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Riou11

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Tout ce qui a été posté par Riou11

  1. Riou11

    Merci Royal Canin!

    Disons que je dirais que c'est pas bien dit... Grand influx nerveux, très vif, hyperactif (ça va avec l'influx nerveux), doit pouvoir se dépenser régulièrement, avec du caractère (perso, je trouve mes chinois moins faciles que mes BP !!!), aboyeur s'il n'a pas la vie qui lui convient mais avertisseur, en général, méfiant avec les inconnus, gardien (en général, ça veut dire aboyeur et chiqueur... dommage !), vigilant et courageux (ça, c'est loin d'être systématique car le soucis, c'est que justement souvent ils sont trouillards !!! et donc loin d'être courageux... pour certains, c'est "courage, fuyons" ou "courageux mais pas téméraire" on le voit bien souvent ! et donc... les maitres se retrouvent démunis face à cela !) Après, que les gens soient avertis que ça n'est pas une peluche ou un robot, OK mais ce qui me gène, c'est que cette description colle à la plupart des races bergères et pourtant... on en fait pas ce type de portrait ! Le plus gros soucis de nos BP viennent quand même bien souvent de l'élevage, que ce soit parce que l'éleveur laisse les chiots vivre leur vie, soit parce qu'il est aux abonnés absents quand les proprios demandent des conseilles... ne jamais oublier cela aussi.
  2. Les parents sont Apache et Valenya... un joli mariage je trouve que je referais... par contre, la soeur Flaviac est une véritable peste, pas facile ne caractère... lol
  3. En 1999, quand j'ai fais mon stage sur les comportements, langages... canin, il y avait un couple avec un gentil labrador qui, d'après eux, adorait les enfants ! Ils se sont fait rembarrer (en douceur quand même) par le maître du stage : pour lui, d'après ses expériences, un chien n'aime pas plus ou pas moins un enfant qu'un adulte. Pour lui, c'est surtout la taille qui va jouer : - soit le chien adore simplement parce que qui dit "petit" dit "à sa "hauteur" donc possibilité de jeux.. - soit le chien n'aime pas parce que ça n'est pas logique pour lui, un humain doit être "grand" Pour lui (et ça, je l'ai constatée) un chiot ne devrait JAMAIS avoir peur d'un enfant ! Simplement parce que vue son jeune âge, il ne connait rien de négatif... donc rien ne devrait lui faire peur... pour lui, c'est nouveau et donc... sa curiosité doit le rendre inconscient face au danger. C'est la vie qui va lui forger ses peurs ou non... un mauvais moment avec un enfant et il aura peur de tout ce qui se rapproche d'un enfant par exemple. Allez, un p'tit truc qui aide les chiots à ne pas en avoir peur : ne jamais hésiter à jouer à 4 pattes avec son chiot... c'est p'têt bête pour certains mais si tous les éleveurs et tous les proprios n'avaient pas peur de se salir ou de passer pour des débiles, il y aurait déjà moins de soucis de ce côté là lol
  4. Depuis 2 jours Geïsha mange bien, elle laisse toujours quelques croquettes mais mange sa dose donc... ça va venir pour sa soeur... tant qu'elle garde la forme, durant une dizaine de jours après les départs, je ne m'inquiète pas trop !
  5. Ca vous fais pas penser à un BP du forum ? (interdit de tricher, j'ai pas renommée les photos et faut pas aller voir sur FB)
  6. C'est sûr... qu'avec en plus des preuves scientifiques, c'est mieux... et puis dit, par des éthologues reconnus ça donne plus de poids mais heureusement que tout ça, je l'ai clamée par écrit bien avant, parce que ceux qui sont encore sur leur branche pourraient dire que je copie ce qui est écrit aujourd'hui !
  7. Ca ne te rappelle rien Bachi ? une discussion sur un autre forum où la personne ne comprenait pas la différence entre avoir un ancêtre commun et descendre du loup ? La seule chose qui me fait "râler" (pour rire), c'est que j'aurais du écrire un bouquin à l'époque, ça fait 10 ans que j'ai ce discours et pourtant... qu'est-ce que je m'en suis pris plein la tête avec tout ça lol mais la vie avec 50 chiens en liberté, ça donne beaucoup de réponses aux questions qu'on peut se poser... va juste falloir que j'invite ces gens qui écrivent si bien à venir partager quelques heures avec ma troupe... pour faire de l'observation !
  8. Ca fait un moment que l'annonce est en ligne... mais là, je me suis demandée s'il n'y avait pas de la dérision ! Perso... j'ai envoyée un mail de renseignements pour connaitre les origines, le pourquoi de l'abandon et surtout... si vraiment elle avait ces soucis de caractère... on verra si j'ai une réponse.
  9. OK... ben dans ce cas, je vois si je le trouve ailleurs la semaine prochaine et si je trouve pas, je veux bien, merci...
  10. Riou11

    Nouvel affixe sur le forum

    oui, ça va plutôt vite depuis quelques temps... tu as bien envoyée la déclaration de saillie Vinouche ?
  11. Pas trouvé... si tu peux Didier, tu peux me scanner l'article et me l'envoyer par mail ?
  12. Mon chien est un vrai dominant, c’est lui qui commande à la maison! Nous entendons très souvent qu’un chien montrant des comportements agressifs envers un humain ou un congénère est un « dominant ». Cette caractérisation du comportement du chien, constitue une fausse croyance et découle de l’idée qu’il n’est rien de plus qu’un « loup domestiqué ». Or, récemment des généticiens ont comparé l’ADN de chiens et de loups, et mis en évidence que cette vision de leur évolution est loin d’être vraie. Le loup n’est pas l’ancêtre du chien, mais plutôt sont plus proche cousin, ils ont un ancêtre commun. Concernant la notion de « dominant », il y a très souvent confusion entre le rang social et le tempérament de l’animal. Le rang social renseigne sur la place de l’animal dans son groupe. Si plusieurs espèces sociales présentent une « organisation sociale », leur permettant de répondre de manière efficace aux pressions de l’environnement (prédation, recherche de nourriture,…), elle peut être de différente forme. La hiérarchie de dominance en est une, mais n’est pas applicable à tous les groupes et n’a de sens que dans des groupements d’individus de la même espèce. Ainsi, même si le chien est une espèce sociale et que nous le sommes également, nous ne formons pas pour autant un groupe social avec nos chiens. On parlera plutôt de groupement interspécifique et en aucun cas d’organisation sociale. La hiérarchie de dominance entre l’homme et le chien n’existe donc pas. En ce qui concerne les groupes de chiens, il n’existe pas de données scientifique nous permettant d’attester que les chiens de compagnie s’organisent en hiérarchie de dominance comme certains loups (ce qui est très variable en fonction des loups et du milieu de vie). Inférer ce mode d’organisation chez nos chiens est donc tout à fait arbitraire. Le tempérament d’un animal est en partie héritable génétiquement, mais sera modulé par ses expériences de vie. L’animal aura une prédisposition à exprimer un tempérament plutôt « joueur », « curieux », « intrépide », « peureux » ou « assertif »… Mais ces traits ne sont pas totalement innés. Les échanges avec son environnement physique ou social, bien souvent lorsqu’il est très jeune, vont moduler le tempérament que l’on observera chez un animal adulte. Chez le chien le tempérament dit « assertif » est bien souvent confondu avec ce qui est communément qualifié de « statut de dominant ». Ce trait de tempérament va s’exprimer par l’expression de comportements considérés comme agressifs, par notamment une acceptation de la contrainte très limitée pour certains chiens. Mais contrairement au trait de tempérament, le statut de dominant n’est en aucun cas héritable et dépend du contexte. Oubliez donc tous ces conseils totalement arbitraires pour « soumettre » votre chien, lui indiquer sa place de soumis dans la meute. Votre chien n’est pas un loup, vous ne formez pas une meute avec lui. Considérer le chien, comme un simple « loup apprivoisé », c’est négliger ses propres compétences, ses besoins comportementaux et physiologiques, mais aussi cette remarquable plasticité comportementale propre à cette espèce. C’est-à-dire, cette capacité à s’adapter à des environnements variés et à cohabiter et échanger avec diverses espèces. Et de fil en aiguille, tout ceci peut avoir un impact sur leurs comportements et leur bien-être. Une vie harmonieuse et respectueuse avec votre chien trouve son origine non pas dans des interactions conflictuelles avec lui, mais plutôt dans des échanges positifs et le respect de ses besoins en tant que chien mais aussi en tant qu’individu avec son tempérament et ses propres expériences de vie. C’est pourquoi, un chien ayant la possibilité d’interagir avec des congénères régulièrement, vivant dans un environnement répondant à ses besoins et ayant des interactions positives avec un grand nombre d’humain différents, aura plus de chance de présenter un tempérament confiant/audacieux (« boldness ») pour le bonheur de tous ! Par Séverine Belkhir (éthologue au refuge AVA et doctorante à l’université Paris 13) et le Dr vétérinaire Thierry Bedossa (président de l’association AVA et de la SFC) Pour protéger, il faut comprendrechance de présenter un tempérament confiant/audacieux (« boldness ») pour le bonheur de tous ! Auteurs : Séverine Belkhir (éthologue au refuge AVA et doctorante à l’Université Paris 13) Thierry Bedossa Dr vétérinaire (président de l’association AVA et de la SFC)
  13. Merci Didier... vais aller voir si je le trouve demain...
  14. on ne peux pas juger dans ce cas... parce qu'en fait, on ne sait pas grand chose... tellement peu... parfois, je peux comprendre que l'attachement ne se fasse pas, où alors, il attendait quelque chose et cette petite chienne ne lui a pas donnée assez vite (je crois qu'il essayait de la faire pister mais en si peu de temps... )... il y a tellement de choses qui peuvent intervenir mais comme toi, j'aurais aimée avoir des nouvelles...
  15. Non, au Pic d'Arrouyette dans la Sarthe ! Ca se passait surement pas "mal" mais on en revient toujours aux chiens avec un passé... après, tout dépend de l'adoptant et de son implication pour résoudre les soucis du passé... certains ne se donnent pas la peine... malheureusement !
  16. Non, il l'a confié à sa nièce qui parait-il en est tombé folle dingue et pour laquelle la chienne s'est vouée une adoration... donc il lui a donnée... et vient d'acheter un chiot dans un élevage près de chez lui...
  17. Riou11

    chute de poils

    De rien... arrêtez, je vais pas me sentir à l'aise Maintenant, moi aussi il me reste une petite inquiétude puisque tu as les résultats : pourquoi ne pas avoir enlever les 2 ? parce que si un était atteint, le 2ème à tous les risques d'avoir le soucis maintenant ! et s'il était cancéreux, c'est comme pour mon Riou... il a une épée au dessus de la tête (et peut-être pire puisque le 2ème est toujours là). Si tu revois ton véto, tu pourrais lui demander ce qu'il en pense sincèrement. Il a peut-être une explication valable et non contestable. Je fais le rapport car quand j'ai eu Junior, il avait le même soucis. Sauf qu'à l'époque, à 8 mois, il avait été opéré mais seulement du testicule non descendu justement parce que nous pensions que seule celui-là pourrait lui créer des soucis par la suite. Et à 13 ans, mauvaise surprise : le 2ème testicule s'est transformé en quelques heures en une grosse orange... il a été opéré le lendemain même et s'en est bien sorti mais... si on peut éviter une 2ème opération, c'est pas plus mal ! Tu nous diras mimosa, si ton véto t'a expliquée...
  18. Riou11

    Explications...

    Oh tu sais Coco, Non Riou ne sait pas que je l'ai sauvé... j'adore mes chiens mais je reste consciente de ce qu'ils savent et ce qu'ils ne savent pas ! Riou, contrairement aux humains, ne sait pas qu'il a eu un cancer et qu'il a faillit y rester durant l'opération. Par contre, comme tout chien qui a "subit" quelques jours chez le véto, et donc un petit abandon, il en profite un peu. Phoebe aussi dort sur le lit mais elle, elle n'y reste pas toute la nuit... Mimosa, Phoebe est de la même couleur que Sam et Spike... en fait, elle est bringé et ses 3 bébés de cette première portées ont pris la couleurs des 2 parents parce qu'Onix n'est pas le vrai papa des chiots... il y a eu double saillie et nous ne l'avons su que 6 ans plus tard grâce à l'ADN. Mais avec Riou, elle a fait Tiny qui est encore plus foncé qu'elle ! Phoebe à la NE en septembre... les bringés sont beaucoup plus caméléon que les fauves en général !
  19. Riou11

    Explications...

    Aujourd'hui, bilan sanguin pour Riou et Phoebe. Pour Phoebe, car 12 ans et je trouve qu'elle boit beaucoup mais contente, tous les paramètres sanguins sont parfait, ma pépète est en pleine forme... simplement elle a un peu plus soif, rien de grave ! En tout cas, elle n'a pas aimée la prise de sang... une petite terreur lol Pour Riou, vérification surtout au niveau du calcium, mag,... car il ne mange plus de croquettes... bon, on attend encore pour le calcium, juste un peu faible dans un truc mais je sais plus quoi... il y en a dans les vitamines que la véto a donnée, donc ça va... il y retourne demain, car il a un autre examen a faire et l'analyse ne se fait que sur Lyon ... va pas être content car il a horreur des piqûres depuis le mois d'août lol Sinon, la véto en a profité pour jeter un coup d'oeil a son pale, aucune cicatrice, c'est vraiment très beau mais un truc qui fait bizarre... Riou fait de l'apnée, donc je m'inquiétais un peu, en fait... suivant comment il prend sa respiration, la peau du palais remonte et ça fait un appel d'air dans ses narines... et quand il a la gueule ouverte, on voit bien le rectangle manquant car la peau se colle... trou que doit faire 2 cm sur 1 cm... c'est assez impressionnant quand on le voit mais ouf... la peau n'a pas percée donc tout va bien. Prochain examen pour lui, en janvier avec les radios cette fois... En tout cas, je peux dire que Riou est en pleine forme... je suis toujours un peu sur son dos... l'air frais le fait éternuer facilement et à chaque fois, j'ai la hantise de le voir faire une hémorragie... mais non... il fait le con... l'andouille à outrance, joue beaucoup et dort sur le lit bien au chaud toutes les nuits ! Demain, séance de toilettage et un bon bain parce que... il prend une de ses fourrure impressionnante ! et surtout... il est de plus en plus gentil ! je l'aime mon Riou !!!!
  20. Ca commence enfin à se propager... Il est dominant, qu’est-ce que ça veut dire ? Par Séverine Belkhir Ethologiste au Refuge AVA. Il n’est pas rare d’entendre que « Rex est dominant avec ses congénères et même avec l’humain auquel il n’est pas totalement soumit ». Mais cette description du comportement social du chien a tel réellement un sens ? Est-il pertinent d’utiliser le terme « dominant » pour décrire les comportements agressifs d’un chien ? N’est-il pas possible d’expliquer ces comportements différemment et de manière plus juste ? Quand est-il chez le chat ? Autant de questions auxquelles nous tenterons de répondre ici. Qu’entend-on réellement par hiérarchie ? Le terme hiérarchie est souvent utilisé pour décrire l’organisation de toute forme de groupement, or cette utilisation ne se justifie que dans certains cas. Si la plupart des espèces sociales présentent ce que l’on appel une « organisation sociale », leur permettant de répondre de manière efficace aux pressions de l’environnement (prédation, recherche de nourriture ou d’abris, reproduction,…), celle-ci peut être de différente forme. La hiérarchie de dominance en est une, mais n’est pas applicable à tous les groupes et n’a de sens que dans des groupements d’individus de la même espèce. Dans ce type d’organisation, un individu ou un couple dominant a un accès prioritaire aux ressources (alimentaires, reproduction), on parle d’individu « alpha » pour décrire LE dominant du groupe. Tous les autres individus du groupe lui sont soumis, subordonnés. On utilise communément des lettres grecques pour décrire le rang de chaque individu. Le rang hiérarchique va donc decrescendo entre l’alpha et l’oméga (le dernier rang hiérarchique pour les ou l’individu(s) subordonné(s) à tout le reste du groupe). La hiérarchie de dominance est donc linéaire. Il est peu probable que les animaux connaissent leur rang hiérarchique, mais ils y ont appris que dans ce groupe ils auront ou non le dessus lors d’un conflit sur tel ou tel individus. On parle alors d’interactions dyadiques (une dyade étant un binôme). La hiérarchie de dominance est donc inférée par l’humain mais cette façon de décrire l’organisation d’un groupe n’a pas de sens pour l’animal du fait qu’il évalue en fonction du partenaire et non de l’ensemble du groupe. Ce sont principalement les travaux des primatologues qui ont permis de définir les interactions sociales, d’en inférer la nature des relations puis une organisation. Ce mode de description des comportements sociaux au sein d’un groupe a ensuite été utilisé pour tous les autres mammifères sociaux y compris les canidés, qu’ils soient sauvages ou domestiques. Mais tous les groupes sociaux ne s’organisent pas ainsi, c’est pourquoi les scientifiques s’attachent d’abord à observer toutes les interactions au sein d’un groupe avant de définir le type de relations qui s’établit entre chaque dyade possible du groupe. Les relations peuvent être amicales, menant à un rapprochement des individus, elles sont importantes dans la cohésion du groupe (ex : le jeu, l’épouillage,...). Elles peuvent également être agonistiques, c'est-à-dire soit de nature agressives, soit une relation de dominance-subordination. Ainsi, il existe différentes natures de relations sociales dans un groupe. La relation de dominance subordination n’est qu’une possibilité, mais n’est pas au cœur de toutes les relations sociales. Ainsi la nature de l’organisation dépendra de la nature des interactions entre tous les membres du groupe, de leur fréquence et du nombre de répétition. L’étude de l’issu des conflits permettra de définir le type de relation qui s’est établit entre chaque dyade possible. On qualifiera la relation soit de nature amicale soit de type dominance-subordination. C’est pourquoi un simple échange entre deux chiens dans la rue ne peut en aucun cas suffire à qualifier qui sera dominant sur l’autre. Une dyade doit être observée dans tous les contextes et pour tous types de ressources. C’est seulement lorsque les différentes relations sont établit au sein d’un groupe que l’on peut en inférer le type d’organisation. Il se peut également qu’une relation de dominance subordination s’établisse entre deux individus sans pour autant que l’on observe de hiérarchie de dominance au sein du groupe. Enfin, un animal peut être l’individu dominant, alpha, dans un groupe et ne pas l’être s’il est changé de groupe. En effet, le statut de dominant n’est en aucun cas un caractère héritable, il est le résultat de l’expérience, d’échanges répétés plus ou moins conflictuels avec d’autres membres du groupe. On ne naît pas dominant, cette notion est souvent confondu avec les traits de tempérament (voir encadré). La famille humaine ne constitue pas une meute. Nous avons tendance à décrire les comportements sociaux du chien et son organisation sociale, comme ceux du loup. Or, il s’agit bien de 2 espèces distinctes, vivant dans des environnements très différents et subissant des pressions de sélection différentes. Rares sont les études décrivant l’organisation sociale chez le chien domestique vivant près de l’homme (chien de compagnie, d’utilité ou en collectivité canine). Choisir de définir la vie d’un chien dans une famille d’humain par une hiérarchie de dominance est une description tout à fait arbitraire, sans aucun fondement scientifique et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, même si le chien est une espèce sociale et que nous le sommes également, nous ne formons pas pour autant un groupe social avec nos chiens. En effet, le terme de groupe social ne s’applique qu’aux groupements d’individus de la même espèce. On parlera de groupement interspécifique lors d’une cohabitation de deux espèces. De plus, contrairement à certaines croyances les chiens ne fonctionnent pas tous sur une hiérarchie de dominance, il en est de même pour le loup d’ailleurs. On a longtemps pensé qu’il s’agissait de l’organisation « universelle » chez les loups car les premières études se sont faites en milieu captifs. En captivité, la fréquence élevée de comportements agonistiques a mené à considérer que le loup s’organisait sur le modèle de hiérarchie de dominance. Or, les dernières études menées en milieu naturel montrent que la structure sociale des groupes de loups correspond à ce que l’on appel « une famille étendue », c'est-à-dire un couple reproducteur et leurs descendants. Tous les individus sont donc liés génétiquement et font le choix de rester ensemble. Ce qui n’est pas le cas des individus en milieu captif auxquels on impose les partenaires d’enclos. Etant peu probable pour un animal de défendre son territoire contre un partenaire qu’il a choisit, on observe beaucoup moins de comportements agonistiques en milieu naturel qu’en captivité. Ceci expliquerait les fréquences d’agression en captivité et donc remet en question l’universalité de la hiérarchie de dominance chez le loup. Il est important de faire la différence entre les chiens errants ou commensaux et les chiens de compagnie, lorsque l’on considère l’organisation sociale de cette espèce. Tout comme chez le loup, l’écologie de ces deux types de population amène des contraintes de vie différentes. La première va devoir rechercher sa nourriture, trouver un abri et entrer en compétition pour se reproduire. Alors que pour les chiens de compagnie, nous fournissons nourriture, confort et nous contrôlons leur reproduction. Prenant en compte ces deux types d’environnement, les chercheurs ainsi que de nombreux vétérinaires comportementalistes et éducateurs canins, remettent aujourd’hui en question la description de l’organisation sociale des chiens de compagnie par une hiérarchie de dominance. Des chercheurs anglais ont récemment montré après avoir étudiés les interactions sociales dans un groupe de 19 chiens mâles en refuge, que l’on n’observait pas ce type d’organisation. Dans ce groupe aucun individu dominant sur le reste du groupe n’a été identifié, après plusieurs mois d’études. Les chiens étaient tour à tour « vainqueurs » ou « perdants » dans un conflit en fonction du partenaire et de la ressource. D’autres animaux avaient des relations dites amicales sans aucune relation de dominance-subordination. Enfin, pour d’autres dyades la relation n’était pas établie, pas « réglée ». Expliquer la vie du chien dans nos familles par une relation de dominance-subordination, ne semble pas adapté à la réalité. Cette « théorie » n’est pas pertinente pour expliquer les comportements agressifs des chiens de compagnie. Un chien grognant envers un humain sur sa gamelle ou pour descendre du canapé n’est pas un chien qui est « mal hiérarchisé », mais plutôt le résultat d’un apprentissage. La dominance chez le chat Le chat est un animal solitaire, tolérant plus ou moins la présence de ses congénères en fonction de son développement précoce, de la sélection exercée sur les chats de race… Des études sur des chats errants ont montré que si les ressources étaient suffisamment abondantes, on pouvait observer ce que l’on appel une augmentation de la tolérance sociale. C'est-à-dire que les animaux vont tolérer d’être à proximité physique de congénères plus facilement que si la nourriture était plus rare. Mais montrer une tolérance sociale n’est pas synonyme de groupe social ou d’interactions sociales. C’est pourquoi l’utilisation des termes : « hiérarchie de dominance », « chat dominant », « signe de soumission »,… chez le chat est totalement obsolète. Dans le cas du chat avoir une supériorité physique ou une expérience plus importante de la défense d’une ressource, ne fait pas de l’animal un individu dominant. Différence entre tempérament et statut de dominant Les traits de tempérament sont définis en partie par le patrimoine génétique. L’animal aura une prédisposition à exprimer un tempérament plutôt « joueur », « curieux », « intrépide », « peureux » ou « assertif »… Néanmoins, un trait n’est pas totalement inné. Aussi ce sont les échanges avec son environnement physique ou social, bien souvent lorsqu’il est très jeune, qui vont moduler le tempérament que l’on observera chez un animal adulte. Chez le chien le tempérament dit « assertif »est bien souvent confondu avec ce qui est communément qualifié de « statut de dominant ». Ce trait de tempérament va s’exprimer par l’expression de comportements considérés comme agressifs, par notamment une acceptation de la contrainte très limitée pour certains chiens. Mais contrairement au trait de tempérament, le statut de dominant n’est en aucun cas héritable et dépend du contexte.
  21. C'est ce que cherchait aussi Geïsha. Je l'ai mis dans une cage, contre une autre cage avec les ados juste à coté... je pense que ça a aidé mais bon... c'est pareil, elle ne dort en silence que parce qu'elle est dans un parc avec Bonny et Eau Vive (même si ça gonfle les 2 grandes lol)
  22. Riou11

    Reccords

    J'ai RV à l'aéroport de Vienne... j'y arrive à 11h45 et je repars à 17h15 ! En plus, faut que je trouve au caisse de transport avec une taille bien définie... là, je vais bien m'amuser lol
  23. Rolalalala que vois-je... ils sont trop mignons ces petits ! et en plus, ils ont de beaux rubans de couleur... merci Steve...
  24. Riou11

    Reccords

    Ben le hic... c'est que je ne parle pas anglais non plus mais... je vais prendre mes dictionnaires, on ne sait jamais. Brigitte ne parle pas non plus français, mais je sais qu'elle a un petit traducteur avec elle... et puis, je suis contente, je vais revoir Cheyenne... si j'avais su... j'aurais demandé à ton mari d'y aller et de me ramener la puce lol
  25. Riou11

    Reccords

    et voilà, je viens de réserver les billets d'avion... quelle galère quand il s'agit en plus de ramener une boule de poils... quand je pense que la chienne paie son billet plus cher que le miens mais au moins... elle sera en cabine avec moi, c'est déjà ça ! maintenant, reste plus qu'à... ça fait un bail que j'ai pas pris l'avion et je ne parle pas un mot d'allemand... ça va pas être triste !
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