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BelleMuezza

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Tout ce qui a été posté par BelleMuezza

  1. (Photo Wikipedia) Libres et sauvages, les mustangs du Canada son menacés par les hommes. Ces chevaux vivent dans les hautes plaines, en Colombie britannique… Tout comme les indiens Xeni Gwet’in, devenus leurs plus fidèles alliés et défenseurs… Le mustang est considéré comme un cheval difficilement domptable avec un fort caractère. Rapide, fort, très adaptable (environnement), le mustang est parvenu à survivre dans des régions arides et montagneuses, où il se contente parfois de plantes ligneuses et de buissons épineux. Il boit peu et résiste aussi bien aux chaleurs sèches qu'aux grands froids. Sa résistance et son pied sûr en font un cheval adapté à l'extérieur et au travail de gardiennage de bétail. Avant 1900, on estimait à un million la population de mustangs en Amérique du Nord. Les mustangs étaient une ressource car ils pouvaient être capturés ou vendus (particulièrement pour l'usage militaire) ou être abattus pour leur nourriture, particulièrement comme aliment pour les animaux domestiques. Ils sont également vus comme une nuisance car ils concurrencent le bétail pour le fourrage. Après 1900, la population de mustangs a été réduite drastiquement. Aujourd'hui, les évaluations de la population sauvage de mustangs s'accordent à dire qu'il subsiste de 40 000 à 100 000 mustangs dont la moitié d'entre eux au Nevada. Une centaine de mustangs sauvages survivent en Alberta et en Colombie-Britannique. D'autres sources parlent de moins de 1.000 (mille) ou entre 200 et 700... Ce qui est vraiment peu... Aujourd'hui, les mustangs sont protégés sur les terrains appartenant aux États-Unis. Les abattre ou les empoisonner est illégal, les amendes pour cela sont élevées. Cependant, des propriétaires terriens peu scrupuleux continuent à en abattre, ou à les capturer pour les vendre dans les abattoirs du Canada, où la protection n'est pas aussi importante. Par ailleurs, en 2005, le programme du Bureau américain de la gestion des terres contrôlant la population de mustangs est modifié et permet désormais la vente pour l'abattage de certains chevaux âgés de plus de 10 ans... Des mustangs sont connus dans d'autres pays, tels que l'Australie, où cette race est considérée comme invasive (pour ne pas dire nuisible...), en Afrique également. Sachez cependant que les différents mustangs répertoriés n'ont pas nécessairement les mêmes origines génétiques... Selon un des sites cités dans l'entrée en matière, on aurait retrouvé dans les analyses ADN des gènes l'apparentant en partie à un cheval de trait...
  2. Les derniers MUSTANGS du Canada Avis : bien que n'ayant pas trouvé d'informations exploitables sur le site de l'IUCN (IE9 n'arrête pas de planter, j'ai fini par abandonner, je fais paraître cet article dans la rubrique des espaces ménacées, vu le petit nombre d'individus (chiffres variables selon les sources). De même, je n'ai pas réussi à trouver avec précsion la longévité de l'espèce. Selon certains sites elle serait de 20 à 25, pour d'autres de 12 à 18 ans ou 12 à 20 ans. Si pour l'une ou l'autre de ces précisions vous avez des informations, merci de les ajouter. De même si vous constatez des erreurs ou omissions. Ce sujet a été réalisé à la demande de mon petit-fils : Edouard6 sur le forum, à l'aide du magazine Images DOC (numéro 251 de novembre 2009), de Wikipedia, Fan Club des Chevaux, Les derniers mustangs du Canada Par la même occasion vous découvrirez une tribu du peuple indien : les Xeni Gwet'in.
  3. Voici Betty, peu de temps après son arrivée au centre de soins de JEARS, et avant la naissance de ses chiots. Au départ elle était un peu méfiante, mais s'est rapidement habituée à son nouveau cadre de vie... Il faut dire qu'après tout ce qu'elle a supporté depuis le désastre du 11 mars, elle est maintenant entre de bonnes mains avec l'assurance d'une vie meilleure. Photo JEARS Photo JEARS Betty avec ses sept petits... avec des robes multicolores, un peu comme la maman... Photo JEARS Alles maman, on a faim !....... Bienvenue à ces chiots... en espérant pour eux qu'ils trouveront une bonne maison...
  4. Cette invention me paraît bonne dans la mesure où elle supprimerait le recours intempestif aux produits chimiques, en l'occurrence les herbicides. Si ce canard-robot pouvait être développé pour être utilisé pour d'autres cultures... ce serait parfait... et idéal... Mais des géants comme Monsanto... vont-ils laisser la voie à ce type de matériel pourtant respectueux de l'environnement et de notre santé...? A suivre
  5. Un canard robotisé désherbe une rizière dans la préfecture de Gifu Un canard robotisé a permis de désherber une rizière de Hashima, dans la préfecture de Gifu, dans le centre du Japon. Dimanche, les chercheurs ont testé ce système, développé il y a trois ans. Le robot, qui évolue sur une paire de chenilles, écarte et déracine les mauvaises herbes. Suivant parfaitement les lignes vertes des plants de riz, l'appareil fait automatiquement demi-tour lorsqu'il atteint la lisière du champ, suivi par d'authentiques petits canards. Le chercheur Teruaki Mitsui espère que ce robot facilitera le développement des exploitations produisant du riz organique, car il est pour l'instant difficile d'éviter les produits chimiques. Les autorités locales et d'autres institutions comptent mettre ce système en application dans 2 ans. nhk 20/06/2011
  6. Naoto Kan souhaite que la hausse de la TVA soit décidée ce lundi Le premier ministre Naoto Kan espère qu'une hausse de la taxe sur la consommation sera décidée ce lundi, malgré les réticences de son propre parti. La semaine dernière, le gouvernement a proposé une hausse progressive de la taxe sur la consommation, qui passerait de 5 pour cent à 10 pour cent d'ici l'année fiscale 2015. Il s'agit de couvrir le coût de plus en plus élevé de la sécurité sociale. Cette hausse s'inscrit dans un projet de réforme fiscale et sociale. Les membres d'une commission spéciale du Parti démocrate au pouvoir ont toutefois critiqué ce projet, jugeant inacceptable une hausse des impôts en période de crise. Ils estiment par ailleurs que l'augmentation de la taxe sur la consommation serait préjudiciable aux efforts de reconstruction des zones sinistrées. La dette publique s'élevant à 11,2 mille milliards de dollars, aux niveaux national et régional, M. Kan considère qu'un report de la réforme aurait des répercussions négatives sur les marchés financiers. nhk 20/06/2011
  7. Le Japon et les Etats-Unis vont promouvoir des équipements non nuisibles à l'environnement Le Japon et les Etats-Unis devraient s'accorder sur l'acquisition de matériel militaire non nuisible à l'environnement, lors des prochaines discussions à "deux plus deux". La rencontre se tiendra pour la première fois en quatre ans mardi à Washington. Le ministre japonais des Affaires étrangères Takeaki Matsumoto, le ministre japonais de la Défense Toshimi Kitazawa, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton et le secrétaire américain à la Défense Robert Gates y participeront. Les deux alliés devraient se prononcer en faveur de décisions prenant plus en compte l'environnement lors de l'acquisition de matériel militaire, afin de réduire les émissions de dioxyde de carbone. Ces décisions incluent la mise en place d'équipements photovoltaïques, autant que possible, lors de la construction de nouvelles installations. Est envisagée également l'introduction d'un aéronef fonctionnant avec du carburant à base de bioéthanol. ----> Bien que cette information ne concerne pas les conséquences liées au séisme, dont la fuite radioactive de la centrale de Fukushima, elle démontre, si besoin était, la volonté des parties en cause à mettre en oeuvre des moyens plus respectueux de la nature et de l'environnement. Ces informations concernent le déplacement de la base amériacine de Funtenna vers un autre lieu au Japon. NHK 20/06/2011
  8. Le gouvernement va subventionner le recours aux énergies propres dans les zones sinistrées de l'Archipel Le gouvernement japonais compte subventionner les projets d'exploitation d'énergies renouvelables dans les installations publiques des zones dévastées par la double catastrophe du 11 mars. Le ministère de l'Environnement souhaite redynamiser ces régions en ayant recours aux énergies éolienne, solaire et géothermique. Une pénurie d'électricité est à prévoir au Japon en raison de l'accident de la centrale de Fukushima. Le gouvernement a donc l'intention de prévoir des stratégies alternatives. Le ministère de l'Environnement financera les projets des collectivités territoriales qui équiperont les mairies, les écoles et les administrations en panneaux solaires, pour garantir un approvisionnement stable en électricité. Pour les entreprises privées désireuses de s'investir dans les nouvelles énergies, le ministère prévoit de subventionner en partie les études environnementales qui accompagneront leurs projets. NHK 20/06/2011
  9. Tepco injecte de l'eau dans une piscine de stockage du réacteur 4 La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de réduire le taux élevé de radiation découvert dans le réacteur 4 de la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. L'opérateur de la centrale a commencé dimanche à injecter de l'eau dans une piscine au niveau supérieur du bâtiment du réacteur 4, utilisée pour stocker du matériel lourd contaminé par les radiations. Le réacteur numéro 4 était fermé pour une inspection de routine lorsqu'il a été frappé par le séisme et le tsunami du 11 mars. Du matériel lourd provenant du réacteur a été enlevé et plongé dans la piscine pour enrayer la production de rayonnements ionisants. Tepco a découvert que le niveau de l'eau de la piscine avait baissé à environ un tiers de sa capacité le 11 juin. Le matériel en question aurait été exposé à la radioactivité et produirait des taux élevés de radiation. L'opérateur craint un ralentissement des travaux de restauration dans le réacteur 4 du fait de la radioactivité élevée. Ainsi, selon Tepco, le taux de radiation au niveau supérieur du bâtiment est si élevé que les techniciens ne peuvent pas y entrer. Néanmoins, si le matériel est de nouveau submergé la radioactivité baissera, permettant la reprise des opérations. NHK 20/06/2011
  10. Tepco s'efforce de restaurer rapidement le système de décontamination d'eau radioactive La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, s'efforce de restaurer un système de décontamination d'eau radioactive qui a dû être désactivé vendredi après une courte période de fonctionnement. L'opérateur de la centrale a effectué un test de plus de quatre heures dans la nuit de dimanche pour déterminer les causes d'une élévation rapide de la radioactivité dans le système. Les ingénieurs de Tepco pensent que la densité de substances radioactives dans l'eau contaminée dépassait les prévisions. Ils pensaient à l'origine que le dispositif avait absorbé de grandes quantités d'huile et de boue contenant des substances radioactives. Mais un test effectué dimanche a montré que des taux élevés de radiation étaient enregistrés lorsque le dispositif était réglé sur le niveau d'absorption le plus faible des trois disponibles. Le volume d'eau radioactive augmente de 500 tonnes par jour, de l'eau douce étant continuellement injectée dans les réacteurs pour les refroidir. Les installations de stockage d'eau contaminée se remplissent et tout retard pris dans la remise en marche du système pourrait aboutir à des débordements dans environ une semaine. NHK 20/06/2011
  11. Tepco aère le bâtiment du réacteur 2 pour abaisser le taux d'humidité Selon Tepco, l'humidité élevée à l'intérieur d'un des bâtiments des réacteurs a baissé après que la compagnie a pratiqué une ouverture pour évacuer l'air. Les travaux de restauration à l'intérieur du bâtiment du réacteur 2 ont été rendus difficiles par un taux d'humidité de près de 100 pour cent provoqué par de la vapeur qui s'échapperait de l'enceinte de confinement et de la piscine de stockage de combustible irradié du réacteur. La compagnie a pratiqué l'ouverture lundi matin après avoir filtré les substances radioactives contenues dans l'air à l'intérieur du bâtiment. L'opérateur de la centrale estime que le taux d'humidité à proximité de l'ouverture et en plusieurs autres points a été abaissée à environ 60 pour cent. Tepco espère que les techniciens pourront pénétrer dans le bâtiment pour commencer à étalonner une jauge de niveau d'eau pour le réacteur et effectuer d'autres opérations. nhk 21/06/2011
  12. La satisfaction du devoir accomplie : ici un bénévole qui a réussi à attirer un chatounet... qui avait très faim. C'est un vrai plaisir de le voir manger... Ce chat a été sauvé alors qu'il était errant près de Fukushima. Photo JEARS
  13. Enquête sur les heures travaillées dans les entreprises japonaises Selon une enquête gouvernementale, les employés japonais effectuent moins d'heures travaillées depuis le 11 mars. Le ministère du Travail a réalisé une enquête auprès d'nviron 16 000 entreprises employant 30 personnes au minimum, pour mesurer l'impact de la double catastrophe sur leurs horaires mensuels. Dans 15 préfectures de l'est et du nord-est de l'Archipel dépendant des compagnies d'électricité de Tokyo et du Tohoku, affectées par le désastre, les employés ont travaillé 150 heures environ, en avril. Soit un recul de 5,5 heures, ou 3,5 pour cent par rapport à la même période en 2010. Par ailleurs, dans les mêmes préfectures, la moyenne des heures supplémentaires est retombée à 11,7 heures pour chaque employé, soit 9,3 pour cent de moins qu'en 2010. NHH 19/06/2011
  14. Décontamination d'une école de Fukushima par des parents et des enseignants Ce dimanche, des enseignants et des parents d'enfants scolarisés dans une école primaire de Date, dans la préfecture de Fukushima, ont procédé à la décontamination de l'établissement. Environ 80 parents et professeurs de l'école élémentaire Tsukidate ont minutieusement nettoyé les fenêtres et les vérandas de l'école, à l'aide de brosses et de jets d'eau. Bien que les taux de radiation n'excèdent pas les niveaux réglementaires, la cour de récréation reste fermée aux élèves à la demande des parents. La radioactivité reste toutefois supérieure à la norme dans certaines zones de la ville et le gouvernement prévoit d'aider les familles concernées à évacuer les lieux, ce qui suscite l'inquiétude des riverains. Un père de famille qui participait au nettoyage de l'école a déclaré qu'il préférait s'impliquer personnellement, en raison de la lenteur du gouvernement. "J'espère que cette initiative apaisera l'inquiétude des enfants et des parents", a déclaré Masayoshi Murakami, le directeur de l'école. NHK 19/06/2011
  15. Naoto Kan favorable à un redémarrage des centrales nucléaires après leur sécurisation Le premier ministre japonais Naoto Kan souhaite convaincre les autorités locales d'autoriser la relance des réacteurs nucléaires aujourd'hui à l'arrêt, à condition que leur sûreté soit garantie. Ce dimanche, M. Kan s'est entretenu par internet avec des Japonais de quatre préfectures. Le débat a porté sur les sources d'énergie non polluantes. Parmi les interlocuteurs du premier ministre figuraient des habitants de la préfecture de Fukushima, où se trouve la centrale nucléaire Fukushima Dai-ichi. Naoto Kan a indiqué qu'il était totalement d'accord avec son ministre de l'Economie Banri Kaieda. Ce dernier a demandé samedi que les autorités locales redémarrent les centrales à l'arrêt après la mise en place de mesures de prévention des accidents graves. Pour le premier ministre, des discussions constructives sont nécessaires pour déterminer les sources d'énergie à utiliser sur le long terme. Il semble ainsi vouloir traiter séparément cette question de celle des centrales nucléaires. NHK 19/06/2011
  16. Analyse des problèmes du système de traitement à Fukushima La Compagnie d'électricité de Tokyo, Tepco, mène une expérimentation pour déterminer l'origine de la hausse du niveau de radioactivité qui a provoqué l'arrêt du système de traitement de l'eau contaminée à la centrale de Fukushima. Les techniciens pensent qu'une quantité supérieure aux prévisions de pétrole et de boues contaminées s'est infiltrée dans un élément du système. L'expérimentation a commencé ce dimanche soir. Les techniciens vont comparer un absorbant de pétrole avec le matériel actuellement utilisé. Les résultats de ces travaux détermineront la reprise des opérations de traitement de l'eau contaminée. Les efforts pour tenter de résoudre ces problèmes sont menés alors que les réservoirs de stockage de l'eau contaminée se remplissent. Ils pourraient être pleins dans une semaine. Un retard dans la reprise du traitement pourrait provoquer le débordement de l'eau contaminée. NHK 19/06/2011
  17. Comment déterminer les vitesses des failles sismiques ? Pour quantifier la déformation à l'échelle géologique et déterminer la vitesse des failles (v (vitesse) = l (longueur) / t (temps)), il "suffit" d'identifier des marqueurs décalés (décalage, l) par les failles et de les dater (âge des marqueurs, t). Ces marqueurs sont des objets géologiques et géomorphologiques tels que les rivières, les volcans, les terrasses ou les cônes alluviaux... Les images satellitales modernes, de par leur haute résolution, donnent accès à la mesure directe des déplacements horizontaux cumulés depuis les derniers milliers d’années sur toutes les failles actives à vitesse supérieure à 1 millimètre par an grâce à l'identification précise de marqueurs décalés. L'identification des décalages s'effectue donc le plus souvent par l'analyse des objets géologiques observés sur l'imagerie et contrôlés sur le terrain. La datation de ces marqueurs décalés, c'est à dire la détermination du temps écoulé pour que s'effectue ce décalage, permet alors d'accéder au paramètre "vitesse". Des décalages systématiques des cônes alluviaux ainsi que du réseau hydrographique témoignent du mouvement décrochant (coulissant latéralement) d’une des failles majeures de la chaîne. Les surfaces d’abandon qui constituent l’enveloppe topographique de ces cônes ont été datées, ces décalages permettent d’évaluer la vitesse de déplacement de cette faille qui est de l’ordre de 4 à 5 millimètres par an, ce qui en fait une faille à vitesse modérée. En effet, les failles rapides telles que la faille de San Andréas (ouest des Etats-Unis), ou la faille Nord Anatolienne en Turquie (qui généra le séisme d’Izmit) bougent à des taux de l’ordre de 1 à 3 centimètres par an. (Etude en cours, E. Shabanian, CEREGE, 2007). Différents documents illustrant un exemple d’étude de tectonique active permettant de cartographier la zone de déformation (les failles qui sont le lieu d’initiation et propagation des séismes) et de quantifier le déplacement sur ces failles (décalage et vitesse). En haut à gauche, image SPOT permettant d’observer une zone de failles décrochantes (horizontalement au milieu de l’image). Le mouvement sur cette zone décale latéralement un cône alluvial et le réseau hydrographique (talwegs) qui l’affecte. Le déplacement horizontal, de l’ordre de 330 mètres, est clairement visible sur le MNT (Modèle Numérique de terrain) qui est la représentation en 3 dimensions de la topographie, que l’on peut représenter, soit en relief (en bas à gauche), soit en carte topographique (en haut à droite)(La localisation de ce MNT est représentée par le carré en tiretés blancs sur l’image SPOT). Sur cette carte les courbes de niveau représentent les variations de topographie ; l’équidistance (altitude relative entre deux courbes) entre les courbes est de dix mètres. Le document en bas à droite est une coupe topographique déduite du MNT, qui permet d’illustrer le décalage vertical sur la zone de failles qui est de l’ordre 38 mètres. L’âge moyen de la surface du cône déterminé grâce à des dations géochronologiques est de l’ordre de 70.000 ans (cf. chiffres dans les rectangles de la carte en haut à droite) permet de déterminer une vitesse de déplacement horizontal d’environ 5 millimètres par an. En France, zone à climat tempéré, à déformation et sismicité faibles à modérées et à forte densité de population (activité anthropique élevée) cette approche s'avère plus difficile à entreprendre. En effet, comme nous l'avons souligné plusieurs fois, l'analyse de la tectonique active en France est délicate du fait d'une déformation modérée et d'un contexte géographique défavorable (climat, érosion, végétation). Pour avoir une signature d'amplitude suffisante de la déformation analysée, il faut tenir compte de déformation à grande longueur d'ondes et coupler les informations à différentes échelles sur le terrain, les images satellitales et les documents topographiques dont les MNT (Figure 17) afin de pouvoir faire abstraction ou (et) de "lisser" les artefacts très locaux de la topographie liés à l'anthropisme (activité humaine). Image SPOT « drapée » sur un Modèle Numérique de Terrain permettant de mieux appréhender les reliefs, notamment ceux liés aux failles. Cette approche pluri- disciplinaire a permis de caractériser la vitesse de déformation de certaines failles françaises, telle que la faille de la Moyenne Durance. Cette dernière qui a su probablement générer au cours de sa vie récente un séisme de magnitude proche de 6,5, comme en atteste la paléosismicté, semble pourtant ne bouger qu'à une vitesse inférieure au millimètre par an! Les études les plus récentes et le plus fiables semblent même déterminer des vitesses de 0,1 millimètres par an pour nos failles… Futura Sciences .
  18. l'aléa sismique: la localisation, et la quantification Nous avons vu que les déformations de l'écorce terrestre libèrent le plus souvent leur énergie sous forme de séismes de magnitude plus ou moins élevée. Par conséquent, pour mieux appréhender l'aléa sismique, il convient de bien connaître l'évolution de ces déformations et donc d'avoir une idée de la vitesse des failles, c'est à dire la vitesse de déplacement des blocs de part et d'autre des failles. L'évaluation de l'aléa sismique repose donc, d'une part, sur l'identification et la localisation des déformations actives, autrement dit sur une bonne cartographie des failles correspondant aux secteurs à aléa élevé, et d'autre part, sur la compréhension et la quantification de la déformation. Cette compréhension ne peut être effective que si les déformations sont considérées à différentes échelles de temps : de l'échelle du cycle sismique, soit de quelques jours à quelques milliers d'années, à l'échelle de la tectonique des plaques, soit de quelques milliers à quelques millions d'années. L'évaluation de l'aléa sismique dépend donc avant tout de la connaissance du mécanisme des failles et en particulier de leur vitesse de déplacement. Les relations empiriques entre magnitude, surface de rupture sismique et vitesse de déplacement permettent d'estimer indirectement la récurrence de séismes maximum potentiels, c'est-à-dire le temps de retour entre deux gros tremblements de terre. Toutefois, du fait de l'incertitude sur la vitesse de déplacement, les paramètres primordiaux de l'aléa sismique restent souvent indéterminés, d'où la nécessité de contraindre "la vitesse" pour appréhender précisément "l'aléa". Futura Sciences .
  19. A la recherche des très vieux gros séismes : la paléosismicité Pour améliorer l'analyse de l'aléa sismique d'une zone de déformation crustale, il faudrait connaître son histoire sismique à long et moyen terme, c'est à dire, sur une fenêtre d'observation plus large que la sismicité instrumentale ou historique. C'est ce que permet la paléosismicité. Une étude de paléosismicité consiste à effectuer des tranchées à travers la trace en surface d'une faille active dans le but d'identifier des séismes ayant affecté la région étudiée. Ce type d'analyse permet d'accéder à l'histoire sismique d'une faille à l'échelle de plusieurs milliers d'années. En effet, l'observation dans des tranchées creusées à travers une faille active vise à mettre en évidence des niveaux de dépôts liés à l'activité sismique, par l'analyse de discordances dans les couches sédimentaires. La stratigraphie, c'est à dire l'âge des couches successives accumulées au fur et à mesure des événements sismiques au contact de la faille permet ainsi de retracer l'histoire sismique. La datation, par la méthode 14C par exemple, de chaque niveau corrélé à un séisme donne l'âge des séismes majeurs successifs. Elle permet donc d'accéder au paramètre crucial qu'est la récurrence sismique de la faille; la récurrence étant le temps moyen de retour des séismes. L'analyse paléosismique permet généralement de préciser plusieurs paramètres caractérisant le comportement d'une faille active, tels que la récurrence mais aussi, la magnitude maximum des séismes majeurs, la quantité de déplacement et le type de mouvements pour chaque événement. L'utilisation de tranchées de paléosismicité pour l'étude du comportement d'une faille active est relativement récente. Leurs applications se sont longtemps limitées aux failles actives sismogènes en contexte désertique ou semi-aride. En effet, ce type de climat permet une meilleure préservation des niveaux stratigraphiques liés à l'activité sismique. Plus récemment leur utilisation a été étendue à des climats moins favorables telle que en France, dans le cadre de collaborations entre de nombreux organismes, EDF, CNRS, Universités, BRGM, IRSN... Les résultats de ces études de paléosismicité ont été révolutionnaires ; en deux sites distincts, dans la région de Nîmes-Orange et à proximité de Manosque, le long de la vallée de la Moyenne Durance, des tranchées ont révélé des paléoséismes violents de magnitudes largement supérieures à 6, au cours des derniers 100.000 ans. De tels séismes étaient insoupçonnés par la séismicité historique car aucun document ne faisait état d'événement d'une telle violence en France. ( Etude Chardon et al, 2005). Vue générale de la tranchée de paléosismologie dans la région du séisme de Lambesc (Provence, 1909, Magnitude 6 et Intensité maximale VIII-IX), au Sud du chaînon de la Trevaresse, au Nord-Est d’Aix en Provence). Plus récemment le même type d’étude a permis de montrer que la faille qui produisit le séisme de Lambesc fut le lieu de plusieurs séismes identiques voire légèrement supérieurs à celui de 1909, au cours des derniers cent milles ans. ( Etude Chardon et al, 2003,2005). Détail de la tranchée de paléosismologie dans la région du séisme de Lambesc. Photographie (à gauche) et dessin interprétatif (à droite) de la tranchée. Dans cette tranchée on peut voir des terrains anciens (« Tortonien », de plusieurs millions d’années, bloc de gauche) qui chevauchent des terrains récents, plus jeunes que trois cent milles ans (bloc de droite). Les traits pleins, entre les deux domaines, illustrent les différentes failles permettant ce le déplacement du bloc gauche sur le bloc droit. La flèche (en haut) pointe vers le dernier déplacement qui affecte la base du sol actuel et qui est interprété comme résultant du séisme de 1909. La paléosismicité est donc très fructueuse mais malheureusement elle n'est pas toujours facile à mettre en œuvre. En effet, elle nécessite une étape antérieure à l'excavation de la tranchée: trouver la faille! Or, cette étape est parfois laborieuse et difficile dans des régions comme la France métropolitaine où "l'érosion" est plus active que "la tectonique". Futura Sciences .
  20. La géodésie, un outil pertinent pour comprendre les failles et leurs tremblements de terre La géodésie est une sciences très ancienne qui a pour objectif de mesurer les forme et dimension de la Terre. Trois siècles avant J.-C., un géomètre Grec, Eratosthène, avait déjà déterminé le rayon et la circonférence de la terre avec une relative précision, en se basant sur la longueur des stades égyptiens (mesure fréquemment utilisée à l’époque !). La géodésie permet en outre de positionner un point en trois dimensions à la surface du globe. L’aventure spatiale va alors révolutionner cette science. En effet depuis l’avènement de la géodésie spatiale (c'est-à-dire des instruments embarqués dans des satellites), cette science a subit une véritable révolution en permettant une amélioration considérable dans la mesure et donc dans la position de points à la surface de la terre. Un des instruments particulièrement utilisé aujourd’hui en géosciences est le GPS (Global Poisitionning System). Image Futura Sciences Le système GPS est basé sur un ensemble de satellites en orbite autour de la terre (à gauche) qui envoient en continu des signaux vers le Terre. Au sol des capteurs constitués d'une antenne et d'un récepteur enregistrent les signaux envoyés par les satellites (à droite). Le traitement de ces données permet de localiser avec précision les points où se situent les capteurs - A lire : "Topographie : découvrir le fonctionnement du GPS" Ce système est constitué de plusieurs satellites en orbites autour de la terre qui envoient des signaux en continu vers la Terre. Les récepteurs localisés au sol réceptionnent alors ces signaux, ce qui permet (moyennant quelques calculs savants !) de localiser ce dernier avec une précision millimétrique à centimétrique. Si l’on mesure deux points de part et d’autre d’une faille à deux périodes différentes, on peut alors déterminer le déplacement de ces deux points au cours du temps. On peut en déduire avec précision la vitesse de déplacement de ces deux points l’un part rapport à l’autre et donc la vitesse de déplacement relatif des deux blocs de part et d’autre de la faille, c'est-à-dire la vitesse de la faille. A condition bien sûre que cette faille soit assez rapide, c'est-à-dire qu’elle ait une vitesse minimale de plusieurs millimètres par an. Avec une grande quantité de points, on peut alors suivre en continue le champ de déplacement à proximité et loin de la faille, et en déduire le comportement de la déformation entre deux tremblements de terre, mais aussi pendant un événement sismique. Ainsi, nous avons considérablement amélioré notre connaissance du comportement sismogénique des failles sismiques, c'est-à-dire le comportement de la faille entre deux séismes, quand elle « se charge » en contraintes (période inter-sismique), ou pendant le séisme (stade co-sismique) c'est-à-dire quand elle libère les contraintes accumulées au cours du temps. Ce cycle de chargement/déchargement, s’appelle le cycle sismique, il implique une relative régularité dans l’occurrence des séismes sur une faille donnée. Cette « répétitivité » des tremblements de terre constitue la récurrence sismique qui est un des paramètres primordiaux à définir pour appréhender l’aléa et donc le risque sismique. Toutefois, en France les vitesses des failles étant très faibles (inférieure au millimètre par an), la géodésie reste aujourd’hui un outil inadapté pour y appréhender de manière significative l’aléa sismique. Aussi, nous développerons ci-dessous essentiellement les approches géologique et sismologique de l’étude des failles pouvant générer des séismes (dites failles actives). Futura Sciences .
  21. Qu'est-ce qui fait trembler la terre ? Les séismes ou tremblements de terre, catastrophes naturelles les plus meurtrières, résultent pour l’essentiel du mouvement des plaques lithosphériques, qui se déplacent inexorablement mais sûrement, au cours du temps à la surface du globe. Ces plaques, d’environ 100 km d’épaisseur, constituent la couche superficielle de la Terre, dont l'écorce (ou croûte), très rigide, forme l'enveloppe la plus externe (environ 30 km d’épaisseur). 1- Les principales plaques tectoniques, leurs frontières et leur déplacement. 1 - Image Futura Sciences 1 - Image Futura Sciences Ces manifestations catastrophiques de la vie interne de la terre n’ont pas une répartition aléatoire. Elles se localisent pour l’essentiel le long de frontières de plaques de la Tectonique des plaques. Les séismes n'ont donc pas une répartition géographique aléatoire, tout comme les volcans et les chaînes de montagne issus des mêmes mécanismes moteurs de la tectonique des plaques. En effet, plus de 90 % de l'énergie sismique totale relâchée à la surface de la terre est produite au niveau de grands accidents qui limitent les plaques. 2 - Répartition de la sismicité et tectonique des plaques 2 - Image Futura Sciences C'est dans ces zones que s'accumule l'essentiel des contraintes résultant du déplacement des plaques les unes par rapport aux autres. Ces contraintes accumulées au cours du temps, pendant des dizaines, des centaines, des milliers d'années vont se trouver libérées de manière instantanée sous forme d'énergie sismique. Ce qui produira une rupture (ou “cassure”) et un déplacement violent (Figure 2). Les séismes correspondent donc à l’initiation et la propagation d'une rupture le long d’une discontinuité préexistante de la lithosphère, les failles. Ces failles constituent, soit des ruptures de la croûte terrestre (confer image ci-dessous), soit des limites ou frontières de plaque. 3 - photo M. Diament « Rupture » de surface qui s'est produit au cours du tremblement de terre de Spitak, Arménie, 1988, Magnitude 6,8. La « cicatrice » affectant le sol représente la rupture cosismique, c'est-à-dire le déplacement brutal de la surface du sol qui se produisit instantanément au cours du séisme. Le déplacement cosismique a été localement de l’ordre de 1,5 m lors du séisme de 1988. Futura Sciences : Olivier Bellier
  22. Méthodes de prévision On peut distinguer trois types de prévisions : La prévision à long terme (sur plusieurs années), à moyen terme (sur plusieurs mois), et à court terme (inférieur à quelques jours). Long terme : Les prévisions à long terme reposent sur une analyse statistique des failles répertoriées. Elles permettent de définir des normes pour la construction de bâtiments. Certaines failles telles celles de San Andreas en Californie ont fait l'objet d'études statistiques importantes ayant permis de prédire le séisme de Santa Cruz en 1989. Des séismes importants sont ainsi attendus en Californie, ou au Japon (Tokaï, magnitude 8.3). Moyen terme : Les prévisions à moyen terme sont plus intéressantes pour la population. Les recherches sont en cours pour valider certains outils, comme la reconnaissance de formes (dilatance). Court terme : Les prévisions à court terme se basent sur des observations très précises des terrains à risque. Les moyens de détection peuvent avoir un coût important et des résultats non garantis, du fait de la grande hétérogénéité des signes précurseurs d'un séisme, voire leur absence dans des séismes pourtant de grande ampleur, tels que TangShan ou Michoacan, qui avaient été prévus à moyen terme mais non à court terme. De plus les gouvernements ont besoin d'informations certifiées pour évacuer une population des sites suspectés. La Grèce étudie notamment la fiabilité de la méthode VAN, qui fonctionne par des enregistrements de variations des courants électrotelluriques. Cette méthode, bien que fortement controversée dans le milieu scientifique, semble avoir détecté 5 séismes majeurs avec plusieurs jours d'avance. Les États-Unis utilisent des outils de grande sensibilité autour des points statistiquement sensibles (tels que Parkfield en Californie) : vibrateurs sismiques utilisés en exploration pétrolière, extensomètres à fil d'invar, géodimètres à laser, réseau de nivellement de haute précision, magnétomètres, analyse des puits. Le Japon étudie les mouvements de l'écorce terrestre par GPS et par interférométrie (VLBI), méthodes dites de géodésie spatiale. En Afrique du Sud, les enregistrements se font dans les couloirs des mines d'or, à 2 km de profondeur. La Chine se base sur des études pluridisciplinaires, tels que la géologie, la prospection géophysique ou l'expérimentation en laboratoire. De nos jours encore, les prévisions, quel que soit le terme, sont imprécises voire impossibles avec suffisamment de précisions pour pouvoir prendre des mesures anticipatives. Pourtant, il serait bon et la c'est mon avis très personnel, de s'attacher davantage à l'observation de la faune sauvage sur terre ou dans l'océan... puisqu'il est reconnu que certaines espèces adoptent des comportements singuliers plusieurs jours à plusieurs mois avant l'apparition d'un séisme... .
  23. Méthodes de détection Les méthodes de détection ont évolué avec le temps et la technologie. Ancienne méthode chinoise : L'ancienne méthode chinoise consistait en un vase de bronze comportant huit dragons sur le contour. Une bille était placée dans la gueule de chacun d'eux, prête à tomber. Lorsqu'un séisme avait lieu (à proximité relative), le vase de bronze tremblait et deux billes tombaient, l'une pointant vers l'épicentre, l'autre pointant à l'opposé. L'Empereur chinois — ne pouvant savoir quel côté était le bon — envoyait des troupes dans les deux directions afin qu'elles aident à organiser les secours et à maintenir l'ordre après la catastrophe. Image Wikipedia Réplique du sismographe de Zhang Heng Méthodes modernes : (voir Mesure en sismologie) La localisation de l'épicentre par des moyens modernes se fait à l'aide de plusieurs stations sismiques (3 au minimum), et un calcul tridimensionnel. Les capteurs modernes permettent de détecter des événements très sensibles, tels qu'une explosion nucléaire. .
  24. Les séismes les plus meurtriers jusqu'en 2011 Comme précédemment, dans le tableau ci-dessous, les événements répertoriés sont cités par ordre chronologique (du plus ancien au plus récent). Selon la source (Wikipedia) seuls sont cités ceux ayant fait plus de 15.000 victimes. Pour mieux lire le tableau, régler le zoom à 150% ou rendez-vous directement sur Wikipedia. Liens d'accès directs aux événements : - Japon, Tokyo (1923) : Le Séisme de 1923 de Kantō est suivi d'un gigantesque incendie. - Chine, Tangshan (1976) : Le nombre officiel de morts est 240 000 personnes. D'autres estimations font état de 500 000 à 800 000 victimes directes ou indirectes. Article détaillé : Séisme de 1976 à Tangshan. - Mexique, Michoacan (1985) : Séisme de 1985 à Mexico. - Arménie, région de Spitak (1988) : Séisme de 1988 en Arménie. - Turquie, Kocaeli (1999) : Séisme de 1999 en Turquie. - Indonésie, Sumatra (2004) : Séisme de 2004 dans l'océan Indien. - Pakistan, Muzaffarabad (2005) : Séisme de 2005 au Cachemire. - Chine, province du Sichuan (2008) : Séisme du Sichuan de mai 2008. - Haïti, Port aux Princes (2010) : Séisme de 2010 à Haïti. - Japon, côte Pacifique du Tohoku : Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku. .
  25. Séismes les plus puissants jusqu'en 2011 Les plus anciens relevés sismiques datent du VIIIe millénaire av. J.-C. Le tableau ci-dessous reprend les diverses données enregistrées par ordre croissant des dates. Je n'ai pas pu mettre l'image en plus grand... Si vous souhaitez un meilleur aperçu, c'est correct en réglant le zoom à 150%... ou mieux allez directement sur Wikipedia Liens directs correspondant aux événements : - USA, San Francisco (1906) : Tremblement de terre de 1906 à San Francisco - JAPON, Kanto (1923) : Tremblement de terre de Kantō de 1923 - Indonésie, Mer de Banda (1938) : Tremblement de terre de la mer de Banda - Chili, Valdivia (1960) : Séisme le plus violent recensé de l'histoire Tremblement de terre de 1960 au Chili - USA, Alaska (1964) : Tremblement de terre de 1964 en Alaska - Mexique, Mexico (1985) : Tremblement de terre de 1985 à Mexico - Pérou, Arequipa (2001) : Séisme de 2001 du Pérou - Sumatra, Andaman (2004) : Tremblement de terre du 26 décembre 2004 - Sumatra, Ile de Nias : Séisme de 2005 à Sumatra - Tonga (2006) : Tremblement de terre du 3 mai 2006 à Tonga - Russie, Iles Kouriles (2006) : Raz de marée d'1,80 m et effets à plus de 16 000 km de l'épicentre, notamment à Crescent City, Californie - Chili, Concepcion (2010) : Séisme de 2010 au Chili - Japon, Sendaï Côte Pacifique du Tōhoku (2011) : Séisme de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku .
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