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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Abidjan (AFP) - Continent le plus exposé aux conséquences du changement climatique, l’Afrique possède pourtant un immense potentiel en matière d’énergies renouvelables, qui peut lui éviter de répéter les erreurs des pays développés en devenant un modèle de croissance verte. "Nous avons une opportunité extraordinaire de voir un continent qui croît vite, croître de manière verte", s'enthousiasme Makthar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, interrogé par l’AFP. Des habitants d'une région du Kenya frappée par la sécheresse passent devant des carcasses de bétail, le 20 juillet 2011 au nord-est de Nairobi (c) Afp "L'Afrique peut devenir un modèle à suivre", confirme Kurt Lonsway, directeur du département Environnement à la Banque africaine de développement (BAD), qui assure que le continent peut se développer "sans reproduire les conséquences négatives qu’ont connues les pays industrialisés". Pour devenir un modèle, les pays africains ont cependant besoin de 45 milliards d’euros par an pour s’adapter au changement climatique, selon les Nations unies - une facture salée pour un continent qui ne contribue qu'à 4% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Après quatre années de gestation, le Fonds vert pour le climat, promis par les pays industrialisés pour aider les pays pauvres, a reçu des moyens certes significatifs, mais encore insuffisants: 21 pays se sont pour le moment engagés à verser près de 10 milliards de dollars. "L'essentiel des financements pour lutter contre le changement climatique vient encore des pays développés", déplore l'ex-ministre des Finances sud-africain Trevor Manuel, aujourd'hui co-président de l'organisation internationale Global Ocean Commission, qui lutte contre la dégradation des océans. Mais pour Donald Kaberuka, le président sortant de la BAD, il est possible de trouver "d'autres moyens de financement", en multipliant les "taxes carbone" ou les "taxes sur la marine marchande". Face à la crise énergétique, qui coûte chaque année "2% de PIB" au continent selon M. Kaberuka, les pays pauvres ont aujourd'hui les moyens de lutter en proposant eux-mêmes des solutions durables. Car "les énergies renouvelables ne sont plus aussi chères que par le passé", souligne Makhtar Diop, qui souhaite convaincre les investisseurs privés de soutenir des projets de plus grande envergure en Afrique. Des exemples à suivre existent sur le continent : - Le Cap Vert produit déjà 20% de son électricité grâce à l’éolien et espère atteindre 50% avant 2020, - tandis que les Comores projettent d'alimenter tout le pays grâce à la géothermie. - En Ethiopie, le gigantesque barrage de la Renaissance, financé par l'Etat, doit voir le jour en 2017 sur les eaux du Nil et apporter 6.000 mégawatts de courant pour toute la région. Souvent présentée comme un problème de riches, la protection de l'environnement commence désormais à apparaître à l'agenda des gouvernements africains. "Demandez aux Tchadiens qui ont vu leur lac pratiquement disparaître, s'ils ne se sentent pas concernés !", s'exclame Donald Kaberuka. "On peut concilier développement et protection de l'environnement, et d'ailleurs l'Afrique commence à le faire! ", renchérit Makthar Diop. Plusieurs sommets sous-régionaux, à Djibouti et au Congo, ont été organisés cette année sur l'adaptation au changement climatique, preuve de la mobilisation de l'Afrique pour arriver au sommet sur le climat à Paris, prévu en décembre, avec une position commune. Pour Trevor Manuel, il ne faudra plus seulement se contenter de "discuter", mais arriver "enfin à un accord contraignant". Le but de la conférence sur le climat à Paris, organisée par l'ONU, est de parvenir à un accord pour limiter à 2 degrés le réchauffement climatique d'ici la fin de ce siècle par rapport à l'ère pré-industrielle. Il y a urgence: les scientifiques estiment que les températures vont augmenter d'au moins 2 degrés en moyenne d'ici à la fin du siècle, exposant directement des millions d'Africains aux risques de submersion marine ou de sécheresses à répétition. Sciences et avenir 30/5/2015
  2. Des phoques équipés de capteurs ont aidé les scientifiques à récolter ces dernières années des données sur les coins les plus reculés des océans de la planète. Le projet a impliqué plus d'un millier de phoques depuis son lancement en 2004. Grâce à leur soutien inattendu, les phoques ont fait avancer la recherche sur le réchauffement climatique ou les prévisions météorologiques. Lundi, un portail Internet a été ouvert par les scientifiques internationaux à l'origine du projet afin de publier les données collectées jusqu'ici. Ce projet a été baptisé "Marine Mammals Exploring the Oceans Pole-to-pole" ("Les mammifères marins explorent les océans d'un pôle à l'autre") site : www.meop.net (Photo : un phoque équipé de l'un de ces capteurs. Meop.net) "Ils nous fournissent des données sur des endroits sur lesquels nous avions zéro information jusqu'ici. C'est unique", a déclaré Mike Fedak, responsable du service de recherche sur les animaux marins à l'université de St Andrews, en Ecosse, qui a développé les capteurs. "Les données peuvent être utilisées de multiples manières, comme mesurer les mouvements des glaciers", a-t-il ajouté. Les capteurs fonctionnent avec des batteries et sont prévus pour durer des mois. Ils permettent de collecter des données sur la salinité et la température des océans. Ces données sont ensuite transmises aux scientifiques par satellite. D'autres capteurs en cours de développement pourront mesurer le niveau d'oxygène dans l'eau ainsi que sa teneur en chlorophylle, ce qui permettra de déduire les niveaux de dioxyde de carbone et d'étudier le phénomène d'acidification des océans. Depuis le démarrage du projet, plus de 400'000 profils environnementaux ont été dressés, chacun d'entre eux basé sur la plongée d'un phoque et dont certains peuvent aller jusqu'à 2100 mètres de profondeur. "Les informations qui nous sont envoyées nous donnent des détails sur l'environnement immédiat du phoque. C'est comme s'ils tweetaient", a expliqué Lars Boehme, un enseignant à St Andrews, cité dans le communiqué de l'université. Les capteurs sont installés sur le front des phoques, sans opération chirurgicale, et tombent d'eux-mêmes à la mue des mammifères. Ils ont été testés sur une centaine d'animaux marins, dont des tortues, des baleines ou des requins, avant de choisir les phoques. Le projet implique un consortium de onze pays: l'Afrique du Sud, l'Allemagne, l'Australie, le Brésil, le Canada, la Chine, les Etats-Unis, la France, le Groenland, la Norvège et le Royaume-Uni. Romandie 1/6/2015
  3. Johannesburg - Une jeune touriste américaine de 22 ans qui visitait un parc d'attraction animalier de Johannesburg est morte lundi, attaquée par un lion, alors qu'elle circulait en voiture avec une fenêtre ouverte, a-t-on appris auprès du parc. Un visiteur photographie des lions dans le parc des lions près de Hohannesburg, le 10 juin 2010. (Mukoya/Reuters/Corbis) / Une voiture est entrée dans l'enclos aux lions, le lion est passé par la fenêtre et a mordu la dame, a déclaré Scott Simpson, responsable du Lion Park à la radio Talk Radio 702. Très vite l'ambulance est arrivée mais la dame est morte. Son compagnon de voyage a été gravement blessé en essayant de porter secours à la victime, selon Talk Radio 702. ABC News Videos | ABC Entertainment News Le parc est l'une des attractions familiales de Johannesburg les plus faciles d'accès, située à moins d'une heure de voiture du centre et où parents et enfants peuvent aussi caresser des lionceaux en cage, nourrir des girafes, ou organiser des fêtes d'anniversaire. En mars, un touriste australien avait lui aussi été blessé par une lionne après avoir roulé fenêtre ouverte. Deux jours après, c'est un adolescent de 13 ans habitant un bidonville voisin qui avait été attaqué par un guépard en passant par là à bicyclette. Le parc abrite 85 lions, dont des spécimens de lions blancs assez rares, dont on peut s'approcher à bord de son véhicule pour les voir se nourrir, dormir ou s'ébrouer. Le site internet du parc promet aux visiteurs de pouvoir voir les animaux de très près mais des pancartes rappellent partout qu'il faut fermer toutes les fenêtres de sa voiture. Romandie 2/6/2015
  4. Tokyo - Le gouvernement japonais a approuvé mardi un plan de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 26% entre 2013 et 2030, un objectif qui sera présenté en fin de semaine par le Premier ministre Abe durant le sommet du G7 en Allemagne. C'est un but ambitieux qui n'a rien à envier à ceux d'autres pays, s'est félicité Shinzo Abe lors d'un conseil des ministres. Il reflète la volonté du gouvernement de faire tout son possible pour économiser de l'énergie et utiliser tant que faire se peut les ressources renouvelables, a-t-il plaidé. (Photo Shinzō Abe en avril 2014. Chuck Hagel CC BY-SA 2.0) M. Abe a promis de tenir un rôle de premier plan pour la définition d'un programme-cadre équitable et efficace lors de la Conférence sur le climat à Paris (COP21) en décembre prochain, en expliquant la position du Japon durant le G7. Le plan devra cependant passer auparavant par un appel à commentaires publics - obligatoire - durant un mois au Japon avant un dépôt officiel du projet auprès de l'Organisation des Nations Unies (ONU) vers la mi/fin juillet, a précisé le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga. Attendues par la communauté internationale en amont de la COP21, les ambitions du Japon sont déjà vertement critiquées par les écologistes. Ces derniers relèvent que la réduction des émissions de 26% par rapport à 2013 équivaut à une diminution de 17% seulement si l'on prend en compte le niveau de l'année 1990. En 2010, le Japon avait dit vouloir abaisser ses émissions de gaz à effet de serre de 25% entre 1990 et 2020, mais la catastrophe de la centrale de Fukushima (mars 2011) a rendu illusoire l'objectif du gouvernement de centre-gauche de l'époque car il reposait sur un usage accru de réacteurs nucléaires. Plus aucune tranche ne fonctionne actuellement dans l'Archipel, en raison de l'entrée en vigueur de nouvelles normes de sûreté qui exigent des contrôles et modifications des installations avant l'obtention d'une nouvelle certification. Pour atteindre l'objectif affiché, le gouvernement Abe plaide pour un redémarrage des installations nucléaires: il faut en théorie qu'un cinquième (20 à 22%) de l'électricité au Japon soit tirée de l'énergie atomique à l'horizon 2030. Un objectif jugé irréaliste par les écologistes. A côté de la ressource nucléaire, la proportion des énergies renouvelables devrait être doublée pour atteindre 22 à 24%, le reste étant fourni par les centrales thermiques (gaz, charbon, pétrole) qui produisent actuellement 90% de l'électricité. Les 28 pays de l'Union européenne se sont fixés pour ambition de réduire leurs émissions de gaz à effet de serre de 40% d'ici à 2030. De leur côté, les Etats-Unis, le deuxième plus gros pollueur au monde derrière la Chine, ont affiché un objectif de réduction de 26% à 28% de leurs émissions d'ici à 2025 par rapport à 2005. Pékin s'est pour sa part engagé à ce que ses émissions cessent d'augmenter à partir de 2030. Romandie 2/6/2015
  5. Atteinte de multiples malformations qui lui valent son physique exceptionnel - et sa gloire sur Internet - cette chatte participe à un programme de recherche sur les maladies génétiques. Avec son regard innocent, sa bouche ouverte, son petit bout de langue sorti et ses doigts en trop, Lil Bub (pour "Little Bub", "petite amie") est l'un des chats les plus populaires de la toile. Mais il n'y a pas qu'auprès des internautes que cette femelle de 4 ans remporte un franc succès. Des scientifiques américains s'intéressent également à son cas. Le séquençage du génorme de Lil Bub devrait permettre d'identifier les mutations génétiques responsables de ses malformations. Dave Kotinsky / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP Dans le cadre du projet "99 Lives Cat Genome Sequencing Initiative", des chercheurs de l'université du Missouri travaillent au séquençage du génome de Lil Bub, dans le but de découvrir les variations génétiques à l'origine de ses malformations, en particulier la polydactylie (doigts surnuméraires) qui concernent de nombreux chats. Lil BUB 24/9/2014 Sciences et avenir 1/6/2015
  6. Au sommet d'un arbre, un ourson ne peut ou ne veut plus redescendre. Et comme secouer son perchoir ne suffit pas à le faire lâcher prise, l'ourse va employer une solution... radicale ! Comme les chatons, les oursons sont des grimpeurs dans l'âme, prêts à escalader les parois verticales à la recherche de baies, pour échapper à un prédateur ou bien juste pour le plaisir. Un comportement qu'ils apprennent au contact de leur mère par imitation. C'est aussi ainsi que l'ourse transmet à sa portée de 1 à 3 petits l'art de la chasse et leur apprend ce qui est comestible ou non. Franz Gysi. 30/4/2010 Mais là, impossible de faire descendre le petit ours brun ! La mère secoue l'arbre par le tuteur, puis par le tronc. Rien à faire. Elle finit par aller le chercher elle-même. Mais si l'ourson fait au plus quelques kilos, un Ours brun adulte (Ursus arctos), oscille entre 100 et 340 kilos... Impossible donc pour le chétif arbuste de supporter l'ursidé. Sa stratégie aura malgré tout porté ses fruits: en y montant, elle brise certes le tronc, mais elle ramène surtout à terre son petit, qui s'en sort sans heurts. Contrairement à ce que l'on pense, tous les ours ne sont pas de bons grimpeurs ! Ou du moins, s'ils naissent avec d'étonnantes capacités de progression à la verticale, certains perdent un peu de celles-ci en prenant de l'âge... et du poids. L’Ours noir d'Amérique (Ursus americanus) reste bon grimpeur, mais notre Ours brun, lourd et aux griffes peu adaptées pour la grimpette – car longues et moins recourbées que celles de son confrère américain – ne parcourt plus que de petites distances à la verticale, une fois adulte. Sciences et avenir 1/6/2015
  7. Coincé entre deux branches d'arbre, ce chaton n'en mène pas large. Heureusement, sa mère veille sur lui. Le chaton entretient une relation particulière avec sa mère, qui lui est souvent d'un grand soutien. Et notre jeune chat en a justement bien besoin, dans la mauvaise posture où il s'est mis. Écartelé entre deux branches d'un arbre, incapable de redescendre, il appelle de ses plaintes sa mère. Mark Mckelvie 21/3/2012 Car si la montée est un jeu d'enfant pour ces animaux équipés de griffes semblables à des crampons, la descente pose plus de problèmes, surtout chez les jeunes. Il faut en effet composer avec le risque de chute et compter sans l'efficacité déployée par les griffes à l'aller, car celles-ci sont moins adaptées à la descente. C'est ainsi que de nombreux chats, poussés à grimper, par l'instinct ou la peur d'un prédateur, se retrouvent parfois "coincés". Après des miaulements d'encouragements, la mère du chaton vient à sa rescousse. Elle le rejoint et l'empoigne par la peau du cou pour le porter. Mais devant la résistance du petit, la chatte adopte une stratégie différente. Elle descend l'arbre pour montrer l'exemple... suivie quelques secondes plus tard par son petit ! Beaucoup de comportements sont ainsi induits par imitation de la mère : hygiène corporelle (toilette, utilisation de la litière), règles de bonnes conduite, techniques de chasse... Les jeunes apprennent beaucoup plus vite au contact de leur mère. C'est une des raisons pour lesquelles les chatons doivent rester auprès d'elle et de leur fratrie, pour devenir plus tard des chats bien "dans leurs poils"... Car le sevrage nutritionnel ne signifie pas la fin de la relation mère / petit ... Contrairement à ce qui est trop souvent pensé (ou supposé). Un chaton progresse en voyant faire sa mère et/ou en l'imitant, comme dans cette vidéo. Sa mère lui apprend aussi à se servir de ses griffes et de ses dents à bon escient.... Ce que ne sauront pas nécessairement des chatons retirés trop tôt du cocon familial... Et, malheureusement ces chatons viendront, à un moment ou un autre grossir, le lot des mals aimés (car mal compris) et seront jetés dehors comme des malpropres ! Ce n'est pas leur faute à eux s'ils ont été retirés trop tôt... Mais à ces gens qui voulaient des petits chaton... parce que c'est plus mignon qu'un autre un peu plus grand ! Selon de nombreux éleveurs, l'âge idéal pour adopter un chaton se situe entre 3 mois 1/2 - 4 mois... Bien sûr, il y a les cas d'urgence absolue, mais c'est un autre débat. Sciences et avenir 31/5/2015
  8. Bien que certains squales soient protégés, les chasseurs indonésiens pratiquent une chasse intense. Les ailerons de requins valent en effet une fortune. Le reportage de France 2. Sur l'île de Lombok, en Indonésie, la chasse aux requins est une activité qui attire. Dans le pays, la pêche est massive. Et pour cause : le requin est une marchandise très prisée car très rentable. Un pêcheur touche un million de roupies par squale pêché, soit un peu moins de 100 euros. En Indonésie, c'est une somme très importante. 110 000 tonnes sont pêchées chaque année en Indonésie, premier pays chasseur de requins au monde. Suhadang, négociant, explique à France 2 : "La viande peut valoir 1,50 euros par kilo. La peau peut être utilisée une fois séchée. Son prix est de 10 euros par kilo. Les ailerons, c'est ce qui vaut le plus cher". En effet, le kilo d'ailerons vaut 270 euros. C'est plus que le salaire mensuel d'un policier. Les ailerons sont presque tous exportés en Chine, où ils sont considérés comme un produit de luxe aux vertus thérapeutique. Cette croyance infondée a fait du requin un animal dont plusieurs espèces sont menacées d'extinction. Francetv info 1/6/2015
  9. Ce lundi 1er juin, entre 700 000 et 1 million de ces "lovelocks", soit 45 tonnes de ferraille, ont été retirés des rambardes du célèbre pont parisien. Le pont des Arts est enfin délesté de ses trop célèbres cadenas d'amour. Depuis 8 heures du matin, ce lundi 1er juin, entre 700 000 et 1 million de ces "lovelocks", soit 45 tonnes de ferraille, sont retirés des rambardes. Interloqués, touristes et badauds assistent à ce drôle de spectacle. Les grilles qui servaient de support aux cadenas sont déboulonnées une par une avant d'atterrir dans un camion-benne. "C'est triste, juge Ronen, un Britannique qui vit depuis deux ans à Paris. Il y a un million d'émotions sur ce pont !" L'argument de la sécurité, avancé pour justifier cette décision, est recevable, reconnaît-il. "Mais avec les super ingénieurs que vous avez en France, on aurait pu trouver une solution, non ?" s'interroge-t-il, smartphone à la main, avant d'envoyer une photo sur Twitter. Les touristes étrangers de passage devant le pont regrettent tous la fin de ce "symbole caractéristique de Paris", qui est pourtant devenu une mode il y a seulement quelques années. "C'est assez triste. Pour beaucoup de gens, cela signifiait l'amour éternel", témoigne une Canadienne de Vancouver. Sarah, une Australienne venue avec un groupe d'amis, se dit "très déçue" en tombant nez à nez avec les barrières fermant l'accès à la passerelle. Le cadenas qu'elle tient dans sa main, sur lequel elle a inscrit son nom, la date du jour, et un cœur, ne pourra pas être fixé sur le mythique pont des Arts. Elle ira donc le fixer ailleurs, promet-elle. Sarah, une touriste australienne, est "très déçue" de ne pas pouvoir poser son cadenas sur le pont des Arts. (ILAN CARO / FRANCETV INFO) Peut-être sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor ? Depuis plusieurs mois, ses grillages servent de refuge aux cadenas que le pont des Arts ne peut plus supporter, faute de place. C'est ici qu'un couple d'Américains, Sunny et Bill, ont fixé leur cadenas, après s'être acquittés de 4 euros auprès d'un vendeur à la sauvette. Sunny et Bill, un couple de New-Yorkais, fixent leur cadenas sur la passerelle Léopold-Sédar-Senghor. (ILAN CARO / FRANCETV INFO) Lorsqu'ils ne râlent pas contre le détour engendré par la fermeture temporaire du pont, les Parisiens voient plutôt d'un bon œil cette grande opération de nettoyage. "C'était horrible, il fallait les retirer", appuie Françoise, qui habite près du Louvre. "Il y avait là comme une forme de vandalisme", estime une autre passante. La décision d'enlever les cadenas a surtout été prise pour des raisons de sécurité, après qu'une grille a cédé sous leur poids, il y a quelques mois. Dans l'immédiat, les grilles et leurs cadenas vont être remplacés par des panneaux en bois décorés par quatre artistes. Cette exposition éphémère laissera place, à l'automne, à des panneaux vitrés sur lesquels il sera techniquement impossible de fixer quoi que ce soit. Les cadenas seront remplacés, dans un premier temps, par une exposition éphémère de street-art. (ILAN CARO / FRANCETV INFO) La mairie espère que cette opération enverra un message suffisamment clair pour dissuader la pose de cadenas sur les autres ponts de la capitale. Le remplacement des grilles par des vitres est également prévu dans les prochaines semaines sur le pont de l'Archevêché, autre lieu de prédilection pour les amoureux de cadenas, près de Notre-Dame. Ailleurs, les cadenas seront détachés "un par un", affirme Bruno Julliard, premier adjoint à la maire de Paris. Une fois enlevés, les grilles et leurs cadenas partent pour le camion-benne. (ILAN CARO / FRANCETV INFO) Reste à savoir ce que deviendront les 45 tonnes de ferraille de cadenas décrochés du pont des Arts. Devant une foule de journalistes, dont beaucoup issus de la presse internationale, Bruno Julliard a précisé que les cadenas seraient pour l'instant stockés dans des entrepôts. "On ne pourra pas les faire fondre, a-t-il expliqué, car il y a trop de métaux différents". En attendant, il lance un vibrant appel : "Paris veut rester la capitale de l'amour, mais, de grâce, sans cadenas, car cela abîme le patrimoine". Le pont des Arts sans ses cadenas, le 1er juin 2015, à Paris. (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP) Que les touristes se rassurent : l'entorse à cette règle ne leur vaudra pas une amende. Francetv info 1/6/2015
  10. En quelques semaines, les antilopes saïgas, espèce en danger d'extinction, ont subi des pertes de centaines de milliers d'individus. Un phénomène qui demeure inexpliqué... Nouveau-nés, adultes... l'épidémie touche tous les animaux, avec un taux de mortalité de 100%. Au centre du Kazakhstan, le pays qui abrite 200.000 des 250.000 Saïgas (Saiga tatarica) vivantes, les antilopes meurent les unes après les autres victimes d'un mystérieux pathogène, depuis le 12 mai 2015. D'abord, ce sont des diarrhées, puis des difficultés respiratoires qui mènent à la mort, invariablement. Les dernières estimations font part de 120 000 décès, soit la moitié de la population totale. Mais pour l'instant, pas de coupable: les causes de la mort demeurent inexpliquées. La Saïga (Saiga tatarica) est une antilope asiatique en danger critique d'extinction. Et l'hécatombe qu'elle subit actuellement n'arrange rien... Joel Berger/AP/SIPA Des vétérinaires spécialisés ont été envoyés dans le pays pour y pratiquer des analyses. Ils ont déjà examiné des corps et autopsié 15 Saïgas, sans découvrir autre chose que des bactéries des genres Pasteurella et Clostridium. Pour les spécialistes, il y a peu de chances qu'elles soient à l'origine de cette mort massive. Et pour cause: celles-ci sont naturellement présentes dans les cavités nasales et buccale de l'antilope et ne sont létales que chez un animal immuno-déprimé. De plus, la mort survient bien trop vite pour qu'une transmission de ces bactéries ait pu avoir lieu entre individus, estiment les experts. Ces décès en masse ne sont malheureusement pas exceptionnels au sein de l'espèce. - En 2011, on déplorait la perte de 500 bêtes, - en 2010 de 12.000 - et en 1984 de 100.000. Mais ce qui l'est, c'est ce triste record dans un contexte où l'animal est en danger critique d'extinction selon l'IUCN, alors qu'en 1975, sa population approchait le million ! Le phénomène survient au moment où les Saïgas se regroupent pour mettre bas, un laps de temps qui dure environ une semaine, et où les transmissions de maladies sont facilitées par la proximité. A l'heure actuelle, les autorités reprennent confiance. L’épidémie semble toucher à sa fin et elles comptent sur la capacité reproductive des antilopes. "Les antilopes saïga ont souvent des jumeaux et les populations sont capables de rebondir rapidement" explique Bradnee Chambers, secrétaire exécutif de la convention de conservation des espèces migratrices (CMS). Le gouvernement a déjà commencé à enfouir les cadavres de 19.000 animaux. Dans le même temps, les recherches se poursuivent. Il faudra encore quelques semaines avant que l’on connaisse (si on les connaît un jour) les causes de cette hécatombe. Les Saïgas sont des mammifères présents dans les steppes et déserts semi-arides de l'Asie centrale. Elles présentent un appendice nasal caractéristique, qui leur permet de filtrer la poussière des déserts et de lutter contre le refroidissement par réchauffement de l'air inhalé. Actuellement, l’espèce est considérée "en danger critique d’extinction" car elle est victime de braconnage. Les cornes annelées des mâles sont en effet très prisées dans la médecine chinoise traditionnelle où on leur prête des vertus détoxifiantes, des propriétés contre l’hypertension, la toux et bien d'autres. Une diminution de presque 95% de la population dans les années 1990 a poussé les pays où l'espèce vivait encore (Kazakhstan, Mongolie, Russie, Turkménistan et Ouzbékistan) à mettre en application des mesures de protection, qui ont fait grimper les effectifs de 50.000 antilopes à 250.000. ----->Que s'est-il passé dans l'environnement de ces animaux ? Y-a-t-il eu une utilisation de pesticides à grande échelle ? Un essai d'un produit quelconque (gaz, ou autre) ? L'extraction de produits miniers ? Des animaux de rente (ovins, bovins) ont-ils eu accès au pâturage des Saïgas ? Y-a-t-il un moyen de savoir ce qui s'est passé chaque fois qu'il y a eu un constat de décès de masse ?, S'il y a eu des événements répétitifs ? Une intoxication provoquée par des braconniers ? Ces animaux ne sont pas morts sans raison... Sciences et avenir 1/6/2015
  11. Paris - Près d'un quart des Français se désintéressent des problématiques liées à l'environnement, un chiffre en nette hausse sur un an, indique une étude rendue publique lundi six mois avant la conférence sur le climat de Paris en décembre. Ils sont 23,7% à être désengagés face aux problématiques écologiques contre 15% l'année précédente, selon cette étude menée par la société de services en développement durable GreenFlex, en partenariat avec l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe). 3.500 personnes formant un échantillon représentatif de la population française ont répondu, d'octobre à décembre 2014, à environ 120 questions qui leur avaient été adressées par internet ou voie postale, permettant d'établir une typologie des Français en matière de consommation durable. - Seules un cinquième des personnes interrogées (19,6%) sont très soucieuses des problèmes liés à l'environnement, selon cette étude. - Presqu'autant (19,3%) pensent qu'agir pour l'environnement n'en vaut la peine que si cela leur fait gagner de l'argent. Elles étaient 14,4% dans l'étude de 2014. Le nombre de personnes prêtes à faire des sacrifices dans leur vie de tous les jours pour la protection de l'environnement est tombé à 41,2%, contre 44,5% auparavant et 56,9% en 2010, selon cette étude. Les rétractés, c'est-à-dire les personnes désengagées, sont pour la plupart (64%) des hommes et sont surreprésentés chez les chômeurs et les populations modestes. ----->Je ne suis pas contre de tels sondages. Je suis contre la stigmatisation des classes sociales... En effet, il me paraît incongru que l'on mette en exergue les chômeurs et les populations modestes... qui ont pour préoccupation première d'assurer le quotidien quand ils le peuvent... On comprend dès lors que les problèmes environnementaux passent au second plan ! Romandie 1/6/2015
  12. Paris - Les négociations de la convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques, qui reprennent ce lundi à Bonn, sont totalement inadaptées à l'urgence climatique, estime la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, dans un entretien au Monde. Les négociations de l'ONU sont totalement inadaptées à l'urgence climatique. En privé, tout le monde le dit, tout le monde en est parfaitement conscient, mais la lourdeur du processus est telle qu'il se poursuit comme si de rien n'était (...). J'ai l'impression que l'on remet chaque fois à l'année suivante les décisions à prendre, regrette Ségolène Royal. Ce décalage entre la procédure onusienne et l'urgence climatique commence à poser un réel problème et à exaspérer les pays les plus fortement victimes du dérèglement climatique, ajoute-t-elle. Il ne faut pas stopper les négociations onusiennes, mais il faut que Bonn obéisse à des instructions politiques des chefs d'Etat et de gouvernement. Sinon, les négociateurs, qui sont là depuis 15, voire 20 ans, vont continuer leur folklore, juge la ministre de l'Ecologie. Il faut changer de méthode: mettre sur la table un document rassemblant les engagements des pays les plus en avance, comme ceux de l'Union européenne, et demander aux Etats qui ne sont pas d'accord de s'exprimer. Cela changerait les choses parce que les pays ne voudront pas apparaître comme ceux qui ont fait échouer le sommet de Paris, plaide-t-elle. La course pour parvenir à un accord mondial dans la lutte contre le réchauffement climatique est relancée ce lundi à Bonn (Allemagne) avec une session de négociations intermédiaires moins de 200 jours avant la conférence de Paris. La conférence internationale sur le climat, la COP21, se déroulera à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Elle vise à un accord mondial pour maintenir le réchauffement en deçà de 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. Romandie 1/6/2015
  13. Dacca - Le propriétaire du Rana Plaza, le bâtiment industriel qui s'était effondré en 2013 au Bangladesh provoquant la mort d'au moins 1.100 ouvriers textiles, et 40 autres personnes ont été inculpées lundi pour meurtre, a annoncé la police. Un tribunal de Dacca a donné son feu vert aux poursuites contre Sohel Rana, 35 ans, et les autres responsables pour leur implication présumée dans l'effondrement de ce bâtiment, le pire accident industriel de l'histoire du pays. Nous avons inculpé 41 personnes dont le propriétaires du bâtiment, Sohel Rana, pour meurtre dans l'effondrement du Rana Plaza en avril 2013, a dit a déclaré Bijoy Krishna Kar, chef des enquêteurs, à l'AFP. Tous risquent la peine de mort en cas de condamnation. Parmi les autres inculpés figurent sept propriétaires d'ateliers situés dans le complexe et 12 responsables publics chargés des règles de sécurité et des inspections. Les parents de Rana, qui étaient copropriétaires du bâtiment, et le maire de la ville où est situé le complexe, sont également poursuivis pour meurtre. La police a demandé au tribunal d'émettre 25 mandats d'arrêt visant des inculpés en fuite, dont six fonctionnaires. C'est la pire catastrophe industrielle de l'histoire du Bangladesh. Ces 41 personnes ont une responsabilité collective dans le meurtre de masse de plus de 1.100 innocents, a dit Kar. Sohel Rana est devenu l'ennemi public numéro 1 au Bangladesh après que des survivants ont raconté comment des milliers d'entre eux ont été forcés d'entrer dans le bâtiment au début de la journée malgré des plaintes sur des fissures qui apparaissaient dans les murs. Sohel Rana avait été arrêté à la frontière occidentale avec l'Inde alors qu'il tentait de s'enfuir du pays quelques jours après le drame. Rana et 17 autres personnes sont également poursuivies pour des violations du code de la construction, pour avoir illégalement surélevé l'édifice de six étages, conçu à l'origine pour abriter un centre commercial, et l'avoir transformé en un complexe industriel de neuf étages. Cette extension illégale contrevenant à toutes les (règles) de la construction est la source de ce désastre de masse, a relevé M. Kar. L'effondrement du bâtiment, le 24 avril 2013, avait fait au moins 1.100 morts et plus de 1.500 blessés. L'an dernier, la police avait annoncé qu'elle s'apprêtait à demander l'inculpation du propriétaire du bâtiment mais le processus avait été bloqué dans l'attente du feu vert du gouvernement, nécessaire pour l'inculpation de fonctionnaires. De nombreux groupes, dont le groupe de textile Benetton ou les chaînes de distribution Auchan, Mango, Primark ou Carrefour, ont été soupçonnés d'avoir sous-traité leur production à un moment ou à un autre au Rana Plaza. Le Bangladesh est le deuxième plus grand exportateur mondial de vêtements et le secteur de l'habillement est le pilier de son économie. Ces inculpations ont été saluées par Kalpona Akter, qui dirige l'ONG Bangladesh Center for Worker Solidarity, qui a cependant regretté l'absence de poursuite contre le plus haut représentant administratif de la ville de Savar, en banlieue de Dacca, où s'est produit le drame. Il a inspecté le bâtiment quand sont apparues des fissures la veille de l'effondrement. Il aurait pu facilement fermer le complexe et sauver ces ouvriers, a-t-elle dit à l'AFP. Romandie 1/6/2015
  14. Paris - Total va sortir des activités qu'il possède encore dans le charbon, a déclaré lundi son directeur général Patrick Pouyanné, alors que six groupes petroliers et gaziers, dont la major française, appellent à fixer un prix du carbone pour réduire les émissions de CO2. Il faut être cohérent. J'ai encore une petite activité de charbon, il faut en sortir, a déclaré le dirigeant au cours d'une conférence de presse. Le groupe détient notamment une activité de production de charbon en Afrique du Sud, qu'il est en train de vendre, et une petite activité de commercialisation en Europe, a détaillé M. Pouyanné. Total a signé en juillet dernier un accord avec la compagnie minière sud-africaine Exxaro Resources pour lui céder sa filiale de production de charbon en Afrique du Sud, Total Coal South Africa (TCSA), pour 472 millions de dollars. Mais cette cession doit encore recevoir l'autorisation du gouvernement sud-africain, a expliqué Laurent Vivier, directeur stratégie, marchés et GNL de la division gaz et électricité de Total. L'activité en Europe, beaucoup plus petite, est constituée par la filiale CDFE, qui vend du charbon à des clients industriels, a précisé M. Vivier à l'issue de la conférence de presse. Pour l'avenir de cette filiale, la réflexion est en cours, a-t-il ajouté. Romandie 1/6/2015
  15. Bonn - A six mois de la conférence de Paris sur le climat, la France a mis lundi la pression sur les négociateurs réunis à Bonn, appelant à un pré-accord mondial dès octobre pour lutter contre le réchauffement de la planète. A moins de 200 jours de la conférence de Paris, chaque rendez-vous doit constituer un pas supplémentaire vers l'accord qui liera 195 pays, a souligné le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, à l'ouverture d'une nouvelle session de négociations à Bonn. Appelant les délégations à faire des choix durant ces 11 jours de discussion, il a lancé: l'objectif est donc que nous parvenions à un pré-accord dès le mois d'octobre. Deux autres rounds de négociations sont prévus à la fin de l'été et en octobre, avant la COP21 qui tentera de parvenir à un accord limitant le réchauffement à 2 degrés par rapport à l'ère pré-industrielle. Nous disposons aujourd'hui d'un projet d'accord, mais c'est un texte long et qui, sur plusieurs points, ne choisit pas, a rappelé M. Fabius. Pour permettre d'avancer sur les questions les plus délicates, la France organisera deux réunions au niveau ministériel à Paris, les 20 et 21 juillet et le 7 septembre, a-t-il annoncé. La base de travail des délégations de 195 pays réunis à Bonn est un texte arrêté en février qui compte plus de 80 pages et regorge d'options redondantes ou contradictoires, d'où l'absolue nécessité de commencer à le clarifier. Une méthode vivement critiquée par la ministre française de l'Ecologie, Ségolène Royal. - Royal: 'il faut changer de méthode' Les négociations de l'ONU sont totalement inadaptées à l'urgence climatique, lance-t-elle dans un entretien au quotidien français Le Monde. En privé, tout le monde le dit, tout le monde en est parfaitement conscient mais la lourdeur du processus est telle qu'il se poursuit comme si de rien n'était. Il ne faut pas stopper les négociations onusiennes, souligne-t-elle, mais il faut que Bonn obéisse à des instructions politiques des chefs d'Etat et de gouvernement. Selon Mme Royal, il faut changer de méthode: mettre sur la table un document rassemblant les engagements des pays les plus en avance, comme ceux de l'Union européenne, et demander aux Etats qui ne sont pas d'accord de s'exprimer. Des sujets complexes sont au centre des négociations: - quel objectif de réduction de gaz à effet de serre à long terme ? - Comment demander des efforts à tous les pays tout en prenant en compte les besoins énergétiques croissants des pays émergents, - Quelles actions d'ici à 2020, date d'entrée en vigueur du futur accord de Paris... Alors que les pays dévoilent peu à peu leur objectif national de réduction des gaz à effet de serre pour 2025 ou 2030, les discussions portent aussi sur la manière de vérifier leur mise en oeuvre et sur la possibilité de revoir plus tard les ambitions à la hausse. Car nous ne sommes pas sur une trajectoire de 2°C, reconnaît Laurence Tubiana, la négociatrice française, au vu des premiers engagements. A ce stade, 37 pays dont l'Union européenne, les Etats-Unis, la Russie, le Canada et le Mexique ont annoncé leur contribution nationale à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. La Chine, premier pollueur, devrait le faire prochainement, comme l'Australie, le Brésil ou le Japon. Selon le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat (GIEC), il est urgent de se détourner massivement des énergies fossiles, en particulier du charbon, et d'investir massivement dans l'efficacité énergétique pour découpler croissance et émissions de gaz à effet de serre. Six compagnies pétrolières et gazières mondiales - BG Group, BP, Eni, Royal Dutch Shell, Statoil et Total - ont lancé lundi un appel à tous les Etats pour une approche pratique et réaliste de la tarification du carbone afin qu'elle soit plus homogène entre les pays. La tarification carbone est un moyen de lutter contre le changement climatique sur le principe pollueur-payeur. Enfin, la question des financements publics pour réduire les gaz à effet de serre et pour l'adaptation aux impacts du réchauffement est toujours difficile, les pays du sud exigeant des engagements clairs du nord. Sur ce sujet, le G7, prévu les 7 et 8 juin également en Allemagne, pourrait donner un coup de pouce aux négociations. Romandie 1/6/2015
  16. Depuis 3 ans, la ferme des Bouillons, à Mont Saint-Aignan, près de Rouen est une terre de résistance. Des ZADistes occupent toujours illégalement un terrain qui était dédié à la construction d’un supermarché. Comme à Notre-Dame-des-Landes ou à Sivens, les occupants de la ferme des Bouillons défendent une autre manière de produire et de consommer. Depuis 3 ans, une quinzaine d'entre eux occupe une Zone A Défendre (ZAD) sur un terrain qui appartient à la société Auchan. Celle-ci projetait d'y construire un supermarché. Les occupants font vivre le lieu pour ne plus en partir. Ce week-end : ils organisaient un marché à la ferme et des ateliers "graff". France 3 Haute-Normandie Certes le permis pour la construction du supermarché est aujourd'hui caduque mais la terre appartient toujours à l’enseigne marchande. La justice a par ailleurs décidé de leur d’expulsion. Les occupants ont obtenu 50 000 euros sous forme de projet d’achats de parts dans l’éventualité ou Auchan accepterait de vendre le terrain. France 3 Haute-Normandie Les occupants projettent de transformer la ferme des Bouillons en un maraîcher ou en centre de formations pour agriculteurs si la justice et Auchan le permettent. Autre article sur le même sujet : Ferme des Bouillons à Mont-Saint-Aignan : les occupants ne veulent pas quitter les lieux F3 Hautre Normandie 31/5/2015
  17. Elle pourrait être quatre fois plus présente en Europe en 2050, selon une étude publiée le 25 mai. La preuve en cartes. Un calvaire pour les allergiques. L'ambroisie, très allergisante, pousse partout : dans les champs, au bord des routes ou près des maisons. Selon une étude publiée lundi 25 mai dans la revue Nature Climate Change (en anglais), la plante pourrait s'étendre davantage encore, et les concentrations en pollen d'ambroisie pourraient être multipliées par quatre en Europe d'ici à 2050. La preuve en cartes. De l'ambroisie, le 26 août 2013 à Viriat (Ain). ( MAXPPP) Originaire d'Amérique du Nord, on la trouve désormais également en Australie, en Asie, en Amérique du Sud, et en Europe, où l'ambroisie a été introduite à la fin du 19ème siècle. Très bien implantée en France, dans la région de Lyon, dans le nord de l'Italie et en Hongrie, elle est reconnaissable par sa taille, qui peut atteindre deux mètres de hauteur et par ses petites fleurs (voir photo ci-dessus). La croissance de l'ambroisie pourrait en partie s'expliquer par le réchauffement climatique et donc par des températures plus favorables à son développement, selon les scientifiques qui ont travaillé sur l'étude. Dans l'Hexagone, l'ambroisie a progressivement gagné les régions Rhône-Alpes, l'Auvergne et la Bourgogne, comme l'illustrent bien ces cartes de l'Observatoire des ambroisies de 1860 à aujourd'hui. La plante est difficile à éradiquer, et les campagnes d'arrachage pas suffisantes. Aujourd'hui, on la repère également plus au nord, et dans le Sud-Ouest. La répartition de l'ambroisie en France en avril 2014. (OBSERVATOIRE DES AMBROISIES / MINISTERE DE LA SANTE) Rhinites, conjonctivites, trachéites et crises d'asthme potentiellement graves... les maux qu'elle peut provoquer chez les allergiques peuvent se révéler très gênants. "Dans les zones où ces plantes sont abondantes, leur pollen constitue le principal allergène, devant les autres pollens, comme celui des graminées", explique Bernard Clot, ­responsable de l'équipe d'aérobiologie à MétéoSuisse, au quotidien suisse Le Temps. Dans la vallée du Rhône, on estime que 10 à 20% de la population est touchée par les symptômes causés par l'ambroisie. Répartition de l'ambroisie en avril 2014 en région Rhône-Alpes, l'une des plus touchées de France. (OBSERVATOIRE DES AMBROISIES / MINISTERE DE LA SANTE) Toute l'Europe concernée : Dans l'étude publiée par Nature Climate Change (images animées Hamaoui-Laguel et al., 2015), les chercheurs ont illustré la concentration moyenne de pollen d'ambroisie dans l'air entre 1986 et 2005 et ont proposé une projection pour 2050. Ici, dans le scénario d'un changement climatique modéré (c'est-à-dire dans le cas d'une stabilisation des températures et du CO2 à la fin du siècle). Et là, dans le scénario d'un changement climatique sévère (en l'absence de mesures nouvelles prises par les gouvernements, qui mènerait à une augmentation continue des températures et du CO2 à la fin du siècle). Francetv info 29/5/2015
  18. Les cténophores, ces étranges créatures marines Le monde planctonique est surprenant et reste pourtant méconnu. Christian Sardet, directeur de recherche au CNRS, nous emmène à la rencontre des cténophores, d’étonnants organismes marins carnivores et transparents dans cet épisode des Chroniques du plancton. Les cténophores rassemblent plus de 150 espèces. Ces organismes marins se déplacent par la vibration de petits cils locomoteurs ayant la forme de peignes. Avec leurs formes étranges, on pourrait les confondre avec des méduses mais ils ne possèdent pas de cnidocytes urticants. Ils ne mesurent en général que quelques centimètres de long. Certains sont très colorés car leurs cils locomoteurs diffractent la lumière en vagues iridescentes. Les cténophores orgie de couleurs from Christian Sardet / Cnrs on Vimeo. D’autres espèces sont bioluminescentes, comme l’Eurhamphaea vexilligera par exemple. La grande majorité des cténophores possèdent des tentacules leur permettant de capturer leurs proies. Ils sont implantés au millieu du corps et ont la particularité de se rétracter entièrement. Ils ne sont pas urticants mais collants, laissant peu de chance à la victime de prendre la fuite en cas d’attaque. Futura Sciences 31/5/2015
  19. Près de 8000 personnes ont participé à la Fête de la nature dans toute la Suisse romande et dans le canton de Berne ce week-end. Elle pourrait s'étendre l'an prochain plus avant en Suisse alémanique. Plus de 285 activités ont été proposées par plus d’une centaine de partenaires et une trentaine de particuliers, peut-on lire dimanche dans un communiqué de l'association de la Fête de la nature. A Lausanne, les férus de nature ont pu dormir sous les arbres à la belle étoile. Au Creux-des-Biches près du Noirmont dans le Jura, les amateurs de miel ont en appris plus auprès d'un particulier sur les 600 espèces d'abeilles qui vivent en Suisse. En Ajoie, Pro Natura a dévoilé une des dernières populations suisses de chouettes chevêches, qui aiment les vergers. En 2016, la Fête de la nature pourrait s’étendre aux cantons alémaniques. Elle devrait se tenir du 20 au 22 mai. La manifestation est née en France en 2007 à l’initiative du magazine "Terre Sauvage" et de l’Union internationale de conservation de la nature. En 2011, le journal "La Salamandre" exporte le concept en Suisse romande. Après avoir coordonné les trois premières éditions de l’événement, "La Salamandre" a décidé de passer la main. L'association de la Fête de la nature est née ainsi fin 2013, regroupant tous les partenaires proposant des activités nature. Romandie 31/5/2015
  20. Avec pas moins de 1 000 animaux entre ses murs, le refuge de la Mare Auzou est sous la menace d'une fermeture administrative. En cause, des nuisances pour des riverains. Le refuge de La Mare Auzou, à Saint-Aubin-le-Guichard (Eure), est en péril. Propriété de la Fondation Brigitte Bardot, ce lieu accueille un millier d’animaux (chats, chiens, chevaux, cochons, volaille…) sauvés de l’abandon, voire de l’abattoir. Après avoir essuyé de premiers ennuis, suite à des plaintes, en 2009, le refuge est sous le joug d’une nouvelle plainte déposée par des riverains, pour nuisances sonores. Une fermeture administrative menace le site. Une expertise sonore a été demandée, pour déterminer les zones où les nuisances sonores sont les plus fortes. (Photo : Fondation Brigitte Bardot) Le refuge de La Mare Auzou s’est implanté dans un domaine de 8 hectares, en 1992, et où se trouvent une grande maison, une écurie, un pigeonnier, ainsi que d’autres bâtiments prêts à accueillir des animaux en danger. Ce lieu avait été déniché par Brigitte Bardot elle-même. Un endroit idéal pour ses petits protégés. À l’heure actuelle, 1 000 animaux sont logés, nourris et soignés par une quarantaine de salariés, qui se relaient 24h/24 pour assurer leur bien-être. 185 chiens, 400 chats, une soixantaine de chevaux, poneys et ânes, une centaine de moutons, mais aussi chèvres, cochons, oies, se partagent cet espace. En 2009, le refuge de La Mare Auzou doit faire face une première fois à des plaintes de riverains. « C’est le refuge principal de la Fondation, reconnue d’utilité publique, et qui rend beaucoup de services à de nombreuses communes de la région », rappelle Bruno Jacquelin, responsable communication de la Fondation Brigitte Bardot. En réponse, la Fondation décide d’investir pas moins de trois millions d’euros dans des travaux, en travaillant notamment à l’insonorisation des niches des chiens. « Nous avons fait le maximum pour atténuer les nuisances », commente Bruno Jacquelin. « Les niches que nous avions sont devenues de véritables maisonnettes, insonorisées, avec chauffage au sol. On nous avait demandé de fermer 11 bâtiments, on en a fait 23 au total ». Une zone de quarantaine a également été érigée pour abriter les chiens. Ces derniers sont enfermés chaque soir, dès 18h30, jusqu’à 9h le lendemain, pour assurer la tranquillité du voisinage. Les tensions s’apaisent alors, et le havre de paix retrouve une ambiance paisible. Une nouvelle plainte est déposée en juillet 2014, par « une personne qui venait d’arriver et qui souhaite apparemment ouvrir un gîte à quelques centaines de mètres de là, et qui se dit extrêmement gênée par les aboiements ». Cette dernière fédère quelques voisins à sa cause, mais les avis restent partagés dans le voisinage du refuge. « La Fondation ne nie pas qu’il peut y avoir des aboiements. Nous sommes même prêts à refaire des travaux, pour l’installation d’un mur anti-bruit, comme cela a été demandé par la préfecture ». Cependant, la Fondation accepte le principe, à condition qu’une expertise sonore soit effectuée, pour déterminer le niveau des nuisances, et l’endroit où ce mur devrait être installé. Condition que les riverains refusaient jusqu’alors. La seule chose que nous voulons, c’est qu’ils appliquent l’arrêté en construisant ce foutu mur. C’est tout », déclarait l’un des riverains plaignants, en avril 2015, à L’Éveil Normand. Une ordonnance de la Préfecture, rendue le mercredi 13 mai 2015, permet néanmoins de faire avancer le dossier, et oblige le lancement d’une expertise, dans les semaines à venir. « Des sonomètres seront placés chez les riverains plaignants pendant une semaine », se félicite Bruno Jacquelin. « Je rappelle que nous ne refusons pas ce mur anti-bruit. Mais, quitte à investir, autant qu’il soit efficace ». Cette ordonnance redonne confiance aux membres de la Fondation, et au personnel qui travaille quotidiennement au refuge de La Mare Auzou. Une potentielle fermeture du refuge pourrait en effet être fatale, en premier lieu aux 185 chiens, motifs du litige avec les riverains. Elle pourrait également mettre sur le carreau les 40 salariés permanents du refuge, à temps plein, ainsi que les 90 emplois saisonniers offerts chaque année. « Nous sommes aussi un poumon économique de la région. Avec 2,8 millions d’euros de budget annuel, nous faisons travailler 78 entreprises locales pour les travaux, la nourriture etc ». Une pétition est actuellement en ligne, pour soutenir le refuge de La Mare Auzou. Elle rassemble déjà plus de 50 000 signatures. Normandie Actu 26/5/2015
  21. Début 15/5/2015 ? - Fin ? Auteur : Le Chat Provincial Cible : DDPP 37 Depuis la création de l’association en 2005, le refuge est régulièrement contrôlé par la DDPP. Comme il se doit, on nous a recommandé quelques améliorations en vue d’optimiser l’aspect sanitaire de l’accueil des animaux. Bien sûr, les travaux réclamés ont été effectués : doublage des murs et des plafonds avec un matériau désinfectable, remplacement des extracteurs d’air, voies de communication entre les différents locaux aménagées pour être désinfectables également. De toute façon, en ce qui concerne l’hygiène, les soins et l’attention portés aux animaux, nous avons toujours récolté des éloges. Par contre, on nous a toujours reproché le surnombre dans les chatteries. Mais, comme chacun le sait, nous avons une politique d’adoption à la fois rigoureuse, dynamique et efficace, qui nous permet malgré tout de réguler ce surnombre. A chaque fois, on nous dit : « Nous vous tolérons ce surnombre » ! La DDPP serait donc magnanime ? Il s’agit tout de même d’une menace voilée. Il faut comprendre : « Attention, nous détenons le pouvoir suprême et pouvons faire fermer l’association à tout moment ». En ce qui concerne les familles d’accueil, à chaque fois encore, on nous parle de « tolérance ». Voilà pour le tableau général. Venons-en à la véritable « pomme de discorde » avec la DDPP : Les chats FIV doivent tous être exterminés car « ils menacent gravement leurs congénères, ils sont extrêmement contagieux (et même certainement dangereux pour la population !) ». Où sont les compétences des gens qui nous contrôlent ? La DDPP menace le refuge de fermeture car ils viennent de découvrir que nous hébergeons des chats FIV à notre domicile ! Leur présence menacerait la vie des chats du refuge tout entier, et aussi des chats du quartier ! Alizée, Jade et Hippolyte seraient donc en train de sonner l’hallali de leurs congénères ? J’ai pourtant fait valoir qu’ils étaient parfaitement pacifiques avec les autres chats, donc pas de risque de morsure, et tout le monde étant stérilisé, pas de risque de contamination sexuelle. D’autre part, ils n’ont absolument aucun contact avec les chats des chatteries. En cas de « descente inopinée » à mon domicile et dans les chatteries, il faut d’ailleurs savoir que 80% des chats du refuge ne sont pas des « nounours des familles » et ne se laissent pas saisir, voire pas approcher facilement, il ne sera donc pas aisé de regarder leurs oreilles, et impossible de contrôler, grâce au tatouage, qui est positif ou pas ! Il faut préciser qu’aucune législation à l’heure actuelle ne nous oblige à pratiquer les tests de dépistage. Si nous le faisons, c’est pour nous rassurer, nous, sur la santé et l’avenir probable de nos protégés, et aussi pour rassurer les familles adoptives. Nous sommes donc, encore une fois, victimes de notre éthique. (Le problème des chats leucosiques étant encore plus délicat, je ne peux malheureusement pas l’aborder ici). Cette polémique a commencé car nous avons l’intention, comme notre statut de refuge nous y autorise, d’accueillir des chats à leur sortie de fourrière. L’idée était d’éviter des euthanasies abusives. J’ai donc demandé à la DDPP, qui était décisionnaire en ce qui concerne l’euthanasie des chats positifs. A la place d’une réponse, j’ai obtenu des menaces à peine voilées : la « chef de service » allait intervenir, on n’allait pas pouvoir nous tolérer le refuge plus longtemps dans ces conditions, nos locaux sont trop proches des habitations (ce reproche n’avait encore jamais été formulé en 10 ans d’existence de l’association !). Il est impératif de s’interroger sur le mot « tolérance » qui revient sans cesse. Il ne s’agit donc pas de reconnaître pleinement la valeur et la qualité de nos engagements ! En réalité, bien des gens du quartier ignorent qu’il y a un refuge à notre adresse. C’est bien la preuve qu’il ne génère aucune nuisance sonore ni sanitaire. Ma réponse à la DDPP (entretien téléphonique) a été la suivante : « Surtout ne vous gênez pas pour fermer le refuge si cela vous pose un problème que l’association ait secouru 878 chats l’an passé, et en ait fait adopter plus de 700 ! D’autre part je serais bien aise de prendre du repos au lieu de passer beaucoup de temps au téléphone, ainsi que 2 autres bénévoles, avec des gens inconséquents (qui parfois ont jusqu’à 60 chats chez eux), pour trouver des solutions à leur problème, et d’essayer d’en convaincre d’autres de faire tatouer, stériliser, vacciner leurs animaux. Cette démarche pédagogique serait donc remise en cause, ainsi que le travail des bénévoles ici au refuge. Elles interviennent pour le confort, l’hygiène des animaux, mais aussi pour les socialiser en vue de leur adoption ». J’ai aussi précisé à la DDPP qu’en tant que bénévole, je n’étais pas payée pour supporter leurs menaces à peine voilées et sans cesse répétées. Au bout de 10 ans de « tolérance », il s’agirait maintenant de prendre position. Vous comprendrez tous que 10 ans de colère rentrée explosent à travers cette lettre ouverte. La plupart des associations ne survivent que 2 ans en moyenne. Le Chat Provincial a passé le cap des 10 ans ! Alors je vous demande, si cette structure vous tient à cœur, de signer cette pétition pour que le refuge soit maintenu ouvert. Merci à tous pour votre levée de boucliers. Cliquez ICI pour SIGNER la PETITION CHANGE.ORG 15/5/2015
  22. L'église catholique Saint Gerard Mount Carmel, dans la ville américaine de Grand Isle, dans l'Etat du Maine, a été frappée par un éclair mercredi, vers 18 heures. La scène a été filmée par un adolescent de 16 ans. Un éclair impressionnant a frappé le clocher de l'église catholique Saint Gerard Mount Carmel, dans la ville américaine de Grand Isle, dans l'Etat du Maine. L'incident, accompagné d'un gros bruit et d'une boule de feu, a été filmé mercredi 27 mai vers 18 heures, heure locale. La vidéo a été postée sur YouTube. Carl Bouley 27/5/2015 Un pompier volontaire de 16 ans a pris sa caméra avec le pressentiment que quelque chose allait arriver au clocher de l'église, situé en face de sa maison : "Le vent, l'atmosphère" explique-t-il, comme le rapporte le Portand Press Herald (en anglais). La foudre avait déjà frappé l'église le 4 août 2007. Le jeune garçon a dû arrêter de filmer au bout de cinq minutes lorsqu'une boule de feu a jailli de l'église après la foudre. Les systèmes électriques du bâtiment ont été gravement touchés. Selon un expert des services météorologiques de l'Etat, la foudre frappe en moyenne 55 000 fois dans l'Etat du Maine chaque année. Francetv info 29/5/2015
  23. La réserve naturelle "Trésor" et l'association "Walyku" du village Favard proposaient samedi dernier une visite guidée sur l'Orapu dans la commune de Roura. Une ballade de 3 heures qui permettait de découvrir la faune et la flore qui bordent la rivière. Difficile de voir la faune depuis le fleuve Orapu, la flore se dévoile plus volontiers. Grâce au guide de l’association "Waliku" et à Benoît de la réserve "Trésor", les promeneurs mettent des noms sur cette végétation qui borde le fleuve. Guyane Premiere 25/5/2015 : reportage de Laurence Tian-Sio-Po Benoît villette, guide animateur de la réserve "Trésor" : « nous sommes sur des zones de forêt marécageuses régulièrement inondées … il y a une flore très spécifique ». Ces visiteurs ont remonté une vingtaine de kilomètres sur l’Oyack puis l’Orapu, jusqu'à atteindre la lisière de la réserve "Trésor" à hauteur de la crique Boulanger. Dans cette réserve, on compte plus de 1300 espèces de plantes et des centaines d’oiseaux. Guyane1ère 25/5/2015
  24. Ils sont installés tout autour de La Réunion et grâce à eux, la pêche est bonne. Les DCP, dispositifs de concentration de poisson, attirent et nourrissent à la fois, de multiples espèces. Le programme annuel de pose et d'entretien des DCP coûte entre 70 000 et 90 000 euros. Un reportage de David Couanon Le lest est constitué de 500 kilos de béton. Sur cette base, un long câble est attaché, parfois long de 2000 mètres. Et au milieu, le coeur du dispositif : l'agrégateur. Des centaines de lanières en plastique qui vont s'agiter entre 20 et 50 mètres sous la surface pour attirer le plancton et les poissons lors de leur ponte. Une aubaine pour les espèces plus grosse qui viennent se nourrir, et pour les pêcheurs, assurés de trouver de la ressource. Un DCP coûte entre 3000 à 3500 euros, matériel et main d'oeuvre. La Réunion 1ère 23/5/2015
  25. Par voie de communiqué, la préfecture annonce la décision de passer en phase de SAUVEGARDE du dispositif spécifique « ORSEC* Volcan du Piton de la Fournaise » à compter de 11h ce jour. Voici le communiqué de la préfecture de La Réunion: "Piton de la Fournaise : passage en phase de sauvegarde Après la crise éruptive du mercredi 17 mai 2015 qui avait conduit au passage en alerte de niveau 2-2 du dispositif spécifique « ORSEC* Volcan du Piton de la Fournaise », l’observatoire volcanologique a constaté la disparition du trémor depuis 20h50 hier. L’arrêt de ce signal montre la fin de l’alimentation en magma. LUDOVIC LEDUC Dans ces conditions, le préfet de La Réunion a décidé le passage en phase de SAUVEGARDE du dispositif spécifique « ORSEC* Volcan du Piton de la Fournaise » à compter de 11h ce jour. Malgré la fin d’activité du point de vue géophysique et l’arrêt de l’alimentation (fin du trémor, vibration associée au cheminement du magma et des gaz qu’il contient), une reprise de l’activité dans les jours et heures à venir ne peut être exclue à ce stade. En conséquence, les arrêtés d’interdiction d’accès à la partie haute de l’enclos et de poser d’hélicoptère dans la zone du volcan restent en vigueur jusqu’à nouvel avis. En effet, il est nécessaire d’attendre les conclusions des reconnaissances et des expertises (stabilité, balisage sentiers...) qui seront réalisées dès que possible avant d’envisager une éventuelle réouverture de certains secteurs au public. *ORSEC : organisation de la réponse de sécurité civile" La Réunion 1ère 31/5/2015
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