Poussinette1111

Ton véto est uniquement équin ou fait mixte : bovin/équin?

Pff... Une perpétuelle remise en question.

Le grand (faux) débat! Pour moi, la hauteur des mains dépend du cheval et de sa morphologie, mais aussi de son équilibre et du problème à travailler lors de la séance. La bonne hauteur, c'est celle où on je gène pas (ou du moins, le moins possible) le cheval (donc celle qui me permettra d'intervenir le moins et le mieux). Maintenant, sur ce point, personne n'est jamais d'accord parce que cela varie d'un cheval à l'autre. Ce qui est sûr, c'est que l'action de main doit être cohérente avec ce qui est demandé, indépendante de l'action des jambes et aussi ne doit pas servir au cavalier à se maintenir dans sa selle. Pour la petite histoire : * Pour les classiques (La Guérinière), on porte les mains hautes pour relever un cheval qui porte bas et on les met basses pour ceux qui portent au vent. * Pour les Bauchéristes (Beudant), la main est basse quand l'encolure est relevée, mais si parfois elle est haute, on ne la maintient pas haute car "outre qu'elle soit fatigante, (elle) a beaucoup d'inconvénients." * A l'heure actuelle, il y a eu ce risible débat "cour-de-récré-monsieur-il-m'a-pris-mon-dix-heures" entre Karl et Henriquet. Risible, 1) parce qu'ils ne parlent pas vraiment de la même chose (Henriquet parlait au départ de cavaliers de club, Karl d'équitation plus subtile) et 2) qu'Henriquet ne préconise la main basse (mais légère, ce n'est pas une main figée calée sur l'épaule du cheval, mais une main qui rend et ose avancer et qu'on doit parvenir à remonter le plus vite possible) avec des jeunes chevaux tout juste sortis du débourrage ; sinon, il conseille la rêne extérieure soutenue, la rêne intérieure basse (donc elles ne sont, en définitive, ni toutes les deux basses ou hautes) ; 3) Karl parle de main "haute", mais en fait parce qu'il abhorre la main basse fixe qui "force" le cheval à tout prix à prendre une position décidée par le cavalier, mais concrètement, dans son livre, à part deux ou trois photos, ses mains sont proches du garrot (exactement à la même place que Catherine Henriquet) et ce, sans qu'il soit pour autant en "descente de main" (= main qui rend/cesse d'agir). La question est donc plus d'avoir une main intelligente, qui ne va ni arracher cinq dents au cheval ni le forcer à prendre une attitude "obligatoire", que de savoir si on doit les mettre hautes ou non. Mais bon, avoir une bonne main, cela représente des années de boulot... Par contre, même au début, la main n'a pas à porter le cheval. Dès le départ, il faut chercher à ce qu'il se porte tout seul, même si cela dure deux foulées. Sinon, on retombe dans l'assistanat du cheval et dans l'opposition main-jambes.

Mon cheval a commencé un début (il est principalement en boxe), le véto m'a conseillé des produits comme le Kilitch (et autres produits finissants par "itch"), et de suspendre (NON ACCESSIBLE AUX CHEVAUX, of course) une plaquette Vapona (l'écurie est perpétuellement aérée, ce qui est obligatoire pour l'utilisation de ce style de produit car nocif et cancérigène) pour faire fuir mouches et moustiques. Il a aussi conseillé de limiter l'accès au pré. Pour le moment, j'ai essayé le savon Kévin Bacon pour les démangeaisons. Je vais me procurer un produit en "itch" pour les jours de crises où je ne peux pas le laver car le savon Kévin Bacon DOIT se rincer. Je n'ai pas encore opté pour la plaquette Vapona (si pas nécessaire, je préfère éviter) et quant à l'accès au pré, il est de toute façon limité aux écuries. Pour l'huile de vidange, tu n'as pas de complications? J'avais entendu qu'à terme, il y avait des risques de problèmes de peau (parce qu'elle respire moins), mais j'ignore si cela est vrai ou si c'est une rumeur.

Perso, le préfané j'en suis pas fan. C'est plus un fourrage pour bovins. Pour le foin, peut-être est-il sensible a sa poussière? Le mouiller peut être une solution.

Quand tu dis ça, ça me fait penser que ma jument qu'on a tant de mal à mettre à l'arrêt (exepté en lui arrachant la bouche mais ce n'est pas le but donc il nous arrive de faire 5tours de piste avant d'avoir une ébauche d'arrêt) et qui y reste difficilement (rênnes longues ou ajustées c'est pareil, elle supporte pas l'arrêt), en licol elle s'arrête direct, c'est à peine si j'ai besoin d'utiliser les rênnes et elle y reste beaucoup plus facilement. J'ai l'impression qu'elle est beaucoup plus à mon écoute en licol, enfin à l'écoute de mes aides par l'assiette et par les jambes Bon j'arrête pour le hors sujet, ça on pourrait en reparler dans un autre poste mais sinon cet étalon est magnifique :cheers: Pour rester dans le hors-sujet : l'idéal serait de la réhabituer à l'arrêt avec le mors en utilisant les deux : Une paire de rênes (normales) attachées sur le mors et une paire de rênes (en plus) attachées sur le licol. Les premières séances, tu l'habitues à s'arrêter avec juste les rênes du licol (avec un noeud dans celles du mors) pour qu'elle s'arrête tout en ayant le mors en bouche, mais sans qu'il n'agisse. Tu peux aussi utiliser le signal vocal dont tu te sers à la longe, pour l'aider à s'arrêter et à maintenir l'arrêt). Quand cela va bien, les séances suivantes, tu introduis peu à peu l'usage du mors en montant avec tes deux paires de rênes (comme si tu montais en bride), en agissant d'abord sur le licol et ensuite en ajustant de plus en plus un effet sur le mors. Le but est de substituer peu à peu le mors au licol sans qu'elle ne se contracte. Utiliser la voix aide aussi beaucoup. J'ai fais cela avec mon ancien cheval, qui avait beaucoup de mal à tolérer les actions de mains (il avait été monté en bride très tôt après son débourrage et elle n'était pas utilisée d'une façon fine...), et j'ai eu de très bons résultats.

Plus esthétique en-dessous, par contre, pour les remonter, ton étrier va déformer le quartier ou te salir la selle.

Mon post était une critique? L'apparentée entre le licol, le bosal, le caveçon et l'hackamore est quand même évidente, non? Il y a juste la "puissance d'effet" qui diffère en fonction des matériaux et de l'ajustement. Et le fait de rien avoir en bouche apporte généralement moins de contractions que lorsqu'il y en a un. Mais évidemment, cela concerne des chevaux "sains", capables de ce que Cavalloblanc nomme "confiance". Passer d'un pelham ou d'un pessoa au licol avec un cheval rendu hystérique par son passé, cela relève de l'inconscience, il me semble l'avoir précisé. :?: Sinon,

Sauf quque ceux-là vont devoir choisir entre rester en MCI ou se décider (quasi définitivement) pour les officiels mais qu'ils ne pourront plus faire les deux en même temps. Et que maintenant, les cercles LEWB ne pourront plus les organiser car ils sont frappés d'interdiction : Quant à dire qu'ils ont le meilleur rassembler, cela dépend, comme pour toutes les races, du talent du cavalier car des ibériques dans un faux équilibre et qui "lâchent" leur dos malgré leur jolie encolure rouée, cela existe aussi, voire même énormément.

Je pense, contrairement à l'avis général, qu'un cheval (! sain d'esprit, pas un cheval rendu difficile par l'homme - quoique, j'ai connu un névrosé qui stressait au contact de la main être récupéré par la monte en licol) est plus maîtrisable en licol. En licol, on ôte les défense dues à la bouche (le licol n'est pas invasif comme l'est le mors), le cheval sait donc du coup être plus à l'écoute et psychologiquement. De même, en licol, on agit sur le nez, au niveau de la césure os-cartilage, point très sensible chez le cheval qui permet un contrôle très fin. Il ne faut pas croire, un licol ajusté ou même éthologique fonctionne sur le même mode que le caveçon ou l'hackamore, mais à un degré moindre. Pour moi, c'est plus difficile de bien monter avec un mors et d'arriver à avoir un cheval parfaitement relaxé que de parvenir à monter un cheval en licol. Pour peu que l'on ait un cheval normal qui n'a pas de problème comportemental, le licol offre des agréments que n'offre pas le mors à moins de faire des années de travail.

Frontline, c'est l'idéal. Normalement, ils expliquent la dose selon le chien, mais attention car ce produit va dans le sang => pas faire de surdose!

Aussi. Les muscles ont en fait un rôle limite, c'est plus l'action des muscles remontant la colonne qui va redresser un dos creux. C'est un peu comme quelqu'un de bossu qui apprend à se redresser progressivement : les muscles jouent mais c'est le redressement de la colonne qui fait la différence.

Tout dépend de ce que tu veux dire par "récupérer un cheval chaud"

C'est évidemment un élément important à prendre en compte : un cavalier mal assis et qui gêne ne peut avoir qu'un cheval gêné qui se met soit dans un total déséquilibre soit un faux équilibre, et ce, que le cheval soit talentueux ou non. Mais bon, toute cette discussion ne changera rien à la malédiction portée sur les MCI : ils n'ont plus droit à des juges et ils n'ont plus droit à organiser leurs concours dans des manèges reconnus => ils vont faire cela où, dans une prairie avec tante Zelda qui juge?

Il me semble que personne n'a dit le contraire Justement, je trouvais l'initiative chouette. Je connais des gens qui vont dans ces concours parce que cela leur permet de pouvoir avancer avec leur cheval, même s'il ne réponds pas aux critères dits "idéal".

Quid du cheval qui, naturellement "ne pousse pas bien derrière", même en liberté mais qui s'équilibre remarquablement bien, qui est hyper décontracté, en impulsion et à l'écoute du cavalier (! l'impulsion, c'est le fait qu'il va vers l'avant, pas qu'il engage ses postérieurs ni qu'il ait ce geste que les allemands appellent Schwung)? Il n'aura probablement pas plus que 6. C'est cela que je trouve dommage, on veut faire rentrer le cheval dans un moule en pénalisant soi-disant son "travail" (comme si vous y pouviez quelque chose si, naturellement, il ne sait pas engager) ou alors en modifiant les critères de races, comme c'est le cas chez de nombreux ibériques qui sont croisés sous le manteau avec des Hannovriens ou autres et labelisés toujours "ibérique". Là aussi, on fait entrer dans le moule en... sacrifiant la race et ses caractéristiques. Bientôt, les ibériques ce seront des allemands à longs crins :arrow:

Quoi, c'est un autre poney dont on parle? Je ne comprends pas l'exemple justement.

Si ton cheval, morphologiquement (donc naturellement) se désengage de 2 sabots au pas et d'un sabot au trot, tu auras des remarque type "manque d'engagement", "manque d'impulsion" et tu auras un 5, voire parfois un 6. Si ton cheval a une mauvaise attache d'encolure et qu'il porte mal sa tête, tu vas te faire sacquer dans les épreuves à partir de la L pour des raisons de "manque de rassembler" ou de "mise en main". Si tu as un cheval qui a du Schuwng naturellement et le modèle qui plaît, tu seras moins disqualifié, même si ta reprise est moins bonne (j'ai pas dit catastrophique).

Je comprends pas ton exemple, son poney est un poney de manège acheté 1 000 euros? moi je vois très bien... Tu peux expliquer pour ceux qui ne voient pas? Pour ceux qui ne connaissent pas, voici le modèle du poney :

Le racisme existe en concours, c'est loin d'être nouveau... Parfois, je me dis que ce serait bien une ligue dressage où... l'on met tout le monde sur le même pied en - donnant des handicaps, comme en course, à partir d'une présentation en modèle et allure selon le type du cheval, ses facilités ou non, - où les cavaliers connaissent les mouvements de leur niveau mais ne découvrent leur reprise que la veille ou le matin de la compétition, comme les cavaliers d'obstacles face à leur parcours. Là, on se mettrait plus facilement à juger le travail, mais imaginez la tête des éleveurs et des gens qui ont acheté une monture 15 - 20 000 euros se retrouver derrière une cavalière lambda... Parce qu'il ne faut pas le nier, si on trouve de temps en temps un cheval non conventionnel bien classé, la plupart sont vite éliminés dès les petits niveaux et c'est frustrant pour leurs cavaliers de s'entendre dire "ce n'est pas une race pour faire des concours", "vous devriez changer de cheval", "il n'a pas d'allures, vous n'arriverez à rien" ou encore, d'avoir un cheval capable d'un bon niveau (M+, Saint Georges par exemple) mais qui, pour des raisons morphologiques (encolure mal attachée, ganaches trop épaisses) n'est pas capable d'un beau ramener et qui, du coup serait d'office à la traîne et donc que l'on ne sort pas. Les concours, dans leur mode de fonctionnement actuel, ce sont des sortes de prix du Roi élaborés sur des reprises serinées en continu aux chevaux. Ce sont des concours de modèles et allures, il faut le reconnaître.

Je comprends pas ton exemple, son poney est un poney de manège acheté 1 000 euros?

Ce serait intéressant de savoir + quels officiels jugent au LRV? Sinon, en effet, il y a des tonnes de cavaliers au LRV qui tournent aussi à la fédé, je confirme.

C'est une fausse rêne. Ce n'est pas l'habituer mais lui faire changer les muscles de travail, ce qui prends... beaucoup beaucoup de temps, plusieurs mois car il faut qu'elle perde les muscles qui l'aidaient à relever son encolure pour muscler 1) la base de son garrot, 2) le reste => l'extension d'encolure peut être très utile.

...oui En fait c'est une trotteuse que nous essayons de mettre en route pour l'équitation classique. Du coup,comme elle a toujours été travaillée avec des élastiques pour garder la tête en haut, on lui met des rênes allemandes pour essayer de la faire venir vers le bas (tout en douceur quand même, hein !) Sorry, mais je ne comprends pas. Pourquoi une fois tête en haut et une fois tête en bas? Il vaut mieux tenter de l'équilibrer par des exercices plutôt que par des enrênnements ('fin, je dis cela mais je ne connais pas ton cheval) (si c'est trop difficile, tu peux la longer avec un enrênnement de temps à autre), elle y gagnera énormément, surtout avec son passé de trotteuse. Tente de petites épaules en dedans sans te préoccuper de la place de sa tête, celle-ci viendra au fur et à mesure qu'elle s'assouplit dans l'épaule en dedans. Des descentes d'encolures peuvent être utiles aussi.

Maintenant, comme le demandait Virginie-orlando : est-ce légal d'interdire les participations aux MCIB?