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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Durant la saison des foins, un outil efficace devrait à l'avenir empêcher les faucheuses de massacrer des dizaines de mammifères sur leur passage. Pas moins de 21 faons, 10 chevreuils et un levreau ont été détectés et sauvés en 2012 grâce à l'hélicoptère à caméra thermique durant les 26 jours de tests de l'appareil. Au cours de cette période, une centaine de champs ont été survolés, indique mercredi la Haute école spécialisée bernoise dans un communiqué. Le nouveau procédé testé se révèle être "la méthode la plus efficace" pour sauver les jusqu'à 3100 faons fauchés chaque année après la mise à bas des chevrettes dans les prairies, selon les chiffres de l'Office fédéral de la statistique (OFS). L'hélicoptère autoguidé survole la parcelle à faucher et retransmet les images en direct sur un écran au sol. Les faons, dont la température corporelle est plus élevée que celle de la végétation, apparaissent en clair sur l'écran. En moyenne, pas plus de 20 à 30 minutes sont nécessaires pour ratisser deux hectares de champs, assurent les experts. Pour secourir les faons, la Haute école spécialisée bernoise collabore avec la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL), l'Office fédéral de l'environnement (OFEV) et l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich. Mis à part l'hélicoptère autoguidé, d'autres procédés ont été testés, qui se sont toutefois révélés beaucoup moins efficaces. ROMANDIE 17/4/2013
  2. Une étude menée par la compagnie américaine Profit Pro, spécialisée dans la production de maïs, indique que les plants OGM contiendraient certains éléments chimiques absents des plants naturels et potentiellement dangereux pour la santé. Les Organismes génétiquement modifiés (OGM) sont-ils dangereux pour la santé ? Cette question est depuis de nombreuses années, au coeur d'un vif débat qui n'a toujours pas trouvé de réelles réponses. En septembre 2012, une étude choc publiée par le Professeur Gilles-Eric Séralini a ainsi émis une nouvelle alerte avant que les autorités sanitaires n'invalident ces travaux, faute de précisions quant à la façon dont ils avaient été menés. Mais un nouveau rapport intitulé "2012 Corn Comparison" et émis en mars par la société américaine Profit Pro pourrait une nouvelle fois raviver le débat. Dévoilé sur le site de Zen Honeycutt, fondatrice de l'association "Moms Across America March to Label GMOs", celui-ci indique que [b]les plants de maïs génétiquement modifiés contiendraient certains éléments potentiellement toxiques qui sont normalement absents des plants naturels. [/b] Parmi ces éléments, l'Américaine cite notamment les chlorures, le formaldéhyde et le glyphosate. Selon les analyses menées sur différents plants naturels et OGM, la compagnie spécialisée dans l'amélioration de la production de maïs a ainsi découvert dans les plants modifiés un taux de 60 partie par million (ppm) de chlorure, 200 ppm de formaldéhyde et 13 ppm de glyphosate. Or, ce dernier représente aujourd'hui l'herbicide le plus utilisé au monde et est normalement soumis à des réglementations fixées par l'United States Environmental Protection Agency (FDA). Reprise par le site RT.com, Honeycutt explique que le taux de glyphosate présent dans l'eau ne doit actuellement pas dépasser 0,7 ppm. Néanmoins, selon elle, des études ont montré que certains animaux exposés à des taux supérieurs à 0,1 ppm présentaient des dommages au niveau organique. "Le glyphosate est un fort chélateur de phosphate organique qui immobilise les minéraux chargés positivement[/b] comme le manganèse, le cobalt, le fer, le zinc et le cuivre", a expliqué le Dr Don Huber dans une autre étude récemment dévoilée avant d'ajouter que ces éléments sont "essentiels aux fonctions physiologiques normales chez les plantes et les animaux". "Le glyphosate retire les nutriments vitaux des organismes vivants et le maïs OGM en est recouvert", souligne Honeycutt. Mais ceci ne serait pas la seule différence entre les plants modifiés et naturels, selon celle qui milite pour que la présence d'OGM soit mentionnée dans les produits. En effet, citant le rapport, elle note également que les bienfaits nutritionnels du maïs naturel seraient perdus après que le plant ait été modifié. Ainsi, les plants naturels testés contenaient : - 437 fois plus de calcium, - 56 fois plus de magnésium - et 7 fois plus de manganèse que les plants OGM. "Ceci montre que l'affirmation qu'il n'y a aucune différence entre le maïs OGM et le maïs non-OGM est fausse", explique Zen Honeycutt, notant que les déficits en calcium, magnésium et manganèse peuvent conduire à des maladies comme l'ostéoporose. Ce rapport intervient peu après que le président Obama ait signé un projet de loi connu sous le nom de "Monsanto Protection Act" et incluant une disposition qui protège les sociétés de biotechnologie telles que le géant Monsanto de tout litige. Le projet indique également que les compagnies qui se servent d'organismes génétiquement modifiés n'ont plus besoin du feu vert des autorités pour tester et planter des graines OGM et ce, bien que les risques de ces derniers sur la santé restent encore inconnus. Une pétition avait circulé pour s'opposer au projet mais elle n'a pas suffit à empêcher la signature. Suite au rapport de ProfitPro, les membres de l'organisation Moms Across America March to Label GMOs ont lancé une nouvelle pétition pour réclamer la labellisation des produits contenant des OGM aux Etats-Unis. Suivez les actions de l'organisation sur sa page FACEBOOK MAXISCIENCES 17/4/2013
  3. PARIS - Le groupe pétrolier Shell a annoncé mercredi qu'il va prolonger jusqu'à 6.438 mètres de profondeur le forage de son second puits d'exploration au large de la Guyane, après l'échec d'une première recherche qui n'avait pas détecté d'hydrocarbures commercialement exploitables. Nous allons effectuer une prospection un peu plus profonde, parce que la cible initialement projetée ne contenait pas d'hydrocarbures, a expliqué à l'AFP un porte-parole de la filiale française du géant anglo-néerlandais Shell. Dans un communiqué, le groupe britannique Northern Petroleum, associé au projet, a précisé que le prolongement du forage pourrait fournir une information cruciale pour une meilleure compréhension du potentiel d'exploration de cette zone. Une découverte de pétrole avait été effectuée au large de la Guyane en 2011, lorsqu'un premier forage effectué par Tullow Oil, autre associé au projet, avait rencontré une couche épaisse de 72 mètres de brut, à une profondeur proche de 6.000 mètres (2.000 mètres d'eau et près de 4.000 mètres sous le fonds de l'océan). Sur la base de ce premier forage réussi, Shell espérait un gisement d'au moins 300 millions de barils de brut. Afin de confirmer cette découverte, Shell avait démarré en juillet dernier le forage d'un deuxième puits, le GM-ES-2 (ou Zaedyus-2), à proximité du premier, mais la prospection n'a pas détecté d'hydrocarbures commercialisables. La découverte effectuée l'an dernier avait fait miroiter en Guyane, un des départements les plus pauvres de France, d'énormes retombées économiques potentielles, même si l'exploitation de pétrole ne devait pas démarrer quoiqu'il arrive avant la fin de la décennie. romandie 17/4/2013
  4. PARIS - Le comité sur la fiscalité écologique, mis sur pied par le gouvernement, doit rendre jeudi un avis sur l'épineux dossier de la fiscalité avantageuse du diesel, âprement défendue par plusieurs secteurs d'activité, mais aujourd'hui décriée en raison de l'impact sanitaire de ce carburant. Dans son projet d'avis, le comité, présidé par l'économiste Christian de Perthuis, rappelle quelques faits: le parc automobile français est aujourd'hui composé à 60% de véhicules diesel, qui représentent aussi 72% des nouvelles immatriculations, et l'écart de prix entre le gazole et l'essence est de 17 centimes en France, contre 12 centimes en moyenne dans l'Union européenne. Est également souligné qu'un litre de diesel émet plus d'oxydes d'azote et de particules fines qu'un litre d'essence, sauf pour les véhicules les plus récents qui affichent des rejets similaires aux moteurs essence. D'où le problème sanitaire posé par les quelque 14 millions de véhicules diesel anciens (sans filtre à particule) en circulation aujourd'hui, sur un parc diesel de 19 millions. D'autant qu'il faut environ 8 ans pour renouveler 50% du parc et 20 ans pour atteindre les 90%. C'est un problème de santé publique sur lequel on ne peut plus fermer les yeux, a affirmé la ministre de l'Energie et de l'Ecologie Delphine Batho en mars, en faisant allusion au classement depuis juin 2012 du diesel comme cancérogène certain par l'Organisation mondiale de la santé. Les particules fines et les oxydes d'azote sont responsables de maladies respiratoires et cardio-vasculaires. A cet aspect sanitaire, s'ajoute une perte de recettes fiscales, relevée par la Cour des comptes qui, dans un rapport rendu public début mars, a évalué à 7 milliards d'euros le manque à gagner pour les caisses de l'Etat. La Cour avait préconisé un alignement progressif, également souhaité par Delphine Batho, conjugué à des mesures d'accompagnement pour les automobilistes. Une position loin d'être partagée par d'autres ministres, au premier rang desquels celui du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui a estimé il y a quelques semaines que le débat sur le diesel était clos, excluant de fait des mesures dans le budget 2014. Pourtant l'attente est grande du côté des écologistes et des ONG, qui défendent une fiscalité plus respectueuse de l'environnement . Si le gouvernement renonçait à travailler sur la fiscalité du diesel dans la loi de finance de 2014, ce serait une rupture du pacte de confiance, a récemment prévenu le secrétaire national d'EELV Pascal Durand. Pour la Fondation Nicolas Hulot, Matthieu Orphelin a déclaré à l'AFP: Il n'y a rien eu dans le budget 2013 pour la fiscalité écologique, il est impossible que ce soit encore le cas en 2014. Il faut arrêter d'en parler comme d'une fiscalité supplémentaire mais systématiquement mettre dans la balance des mesures d'accompagnement pour les entreprises et les ménages, plaide Matthieu Orphelin. Maintenant, il faut une réelle volonté politique, ajoute-t-il. Le projet d'avis du comité (représentants de l'Etat, associations, syndicats, entreprises et collectivités) qui sera discuté et possiblement amendé jeudi, estime que l'écart de taxation au profit du gazole est injustifié au regard des coûts externes environnementaux. Une évaluation des impacts d'un alignement des fiscalités pesant sur les carburants est recommandée afin de dégager les mesures d'accompagnement à mettre en place. Sur les exonérations supplémentaires propres à certains secteurs (taxis, agriculture, transport routier, etc.), le comité les évalue à 3 milliards d'euros et souhaite des méthodes alternatives. Demander une étude d'impact, on trouve ça très bien, cela permettra de bien regarder tous les impacts environnementaux et économiques, indique à l'AFP Mathilde Lheureux, déléguée à la fiscalité chez PSA. Par contre, poursuit-elle, le comité n'a pas fait la démonstration en quoi un réalignement était justifié sur le plan environnemental, donc on conteste une recommandation qui irait dans le sens d'un réalignement fiscal. ROMANDIE 17/4/2013
  5. CHERBOURG (Manche) - Du MOX, un combustible très radioactif et controversé contenant du plutonium, a quitté mercredi vers 16h15 le port de Cherbourg à bord d'un navire spécialisé, destination le Japon, a constaté une journaliste de l'AFP. La cargaison était arrivée mercredi vers 02H35 environ à Cherbourg, après un convoi terrestre sous haute surveillance et sans encombre d'environ deux heures parti de l'usine Areva de Beaumont-Hague, ont constaté des journalistes de l'AFP. [...]Ce premier convoi de MOX vers le Japon depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011 est critiqué par Greenpeace, Sortir du nucléaire et Europe Écologie-Les Verts (EELV) qui en ont demandé l'annulation. ROMANDIE 17/4/2013
  6. PARIS - Le Centre international en recherche agronomique pour le développement (Cirad), basé à Montpellier (sud de la France), envoie des experts en Chine à la demande de l'ONU pour essayer de comprendre le virus de la grippe aviaire H7N9 qui a déjà fait 16 morts. Entre cinq et 10 experts vont partir en Asie dans les plus brefs délais, à la demande de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), a précisé à l'AFP une porte-parole du Cirad. Certains iront appuyer les travaux déjà menés par des laboratoires chinois et internationaux, d'autres sont sollicités pour des formations d'évaluation du risque ou d'épidémiologie de terrain (investigation sur foyers) comme au Vietnam. A Montpellier, les chercheurs du Cirad travaillent également à la mise en place d'un vaccin pour les volailles. Le virus H7N9 induit une situation paradoxale: les volailles examinées ne montrent pas de signes de maladie tout en provoquant une maladie humaine grave et fréquemment mortelle chez les personnes infectées, rappelle le Cirad. Jusqu'à ce jour aucune contamination inter-humaine n'a cependant été mise en évidence, tient-il aussi à préciser. Il est donc nécessaire de comprendre les voies de transmission, de circulation du virus et des risques associés. Mardi, l'OMS avait déjà annoncé l'envoi de quatre experts de la grippe aviaire en Chine. Le virus H7N9 a fait 16 morts en Chine, avec deux nouveaux décès signalés mardi à Shanghai, selon l'agence de presse d'Etat Chine nouvelle. Les autorités ont confirmé que 77 personnes avaient été contaminées dans ce pays depuis qu'elles ont annoncé il y a deux semaines que le H7N9, qui jusque-là n'avait touché que des oiseaux, avait été détecté sur des êtres humains. Dimanche, l'agence Chine nouvelle avait fait état de la propagation de la maladie à une nouvelle province du centre de la Chine, le Henan, à la suite de son apparition la veille à Pékin. Tous les autres cas n'avaient auparavant concerné que Shanghai et trois provinces de l'est. ----->N'empêche que cette situation suit de quelques jours la découverte de milliers de porcs morts jetés dans le fleuve de Shangaï, puis, quelques jours après...des canards dans la rivière Nanhe dans le Sichuan ... Et, dans le même temps, les autorités ont affirmé qu'il n'y avait pas de pollution de l'eau...? ROMANDIE 17/4/2013
  7. SYDNEY - Un puissant séisme de magnitude 6,8 a secoué la Papouasie-Nouvelle-Guinée mercredi, a annoncé le Centre américain de géophysique (USGS), sans décréter d'alerte au tsunami. La secousse a eu lieu à une profondeur très faible de 7 km et à 19 km à l'est de la petite ville d'Aitape sur la côte nord du pays, à 08H55 (22H55 GMT mardi), a précisé l'USGS. ----->A suivre pour des infos complémentaires s'il y a lieu ROMANDIE 17/4/2013
  8. Malgré leurs relations tendues avec Téhéran, les Etats-Unis ont proposé mardi leur aide à l'Iran et au Pakistan, victimes d'un important séisme qui a fait des dizaines de morts. "Nous nous tenons prêts à offrir toute assistance en ces temps difficiles", a déclaré le chef de la diplomatie américaine dans un communiqué. Le secrétaire d'Etat, John Kerry, a présenté ses "plus sincères condoléances" aux familles des victimes après le séisme le plus puissant qu'ait connu l'Iran depuis 50 ans. Le plus important séisme en plus de 50 ans sur le sol iranien a fait des dizaines de morts mardi dans une région limitrophe et isolée du Pakistan voisin et secoué des immeubles jusqu'en Inde et dans les pays du Golfe. La secousse a été évaluée à une magnitude de 7,7 par le Centre iranien de sismologie, voire à 7,8 par le centre américain de géophysique. "C'est la plus forte secousse dans le pays depuis 1957", a affirmé Mehdi Zareh, un responsable du Centre iranien cité par l'agence de presse Isna. "Jusqu'ici, seulement 27 blessés" ont été dénombrés, a indiqué le préfet de Saravan, Mohammad Sharif Khaleghi, cité par l'agence de presse Irna. Selon un responsable local du ministère de la Santé, cité par l'agence Fars, plus 20 villages ont subi des dégâts importants. L'état d'urgence a été décrété dans la zone touchée, située à plus de 1.300 km de la capitale Téhéran. Dans la province pakistanaise du Baloutchistan, frontalière de l'est iranien, les autorités ont dénombré au moins 34 morts et 80 blessés dans le seul hôpital de Mashkail, ville reculée située à quelques kilomètres de la frontière iranienne, a dit à l'AFP un haut responsable gouvernemental. Les relations entre Washington et Téhéran avaient connu un redoux en 2003 après le séisme de Bam, à la suite duquel le président Khatami avait accepté l'aide américaine. Mais depuis, l'Iran a rejeté toute aide venant des Etats-Unis. Les deux pays n'ont plus de relations diplomatiques depuis la révolution islamique de 1979. ROMANDIE 17/4/2013
  9. PARC NATIONAL DE ZAKOUMA (Tchad) - Seul face à une horde d'éléphants qui pourrait charger, le vétérinaire n'a pas droit à l'erreur: il n'a que quelques secondes pour choisir un animal robuste sur lequel il posera un collier doté d'un petit émetteur permettant de le suivre par satellite. Afin de le protéger des braconniers. Le système permet bien sûr de surveiller les pachydermes pendant la saison sèche, quand ils sont regroupés dans le parc de Zakouma, une vaste étendue sauvage de 3.000 km2 isolée au sud du Tchad. Mais c'est à la saison des pluies, entre juin et octobre, qu'il prend tout son sens. Car les éléphants se dispersent en petits groupes et migrent à des dizaines de kilomètres au nord et à l'ouest du parc, qui est alors inondé. C'est surtout là qu'ils peuvent être une proie facile pour les braconniers. Et il y a urgence: les trafiquants d'ivoire ont abattu 90% des éléphants de Zakouma dans les années 2000. Il en reste aujourd'hui environ 450, dont plusieurs sont blessés. Parfois, le satellite peut cesser de fonctionner pendant quelques mois, relève Lorna Labuschagne, responsable de la logistique à Zakouma. Des antennes supplémentaires ont donc été installées sur les deux avions du parc pour ne pas perdre leur trace. Sur le papier, poser un collier à un éléphant semble être une opération assez simple: on l'endort, on lui passe le collier autour du cou et on le réveille pour qu'il puisse regagner la horde. Nous n'avons pas d'hélicoptère, alors nous le faisons à pied, explique Pete Morkel, le vétérinaire originaire d'Afrique du Sud. Un hélicoptère serait extrêmement cher dans un endroit aussi reculé, remarque-t-il. Un petit avion est envoyé pour repérer les animaux, et voir s'il y a moyen de les rejoindre à travers la brousse. La chose importante est de surveiller le vent: il faut s'assurer que le vent ne souffle pas depuis nous vers les éléphants, souligne le vétérinaire. Il lui reste alors à s'approcher discrètement, suivi à distance de deux hommes en armes au cas où. D'habitude, les animaux ne chargent pas. Ils s'enfuient, rassure le Dr. Morkel. Il n'a que très peu de temps pour choisir le bon éléphant à sa portée dans la horde, qu'il anesthésiera d'un coup de fusil dans la patte arrière, en espérant qu'il s'affaissera sur le côté. L'équipe du parc a ensuite une demi-heure pour intervenir: tandis que l'on fait couler de l'eau sur l'oreille de l'animal (pour éviter tout risque d'hyperthermie) et que l'on surveille sa respiration au bout de sa trompe, des employés s'activent à faire glisser le collier sous sa tête. Celui-ci est ajusté autour du cou, et il est grand temps de réveiller l'éléphant. Une petite piqûre d'antidote à l'anesthésie, deux minutes d'attente et il s'en va rejoindre les siens comme si de rien n'était. L'éléphant du jour est un mâle de 22 ans en pleine forme, selon le vétérinaire. Lequel est assez content de son choix, quand bien même les mâles sont susceptibles de partir en solitaire quand la horde se disloque à la saison des pluies. L'ONG sud-africaine African Parks, qui gère Zakouma depuis deux ans, a maintenant installé des émetteurs satellite sur quatorze de ses éléphants. Leur position est suivie depuis une salle de contrôle au siège du parc --les données arrivant six fois par jour--, ce qui permet de déployer les patrouilles anti-braconnage en conséquence. L'organisation va maintenant en poser trois autres sur des animaux d'autres régions du Tchad, qui sont encore plus menacés qu'à Zakouma. Pas moins de 89 pachydermes ont encore été abattus en mars dans le sud-ouest du pays. Ces opérations de pose de colliers sont assez chères. Outre tous les frais de matériels et personnels, il faut payer le vétérinaire, de 500 à 2.000 dollars par jour. Les colliers coûtent 2.300 dollars pièce, auxquels il faut ajouter 1.000 dollars pour l'envoi des données pendant deux ans. Mais le jeu en vaut la chandelle, selon Lorna Labuschagne: La seule façon de sauver les éléphants du Tchad est de savoir où ils vont. La direction du parc tchadien a également posé des colliers à des lions --épargnés par les braconniers--, pour étudier leur comportement pendant la saison des pluies. ROMANDIE 17/4/2013
  10. PARC NATIONAL DE ZAKOUMA (Tchad) - Pour tenter de sauver les derniers éléphants du Tchad décimés par des bandes organisées de trafiquants d'ivoire venues du Soudan voisin, les défenseurs de l'environnement se sont résolus à adopter des méthodes paramilitaires, alliant réseaux de renseignements et techniques de combat modernes. C'est au parc national de Zakouma que la guerre aux braconniers à été déclarée. Même si elle bénéficie depuis 1989 du soutien de l'Union européenne, cette vaste réserve de 3.000 km2 au sud du pays a perdu 90% de ses éléphants ces dernières années. De 4.300 animaux recensés en 2002, il n'y en avait plus qu'environ 450 dix ans plus tard. On les abattait devant les fenêtres des administrateurs du parc... L'ONG sud-africaine African Parks a commencé à organiser la défense quand elle a pris en charge la gestion de Zakouma au début 2011. La première mesure a été d'assurer une présence permanente, car le parc était abandonné pendant la saison des pluies --l'été-- quand il est isolé, en grande partie sous les eaux... au moment où les éléphants s'éloignent, et sont davantage vulnérables. L'ONG a construit des pistes d'atterrissage utilisables par tous les temps et rationalisé son système de surveillance, en déployant notamment des gardes à l'extérieur pendant les crues, et en suivant les pachydermes par satellite. L'hémorragie s'est arrêtée, puisque Zakouma n'a perdu que 13 éléphants ces deux dernières années. Et les animaux, qui étaient fort stressés, ont recommencé à se reproduire. Mais cette reprise en main ne s'est pas faite sans heurts: six gardes de Zakouma ont été abattus un matin de septembre 2012, quelques jours après un raid sur un campement de braconniers au nord-est du parc. L'impact a été énorme sur nos opérations et sur le moral des gardes. Nous avons été choqués que des gardes qui étaient juste là-bas pour protéger des éléphants aient pu être massacrés comme ça, raconte Rian Labuschagne, le directeur du parc. Les informations recueillies alors ont confirmé ce que les défenseurs de l'environnement savaient déjà: basés au Soudan, les braconniers sont puissamment armés, bien organisés, et ont une bonne connaissance de la brousse. Plusieurs d'entre eux sont des Janjawids, miliciens qui se sont fait connaître pour leurs exactions au Darfour, une région de l'ouest du Soudan en proie à une sanglante guerre civile depuis dix ans où ils exécutaient les basses oeuvres du régime de Khartoum. Maintenant qu'ils n'ont plus de soutien du gouvernement soudanais, tous ces groupes sont toujours là, les Janjadwids sont un groupe marginalisé, très frustré. Ils sont impliqués dans le trafic d'ivoire depuis des années. (...) Vous savez, les armes à feu et les munitions sont bon marché et le prix de l'ivoire ne cesse d'augmenter, note M. Labuschagne. Les soixante gardes de Zakouma sont devenus de vrais petits soldats, quinze d'entre eux formant désormais une force d'intervention rapide. Les braconniers sont lourdement armés, décidés, motivés. Ils disent dans leurs témoignages qu'ils procèdent de manière militaire et sont décidés à éliminer tout ce qui se trouve devant eux. Il faut militariser la zone, insiste Patrick Duboscq, l'ancien policier français qui les a formés.[/b] Ce déploiement de force s'accompagne d'un renforcement du réseau de renseignements parmi la population. Même si on triplait le nombre de gardes, physiquement, on ne pourrait aller protéger les éléphants partout où ils vont. [b]Il faut s'appuyer sur de bonnes informations et sur une coopération avec les habitants et les autorités locales afin de pouvoir mettre les gars au bon endroit au bon moment, relève le directeur du parc. Zakouma, c'est la seule zone protégée, estime Stéphanie Vergniault, une Française qui a fondé l'association SOS Eléphants. Mais un par un, tous les autres éléphants du Tchad sont en train d'être massacrés sous nos yeux par les bandes de braconniers qui circulent en toute impunité entre le Soudan, le Cameroun, le Tchad et la Centrafrique, souligne-t-elle. Elle estime qu'ils en reste environ 2.500. D'autres spécialistes interrogés par l'AFP pensent qu'il y en aurait 1.500 au plus. Mme Vergniault réclame le classement en zone protégée des territoires qu'ils fréquentent, d'autant que certains riverains aimeraient désormais pouvoir se débarrasser de ces animaux stressés par ces massacres, qui sont devenus bien gênants. Les éléphants du Tchad sont devenus de véritables tueurs. Les rescapés sont traumatisés, et deviennent super agressifs. Il y a des morts! A Zakouma, on prône un système de renseignements et la mise en place d'une brigade d'intervention au niveau national. Le Tchad commence à montrer un désir de faire quelque chose, note Lorna Labuschagne, qui épaule son mari Rian à la direction du parc. En attendant, on s'organise. Lorsque les braconniers auront fait le tour de la région, ils viendront à Zakouma, prévoit Patrick Duboscq. Et ça peut être chaud, soupire-t-il, évoquant la perspective d'une attaque en hélicoptère ou une prise d'otage des habitants. ROMANDIE 17/4/2013
  11. NANTES - Le porte-parole de l'Acipa, principale association d'opposants à l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, Julien Durand, estime que les tranchées et les barricades ne sont pas une solution, après les violences lundi entre certains opposants anti-capitalistes et les forces de l'ordre. Dans un entretien publié mercredi par le quotidien Ouest-France, il affirme que les tranchées et les barricades ne sont pas une solution et ne font pas l'unanimité sur la Zad (zone d'aménagement différé du projet, ndlr). Seule une opposition constructive peut convaincre la population de l'inutilité de ce projet, ajoute-t-il, en référence au transfert de l'actuel aéroport de Nantes sur le site de Notre-Dame-des-Landes à l'horizon 2017-2018. Julien Durand s'exprime alors que lundi, après plusieurs mois de calme relatif, de vifs affrontements ont éclaté sur le site, faisant trois blessés parmi les forces de l'ordre, selon la gendarmerie, et un peu plus d'une quinzaine chez les opposants, selon ceux-ci. Des opposants anti-capitalistes venus se joindre à ceux qui sont habituellement installés sur place à l'occasion d'une manifestation de remise en culture de la Zad le 13 avril, ont barré de tranchées et de nouvelles chicanes la seule route, nord-sud, encore praticable, l'autre étant barrée de chicanes imposantes depuis l'automne. Pour Julien Durand, les tranchées creusées sur la seule route encore utilisable ont offert un prétexte à l'affrontement. Sans ces tranchées, il n'y aurait pas eu de violence. Même si nous ne comprenons pas la présence policière, la provocation hier (lundi, ndlr) est venue des auteurs des tranchées alors même que les gardes mobiles s'étaient retirés des carrefours, ajoute-t-il. Cette violence ne sert que les porteurs du projet et discrédite notre lutte pacifique, juridique et politique. En une demi-journée, on a cassé l'image et l'ambiance conviviale et familiale de l'opération "Sème ta Zad" (de remise en culture, ndlr), regrette-t-il. A chaque fois que nous organisons une opération pacifique elle est parasitée, avant ou après, par une petite minorité qui crée et entretient ce climat de violence. (...) Ne tombons pas dans ce piège, ni nous, ni les gendarmes!, ajoute-t-il. M. Durand annonce en outre qu'il rencontrera jeudi les services de la préfecture de Loire-Atlantique pour entendre le compte-rendu des trois rapports de commissions remis la semaine dernière au gouvernement sur le projet. ROMANDIE 17/4/2013
  12. Le gouvernement s'est engagé à fermer avant la fin 2016 la centrale de Fessenheim, vétuste et située en zone sismique et inondable. Mais ce n'est pas la seule centrale à poser de graves problèmes, si l'on en croit le rapport annuel de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) présenté mardi. Cinq autres ont présenté en 2012 un niveau insuffisant de sûreté ou de radioprotection, d'après le document. Des défaillances du point de vue de la sûreté ont été constatées par le gendarme du nucléaire dans les centrales de Civaux, Cruas, Paluel, Chinon, cette dernière ayant déjà été pointée du doigt pour l'année 2011. Les centrales de Cattenom et de Fessenheim ont de leur côté été épinglées pour des défauts de radioprotection. L'ASN qualifie comme en 2011 le niveau de sûreté de "globalement satisfaisant" et cette évaluation pourrait être améliorée si les exploitants répondent favorablement à l'ensemble des prescriptions et mises en demeure du gendarme. Les évaluations réalisées après la catastrophe de Fukushima ont amené en 2012 l'ASN a faire un millier de prescriptions sur l'amélioration des réacteurs français, notamment en mettant en place des "noyaux durs" dans les réacteurs. Interrogé sur les délais nécessaires à la préparation de l'arrêt définitif et du démantèlement de Fessenheim, obligatoirement conjoints, Pierre-Franck Chevet a redit que l'ASN prévoyait qu'une période de cinq ans était nécessaire. "La loi prévoit une procédure de même niveau que celle de l'autorisation. Un bon dossier, nous estimons ça à 2 ans. Une bonne instruction, nous estimons ça à 3 ans (...) On gagnera peut-être un an, mais c'est l'ordre d'idée", a-t-il dit. L'ASN a également jugé le manque d'investissements d'EDF dans les centrales nucléaires "en partie responsable" de la faible disponibilité des réacteurs nucléaires pour produire de l'électricité, et peut-être de certains incidents, en 2012. "Il y a eu pendant une certaine période un manque d'investissements global, en termes de maintenance des centrales d'EDF, et certainement pour partie responsable au moins d'une partie des indisponibilités et peut-être d'un certain nombre d'incidents", a dit Pierre-Franck Chevet. L'ASN a recensé 1 170 événements concernant la sûreté en 2012, dont 149 de niveau 1 et 4 de niveau 2 sur une échelle de gravité Ines qui en compte 7. LE POINT 16/4/2013
  13. Chaque année, 50 000 chiens de chasse seraient tués ou abandonnés, dans le sud du pays. Des associations se battent pour faire évoluer les mentalités. Mise en garde : personnes sensibles et jeune public, certaines vidéos montrent des images parfois insoutenables qui pourraient vous choquer ! Avec sa silhouette menue et son sourire immense, elle lutte contre une drôle de machine de mort. Chaque matin, à 7 h 30, avec son mari Albert, vétérinaire, Anna Clements recueille un ou deux lévriers arrivés du sud de l'Espagne. Ici, on les appelle les galgos. Ils sont en lambeaux. Sous-alimentation, fractures ouvertes, plaies, brûlures... Certains sont si maigres que les os ont percé la peau. Il y a aussi ceux que l'on a voulu pendre et qui se sont échappés : il faut suturer la chair du cou, béante. La chasse au lévrier, qui se pratique sans fusil - le chien attrape, tue et rapporte le lièvre -, interdite en France depuis le XIXe siècle, est très pratiquée dans le sud de l'Espagne. Difficile de connaître le nombre exact de chasseurs "galgueros" : la plupart ne sont pas fédérés. Si tous ne maltraitent pas leurs chiens, SOS Galgos, l'association fondée par Anna Clements, estime que 50 000 lévriers sont tués ou abandonnés chaque année dans les régions de Castille-la-Manche, Castille-et-Leon ou d'Andalousie. Dans tous les villages de la région, les "corrals" de lévriers à ciel ouvert fleurissent : huit mois sur douze, hors saison de chasse, il y sont parqués, inactifs et nourris au pain sec. "Dans ces régions, le lévrier n'est généralement pas considéré comme un animal, mais comme un outil de chasse. Quand il n'est plus bon, vers trois ou quatre ans, on s'en débarrasse : c'est la tradition", s'indigne Anna, d'origine anglaise, qui, à son arrivée en Espagne en 1991, a décidé de s'y installer pour consacrer sa vie à "réparer cette horreur". Quand il est pendu, le chien "décevant" l'est parfois selon la "technique du pianiste": le bout de ses pattes touche le sol, de façon à ce que son agonie soit longue. "Les chiens peuvent mettre trois jours à mourir. C'est une façon de les punir d'avoir déshonoré leur maître", raconte Alberto, un chasseur à la retraite du village Ciruelos, à une heure de Madrid, dont le frère possédait une dizaine de galgos. S'ils ne les pendent pas, les galgueros peuvent les jeter vivants dans un puits. Ou les abandonner, après avoir arraché, pour éviter d'éventuelles poursuites, la puce électronique implantée dans leur dos. Le code pénal espagnol punit en effet les actes de cruauté sur les animaux d'une peine de prison pouvant aller d'un mois à trois ans, explique Manuel Gómez Arevaldo, chargé de communication à Tolède de la Seprona, le service dédié à la protection de l'environnement de la Garde civile. À condition qu'il y ait flagrant délit. "Et cela n'arrive presque jamais, regrette le fonctionnaire. Les galgueros qui violent la loi le font discrètement. Nous sommes une petite unité. La Mancha, c'est immense, la loi du silence y règne : personne ne dénonce personne. Qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ?" Les chasseurs qui veulent se débarrasser d'un galgo sont toutefois de plus en plus nombreux à contacter les associations de sauvetage de lévriers. Le meilleur moyen pour eux d'éviter d'éventuels ennuis avec la Seprona. "C'est toujours le même chantage, déplore Anna Clements. Ils nous appellent pour nous demander de prendre leurs chiens, qu'ils menacent de tuer." L'association, fondée en 1999, fait adopter environ 300 lévriers par an, en Espagne, en France et en Belgique. Mais ici, le lobby des chasseurs est très puissant. Les maires, les députés et même le roi chassent. Difficile, dans ce cas, de les pousser à faire appliquer les lois qui punissent les abus commis par les galgueros", explique-t-elle. Une situation à laquelle s'est heurtée Michelle Striffler, députée européenne à Strasbourg et marraine du CREL (partenaire français d'SOS-Galgos), qui, révoltée par le sort des lévriers, a envoyé une circulaire à ses homologues espagnols... sans récolter la moindre signature. "Avec le nombre de galgueros que compte l'Espagne, ils ont trop d'électeurs à perdre", analyse-t-elle. D'autant que les chasseurs fédérés, plus fortunés, mieux organisés et traitant convenablement leurs chiens, souffrent de la mauvaise presse que leur font les galgueros non fédérés et violents. "Ils ont beaucoup plus d'argent que nous et paient des porte-parole aguerris pour décrédibiliser nos accusations", regrette Anna Clements. Son association se bat-elle contre des moulins à vent ? "En 1999, quand, en France, la loi sur les maltraitances envers les animaux a été durcie, les gens nous ont ri au nez, se souvient Xavier Bacquet, avocat spécialisé dans le droit des animaux. Il a fallu lutter pour la faire appliquer, multiplier les courriers aux gendarmeries, à la police, aux juges". Un espoir pour l'Espagne ? "Sauf que si les protagonistes ne s'engagent pas à faire respecter les lois, rien ne bougera, estime l'avocat. Et dans ce pays où la situation des animaux est dramatique, le travail pour faire évoluer les mentalités est herculéen". Si vous aussi souhaitez contribuer à sauver des galgos et podencos, rapprochez-vous d'une association oeuvrant à leur sauvetage. Bien sûr, il y a celle citée nommément dans l'article ou encore via les vidéos... Mais j'en connais une personnellement : l'Association G.A.L.G.O.S qui agit à plusieurs niveaux, elle propose : - des adoptions, - des parrainages, - des collectes de médicaments pour les refuges qui en ont cruellement besoin, - des collectes diverses : ustensiles, couvertures, laisses, colliers... - parrainage d'une association espagnole locale, - aides ponctuelles à d'autres associations.... - on peut aussi faire un don ou acheter un article de la boutique pour soutenir l'association. Je la connais bien, c'est une petite structure sérieuse qui agit "intelligemment" en proposant des chiens à l'adoption au fur et à mesure que ceux-ci trouvent une famille d'accueil ou, mieux, une famille définitive (ce qui est souvent le cas). N'hésitez pas à aller voir son site : http://www.association-galgos.fr/ vous rencontrerez la "grande famille humaine et canine" de l'association, et croyez-moi vous allez avoir affaire à des personnes passionnées non seulement par les sauvetages, mais par leur sens de l'"humain"... C'est suffisamment rare pour être relevé... Je fais partie de cette grande famille ! LE POINT 17/4/2013
  14. New Delhi (awp/afp) - Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, a exhorté mercredi les grands groupes mondiaux à faire de ce pays émergent la plaque tournante de l'énergie solaire, un moyen pour le pays de compenser sa problématique pénurie en ressources énergétiques. Avec 300 jours de soleil par an, l'Inde considère l'énergie solaire comme un moyen possible d'accroître son approvisionnement tout en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre alors que le pays se place au 3e rang des plus grands pollueurs de la planète. "L'Inde est potentiellement un gros marché pour la production d'équipements solaires et peut aussi être une base de production compétitive pour fournir d'autres pays", a jugé M. Singh lors d'une conférence à New Delhi sur l'énergie. "Nous encourageons donc fortement les constructeurs mondiaux à implanter des sites de production dans cette région", a-t-il ajouté devant des représentants de plus de vingt pays réunis pour la quatrième rencontre ministérielle sur l'énergie propre. L'Inde cherche à développer des sources d'énergie alternatives et à abandonner ses centrales électriques au charbon, très polluantes, pour alimenter sa croissance économique. Ce pays de 1,2 mrd d'habitants ne dispose actuellement que de 551 mégawatts de capacité solaire, selon les chiffres du gouvernement, et quelque 70% des équipements proviennent de l'étranger. New Delhi voudrait générer 20 gigawatts de cette énergie d'ici 2022, l'équivalent d'un huitième de la production énergétique actuelle. Mais des obstacles persistent pour atteindre cet objectif comme le manque de technologies locales et le prix élevé des équipements. Mais les experts estiment qu'une fois installé, le solaire ne coûte pas cher aux consommateurs. ROMANDIE 17/4/2013
  15. En Chine, pour la première fois, on a découvert la souche H7N9 de la grippe aviaire dans un oiseau sauvage. Le ministère chinois de l'Agriculture dit que le virus se trouvait dans un pigeon sauvage attrapé à Nanjing, une ville de la province de Jiangsu. Après analyse du virus, les autorités disent que sa séquence génétique est très proche du virus découvert dans des pigeons vendus à un marché de Shanghai. Cela signifie que les oiseaux sauvages propagent peut-être le virus auprès de la volaille, disent les autorités, qui vont approfondir leurs recherches pour identifier les sources d'infection et les façons qu'a le virus de se propager. Par ailleurs, les autorités ont annoncé mardi la mort de deux patients à Shanghai parmi 14 nouveaux cas. Depuis le début, sur 78 cas enregistrés en Chine, 16 personnes sont décédées. NHK 17/4/2013
  16. BORDEAUX - L'Association France Assainissement Eau (Afae), basée en Gironde, a indiqué avoir déposé depuis janvier une vingtaine de plaintes visant des syndicats intercommunaux, qu'elle accuse de prélever indûment auprès des usagers des redevances pour financer la construction d'ouvrages pour l'accès à l'eau et à l'assainissement. Des plaintes pour fausse comptabilité publique et prélèvements illégaux sur les factures d'eau ont été déposées contre les syndicats des communes de Rions, Cambes, Saint-Caprais (Gironde) notamment, mais aussi de Dieppe (Seine-Maritime), a indiqué à l'AFP le président de l'association, Jacques Margalef. Vingt des 22 plaintes au total ont été déposées mardi auprès du procureur de la République de Bordeaux. Dans une plainte déposée le 31 janvier contre le syndicat intercommunal d'eau et d'assainissement de Cambes, l'association estime que le syndicat qui a décidé de créer (une) station d'épuration et canalisations doit supporter le financement total de cet ouvrage et non les usagers par le biais de leur facture d'eau. Selon M. Margalef, c'est une pratique nationale qui perdure depuis 20 ans et concerne 23 millions de foyers, avec 15 à 40 % des sommes prélevées sur les factures d'eau qui participent aux remboursement des ouvrages publics. C'est un impôt et non pas la contrepartie d'un service rendu comme le stipule la loi, affirme-t-il, estimant à près de 5 milliards d'euros cette pression fiscale indolore. Outre ces plaintes, l'Afae a alerté, sans réponse concrète indique son président, le ministère de l'Economie et des Finances. Ancien conseiller municipal de Saint-Caprais (Gironde), M. Margalef avait repris ses études pour passer une capacité en droit, spécialisé dans le droit des collectivités. Auteur d'un livre, Le juste prix de l'eau, il estime ses dires inattaquables, soulignant que (sa) bible c'est le code général des collectivités. L'Afae, créée en 1990, se présente comme une association indépendante de défense des usagers de l'eau et de l'assainissement, ainsi que de l'environnement. Elle diffuse des informations à un réseau de plusieurs dizaines d'associations sur le territoire, poursuivant localement des buts similaires. ROMANDIE 16/4/2013
  17. CHERBOURG (Manche) - Du combustible MOX contenant du plutonium, très radioactif et controversé, se trouve depuis mercredi 2H35 à Cherbourg, en attente d'un départ dans la journée pour le Japon, après avoir été acheminé par un convoi terrestre sous haute surveillance et sans encombre parti de l'usine Areva de Beaumont-Hague. Le chargement a démarré vers 6H30 et devrait s'achever vers 9H00, a indiqué à l'AFP Dominique Louzeau, un des responsables du transport d'Areva, sans préciser les quantités de MOX. Selon Greenpeace, il s'agit d'un peu plus de 10 tonnes de combustible MOX ,soit 650 à 800 kg de plutonium, le plus grand radiotoxique du monde qui peut servir à fabriquer des bombes. Vers 8H30, deux des trois emballages étaient chargés sur le Pacific Egret, un navire spécialisé de la compagnie britannique PNTL, a constaté une journaliste de l'AFP. Le bateau naviguera de conserve avec un navire similaire, le Pacific Heron, également à quai à Cherbourg mercredi matin. Un peu plus tôt, dans la nuit, une trentaine de militants de Greenpeace arborant des pancartes Stop plutonium ont déclenché une sirène le long d'une route au passage du convoi peu avant son arrivée sur le port, escorté par des dizaines de fourgons. Une trentaine de CRS s'étaient, peu avant, positionnés entre les militants et la route, a constaté une journaliste de l'AFP. Selon le groupe nucléaire Areva, le MOX est un combustible qui permet de recycler le plutonium produit lors de l'irradiation de combustibles classiques (composés uniquement d'uranium) dans les centrales nucléaires. Et il est, selon lui, quasi impossible de fabriquer une bombe avec son plutonium. Le combustible voyage dans des emballages d'une grande robustesse (chaque emballage pèse 98 tonnes à vide pour 10 tonnes de matière transportée), a souligné Areva. Selon Greenpeace, les bateaux sont équipés chacun de deux canons 30 mm, et une trentaine d'hommes d'une force spéciale britannique seront chargés d'assurer leur sécurité. Les Etats-Unis suivent également discrètement le transport puisque les matières fissiles japonaises sont sous leur contrôle. Le convoi maritime doit durer environ 65 jours, selon Greenpeace. Selon une source proche des forces de l'ordre, plus d'un millier d'hommes étaient mobilisés pour le parcours terrestre. Un collectif antinucléaire connu pour avoir déjà fortement perturbé un convoi avait un temps menacé de bloquer ce MOX. Et la justice avait, sur requête d'Areva, interdit à quiconque d'approcher du convoi sous peine d'une sanction de 75.000 euros. Lundi matin, huit à dix personnes ont été mises en fuite après s'être introduites sur la zone du port, interdite au public, où le MOX doit être chargé. Ce premier convoi de MOX vers le Japon depuis la catastrophe de Fukushima en mars 2011 est vivement critiqué par Greenpeace, Sortir du nucléaire et Europe Ecologie les Verts qui en avaient demandé l'annulation. Il était initialement programmé en 2011 mais avait été reporté en raison de la catastrophe de Fukushima. Il s'agit du 5e convoi de MOX vers le Japon, le premier ayant eu lieu en 1999. Selon Greenpeace, les quantités sont nettement moindres que par le passé. Cette expédition est une manière grossière et autoritaire pour la France de dire au Japon: "redémarrez vos centrales nucléaires!", a estimé Sébastien Blavier, chargé de campagne énergie pour Greenpeace. Il serait naïf et présomptueux de croire que la France peut contraindre le Japon à réaliser un transport de ce type, a déclaré Julien Duperray, porte-parole d'Areva lors d'une conférence de presse dans la nuit à Cherbourg. La cargaison est destinée à la centrale de Takahama, selon Kansai Electric client de cette cargaison. Greenpeace affirme que la centrale ne va pas redémarrer avant mars 2015. Seuls deux des 50 réacteurs japonais sont actuellement exploités mais le gouvernement libéral démocrate (droite), au pouvoir depuis décembre, est revenu sur la promesse de son prédécesseur de centre gauche de sortir du nucléaire. Les opposants au transport déplorent en outre que celui-ci intervienne au moment où les tensions sont vives entre la Corée du Nord et le Japon. ROMMANDIE 17/4/2013
  18. TOKYO - L'opérateur de la centrale de Fukushima a présenté mercredi un ensemble de mesures pour éviter que les incidents récents ne se reproduisent dans le complexe atomique ravagé. Il veut éliminer les risques, empêcher les animaux de s'infiltrer dans les équipements et a commencé à transvaser vers des cuves sûres l'eau de réservoirs souterrains défectueux. Nous avons senti la nécessité d'agir pour éviter que ne se reproduisent des incidents. Bien sûr nous aurions mieux fait de le faire plus tôt, et nous devons accélérer les procédés pour résoudre les lacunes et retards sur place, a déclaré le patron de Tokyo Electric Power (Tepco), Naomi Hirose, lors d'une conférence de presse. Tepco a lancé une campagne de recherche de faiblesses dans les équipements électriques pour le refroidissement des réacteurs et du combustible usé stocké dans des piscines de désactivation. Parmi ces failles, figurent notamment les câbles vitaux passant sous des matériels susceptibles de s'effondrer en cas de séisme, des câbles en pelote risquant de chauffer ou encore des trous par lesquels peuvent s'infiltrer des rats, souris ou autres petits animaux. Mi-mars, un rat avait causé un court-circuit et entraîné une panne de distributeurs d'électricité qui avait paralysé durant près de 30 heures une partie des systèmes de refroidissement des piscines de désactivation du combustible usé. Cet incident, sans doute le plus grave depuis que la centrale a été déclarée en état stable dit d'arrêt à froid mi-décembre 2011, a révélé la précarité des dispositifs actuellement en service dans ce complexe atomique mis en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011. Tepco avait en outre fait état il y a une dizaine de jours d'un premier écoulement d'eau radioactive en provenance d'un réservoir creusé dans le sol pourtant recouvert de revêtements censés empêcher le liquide issu des réacteurs de s'infiltrer dans la terre. D'autres fuites ont été constatées ensuite, portant à trois le nombre des bassins souterrains affectés sur les sept existants. Si bien que le groupe a décidé la semaine dernière d'abandonner l'utilisation de ces réservoirs et de stocker l'eau dans des grosses cuves fixées au sol. Cette opération de transvasement a débuté mardi et devrait s'achever fin mai/début juin. Pas moins de 23.000 tonnes d'eau hautement radioactive doivent être transvasées, et des réservoirs d'accueil être construits spécialement. ROMANDIE 17/4/2013
  19. PEKIN - Une fillette de sept ans qui avait été contaminée par le virus de la grippe aviaire H7N9, devenant le premier cas officiellement enregistré à Pékin, a été autorisée à quitter mercredi l'hôpital où elle était soignée, a indiqué l'établissement. L'enfant, fille d'un couple de marchands de volailles, a vraisemblablement été en contact avec des oiseaux malades. Elle a été autorisée à rentrer chez elle mercredi, a précisé un porte-parole de l'hôpital Ditan de Pékin, qui n'a pas souhaité s'identifier. Jeudi dernier, elle avait présenté un syndrome grippal, avec de la fièvre, une migraine et des maux de gorge, et ses parents l'avaient conduite à l'hôpital, où des analyses avaient montré qu'elle avait été contaminée par la grippe aviaire H7N9. Ce virus H7N9 a fait 16 morts en Chine, où au total 77 cas de contamination humaine ont été recensés, majoritairement à Shanghai (est) et dans les régions autour, où ont été détectés les premiers cas. Les parents de la fillette, qui avaient été placés en quarantaine, ont été autorisés également à regagner leur domicile, selon le Quotidien de Pékin. Leur fille ne présente plus les symptômes de la maladie, a précisé le journal. Avant les cas récemment enregistrés en Chine, la souche H7N9 de la grippe aviaire ne s'était pas transmise à l'homme. Comme pour la souche H5N1, la plus commune, les scientifiques redoutent qu'une mutation virale ne permette des contaminations entre humains, ce qui pourrait déclencher une pandémie. Plusieurs régions et métropoles chinoises ont pris des mesures pour tenter de circonscrire le virus H7N9 et juguler la contagion entre oiseaux, notamment la fermeture des marchés aux volailles vivantes. Mais la détection difficile du virus chez les volatiles complique les opérations. Une mission d'experts de l'OMS est attendue en Chine dans les prochains jours pour faire le point sur la grippe aviaire, a annoncé mardi un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé. ROMANDIE 17/4/2013
  20. Des militants de Greenpeace ont escaladé mercredi matin la façade d'un bâtiment bâlois du groupe agrochimique Syngenta pour protester contre les pesticides nuisibles pour les abeilles. Ils y ont suspendu une banderole de 20 mètres sur 10 exigeant l'interdiction de ce type de produits. Après l'action de l'organisation écologiste, Syngenta a fermé l'entrée principale de son site, indique à l'ats un porte-parole de Greenpeace. Le mouvement dénonce principalement les effets du pesticide Thiametoxan, de type néonicotinoïde. Ce produit est mortel pour les abeilles alors même que ces dernières sont indispensables pour l'agriculture et l'écosystème, rappelle Greenpeace. L'Union européenne envisage d'interdire les pesticides dangereux pour les abeilles. ROMANDIE 17/4/2013
  21. Depuis 2011, la Floride est littéralement envahie par des escargots géants d’Afrique, une des espèces les plus destructrices du monde dont la taille peut atteindre jusqu'à 20 centimètres. Gluants, géants et destructeurs : c'est une véritable invasion que connaît depuis deux ans la Floride. Une invasion d'escargots géants ! Aussi étonnant que cela puisse paraître, le phénomène est bien réel et ce n'est d'ailleurs pas la première fois que l'Etat américain déclenche l'alerte. Les inspecteurs du département de l'Agriculture de Floride capturent inlassablement des milliers d’escargots. Ils en sont à 117 000 depuis septembre 2011, date à laquelle le premier escargot géant d’Afrique a été repéré. Il faut dire que ces gastéropodes qui mesurent jusqu'à 20 cm de long pour 10 cm de diamètre et qui peuvent peser 1,5 kg se reproduisent à la vitesse vertigineuse de 12.000 œuf par an. Leur présence est ainsi très rapidement devenue problématique en raison de la voracité de l’espèce. Non seulement ces escargots géants d’Afrique de l’Est mangent jusqu'à 500 variétés de plantes sans distinction, mais en plus ils s'attaquent au stuc et au plâtre des murs pour calcifier leur énorme coquille. En gros, "tout ce qui est vert et se trouve sur leur passage" finit irrémédiablement attaqué, souligne la porte-parole du département de l'Agriculture citée par l'AFP. Pour ne rien arranger, la bave de ces gros envahisseurs est susceptible de transmettre une maladie qui entraîne d’importantes douleurs abdominales chez l'homme. Les autorités qui se battent depuis deux ans, craignent ainsi pour la santé de la population, comme pour l'agriculture, deuxième activité de la Floride après le tourisme. Pour elles, qui sont déjà ou ont été confrontées par le passé à toutes sortes d'invasions animales, dont celle du python géant birman qui a colonisé les marais des Everglades, il est donc urgent d'agir. En effet, dans sept semaines débutera la saison des pluies. Une saison particulièrement appréciée des escargots, qui aussitôt qu'il pleut, n'hésitent plus à sortir leur tête. Une prévision qui inquiète d'autant plus qu'on ne sait toujours pas quelle est l'origine de cette invasion, seconde du genre. En effet, en 1966 déjà, un garçon avait fait venir trois escargots géants qui, une fois dans la nature, avaient donné naissance à 18.000 congénères. Il a fallu dix ans et un million de dollars pour tous les éradiquer, rappelle Reuters. MAXISCIENCES 16/4/2013
  22. Le plus important séisme en plus de 50 ans sur le sol iranien a fait des dizaines de morts mardi dans une région limitrophe et isolée du Pakistan voisin et secoué des immeubles jusqu'en Inde et dans les pays du Golfe. La secousse, qui a eu lieu à 15H14 heure locale (10H44 GMT), a été évaluée à une magnitude de 7,7 par le Centre iranien de sismologie, voire à 7,8 par le centre américain de géophysique. "C'est la plus forte secousse dans le pays depuis 1957", a affirmé Mehdi Zareh, un responsable du Centre iranien cité par l'agence de presse Isna. "L'épicentre du séisme est situé dans une zone désertique de la province du Sistan-Baloutchistan. Les villes les plus proches, Saravan et Khash, ont subi peu de dégâts", a affirmé un responsable du Centre national de gestion des crises, Morteza Akbar-Pour. "Jusqu'ici, seulement 27 blessés" ont été dénombrés, a indiqué le préfet de Saravan, Mohammad Sharif Khaleghi, cité par l'agence de presse Irna. Selon un responsable local du ministère de la Santé, cité par l'agence Fars, plus 20 villages ont subi des dégâts importants. Toutefois, un officiel iranien repris par Reuters a déclaré à la télévision que des centaines de personnes pourraient avoir péri au vu de la sévérité du séisme. La zone la plus touchée, le long de la frontière sud-est de l'Iran, abrite quelque 2 millions de personnes qui vivent dans des villages où les maisons sont très souvent construites en briques, ce qui les rend particulièrement vulnérables au tremblement de terre. ->Source Maxisciences 16/04/2013 20 équipes de secours ont été envoyées sur place pour évaluer les dégâts, selon le chef du Croissant-rouge iranien Mahmoud Mozafar, cité par l'agence Isna. Et les autorités ont déclaré l'état d'urgence dans la zone touchée, située à plus de 1.300 km de la capitale Téhéran. Dans la province pakistanaise du Baloutchistan, frontalière de l'est iranien, les autorités ont dénombré au moins 34 morts et 80 blessés dans le seul hôpital de Mashkail, ville reculée située à quelques kilomètres de la frontière iranienne, a dit à l'AFP un haut responsable gouvernemental. Selon la télévision d'Etat pakistanaise, le séisme a causé l'effondrement de plus de mille masures en briques de terre dans cette vaste province pauvre et peu densément peuplée. Le Premier ministre intérimaire pakistanais, Hazar Khan Khoso, a demandé aux autorités provinciales du Baloutchistan de "porter secours aux personnes affligées par cette calamité", voire de les "évacuer". Les paramilitaires ont été déployés sur place et des hélicoptères de l'armée transportant notamment du personnel médical et des tentes étaient en route pour Maskhail, ont indiqué les forces de sécurité pakistanaises. La secousse a été ressentie dans la capitale pakistanaise Islamabad et dans la métropole du pays, Karachi, où de nombreuses personnes ont précipitamment quitté les bâtiments terrorisés, selon des témoins. Le séisme a été aussi fortement perçu dans les monarchies voisines du Golfe, notamment les Emirats arabes unis où les habitants ont évacué les tours d'habitation et de bureaux, selon des témoins. Les tours abritant les compagnies dans le centre financier de Dubaï et Media City, ainsi que les immeubles d'habitation du front de mer, ont été évacués. "Tout le monde est descendu dans la rue. C'est la panique", a affirmé Rami, le directeur d'une compagnie d'assurance. Le séisme a également fait trembler la terre au Koweït, notamment dans les zones côtières, à Bahreïn où les immeubles ont été évacués dans le centre financier de Manama, dans l'est de l'Arabie saoudite et Oman, selon des habitants. Tout comme dans le nord de l'Inde et notamment New Delhi où beaucoup d'habitants ont préféré quitter les immeubles par précaution, selon des journalistes de l'AFP. Le 9 avril, un séisme de magnitude 6,1 avait frappé une zone rurale du sud-ouest de l'Iran faisant 37 morts et plus de 800 blessés. La secousse n'avait pas endommagé la centrale nucléaire de Bouchehr, la seule de ce pays, construite à une centaine de kilomètres au nord de l'épicentre, selon les autorités. Située sur plusieurs failles sismiques importantes, l'Iran a connu de nombreux tremblements de terre dévastateurs. Le plus meurtrier ces dernières années a fait, en décembre 2003, 26.000 morts à Bam (sud), soit un quart de la population de cette ville. Yahoo actualités 16/4/2013
  23. BRASILIA - Des centaines d'indiens venus de tout le Brésil ont exigé mardi devant le Congrès à Brasilia qu'il repousse un paquet de réformes qui, selon eux, bénéficieront au puissant secteur agricole mais menaceront leurs droits sur leurs terres ancestrales et leur survie. Nous sommes opposés à l'invasion de nos terres. Nous sommes les premiers habitants, l'(homme) blanc nous chasse, cela ne nous plaît pas. Ils doivent nous respecter, a solennellement déclaré dans sa langue, devant des parlementaires et des représentants indigènes de tout le pays, le fameux cacique Raoni, arborant un large disque en bois dans sa lèvre inférieure et une couronne de plumes jaunes. Nous exigeons que ces projets de loi meurtriers soient repoussés. Là où nous avons grandi et vécu se trouve l'esprit du peuple indigène, l'esprit de l'eau, l'esprit des forêts, nous n'abandonnerons pas ces terres, a renchéri Oriel Guarani Kaiowa, membre de l'ethnie Guarani, dans le centre-ouest du Brésil. Le principal projet de loi refusé par les indiens est un amendement constitutionnel qui transférerait du gouvernement au Congrès les compétences pour délimiter les terres indigènes et les parcs de préservation environnementale. Confier le contrôle de la délimitation des terres indiennes à un Congrès (où siège) un puissant groupe du secteur agricole est un danger, a expliqué à l'AFP le député Mariton de Holanda, coordinateur du Front parlementaire de défense des peuples indigènes. Un autre projet de réforme prévoit l'octroi de concessions à des agriculteurs à l'intérieur des terres indiennes. Environ 300 indiens comparaissaient mardi devant une commission de la Chambre des députés pour exposer leurs requêtes et ont décidé de ne pas quitter les lieux jusqu'à ce que leurs demandes soient satisfaites. Les terres indigènes occupent 12% du territoire brésilien. Mais beaucoup de terres sont encore en attente d'une reconnaissance officielle en tant que territoires indiens. La majeure partie d'entre elles sont occupées par des colons, dans des zones où l'agriculture s'est largement développée. Jamais je n'accepterai la déforestation dans les aires indigènes, jamais je n'accepterai la construction de barrage hydroélectrique et l'exploitation minière sur des terres indigènes, a conclu le chef Raoni, qui a dit vouloir exposer ses arguments à la présidente Dilma Rousseff. Au Brésil, qui compte 194 millions d'habitants, on recense 896.900 indiens, répartis en 305 ethnies qui parlent 274 langues, selon le dernier recensement officiel. ROMANDIE 16/4/2013
  24. PEKIN - Le virus de la grippe aviaire H7N9 a au total fait 16 morts en Chine, avec deux nouveaux décès signalés mardi à Shanghai, a annoncé l'agence de presse d'Etat Chine nouvelle. Les autorités ont confirmé que 77 personnes avaient été contaminées dans ce pays depuis qu'elles ont annoncé il y a deux semaines que le H7N9, qui jusque-là n'avait touché que des oiseaux, avait été détecté sur des êtres humains. [...]L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné la semaine dernière qu'il n'y avait aucune indication d'une transmission d'homme à homme du virus. Mais le fait que de nombreuses volailles porteuses du virus ne présentent pas de symptômes pathologiques complique la détection des voies de transmission de la maladie. Les mégapoles de Pékin et de Shanghai, qui comptent chacune plus de 20 millions d'habitants, ont pris des mesures pour tenter de circonscrire la contagion entre oiseaux, notamment la fermeture des marchés aux volailles vivantes et l'interdiction des courses et lâchers de pigeons, un passe-temps populaire en Chine. Shanghai et d'autres grandes villes ont ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles. Une mission d'experts de l'OMS se rendra en Chine dans les prochains jours pour faire le point sur la grippe aviaire, a annoncé mardi un porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé. ROMANDIE 16/4/2013
  25. CHATEAUBRIANT (France / Loire-Atlantique) - Une centaine de personnes ont pique-niqué mardi midi devant la gendarmerie de Châteaubriant (Loire-Atlantique), en soutien à un agriculteur opposé au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes placé en garde à vue, a constaté un photographe de l'AFP. Impliqué dans la lutte contre la construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, l'agriculteur, habitant la commune de Couëron, avait reçu une convocation de la gendarmerie pour mardi matin et il avait prévu de s'y rendre, selon ses soutiens. Les gendarmes se sont rendus à son domicile tôt mardi matin et l'ont embarqué manu militari, a précisé à l'AFP Gérard Durand, secrétaire national de la Confédération paysanne et exploitant en Loire-Atlantique. On ne comprend pas. On était dans une phase d'apaisement (avec les autorités) après les travaux de la commission de dialogue. Et, brutalement, ça se crispe, on ne sait pas pourquoi. C'est surprenant, a commenté M. Durand. Selon l'officier de communication de la gendarmerie, cet agriculteur a été placé en garde à vue car il est soupçonné d'avoir conduit son tracteur en direction des forces de l'ordre. Sans connaître le motif exact de la convocation initiale de cet agriculteur âgé d'une cinquantaine d'années, M. Durand suppose qu'elle est peut-être en relation avec une action menée en avril, en vue de libérer une route et où plusieurs tracteurs étaient en action, dont celui de ce paysan, en présence des forces de l'ordre. Cette action est sans lien avec les affrontements qui ont opposé lundi opposants et forces de l'ordre sur le site envisagé pour l'aéroport contesté, a ajouté M. Durand. Dans ses conclusions rendues la semaine dernière, la Commission du dialogue sur le futur aéroport a justifié l'utilité du projet controversé, en raison des perspectives de saturation de l'actuelle aérogare nantaise, mais a recommandé des aménagements. ROMANDIE 16/4/2013
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