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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. Cergy-Pontoise (France), 13 oct 2014 (AFP) - Des malfaiteurs qui cambriolaient un pavillon à Domont (Val-d'Oise) en ont été chassés par le lapin de compagnie de la maison, dont l'agitation a réveillé les propriétaires. Des malfaiteurs qui cambriolaient un pavillon à Domont (Val-d'Oise) en ont été chassés par le lapin de compagnie de la maison, dont l'agitation a réveillé les propriétaires. afp.com/Fredrik Von Erichsen Il est entre deux heures et deux heures et demi du matin, dans la nuit de dimanche à lundi, lorsque les cambrioleurs pénètrent dans cette maison individuelle. Rapidement, expliquent les gendarmes, ils entreprennent la fouille "du salon et de la salle à manger". Mais ils n'auront pas le temps de se saisir du moindre butin : "ils sont mis en fuite par le lapin de compagnie qui, à force de sauter dans sa cage, réveille la famille", ont relaté les gendarmes. Les cambrioleurs n'en seront pas quittes pour autant. "Même s'il n'y a pas de préjudice, il y a une procédure ouverte" pour tentative de vol par effraction dans un local d'habitation, et l'on "recherche les empreintes, l'ADN" dans l'espoir de confondre les auteurs, a prévenu la gendarmerie. 30 millions d'amis 13/10/2014
  2. Bruxelles, 16 oct 2014 (AFP) - Les Pays-Bas, qui ne se sont pas encore conformés aux règles en vigueur sur la protection des animaux utilisés dans des expériences scientifiques, ont été renvoyés jeudi devant la justice européenne par la Commission européenne avec demande de mise à l'amende." Les règles de l'UE, qui auraient dû être intégrées dans la législation nationale (néerlandaise) avant novembre 2012, ont pour objectif de réduire le nombre d'animaux utilisés dans des expériences scientifiques et réclament d'utiliser des alternatives lorsque c'est possible", a expliqué la Commission européenne. Malgré plusieurs avertissements de Bruxelles, le gouvernement néerlandais n'a donné "aucune date nouvelle" pour l'adoption et l'entrée en vigueur d'un projet de loi à ce sujet, bloqué depuis de longs mois à la chambre haute du parlement néerlandais, regrette la Commission. L'exécutif européen demande à la Cour européenne de justice d'imposer une amende de 51.156 euros par jour de retard dans l'adoption et l'entrée en vigueur de cette loi. Même si la législation néerlandaise contient déjà certaines dispositions protégeant les animaux testés en laboratoire, il y a des "défauts" concernant notamment "l'utilisation d'espèces en danger", "la classification de la gravité des procédures", "la création d'un organe du bien-être animal" et le fait de soumettre "à autorisation préalable" des projets d'expérience scientifique sur des animaux, selon l'exécutif européen. La législation européenne en la matière est entrée en vigueur en janvier 2013. Elle vise à réduire l'utilisation d'animaux pour la recherche scientifique, notamment de vertébrés et des céphalopodes, tout en voulant "s'assurer que la recherche dans l'UE reste d'une qualité exceptionnelle". Le gouvernement néerlandais a préparé un ensemble de dispositions "plus sévères encore que ce qu'exige la réglementation européenne", a indiqué un responsable à l'AFP. "Ce projet de loi en est au stade final, il sera adopté avant que la justice européenne n'ait pris une décision et il n'y aura donc pas de conséquences financières", a-t-il assuré. 30 millions d'amis 16/10/2014
  3. Port Elizabeth (Afrique du Sud), 19 oct 2014 (AFP) - Un Sud-africain a été condamné à 700 euros d'amende pour avoir empoisonné 46 vautours d'une espèce menacée d'extinction dans la province du Cap oriental (Est), une condamnation jugée trop légère dimanche par une association de protection des oiseaux. Un vautour du Cap, appelé également Vautour chassefiente. Snowmanradio Flickr / CC BY-SA 2.0 Armand Aucamp, un agriculteur de la petite de ville de Molteno, a plaidé coupable et devra régler une amende de 10.000 rands (707 euros) pour avoir chargé une carcasse de mouton de carbofuran, un puissant insecticide. Il voulait en fait s'en prendre aux chacals qui s'attaquent au bétail mais 46 vautours du Cap, une espèce menacée, ont consommé la viande et en sont morts peu après, au mois de décembre 2013.L'agriculteur a également écopé cette semaine d'un an de prison avec sursis. Cette peine est "vraiment insuffisante au vu du grand nombre de vautours tués", a commenté Kerri Wolter, fondatrice de Vulpro (lien en anglais), une association de protection de ces rapaces. L'empoisonnement des vautours doit être "sévèrement" puni, au même titre que le braconnage des rhinocéros, selon Mme Wolter. L'Afrique du Sud abrite encore autour de 20.000 rhinocéros, soit 80% de la population mondiale, mais le massacre s'intensifie d'année en année, avec plus de 900 rhinos déjà tués en 2014. Pour tenter de les soustraire au braconnage, l'Afrique du Sud a déployé des moyens matériels considérables et, le 23 juillet, un tribunal a prononcé une condamnation record de 77 ans de prison contre un Sud-Africain coupable d'avoir tué trois jeunes rhinocéros. "Si quelqu'un tue un rhinocéros, ça a un grand retentissement et le braconnage est puni d'une amende importante ou d'une lourde peine de prison. Nous souhaitons que cela soit aussi appliqué à ceux qui empoisonnent les vautours", a déclaré Kerri Wolter à l'AFP.Selon elle, il n'y aurait plus que 3.700 vautours du Cap dans le monde. Ces rapaces aux plumes couleur crème et au cou nu sont présents dans le sud de l'Afrique et ne se reproduisent qu'en Afrique du Sud, au Botswana et au Lesotho. Egalement connu sous le nom de griffon du Cap, ce vautour figure sur la liste des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature. L'espèce pourrait continuer à décliner si des mesures de sauvegarde ne sont pas prises. Au mois d'août, des dizaines de chacals, mangoustes et renards avaient été retrouvés morts, empoisonnés, dans le parc national d'Addo (sud), constituant le "pire acte d'empoisonnement malveillant d'animaux à l'intérieur d'un parc national en Afrique du Sud", selon les autorités. Les dirigeants du parc suspectaient des paysans proches de la réserve et avaient offert une prime de 10.000 rands pour tout renseignement qui aurait permis de découvrir les empoisonneurs. 30 millions d'amis 19/10/2014
  4. Paris, 21 oct 2014 (AFP) - Des grands grands noms comme H&M, The North Face ou Helly Hansen se sont engagés à utiliser des plumes de palmipèdes issus d'élevage respectant le bien-être animal, a annoncé mardi Textile Exchange, ONG qui milite pour des pratiques plus responsables dans le textile. L'engagement, baptisé "RDS, Responsible Down Standard" (standards pour des plumes responsables, ndlr) a été mis au point par The North Face. Il prévoit par exemple que les oies ou canards ne soient pas déplumés vivants ou que les plumes ne soient pas issues d'une chaîne de gavage, utilisée notamment pour la production de foie gras. "Avec le RDS, les marques apportent un plus haut niveau de traçabilité et prouvent qu'elles prennent davantage leurs responsabilités pour le respect du bien-être animal par leurs fournisseurs", se réjouit Nina Jamal, de l'organisation de défense des animaux Four Paws, citée dans le communiqué. Textile Exchange cite neuf marques qui s'engagent et assurent que d'autres groupes ont également adopté ce nouveau standard qu'ils mettront en place, pour certains, dès la prochaine collection en 2015. 30 millions d'amis 21/10/2014
  5. New York, 30 oct 2014 (AFP) - Des sauveteurs sont en train d'évacuer 150 chats d'une maison de l'Etat de New York (nord-est) (lien en anglais) et doivent même casser des murs pour atteindre les animaux, qui y vivent dans des conditions déplorables, selon un responsable local. Les fonctionnaires du comté de Rensselaer viennent pour délivrer 150 chats découverts dans une maison dans Pleasantdale . ( Kenneth C. Crowe II / Union Times). Voir d'autres photos Il a fallu deux jours aux équipes de policiers, pompiers et de la société locale de protection des animaux, pour sortir 98 des félins domestiques de la maison, a expliqué Brad Shear, le responsable de la SPA de Mohawk-Hudson. Il leur en faudra sans doute encore deux de plus pour arriver à sauver la cinquantaine de chats qui restent encore dans la bâtisse, a-t-il souligné, ajoutant qu'une douzaine de chats étaient tellement mal en point qu'il a fallu les euthanasier. Photo PawNation "La plupart d'entre eux sont très malades", couverts de puces, avec de la gale dans les oreilles et des infections pulmonaires, a précisé le responsable. Les survivants ont été amenés dans un refuge où ils seront soignés en attendant d'être assez requinqués pour pouvoir être adoptés. Source : TheJournal i.e C'est la quatrième fois que les autorités ont été forcées d'intervenir auprès de la famille qui occupe la maison. Au total, ce sont 400 chats qui lui ont été enlevés depuis deux ans et demi."Cinq personnes vivaient dans cette maison et, selon la législation en vigueur, chacune d'entre elles pourrait se voir inculpée de cruauté envers les animaux", a estimé M. Shear. 30 millions d'amis 30/10/2014
  6. Sao Paulo, 30 oct 2014 (AFP) - Le gouvernement de Sao Paulo vient d'interdire l'élevage d'animaux comme le Chinchilla et le lapin dans le seul but de leur retirer leur fourrure, une nouvelle mesure de défense des animaux dans cet Etat parmi les plus riches du Brésil. En photo un Chinchilla domestique. Niko smile CC BY-SA 3.0 En vertu de cette nouvelle législation, "les animaux élevés à ces fins sont maintenus dans des cages si petites qu'ils ne peuvent même pas bouger", et sont soumis au stress et à des mauvais traitements. "Cette cruauté rend l'utilisation de ces peaux d'animaux immorale et injustifiable", souligne le texte. D'après le site internet du gouvernement de Sao Paulo, le Brésil est l'un des principaux producteurs de chinchillas du monde, derrière l'Argentine. L'objectif de la loi est de préserver "les animaux utilisés dans l'industrie des manteaux et accessoires, comme les lapins, renards, visons, phoques, coyotes et en plus grand nombre les chinchillas", indique le gouvernement. La loi a été promulguée mardi 28 octobre 2014 par le gouverneur de l'Etat de Sao Paulo, Geraldo Alckmin, et publiée mercredi dans le Journal officiel. Elle prévoit des amendes de plus de 10.000 reais (4.100 dollars) par animal pour celui qui enfreint la loi, et, en cas de récidive, ce montant sera doublé. Chaque fourrure de chinchilla coûte environ 60 dollars et, pour un manteau arrivant au genou, il faut 200 de ces rongeurs, explique la presse brésilienne. La loi n'a pas été bien perçue parmi les éleveurs. D'après le quotidien Folha de Sao Paulo, dans l'une des fermes, 1.500 femelles de cette espèce ont commencé à être tuées pour éviter leur reproduction. "30.000 chinchillas vont mourir à cause de cette loi", a déploré Carlos Peres, président de l'Association des éleveurs de chinchillas, avant de le vote de la loi. A la mi-octobre, un groupe de militants du front de libération des animaux avait envahi un élevage de chinchillas et libéré une centaine de ces animaux. En octobre 2013, un autre groupe avait envahi un laboratoire pharmaceutique à Sao Paulo pour libérer des chiens qui étaient utilisés pour faire des tests. En janvier de cette année, Sao Paulo a interdit l'utilisation d'animaux pour faire des tests dans l'industrie des cosmétiques. 30 millions d'amis 30/10/2014
  7. Bordeaux, 31 oct 2014 (AFP) - Dix ans après la mort de l'ourse Cannelle, tuée par un chasseur en Béarn (Pyrénées-Atlantiques) le 1er novembre 2004, les militants pro-ours réclament toujours la réintroduction de femelles dans l'ouest du massif pyrénéen où ne subsistent plus que deux mâles. Photo de « Cannelle » naturalisée. Dernière représentante d'une population d'ours des Pyrénées. Elle a été abattue le 1er novembre 2004 par un chasseur. Elle fait partie des collections du Muséum de Toulouse. Didier Descouens CC BY-SA 4.0 Dernière représentante de l'ours de souche des Pyrénées, Cannelle avait été tuée par un chasseur qui avait dit avoir agi "en état de nécessité". Il a été condamné en juin 2010 en cassation à indemniser diverses associations de protection de la nature à hauteur de 10.000 euros. L'association communale de chasse à laquelle il appartenait a pour sa part été condamnée en juin 2013 à verser 53.000 euros de dommages et intérêts au WWF. La mort de Cannelle avait provoqué une vague d'indignation en France, incitant le gouvernement à mettre en place un plan de "renforcement de la population d'ours bruns" dans les Pyrénées, avec l'introduction de plantigrades slovènes. Après 1996 et 1997, de nouveaux lâchers avaient eu lieu en 2006, vivement contestés par les éleveurs de la région. La population ursine dans les Pyrénées est aujourd'hui estimée à 23 animaux, après le décès de l'ours slovène Balou, retrouvé mort le 9 juin sur une commune de Haute-Garonne, sans qu'aucune implication humaine n'ait été identifiée. La grande majorité des ours vit dans les Pyrénées centrales (Hautes-Pyrénées, Haute-Garonne, Ariège). Seuls deux mâles subsistent dans les Pyrénées occidentales: le petit de Cannelle, Cannellito (10 ans), et son père, Néré (17 ans). "Dix ans déjà et rien n'a changé pour ce noyau de population composé seulement de deux mâles", déplorent dans un communiqué quatre associations (Ferus, Fonds d'intervention éco-pastoral (Fiep), Pays de l'ours - Adet et WWF) qui réclament un "renforcement de femelles dès 2015" dans le Béarn où, selon elles, la cohabitation avec l'élevage "ne pose pas de réel problème". Elles demandent également la mise en oeuvre d'un "plan de conservation pluriannuel" afin d'assurer une viabilité durable de cette population. La question de la réintroduction de l'ours dans les Pyrénées est un sujet récurrent de tension entre associations et éleveurs. Le 28 juin, à Foix, plus de 2.000 éleveurs, agriculteurs et chasseurs ont dénoncé "l'ensauvagement" de la montagne et les "contraintes" liées, selon eux, à la protection de l'ours, des vautours et du loup. Parallèlement, en juillet, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a refusé le lâcher d'un nouvel ours dans les Hautes-Pyrénées, plaidant pour un "juste équilibre entre le pastoralisme et la réintroduction d'espèces", une position qui a suscité l'ire des militants pro-ours. 30 millions d'amis 31/10/2014
  8. Chartres, 4 nov 2014 (AFP) - L'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) a mis fin début octobre à un trafic d'oiseaux d'espèce protégée (chardonneret), perpétré par un homme soupçonné d'avoir vendu des centaines de chardonnerets sur internet depuis l'Eure-et-Loir, a-t-on appris auprès de l'organisme, confirmant une information de l'Écho républicain. Chardonneret élégant. On trouve le chardonneret, entre autres, dans toute l'Europe. Le chardonneret vit dans les vergers, parcs, jardins et autres lieux cultivés, mais en automne et en hiver, il recherche les chardons, donc il préfère les bords des routes et les terrains en friche. Dès le mois d'août il se regroupe en bandes de congénères de la même espèce, dans les espaces à découvert et les cultures, recherchant la proximité des mares et des ruisseaux. (Photo : Pierre Dalous CC BY-SA 3.0) Le suspect, ayant lui même acheté sur internet un premier Chardonneret, est soupçonné d'en avoir capturé plusieurs centaines et de les avoir vendus par l'intermédiaire d'un site spécialisé dans le commerce entre particuliers. Chardonneret gris. Il est présent dans 4 états des USA ainsi qu'au Nord-Ouest du Mexique. Il est inféodé aux versants couverts de plantes herbacées, surtout d’armoises Artemisia tridentata et aux formations de chaparral (maquis du sud-ouest des États-Unis dont le nom espagnol chaparro signifie chêne nain). (PhotoLinda Tanner / Berichard CC BY-SA 2.0) "L'homme avait mis en place des cages-pièges sur le toit d'une dépendance à son domicile depuis au moins deux ans. A l'intérieur, se trouvait un premier chardonneret, mâle chanteur servant d'appât à ses congénères en complément de graines. Lorsqu'un oiseau entrait dans la cage, celle-ci se refermait automatiquement", a expliqué à l'AFP, Anthony Ferré, de l'ONCFS d'Eure-et-Loir."La capture, la vente et même l'achat d'espèces protégées sont totalement interdits", a-t-il précisé. "Les chardonnerets sont des oiseaux recherchés pour l'ornement parce qu'ils sont bons siffleurs et composés de belles couleurs", explique cette même source." Le trafic d'animaux et d'oiseaux est en pleine émergence", selon l'ONCFS et "arrive en troisième position derrière le trafic d'armes et de drogue". Chardonneret jaune. Parc provincial Rondeau, Ontario, Canada. Le chardonneret jaune préfère habiter les zones dégagées où poussent de mauvaises herbes telles que les champs, les prairies, les plaines inondables ainsi que les bordures de routes, les vergers et les jardins. Son aire de reproduction estivale s'étend à travers toute l'Amérique du Nord, d'un océan à l'autre. (Photo Mdf CC BY-SA 3.0) Le nom de chardonneret dérive de "chardon", cette petite plante hérissée de piquants qui pousse le long des chemins. Selon certains auteurs, ce nom a été donné à ces oiseaux parce qu'ils se nourrissent des graines de chardon. Cependant, l'explication de la fréquentation des chardons par ces oiseaux pourrait avoir une autre origine. Dans leurs déplacements, les moutons se frottent contre les chardons et y accrochent quelques flocons de laine. Alors, le chardonneret vient prendre le flocon, l'effiloche pour le démêler et en capitonne le nid de ses petits, parfois nommés grisets. Les menaces : Les populations de chardonnerets élégants sont classées en danger. Leur nombre a fortement baissé durant le siècle dernier, pour deux raisons : - avec l'usage excessif des pesticides pour les mauvaises herbes, le chardonneret trouve de moins en moins facilement sa nourriture, composée quasi-exclusivement de graines. - Les captures : durant le XXème siècle le chardonneret a été beaucoup capturé pour devenir oiseau d'ornement. Protection : Le Chardonneret élégant (sous sa forme sauvage) bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est donc interdit de le détruire, le mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, de détruire, d'altérer ou de dégrader son milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter. Il existe plusieurs espèces / sous-espèces de chardonnerets, mais seul le chardonneret élégant est familier de nos contrées. Les autres photos ont été ajoutées volontairement pour illustrer le sujet. 30 millions d'amis 4/11/2014 - Wikipedia
  9. Londres, 6 nov 2014 (AFP) - Le Britannique Andy Murray, champion olympique de Londres en 2012, a été désigné ambassadeur de la World Wildlife Fund (WWF, Fonds mondial pour la nature) jeudi, pour sensibiler l'opinion au commerce illégal d'animaux menacés de disparition au Népal. Murray, vainqueur de l'US Open 2012 et de Wimbledon 2013, prêtera notamment sa notoriété à une campagne de sensibilisation au Népal avec le programme de dressage des chiens destinés à traquer le braconnage au parc national de Chitwan. Tigres, rhinocéros et éléphants sont menacés de disparition au Népal à cause du braconnage, alimenté par une forte demande en provenance des pays riches de la région. (Photo Andy Murray à l'US Open en 2012. Francisco Diez / Fred053 CC BY-SA 2.0) En remerciement de cet engagement, le nom d'Andy Murray, 27 ans, a été donné à un chien du programme de dressage."Je pense qu'il est incroyablement important de combattre ce commerce et le programme de dressage de chiens sniffeurs me convient parfaitement. Mon expérience personnelle avec mes propres chiens m'a permis de savoir combien ils peuvent être intelligents et c'est fascinant de voir comment ces chiens sniffeurs peuvent communiquer avec leurs maîtres", a réagi Murray, qui se prépare à disputer le Masters de fin d'année à Londres à partir de dimanche. 30 millions d'amis 6/11/2014
  10. Dar es Salaam, 7 nov 2014 (AFP) - Le gouvernement tanzanien a démenti vendredi toute "frénésie d'achats" illégaux d'ivoire lors de visites officielles de responsables chinois dans le pays, en répliquant à des accusations portées par une ONG. Le ministre tanzanien des Affaires étrangères a déclaré que le rapport de l'Agence d'investigation environnementale (EIA), une ONG basée à Londres, était mensonger et destiné à porter atteinte aux liens croissants entre la Tanzanie et la Chine. "On devrait se demander pourquoi ces accusations apparaissent quelques jours seulement avant la visite du président (tanzanien) Jakaya Kikwete en Chine", a déclaré le ministre Bernard Membe devant le Parlement. "C'est de la pure et simple invention. Il est évident que les personnes coupables de ces accusations ne souhaitent pas voir notre pays se développer", a déclaré le ministre. Selon l'EIA, le prix de l'ivoire a doublé dans la capitale économique tanzanienne, Dar es Salaam, à l'occasion de la venue en mars 2013 du président Xi Jinping. Sur les marchés de vente illégale de Tanzanie, les enquêteurs de l'ONG ont recueilli des témoignages de marchands se félicitant de leurs affaires fructueuses avec les responsables chinois. "Ces vendeurs ont ainsi raconté que les prix avaient commencé à grimper avant même l'arrivée du président chinois, des intermédiaires tablant sur une poussée de la demande, grâce à la place prévue dans les valises diplomatiques chinoises pour les bibelots en ivoire". Le gouvernement chinois a jugé jeudi ce rapport "infondé", se disant "très mécontent". Hong Lei, porte-parole de la diplomatie chinoise, a précisé que les autorités chinoises avaient récemment adopté une nouvelle législation et pris des mesures pour réprimer le trafic d'ivoire, en coordination avec d'autres pays. La Chine est le premier marché mondial pour les chasseurs d'ivoire. Selon l'ONG Save the Elephants, le prix de l'ivoire provenant des éléphants tués par des braconniers en Afrique a triplé depuis quatre ans en Chine. Cela procure des bénéfices considérables au crime organisé vivant de ce trafic. Le braconnage d'éléphants a atteint des niveaux si alarmants en Tanzanie que les pachydermes pourraient disparaître du pays d'ici à 2020, a prévenu en mai la Société de protection des éléphants de Tanzanie (Teps). 30 millions d'amis 7/11/2014
  11. L'association L214 rend publique une vidéo tournée dans un couvoir breton et montrant des poussins étouffés dans des sacs-poubelle, jetés vivants dans un broyeur ou abandonnés dans les bennes à ordures. La Fondation 30 Millions d’Amis demande l’arrêt de telles pratiques. Capture d'écran : L214 Des poussins étouffés dans des sacs-poubelle, broyés vivants ou agonisants dans les bennes à ordures. C'est ce que révèle une vidéo publiée ce mercredi 12 novembre 2014 par l’organisme de protection animale L214. Les images, filmées à l’été 2014 par un employé d’une entreprise bretonne, sont insoutenables. On peut également voir sur la même séquence un employé s’amusant à faire tournoyer un poussin, ainsi que des travailleurs nettoyant le sol de l'entreprise à la raclette sans faire cas des poussins encore vivants, tombés par terre. « Je veux que tout le monde voit ce que j’ai filmé pour que les choses puissent changer * » explique l’employé qui a souhaité garder l’anonymat. AssociationL214 12/11/2014 Avec cette vidéo choc, l’organisme L214 entend dénoncer les conditions d’élevage des poussins nés en batterie. À la naissance, les volatiles sont triés selon leur sexe. Les femelles de type « pondeuse » sont conservées pour la ponte tandis que les poussins mâles de la même souche sont écartés et détruits. Les poussins faibles ou malformés subissent le même sort : « C’est ainsi que commence la vie de toutes les poules pondeuses et de tous les poulets pour la viande. Des millions d'entre eux n'iront pas plus loin et finiront broyés ou asphyxiés dans un sac poubelle » explique l’association sur son site Internet. L214 rappelle en outre que « l’étouffement de poussins dans des sacs-poubelle ou leur abandon dans les bennes à ordures constituent des pratiques illégales ». Les poules pondeuses et les poulets de chair consommés en France sont issus d'une sélection génétique de l'industrie visant « soit le meilleur taux de ponte, soit la croissance musculaire la plus rapide, précise L214. Aussi, les deux espèces sont très différenciées et les poussins mâles de race pondeuse, non rentables, sont systématiquement tués - quel que soit le mode d’élevage, plein air compris ». Selon les chiffres communiqués par l’organisme, sept couvoirs ont fait éclore 54 millions de poulettes en 2013, en France. « Environ autant de poussins mâles ont été tués le premier jour de leur vie » dénonce-t-il. Alors que la FNSEA** a, au début du mois de novembre, publié un « recueil rassemblant les actions menées par les filières animales en faveur du bien-être des animaux », cette vidéo témoigne une fois de plus des conditions d’élevage inacceptables pratiquées dans l’industrie agroalimentaire française. En septembre dernier, aux Etats-Unis, l’association Mercy For Animals avait dénoncé l’abattage de 150 000 poussins par jour - soit 21 millions d’animaux par an - dans des conditions similaires au sein de la plus grande usine mondiale de poules pondeuses, l'usine de Hy-Line International à Spencer (Iowa). L214 a lancé une pétition demandant au ministère de l’Agriculture l’interdiction de la mise à mort des poussins, pratique usuelle des couvoirs. Une action de protestation a eu lieu à Paris jeudi 13 novembre 2014. En savoir plus sur le site dédié Un Animal pas un Déchet ! * C'est pour ce motif que je n'ai pas mis la vidéo en "spoiler" ** Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles 30 millions d'amis 12/11/2014
  12. Alors qu’un fauve est toujours en état de divagation et activement recherché par des policiers, des gendarmes et des militaires, la Fondation 30 Millions d’Amis espère que l’animal pourra être rapidement capturé vivant. Les 1ers témoignages parlaient d’un « tigre », mais le relevé des empreintes de l’animal démontrent qu’il s’agit en réalité d’une autre espèce. Photo : image d'illustration hecke71 - Fotolia Elle a officiellement informé les autorités qu’elle se mettait à leur disposition pour leur apporter toute l’aide qu’elles jugeraient nécessaires, notamment en termes de logistique et de financement, une fois le félin attrapé. La Fondation a proposé des solutions pour qu’il puisse être accueilli, en France ou à l’étranger, dans des structures adaptées avec lesquelles elle collabore étroitement. 30 millions d'amis 14/11/2014
  13. "Samy", un python molure (Python molurus) long de plus de 5 mètres pesant 80 kilos vient d'arriver au Zoo de la Garenne à Le Vaud (VD). Lorsqu'il était encore bébé, il y a 20 ans, l'animal avait été ramené illégalement par un garçon en vacances avec sa mère au Vietnam. Python molure. Forrest Gump CC BY-SA 2.5 "L'adolescent avait caché le serpent dans son pantalon sans le dire à sa mère. Au moment du retour, ils se sont fait attraper à la douane mais ont pu conserver l'animal contre le paiement d'une amende", raconte à l'ats Julien Regamey, soigneur animalier au Zoo de la Garenne. Pendant dix ans, c'est le fils qui s'occupera du reptile baptisé "Samy". Les dix années suivantes, c'est sa mère qui prendra le relais. "Le serpent disposait d'une pièce entière dans la maison", poursuit Julien Regamey. Déménagement oblige, la mère n'est toutefois plus en mesure de conserver ce python de 80 kilos "qui peut vivre jusqu'à une cinquantaine d'années". Sans oublier que l'animal peut encore grandir. "Ils grandissent toute leur vie et "Samy" pourrait atteindre huit mètres mais je pense qu'il va rester dans ces eaux", poursuit enthousiaste Julien Regamey. Depuis vendredi et une année durant, "Samy" sera donc pensionnaire au Zoo de la Garenne. Le temps qu'un terrarium construit par les spécialistes du secteur soit terminé à Saint-Cergue (VD). A l'ouverture du nouveau parc de la Garenne au printemps 2016, seules des espèces vivant en Suisse y seront visibles, précise le zoo. Côté nourriture, "Samy" aura droit à environ deux poulets toutes les deux semaines. "Ces animaux se déplacent peu et emmagasinent les graisses", explique le spécialiste. Et d'ajouter que dans la nature, "ils mangent facile une antilope". A la Garenne, le public pourra notamment comparer cette espèce exotique avec une espèce locale, la vipère aspic, qui mesure 40 centimètres. Python molure photographié au Keoladeo Ghana National Park, Bharatpur (Rajasthan), Inde. Paul Asman and Jill Lenoble CC BY-SA 3.0 On trouve Python molurus dans une grande variété d'habitats allant des prairies aux marais, en passant par les forêts ou espaces rocailleux. Il peut parfois être présent dans des terriers de mammifères abandonnés, des troncs d'arbres creux ou de la mangrove. Dans tous les cas, ils sont présents auprès d'une source d'eau permanente. Cette espèce se rencontre au Pakistan, en Inde, en Birmanie et au Viêt Nam Ce serpent a souvent été tué pour sa peau. Il est également parfois mangé par des populations indiennes, où sa graisse est réputée pour avoir des vertus médicinales. L'espèce est considérée comme "quasi menacée" par l'UICN. Par ailleurs, elle est protégée par plusieurs législations locales, comme celles des États indiens de Kerala et de Tamil Nadu. Python molurus est classé en annexe I de la CITES. C'est une espèce invasive en Floride aux Etats-Unis. En effet, au 20ème siècle il a été introduit illégalement (par des terrariophiles non avertis de la taille du serpent et qui, ne pouvant plus le loger et s'en occuper arrivé à sa taille adulte, le relâchent dans la nature) et colonise les Everglades où il est en concurrence avec l'alligator du Mississippi. Romandie 15/11/2014 - Wikipedia
  14. Brisbane (Australie) - L'Australie était sous pression jeudi pour muscler ses actions contre le réchauffement climatique, après un accord sino-américain (page 19, 6ème article) surprise et alors qu'elle accueille ce week-end un sommet des dirigeants du G20... où elle aurait voulu éviter le sujet. Le président américain Barack Obama et son homologue chinois Xi Jinping, à la tête des deux pays les plus pollueurs du monde, se sont fixés mercredi à Pékin de nouveaux engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre et ont appelé les autres puissances économiques à prendre des engagements plus ambitieux. Le Premier ministre australien Tony Abbott s'est montré avare de commentaires, s'empressant d'affirmer que les priorités du sommet des dirigeants du G20, ce week-end à Brisbane (côte Est de l'Australie), restaient la croissance économique et l'emploi. La conférence de l'Apec (forum Asie-Pacifique) vient juste de se terminer à Pékin, et c'est à peine si on y a mentionné le changement climatique... juste en passant, s'est-il défendu jeudi devant la presse. Il y a beaucoup d'(autres) enceintes pour parler de climat, a lâché M. Abbott, agacé, en marge d'un sommet des pays d'Asie du sud-est en Birmanie. Tony Abbott a précisé que les émissions de gaz à effet de serre de l'Australie représentaient environ 1% des émissions mondiales. Je ne vais pas m'intéresser à ce qui pourrait se passer dans 16 ans (référence à l'objectif ciblé de Pékin pour 2030, ndlr), je me concentre sur ce qu'on peut faire maintenant. On ne parle pas, on agit, a-t-il ajouté. Une réaction qui a suscité des critiques acerbes de la part des militants environnementalistes australiens --déjà très remontés contre Abbott après la suppression par son gouvernement d'une taxe carbone et d'un impôt sur les bénéfices des producteurs de charbon. Les deux premières économies mondiales décident de placer (le combat climatique) au centre de leur stratégie économique, et lui, il n'écoute pas, a déploré John Connor, du centre indépendant Climate Institute. L'accord sino-américain montre bien à quel point est complètement absurde la politique du gouvernement Abbott, a abondé l'ancien Premier ministre travailliste, Paul Keating. Quand vous arrêtez d'évaluer le coût de la pollution et que vous commencez à donner de l'argent aux pollueurs, c'est que vous êtes montés dans le mauvais train, a-t-il ironisé. Figurant parmi les 20 premiers pays en termes d'émissions de gaz à effet de serre, l'Australie s'est engagée à les réduire de 5% d'ici à 2020 par rapport au niveau de 2000. Le pays est le deuxième exportateur mondial de charbon. Le ministre des Finances australien Joe Hockey, a assuré jeudi que le changement climatique serait abordé au sommet du G20, mais que rien n'ébranlera la priorité donnée aux questions économiques. ----->Nous sommes nombreux à savoir que Tony Abbott fait partie des climato-sceptiques... Ile ne croit pas, ou affiche de ne pas croire, que le réchauffement en cours est lié aux activités humaines... En dépit des études scientifiques sur le sujet et les preuves apportées. Romandie 13/11/2014
  15. Bobrka (Pologne) - Le pétrole bouillonne toujours et son odeur s'élève du fond d'un puits creusé à la main en 1860 sous l'oeil d'Ignacy Lukasiewicz, l'inventeur de la lampe à pétrole et fondateur de la mine. Bobrka dans le sud-est de la Pologne, est le plus vieux site pétrolier industriel du monde, toujours en exploitation. (Photo du museum consacré au site de Bobrka) Grâce à Lukasiewicz, pharmacien, chimiste et industriel polonais du XIXème siècle, Bobrka est devenu le berceau de l'industrie pétrolière mondiale, déclare à l'AFP non sans fierté Barbara Olejarz, directrice du musée de l'industrie pétrolière qui s'étend sur 20 hectares et cohabite avec la vieille mine. Tout a commencé là, insiste-t-elle en pointant du doigt un obélisque érigé à Bobrka par Lukasiewicz, ses partenaires et amis, pour marquer le lancement de la mine en 1854 et la création de la première société pétrolière du monde. Né en 1822 à Zaduszniki, en Galicie qui appartenait à l'époque à l'empire austro-hongrois, Ignacy Lukasiewicz obtient 30 ans plus tard son diplôme de pharmacien à l'Université de Vienne et s'intéresse à l'huile de roche que l'on rencontrait depuis des siècles dans les Carpates orientales. Au terme de nombreuses expériences, interrompues de temps à autre par des incendies et explosions accidentelles, il réussit la distillation fractionnée du brut et invente la première lampe à pétrole lampant. En juillet 1853, il en éclaire l'hôpital de Lviv (Lemberg en allemand, Lwow en polonais). L'année suivante, il fait allumer à Gorlice la première lampe à pétrole au monde, qui éclaire une rue. Après, pour avoir suffisamment de carburant, il a fallu apprendre à en extraire. A Bobrka, les premiers foreurs étaient en fait des puisatiers qui creusaient des trous avec des pioches, pelles et marteaux. Le travail était dur et dangereux, souligne Mme Olejarz, devant une chèvre en gros rondins de bois fichés dans le sol autour du puits Franek, équipée d'une poulie permettant de remonter les seaux de pétrole. (Photo du museum consacré au site de Bobrka) En creusant, le puisatier doit redouter effondrements, affaissements, inondations et fuites de gaz, à l'origine d'accidents souvent mortels. Il renforce donc les parois du grand trou avec des planches et rembourre les joints de fabacées (le pois, le pois chiche ou la fève) qui bombant au contact de l'eau, rendent la construction étanche. Pour obtenir un mouvement d'air au fond, il descend avec un oiseau attaché à un fil. Ses battement d'ailes servent de ventilateur naturel. (Photo du museum consacré au site de Bobrka) En 1874, la bureaucratie austro-hongroise répertorie à Bobrka 111 puits et forages. Le puits le plus profond, creusé à la main, descend à 150 mètres. Les techniques évoluant très vite, les puits ont été approfondis par la suite grâce à divers types de forages, une technologie développée particulièrement aux Etats-Unis. Mais, selon certains, dans un premier temps, un des Rockefeller, en personne ou représenté par ses collaborateurs, est venu ici pour chercher comment obtenir du kérosène à partir du pétrole brut, affirme Mme Olejarz. Et Lukasiewicz leur dit tout. Les amis des Rockefeller le rapportent avec stupéfaction: interrogé sur le prix à payer pour ses conseils, il aurait répondu que c'était gratuit car il le faisait pour le bien de l'humanité et non pas pour s'enrichir, raconte-t-elle. C'était quelqu'un de particulièrement modeste, d'une bonté proverbiale, un passionné. Selon sa conception, l'industrie pétrolière devait surtout servir à améliorer la vie de cette pauvre province de Galicie, explique Joanna Kubit, directrice du lycée technique de pétrochimie à Krosno (sud-est). Avec les revenus générés par la nouvelle industrie, la vie des habitants de la région a changé. On disait à l'époque que chaque route de Galicie était pavée de deniers de Lukasiewicz, tellement il a dépensé de sa fortune dans les projets d'utilité publique, ajoute-t-elle. Sa modestie s'est retournée contre lui. Il est resté moins connu que d'autres scientifiques polonais: Copernic ou Marie Sklodowska-Curie. Il ne voulait pas qu'on parle de lui, il n'aimait pas se distinguer, il a tout fait de son vivant pour qu'on l'oublie et son voeu a été exaucé, regrette Mme Olejarz. Romandie 13/11/2014
  16. Martin, un ours brun de Syrie, a profité d'une porte mal fermée et d'un portail entrouvert pour s'échapper mercredi du zoo de Servion (VD). Une fois à l'extérieur du parc, l'animal âgé de 11 ans s'est senti un peu désorienté, mais est resté calme. Le personnel est rapidement parvenu à lui faire regagner l'intérieur. L'ours brun de Syrie peut peser jusqu'à 300 kilos. (photo: servion.ch) Il était environ 15h00 mercredi lorsque Martin s'est échappé de son box. "Une porte donnant sur les arrières, un espace non accessible au public, était mal fermée", explique jeudi à l'ats Roland Bulliard, directeur du zoo, revenant sur une information de "20 minutes". De là, le plantigrade de plus de 200 kilos "passé le portail de service momentanément ouvert" pour permettre aux collaborateurs de nourrir les animaux. Et s'est retrouvé à l'extérieur. "Heureusement, il est resté là. Il était désécurisé, et lorsque l'un des gardiens l'a appelé, il est venu vers lui", poursuit le directeur. A l'aide de bâches, le personnel a alors érigé des barrières et a guidé l'ours vers l'intérieur. "Cela s'est assez facilement passé. Les collaborateurs savaient ce qu'ils avaient à faire et sont restés très calmes", ajoute Roland Bulliard. Quant à Martin, pensionnaire du zoo depuis neuf ans, "il était tout content de rejoindre le parc". Reste que le directeur est clair: il faut tirer les leçons de cet épisode. "Des modifications vont être faites. Déjà au niveau des portails qui restaient parfois entrouverts pour permettre les allées et venues des collaborateurs. Désormais, ils devront être fermés". Et d'insister: c'est la première fois qu'un incident de ce type se produit au zoo de Servion qui dispose d'un plan d'intervention. Le temps de ramener Martin au bercail, les visiteurs ont été déplacés à l'intérieur du restaurant. Personne n'a été blessé. Romandie 13/11/2014
  17. Le gouvernement américain s'inquiète des informations selon lesquelles des braconniers de corail à bord de bateaux de pêche chinois seraient à l'œuvre près des îles japonaises Ogasawara. S'adressant à la presse mercredi, la porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, a précisé que de telles activités illégales menacent les espèces maritimes, dont le corail. Le gouvernement américain a récemment accru ses efforts pour lutter contre le braconnage et le trafic internationaux. En février Washington a dévoilé une stratégie nationale contre le trafic d'espèces sauvages. En juin les Etats-Unis ont par ailleurs organisé une conférence internationale sur la préservation des ressources maritimes et animales. Un grand nombre de bateaux chinois sont soupçonnés de braconnage du corail dans les eaux situées près des îles Ogasawara et Izu, dans le Pacifique. Le gouvernement japonais a demandé à plusieurs reprises au gouvernement chinois de prendre des mesures contre ces bateaux. Les observateurs estiment que Washington s'inquiète de l'impact que cet enjeu pourrait avoir sur les relations sino-japonaises. Les liens entre ces deux pays montrent des signes d'amélioration, suite au sommet tenu lundi entre le premier ministre japonais Shinzo Abe et le président chinois Xi Jinping. Voir les articles précédents sur le même sujet. NHK WORLD 13/11/2014
  18. Orléans - Un incendie s'est déclaré dans la nuit de mardi à mercredi dans une partie non nucléaire de la centrale de Dampierre-en-Burly (Loiret), faisant un blessé léger, a indiqué mercredi la direction dans un communiqué. A 23h20, lors de la mise en service d'une bouteille d'hydrogène située dans le parc à gaz proche de la salle des machines des unités de production n°1 et 2 - zone non nucléaire des installations - de la centrale nucléaire de Dampierre-en-Burly, un départ de feu s'est produit et l'intervenant s'est légèrement blessé au bras, selon la direction de la centrale. Cet incendie n'a eu aucune conséquence sur la sûreté des installations, il a été maîtrisé à 01h15, précise le communiqué de la centrale. Les unités de production n°1, 2 et 4 sont disponibles sur le réseau, l'unité de production n°3 est en arrêt programmé, a précisé la direction. Romandie 12/11/2014
  19. Paris - Les besoins en gaz de la France seront satisfaits cet hiver, même en cas d'épisode de très grand froid et de rupture totale des approvisionnements de gaz russe, a indiqué mercredi le gestionnaire de l'essentiel du réseau français de gazoducs, GRTgaz. Les conditions d'exploitation prévisionnelles (du) réseau de transport de gaz sont satisfaisantes. Cette situation doit permettre d'assurer un équilibre entre l'offre et la demande de gaz, a assuré la filiale de GDF Suez qui gère 85% du réseau de gazoducs en France, dans son analyse prévisionnelle. Principale assurance en cas de pic de consommation, les niveaux des stocks de gaz -- qui ont une capacité correspondant à 30% de la consommation annuelle de la France -- sont satisfaisants à l'approche de la saison froide, a indiqué Thierry Trouvé, directeur général de GRTgaz. Ils s'élèvent actuellement à près de 8,5 milliards de mètres cubes sur les zones gérées par GRTgaz en France selon Gas Infrastructure Europe (GIE), l'institution qui centralise les informations au niveau européen. C'est presque 1 milliard de plus qu'à la même période de l'an dernier. Depuis l'hiver 2012/13, particulièrement froid, qui avait causé des tensions importantes sur les réseaux de gaz, la Commission européenne a revu à la hausse les obligations de stockage des fournisseurs et à renforcé les contrôles. Par ailleurs, contrairement à l'an dernier, l'écart des prix de gros du gaz entre l'été et l'hiver est resté assez important, augmentant l'intérêt du stockage pour les opérateurs. Ainsi, en cas de grande vague de froid (selon un scenario modélisé qui se produit une fois tous les 50 ans), l'approvisionnement sera assuré, avec même un excédent de gaz disponible dans le réseau de 372 gigawattsheure/jour, selon les prévisions de GRTgaz. Mais pour ce faire il faudra mobiliser à un régime important les terminaux méthaniers de Fos et Montoir-de-Bretagne pour importer une plus grande quantité de gaz naturel liquéfié (GNL), a prévenu Thierry Trouvé. Ce n'est pas impossible, mais c'est aux fournisseurs de le prévoir, a-t-il ajouté. Ces terminaux seraient également mis à contribution en cas de regain de tension entre l'Europe et la Russie qui entrainerait une coupure de l'approvisionnement en gaz russe, même si, selon Thierry Trouvé, la situation s'est quand même détendue depuis la signature de l'accord le 31 octobre dernier entre l'Ukraine, la Russie et l'Union européenne. Si une telle crise arrivait, la France devrait compenser entre 15 et 20% de ses approvisionnements et nous avons déjà géré des problèmes de cet ordre de grandeur, a affirmé M. Trouvé. Romandie 12/11/2014
  20. Moscou - Une enquête criminelle a été ouverte à Moscou après une forte émission dans l'air de substances toxiques lundi, imputée à une raffinerie de pétrole locale qui est désormais menacée de fermeture temporaire, a annoncé mercredi le parquet de la capitale russe. Une enquête criminelle pour pollution de l'atmosphère a été ouverte après qu'une forte concentration de sulfure d'hydrogène -- un gaz inflammable, incolore et très toxique -- et d'isopropylbenzène avait été enregistrée lundi à Moscou, a précisé le parquet dans un communiqué. Les habitants de Moscou se sont plaints lundi d'une odeur très désagréable, au centre comme en périphérie, alors que des médias russes ont diffusé des photos et vidéos montrant un épais brouillard dans certains quartiers de la capitale. Des inspections des autorités de surveillance écologique lancées dans la foulée ont notamment visé la raffinerie de pétrole Moskovski appartenant à Gazprom Neft, branche pétrolière du géant énergétique Gazprom, selon le parquet de Moscou, précisant que ces procédures se poursuivent. Le ministère russe des Ressources naturelles a affirmé mardi qu'une concentration plusieurs fois supérieure à la norme avait été détectée dans les émissions de la raffinerie Moskovski. L'analyse chimique de deux échantillons de l'air dans la zone adjacente à la raffinerie Moskovski a montré que la concentration d'isopropylbenzène était respectivement 23 et 30 fois supérieure aux limites admissibles, a indiqué le ministère dans un communiqué. La raffinerie Moskovski a été officiellement désignée la responsable dans le scandale autour de la récente pollution de l'air à Moscou, écrit mercredi le quotidien russe Kommersant. La raffinerie a émis des substances toxiques dans l'atmosphère sans en avoir l'autorisation selon le ministère des Ressources naturelles (...) et elle est désormais menacée non seulement d'amende, mais aussi de fermeture pour 90 jours, souligne le journal. Pour sa part, Gazprom Neft rejette toutes les accusations. L'isopropylbenzène n'est pas utilisé à la raffinerie Moskovski (...) qui ne peut donc pas être la source d'émission de cette substance dans l'atmosphère, a affirmé le groupe dans un communiqué, cité par l'agence officielle Tass. D'autres entreprises, parmi lesquelles l'opérateur de l'eau Mosvodokanal, l'usine de coke et de gaz Moskoks et la compagnie du gaz de Moscou Mosgaz, font également l'objet des inspections en raison de l'incident dans la capitale, selon l'Agence russe de surveillance écologique (Rosprirodnadzor). Les conclusions définitives seront faites après l'analyse de tous les échantillons de l'air (pris dans le cadre des inspections, NDLR) et des documents de contrôle technique que doivent fournir à Rosprirodnadzor les entreprises pollueuses de la capitale, a précisé le ministère des Ressources naturelles dans un communiqué. Romandie 12/11/2014
  21. Certains cétacés possèdent une sensibilité à un champ magnétique, c'est ce que révèle une étude expérimentale. Bien que les processus en jeu restent méconnus, cette découverte scientifique ouvre une nouvelle fenêtre sur la compréhension du monde sensoriel des dauphins. Les grands dauphins (Tursopis truncatus) posséderaient des capacités de magnéto-réception, autrement dit, ils seraient capables de percevoir des ondes magnétiques. C'est ce qu'affirme un article scientifique paru dans le journal Naturwissenschaften. Les grands dauphins et, sous réserve, les baleines et les marsouins seraient capables de s’orienter dans les océans grâce au champ magnétique terrestre. Un dysfonctionnement de cette aptitude pourrait expliquer les échouages massifs fréquemment observés sur le littoral. Andréa Haug Cette aptitude a été révélée au travers de tests effectués sur six individus captifs du delphinarium de Planète Sauvage, à Port-Saint-Père, en France. Dorothée Kremers, doctorante au laboratoire d’éthologie animale et humaine de l'université de Rennes et auteur principal de ces travaux, a mesuré avec son équipe la réaction spontanée des dauphins face à deux barils flottants identiques qui contenaient, pour l'un, un bloc fortement magnétisé et, pour l'autre, un bloc témoin, démagnétisé. Forme et densité similaires rendaient les récipients impossibles à différencier par écholocation, le système de repérage utilisé par les dauphins. Les résultats de ces expérimentations en bassin montrent que les grands dauphins testés se sont approchés de façon significative plus rapidement du baril au bloc magnétisé que du baril témoin. Le bourdon fait partie de la cinquantaine d'espèces connues pour être magnéto-sensibles, c'est-à-dire aptes à détecter des champs magnétiques, au même titre que les abeilles, les papillons, les mollusques, les poissons, les requins, les tortues de mer, les vaches, les cerfs, les salamandres ou encore les vers de terre. Richard Bartz, Wikimedia Commons, cc by sa 2.5 « Les dauphins sont capables de distinguer des objets selon leurs propriétés magnétiques, déclare Dorothée Kremers, ce qui est une condition préalable pour une navigation basée sur la magnéto-réception. Nos résultats fournissent des preuves expérimentales et inédites que les cétacés ont un sens magnétique et ils devraient donc être ajoutés à la liste des espèces magnéto-sensibles », ajoute-t-elle. L'hypothèse selon laquelle les cétacés seraient sensibles au champ magnétique terrestre avait déjà été émise comme explication possible à des itinéraires migratoires observés auprès de cétacés en liberté. Aquatiques ou terrestres, les animaux dotés d'antennes magnéto-réceptrices peuvent capter le champ magnétique de la Terre et s'en servir pour reconnaître une direction, une altitude ou encore un emplacement. Futura Sciences 12/11/2014
  22. Montier-en-Der (France) (AFP) - A peine le jour levé qu'une immense clameur signe le réveil des échassiers qui s’élèvent en nuée dans un ciel orangé: à l'automne, des dizaines de milliers de grues cendrées font escale au lac du Der-Chantecoqen Champagne avant leur migration vers l'Espagne. Plus grand lac artificiel d'Europe, le Der offre depuis sa création en 1974 un havre de paix aux grands oiseaux migrateurs qui se massent sur les îlots et les vasières pour y passer la nuit à l'abri des prédateurs. Des grues cendrées volent à l'aube le 7 novembre 2014 au dessus du lac du Der-Chantecoq avant leur migration vers l'Espagne (c) Afp Une vue du lac du Der - Enslin CC BY-SA 3.0 Il aura fallu engloutir trois villages et des forêts de chênes pour construire ce réservoir de 4.800 hectares bordé de 77 kilomètres de rives à cheval entre la Marne et la Haute-Marne afin de prévenir et réguler les inondations du bassin parisien. "Un projet gigantesque qui serait probablement largement contesté de nos jours", remarque Aurélien Deschatres le coordinateur national du réseau "Grues France" de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Selon lui, plus de 200 espèces d'oiseaux dont des animaux rares -pygargues à queues blanches, butors étoilés ou encore hérons pourprés- peuplent le site classé depuis 1986 "zone spéciale de conservation" par le réseau "Natura 2000". Mais ce sont surtout les grues cendrées et leurs envols matutinaux majestueux qui ont fait la réputation du lac auprès des amoureux de la nature. L'observatoire de Chantecoq - October Ends CC BY-SA 3.0 " Les grues qui passent l'été en Europe du Nord se regroupent en Allemagne avant d'entreprendre la traversée vers la péninsule ibérique. Dès la création du lac, elles ont trouvé des conditions d'escales idéales et sont chaque année de plus en plus nombreuses à se poser et même à demeurer pendant les hivers doux", explique M. Deschatres. Selon les estimations de la LPO, entre 80.000 et 100.000 de ces échassiers, soit près d'un quart de la population européenne, ont été dénombrés aux abords du lac fin octobre et environ 60.000 séjournaient encore sur le Der la première semaine de novembre, attendant des conditions météorologiques favorables à la poursuite de leur voyage. "Celles qui décident de partir exploitent les ascendances pour gagner de l'altitude avant de prendre un cap sud-ouest profitant si possible d'un vent de dos pour augmenter leur vitesse", explique l’ornithologue. "Mais si la douceur persiste, entre 20.000 et 40.000 grues sont susceptibles de passer l'hiver sur place en se nourrissant de graines dans les champs alentours", précise-t-il. Ce plus grand échassier d'Europe (2 mètres d'envergure pour 4 à 6 kilos) au plumage gris ardoise avec un cou noir, tache rouge sur la tête et queue touffue, quitte aux premières lueurs de l'aube son dortoir en "claironnant" continuellement et vole en formation serrée avec ses congénères vers les champs fraichement labourés ou les pâtures pour trouver sa pitance. A la nuit tombée, les grues repues se reposent au milieu du lac dans un long vol plané synchronisé. Inquiets des quelques dégâts provoqués par les volatiles dans leurs champs, les agriculteurs ont négocié une enveloppe de 100.000 euros auprès de la Région Champagne-Ardenne. "Les nuisances sont surtout dues au nombre croissant de grues qui restent pendant l'hiver, et en cas de surpopulation déraisonnable il faudrait réguler cette espèce", estime pour sa part Jean-Louis Blondel, le président de la FDSEA de Haute-Marne. Un scénario inimaginable pour la LPO qui rappelle que la grue cendrée est un animal protégé depuis 1967 et pointe l'apport économique d'un "tourisme ornithologique" en pleine croissance. Selon l'office du tourisme du lac du Der, en plus des 200.000 touristes recensés l'été, près de 100.000 amateurs d'oiseaux venus de toute l'Europe fréquentent le site d'octobre à mars offrant aux commerçants locaux une manne touristique à l'année. Point de rendez vous de ces amoureux de la nature, le "Festival international de la photo animalière et de nature" de Montier-en-Der qui attire chaque près de 40.000 visiteurs chaque 3e week-end de novembre. Sciences et avenir 8/11/2014
  23. C'est la première naissance de cet animal rare et méconnu au zoo de Denver. Une bonne nouvelle pour la préservation de cette espèce endémique de Madagascar. Le zoo de Denver a fêté la naissance de Rico, un Fossa mâle. Né le 28 juillet 2014, il est apparu en public près de deux mois après, comme l'a annoncé le zoo sur sa page Facebook. Fait original, le petit du fossa naît aveugle et sans dents et le sevrage intervient au bout de quatre mois. Un fossa se déplaçant dans la forêt de Kirindy à Madagascar Nicolas Cégalerba / Biosphoto/ AFP Souvent comparé à un petit puma, le fossa ou fosa en malgache (Cryptoprocta ferox) n'est pourtant pas un félin. Il est le seul représentant actuel du genre Cryptoprocta et son parent le plus proche est la mangouste. Le fossa est le plus gros mammifère terrestre carnivore de Madagascar. Il peut peser de 5 à 8 kg et présente un dimorphisme sexuel, le mâle étant plus gros que la femelle. Sa taille oscille entre 70 et 80 cm, du museau à la queue, cette dernière est aussi longue que le reste du corps. Elle lui sert de balancier lors de ses déplacements d'arbre en arbre. Carlos Monzon 23/10/2013 L'agilité du fossa est proche de celle d'un primate. Capable de grimper aux arbres, il peut aussi se tenir à l'envers, la tête vers le bas. C'est un animal cathéméral, c'est-à-dire qu'il est actif et chasse de jour comme de nuit. Tout dépend de son humeur et de la nourriture disponible. Son régime alimentaire est composé de lémuriens, lézards et petits rongeurs. Il est le seul prédateur terrestre capable de s'en prendre aux lémuriens adultes. Il arrive qu'il s'attaque à des animaux domestiques comme des chèvres, des poules ou des veaux et a donc une assez mauvaise réputation auprès des éleveurs malgaches. Depuis 2008, il est classé comme vulnérable par l'Union Internationale de Conservation de la Nature. Son habitat, la forêt, est en recul constant à Madagascar. La population de fossa est estimée à 2500 individus, répartie dans toute l'île. Mais les chercheurs ne sont pas certains de ce chiffre en raison du manque de données concernant cet animal. Car c'est un solitaire qui vit dans des zones à faible densité de population. Sciences et avenir 9/11/2014
  24. Chaque année, la plaine du Serengeti est le théâtre de la migration de plusieurs centaines de milliers d'animaux. Un incroyable voyage que ce montage en time-lapse nous fait vivre comme si on y était. HerdTracker 1/10/2015 Un voyage qui n'est pas sans risque. Selon les estimations, plus de 250.000 animaux ne survivent pas à ce voyage de près de 800 km, principalement à cause de la fatigue et des prédateurs qui en profitent pour attaquer leurs proies. Bien que périlleux, le voyage offre toutefois un incroyable spectacle qu'un photographe a réussi à immortaliser pour réaliser un montage en time-lapse. Une séquence qui aide à mieux se rendre compte de l'ampleur de cette incroyable migration. Migration qui est indispensable à la survie des espèces, ne l'oublions pas ! Maxisciences 3/11/2014
  25. Quand la fin semble proche, il ne vous reste plus que votre courage. Et vos piques acérées. C'est ce qu'a dû se dire un porc-épic cerné par dix-sept lions, au fin fond de la Londolozi Game Reserve, une réserve naturelle sud-africaine située près du célèbre parc national Kruger. (Image Dessin d'un Porc-épic indien (Hystrix indica) Frank Finn / domaine public) Comme le décrit un post du blog de la réserve (en anglais) publié le 30 octobre, le rongeur a malencontreusement croisé la route d'une meute de lions que des employés de la réserve étaient en train de filmer. En tout, 17 fauves l'ont alors encerclé, avec la ferme intention d'en faire leur dîner. Immédiatement, le porc-épic s'est mis en position de défense : immobile, il a dressé ses piques, se cramponnant fermement au sol. Puis le petit animal s'est mis à remuer sa queue, elle aussi sertie de piques menaçantes. Pendant de longues minutes, les fauves ont tenté de trouver une parade pour entamer leur repas. Mais chaque assaut se terminant inexorablement par une douloureuse blessure, ils ont décidé de quitter leur proie. Londolozi Game Reserve 30/10/2014 L’auteur de la vidéo, Lucien Beaumont, a écrit sur le blog de la structure un article qui relate son aventure. "Nous avons eu la chance de passer tout l'après-midi avec les lions. Ils se sont reposés jusqu'à ce jusqu'à ce qu’arrive le froid et l’obscurité de la nuit" explique ce guide et photographe. Il poursuit : "Soudain, nous avons vu le groupe se rassembler autour de quelque chose qui les intéressait". Curieux, Lucien Beaumont décide de s’approcher et constate qu'un porc-épic est encerclé par un groupe de 13 lionnes et 4 mâles. "Ce n’est pas l’endroit idéal pour se trouver, surtout si vous êtes au menu d’un lion" s’exclame-t-il dans son article. Quelles que soient les chances de survie de la proie, le photographe décide tout de même de reprendre l’événement. A sa grande surprise, il assiste à un véritable retournement de situation. "Le porc-épic a commencé à agiter sa queue pour faire un bruit gênant. Il s'est mis à courir en arrière vers les lions qui ont reculé" explique Lucien Beaumont. Selon lui, il s’agit d’un mécanisme de défense commun chez ces animaux lorsqu’ils se sentent menacés. 

 Il développe : "Contrairement à ce que beaucoup pensent, il ne lance pas ses piques sur ses adversaires, mais des micro-piquants qui se plantent dans le museau ou les pattes des prédateurs lorsque ceux-ci se trouvent un peu trop près de lui". Cette stratégie est efficace et sans danger pour l’animal. Le porc-épic ne risque rien, étant donné que ses piques perdues repoussent" souligne Lucien Beaumont. Apparemment avisés des dangers encourus, les lions n’ont pas insisté plus longtemps. Ils ont finalement préféré s’éloigner de leur proie, la laissant saine et sauve. Francetv info 7/11/2014 - Maxisciences
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