sain et sauf. Dans la vidéo, on entend l'homme assurer que "les secours n'arriveront jamais jusqu'à nous", mais ils ont finalement été sauvés par les pompiers qui intervenaient dans une maison voisine. Ils ont été interviewés par la chaîne CNN, jeudi 28 mai : "Le salon a été transformé en une gigantesque machine à laver", raconte Ernie Perez. Fracetv info 28/5/2015
  5. A Cotignac, la guerre des chats est déclarée. Le maire de cette petite commune du Var ne veut plus de ces matous errants dans les ruelles de son beau village et serait prêt à faire appel à la fourrière. Les défenseurs des animaux s'offusquent et contre-attaquent par une pétition en ligne (voir message précédent). Le maire de Cotignac, Jean-Pierre Véran, ne veut plus des chats errants dans sa commune. L'élu a annoncé vouloir faire appel à la fourrière et les défenseurs des animaux ont immédiatement réagi par le biais d'une pétition sur le site mes opinions.com. Elle a recueilli plus de 13000 signatures. Dans ce texte adressé au maire, les propriétaires de chats et amis des animaux réclament une solution moins radicale et rappellent que "depuis plus de 10 ans, une association, avec l'aide du vétérinaire local, se bat pour stériliser les chats errants de la commune". Ils s'indignent d'une telle mesure, qui "équivaut à leur mise à mort". Voir le reportage de Francis Malory et Jean-Christophe Routhier : F3 Alpes 28/5/2015
  6. Washington (AFP) - Il y aura moins d'ouragans que d'habitude en 2015 au-dessus de l'Atlantique, selon les prévisions de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA) mercredi, qui n'exclut pas pour autant la possibilité de tempêtes majeures dévastatrices et insiste sur la nécessité de se préparer. L'Agence a estimé qu'il y avait 70% de probabilités que six à onze tempêtes tropicales se produisent pendant cette saison, qui s'étend du 1er juin au 30 novembre. Trois à six d'entre elles pourraient devenir des ouragans, dont deux au maximum de catégorie 3, 4 ou 5 avec des vents d'au moins 178 km/h. "Il s'agit de la probabilité la plus élevée que nous vivions une saison sous la normale depuis 1998", a dit la directrice de la NOAA, Kathryn Sullivan lors d'une conférence de presse. Mais, a-t-elle souligné, il y a aussi 20% de probabilités que cette saison des ouragans soit normale et 10% de risques qu'elle soit plus active que la moyenne. Pendant une saison normale sur la période entre 1981 et 2010 on comptait en moyenne douze tempêtes tropicales par an, dont six atteignent la force d'un ouragan. Parmi celles-ci, trois sont de grande puissance, allant de la catégorie 3 à 5. "Une saison des ouragans moins forte que la normale ne signifie pas pour autant que nous n'avons rien à craindre: comme nous l'avons vu par le passé, il peut se produire des tempêtes catastrophiques pendant de telles saisons", a également prévenu Kathryn Sullivan. Elle a rappelé ainsi que la saison peu active de 1992, avec seulement sept tempêtes tropicales au total, avait été lancée par Andrew, qui est devenu un ouragan majeur de force cinq et a dévasté les côtes du sud de la Floride. "Le principal facteur qui fera que cette saison sera plus calme est l'intensité du courant marin chaud du Pacifique El Nino, qui affecte déjà les vents et la pression atmosphérique et devrait persister jusqu'à fin novembre", a expliqué Gerry Bell, un météorologue du centre de prévision du climat de la NOAA. "El Nino pourrait aussi s'intensifier au cours de la saison des ouragans pour exercer sa plus grande influence pendant les mois les plus actifs" en été, a-t-il ajouté. Ce courant crée un phénomène de cisaillement des vents qui désamorce la formation des ouragans. En outre, la NOAA prévoit des températures proches de la normale à la surface de l'océan dans la partie tropicale de l'Atlantique. Des eaux plus chaudes favorisent la formation de tempêtes en alimentant leur énergie, a précisé Gerry Bell. Les prédictions de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) sont proches de celles annoncées précédemment par d'autres instituts de prévisions publics et privés. En avril, les services de recherche météorologique de l'Université de l'Etat du Colorado avaient également fait part d'une saison 2015 plus calme que la moyenne avec sept tempêtes tropicales prévues, dont trois potentiellement deviendront des ouragans. Parmi eux, un pourrait être de grande puissance. La firme Accuweather anticipe quant à elle huit tempêtes tropicales avec quatre ouragans possible, dont un majeur. Tous les autres instituts de prévisions comme le Met Office britannique ou le Weather Channel américain prévoient également à différents degrés une saison moins agitée que la normale cette année dans l'Atlantique. Cette saison des ouragans avait commencé plus tôt cette année avec la tempête subtropicale Ana début mai. De tels phénomènes se produisent tous les quatre à cinq ans selon la NOAA. Celle-ci a noté que Ana avait été la plus précoce depuis avril 2003. Mais ces tempêtes de pré-saison ne sont pas un indicateur de l'intensité de la saison à venir, indique l'Agence. La NOAA actualisera ses prévisions début août, juste avant le pic de la saison des ouragans dans l'Atlantique. Sciences et avenir 27/5/2015
  7. Escondido (Etats-Unis) (AFP) - La chaleur est étouffante, la terre aride et une nouvelle loi interdit d'arroser aussi souvent que par le passé. Mais loin de dire adieu à leur cher gazon, certains Californiens affrontent la sécheresse en le peignant... en vert. D'un simple "psschit", l'herbe desséchée récupère son vert tendre sous les yeux ravis de leurs propriétaires. Une forme de maquillage qui fait beaucoup d'adeptes en Californie, au sud-ouest des Etats-Unis, où sévit une sécheresse historique depuis déjà quatre ans. Un employé de l'entreprise californienne Lawnlift peint une pelouse en vert, le 12 mai 2015 à San Diego, en Californie aux Etats-Unis (c) Afp C'est le cas de Paula Pearson. Depuis que le gouverneur démocrate Jerry Brown a annoncé en avril des mesures exceptionnelles d'économie d'eau, cette habitante d'Escondido, juste à côté de San Diego, a rangé ses tuyaux d'arrosage. Sans surprise, sa pelouse a très rapidement tourné au jaune grillé. Mais elle veut lutter contre la fatalité. "Pour moi, une pelouse ça doit être vert", raconte cette blonde aux yeux protégés par des lunettes de soleil. La première fois que Paula a entendu parler de la possibilité de peindre son gazon, elle a ri. Avant de se dire que ce serait peut-être une bonne idée. Les maisons bourgeoises et leur belle pelouse verte donnant sur la rue, et souvent aussi à l'arrière ("front yard", "back yard"), font partie intégrante de la culture américaine et des paysages urbains aux Etats-Unis, et se retrouvent dans des milliers de banlieues et de quartiers résidentiels. Bien s'occuper de son jardin et entretenir sa pelouse est considéré comme le "reflet de ce qu'on est en tant que propriétaire", remarque Jim Power, fondateur de la société spécialisée dans la peinture de gazons Lawnlift. Laisser sa pelouse dépérir peut donc avoir un effet négatif sur la valeur d'une maison. M. Power a comme clients "des gens qui ne veulent pas voir leur parterre de gazon mort chaque fois qu'ils arrivent chez eux". Or "quand on n'a plus le droit d'arroser, il n'y a pas beaucoup d'options", dit-il. Sans perdre de temps, un employé de Lawnlift commence les opérations de peinture dans le jardin de Paula en mixant dans une bonbonne électrique une potion de jouvence composée d'eau et de pigments naturels semblables à ceux des cosmétiques utilisés par les femmes. En un clin d’œil, la pelouse ressuscite, devant les yeux ébahis de sa propriétaire. "Elle aurait cette couleur si je l'arrosais tous les jours, je le sais car je vis dans cette maison depuis 25 ans !", s'exclame-t-elle. Le produit n'est pas toxique, dure douze semaines et résiste à la pluie... même si l'absence de cette dernière est bien la principale menace qui pèse sur les jardins californiens. La sécheresse extrême a aussi poussé beaucoup d'habitants à substituer leur pelouse à un jardin de plantes du désert, de cactus, agaves et succulentes, qui demandent peu d'eau. Certaines cités californiennes offrent même des incitations financières pour sauter le pas, comme Los Angeles avec son programme "Cash for grass", ou San Francisco avec le concours du "carré de jardin le plus laid", le gagnant bénéficiant gratuitement du remplacement de sa pelouse à l'abandon par un bijou de jardin sec. Jim Power estime toutefois que les jardins classiques doivent "survivre à la sécheresse". "Dans les années 70, nous avons vécu une sécheresse similaire en (Californie) et les gens ont alors arraché leurs pelouses... avant d'en replanter quelques années plus tard", fait-il remarquer. Il reconnaît que son entreprise a largement bénéficié de la sécheresse, en particulier sur les douze derniers mois: "les ventes ont doublé en mars" comparé au même mois l'année précédente. Sa société n'exporte pour l'instant que vers le Canada, mais il y a quelques semaines elle a vendu pour 15.000 dollars de produits vers l'Algérie. En attendant, Jim Power construit son succès en Californie. Et devant sa pelouse d'un vert insolent, Paula Pearson conclut en riant: "Je vais devoir mettre un panneau pour dire que mon jardin a été peint, sinon mes voisins vont penser que j'arrose tout le temps et ils vont me dénoncer..." Sciences et avenir 28/5/2015
  8. Lagos (AFP) - A Lagos, véritable chaos urbain où grouillent quelque 20 millions d'âmes, les autorités ont décidé d'exploiter tous les petits espaces disponibles, des ronds-points embouteillés aux langues de terre sous les ponts, pour en faire des poumons de verdure. Le parc Ndubuisi Kanu, coincé entre d'imposants bâtiments administratifs et une grande artère du centre-ville, est l'un de ces micro-jardins. On y trouve une pelouse bien entretenue, une aire de jeu pour enfants, un terrain de basket, quelques sièges installés sous des parasols et deux buvettes. Vue aérienne sur une partie du parc Falomo dans Ikoyi, un quartier résidentiel bourgeois de Lagos, le 1er mai 2015 (c) Afp Monica Zunnyi-Abu fait partie des rares mamans à fréquenter ce parc avec ses enfants de huit et dix ans. Elle a même décidé d'y fêter l'anniversaire de son fils aîné, récemment. "On ne fait jamais de fêtes en plein air", et la plupart des anniversaires auxquels ses enfants sont conviés ont lieu dans de vastes salles de réception ou derrière les hauts murs de résidences privées, explique-t-elle à l'AFP. "Je voulais organiser quelque chose de différent pour les enfants", d'où l'idée -saugrenue pour la plupart des Nigérians de la bourgeoisie- d'investir cet espace public. Avec la croissance de la population de Lagos, ces dernières années, les projets immobiliers ont avalé petit à petit tous les parcs que comptait la capitale des affaires de la première puissance économique d'Afrique. Et durant la longue période de dictatures militaires qu'a connue le pays, la planification urbaine n'était pas une priorité, et donc la protection des espaces verts non plus. Depuis le retour à la démocratie en 1999, plus de 80 micro-parcs ont été installés, affirme fièrement Tunji Bello, le commissaire à l'Environnement de l'Etat de Lagos. Il se souvient encore avec nostalgie des week-ends passés, dans sa jeunesse, à l'Ikoyi Park, une oasis de verdure au cœur du quartier résidentiel bourgeois d'Ikoyi. Pour Michael Dosu Oyelude, un fonctionnaire à la retraite, l'Ikoyi Park était un véritable cadeau laissé par les colons britanniques aux Lagosiens après l'indépendance, en 1960. C'était "vraiment un très grand espace, (...) une sorte de havre de paix" où l'on se retrouvait pour pique-niquer ou pour célébrer des mariages, raconte-t-il à l'AFP. Ce parc était très fréquenté le week-end, dans les années 1960 et 1970, poursuit M. Oyelude. Et puis "le régime militaire s'est mis à le transformer en cité résidentielle". Aujourd'hui, l'Ikoyi Park est devenu Park View Estate, un grand complexe immobilier gardé par d'imposantes grilles et des agents de sécurité, où les maisons, alignées dans des rues au tracé géométrique, se louent plusieurs milliers de dollars par mois. M. Bello, dont le second mandat prend fin ces jours-ci, reconnaît qu'il est presque impossible de recréer un parc similaire à celui d'Ikoyi de nos jours, vu le prix de l'immobilier, en constante hausse, et la course à laquelle se livrent les promoteurs pour construire des tours résidentielles dans ce quartier prisé. Alors il a dû revoir ses ambitions et "penser petit", explique-t-il, en débusquant des petits espaces dans tous les quartiers de la ville. Le rond-point de Falomo fait partie des 80 "parcs" créés ces dernières années. Ce cercle de verdure situé sous un pont au milieu d'un des carrefours les plus fréquentés n'inspire pas vraiment la détente ou l'évasion. Mais les gens s'y pressent durant la période de Noël, pour admirer une crèche illuminée. Et avec les années, c'est aussi devenu un rendez-vous de militants en tous genres: les noms des 219 lycéennes kidnappées par les islamistes de Boko Haram à Chibok en avril 2014 y ont été affichés pendant plusieurs mois, et en 2012, le mouvement anti-gouvernement "Occupy Lagos" y tenait ses meetings politiques. Indirectement, l'apparition de ces micro-espaces verts pourrait peut-être aider à lutter contre un problème nouveau et croissant au Nigeria: l'obésité. Elle touche de plus en plus d'enfants et adolescents nigérians, selon une étude publiée en 2012 et co-réalisée par le département de pédiatrie de l'Université de Lagos et l'hôpital universitaire de la ville. Pour M. Bello, une des façons de lutter contre ce phénomène est d'aider les Lagosiens à changer leurs habitudes de vie. Dans cette mégalopole congestionnée du matin au soir, les habitants ont tendance à passer un temps interminable dans les transports et à ne plus avoir l'énergie nécessaire pour se dépenser une fois arrivés à destination... Grâce au petit parc Ndubuisi Kanu, Mme Zunnyi-Abu passe désormais plus de temps dehors et ses enfants aussi. Et par le biais du goûter d'anniversaire qu'elle a organisé, elle a peut-être contribué à changer le regard de quelques Lagosiens sur leur ville. "C'était vraiment très chouette", raconte-t-elle. "Les enfants ne voulaient plus partir, ils n'arrêtaient pas de jouer. Et les familles étaient ravies". ----->Comment font ces gens avec si peu d'espaces verts ? Ce qui est ici appelé "parc" ressemble bien plus à un petit square qu'une plus vaste étendue connotée par le mot parc... C'est certes mieux que rien... mais personnellement, il me serait difficile de vivre dans un endroit sans espace vert ou sans arbre... C'est un besoin viscéral ! Sciences et avenir 28/5/2015
  9. Quito (AFP) - Le gouvernement équatorien a annoncé la saisie de quelque 200.000 ailerons de requin et l'arrestation de trois trafiquants à Manta (ouest), principal port de pêche du pays. Le ministre de l'Intérieur Jose Serrano a annoncé la saisie sur Twitter, postant des photos de milliers de ces ailerons de couleur sombre, très prisés en Asie où ils sont utilisés dans la cuisine et dans la médecine traditionnelle. Des ailerons de requin exposés dans un marché Hong Kong, le 4 janvier 2014 (c) Afp Les autorités ont indiqué qu'au moins 300.000 requins avait été tués par les trafiquants, estimant qu'il s'agissait d'un des crimes les plus graves contre l'environnement dans le pays au cours des dernières années. Les ailerons ont été saisis en plusieurs opérations dans la ville portuaire de Manta. La loi équatorienne interdit la pêche au requin depuis 2007. La pêche aux ailerons, dite finning, est une pratique consistant à capturer des requins pour leur couper les ailerons avant de les rejeter mutilés à la mer où ils meurent. Sciences et avenir 28/5/2015
  10. Paris (AFP) - Restauré dans son schéma initial, le projet de loi sur la transition énergétique porté par Ségolène Royal et cher aux écologistes a obtenu mardi un deuxième feu vert de l'Assemblée nationale. Adopté par 308 voix contre 217, et 31 abstentions -résultat proche de la première lecture-, ce texte, preuve de "respect de la planète" et "chance pour sortir de la crise", va contribuer à "faire de la France un pays exemplaire" à l'approche de la conférence sur le climat à Paris en décembre, s'est félicitée la ministre de l’Écologie Ségolène Royal dans l'hémicycle. A gauche, tous les groupes, sauf le Front de Gauche abstentionniste, ont voté pour ce texte, qui traduit notamment la promesse de François Hollande de réduire de 75% à 50% la part du nucléaire dans la production électrique à l'horizon 2025. Dans les rangs socialistes, quatre ont voté contre, principalement les élus chevènementistes, en désaccord sur le nucléaire; et deux ont opté pour l'abstention, notamment l'ex-ministre de l’Écologie Delphine Batho. Qualifié de "texte de réchauffement politique avec les écolos" par le porte-parole des députés socialistes Hugues Fourage, ce projet de loi a été raillé par l'UMP comme une illustration des "noces des écologistes avec les socialistes en prévision du prochain remaniement gouvernemental". Texte "historique", s'est félicité avant même le vote l'écologiste Denis Baupin, soulignant que "le pays le plus nucléarisé au monde, la France, va décider de réduire d'un tiers son parc nucléaire". Plus mesurée, Cécile Duflot a assuré dans l'hémicycle du plein soutien des écologistes, mais a plaidé pour que "le pays passe à la vitesse supérieure" et aille au "100% renouvelable". Outre une centaine de mesures "touchant la vie quotidienne", les radicaux de gauche ont apprécié la "méthode" Royal, qui n'a cessé d'insister sur la "co-construction" notamment avec les parlementaires. Tous contre en première lecture, les députés du Front de Gauche ont penché pour l'abstention, vu "quelques avancées" et "l'importance des objectifs affichés", même si leur chef de file André Chassaigne a déploré un "dépeçage de la production énergétique dans le pays". A droite, l'UMP, vent debout contre les dispositions sur le nucléaire et "un décalque approximatif du modèle allemand" fatal à une filière française, a voté quasi "unanimement contre" un texte de "trahison énergétique" et aux objectifs "irréalistes", a lancé Julien Aubert. L'UDI a un peu durci sa position par rapport à la première lecture, avec moins d'abstentions (16 au lieu de 25) et plus de contre (12 contre 5). "Très très petit texte", avec "quelques avancées" et "des objectifs souhaitables" mais "flou le plus total" sur le financement, a justifié Bertrand Pancher. Alors que le Sénat, majoritairement à droite, avait tenté d'en amoindrir les objectifs, notamment sur le poids du nucléaire dans le mix énergétique français, l'Assemblée a rétabli le texte dans une version très similaire à la version de la première lecture. Outre sur les grands objectifs de production et de consommation d'énergie, les députés sont aussi revenus pour l'essentiel à la version originelle du texte par exemple pour développer l'éolien. Le projet de loi prévoit aussi de remplacer les sacs plastiques non écologiques, d'accroître le développement des véhicules propres, de rendre obligatoire la rénovation énergétique pour les bâtiments privés résidentiels d'ici 2025, d'installer des compteurs "intelligents" pour maîtriser la consommation électrique ou d'interdire les coupures d'eau en cas d'impayés. Dans les nouveautés introduites par le gouvernement en nouvelle lecture figurent notamment des quotas obligatoires de bus à faibles émissions à compter de 2020. Et l'Assemblée, unanime, a ajouté des mesures contre le gaspillage alimentaire destinées à empêcher les grandes surfaces de jeter de la nourriture et de rendre leurs invendus impropres à la consommation, par exemple en les javellisant. Ces dispositions, dont plusieurs parlementaires revendiquent la paternité, ont été portées notamment par l'ancien ministre délégué à l'Agroalimentaire Guillaume Garot, proche de Ségolène Royal et auteur d'un récent rapport sur le sujet. Le projet de loi va désormais repartir devant les sénateurs, avant son adoption définitive par les députés, qui ont le dernier mot, avant la trêve estivale ou la rentrée. Sciences et avenir 26/5/2015
  11. La faille géologique qui traverse la Californie génère une grande curiosité. Et la crainte qu'en surgisse un fatal "Big One". Reportage en plein désert dans les entrailles du monstre. C’est un monstre rampant souterrain de 1300 km. Il traverse la Californie en diagonale et la menace de destructions fatales. "Il", ou plutôt "elle", c’est la faille de San Andreas. La plus connue des failles géologiques sur Terre, car elle a déjà sévi, notamment lors du fameux tremblement de terre qui a touché San Francisco en 1906, provoquant un terrible incendie qui a détruit une grande partie de la ville. Honneur suprême, la faille donne son nom à un film catastrophe hollywoodien, qui sort ce mercredi 27 mai 2015 sur les écrans français et et vendredi aux États-Unis. Vue du sommet d'une colline formée par le frottement des plaques nord-américaine et pacifique. Au centre de la photo, on distingue clairement un corridor : à gauche, des roches de granit dont les strates descendent de gauche à droite (situées sur le côté Pacifique) ; à droite, des roches dont les strates remontent de gauche à droite (situées sur le côté Amérique). Crédit : France USA Media. La Californie vit dans l’angoisse du "Big One", ce séisme géant, supérieur à 7 sur l’échelle de Richter, qui devrait frapper dans les trente prochaines années selon les sismologues. Mais cela ne fait pas peur à tout le monde. Lundi matin, Rachel Christianson et sa famille, originaires du comté d’Orange, au sud de Los Angeles, ont embarqué à bord d’une jeep de Desert Adventures. Ce tour operator, basé dans la vallée de Coachella, dans le désert situé à 170 km à l’est de la Cité des Anges, organise des éco-tours à vocation scientifique. Dont trois heures sur la faille de San Andreas. "Nous avons des visiteurs des quatre coins du monde : États-Unis, Europe, Asie, Moyen-Orient, Afrique", dit Bob Schneider, le patron. "Palm Springs et sa région sont à nouveau à la mode et dans ce désert, il y a plein d’histoires à raconter". A l'intérieur d'un canyon, en plein de coeur de la faille. A gauche, on peut toucher la plaque Pacifique, à droite la plaque Amérique du Nord. France USA Media Le parcours du jour est, il est vrai, très spectaculaire. À cet endroit précis, la faille a crée un paysage lunaire : le sol que l’on foule est presque blanc et les grands rochers de granit, qui montent à une quinzaine de mètres, sont d’un gris qui semble varier d’intensité en fonction de la lumière. À l’entrée de la zone, qui couvre plusieurs kilomètres carrés, un filet d’eau continu sort des entrailles de la terre. Il permet de nourrir des palmiers qui poussent spontanément, comme de ravitailler les nombreux serpents à sonnette. La jeep suit un petit chemin balisé, et s’engoufre dans un dédale de roches sorties de terre. Au sol, le "sable" est en réalité constitué des débris de roches, décomposées à cause des séismes successifs depuis la formation de la faille, voici 30 millions d’années. Les rochers sont totalement déformés par la pression exercée en sous-sol. Chaque année, "Desert Adventures" et ses jeep rouges font visiter une partie de la faille de San Andreas a près de 10.000 visiteurs. Leurs guides ont été formés pour délivrer des explications sur la topographie, la géologie et l'écosystème du lieu. France USA Media. Ici, les plaques tectoniques du Pacifique et d’Amérique du Nord se frottent. L’Amérique descend vers le Sud, alors que la Pacifique remonte vers le Nord. Tout cela, à une vitesse de plus de 2 cm par an. Cette partie Sud de la faille n’a plus bougé depuis les années 1850. Par conséquent, les sismologues estiment que lorsqu’elle craquera, elle craquera très fort. Car partout ailleurs, la pression est soulagée quotidiennement par des trembrements de terre de petite ou de moyenne amplitude. "Le Big One sera d’une magnitude supérieure à 7, sans doute proche de 8, suivi de nombreuses répliques", explique Gilles Peltzer, professeur en géologie à UCLA (University of California, Los Angeles). "Les ondes de choc se propageront pendant plusieurs minutes, rebondissant d’un côté à l’autre du bassin de Los Angeles comme l’eau rebondit sur les bords d’une cuvette” poursuit-il. "On s’attend à un déplacement des plaques de 6 à 7 mètres et des amplitudes de mouvement d’un mètre environ". La deuxième métropole des États-Unis et ses 14 millions d’habitants sont donc directement menacés. Si l’épicentre du "Big One" se situe bien dans la vallée de Coachella, il ne faudra compter que douze secondes pour atteindre le centre-ville. Les autorités – comtés, mairies, secours – et des sociétés privées associées ont d’ores et déjà établi un protocole précis de réponse. Plus que les destructions elles-mêmes et le nombre de victimes, les craintes résident surtout dans les lignes de vie coupées : acqueducs endommagés, autoroutes détruites, rupture de la grille énergétique. Et donc des quartiers entiers livrés à eux-mêmes, avec des risques de pillages et d’émeutes armées. Etre prêt est donc essentiel. Mais pour quand ? Vue aérienne de la faille de San Andreas dans la plaine de Carrizo, Californie centrale. La compréhension de la structure et de la dynamique de cette faille est complexe, car elle s'intègre dans le contexte particulier de la disparition par subduction (en cours) de la plaque Farallon, et de l'ouverture (en cours) du golfe de Californie. Ikluft GFDL "Il nous est impossible de faire des prédictions, reprend Gilles Peltzer. Les paramètres qui entrent en jeu dans la physique d’un tremblement de terre sont extrêmement nombreux et encore mal connus. En revanche nous avons une assez bonne connaissance la faille de San Andreas, du 'temps de retour' qui peut varier de 100 à 350 ans. Nous connaissons également la date du dernier grand tremblement de terre, en 1857. Nous savons donc qu’il y a suffisament de 'contraintes' pour en générer un nouveau d’ici une trentaine d’années". En attendant, Rachel se dit "impressionnée". Sa main gauche touche la plaque Pacifique. Sa main droite, la plaque Amérique. Sciences et avenir 27/5/2015 (Par Guillaume Serina (France USA Media), à Palm Desert, Californie, pour Sciences et Avenir) - Wikipedia
  12. Ce véhicule qui utilise du biométhane produit à partir de fumier agricole a atteint sur une piste circulaire la vitesse de 123,57 km/h. L'objectif de l'opération était de casser l'image de véhicules poussifs et malodorants souvent associée aux véhicules carburant au biogaz, explique à la BBC Martijn Gilbert, directeur de l'opérateur de bus anglais "Reading Buses". Aussi, un véhicule baptisé "Bus Hound" a été poussé au maximum de ses limites sur une piste circulaire dans le Bedfordshire, au Royaume-Uni, le 20 mai 2015. Résultat, ce véhicule a atteint une vitesse de pointe de 123,57 km/h, ce qui fait de lui le bus le plus rapide de sa catégorie. Une vidéo de l'exploit a été mise en ligne (ci-dessous). edenbiogaz 6/8/2007 Les bactéries libèrent ainsi du méthane qui, une fois pressurisé, prend une forme liquide. Ce film, ci-dessus, délicieusement rétro explique les différentes étapes du processus de fabrication du biogaz. Sciences et avenir 28/5/2015
  13. Deux îles volcaniques apparues dans le sud de la mer Rouge ont pu être observées par satellite en pleine évolution. Ce sont les éruptions sous-marines qui sont à l’origine de la formation des îles volcaniques. Le phénomène est connu mais mal compris et surtout peu documenté car les scientifiques ont rarement l’occasion d’être témoins de leur apparition en direct. Ils ont eu une telle occasion dans les années 60 lorsque l'île de Surtsey a émergé en face de l’Islande. Depuis, les observations se comptent sur les doigts d’une main. Mais grâce aux satellites ce n’est pas une mais deux îles que les géologues ont vu naître dans la mer Rouge, en face du Yemen. L'île de Sholan en cours de formation suite à l'éruption de 2011. Jónsson et al., Nature Communications Deux îles sont apparues respectivement en 2011 et 2013 lors d’épisodes éruptifs courts sur l'archipel de Zubair. C’est un groupe d’îles volcaniques situées juste au-dessus d’un rift, une région où la croûte continentale est en extension et où la remontée de magma permet la formation d’une nouvelle croûte océanique. Cette zone est connue des géologues mais ils ne savaient pas qu’elle était aussi active car elle est restée quasiment silencieuse entre le 18ème et le 20ème siècle. Ce n’est qu’en 2007 que la région a connu une première éruption puis de nombreuses autres depuis 2011. L'archipel de Zubair et sa dizaine d'îles volcaniques. Jónsson et al., Nature Communications Grâce aux satellites et à leurs instruments optiques et de mesures télémétriques, les scientifiques de l’université du Roi Abdallah, en Arabie Saoudite, ont pu suivre l’évolution de deux îles. La première, Sholan a émergé à la mi-décembre 2011 suite a une éruption sous-marine. Elle a atteint, au maximum, près de 0,25 km2 avec un cratère central atteignant cent mètre d’altitude. Les vents et l’érosion marine ont considérablement modifié sa forme et diminué sa taille. Vidéo de l'éruption de 2011 qui a donné naissance à l'île de Sholan. Credit: Jamal Sholan. NPG Press 20/5/2015 En septembre 2013, à huit kilomètres de Sholan une nouvelle éruption a donné naissance à l’île de Jadid qui mesure environ 0,7 km2 et qui culmine à 186 mètre de hauteur. Elle semble être moins affectée par l’érosion que sa consœur mais elle a légèrement rétréci au fil du temps. En haut l'évolution de l'île de Sholan et en bas celle de Jadid. Xu et al., Nature Communications La description détaillée de ces îles et des phénomènes magmatiques sous-jacents qui ont contribué à leur formation fait l’objet d’un article publié dans la revue Nature Communications. La conclusion des analyses indique que la zone de l’archipel de Zubair est une zone d’activité magmatique soutenue et non reconnue jusqu’à présent comme telle. Par conséquent, de nombreux autres îlots volcaniques pourraient apparaître dans la région ces prochaines années. Sciences et avenir 28/5/2015
  14. Le condor des Andes (Vultur gryphus) est une espèce d'oiseaux de proie diurnes des accipitriformes. Appartenant à la famille des Cathartidae, ce rapace charognard est la seule espèce du genre Vultur. Il vit en Amérique du Sud, tout le long de la cordillère des Andes et des côtes du Pacifique. Un Condor des Andes au zoo de Doué la Fontaine. Emilio del Prado Flickr / CC BY-SA 2.0 Le condor des Andes est un symbole national pour le Pérou, l'Argentine, la Bolivie, le Chili, la Colombie et l’Équateur et joue un rôle important dans le folklore et la mythologie des régions andines. Aujourd’hui, il apparait encore sur les armoiries et blasons de Colombie, Bolivie, Equateur et Chili. Le Condor des Andes est un symbole puissant de l’identité nationale du peuple Andin. (Images, dans l'ordre, (de gauche à droite) Armoiries de la Bolivie (Caleb Moore / domaine public), Armoiries du Chili (B1mbo / domaine public), Armoiries de la Colombie (Shadowxfox / domaine public) et Armoiries de l'Équateur (Open Clip Art Library / domaine public). Ci-dessus, armoiries du Pérou de 1821 à 1825. Huhsunqu CC BY-SA 2.5. Depuis 1825, le Condor des Andes a disparu comme emblème national. Le condor est considéré comme quasi menacé par l'UICN. Il est menacé par la perte d'habitat et par l'empoisonnement résultant de la consommation de carcasses de bêtes mortes elles-mêmes empoisonnées. Des programmes de reproduction en captivité ont été mis en place dans plusieurs pays. Description : Son envergure peut atteindre 3,50 mètres, sa taille moyenne est de 105 cm mais peut aller jusqu'à 130 cm avec un poids moyen observé de 9 kg à 12 kg. Mais contrairement aux autres rapaces la femelle est plus petite que le mâle pour une raison inconnue. Adulte, le mâle pèse entre 11 et 15 kg et la femelle entre 6 et 14 kg. Par son envergure il est le plus grand oiseau terrestre volant de l'hémisphère ouest, n'étant dépassé que par l'Albatros hurleur, grand oiseau marin avec une envergure pouvant aller jusqu'à 3,60 mètres. (Photo Détail de la tête d'un condor des Andes mâle. Gunnar Ries CC BY-SA 2.5) C'est un grand vautour noir avec une collerette de plumes blanches autour de la base du cou et, en particulier chez le mâle, de grandes taches blanches sur les côtés. La tête et le cou sont presque déplumés et sont d'une couleur rouge sombre. Ils peuvent recevoir brusquement un afflux de sang et donc changer de couleur en réponse à l'état émotionnel de l'oiseau. Chez le mâle, il y a une caroncule sous le cou et une grande crête sur le sommet de la tête. Contrairement à la plupart des oiseaux de proie, le mâle est plus grand que la femelle. (Photo Condor des andes femelle immature, en vol, photographiée dans le Parc National Argentin Nahuel Huapi ( San Carlos de Bariloche ) / Laguna Tonchek. Hugo Pédel CC BY-SA 3.0) C'est un oiseau facilement reconnaissable sauf peut-être quand il plane très haut dans le ciel où on le confond avec l'Urubu à tête rouge (Carthates aura) ou bien l'Urubu noir (Coragyps atratus) qui tous deux charognards et présents dans l'aire du condor, tournent au-dessus des carcasses d'animaux. Mais il se distingue nettement par sa très grande taille et sa collerette blanche bien marquée. Comme la plupart des oiseaux charognards, il ne porte pas de plumes sur la tête. Ils se sont adaptés ainsi car leur mode d'alimentation fait que leur tête est très souvent recouverte de sang et que cet endroit leur est particulièrement difficile à nettoyer. (Photo Condor des Andes mâle adulte en vol photographié dans le Parc national chilien Torres del Paine, au dessus du glacier Grey. Hugo Pedel CC BY-SA 3.0) Les méthodes empiriques utilisées pour étudier le Condor des Andes dans son habitat... à une époque pas si lointaine. Maintenant avec les méthodes modernes, le traumatisme imposé aux oiseaux est bien moindre ! Cette vidéo a été publiée en 2012, mais le documentaire est bien plus ancien... Wild Kingdom 28/8/2012 ----->Je dédicace ce sujet à ma fille qui a été bercée une partie de son enfance par le dessin animé "les cités d'or". A cette occasion elle a été subjuguée par cet oiseau majestueux qu'est le Condor... Il n'y a pas si longtemps, du fait qu'elle avait l'illusion du dessin animé, elle a cru, un moment, que le Condor était un oiseau devenu mythique et qu'il n'existait plus ! Wikipedia - Oiseaux birds.com
  15. Né au Parc du Puy du Fou, un jeune Condor des Andes, est arrivé en Argentine où il sera mis en liberté en septembre 2015. Ayni signifie "solidarité" ou "félicité" en quechua – langue amérindienne parlée dans la Cordillère des Andes". Ayni découvrira bientôt le ciel argentin. Puy du Fou Ayni est un pionnier. Le 12 mai 2015, son destin a basculé : ce jeune Condor des Andes (Vultur gryphus) s'est en effet envolé de sa France natale pour l'Argentine. En avion évidemment, bien qu'il s'agisse de l'un des plus grands oiseaux du monde, avec près de 3,20 mètres d'envergure. L'exploit réside ailleurs : Ayni sera bientôt le premier Condor européen né en captivité à découvrir les joies (et les dangers) de la liberté de son pays d'origine. Un beau projet, qui participe à la sauvegarde de l'espèce, considérée comme quasi menacée par l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN). Cet oiseau de proie est né le 6 juillet 2014 à la Fauconnerie du Puy du Fou (Vendée). Il est arrivé le 13 mai 2015 après-midi au Zoo de Buenos Aires, où se trouve déjà une dizaine d’autres jeunes Condors des Andes. Ayni y effectue une quarantaine obligatoire. Sa mise en liberté est prévue pour le mois de septembre 2015. "La réintroduction s’accompagnera d’un cortège cérémonial pour célébrer le retour de leur âme à la vie sauvage par les populations locales, précise le parc français. Et si tout se passe bien, peut-être qu'un jour prochain, le bébé condor né au Puy du Fou dimanche 24 mai 2015 suivra ses traces. Sciences et avenir 28/5/2015
  16. Dans la nouvelle loi récemment adoptée en France sur la transition énergétique, un volet prévoit que tous les nouveaux bâtiments construits dans les zones commerciales devront être partiellement couverts soit des panneaux solaires, soit par des végétaux. Les toits verts , comme on les appelle (ou toits végétalisés), ont un effet isolant qui contribue à réduire la quantité d'énergie nécessaire pour chauffer un bâtiment pendant l'hiver ou le refroidir en été. Ils sont capables de retenir l'eau de pluie et de réduire les problèmes de ruissellement, et offrent aussi un abri aux oiseaux dans la jungle urbaine. Photo d'illustration Csglobe Les militants écologistes français voulaient à l'origine l'adoption d'une loi qui rendrait obligatoire les toits verts dans leur totalité sur toutes les nouvelles constructions. Cependant, les toits partiellement couverts sont un excellent départ, et c'est déjà un grand pas dans la bonne direction. Certains disent que la loi adoptée est en fait mieux, car elle donne aux propriétaires la possibilité d'installer des panneaux solaires pour contribuer à fournir une énergie renouvelable, diminuant de ce fait leur empreinte carbone. Les toits verts sont déjà très populaires en Allemagne et en Australie, ainsi que dans la ville de Toronto au Canada ! Cette dernière a adopté un règlement en 2009 prévoyant la mise en place de toits verts sur tous les nouveaux bâtiments industriels et résidentiels. Quelques-un des avantages des toits verts : - Beauté : Ajout à la beauté naturelle de l'ensemble ! C'est une importante amélioration esthétique des bâtiments qui valorise le retour sur investissement. - Economies : Aide à contribuer à la durée de vie des toitures, notamment des joints d'étanchéité et favorise l'utilisation de matériaux recyclés. Dans le même ordre d'idée, permet aussi de prolonger la durée de vie du chauffage, de la climatisation et de la ventilation "VMC" (CVC en anglais), du fait de la réduction de leur utilisation. - Les toits verts aident à la gestion des eaux pluviales : l'eau est stockée par le substrat, puis absorbée par les plantes, et donc retourne dans l'atmosphère par la transpiration et l'évaporation. Ils conservent également les eaux de pluie tout en modérant la température de l'eau, agissant comme des filtres naturels pour l'eau qui ne coule pas. Ils retardent le moment où les eaux de ruissellement se produisent, ce qui entraîne moins de stress sur les systèmes d'égoût, notamment "période de pointe". - Les toits végétalisés limitent la pollution : les plantes sur les toits verts font un excellent travail de capture de polluants atmosphériques et d'autres dépôts. Ils peuvent également filtrer les gaz nocifs. - De nouveaux espaces : ils ouvrent de nouveaux espaces pour des jardins communautaires, des espaces commerciaux ou de loisirs dans les villes occupées (même parfois surpeuplée) où cet espace est généralement assez limité. La France est certainement sur la bonne voie, mais cela devrait être une alternative pour tous les nouveaux bâtiments en cours de construction en Amérique du Nord, et même dans le monde entier ! que d'adopter cette idée incroyable afin de profiter de tous ses avantages potentiels. CS GLOBE 8/4/2015
  17. Après l'Engadine, St-Gall et le Valais, le gypaète barbu doit être réintroduit en Suisse centrale. La Fondation Pro Gypaète (FPG) va lâcher trois jeunes oiseaux dans le canton d'Obwald dimanche. Ils proviennent d'un programme international d'élevage. Un gypaète barbu au zoo alpin d'Innsbruck (Autriche). Richard Bartz CC BY-SA 2.5 Les gypaètes barbus étaient présents en Suisse centrale jusqu'au 19ème siècle, rappelle la FPG jeudi. Ils en ont disparu, comme du reste des Alpes, car ils étaient pourchassés. L'oiseau avait la mauvaise réputation d'être un tueur d'agneaux. En réalité, il n'attaque pas de proie, mais se nourrit des os des animaux déjà morts. Sa réintroduction a débuté en 1987. La FPG a lâché 26 oiseaux dans le Parc national en Engadine et douze dans le canton de St-Gall. Des couples se sont formés en Engadine et en Valais. En Suisse, les premières naissances dans la nature sont survenues en 2007. Le gypaète barbu est une des quatre grandes espèces de vautours en Europe. Il peut atteindre une envergure de 3m et pèse de 5 à 7 kg. Romandie 28/5/2015
  18. Montréal - Une troisième compagnie pétrolière a dû suspendre mercredi sa production sur un site de l'Ouest canadien en raison des feux de forêts, tandis que des milliers de résidents évacués la veille ont été autorisés à regagner leur domicile. Quelque 63 feux faisaient rage mercredi dans la province, mais le nombre de brasiers hors de contrôle était en baisse, à 13 contre 20 la veille. La progression des pompiers sur le terrain a aussi permis à quelque 4.700 évacués de la région de Wabasca, à 300 km au nord d'Edmonton, de regagner leur domicile, selon le centre provincial de lutte contre les feux de forêts. Nous sommes heureux que la situation s'améliore légèrement autour des villages et qu'une partie des gens puissent retourner chez eux, a dit la Première ministre de l'Alberta, Rachel Notley. Les feux, qui ont dévasté 30.000 hectares de forêts dans la province de l'Alberta, avaient gagné en ampleur depuis le week-end et nécessité mardi l'évacuation de 7.000 résidents et employés de compagnies pétrolières. Avec la fermeture des sites, la production de pétrole des sables bitumineux est de 14% sous ses niveaux moyens habituels, selon les chiffres des compagnies. Mercredi, c'est la société pétrolière MEG Energy qui a arrêté sa production sur son site de Christina Lake et évacué une partie du personnel. Le site produit environ 82.000 barils de pétrole par jour. Les compagnies Cenovus et Canadian Natural Resources avaient suspendu lundi leur production sur deux autres sites dans la région de Cold Lake, à environ 300 km au nord-est d'Edmonton. Ces arrêts portent au total à 315.000 barils par jour la production des sables bitumineux affectée par les feux de forêts. Cenovus a également fermé un autre site qui n'est pas encore exploité, tandis que la société norvégienne Statoil a évacué environ 115 des 185 employés de son projet Leismer, tout en maintenant sa production, selon un porte-parole. ------>Un rude coup pour la forêt boréale déjà mise à mal par l'extraction du pétrole des sables bitumineux... Et aussi un rude coup pour la faune sauvage qui a de moins en moins d'abri pour s'abriter et survivre ! Pourtant, à l'instar des forêts tropicales, la forêt boréale est tout aussi indispensable pour le climat.... Je le pense en pointillés, mais ces feux de forêt risquent fort de faciliter le travail de ces énergivores... Romandie 27/5/2015
  19. Oslo - Le fonds de pension public norvégien, le plus gros fonds souverain au monde, va devoir se désengager des entreprises dont une part substantielle de l'activité est liée au charbon, selon un accord conclu mercredi soir au Parlement. Au terme de l'accord trouvé à l'unanimité au sein de la Commission des Finances, le fonds qui pèse environ 820 milliards d'euros devra s'abstenir d'investir dans les compagnies minières ou les énergéticiens pour qui le charbon représente plus de 30% de l'activité ou du chiffre d'affaires. Les investissements dans le charbon peuvent représenter un risque pour le climat et un risque financier futur avec la possible dévalorisation des énergies fossiles dans le cadre des efforts contre le réchauffement planétaire, a estimé Svein Flåtten, député du parti conservateur au pouvoir. L'avancée a été saluée par les défenseurs de l'environnement qui militaient pour que le fonds - lui-même alimenté par les revenus pétroliers de l'État norvégien - se désengage totalement de cette source d'énergie fossile. Nous avons gagné! La Norvège va vendre! Les décideurs politiques éjectent le charbon du fonds pétrolier, s'est félicité la branche norvégienne de Greenpeace sur Twitter. Le gouvernement de droite, minoritaire au Parlement, s'était à ce stade contenté de proposer d'élargir le code d'éthique régissant la gestion du fonds avec un nouveau critère prévoyant de rester à l'écart des entreprises responsables d'un niveau inacceptable d'émissions de gaz à effet de serre. Mais il avait jusqu'à présent résisté aux appels de l'opposition demandant une sortie pure et simple du charbon. Le charbon est unique en ce qu'il est la source de la plus grande partie des émissions de gaz à effet de serre, et c'est donc une grande victoire pour le climat, a souligné Torstein Tvedt Solberg, un responsable de l'opposition travailliste. Pour des raisons strictement financières, le fonds s'est de lui-même désengagé ces dernières années de dizaines d'entreprises (extraction de charbon, sables bitumineux, production de ciment...), estimant que leur modèle économique n'était plus tenable en raison de l'impact environnemental ou climatique. Fin mars, ses actifs dans les producteurs de charbon purs étaient tombés à moins de 500 millions de couronnes (59 millions d'euros) mais ce chiffre exclut notamment les participations détenues dans les compagnies où le charbon côtoie d'autres métiers. L'accord de mercredi doit encore être entériné par la Parlement, a priori une simple formalité. Il est d'autant plus important que les décisions du fonds norvégien, qui contrôlait l'équivalent de 1,3% de la capitalisation boursière mondiale fin 2104, sont souvent imitées par d'autres investisseurs. L'Église d'Angleterre, des groupes financiers comme Axa ou le Crédit Agricole, ou encore des municipalités et universités américaines ont aussi annoncé récemment la réduction de leur exposition au charbon alors que Paris va accueillir en décembre une conférence internationale visant à contenir le réchauffement climatique. En Norvège, certains dénoncent toutefois un paradoxe dans la mesure où le gouvernement a accepté en avril de sauver la compagnie minière Store Norske qui extrait du charbon dans l'archipel reculé du Svalbard (Spitzberg) dans l'Arctique en y injectant 500 millions de couronnes. Romandie 27/5/2015
  20. Des pêcheurs japonais ont juré mercredi de continuer à chasser les dauphins selon une méthode jugée "cruelle" par les défenseurs des droits des animaux. Ils s'opposent à tout changement malgré de fortes pressions internationales. "Nous n'y renoncerons jamais", a déclaré à des journalistes un responsable de la coopérative des pêcheurs de Taiji, en référence à la technique de la "pêche dirigée" qui se pratique dans cette baie du sud-ouest du Japon. Les pêcheurs de Taiji chassent chaque saison des centaines de dauphins qu'ils rassemblent dans un coral où ils sont dépecés pour leur chair. Cette activité traditionnelle est fustigée par les associations de défense des animaux. Mais, selon ces dernières, comme la demande pour la chair de dauphin est insuffisante, les pêcheurs revendent à des prix très élevés des cétacés vivants aux zoos. Cette pratique, très décriée, a été dénoncée le mois dernier par l'Association mondiale des zoos et des aquariums (Waza) qui a menacé d'exclure sa branche japonaise si elle continuait à s'approvisionner en dauphins vivants en provenance de Taiji. La Waza "requiert de tous ses membres qu'ils adhèrent à sa politique interdisant de participer à des méthodes cruelles et sans discrimination pour attraper des animaux sauvages". Les membres de l'association nippone ont finalement voté à une écrasante majorité pour rester adhérents de la Waza, renonçant de facto à présenter des dauphins sauvages capturés dans la baie de Taiji. Près de la moitié des dauphins exhibés dans les aquariums du Japon ont été attrapés suivant cette technique controversée, selon la presse locale. "Nous ne comprenons pas ce que la Waza considère comme cruel dans la pêche" pratiquée à Taiji, a expliqué le responsable des pêcheries locales, en soulignant que les chasseurs de dauphins avaient abandonné l'usage des harpons "depuis des décennies". Un autre représentant des pêcheurs a assuré qu'ils "ne violaient aucune règle" et entendaient maintenir la tradition. Romandie 27/5/2015
  21. 2 200 tigres vivent en liberté au Rajasthan, dans un des plus grands parcs naturels indiens. "Ici, on est dans le territoire de T39, une de nos femelles. On peut en déduire que c'est son empreinte", explique Daulat Singh, garde forestier de Ranthambore. Chacune de ces traces est conservée à l'aide de plâtre. Tous les jours, les mouvements de 58 tigres du parc sont ainsi surveillés. "Si on ne trouve pas de trace de tel tigre, on va commencer à s'inquiéter", détaille Daulat Singh. Il est possible d'approcher les tigres, avec la plus grande prudence. On peut les repérer en écoutant le bruit des autres animaux, comme les daims. Chaque tigre dépasse les 100 kilos et peut atteindre 50 kilomètres par heure. L'Inde accueille l'une des plus grandes populations de tigre au monde. En quatre ans, le nombre de tigres a augmenté de 30 %, signe d'un écosystème en bonne santé, même si la coexistence avec les hommes reste parfois difficile. Francetv info 27/5/2015
  22. Le nombre de rhinocéros est de moins en moins élevé chaque année. En cause, le braconnage pour ses cornes et le manque d'espace. Les rhinocéros étaient un million il y a deux siècles, ils ne sont plus que 18 000 aujourd'hui. Ainsi, les autorités kenyanes ont pris les choses en main pour inverser cette funeste tendance. Dans la réserve de Lewa dans le nord du pays, Mike traque les rhinocéros pour les sauver. Ils ne sont plus que 1 000. Il endort un jeune animal de plus d'une tonne. Sa corne est découpée, elle repoussera. Des braconniers tentent de voler ce précieux attribut. Un émetteur est placé dans la corne pour suivre le rhinocéros dans ses déplacements et l'aider si besoin. Des prélèvements sur l'animal sont réalisés. Tension, température, le rhinocéros est placé sous assistance respiratoire. Il est ensuite prêt pour le voyage. "Nous l'emmenons dans une autre zone où il échappera au braconnage et au manque d'espace", explique Mike au micro de France 2. La corne de rhinocéros se vend deux fois plus cher que l'or, principalement en Asie. Francetv info 27/5/2015
  23. Paris - Le fameux trou dans la couche d'ozone formé au dessus de l'Antarctique aurait augmenté de 40% en 2013 en l'absence du Protocole de Montréal, un traité international conclu en 1987 régissant l'utilisation de certains gaz, selon une étude publiée mardi. Nos travaux confirment l'importance du Protocole de Montréal et montrent que nous en tirons déjà des bénéfices, explique dans un communiqué Martyn Chipperfield (Université de Leeds), l'un des auteurs de l'étude parue dans Nature communications. Nous savions déjà que le Protocole allait éviter un important appauvrissement de la couche d'ozone à l'avenir, mais en fait, nous sommes déjà à un stade où la situation aurait significativement empiré, a ajouté le chercheur. Selon l'étude, le trou dans la couche d'ozone au dessus de l'Antarctique aurait été de 40% plus important en 2013, sans les mesures qui ont permis de limiter les concentrations de gaz contribuant à l'appauvrissement de cette barrière naturelle contre les rayons ultraviolets. Les résultats montrent aussi qu'en l'absence de ces mesures, un large trou se serait formé au dessus de l'Arctique en 2013 et que des trous de taille plus modeste apparaitraient régulièrement au-dessus de cette zone. D'une année sur l'autre, l'épaisseur de la couche d'ozone varie aussi en fonction des températures: plus une année est froide, plus de l'ozone est détruit dans les très hautes altitudes. Le Protocole de Montréal est un exemple de coopération internationale sur un sujet environnemental. Il prévoit l'interdiction progressive de certains gaz (chlorofluorocarbones ou CFC) au profit des HFC (hydrofluorocarbones). Les pays en voie de développement ont été aidés pour réduire l'utilisation de ces gaz, présents dans les systèmes de climatisation, de réfrigération et dans certains process industriels. Selon un rapport de l'Onu publié en 2014, la couche d'ozone devrait d'ici 2050 retrouver son niveau des années 80 aux latitudes moyennes et dans l'Arctique, et un peu plus tard dans l'Antarctique. Mais l'étude onusienne soulignait aussi que les HFC devaient aussi peu à peu être éliminés car comme les CFC, ce sont des gaz augmentant l'effet de serre et qui contribuent ainsi au réchauffement climatique. Romandie 26/5/2015
  24. L'Amazone vineuse, un perroquet à la poitrine violette originaire du Brésil, d'Argentine et du Paraguay est en «grave danger» d'extinction à cause de la réduction de son habitat, affirme une étude rendue publique mardi. Réalisée dans ces trois pays d'Amérique du sud, l'étude a montré qu'il ne reste que quelque 3.000 spécimens d'Amazone vineuse - Amazona vinacea de son nom scientifique - dans le monde, la plupart au sud du Brésil. Une Amazone bourgogne ou Amazone vineuse dans un parc de protection. Ruth Rogers CC BY-SA 3.0 Selon le projet Charao, qui a pris fin en mai et a été réalisé par des universités et instituts des trois pays, 91% des Amazones vineuses, aussi appelées bourgogne, se trouvent au Brésil (soit 2.857 oiseaux), 143 en Argentine et 133 au Paraguay. Ces perroquets vivent essentiellement dans la forêt atlantique de Santa Catarina (sud du Brésil), dans le sud-est du Paraguay et la région de Misiones, et dans le nord-est de l'Argentine. Au Brésil le territoire «naturel» de ce perroquet a été «réduit à 8% de sa taille originale», selon un communiqué de la Fondation du groupe Boticario qui a financé l'étude. Depuis 2012, le perroquet est classé «en danger» d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature mais «il n'y avait pas d'informations fiables sur la réelle dimension de sa population actuelle ni sur sa distribution exacte», précise le communiqué. La population de cette espèce est 25% inférieure aux estimations qui avaient été faites, a averti Malu Nunes, directrice de la Fondation Boticario, pour qui ce perroquet devrait être classé "en danger critique» d'extinction". Des campagnes contre la commercialisation des perroquets (déjà interdite au Brésil si elle ne provient pas d'élevages) vont être réalisées et des actions mises en œuvre telles que l’installation de nids dans la forêt pour augmenter les possibilités de reproduction. Le groupe Boticario, qui produit notamment des cosmétiques et parfums, a créé en 1990 sa fondation privée pour la conservation de la nature. 20 Minutes 26/5/2015
  25. Beaucoup d'espèces animales communiquent de façon sonore pour transmettre des informations variées, et ils doivent partager le même espace acoustique. Et quand les signaux émis par plusieurs individus se chevauchent, des interférences peuvent se produire et masquer ou perturber les messages. Une cigale de l'espèce du genre Zammaraphotographiée au Panama. Brian Gratwicke CC BY-SA 2.0 L'environnement est aussi une source de bruits (pluie, vent, activités humaines). La communication acoustique consommant du temps et de l’énergie, les oiseaux doivent maximiser l'efficacité de la transmission de leurs vocalisations en modifiant le moment de leur émission, leur durée, leur fréquence ou leur amplitude. Un Tohi à bec orange au Costa Rica. Jerry Oldenettel Flickr / CC BY-SA 2.0 Les forêts tropicales sont l'un des biotopes les plus riches et les plus variés d'un point de vue acoustique. Durant la journée, les chants et les cris des oiseaux et des insectes dominent. Dans les forêts d'Amérique tropicale, les chants des cigales du genre Zammara sont omniprésents. Elles font partie des insectes les plus bruyants du monde, le niveau sonore de leur chant pouvant dépasser 100 décibels à 50 cm. Des milliers de cigales chantent parfois en même temps, ce qui sature l'espace acoustique, et les oiseaux doivent donc s'adapter à cette situation pour pouvoir continuer à communiquer. Picumne olivâtre au Costa Rica par Juan Zamora CC BY-SA 2.0 Des chercheurs ont étudié cette compétition près de la station biologique de Las Cruces au Costa Rica du 24 juin au 10 juillet 2012 (saison humide). Un enregistreur automatique SM2 muni d’un microphone omnidirectionnel SMX-II de Wildlife Acoustics (doté d'une sensibilité de -35 dB et d'une réponse aux fréquences comprise entre 20 Hz et 20 000 Hz) a été installé successivement dans sept sites. La Paruline à croupion fauve fréquente les berges des cours d'eau des basses-terres humides et des contreforts. Hans Hillewaert CC BY-SA 4.0 Les cigales de l’espèce Zammara smaragdinai étaient surtout actives à partir du milieu de la matinée. Les biologistes ont noté chaque jour l’heure du début de leur "chœur" et ils ont analysé les spectrogrammes des vocalisations des oiseaux juste avant et juste après ce démarrage. Les espèces d’oiseaux ont été identifiées et les fréquences minimales et maximales de leurs vocalisations mesurées. Le nombre de chants et d'espèces actives cinq minutes avant et cinq minutes après le début du chœur des cigales ont été relevés. Une Grive à bec orange. Peter Grub / Flickr / CC BY-SA 2.0 Les biologistes ont identifié 62 espèces d'oiseaux, dont les Tohis à bec orange (Arremon aurantiirostris) et à tête rayée (Arremon torquatus), le Picumne olivâtre (Picumnus olivaceus), la Grive à bec oange (Catharus aurantiirostris), la Paruline à croupion fauve (Myiothlypis fulvicauda) et le Tétéma coq-de-bois (Formicarius analis). Ils émettaient 72 vocalisations différentes, dont 78 % étaient comprises dans une bande passante allant de 1 à 8 kHz. 95 % des chants des cigales avaient une fréquence comprise entre 2,70 et 12 kHz. Un Tétéma coq-de-bois. Bubleyack CC BY-SA 3.0 Les oiseaux commençaient à chanter dès l’aube et les cigales à partir entre 8h40 et 10h40. Beaucoup d'oiseaux réduisaient et même cessaient de chanter après le début du chœur des cigales : le nombre de vocalisations passait en moyenne de 435 à 196 et le nombre d'espèces actives de 16 à 6. Seuls les oiseaux dont les fréquences des chants leur permettaient d'être audibles (= pas de chevauchement de fréquences) continuaient à être actifs. Andreas Kay 24/3/2012 On savait déjà que les oiseaux pouvaient ajuster leur activité sonore en fonction des bruits urbains ambiants. Cette étude montre qu'ils doivent aussi s’adapter à l’activité sonore d’insectes très bruyants. Les oiseaux commencent donc à chanter très tôt le matin pour éviter la concurrence des cigales, mais aussi pour profiter de conditions particulières d’humidité, de température et de vitesse des vents qui favorisent la propagation des sons. Tohis à tête rayée. Habite au nord-ouest des Yungas. Photo avespampa argentine Ornithomédia 27/5/2015
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