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Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
NOTRE-DAME-DES-LANDES (France) - Fournée de pain, curage de fossés, plantation de pommes de terre: après les violents heurts de l'automne 2012 entre opposants au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes et forces de l'ordre, les militants ont voulu, samedi, marquer le printemps en reprenant leurs activités sur un mode plus pacifique avec Sème ta Zad!, une manifestation de remise en culture des terres. Sous une pluie intermittente mais insistante, plus d'un millier d'opposants --anti-capitalistes, agriculteurs ou citadins, pour certains venus en famille-- ont convergé sur la zone d'aménagement différé. La manifestation était scindée en deux groupes. L'un, plus marqué par la composante anticapitaliste de l'opposition, a emprunté la RD281, une route barrée de chicanes depuis le début des tentatives d'expulsion en octobre 2012. Derrière une banderole proclamant Sème ta Zad, occuper, cultiver, résister, une fanfare composée de musiciens portant des masques d'animaux donnait le tempo, suivie de manifestants portant pelles, bêches, sarcloirs ou fourches sur l'épaule. Avec les différents chantiers agricoles, nous renforcerons l'implantation dans la durée des occupations sur la Zad, a expliqué à la mi-journée un porte-parole des opposants, monté sur une remorque. Construire là où il veulent détruire, cultiver là où ils veulent bétonner, a-t-il proclamé. Des citadins avaient fait le déplacement, refusant, comme Jean-François, un homme d'une soixantaine d'années venu avec sa femme et sa fille, le modèle de société associé, selon eux, au symbole représenté par ce projet de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes, prévu initialement en 2017. Présents à leur côtés, des zadistes anti-capitalistes installés là depuis plusieurs mois, voire plusieurs années. L'hiver n'a pas été évident, les conditions climatiques, la fatigue, le stress..., a reconnu Milo, une militante anticapitaliste implantée sur la Zad depuis un an, qui a vécu les intenses affrontement lors des expulsions de l'automne. Là on est au début du printemps, c'est plein de nouvelles énergies: Peut-être qu'on va pas faire germer des graines mais on va faire germer plein d'idées qui vont durer des semaines, explique-t-elle. Dans un champ, une vingtaine de militants enrichissaient, à l'aide de fumier, la terre d'un grand jardin maraîcher collectif, le Sabot. Dans un autre, à côté de nouvelles cabanes baptisées les 100 noms, des rangs de pommes de terre étaient plantés. Au nord, à la ferme de Bellevue occupée par des agriculteurs depuis fin janvier pour éviter sa destruction, plusieurs centaines d'opposants s'étaient également rassemblés. Après avoir déjeuné autour de tentes de restauration collective, ils se sont dispersés vers les différents ateliers de curage de fossés ou de réfection de clôture, certains chantiers prévus ayant été repoussés du fait de la pluie et de la terre détrempée. Dans cette ferme, les militants ont produit samedi la première fournée de pain sortie d'un vieux four en pierre qu'ils avaient remis en état les jours précédents. Si l'ambiance était dans l'ensemble bon enfant et plutôt familiale, plusieurs équipes de journalistes ont fait les frais d'une hostilité latente: au moins deux véhicules siglés ont eu leurs pneus dégonflés, de la boue a été jetée à plusieurs reprises sur une équipe télé et, au micro, une militante a demandé aux journalistes journaleux des médias bourgeois de ne pas filmer les personnes présentes sans leur permission. ROMANDIE 13/4/2013 -
BREST - Le projet controversé de centrale électrique au gaz à Landivisiau (Finistère) apparaît de moins en moins justifié, alors que plusieurs projets similaires sont abandonnés en France et que des centrales, tout juste inaugurées, sont arrêtées, assure vendredi Europe Ecologie - Les Verts (EELV) Bretagne. Aujourd'hui en France, pour éviter les surproductions d'électricité, plusieurs projets de centrale au gaz sont abandonnés, d'autres centrales, tout juste inaugurées, sont arrêtées, indique le parti écologiste dans un communiqué, citant le cas de la centrale flambant neuve de Montoir-en-Bretagne (Loire-Atlantique). GDF Suez devait annoncer jeudi à ses salariés un projet d'arrêt partiel ou de mise sous cocon de trois de ses quatre centrales à gaz en France. Ces arrêts interviennent alors que le marché européen de l'électricité souffre actuellement de surcapacités. Les centrales au gaz sont particulièrement à la peine, souffrant de la double concurrence de l'électricité d'origine renouvelable injectée prioritairement dans le réseau et du renouveau du charbon, dont le prix a baissé en Europe du fait d'importations américaines bon marché. L'allemand Eon a ainsi récemment abandonné un projet de nouvelle centrale au gaz à Hornaing (Nord). Ces annonces ne peuvent qu'interroger encore un peu plus l'utilité de construire une centrale à Landivisiau, indique EELV Bretagne, pour qui la réduction des consommations et la mise en oeuvre progressive des énergies renouvelables permettent de se passer de nouvelles unités de production de ce type à partir d'énergies fossiles. Le projet de centrale gaz de Landivisiau apparaît de moins en moins justifié et il est encore temps de l'abandonner, estime le parti. Le groupe Poweo Direct Energie prévoit d'exploiter une centrale au gaz à Landivisiau en consortium avec l'allemand Siemens. D'un coût de 400 millions d'euros, cette centrale à cycle combiné au gaz de 400 MW devrait être mise en service à l'hiver 2016-2017. La Bretagne ne produit aujourd'hui que de 8 à 10% de l'énergie électrique qu'elle consomme. ROMANDIE 12/4/2013
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Actus sur les glaciers, fonte des glaces, montée des eaux....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Climat - Changement climatique
VIENNE - Sur 95 glaciers surveillés par le club alpin autrichien (ÖAV), 93 ont reculé en moyenne de 17,4 mètres en 2012, tandis que deux ont maintenu leur niveau, a indiqué vendredi l'ÖAV dans son rapport annuel. Le club a également relevé que le glacier du Pasterze dans le massif des Hohe Tauern et du Grossglockner (sud de l'Autriche) avait reculé de 97,3 mètres en 2012, la plus importante fonte pour un glacier jamais enregistrée depuis 1879. La raison de ces reculs sont les températures moyennes élevées de l'année dernière, a expliqué Andrea Fischer, de l'université d'Innsbruck, chargée de la mesure des glaciers pour l'ÖAV. Treize glaciers, contre 15 l'an passé, ont perdu plus de 30 mètres, 8 ont même perdu jusqu'à 40 mètres, a précisé l'ÖAV dans un communiqué. Selon les experts, 98% des glaciers autrichiens ont reculé en 2012. Les précipitations en hiver ont été inégalement réparties. Le versant nord des Alpes a ainsi bénéficié d'importantes chutes de neige, alors que pour le versant sud, les quantités de neige sont restées bien en dessous de la moyenne, a ajouté Andrea Fischer. Elle s'attend à de nouveaux reculs dans les prochaines années. Le club alpin autrichien réalise des mesures des glaciers depuis 122 ans, et sa dernière carte a été établie pour 95 glaciers pour la période 2011-2012. En 2011, les glaciers autrichiens avaient reculé en moyenne de 17 mètres, contre 14 mètres en 2010. ROMANDIE 12/4/2013 -
Le nucléaire en question : débats, manifs, infos, etc... en France et dans le monde
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Le NUCLEAIRE (énergie)
METZ - Le réacteur N.1 de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) a été mis à l'arrêt, marquant le lancement des travaux de renforcement de la sûreté, vivement contestés par les associations anti-nucléaires, a-t-on appris samedi dans un communiqué de la direction. L'unité de production n°1 de la centrale nucléaire de Fessenheim a été mise à l'arrêt dans le nuit du 12 au 13 avril 2013 pour plusieurs semaines, a annoncé le communiqué. Une série de travaux avait été imposée à EDF par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) en 2011, pour permettre une exploitation prolongée de 10 ans pour le réacteur N.1. Il s'agit notamment de renforcer les radiers, les dalles de béton situées sous les réacteurs, une opération inédite et décidée à la suite de l'accident de Fukushima. En mars dernier, le réseau Sortir du nucléaire et des associations alsaciennes opposées à l'énergie atomique avaient déposé un recours en référé devant le Conseil d'État, qui l'a rejeté mercredi, pour empêcher les travaux. Ils mettaient notamment en cause les coûts importants engagés pour le renforcement de la sûreté , compris entre 20 et 30 millions d'euros, dans une centrale dont la fermeture est d'ores et déjà annoncée par le gouvernement à l'horizon fin 2016. Mise en service en 1977, la centrale de Fessenheim est la doyenne des installations nucléaires françaises en activité. Selon EDF, elle produit 70% de la consommation d'électricité d'une région comme l'Alsace. Les travaux devraient être terminés d'ici le 30 juin. ROMANDIE 13/4/2013 -
Ce que dit l'auteur de la vidéo : Dès l'instant où la maman va s'allonger pour mettre au monde ses petits, le papa se sent investi d'une grande mission : il prend le relais pour soulager la maman, faisant la toilette de ses petits et cela a duré jusqu'à leur départ à 3 mois et même 5 mois. Ces chats sont des Ragdolls. Ces vidéos montrent l'amour commun des parents envers leur progéniture... Elles montrent aussi qu'un mâle peut s'investir dans l'éducation des chatons... Contrairement à ce que j'ai souvent lu ... Bien entendu, c'est plus évident pour les animaux vivant sous le même toit... Mais je l'ai vu aussi dehors, parmi les chats sans toit, lors des tournées de nourrissage !
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FRANCE : Le premier bar / hôtel à chatons ouvre ses portes
BelleMuezza a posté un sujet dans Insolite, divers
Lutter contre l’insomnie, diminuer le stress, réduire les douleurs artérielles et musculaires…Les bienfaits des chats, et plus particulièrement de leur ronronnement sur notre santé ne sont plus à prouver. La ronronthérapie fait alors naturellement de plus en plus d'adeptes à travers le monde. Venus du Japon, où ils existent depuis plusieurs années déjà, les cafés à chats se répandent partout, et même en France ! Mieux qu'un simple bar où venir se détendre après une dure journée, voici venu l'hôtel à chatons ! Son but : permettre à des personnes stressées d'apaiser leurs angoisses en passant la nuit avec un adorable petit chat ! Situé en plein cœur du Paris historique, à deux pas du Musée du Louvre et de la rue de Rivoli.de Paris, l'hôtel Relais & Chatons s'apprête à ouvrir ses portes. 10 chambres accueilleront les personnes en quête de calme et d'apaisement. Les visiteurs pourront même choisir le chaton avec lequel ils passeront la nuit,et seront autorisés à venir avec leur propre chat[/i]. Les toutous, eux, en revanche, ne sont pas les bienvenus... Tous les chats de l'hôtel Relais & Chatons ont entre 4 mois et 2 ans. Inscrits au LOOF ((Livre Officiel des Origines Félines), ils "sont suivis par un vétérinaire dédié et une équipe spécialement formée au bien-être animal" promet le site Internet de cet hôtel vraiment pas comme les autres. Et si vous ne voulez pas passer une nuit entière à l'hôtel, Relais & Chatons propose aussi le tout premier "bar à ronrons" de France. Après une longue journée de travail, venez donc déguster un thé ou infusions bios, ainsi que smoothies, jus de fruits frais et cocktails sans alcool en vous laissant bercer par son doux ronronnement ! Un merveilleux programme en perspective ! Le bar à ronrons sera ouvert tous les jours de 17h à 20h, puis uniquement pour les résidents de l’hôtel, de 21h à 23h. Pour toute information : direction@relaischatons.com, infos@relaischatons.com ----->Si l'idée peut sembler bonne, la question que je me pose c'est le devenir des chats et chatons une fois l'âge limite indiqué atteint... Soit, c'est l'âge des animaux actuellement détenus par les propriétaires et auquel cas ils vieilliront tranquillement auprès d'eux. Soit l'information constitue un engagement sur l'âge des animaux présents... Et alors que deviennent-ils ensuite...? Il ne m'apparaît donc pas opportun de communiquer ainsi sur l'âge des animaux mis en présence... C'est mon point de vue tout à fait personnel ! ----->Après quelques recherches, j'ai le sentiment que cet article n'est pas sérieux.... WAMIZ 10/4/2013 -
SYDNEY - Le groupe pétrolier australien Woodside Petroleum a abandonné un gigantesque projet de contruction d'une usine de transformation en GNL du gaz extrait du champ Browse afin de l'exporter, qui était évalué à quelque 40 milliards de dollars australiens (32,3 milliards d'euros), a-t-il annoncé vendredi. Ce terminal gazier était censé produire 12 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) annuellement, et les premières exportations étaient prévues pour 2017. Les coûts ont érodé la viabilité de ce complexe, dont la construction était prévue à James Price Point, dans le nord de l'Etat d'Australie occidentale, a déclaré à la presse Peter Coleman, le PDG de Woodside, deuxième producteur pétrolier en Australie derrière BHP Billiton. Nos clients nous disent très clairement "nous ne pouvons plus payer pour vos projets très coûteux", a-t-il ajouté. Des mesures alternatives seront étudiées avec les partenaires, qui comptent le britannique BP, l'anglo-néerlandais Shell, les japonais Mitsubishi et Mitsui, et le chinois PetroChina. Parmi les solutions de remplacement figurent des installations flottantes ou un gazoduc qui acheminerait le gaz vers une usine de transformation déjà existante sur la côte. Woodside penche en faveur d'une installation flottante, mais n'a pas encore de préférence marquée, a précisé le PDG, indiquant qu'il faudrait entre deux et cinq ans pour en revenir au stade des investissements. Le projet de Woodside s'était heurté aux protecteurs de la nature et aux Aborigènes, qui l'accusaient de saccager la zone de Kimberley, une région du nord de l'Australie occidentale, sauvage et très peu peuplée. [...]L'Australie, qui devrait ravir au Qatar sa place de premier exportateur mondial de GNL d'ici 2017, compte actuellement trois unités de transformations du gaz en LNG et 7 en construction, selon l'association d'exploration et production pétrolières du pays. Le cabinet GBI rappelait en novembre dernier que d'énormes gisements sous-marins de gaz naturel ont été découverts ces dernières années au large de l'Australie, et le gouvernement soutient le développement d'une filière d'exportation de GNL. De plus, l'Asie-Pacifique a d'énormes besoins d'importation de GNL, vu sa forte croissance, et l'Australie voisine est dans une position idéale pour devenir une plate-forme d'exportation de GNL répondant à ces besoins, soulignait le cabinet. Les champs gaziers de Browse comprennent trois champs en eau profonde à quelque 400 km au nord de Broome (région de Kimberley). ROMANDIE 12/4/2013
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Ce n'est pas son chien mais il lui lègue 1 million de dollars !
BelleMuezza a posté un sujet dans Insolite, divers
993 700 dollars : c'est la somme qu'un certain John Fedorov a laissé derrière lui à sa mort. Une somme très importante qu'il n'a pas léguée à sa famille, ou à une oeuvre de charité, mais à un chien ! L'animal qui a hérité de ce million de dollars n'appartenait pas à ce Biélorusse, mais il ressemblait beaucoup au chien que l'homme avait été contraint d'abandonner il y a des années de cela, un chien avec lequel il avait vécu dans un camp de filtration allemand après la Seconde guerre mondiale. Dans les années 1950, ce chien, baptisé Valet, est tombé malade, et John Fedorov s'est trouvé confronté à un choix cornélien : faire soigner son chien, qui nécessitait une opération, ou s'offrir le voyage jusqu'à Sacramento, en Californie, où un travail l'attendait. Le coeur lourd, John a fait le choix de s'envoler pour les Etats-Unis. Mais la culpabilité, celle d'avoir laissé mourir son fidèle compagnon, elle, ne s'en est jamais allée... Puis, il y a quelques années, c'était en 2007, John Fedorov s'est rendu dans le village biélorusse de Boudotchka, dans la région de Moguilev. Là-bas, il a fait la rencontre de Joulik ("escroc"), un chien gardant fidèlement la maison de sa famille depuis 10 ans, confie son maître Vassili Potapov. Andrew John Roth - Flickr Cet animal lui a rappelé le souvenir de Valet, et John a décidé de faire de lui son héritier. Dans son testament, il demande la création d'un compte en banque pour le chien. Le document prévoit aussi une chambre rien que pour Joulik, avec une télévision, ainsi qu'un voyage par an. Un périple dont le chien choisira lui-même la destination, en pointant de son museau un lieu sur la carte du monde ! Choisira-t-il d'aller à Paris, comme le rêvent ses maîtres ? Le testament prévoit aussi 3 repas équilibrés par jour; et l'envoi d'une niche chauffée venue tout droit des Etats-Unis. Et lorsque Joulik quittera ce monde, un monument sera érigé en son honneur. Ses maîtres garderont 10% de sa fortune, tandis que les 90% restants seront reversés à un refuge animalier aux Etats-Unis. WAMIZ 9/4/2013 -
Alors qu'il servait en Afghanistan, Tom Burright, un jeune Texan de 25 ans, s'est lié d'amitié avec un jeune chien errant. "Elle était si jeune, et sans défense. Je devais la prendre avec moi. Je suis tombé amoureux d'elle, alors je l'ai mise dans mon camion" raconte-t-il. Tom a baptisé l'adorable chiot Lyla. La chienne a vécu pendant des semaines avec lui, et 15 autres soldats dans leur campement. "Elle vivait dans ma chambre avec moi. Elle dormait dans mon lit. Et je lui apportais de la nourriture. Elle mangeait tout ce que lui donnais" raconte le jeune homme. Quand l'heure de quitter l'Afghanistan est venue, Tom a appris que ramener Lyla avec lui aux Etats-Unis lui coûterait 4 000 dollars (3 000 euros environ). "Je pensais que je ne pourrais jamais la ramener" confie le jeune homme. Mais Tom n'a pas perdu espoir. Ne supportant pas l'idée de laisser Lyla derrière lui, il a réalisé une vidéo pour demander de l'aide, et l'a envoyée à The Puppy Rescue Mission, une association ayant pour but de réunir des soldats et leurs compagnons canins. En quelques heures seulement, l'organisation avait réuni la somme nécessaire. "C'est une telle source d'inspiration que de voir ces hommes prendre des animaux sous leur aile, les aimer, et refuser de les laisser mourir" déclare Michelle Smith, qui travaille pour l'association. Tom et Lyla ont dû patienter plusieurs mois avant d'être enfin réunis. Le petit Lévrier tenait dans la main de son bienfaiteur lorsqu'il l'a sauvée ! Mais leur complicité était intacte lorsqu'ils se sont retrouvés, à l'aéroport international de Dallas-Fort Worth Cette histoire très touchante fait écho à la à la belle amitié entre Jesse Knott et son chat Koshka, en Afghanistan également. L'homme et l'animal se sont sauvés l'un l'autre, et coulent aujourd'hui des jours heureux à Portland, dans l'Oregon. ] WAMIZ 12/4/2013
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À l'horizon 2030, les deux tiers de la population mondiale vivront en ville. Croissance démographique exponentielle, raréfaction de l'énergie, pollution... Une équation insoluble pour Christophe de Maistre, président de Siemens France et invité de Futurapolis. Effectivement. Plus de monde à nourrir, à loger, avec toujours moins d'espace..., 600 grandes villes concentrent 22 % de la population, produisent 51 % du PIB et 70 % des émissions de CO2. Ce bouleversement appelle une refonte complète des politiques de la ville. Depuis plusieurs années, les collectivités locales tentent de dépasser les positions de principe pour entrer dans le concret. À coups de grands projets d'aménagement urbain, des initiatives voient le jour. Les Vélib se sont généralisés en France, les tarifs élevés pratiqués pour le stationnement en ville incitant les citadins à préférer les transports collectifs plutôt que leur voiture. Partout, on aménage des centres piétons. Néanmoins, ces projets n'entérinent qu'une prise de conscience toute relative et des réalisations au rabais au regard des enjeux. Si les centres sont désengorgés, le problème est repoussé aux abords de la ville et sur les grandes voies de circulation. Adopter le vélo au quotidien est bien souvent un parcours du combattant. Une "smart city" est un lieu pensé, réfléchi, logique. Les approches sectorielles sont à proscrire. Transport, énergie, commerces ne doivent plus être pensés isolément. Les acteurs se concertent et trouvent des intérêts à coopérer. Les incubateurs, déjà mis en place dans plusieurs villes françaises, sont un début de réponse. Téléphones, connexions internet, imprimantes sont mutualisés par des employeurs qui décident de se regrouper. Une ville intelligente offre une qualité de vie irréprochable à ses habitants. Se déplacer rapidement, trouver des dépanneurs dans la minute, savoir piloter soi-même les objets domestiques, c'est ce que Michèle Bellon, présidente d'ERDF, appelle "la chasse aux irritants". La ville du futur sera numérique. Parce que les nouveaux services de mobilité sont au coeur de l'amélioration de la qualité de vie urbaine, les informations seront diffusées et collectées en temps réel pour optimiser les trajets. Des usagers qui arrivent à s'approprier ces outils, c'est le défi qu'essaye de relever la ville de Nice avec l'expérimentation de nouveaux horodateurs. Associés à des capteurs communicants, ils permettent aux automobilistes de connaître en temps réel les places de stationnement disponibles. Une mobilité intelligente pour des déplacements moins polluants. C'est ce qu'a compris Stockholm. Depuis 2008, des péages à tarification variable - heures de pointe ou heures creuses - limitent l'accès à la capitale. Le trafic a diminué de 14% et les émissions de gaz à effets de serre ont chuté de 40%. Singapour est allée encore plus loin : un péage qui ajuste la tarification en temps réel selon les conditions de circulation. Pour que la ville d'hier devienne celle de demain, il convient de mettre autour d'une table tous les acteurs qui interviennent dans la politique de la ville : collectivités locales, ingénieurs, entreprises de BTP, propriétaires, usagers... Plus facile à dire qu'à faire... LE POINT 12/4/2013
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L'OMS lance une alerte dans le monde quant à une grippe aviaire H7N9
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Articles de presse, découvertes...
La souche H7N9 de la grippe aviaire se répand progressivement parmi les habitants de Chine orientale. Vendredi, les autorités sanitaires locales ont reporté 5 nouveaux cas de gens infectés par ce virus. 2 hommes de Shanghai, ainsi que 2 hommes et une femme originaires de la province voisine du Zhejiang. A Shanghai, un homme de 74 ans est mort à l'hôpital. Samedi matin, les autorités sanitaires de Pékin ont fait état d'un nouveau cas d'infection. Il s'agit du premier cas confirmé touchant la capitale chinoise. Le nombre de cas d'infection confirmés à Shanghai et dans les provinces de Jiangsu, Zhejiang, Anhui et de la capitale, Pékin, se monte désormais à 44, parmi lesquels 11 ayant entraîné le décès du patient. Les autorités sanitaires chinoises disent ne pas avoir confirmé jusqu'à présent d'infection interhumaine. NHK WORLD 13/4/2013 -
Au Japon, un fort séisme a ébranlé samedi matin l'île d'Awaji dans la préfecture occidentale de Hyogo. La secousse, d'une intensité 6 moins sur l'échelle japonaise allant de zéro à sept, a touché à 5 heures 33 la ville d'Awaji, située près de l'épicentre. Les zones environnantes ont subi de fortes secousses. Selon l'Agence de météorologie du Japon, l'épicentre du séisme a été localisé près de l'île d'Awaji, à une profondeur de 15 kilomètres. La magnitude du séisme est estimée à 6,3 sur l'échelle de Richter. L'agence appelle à la vigilance en raison des risques élevés d'effondrement des bâtiments et de coulées de boue dans les zones fortement affectées. Elle met aussi en garde contre d'éventuelles secousses secondaires au cours de la prochaine semaine. Selon des enquêtes menées par la NHK auprès des autorités locales et des pompiers, au moins vingt personnes ont été blessées par les secousses. L'Autorité de régulation du nucléaire a confirmé n'avoir détecté aucune anomalie dans les centrales nucléaires, les réacteurs expérimentaux dans les universités et les installations de traitement des combustibles nucléaires dans les zones touchées. NHK 13/4/2013
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Les oiseaux du Pacifique ont payé un lourd tribut à l’expansion humaine
BelleMuezza a posté un sujet dans Oiseaux
Publiant son étude dans PNAS, une équipe internationale a établi, grâce à la documentation fossile existante et à des méthodes statistiques, que près de 1.000 espèces d’oiseaux endémiques des îles du Pacifique ont disparu à cause de l’arrivée des humains sur ces terres. Des scientifiques australiens, britanniques et saoudiens dirigés par Alison Boyer, biologiste et écologiste à l'Université du Tennessee à Knoxville, ont étudié la documentation fossile de 41 îles du Pacifique (comme Hawaï ou Fidji) pour estimer le taux de fossilisation des espèces aviaires locales connues. Puis ils ont extrapolé ces résultats à l’étude des fossiles de quelque 300 îles de la région. Leur but : évaluer plus précisément le nombre d’espèces d’oiseaux qui s’y sont éteintes entre 3.500 et 700 avant le présent, soit entre l’arrivée des premiers visiteurs humains et la vague plus récente de colonisations par les Européens. En d'autres termes, il s’agissait de dénombrer les espèces d’oiseaux insulaires du Pacifique éliminées par l’Homme. Mais l’étude concernait principalement les oiseaux nichant au sol. Selon les résultats, pas moins de 983 espèces auraient disparu à cause de la chasse, de la déforestation et de l’introduction de prédateurs. "Nous avons calculé que la colonisation humaine des lointaines îles du Pacifique a causé l'extinction globale de près d'un millier d'espèces rien que chez les oiseaux terrestres [vivant au sol]. Toutefois, il est probable qu'il y a davantage d'espèces qui ont été affectées par la présence humaine", a expliqué Boyer. En effet, selon lui, "l’extinction d’oiseaux de mer et d’oiseaux percheurs doit s’ajouter à ce total. Les espèces incapables de voler sont 33 fois plus susceptibles de disparaître que les autres. En outre, les espèces qui ne peuplaient qu’une seule île sont 24 fois plus susceptibles de disparaître que les espèces répandues", a t-il encore ajouté, suggérant ainsi que les chiffres pourraient être encore plus préoccupants. MAXISCIENCES 13/4/2013 -
Vers une élimination totale des appareils contenant du pyralène
BelleMuezza a posté un sujet dans Pollutions
PARIS - La France compte environ 500.000 appareils contenant des PCB (ou pyralènes), des dérivés chimiques très utilisés jusqu'à leur interdiction en 1987 en raison de leur toxicité. Le ministère de l'Ecologie a publié vendredi le calendrier devant permettre de les éliminer au plus tard d'ici 2025. Les polychlorobiphényles (PCB) ont été utilisés jusque dans les années 80 comme isolants dans les transformateurs, les condensateurs, certains radiateurs et autres équipements électriques, ainsi que comme lubrifiants dans les turbines ou comme composants dans les peintures. La vente de produits contenant des PCB est interdite depuis 1987, en raison de leur toxicité pour la santé et leur impact sur l'environnement (notamment la qualité des eaux) en raison de leur longue persistance. Les équipements contenant les niveaux les plus importants de PCB (au-delà de 500 parties par million, ou ppm) ont été éliminés progressivement, en vertu d'une directive européenne qui imposait leur disparition d'ici fin 2010. Reste les équipements contenant des concentrations moins importantes (entre 50 et 500 ppm) mais qui seraient, selon le ministère de l'Ecologie, près de 500.000. Dans un décret paru vendredi au Journal officiel, le ministère de l'Ecologie fixe le calendrier pour la décontamination et l'élimination de ces appareils, en fonction de leur date de fabrication: - il sera interdit d'en détenir à partir de 2017 s'ils ont été fabriqués avant 1976, - à partir de 2020 s'ils ont été fabriqués entre 1976 et fin 1980, - et à partir de 2023 s'ils sont plus récents. - Les entreprises possédant plus de 150 équipements pourront bénéficier d'un échéancier plus souple, qui garantit la décontamination de l'ensemble de leurs appareils avant fin 2025, indique le ministère. Guillaume Llorca, responsable investigation au WWF, s'est interrogé sur la capacité de la France d'être matériellement en mesure d'éliminer tous ces PCB, alors que l'objectif de fin 2010 pour les plus gros appareils n'avait pu être atteint. Il y a en France une seule entreprise possédant un incinérateur aux normes pour l'élimination des PCB, a-t-il assuré à l'AFP, redoutant un éventuel enfouissement ou des exportations de ces matières. ROMANDIE 12/4/2013 -
Des patrons du Tarn, qui réclament une autoroute, menacent d'assécher le Canal du Midi
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Divers - Insolite
SAINT-FERREOL (France / Haute-Garonne) - Des chefs d'entreprise du Tarn ont coupé vendredi après-midi l'alimentation en eau du prestigieux Canal du Midi pour se faire entendre et obtenir la construction d'une autoroute entre Toulouse et Castres, a constaté un journaliste de l'AFP. Le Canal du Midi irrigue Toulouse, et on aimerait que Toulouse nous irrigue avec une autoroute, a déclaré un membre du collectif de patrons, ça fait 40 ans qu'on l'attend et on est un peu à bout. Le canal, orgueil du paysage et du patrimoine du Sud-Ouest inscrit au patrimoine mondial, n'est pas menacé d'assèchement et l'action est symbolique, c'est un signal, a dit ce protestataire. Il s'agissait d'attirer l'attention de l'opinion et des pouvoirs publics sur l'enclavement du territoire, à un moment où la pertinence de cette autoroute est à l'examen, comme celle de plusieurs dizaines d'autres. Des manifestants ont donc déjoué la surveillance policière et fermé les vannes sur la rigole de la plaine, qui conduit l'eau du lac de Saint-Ferréol, vaste réservoir, au canal. Et ils ont ouvert d'autres vannes pour détourner l'eau venue du lac vers la petite rivière Sor. Pendant ce temps, une soixantaine d'autres occupaient les CRS en amont, au lac de Saint-Ferréol, là où ils avaient annoncé se donner rendez-vous. Le projet d'autoroute entre Toulouse et Castres (75 km environ) est une pomme de discorde midi-pyrénéenne depuis des années. Les entrepreneurs la réclament pour rapprocher Castres des grands centres, augmenter les flux économiques et raccourcir les trajets fastidieux et dangereux sur l'actuelle nationale. Les écologistes, notamment un collectif RN126, sont farouchement opposés au projet qu'il soit public ou privé. L'extrême gauche, le Front de gauche, mais aussi le Front National sont contre toute autoroute et pour des aménagements de la RN126. L'autoroute Castres-Toulouse fait partie d'une série de grands projets de liaisons ferroviaires, routières et fluviales que le précédent gouvernement voulait voir réaliser mais que l'actuel exécutif dit impossibles à financer toutes. Une commission mandatée par le ministère des Transports se penche en ce moment sur leur bien-fondé et leur caractère d'urgence. Le rapport de la commission, attendu avec impatience par tous ceux que ces projets concernent partout en France, sera remis en juin, indique-t-on aux Transports. ROMANDIE 12/4/2013 -
Nantes : l'aéroport de Notre Dame des Landes fait polémique
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Environnement
NOTRE-DAME-DES-LANDES (France) - Plusieurs centaines de manifestants - pelles, fourches et pioches en main - ont entamé sous la pluie samedi une manifestation de remise en culture des terres sur la zone d'aménagement différé (ZAD) destinée au projet controversé de transfert de l'aéroport de Nantes à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), a constaté l'AFP. Les manifestants, de tous âges, étaient invités à se rassembler en deux points, au nord et au sud de la zone, munis d'outils de culture et/ou de semences, puis à converger en deux cortèges vers le centre de la zone, où des lieux à remettre en culture ont été préaménagés. Dans le cortège au sud de la Zad, une fanfare avec des musiciens portant des masques d'animaux suivait une banderole proclamant Sème ta Zad, occuper, cultiver, résister. Les manifestants peuvent participer à la mise en place de semis en buttes, de céréales, à des constructions de poulaillers, à des chantiers potager, des nettoyages de fossés, des chantiers de clôtures, de constructions de serres ou encore des travaux de drainage. Des lieux de restauration et d'échanges avec les zadistes, opposants anti-capitalistes au projet d'aéroport, mais aussi avec les agriculteurs opposants de la confédération paysanne, très impliqués dans cette journée de manifestation, étaient prévus. La préfecture de Loire-Atlantique a indiqué vendredi qu'elle avait pris un arrêté temporaire d'interdiction de circulation sur l'une des routes de la zone, la RD81, pour garantir la bonne circulation des secours lors de cette manifestation non déclarée. Elle se déroule quatre jours après la remise au gouvernement mardi de trois rapports, l'un d'une commission du dialogue destinée à apaiser le climat après les vives tensions de l'automne et deux autres d'une commission scientifique et d'une autre destinée à apprécier la perte en terres agricoles liée au projet. Ces rapports - dont le premier réaffirme la nécessité du projet avec des aménagements en terme de diminution de surface et les deux autres impliquent un projet très amélioré pour les compensations environnementales et de pertes de terres agricoles - ont dans l'ensemble plutôt rassuré les opposants dont beaucoup y ont vu un report masqué des travaux. Le projet prévoyait à l'origine que le transfert d'aéroport de Nantes vers Notre-Dame-des-Landes, soit mis en oeuvre en 2017, une date que même les partisans du projet admettent désormais voir glisser vers 2018. ROMANDIE 13/4/2013 -
Un tremblement de terre de magnitude 6,3 a secoué l'ouest du Japon samedi près de la ville portuaire de Kobe. Il a fait au moins 24 blessés, ont annoncé l'agence de météorologie nippone et la police. L'agence avait d'abord évalué la magnitude à 6, mais l'a revue ultérieurement à 6,3. Peu après les secousses, elle a indiqué qu'une légère élévation du niveau de la mer pouvait être observée par endroit, mais elle n'a pas déclenché d'alerte au tsunami. La police a fait état d'au moins 24 blessés: une dame de 74 ans s'est notamment cassé le col du fémur dans la préfecture de Hyogo, où se trouvait l'épicentre, et une habitante de la préfecture de Fukui (côte de la mer du Japon) de 82 ans a eu la jambe cassée. La télévision publique NHK a fait état de la rupture d'une canalisation d'eau dans la ville d'Awaji, sur l'île du même nom, et de l'effondrement d'un mur à Osaka. Le porte-parole du gouvernement, Yoshihide Suga, a confirmé que ce séisme n'avait apparemment pas provoqué de dommage majeur. Une cellule de crise du bureau du Premier ministre a toutefois été activée peu après le tremblement de terre qui s'est produit samedi à 05h33 (vendredi à 22h33 en Suisse). Son hypocentre se situait à 10 kilomètres de profondeur sous la petite île d'Awaji en mer de Seto, près de la ville portuaire de Kobe, a précisé l'agence de météorologie. Le séisme a fait trembler tout l'ouest de la grande île de Honshu, secouant les immeubles des métropoles de la région industrielle du Kansai, notamment Kobe et Osaka. Proche de la surface, il a été fortement ressenti par les habitants de la région souvent surpris dans leur sommeil. Les services ferroviaires locaux ont été suspendus et les trains à grande vitesse Shinkansen ont circulé à vitesse réduite dans la région après la secousse initiale, avant que le trafic ne revienne progressivement à la normale en début de matinée. Les opérations ont été momentanément interrompues à l'aéroport international du Kansai situé à proximité, ainsi qu'à celui d'Itami à Osaka, avant de reprendre assez rapidement. ROMANDIE 13/4/2013
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Le MOX, un combustible au plutonium, très critiqué
BelleMuezza a posté un sujet dans Le NUCLEAIRE (énergie)
CAEN - Présenté par Areva comme un moyen de recycler le plutonium né de la production d'électricité dans les centrales nucléaires, le combustible MOX est très critiqué par les écologistes et certains scientifiques. Le MOX (mixed oxides) est fabriqué à partir d'oxyde d'uranium et d'oxyde de plutonium, extraits des combustibles irradiés dans les centrales. S'il fait tant parler de lui, c'est d'abord en raison des 5 à 10% de plutonium qu'il contient. Les combustibles classiques sont fait uniquement d'oxyde d'uranium. Selon Greenpeace, l'inhalation d'une poussière de plutonium suffit à déclencher un cancer bronchopulmonaire en six mois, et il peut servir à fabriquer des bombes. - Pour Areva, la fabrication d'une bombe à partir du plutonium du MOX, qui n'est pas de qualité militaire, est quasi impossible. - Pour Jean-Claude Zerbib, ingénieur à la retraite du commissariat à l'énergie atomique (CEA) c'est possible, même si la bombe aurait un rendement moindre qu'une bombe officielle. Selon ce scientifique, il faut environ 15 kg de plutonium pour faire une bombe. Le MOX qui doit partir prochainement pour la centrale japonaise de Takahama en contient 650 kg environ, selon lui. ->Pour Areva, le MOX contribue à la stabilisation des stocks de plutonium et le recyclage permet d'économiser jusqu'à 25% d'uranium naturel. ->Mais selon M. Zerbib, le MOX qui sort d'une centrale est huit fois plus radioactif qu'un combustible classique usé. L'ingénieur a présenté en mars une étude sur le MOX lors d'un colloque à Paris organisé par l'association française d'experts indépendants Global Chance, et un institut (IPFM) de l'université américaine de Princeton. Il dit se fonder sur des données éparpillées dans différents rapports d'Areva, de l'OCDE. Selon lui, lorsque du MOX est irradié en centrale, on fabrique des produits (des actinides) au moins aussi toxiques que le plutonium. Plus chauds, les combustibles MOX fusionnent aussi plus vite que les combustibles classiques en cas d'accident, si la piscine où ils sont stockés se vide, selon M. Zerbib. Et 300 ans après sa sortie de centrale, le MOX usé est sept fois plus chaud qu'un combustible classique sorti au même moment, calcule-t-il. Dans ces conditions, même après trois siècles, les MOX usés ne pourront pas être enfouis dans un site de stockage géologique, affirme l'ingénieur. Selon Areva - qui fabrique du MOX depuis plus de 40 ans - plus de 10% de l'électricité nucléaire française est produite en France grâce à ce combustible et 10% des réacteurs dans le monde ont déjà, à un moment ou à un autre, fonctionné avec du MOX. Pourquoi on en parle ?: Prochainement un convoi maritime est prévu pour acheminer ce combustible au Japon en période troublée, due à la tension provoquée par un possible conflit nucléarisé entre les deux Corées. ROMANDIE 13/4/2013 -
L'OMS lance une alerte dans le monde quant à une grippe aviaire H7N9
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Articles de presse, découvertes...
PEKIN (Chine) - L'inquiétante grippe aviaire H7N9 se propage en Chine, où les autorités sanitaires ont annoncé samedi qu'une fillette de 7 ans était porteuse du virus à Pékin, le premier cas officiellement enregistré dans la capitale. Cette enfant est la fille d'un couple de marchands de volailles et a donc vraisemblablement été en contact avec des oiseaux malades. Elle a été hospitalisée dans un état général stable, a indiqué le Bureau de la santé de Pékin. Jeudi, elle avait présenté un syndrome grippal, avec de la fièvre, une migraine et des maux de gorge, et ses parents l'avaient conduite à l'hôpital, ainsi qu'il est d'usage en Chine où de nombreuses familles ne font pas confiance aux consultations des médecins de quartier. Vendredi des analyses ont montré qu'elle avait été infectée par la souche H7N9 de l'influenza aviaire, qui n'avait jusque-là officiellement contaminé que 43 personnes dans l'est de la Chine, parmi lesquelles onze sont décédées. Le Centre national de lutte contre les maladies infectieuses a confirmé les résultats samedi. Les parents de la fillette ont donc été placés en quarantaine, mais ne présentent pour l'heure aucun symptôme de la maladie, a précisé le Bureau de la santé de Pékin. Depuis le début de la maladie à Shanghai, nous nous préparons, a déclaré à la télévision CCTV le Dr. Cheng Jun, directeur-adjoint de l'hôpital Ditan de Pékin, le plus réputé pour les pathologies infectieuses. C'est d'ailleurs là qu'a été admise la fillette malade. La capitale chinoise est une mégalopole de plus de 20 millions d'habitants située au nord du pays, à plus d'un millier de kilomètres de Shanghai, autre métropole où ont été enregistrés les premiers cas humains d'infection au virus H7N9. Les deux vastes conurbationsont pris des mesures pour tenter de circonscrire les contagions entre oiseaux, notamment la fermeture des marchés aux volailles vivantes et l'interdiction des courses et lâchers de pigeons, un passe-temps populaire en Chine. Shanghai et d'autres grandes villes ont aussi ordonné l'abattage de dizaines de milliers de volatiles. La filière avicole chinoise est, par conséquent, durement touchée. Sitôt le cas de la fillette connu samedi, des internautes ont confié leur inquiétude. C'est un mauvais signe, a jugé l'un d'eux dans un microblog, tandis qu'un autre conseillait de se reposer davantage et de moins sortir. Au moins une douzaine de personnes ont été arrêtées cette semaine, accusées d'avoir diffusé des rumeurs alarmistes sur la grippe aviaire. Avant les cas récemment enregistrés en Chine, la souche H7N9 de la grippe aviaire ne s'était pas transmise à l'homme. Comme pour la souche H5N1, la plus commune, les scientifiques redoutent qu'une mutation virale permette des contaminations d'homme à homme, ce qui pourrait déclencher une pandémie. Le H5N1 a fait plus de 360 morts dans le monde entre 2003 et le 12 mars 2013, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a répété ces derniers jours qu'il n'existait aucune preuve d'une transmission d'homme à homme du virus H7N9. Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), Bernard Vallat, a de son côté qualifié jeudi d'assez exceptionnelle la situation créée par le virus H7N9 car sa détection est très difficile chez les volailles. Nous sommes confrontés à une situation assez exceptionnelle car nous avons affaire à un virus influenza très faiblement pathogène pour les oiseaux et qui a la capacité de provoquer une maladie grave chez les personnes infectées, a déclaré le Dr Vallat. L'OIE, basée à Paris, a précisé que, selon les rapports officiels transmis par les autorités vétérinaires chinoises, les volailles testées comme positives à la présence du virus influenza A(H7N9), et suspectées d'être à l'origine des cas humains recensés, ne montrent pas de symptômes visibles. Cette situation rend la détection de ce virus très difficile chez les volailles, a ajouté l'OIE. ROMANDIE 13/4/2013 -
Crise en Corée: des ONG s'inquiètent d'un envoi de plutonium au Japon
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Le NUCLEAIRE (énergie)
CHERBOURG (Manche) - Areva s'apprête à envoyer du MOX, un combustible composé de plutonium, au Japon, un convoi des plus contestés au moment où Pyongyang se dit en état de guerre et que Tokyo n'en finit pas de se battre contre les conséquences de la catastrophe de Fukushima. Ce transport partira prochainement de Cherbourg et sera réalisé par les navires spécialisés Pacific Heron et Pacific Egret de la compagnie britannique PNTL, a annoncé vendredi dans un communiqué le groupe nucléaire qui présente le MOX comme une opportunité pour recycler le plutonium issu des centrales nucléaires. L'entreprise est la seule au monde à produire à l'échelle industrielle ce combustible composé de 5% à 10% de plutonium et de 90 à 95% d'uranium, depuis que l'Angleterre a cessé d'en fabriquer. Selon Greenpeace, ce transport dangereux aura lieu entre lundi 0H00 et mercredi à minuit. Selon l'ONG, ces 10 tonnes de MOX doivent quitter l'usine Areva de Beaumont-Hague (Manche) la nuit, à bord de trois poids-lourds, pour rejoindre le port de Cherbourg et être chargées dans la journée. La route entre l'usine et le port sera alors bouclée, avec des gendarmes à tous les carrefours, dit Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire de Greenpeace France. L'usine est distante de 20 km du port mais le convoi en fera 40 pour des raisons techniques selon l'ONG. Toujours selon elle un millier d'hommes seront mobilisés sur le trajet, un dispositif lié à la spécificité de ce combustible beaucoup plus radioactif qu'un combustible classique, mais aussi à un appel, pour l'heure vague, d'antinucléaires à perturber le transport. Cet appel a été lancé il y a plusieurs semaines sur internet. Une source proche des forces de l'ordre a confirmé cet effectif. Selon différentes sources, la cargaison doit contenir de 650 kg à 800 kg de plutonium. Greenpeace affirme que ce plutonium peut servir à faire des bombes (15 kg par bombe), mais Areva dément. D'après Greenpeace, à bord des bateaux équipés chacun de deux canons 30 mm, une trentaine d'hommes en tout d'une force spéciale britannique seront chargés d'assurer la sécurité. Selon M. Rousselet, les Etats-Unis suivent également discrètement le transport puisque les matières fissiles japonaises sont sous leur contrôle. Les cargaisons sont en général stockées dans des conteneurs - trois en l'occurrence - de 6 mètres de long sur 2,50 large, avec des parois de 30 cm d'épaisseur, selon des données d'Areva. Le voyage doit durer 60 à 70 jours. Si les quantités sont confirmées, la cargaison serait nettement moins importante en volume que lors des précédents transports de MOX vers le Japon (15 tonnes en 2010, 32 tonnes en 2009, 14 tonnes en 2001 et 1999). Mais le transport se déroule dans un contexte délicat. Les bateaux vont naviguer dans des eaux sous tension. La cargaison est destinée à la centrale de Takahama, en face de la Corée. C'est complètement irresponsable, a estimé M. Rousselet. L'entreprise Kansai (Kepco) a confirmé attendre une livraison pour cette centrale à l'arrêt. Mardi, le Japon a installé des missiles en plein coeur de Tokyo pour intercepter un éventuel missile nord-coréen. L'association Robin des bois, l'ancien eurodéputé Verts Didier Anger, Greenpeace, Europe Ecologie les Verts (EELV) et le Réseau Sortir du nucléaire ont demandé l'annulation du convoi et appellent à un rassemblement lundi à 18H00 à Cherbourg mais pas à perturber le transport. Tous soulignent que les problèmes se multiplient ces dernières semaines à la centrale de Fukushima Daiichi mise en péril par la catastrophe du 11 mars 2011. Ce transport est scandaleux: au Japon des hommes se battent pour tenter désespérément de décontaminer les villages, dit Greenpeace. seuls deux des 50 réacteurs japonais sont actuellement exploités mais le gouvernement libéral démocrate (droite), au pouvoir depuis décembre, est revenu sur la promesse de son prédécesseur de centre gauche de sortir du nucléaire. ROMANDIE 13/4/2013 -
Paris - Avec Promised Land, sur les écrans français mercredi, l'acteur et co-scénariste Matt Damon part en quête de l'identité américaine en prenant pour toile de fond l'exploitation du gaz de schiste, un sujet écologiquement explosif depuis deux ans en France. Steve Butler (Matt Damon), commercial d'une grande société, avec sa collègue Sue (Frances McDormand), doit convaincre les fermiers d'une petite communauté de Pennsylvanie souffrant de la crise, de lui accorder les droits de forage sur leurs terres pour l'exploitation de gaz naturel. La méthode par fracturation est risquée pour l'environnement, il le sait, mais n'en parle pas, leur faisant miroiter les énormes profits de la future exploitation. Les habitants vont devoir se décider. Le pitch, très ancré dans l'Amérique rurale, résonne évidemment aussi de ce côté-ci de l'Atlantique où le gaz de schiste nourrit des débats enflammés depuis deux ans. Des débats toujours d'actualité en dépit de l'interdiction, à l'été 2011, de la technique de forage contestée, la fracturation hydraulique. Avant sa sortie officielle, le distributeur a profité de ce contexte porteur et du débat lancé par le gouvernement sur l'énergie pour organiser plus d'une centaine d'avant-premières à travers la France. Il y a deux ans, le documentaire choc américain Gasland avait connu un joli succès d'audience dans l'Hexagone et contribué à la mobilisation contre ces gaz de schiste. John Krasinski (acteur et co-scénariste) et moi avons fait beaucoup de recherches sur la fracturation (hydraulique) et les gens qui sont chargés de passer des contrats avec les habitants à la campagne. On a rencontré beaucoup d'entre eux et appris comment ils les abordent, ce qu'ils leur disent, l'un avouant porter une casquette avec une marque de tracteur connue, l'autre rouler en pick-up pour faire couleur locale. [b]On n'a rien inventé, expliquait Matt Damon lors de la Berlinale en février. [/b] [...]Promised Land a reçu des critiques très mitigées aux Etats-Unis où il a fait peu d'entrées, mais la ministre française de l'Ecologie Delphine Batho l'a plutôt apprécié, y voyant un film éloquent sur l'envers du décor de l'essor des gaz de schiste aux Etats-Unis et notamment sur les méthodes des compagnies pétrolières. ROMANDIE 12/4/2013
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Energie éolienne en Europe + la Suisse : actualité, informations....
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Actu Eolien terrestre et maritime (hydrolienne)
Quatre éoliennes devraient rejoindre Adonis, la plus grande machine du genre en Suisse érigée à Charrat (VS). La mise à l'enquête publique du plan d'aménagement est parue vendredi dans le Bulletin officiel. Mais la résistance s'organise contre ce projet de parc éolien. Deux éoliennes sont prévues sur la commune de Charrat, les deux autres sur celle de Saxon. "Ce seront les mêmes machines qu'Adonis", précise à l'ats Paul-Alain Clivaz, responsable du département énergies renouvelables au sein du groupe SEIC-TELEDIS. Chaque éolienne mesurera 150 mètres de haut au sommet des pales et produira de l'énergie pour des vents compris entre 10 et 100km/h. "A partir de vents supérieurs à 45km/h, elles tourneront à plein régime", indique Paul-Alain Clivaz. "Le parc éolien couvrira la consommation annuelle de 8000 ménages environ", poursuit-il. Chacune des cinq machines assurera une production annuelle de quelque 7 millions de kWh. Une éolienne coûte 7 millions de francs. Le coût total du parc est assumé par la société ValEole. Cette dernière regroupe six communes valaisannes qui prennent en charge 50% des coûts (Charrat, Martigny, Fully, Saxon, Riddes, Saillon) et cinq sociétés électriques qui couvrent la deuxième moitié de la somme. Le projet de parc éolien du Grand Chavalard ne plaît pas à tout le monde. L'Association pour la Protection du Paysage du Coude du Rhône (APPCR) le conteste vigoureusement, pointant du doigt principalement son impact sur le paysage. Pour compléter les informations à la population jugées lacunaires, l'association organise une séance d'information publique le 18 avril. "Nous allons montrer l'impact et les nuisances réelles de ce projet. Certains bâtiments se trouveront à seulement 200 mètres d'une éolienne", explique Florence Lattion Richard. Pour la présidente de l'APPCR, les éoliennes sont "un non-sens économique pour les communes" et ne constituent pas une bonne alternative énergétique. "Sortir du nucléaire, ok, mais pas en faisant n'importe quoi!", insiste Florence Lattion Richard. ROMANDIE 12/4/2013 -
Un pêcheur hawaïen s'est fait une grosse frayeur lorsqu'il s'est rendu compte qu'il avait, au bout de sa ligne, un requin de 2,7 mètres, dimanche 7 avril, à Waianae, sur la côte est de l'île. Isaac Brumaghim, qui participait sur son kayak à un tournoi local de pêche à la ligne, a émis un cri de joie mêlé de stupéfaction en comprenant que c'était bien un requin qu'il avait failli tirer de l'eau. Le squale est en effet parvenu à se défaire de l'hameçon en déployant une force telle qu'Isaac n'a pas pu l'en empêcher. La compétition était organisée pour pêcher le maquereau dans cette zone côtière. Pêcheur expérimenté, Isaac Brumaghim a eu le pressentiment que tout pouvait se passer ce jour-là, raison pour laquelle il avait équipé son kayak d'une caméra fixe. En regardant la vidéo chez lui, le compétiteur s'est rendu compte qu'il avait vraiment eu de la chance de ne pas avoir été entraîné au fond de l'eau par l'animal. FRANCE TV INFO 12/4/2013
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La gestion intelligente de l'électricité : Smart Grid
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de BelleMuezza dans Energies
TOULOUSE - Un projet novateur de réseau électrique intelligent (Smart Grid), Sogrid, a été lancé jeudi par un consortium mené par ERDF à Toulouse, où il sera expérimenté auprès de 1.000 foyers de l'agglomération. Première mondiale dans ce domaine, selon ses concepteurs, Sogrid (SO pour Sud-Ouest) développera notamment une puce électronique de nouvelle génération avec l'un des partenaires, ST Microelectronics, qui équipera les millions de matériels connectés au réseau électrique afin de leur permettre de communiquer entre eux. Sogrid, a déclaré la présidente du directoire d'ERDF Michèle Bellon au cours d'une conférence de presse, s'inscrit notamment dans la transition énergétique avec le développement des énergies renouvelables et l'arrivée de nouveaux consommateurs (voitures électriques...). Il permettra selon elle de gérer en temps réel le réseau en y intégrant ces énergies renouvelables (éolien, photovoltaïque...) selon les besoins, et en permettant à tous les équipements placés sur les réseaux basse et moyenne tension de communiquer entre eux directement. La puce développée pour ce réseau est le projet le plus innovant au monde dans ce domaine, a souligné de son côté le PDG de ST Microelectronics, Thierry Tingaud. Sogrid, annoncé dans le cadre du rendez-vous de l'innovation Futurapolis et doté d'un budget de 27 millions d'euros, rassemble dans un consortium dix partenaires dont ERDF, ST Microelectronics, Nexans, Capgemini ou Trialog. Il mobilisera plus d'une centaine d'acteurs, de chercheurs et d'industriels d'ici à 2015, où se terminera la mise en oeuvre du démonstrateur auprès des 1.000 clients tests de l'agglomération de Toulouse. ROMANDIE 11/4/2013 -
Le Japon chasse à la baleine, CBI, Sea Shepherd, CIJ ...
BelleMuezza a répondu à un(e) sujet de Admin-lane dans Les baleines
LA HAYE (Pays-Bas) - L'Australie et le Japon croiseront le fer lors d'audiences publiques devant la Cour internationale de Justice à partir du 26 juin dans le cadre du différend qui les oppose sur la pêche à la baleine pratiquée par les pêcheurs nippons dans l'Antarctique, a annoncé jeudi la CIJ. La CIJ, organe judiciaire principal des Nations Unies, tiendra des audiences publiques en l'affaire relative à la chasse à la baleine dans l'Antarctique (...) du mercredi 26 juin au mardi 16 juillet 2013 à La Haye, où la Cour a son siège, a indiqué la Cour dans un communiqué. Un arrêt n'est toutefois pas attendu avant des mois. Canberra avait saisi la CIJ le 31 mai 2010 dans le but de mettre un terme à la pêche à la baleine que pratique le Japon au nom de son programme de recherche scientifique JARPA II. Le Japon tue, de fait, des baleines en vertu d'une tolérance de la Commission baleinière internationale (CBI) pour la chasse à des fins de recherche, mais la chair des animaux finit sur les étals nippon. Or, le CBI proscrit toute pêche commerciale depuis 1986. Estimant que le Japon viole de la sorte ses obligations internationales, Canberra souhaite notamment que Tokyo n'entreprenne aucune nouvelle action dans le cadre dudit programme JARPA II ou de tout programme similaire tant qu'il n'aura pas rendu un tel programme conforme aux obligations qui sont les siennes en vertu du droit international. L'Australie sera la première à défendre son point de vue du 26 au 28 juin, après quoi le Japon prendra la parole, du 2 au 4 juillet. La Nouvelle-Zélande, qui a été autorisée à s'exprimer dans cette affaire, aura la parole pendant une heure et demie le 8 juillet. Canberra et Tokyo auront ensuite chacun droit à un nouveau tour de plaidoiries. Les autorités japonaises affirment que la chasse à la baleine est une tradition culturelle ancestrale, un argument rejeté notamment par les militants de l'association de défense de l'environnement Sea Shepherd. Cette dernière harcèle chaque année les bateaux de la flotte japonaise dans l'Antarctique, menant parfois à des confrontations musclées et, en conséquence, à diverses actions en justice, notamment aux Etats-Unis et aux Pays-Bas. ROMANDIE 11/4/2013