Poussinette1111

En fait, ce qu'il a en ce moment, c'est : - refuser de manger sauf son mash? - tremblements? - sueurs? - coliques? - abattement? Peut-être n'a-t-il pas d'EGS mais seulement un stress post-débouseuse?

Ou du moins peu cadrée en hauteur, en effet. Ou alors les chevaux américains sont double horse et non quarter horse

Tiens, elle ne croise pas ses rênes de bride? Belle jument en tout cas

Lol En tout cas, sa manière de la faire piaffer se faisait sur des rênes vibrantes sans contact constant. Et au premier cheval, j'ai adoré son "pour l'exercice, vous le mettez dans la position et il doit comprendre, pas besoin de lui demander l'exercice à chaque foulée". C'est réfléchir avec finesse!

C'est clair! Le 3ème m'a complètement bluffé! Il a une morphologie dégueulasse (ben oui, une croupe trop haute, un dos qui n'en finit pas...) et je ne m'attendais vraiment pas à voir ce cheval piaffer. Dèjà ses changements au temps, je me suis dit "ha! ça alors, enfin, c'est vrai, le changement de pied, c'est un des exercices de GP qui demande le moins de rassembler. Je suppose que le cheval doit avoir des difficultés pour le piaffer (voire ne piaffe pas du tout)"... et ben non! Il piaffe et se débrouille très bien avec son grand corps pas vraiment fait pour ça! Comme quoi, la morphologie, ce n'est pas toujours un obstacle incontournable!

http://dressage.vo.llnwd.net/o15/December07/FEITCMiniClip700.swf

Je le connais... à pied. J'ai déjà discuté avec lui, très sympathique et il écoute (pas du tout un type qui se fait mousser et parle pour s'entendre). Par contre je ne l'ai jamais vu monter ni donner cours. Je sais que l'ancienne proprio du cheval de mon compagnon montait avec lui (régulièrement? rarement?) et quand j'avais essayé le cheval la première fois, je me suis sentie... à la maison. Pas perdue du tout donc si elle travaillait bien avec lui, le travail était satisfaisant.

A-t-il encore maigri ou son poids reste stable?

Alors, ce passage de Nuno (c'est une retranscritpion de cours) (ici, il semble assimiler "placer" à une attitude de la tête précédant la mise en main) : "L'équitation académique commence par la mise en main. Ce n'est pas le cavalier qui doit la créer en tirant mais c'est le cheval qui doit chercher l'appui sur la main. Chanfrein vertical et cheval léger. La mise en main c'est le cheval placé, arrondi, en impulsion, qui se tient de lui-même. Il suffit d'ajuster les rênes, la bouche étant décontractée. (...) La mise en main c'est l'attitude dans laquelle le cheval se sent le plus à l'aise et dans laquelle il donne son dos sans peser tout en gardant le contact. (...) C'est le cheval qui garde la même position de la tête, la même cadence, la même vitesse, la même dose d'énergie, le même degré de contact. (...) La main légère n'est pas le cheval abandonné. Ce n'est pas non plus bloquer le cheval avec la main. C'est avoir les rênes ajustées et pousser (! note : Oliveira n'approuve pas le "pousser le cheval sur le mors", il s'agit d'autre chose ici : un usage subtil du "main sans jambes jambes sans main" doublé d'une main qui n'est pas morte ni inerte sur les rênes!). Prendre et rendre, en sorte que le cheval ne s'appuie pas. (!=>) Le contact, ce n'est pas prendre la tête du cheval, mais c'est le contact léger que le cheval prend parce qu'on l'envoie sur la main (de nouveau, il ne s'agit pas de "pousser sur la main, la différence est subtile car pour lui, pousser sur la main = pousser avec une main fermée qui ne rend jamais et donc action de main en même temps qu'action de jambes => cheval comprimé, lui parle d'autre chose). Les rênes en guirlande (qui est la poésie de l'équitation) c'est-à-dire le poids du cuir, le cheval en arrière de la main (! cela ne veut pas dire encapuchonné, Oliveira parle ici de la sensation éprouvée par le cavalier : cheval léger = on ne le sent pas dans la main car il est "derrière" elle) et devant les jambes , cela n'est réalisable qu'avec un cheval mis et un cavalier hors du commun et si le cheval reste dans la position, dans la légèreté. Sinon, c'est de l'abandon. Donc, ce sommet n'étant pas atteint, il faut un contact, mais un contact moelleux, pas de pesanteur, pas de cheval qui s'endort sur la main. Entre pesanteur et contact, il y a un monde."

:fêtee:

J'ai survolé ce post et voudrait intervenir sur plusieurs points : 1) le mode de vie du cheval dépend de son emploi. Sans être en inter, un cavalier qui demande de fréquents efforts à son cheval (quel qu'ils soient) va bien souvent devoir combler un apport énergétique nécessaire supérieur à ce que l'herbe (bon, ok, peut-être pas celle d'avril) ne peut pas apporter or, quand j'ai été à Gand, on m'a clairement expliqué pré 24H/24 + ration = coliques par surplus de protéines par rapport aux fibres reçues (avec en plus, risque de fourbure nécessitant euthanasie...). MAIS un cheval qui n'est pas mis à l'herbe peut connaître de gros problèmes de transit pas forcément détectables comme les ulcères car... son corps est construit pour manger de l'herbe, pas des granulés. 2) Il y a ceux qui abandonnent leur cheval au box et ceux qui l'abandonnent en prairie sans même s'en inquiéter. Ni l'un ni l'autre n'est un propriétaire exemplaire. 3) Il y a les chevaux qui deviennent fous au boxe et ceux qui dépriment en prairie. 4) Il y a les accidents de boxe et ceux de prairie. J'ai vu des chevaux blessés en boxe et d'autres qui avaient vécu des choses pas très jolies au pré. Aussi, je pense que tout doit être fait avec mesure et selon la situation et le cheval. Le bon proprio sera pour moi celui qui se comporte de la meilleure façon en vue de privilégier (de maximiser) le bien-être de son cheval en fonction de la situation. Donc, pour certains, la solution, c'est le pré par tout temps, tout moment, pour d'autres, c'est plus occasionnels ou variable selon les journées/temps et pour d'autres, cas assez exceptionnels, c'est peut-être quasiment jamais. L'essentiel est le bien-être. Est-ce qu'un cheval qui reste seul à l'écurie alors que tous ses copains sont au pré est heureux? Non, je ne pense pas. Est-ce qu'un cheval qui galope le long de l'entrée de sa prairie sous un soleil torride parce qu'il devient fou à cause des taons est heureux? Je ne pense pas non plus. Il faut agir selon le moment-même. Mon regret est que beaucoup (trop) ignorent qu'être propriétaire ne s'improvise pas, que cela s'apprend et qu'il y a des incontournables à connaître. Donc, oui, on en connait tous des comme cela mais au vu des réponses faites sur ce post, je n'en n'ai pas rencontré ici. Au contraire, vous faites tous attention à vos chevaux, vous tentez le meilleur pour eux et ça c'est important. A partir du moment où tout se fait de façon à préserver le cheval (habituation à l'herbe, protections, vérification du bac à eau, passage régulier pour voir si tout va bien...), quelque soit la durée, quelle se fasse sur le long ou le court terme, je pense que le cheval est entre de bonnes mains.

Poussinette il faut surveiller ta casserole quand elle est sur le feu ! Lol, c'est ce que je veux éviter + la casserole, c'est le copain qui n'a pas surveillé (ben non, je cuisine pas, lol, suis une femme moderne (et surtout dotée de 2 mains gauches ) mais du coup... c'était de ma faute

5 seulement? Je pensais que cela venait plus tôt! Je rajouterai ici un extrait de Nuno Oliveira très en rapport avec le sujet qui intéressera autant les adeptes de la légèreté que ceux de la compétition.

Il a vraiment une cadence extraordinaire! Un beau modèle (et en plus bai foncé...)

Non, les prise de sang sont impec.

Il faudrait poser la question à Joe du forum. Tu peux lui envoyer un message privé pour lui demander, elle a plusieurs ânes et je penses aussi une mule (tu cliques sur "membres" en haut de la page, tu entres "joe" et tu cliques ensuite sur le petit carré blanc où il y a écrit "mp").

J'aurai encore cela en dernier recours (après épuisement des autres solutions)!

C'est hard ça, car l'avoir "en main" (léger, à l'écoute, en totale décontraction, nuque le point le plus haut...), c'est toute une recherche! Pas sûre de voir cela chez tous les cavaliers en, par exemple, E-A (ni même parfois dans des reprises demandant le "rassembler"). C'est quelque chose qui prend du temps et parfois de très longues années!

Par contre, le stress de sa blessure a pu être un élément déclencheur. Je rejoins l'avis de tif et d'équibus. Le mode de vie idéal des chevaux, c'est dehors. Il n'y a pas photo là-dessus, c'est clair! mais parfois, il faut ré-organiser leur quotidien en fonction des exigences. Si le cheval est entouré, sorti et qu'il a accès à l'herbe (même limité), je pense qu'il a déjà une bien belle vie au vu du monde actuel et de ce que certains offrent à leurs chevaux, même s'il n'est pas 24h/24 au champs.

D'après ce que j'en ai lu, oui mais je n'ai pas pu essayer sur mon cheval car il souffrait d'un cas aigu. Le mieux serait de téléphoner au numéro que je t'ai donné ou de leur envoyer un fax/e-mail pour avoir les instructions et la démarche à suivre (ou que ton vétérinaire se renseigne auprès d'eux). C'est bien de se renseigner en Belgique auprès des cliniques mais ils n'ont pas beaucoup d'expériences de ce type de maladie. En tout cas, c'est ce que j'ai constaté l'année passée, bien qu'ils aient correctement posé le diagnostic et se soient montré très professionnels. Pour ce qui est d'avoir une chance, si c'est un cas chronique, oui il y en a une mais, je ne veux pas te donner de faux espoirs car elle est très très mince et il y a le risque de se battre pour un cheval qui pourra s'en sortir mais ressembler à une épave toute sa vie. Avec un bon suivi et beaucoup beaucoup de chance, il redeviendra peut-être en pleine forme mais cela reste des cas isolés. J'espère pour toi que ce n'est pas cela et qu'il a juste eu un léger état de choc après sa mésaventure et que tout cela va se rétablir très vite.

Et bien! Je l'avais fait avant de lire ce message et rien n'a explosé, ouf! Enfin, c'est bien de le savoir. Le sucre est assez concluant. Je vais me mettre au vinaigre, lol.

Si ce n'étais pas un cas chronique (il n'y a que 3 déclinaisons de la maladie : aigue, sub-aigue et chronique), il serait déjà mort dans les 48 à 72 h, il sentirait mauvais au niveau des naseaux et aurait un reflux monstre dans l'estomac. Il se peut que ce ne soit pas un EGS car c'est difficile à détecter mais si s'en est un, c'est un cas chronique. C'est en effet neurologique comme maladie mais les cas chroniques ne sont pas suffisamment "atteints" que pour avoir une paralysie totale du système digestif. Leur problème c'est l'abattement et leur manque d'envie de s'alimenter mais le transit fonctionne au ralenti. En tout cas, il mange, c'est déjà ça!

http://aloeveraforhorses.com/treatments.htm (6è §) Je dois encore me renseigner auprès de mon véto pour voir si cela se fait en cure préventive ou non et/ou si on peut le faire tout au long de l'année (pour les ulcères par exemple).

Bon, on va tenter...

Pourquoi pas, c'est du dressage léger je suppose, travail sur le plat et un peu de 2 pistes que tu fais pour le moment? Cela te permettra peut-être de te stabiliser avant de faire ton débourrage.