On angel wings

Hier, mes chiens ont trouvé une portée de lapinos dans une vieille balle de foin, sous le hangar, à la porte de la maison... Comme j'étais occupée à autre chose, ils sont restés un moment à s'occuper du nid et je ne sais pas par quel miracle ils n'ont pas simplement bouffé les bébés ! Je les ai trouvé en chargeant la brouette de bûches. Ils se tortillaient dans le foin entre mes pieds, à 3 m du nid éventré. Les chiens les ont donc transporté, puisqu'ils ont de petites égratignures et quelques traces de crocs, mais rien de bien méchant. Alors me voici promue d'office maman lapine de substitution... pour des nouveaux-nés qui avaient encore leur cordon ombilical. Sur le conseil de notre Lulu, j'ai acheté du lait maternisé. Pour l'instant, les petites crevettes têtent gouluement, en se tortillant dans tous les sens. Mais je ne sais pas s'ils vont survivrent. Dommage, pas d'appareil, pas de photos.

Alors ça, c'est vraiment super de leur part ! Au moins, ça prouve qu'ils aiment leurs chiens. Et autant pour les bijoux de famille de mon Tex, t'isss, t'isss, vilaine Yvonne !

C'est terrible, ma pauvre Sandra. Tous ces pauvres petits bouts qu'il va falloir gérer... Tiens-nous au courant.

Yvonne, au besoin, si la propriétaire les emmène dans ma région (je suis à la limite de la Creuse), je peux les garder le temps que tu organises le co-voit pour chez toi ? Il ne faut pas qu'elles soient en chaleurs, avec mon gros Tex... sinon, pochette surprise ! Tiens-moi au courant. Super, si tu peux les prendre

Ton fantasme se réalise, Lulu : un croisement entre tes deux races préférées ! J'ai pensé que tu voudrais peut-être créer une nouvelle race... voici ta première reproductrice : http://www.leboncoin.fr/vi/106826718.htm?ca=12_s

Merci de soutenir la petite Praline, que j'aime déjà Tant que je n'ai pas de mauvaise nouvelle, j'y crois et je compte les jours...

Alice se bat pour sortir des chiens du refuge mouroir de Becej. Voici les hommages qu'elle a écrit à la mémoire des pauvres "pas de chance". Lisez, avec une bonne réserve de kleenex... http://rescue.forumactif.com/ils-n-ont-pas-eu-de-chance-f45/les-victimes-du-refuge-de-becej-t259934-90.htm J'espère que ma petite Praline survivra jusqu'au 07 mai, date du sauvetage... Quand je vois la bouille de ces toutous, je me dis que c'est terrible et mon coeur saigne. Je ferme mon ordi pour oublier. Mais si je décide d'en sauver un, alors l'attente douloureuse commence. Vivra-t-il assez longtemps pour connaitre enfin le bonheur ? Praline, je t'en pris, tiens le coup encore un mois !

Bonjour tout le monde ! Z'avez vu mon avatar ? Je le trouve terrible. Je vous présente la nouvelle petite puce qui devrait arriver chez moi début mai, si d'ici là.... enfin, lisez le post de rescue si vous avez quelques minutes. http://rescue.forumactif.com/adultes-femelles-f66/praline-au-refuge-de-becef-serbie-t274515.htm?highlight=praline

Ho, l'est pas contente, la nana, s'est fait poser un ! http://www.leboncoin.fr/vi/105014991.htm?ca=12_s

Oups, sorry, j'étais déjà , comme d'hab

Encore une annonce digne de l'accadémie française ! D'où ils sortent tous ces débiles qui ne savent pas aligner trois mots sans faire quatre fautes ? http://www.leboncoin.fr/vi/104656568.htm?ca=12_s

Le point de non-retour Mis en ligne le vendredi 25 septembre 2009 En général, ils partent soulagés, carrément débarrassés, tout légers d’avoir déposé le fardeau, c’est lourd, un être vivant, ils partent, donc, sereins, même, sans un regard, sans laisser un sou, que leur importe, le refuge paiera pour les soins, pour la nourriture, supportera le poids de la lâcheté et de l’irresponsabilité, consolera, tant bien que mal — et même plutôt mal, tellement ils sont nombreux, eux, les chiens, et tellement peu, eux, les humains, à s’engager dans cette galère sans fin et à ne pas faillir —, cette vie brusquement accidentée, ce cœur en état de choc, ils sont là pour ça, c’est leur boulot, et clac, la grille du box refermée sur lui, cage, prison, barreaux, béton, incarcération, que lui arrive-t-il, il ne comprend rien, parce que les chiens sont comme ça, et puis, comme un coup de tampon, il se retrouve répertorié dans la catégorie «Abandonnés», c’est alors là que tout bascule, à ce moment précis il est trop tard pour revenir en arrière, on appelle cela «l’irrémédiable», le point de non-retour, comme en amour, comme pour les avions, décollage, atterrissage, parfois, même, c’est le crash, Inch’Allah, mais lui sait qu’on va venir le rechercher, car l’amour, puisque le sien l’est, demeure éternel, tout comme la confiance, celle qu’il a donnée, sans réserve, sans calcul, parce que les chiens sont comme ça, les humains aussi, parfois, enfin, certains, et longtemps, la tête tournée dans la direction où il a vu partir son dieu, les oreilles dressées, le museau frémissant en un doux mais régulier gémissement, indifférent au bruit, aux autres chiens, au va-et-vient du personnel, aux visiteurs, longtemps il va l’attendre, longtemps il va le prier, parce que, voyez-vous, croyez-moi, vraiment, les chiens sont comme ça.

Petit entretien entre Caroline LANTY et Luce Lapin de Charlie Hebdo > à lire jusqu'au bout > et si les politiques en parlaient ,les choses changeraient un peu > On parle d'écologie,c'est à la mode ,tous les partis politiques en veulent....mais les animaux font parti aussi de l'écologie ... > qui s'en soucie ? > La nature que tout le monde bafoue > Nous ,protecteurs ,nous passons pour des illuminés ,nous dérangeons,mais sans ces "petites fourmis" (comme cité plus bas dans le texte) > peut-être seriez vous obligé de prendre véritablement conscience,du problème de la maltraitance,des abandons > de l'horreur quotidienne ... > Un grand merci à Luce Lapin pour son aide et ses reportages édifiants > merci pour les animaux ! > > Pour juger une civilisation, une religion, une philosophie, un être humain, il existe une pierre de touche : leur attitude vis-à-vis du monde animal." Jean Prieur > > Coco SPA Caroline Lanty, SPA: «Si l’écologie a son heure de gloire, les animaux sont les grands oubliés» Mis en ligne le mardi 23 mars 2010 > Présidente nationale de la Société protectrice des animaux de 2006 à 2008, Me Lanty, avocate, a été réélue à cette fonction le 14 novembre 2009. Cinq jours plus tard, il lui a fallu… rendre les clés (au sens propre). Une telle présidence éclair mérite l’inscription dans le Livre Guinness des records! Que s’est-il passé? Entretien, avec une présidente qui ne préside plus, sur la situation actuelle. > > Tout d’abord, une petite mise en condition: rappel historique de l’histoire de la SPA, et son évolution jusqu’à ce jour… par madame la Présidente! > Créée initialement pour mettre fin aux mauvais traitements commis sur les chevaux dans les rues de Paris, la Société protectrice des animaux est née en 1845, à l’initiative du docteur Pariset, soutenue par Victor Hugo. Progressivement, elle est apparue comme l’association en charge des problèmes relatifs aux animaux et des abus et violences dont ils sont victimes. Son action est principalement connue par ses 57 refuges, grâce auxquels près de 40 000 animaux trouvent un nouveau foyer chaque année, ses 12 dispensaires, au sein desquels sont tous les ans pratiquées 120000 consultations vétérinaires au profit d’animaux de personnes disposant de faibles ressources. Mais la SPA, c’est aussi 1100 délégués-enquêteurs bénévoles qui réalisent les enquêtes de maltraitance sur tout le territoire national, 2000 bénévoles dans les refuges, une cellule anti-trafic unique en France pour dénoncer l’odieux commerce et élevage de l’animal de compagnie, 18 «clubs jeunes» pour sensibiliser les 11-17 ans à la protection animale. Bref, une grande fourmilière, ou un grand mammouth… > > Et ce grand mammouth-là, qu’il ne faut surtout pas dégraisser, abrite le plus grand refuge d’Europe! > Oui, le refuge de Gennevilliers (Hauts-de-Seine). Il héberge quotidiennement 250 chiens et 200 chats, ainsi que des lapins, hamsters, furets, rats et souris. Il est dirigé par Christophe Bellanger. S’il est souvent qualifié de «carcéral» en raison de ses box petits, étroits et en tôle, c’est plutôt l’image d’une structure dynamique, bénéficiant de la proximité de Paris, que je garde et souhaite donner. 30 salariés et 50 bénévoles participent à l’activité quotidienne : adoptions, abandons, animaux sortis de la fourrière afin de leur éviter l’euthanasie, relations avec les médias, activités du «club-jeunes», cours d’éducation canine. Plus de 3500 animaux y sont adoptés chaque année! > > Il semble y avoir « plusieurs SPA ». Le nom n’est-il donc pas déposé? > Si le sigle «SPA» est protégé, le nom «SPA» ne l’est pas. Aussi, chaque structure de protection animale peut, si elle le souhaite, s’appeler SPA et faire suivre du nom de la ville où elle est située. C’est la seule obligation, pour la distinguer des structures dépendant de la SPA nationale. > > Qui dirige aujourd’hui cette grande institution, indispensable et incontournable? > Le 19 novembre 2009, le tribunal de grande instance de Paris a désigné une administratrice provisoire pour gérer la SPA avec les pouvoirs réunis de la présidente et du conseil d’administration. Et ce, à la suite du rapport négatif, et, pour ne pas dire très à charge et manquant d’objectivité, de la Cour des comptes. Si la Cour des comptes a, à juste titre, identifié des dysfonctionnements, elle a passé sous silence l’ensemble des actions positives et nombreuses de la SPA. Tout n’était que mauvais ! Imaginez le bulletin d’un élève qui a eu des 5/20 et des 15/20, et sur lequel ne seraient inscrits que les 5/20… L’administratrice provisoire est donc chargée, pour une durée de six mois, prorogeable d’autant (et qui le sera sûrement), de remédier à ces dysfonctionnements tout en poursuivant l’activité première de protection animale. Équation parfois difficile à résoudre… Donc, si je garde un fort attachement pour l’association et un contact régulier avec ses équipes, l'administratrice est seule décisionnaire pour « conduire » la maison. Elle est rémunérée, ainsi que ses collaborateurs, par la SPA, sans que l'on puisse connaître le montant de cette rémunération, ni celui des prestataires de services auxquels elle fait appel. > > Ça en fait, des sous… > Par ailleurs, comme le budget 2010 n'est toujours pas voté, de nombreuses missions de la SPA sont amputées : les aides aux associations qui en font la demande sont refusées, dans l'attente… du budget, justement, qui avait pourtant été promis par l'administratrice provisoire pour le 24 janvier 2010 au plus tard. > > Quelles conséquences pour l’association et, partant, pour les animaux? > La SPA traverse donc une période un peu particulière, empreinte d’attentisme et d’expectative. Beaucoup de projets sont arrêtés ou mis en veilleuse, la réactivité fait souvent défaut tant les nouvelles procédures peuvent apparaître comme trop rigides pour une bonne réactivité au quotidien en faveur des animaux. La communication est également très réduite, et l’on n’entend plus la SPA sur des thèmes d’actualité qui lui sont pourtant chers et sur lesquels elle a vocation à s’exprimer (loi sur les chiens dits «dangereux», animaux dits «de consommation», tauromachie, trafic de chiens sur la voie publique des grandes villes, etc.). > > Que peut attendre la SPA des politiques? > En cette période d’élections, la SPA, comme toutes les autres structures de protection animale, constate avec regret que les candidats font bien peu de cas de la cause animale. Aujourd’hui, il faut en convenir, la bonne volonté et l’envie d’aider et de contribuer ne suffisent plus. La qualité de l’engagement associatif, et de protection animale en particulier (puisque c’est celui qui nous retient), repose avant tout sur la capacité à mettre en place des réponses efficaces et mesurables à la détresse des animaux. La SPA aujourd’hui y parvient, grâce à un réseau solide, des salariés et des bénévoles compétents et dévoués, et des donateurs permettant de poursuivre cette grande aventure. Elle ne doit cependant pas rester sur ses acquis et ne doit pas manquer d’ambition. Le travail qu’elle réalise est considérable, et, si elle devait l’arrêter, ne serait-ce quelques jours, les pouvoirs publics prendraient enfin conscience des très importants services qu’elle rend à la collectivité. Il manque toujours ce foutu intérêt des politiques et des pouvoirs publics sur un sujet encore trop raillé, minimisé, méprisé. > > Les animaux font partie de notre vie, donc de la société. La classe politique devrait les prendre en compte, et pourtant… Comment expliquer ce grave manquement à leurs fonctions, que l’on peut même aller jusqu’à qualifier de faute? > Les amis des animaux ne bloquent pas les routes, les stations-service, les aéroports. À quoi bon les écouter? Ils continuent inlassablement ce travail de fourmi, parce que les animaux, eux, n’attendent pas. L’animal, possédé par un foyer sur deux, représentant un commerce de millions d’euros en produits dérivés, n’intéresse pas. Pourquoi? Je l’ignore. L’écologie a son heure de gloire, mais les animaux en sont les grands oubliés. À quand une politique d’envergure de sensibilisation sur les maltraitances? À quand une incitation franche et massive à la stérilisation des animaux de compagnie, seule solution pour résoudre l’équation : trop de naissances de chiens et de chats, et pas assez de familles responsables pour les accueillir? À quand une collaboration entre les associations et les mairies pour une politique de l’intégration de l’animal en ville (et notamment la question du «chat libre»). À quand la mise en place de pratiques d’élevage compatibles avec un minimum de bien-être avant que l’animal finisse dans nos assiettes? L’heure des animaux n’est pas encore venue. Or ce sont les associations qui, dans un premier temps, assument la lutte contre les injustices, ce sont elles qui guettent et apprécient les fractures de la société. Elles suggèrent une meilleure approche des problèmes, donnent des solutions et alertent sur les écueils à éviter. > > La protection animale ne serait donc pas légitime? > Les pouvoirs publics reconnaissent certes aux associations en général une légitimité qui se fonde tant sur leur capacité à détecter et à prendre en charge les nouvelles problématiques que sur leur savoir-faire, leur rapidité et leur indépendance dans l’organisation des aides d’urgence, ou leur aptitude à agir au plus près des populations et à générer de nouveaux modes de coopération dans des domaines variés, et enfin leur pouvoir d’alerter, de mobiliser l’opinion, et leur rôle d’éducation et de prévention. C’est particulièrement vrai pour le secteur associatif humanitaire, beaucoup moins pour celui de la protection animale, malheureusement. Mais une prise en compte globale et volontariste du problème animal reste toujours en attente. Pourquoi n’y a-t-il PERSONNE parmi les membres du gouvernement (ministre ou secrétaire d’État) responsable des questions de protection animale? Une personnalité connaissant bien ces dossiers, le milieu et les intervenants, les tenants et les aboutissants. Il n’y a qu’une intervention du politique qui permettra à la protection animale de prendre de l’envergure, et d’acquérir une réelle stature. > > Il vaudrait donc mieux sortir la protection animale du milieu associatif? > Si elle reste cantonnée au secteur associatif, sans passerelle ou présence au sein du gouvernement, des conseils régionaux et généraux, des communautés de communes et des municipalités, la protection animale manquera de visibilité et de poids, et les animaux ne s’en porteront pas mieux. Oui, il le faudrait, et vite, pour que vienne enfin l’heure des animaux… > > • www.spa.asso.fr > > Propos recueillis par Luce Lapin > 13 mars 2010 > lucelapin@charliehebdo.fr

Cette histoire que fend le coeur mais je n'ai pas de solution non plus, ayant 7 mâles à la maison... Quand j'ai adopté mon Balthazar, qui avait passé les 3 premières années de sa vie au fond d'une cour, il pinçait aussi et était très peureux. Maintenant, il ne le fait plus, mais la rééducation a été longue. Akim est-il au moins castré ? La castration améliorerait sans doute son caractère.

On a eu une journée magnifique et on a passé du temps dehors, à courir et à bricoler. Tex a oublié les belles croisées hier. Pour être nature, oui, il est nature le gros poilu à sa môman. Et surtout, il est pas du tout complexé. Une amie de la pa me faisait la remarque qu'il devait être affolé et stressé à l'expo, et que c'est pour ça qu'il avait bousé sur le tapis. Mais non, c'était tout le contraire, il était excité et tout content de voir plein de chiens ; il roulait des mécaniques et voulait toutes les renifler, les filles ! Je t'admire, Yvonne, d'avoir parcouru les expos de France et de Navarre pendant des années... quel courage. Sais pas si je ferais ça souvent : trop de monde et de bousculade. Ceci dit, les chiens qu'on a croisé hier étaient bien éduqués, à part le shitzu agressif. Des chiens habitués aux expos. Il y a quelques années, j'ai fait inscrire Cheyenne, ma bergère blanche suisse, au LOF (la race venait juste d'être reconnue en France). L'expo avait lieu à l'extérieur, dans une grande prairie (c'était là où j'habitais avant). Les rings étaient grands et bien espacés et les chiens n'étaient pas entassés. Le juge avait pris le temps de l'examiner correctement, de la faire trotter, etc... J'avais trouvé ça super, mais hier, bof, bof. Trop de chiens, trop de races par juge, trop de foutoir. En plus, j'y suis allée pour voir d'autres colleys et il n'y en avait pas un seul.

Alors, je viens de rentrer... de cet incroyable bordel... avec un bon mal au crâne ! À croire que la centrale canine ne fait des confirmations à la chaîne que pour engranger du fric ! Je m'explique : parc des expos de Montluçon, des halls immenses... séparés par une allée centrale couverte d'un beau tapis rouge. Des rings vides partout. Des centaines de clebs, la foule, le va-et-vient. Je suis perdue, pas d'accueil. Je fais le tour, pas un colley en vue. Et je finis par repérer un attroupement à une entrée, avec des gens porteur d'une feuille jaune de confirmation. Quelqu'un crie que les séances de confirmation on lieu dans l'allée centrale, sur des petites tables, dans un foutoir indescriptible. Les gens se précipitent à la recherche du bon juge, en trainant leurs clebs tant bien que mal. Un horrible shitzu, accroché à un asiatique, saute à la gorge de Texas ! Je l'évite de justesse. Lui est surexité par les odeurs, les autres chiens, la foule. Il s'étrangle avec son collier à force de tirer à droite à gauche : toutes ces filles qui passent au ras de son pif sans même le regarder ! Lui, il les veut toutes ! Je parcours deux fois l'allée... mais je ne trouve pas mon juge. Ça commence à me taper sur les nerfs. C'est à ce moment que Tex décide de se soulager au milieu du beau tapis rouge et de la foule compacte : trois étrons bien odorants ! Heureusement, j'avais prévu le pochon en plastique ! Je me précipite avant que quelqu'un ne marche dedans ! Il y a des poubelles, ouf, j'ai pas à mettre le pochon dans ma poche ! En fait, je m'aperçois plus tard qu'il y a même une escouade de ramasseurs de crottes armés de grosses pelles et de poubelles à roulettes. J'aurais dû la laisser, la merde, tiens ! Je retourne à l'entrée pour m'entendre dire que mon juge n'est point là ! Le con, quand même, ça la fout mal. Je dois donc trouver un autre juge, et il y a déjà la queue à toutes les tables. Je repère un berger australien et je me mets derrière. Tex n'a plus de patience ; il n'arrête pas de glapir et d'essayer de jouer avec la meute de fox derrière nous. La honte ! Sait pas se tenir, mon clebs. Trop d'énergie, trop de curiosité, trop social. Le juge est débordé et il balance les confirmations comme des confétis. C'est enfin le tour de tex, qui bave et se tortille au bout de sa laisse. Il le toise, regarde son tatouage (j'avais pris soin de raser l'intérieur de son oreille) et me demande de le faire trotter ; un exploit au milieu de tout ce bordel. Il ne regarde même pas s'il a ses couilles ; il aurait pu en avoir trois, c'était pareil. Bref, le beau bleu mal éduqué, l'est bon pour le service. Je me demande à quoi ont servi les rings aujourd'hui (où il y aurait eu de la place pour faire les confirmations correctement) puisque le gros du concours n'a lieu que demain. Enfin, zéro pointé pour l'organisation.

Et voilà, on y est : c'est demain le GRAND jour. Le loulou à sa môman, il est beau comme un camion ! Aujourd'hui, la môman, l'est passée au toilettage : elle a vérifié ses aplombs, taillé les poils de ses pattes arrière , démêlé sa toison et brossé ses dents pour avoir l'haleine fraîche ! Elle a fait des exercices en laisse au trot et au galop pour s'assurer qu'elle ne marchait pas sur ses lacets. Et maintenant, elle est super nerveuse : pourvu que son couillon de gros loulou, il n'aboie pas, il ne chie pas dans une allée, et il ne lève pas la patte sur le pantalon du juge. Et ne se précipite pas au cul de toutes les belles qu'il croisera.

Tu as demandé pourquoi ils avaient été abandonnés ? 446 euros pour les deux, qui va débourser une telle somme !?

Mon dieu ! J'espère que le "couple" de bleu merle ne servait pas à la repro... Comment des chiens comme ça se retrouvent à la spa ?

J'ai beaucoup pensé à toi et à Justine, Sandra, ces derniers jours. Mais il n'y avait guère d'espoir... Une nouvelle petite étoile s'est allumée dans le ciel et veille sur toi, qui a le coeur si pur et si généreux.

Il a fait beau et il y a eu droit, mon gros truc poilu, à son bain dehors, dans la vieille baignoire... et moi aussi d'ailleurs ! Je ne sais pas lequel des deux était le plus trempé à la fin de la séance. Ensuite, pour se débarrasser de l'horrible humiliation que je venais de lui infliger, il s'est empressé de se rouler dans la terre et le foin. Sale bête, va ! Donnez-vous du mal, tiens. Mais l'heure est grave et le grand jour approche : samedi à partir de 16 heures. Heureusement, c'est au parc des expositions, donc à l'intérieur, car la météo nous annonce de la pluie. Dimanche, il est allé voter avec sa môman, et a eu droit à force compliments. Dans le village, il a levé la patte tous les 3 mètres ; la honte... j'espère qu'il ne fera pas ça dans le hall d'exposition. Ce soir, il a l'air d'un pétard de 14 juillet avec ses poils tout ébouriffés !

Bricolé dehors avec les toutous. Moins froid ; la nature semble se dégourdir. La neige a fini de fondre hier. Bonne semaine à tous.

Lulu, parmi tes zoziots qui piaillent quand tu téléphones, t'as pas une vieille perruche décrépie que tu peux échanger ?

Si c'est tes genoux qu'on voit au premier plan, j'espère que les crocs de tes mâlous n'ont pas finis plantés dedans ! ! Je crrrrrrraque pour ta Tifaine ! J'adore sa jolie tête qui respire le bonheur. On voit que chez toi, les colleys sont très très malheureux.