voici quelques info que j ai trouver sur le net. généralités sur les fruits d'aulnes et les feuilles de chêne Grâce aux tanins qu'ils contiennent, ils permettent d'acidifier l’eau (sous réserve que la dureté carbonatée ne soit pas trop élevée) en lui donnant la couleur thé des eaux noires d’Amazonie (entre autre). Rappelons que Le tanin est un « acide-tampon », autrement dit il permet d’éviter les fluctuations de pH dans le cas d’une utilisation en eau à faible kH. Il semblerait également que cet acide ait un effet bénéfique sur les algues... Pour finir, ils libèrent également un antibactérien utile en prévention de maladies. les fruits d'aulnes Récoltés sur les bords de rivières à l’automne (plus efficaces que ceux du printemps déjà lessivés par les pluies, les fruits d’aulnes se dégradent beaucoup moins vite que les feuilles de chêne, ils sont même quasiment imputrescibles. Un rinçage succin associé à un passage au micro-onde permet de les débarrasser d’éventuels agents pathogènes. Certains aquariophiles n’opèrent que le rinçage avant de les plonger dans l’eau directement dans le bac ou en filet dans la filtration, d’autres ne les lavent même pas. Les fruits non bouillis flottent au début, puis se gorgent d’eau et coulent en libérant leurs tanins La quantité nécessaire dépend de la dureté de l’eau… par exemple, compter 2 fruits d’aulnes pour 15l environ pour passer de 7,5 à 6,5 ; 2 pour 60l pour passer de 7,5 à 7 Petite expérience perso : attention à ne pas faire descendre le ph trop rapidement, quitte à espacer l'introduction des fruits d'aulnes : je suis allée un peu vite la dernière fois, et mes poissons ont déclaré des points blancs... En douceur donc, en douceur... les feuilles de chêne Ces dernières se dégradent plus ou moins rapidement selon des facteurs tels que la période de récolte (durée écoulée après leur chute), ou le fait qu’on les ait faites bouillir avant utilisation… Mais cette dégradation ne semble pas entraîner de pic de pollution dans les bacs, car nombreux sont les aquariophiles qui laissent cette couche de matière organique sans jamais siphonner ! Les feuilles de chênes sont bouillies (car on ne ramasse jamais que des feuilles de chêne !) et déposées telles que dans le bac, ou broyées pour perdre leur aspect originel un peu trop européen. Elles permettent ainsi, broyées ou laissées entières, la colonisation de microorganismes bénéfiques au bac et proposent gîte et couvert providentiels pour les alevins... autres essences D’autres essences appartenant à la famille des bétulacées peuvent être utilisées dans des buts similaires, parmi lesquelles : - la feuille d’amandier - les feuilles séchées du hêtre Ces deux dernières sont encore plus efficaces que l’aulne ! Mais aussi : - le bouleau (feuilles, branchage et écorce) - les bogues de noisettes - les écorces et feuilles de saule (particulièrement le saule blanc) - l’osier - le charme - le peuplier - ... De ces arbres, on peut utiliser les chatons, les feuilles, les graines ou les fruits. Le saule blanc est connu pour son principe actif, la salicine (à la base de l’aspirine). De même que le saule pleureur et l’osier, il dégage de l’acide salicylique (anciennement appelé aspirine végétale), qui aurait des vertus anti-parasitaires variées. Le bouleau dégage lui aussi de l’acide salicylique, mais uniquement dans son écorce ou dans son bois, pas dans ses feuilles. Certaines de ces essences n’acidifient pas ou peu l’eau, leur intérêt est plus de l’ordre de la pharmacie.