Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Animal

Membres
  • Compteur de contenus

    14 605
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Animal

  1. Animal

    La chasse miraculeuse

    Marc St-Hilaire Le Quotidien 24 octobre 2008 (ALMA) La récolte a été abondante pour les chasseurs du Saguenay-Lac-Saint-Jean, ceux-ci ayant abattu quelque 1700 orignaux au cours de la saison qui a pris fin dimanche dernier. Selon les statistiques compilées jusqu'ici au ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF), les amateurs de gros gibiers ont en effet surpassé d'une centaine de bêtes les prédictions initiales, qui s'élevaient à plus ou moins 1600. Biologiste à la Direction de l'aménagement de la faune du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Claude Dussault explique que ces résultats hautement satisfaisants sont des conséquences directes du plan de gestion en vigueur au Québec depuis 1994. ... «Certaines personnes évoquent l'ouverture de nouveaux chemins forestiers, d'autres la multiplication des VTT. Il y en a également qui parlent des armes plus performantes pour expliquer les augmentations de récoltes. Je n'adhère pas à ces hypothèses. Eh non, les chasseurs ne sont pas meilleurs qu'autrefois. La véritable explication, c'est le plan de gestion», réaffirme le responsable. ... http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/200810/24/01-32479-la-chasse-miraculeuse.php
  2. Ridicule !! jusqu'à ce qu'un chasseur soit atteint de la maladie débilitante chronique... des cervidés
  3. J'espère qu'elle le fera ! Je ne comprends pas que ce «sport» de débile soit encore toléré et pratiqué en France !
  4. Bravo pour tes articles ma belle hop ! Tous très intéressants !
  5. Animal

    Ces chefs sachant chasser

    Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire !!!!!!!!! ...
  6. Elle sera sûrement bien traitée
  7. Animal

    La chasse, cette mal-aimée

    David Ruffieux Commentaire mis en ligne le 22 octobre 2008 A l’heure où l’écologie est à la mode, et que bien du monde se revendique de ce courant de pensée, on peut s’interroger sur l’avenir de la chasse. Désaffection des jeunes, dépeuplement des régions, coût des permis et de l’équipement, peuvent expliquer la baisse notable de la popularité de la chasse. D’un point de vue éthique, la chasse jouit d’une mauvaise image et la toute nouvelle propagande des fédérations de chasse et du ministère des Ressources naturelles et de la Faune sera vaine. Comment, en effet, faire la promotion d’une activité fondamentalement violente, malsaine, à contre courant de la vraie pensée écologiste, celle qui respecte l’animal en tant qu’individu et non en tant qu’espèce gérable et exploitable. Tâche difficile, si l’on veut bien reconnaitre le vice profond qui consiste à tuer pour le plaisir. A l’heure, où les salades et le tofu font leur entrées dans les cantines de nos enfants, quand le végétarisme se décline à toutes les sauces dans nos librairies et que les vertus des légumes font la une des journaux télévisés, le chasseur devient le croque-mitaine des bois de notre enfance, que personne ne veut sentir. Celui-ci, certes, est beaucoup plus dangereux, car il tue pour de vrai et pas que des animaux. Chaque année, des balles perdues tuent des pères de famille, des tontons, des promeneurs, des ramasseurs de champignons, des gens pacifiques et des amoureux de la nature. Parfois c’est la béte blessée qui se venge et encorne le chasseur. Il faut aussi rappeler que la chasse est une activité lucrative, car si la chasse n’était qu’un plaisir, elle n’aurait pas tant le soutien d’un ministère. Outre la chasse proprement dite, c’est une véritable industrie, avec ses magazines, ses salons, ses ventes annuelles, ses camps de chasse de luxe où de riches américains et européens viennent se “soulager.” Nobles chasseurs et piègeurs de tout poil, gestionnaires de la Faune devant l’éternel, on aimerait pouvoir vous aimer mais croyez que cela est vraiment difficile. Pourquoi le fusil ? Comment tuer ce que l’on prétend aimer? Tel sera votre paradoxe jusqu'à votre prochaine disparition.
  8. Publié le 21 octobre 2008 à 08h50 | Mis à jour le 21 octobre 2008 à 08h50 Les aînés, «verts» malgré eux Archives La Presse Jean-Marie Bergeron Le Droit Des chercheurs américains subventionnés par l'Environmental Protection Agency ont publié une étude concernant l'impact des aînés sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) et les changements climatiques (www.slate.com/id/2199575). Puisque la plupart des sociétés industrialisées vivent actuellement la sortie massive des baby boomers du monde du travail, il est important de comprendre l'effet des activités des retraités sur la consommation, laquelle a un lien direct avec la pollution et les GES. Ainsi, les retraités actuels de 65-95 ans causent moins d'impacts environnementaux parce que leurs revenus de retraite sont plus bas que leur salaire antérieur. Ayant moins d'argent, ils consomment moins. À plus long terme, cette moindre consommation des populations occidentales vieillissantes pourrait faire abaisser les GES de 40 %, ce qui est aussi important que ce qui est attendu des nouvelles technologies en ce sens. En analysant leurs patrons généraux de consommation, on s'est aperçu que les aînés produisent plus de GES par le chauffage et la climatisation, lesquels sont compensés par les réductions dans les transports. Cependant, quand ces résultats sont standardisés et comparés, par tranches de revenu, à ceux des travailleurs, on ne voit pas de différence entre les deux groupes. Ceci fait dire aux auteurs de l'étude que l'impact plus faible des aînés sur l'environnement n'est dû qu'au seul facteur de revenus plus bas, et non pas à leur volonté de participer à la réduction de leur pollution personnelle pour se montrer solidaires des autres générations. ... http://www.cyberpresse.ca/le-droit/mode-de-vie/200810/21/01-31339-les-aines-verts-malgre-eux.php
  9. Faut vraiment être courageux pour manger de la viande aujourd'hui ! Publié le 22 octobre 2008 à 12h02 | Mis à jour à 12h03 Nouveaux rappels lié à la Listéria Le Droit Le rosbif prêt-à-manger vendu à certains comptoirs délis en Ontario, notamment celui du Campbell Metcalfe Variety, à Metcalfe, pourrait être contaminé par la bactérie Listeria monocytogenes, a averti mercredi l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA). Le rosbif visé, produit par Les Salaisons Desco, a été vendu en sacs de plastique de style déli de divers poids du 2 au 21 octobre. Aucun cas de maladie associé à la consommation de ce produit n'a été signalé. Dans des sandwichs Mardi l'ACIA rappelait, des sandwichs de marque Plaisirs Gastronomiques distribués au Québec et qui contenait du rosbif produit dans la même usine de Salaisons Desco. Salaisons Desco avait également dû rappeler des sachets de Smoked Meat de marque Dunn's Famous, au début du mois. Les aliments contaminés par Listeria monocytogenes ne présentent pas nécessairement d'altération visible ni d'odeur suspecte. Les consommateurs qui estiment que le rosbif déli qu'ils ont en leur possession peut être visé par le présent rappel doivent communiquer avec le détaillant où ils ont acheté le produit. ... http://www.cyberpresse.ca/le-droit/actualites-regionales/200810/22/01-31830-nouveaux-rappels-lie-a-la-listeria.php
  10. Jacksonville (USA) October 18, 2008 Police and Animal Control workers removed over 100 dogs from a northside home believed to be involved in a dog-fighting ring. Voir la vidéo http://petloverstips.com/ForTheLoveoftheDog/news-updates/jacksonville-fl-dogfighting-ring-busted
  11. 19 octobre 2008- LAKEWOOD, Colo. (CBS4) ― Lakewood police are holding a dog owner on arson and felony animal cruelty charges after they say she set her pet on fire. The incident happened at the Alpine Vista apartments in Lakewood, where Tanya Martin, 38, lives alone. The dog was taken to the Wheat Ridge Animal Hospital for emergency treatment. The chief veterinarian said the Yorkshire terrier will probably survive, but it's one of the worst cases of animal cruelty they have seen. "My understanding is that he was barely conscious and barely breathing," Dr. Elisa Mazzaferro with Wheat Ridge Veterinary Specialists said. "The firefighters did a great job of resuscitating him with mass oxygen." Lakewood police described the bizarre scene when they arrived at the dog owner's apartment. "There was on top of the stove a phone book which was on fire. The stove was ignited, the poodle mix was placed on top of the phone book and it was hog-tied, so it was unable to move itself," Sheridan Foster with Lakewood police said. By the time the dog was rescued, he had been burned so badly his paws and nose were coming off. "His condition was very critical, not only because of second and third degree burns over 50 percent of his body, but also because he was in a tremendous amount of pain," Mazzaferro said. ,,,,,,, http://cbs4denver.com/crime/animal.cruelty.abuse.2.844085.html
  12. CHINE- 1,500 ratons laveurs, ces chiens asiatiques élevés pour leur fourrure dans des fermes chinoises, sont morts de blocages rénaux après avoir ingurgité des aliments qui contenaient de la mélamine. Je me demande si leur mort a été moins douloureuse que s'ils avaient été dépecés vifs ! 1,500 Chinese raccoon dogs die from tainted feed By GILLIAN WONG, Associated Press Writer Gillian Wong, Associated Press Writer – 2 hrs 46 mins ago AFP/Graphic – Graphic on the melamine scandal in China one month after it came to light. Bangladeshi authorities said … Slideshow: Melamine found in China food products BEIJING – Some 1,500 dogs bred for their raccoon-like fur have died after eating feed tainted with melamine, a veterinarian said Monday, raising questions about how widespread the industrial chemical is in China's food chain. The revelation comes amid a crisis over dairy products tainted with melamine that has caused kidney stones in tens of thousands of Chinese children and has been linked to the deaths of four infants. The raccoon dogs — a breed native to east Asia whose fur is used to trim coats and other clothing — died of kidney failure after eating the tainted feed, said Zhang Wenkui, a veterinary professor at Shenyang Agriculture University. "First, we found melamine in the dogs' feed, and second, I found that 25 percent of the stones in the dogs' kidneys were made up of melamine," said Zhang, who performed a necropsy — an animal autopsy — on about a dozen dogs. Zhang declined to say when the animals died, but a report Monday in the Southern Metropolis Daily said the deaths occurred over the past two months. The animal deaths were a reminder of last year's uproar over a Chinese-made pet food ingredient containing melamine that was linked to the deaths of dozens of dogs and cats in the United States and touched off a massive pet food recall. It was not immediately clear how the chemical entered the raccoon dog feed. But in the tainted milk scandal and last year's pet food recall, melamine was believed to have been added to artificially boost nitrogen levels, making products seem higher in protein when tested. At the time, China's product safety authorities revoked the business licenses of questionable firms, announced tougher guidelines and increased inspections. But the countless small, illegally operating manufacturers found throughout the country make monitoring difficult. "It's still happening because it's enormously profitable. It's much cheaper to put melamine in as a nitrogen source than to put a real source in," said Marion Nestle, a professor of nutrition, food studies and public health at New York University who wrote a book about the tainted pet food scandal. "You're going to have this kind of thing until you have a food safety system that's adequate to oversee what's going on or provide enough of a deterrent that people doing this think there's too much of a chance they're going to get caught," she said. Bonnie Glaser, a senior associate with the Freeman Chair in China Studies at the Washington-based Center for Strategic and International Studies, agreed. "This is a problem throughout China where you have incentives that exist to produce things in a cheaper way to make greater profits, and people circumvent the regulations," she said. "The (central government) is trying to eliminate this, but the problem is that for the few factories you close down, there's another factory that pops up." Raccoon dogs are not the only animals in China that have fallen victim to melamine-tainted products — a lion cub and two baby orangutans developed kidney stones last month at a zoo near Shanghai. Hospital officials said the three baby animals had been nursed for more than a year with milk powder made by the Sanlu Group Co., which is at the center of the tainted milk crisis. Melamine has been found in a wide range of Chinese-made dairy products over the past few months. The government is still trying to win back consumer confidence after tainted products turned up on store shelves around the world. When ingested by humans, melamine — which is used in plastics and fertilizers — can cause kidney stones as the body tries to eliminate it, and in extreme cases can lead to kidney failure. Babies are particularly vulnerable. Zhang said the company that produces the animal feed is in talks with breeders in Xishan, the village in Liaoning province where the dogs died, about providing compensation and has pressured them not to talk to the media. .... http://news.yahoo.com/s/ap/20081020/ap_on_re_as/as_china_tainted_milk
  13. Monsieur le monarque ne supporte pas la concurrence !
  14. Animal

    La chasse, cette mal-aimée

    Respectueuse de la nature ? http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/le-quotidien-du-jour/200810/17/01-30245-des-carcasses-dans-un-fosse.php
  15. ça va sûrement être une belle soirée !
  16. Ouè ! Moi aussi ! Voici ce qu'il disait il n'y a pas si longtemps: Faut croire qu'il a vite oublié !
  17. Tu as raison Cath, c'est absolument affreux de torturer ces pauvres animaux ! Et en +, dans le monde, presque toutes les grenouilles sont menacées de disparition Espérons que la pizza de cette chaîne de restaurant d'Angleterre ne fera pas fureur... p.s.: Tu sais sans doute qu'il se mange énormément de pattes de grenouilles au Québec (?)
  18. Qu'est-ce qu'ils sont supposés faire avec 60 oies en leur possession... même 20 oies ? Ce n'est certainement pas pour les bouffer. Une personne ne pourrait même pas manger une oie à lui tout seul- Le gouvernement incite donc les chasseurs à tuer pour le simple plaisir de tuer et ça c'est réellement inadmissible et révoltant !
  19. e-Coli- 131 personnes sont malades suite à l'ingestion de hamburgers dans un Harvey's de North Bay en Ontario... D'autres malades pourraient se rajouter e-Coli-Au Vermont (États-Unis), une dizaine de personnes sont également tombées malades suite à l'ingestion de viande hachée --------------------------------------------- E. coli victim total up to 131 THE CANADIAN PRESS The Harvey's restaurant on Algonquin Ave. in North Bay, Ont., shown Oct. 14, 2008, is closed as food inspectors continue to investigate an outbreak of E. coli linked to the restaurant. Oct 17, 2008 03:00 PM Noor Javed Staff Reporter The number of people affected by a potentially deadly strain of E. coli in North Bay has increased to 131, days after a popular Harvey’s fast-food restaurant believed to be the source of the outbreak was shut down. This morning, the city’s health board said the number of people potentially infected with food-borne bacteria had gone up to 131 - 40 more cases than yesterday. Laboratory tests have confirmed 22 individuals are ill due to the E.coli O157:H7 strain, and another 22 other cases are still being investigated. ... http://www.thestar.com/News/Ontario/article/518730
  20. Ier colloque international sur le droit animal au Canada : L'animal dans la spirale des besoins de l'humain Organisé par le Groupe de recherche international en droit animal (GRIDA) À l'Université du Québec à Montréal (UQAM) les 21 et 22 mai 2009 ----------------- Rappel: Droit animal : la loi manque de crocs Par Marie-Claude Bourdon Avant de devenir notaire et professeure au Département des sciences juridiques, Martine Lachance a été infirmière pendant huit ans. Alors n'allez pas dire à cette passionnée du droit des animaux qu'elle ne se soucie pas des humains. «Je me suis toujours sentie interpellée par la souffrance des êtres vulnérables», dit la juriste, qui poursuit un projet de recherche sur le statut juridique des espèces animales et qui enseignera à partir de l'automne un premier cours en français au Canada sur ce domaine novateur du droit, mieux connu aux États-Unis et dans le Canada anglais. L'intérêt de Martine Lachance pour la cause animale ne date pas d'hier. Dans son ancien quartier de Ville d'Anjou, elle a même participé à une opération visant à protéger une colonie de chats de ruelle sauvages qui s'était établie sur un terrain vacant, derrière le gymnase qu'elle fréquentait. «Quand un chat n'a pas eu de contacts avec des humains pendant ses premières semaines de vie, il devient impossible de l'apprivoiser, explique Martine Lachance. Des citoyens avaient peur de ces animaux qui ont finalement été capturés par la Ville et euthanasiés.» C'est lors de son embauche à l'UQAM, en 2004, et alors qu'elle perdait sa petite chienne de 18 ans, Plume, que la juriste a décidé de faire de ce qui était un sujet d'intérêt personnel l'objet de ses recherches académiques. «Plusieurs philosophes se sont intéressés à la question de savoir pourquoi il faut protéger les animaux, dit la professeure. La question qui me préoccupe, c'est de savoir comment on peut les protéger.» Un code inadéquat Selon le code criminel, pour être reconnu coupable de cruauté envers un animal, il faut avoir eu l'intention d'être cruel. «Prouver l'infraction n'est déjà pas facile, explique la juriste, mais il faut en plus démontrer une intention, ce qui fait que beaucoup de cas de cruauté ne sont jamais poursuivis.» Selon elle, le code criminel est inadéquat à plusieurs égards pour ce qui est de la protection des animaux, mais principalement parce qu'il est punitif et qu'il intervient seulement après que l'animal ait été victime de cruauté. La juriste se montre beaucoup plus favorable à l'endroit de la Loi sur la protection sanitaire des animaux (loi P42), adoptée en 2005 par le gouvernement québécois. «C'est une loi extraordinaire, qui comble les lacunes du code criminel, puisqu'elle permet d'agir de façon préventive, en prévoyant notamment un pouvoir d'inspection et de saisie des animaux maltraités», affirme Martine Lachance. La loi permet entre autres de s'attaquer au problème des «usines à chiots», ces chenils où des dizaines, voire des centaines d'animaux sont gardés dans des conditions épouvantables, dans le seul but de les reproduire pour le marché des animaleries. «On voit des animaux complètement psychotiques, qui tournent en rond toute la journée dans leur cage», dit la juriste, qui est aussi vice-présidente d'Anima Québec, l'organisme chargé par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec (MAPAQ) de veiller à l'application de la loi. Au niveau fédéral, cinq projets de loi visant un durcissement du code criminel ont été rejetés au cours des dernières années. Selon la juriste, les nouvelles modifications proposées par les Conservateurs – et qui risquent fort d'être adoptées – ont perdu toute substance. «On se contente d'augmenter le montant des amendes, dit Martine Lachance, mais il faut faire beaucoup plus que cela. Il faut criminaliser la négligence et il faut que les gens reconnus coupables de négligence ou de cruauté ne puissent plus posséder d'animaux.» Le bien-être animal Selon la professeure, l'avant-dernier projet de loi a été rejeté parce qu'on craignait que ses prescriptions soient suffisamment larges pour être invoquées contre les agriculteurs ou contre l'utilisation des animaux dans la recherche. «Certains défenseurs des animaux pensent que l'élevage industriel est cruel, dit Martine Lachance. On a tous vu à la télévision ces porcs élevés dans des espaces tellement restreints qu'ils ne peuvent même pas se retourner. Évidemment, on touche ici à des intérêts économiques. Mais il est possible de faire de l'élevage tout en étant respectueux du bien-être animal. Et définir le bien-être animal, c'est justement ce que visent mes recherches.» Le discours juridique sur les animaux se développe principalement autour de trois concepts, explique la juriste : celui du droit animal (animal law), des droits des animaux (animal rights) et du bien-être animal (animal welfare). «Certains travaillent sur le statut juridique de l'animal et se demandent si on devrait lui accorder des droits», souligne Martine Lachance. Est-ce la solution? «Dans un monde idéal, je souhaiterais que l'animal ne soit plus un bien de consommation, mais cela n'existera jamais, dit-elle. Donc, comment peut-on faire pour donner aux animaux une vie décente, sans souffrance? Jusqu'à maintenant, mes recherches indiquent que la solution passe par des règles visant leur bien-être qui peuvent être invoquées devant un tribunal.» La juriste présentera ses travaux lors d'un colloque international sur le droit animal qu'elle organise et qui se tiendra à l'UQAM au printemps 2008. Il s'agira du premier colloque consacré à la question au Canada. http://www.uqam.ca/entrevues/2007/e2007-060.htm Source : Journal L'UQAM, vol. XXXIII, no 15 (16 avril 2007) ------------------------------------ Hubert Reeves et son équipe Coordination : Nelly (Ligue Roc) Le statut de l'animal 11/11/2007 Le statut juridique de l'animal varie selon les pays et les époques. Il varie selon que l'animal est sauvage ou domestique. Au Québec, pour être reconnu coupable de cruauté envers un animal, il faut avoir eu l'intention d'être cruel. Cependant, la Loi sur la protection sanitaire des animaux a le mérite de prévenir la maltraitance au moyen d'inspections et du retrait des animaux maltraités. Une juriste, Martine Lachance, professeure au département des sciences juridiques de l'UQAM, présentera ses travaux lors d'un colloque international sur le droit animal au printemps 2008. Il s'agira du premier colloque consacré à la question au Canada. Parlera-t-on de l'animal sauvage? En Autriche (1986), en Allemagne (1990) et en Suisse (2004), dans le code civil, les animaux ne sont plus des choses et sont protégés par des lois spécifiques. En Pologne, la loi sur la protection animale précise que l'animal est une «créature vivante, capable de souffrance. Ce n'est pas une chose». Dans aucun de ces pays la faune sauvage n'est concernée. En Espagne, dans la région catalane, par exemple, les animaux vivant sous la domination de l'homme bénéficient d'une loi précisant que les animaux sont des «êtres vivants dotés de sensibilité physique et psychique». Assurer le bien-être de l'animal domestique est un souci partagé. En France, la loi du 10 juillet 1976 généralise le statut de l'animal. C'est un tournant décisif puisque l'animal n'est plus considéré comme une chose mais comme un être sensible. C'est une avancée indéniable parce qu'il n'y a plus de distinction entre le domestique et le sauvage: «Art. 9. - Tout animal étant un être sensible...». Mais la distinction resurgit dans la fin de la phrase: «Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce.» Conséquence: «Il est interdit d'exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques ainsi qu'envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité. » Être sensible L'animal sauvage n'ayant pas de propriétaire ne jouit pas du bénéfice de la reconnaissance d'«être sensible». La loi se préoccupe donc du bien-être des seuls animaux qui vivent sous la dépendance de l'homme. L'appréciation de leur bien-être dépend de leurs conditions de détention pour les animaux sauvages captifs, des conditions de leur élevage pour les animaux destinés à l'alimentation, des conditions de leur travail (chevaux de trait ou de course), et plus généralement du respect des besoins de tous ceux qui vivent sous la dépendance des humains... Bien sûr, subvenir aux besoins alimentaires des animaux dont on a la charge est la première des obligations, et les soins en cas de blessure ou de maladie en est une autre. La difficulté vient du fait qu'il faut évaluer objectivement le bienêtre dont l'espèce, voire l'individu, a besoin. Ainsi l'habitat doit permettre l'expression des comportements. Le bien-être s'apprécie au travers d'un ensemble de critères. Le Farm Animal Welfare Council en a déterminé cinq: l'absence de faim, de soif ; la présence d'abris appropriés; l'absence de maladie et de blessure; l'absence de peur et d'anxiété; la libre expression des comportements normaux de l'espèce. Question: L'animal sauvage vivant libre, mammifère ou oiseau, serait-il moins susceptible de souffrir qu'un animal domestique? http://www.canoe.com/infos/chroniques/hubertreeves/archives/2007/11/20071111-094303.html
  21. C'est pas grave, car il y en a sûrement qui n'étaient pas au courant ...
×
×
  • Créer...