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Un autre abattoir de chevaux vient de voir le jour, cette fois en Ontario.... (Il y en a maintenant 7 au pays) Les Américains nous ont fait un beau cadeau en fermant leurs abattoirs de chevaux ! VIANDE RICHELIEU INC./RICHELIEU MEAT INC. -------------------------------------------------- Location Address: : 595 RUE ROYALE, MASSUEVILLE, QC, J0G 1K0 1aehi, 3x, 6x, 11GHAD, (450) 788-2667 (450) 788-2622/F (450) 788-2061/I 418 948685 ONTARIO LTD. Also Doing Business As Name : NORVAL MEATS -------------------------------------------------- Location Address: : PART LOT 191, CONCESSION 1TOWNSHIP OF SOUTHGATE, GREY COUNTY, ON, N0C 1L0 Mailing Address: : 280354 GREY ROAD 34R.R. #2, PROTON STATION, ON, N0C 1L0 1abe, 11D, (519) 923-6229 (519) 923-5920/F 505 LES VIANDES DE LA PETITE-NATION INC. Also Doing Business As Name : LES CERFS DE BOILEAU -------------------------------------------------- Location Address: : 517, RANG STE-JULIE EST, ST-ANDRÉ-AVELLIN, QC, J0V 1W0 Mailing Address: : 421, RUE ST-PAUL ESTBUREAU 200, MONTRÉAL, QC, H2Y 1H5 1abcdeh, 3fgx, 6fgx, 11KD, (819) 983-7941 (819) 983-4041/F (819) 983-1102/I 506 BOUVRY EXPORT CALGARY LTD. -------------------------------------------------- Location Address: : S.W. 1/4 SEC. 17TWP. 9, RG. 25, W. 4, HWY # 3 EAST, FORT MACLEOD, AB, Mailing Address: : P.O. BOX 2024, FORT MACLEOD, AB, T0L 0Z0 1acehij, 3x, 11AGHD, (403) 553-4431 (403) 553-3037/I (403) 553-3222/F 587 KOUR HOLDINGS CORPORATION Also Doing Business As Name : MEDALLION MEATS CORPORATION -------------------------------------------------- Location Address: : 6478 KAMLOOPS VERNON HWY, KAMLOOPS DIV.YALE DISTRICT, BC, V0E 3B0 Mailing Address: : BOX 69, FALKLAND, BC, V0E 1W0 1aehi, 3x, 6x, 11LH, (250) 375-2588 (250) 375-2578/F 657 CANADIAN PREMIUM MEATS INC. -------------------------------------------------- Location Address: : 3401 - 53RD AVE., LACOMBE, AB, T4L 2L6 Mailing Address: : RR 4, RED DEER, AB, T4N 5E4 1aeh, 3x, (403) 886-4361 (403) 782-7163/F 659 NATURAL VALLEY FARMS INC. -------------------------------------------------- Location Address: : NE SEC 04 TWP 19A RGE 08 W2EXTENSIONS ORM OF MCLOAD NO. 185, NEUDORF, SK, Mailing Address: : P.O. BOX 550, WOLSELEY, SK, S0G 5H0 http://active.inspection.gc.ca/scripts/meavia/reglist/reglist.asp?lang=e
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LE DERNIER SOIR DU LOUP ? Didier Bert Le Québec va-t-il se débarrasser du roi des forêts ? Considéré comme une ressource économique, indéfiniment renouvelable, le loup est aujourd'hui menacé par les activités humaines. Sa mauvaise réputation et l'indifférence de la population à son égard le conduisent tout droit dans... sa propre gueule ! À moins que... Le loup est sur le déclin au Québec. L'ampleur du piégeage est en train de décimer ses effectifs. L'écotourisme ne permet pas encore de contrebalancer les intérêts économiques liés à la trappe et à la chasse. Les observateurs de la faune s’inquiètent de voir de moins en moins de traces de la présence du canidé, d’année en année. Certains passionnés pratiquent l’appel au loup. Ils vont sur des territoires occupés par des meutes pour les appeler en imitant leurs hurlements. Les loups leur répondent, ce qui permet de les dénombrer. Ces observateurs repèrent aussi les empreintes des meutes. Benoît Ayotte est le coordonnateur du Clan des loups d’Amérique du Nord, un organisme sans but lucratif voué à la défense des loups qui revendique 13 000 sympathisants. Il affirme qu'ils sont sur le déclin depuis 1995 : «à l’époque, dans les territoires que je surveille, je comptais des meutes de quatre ou cinq loups. Aujourd’hui, je ne trouve plus d’empreintes dans ces zones. (...) Quand je fais un appel, les loups ne répondent plus là où une meute entière me répondait, il y a dix ans.» ... suite... http://lycantroupe.com/didierbert/artloup.html
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Les trappeurs:coureurs des bois des temps modernes Brigitte Dube, journaliste 24-01-2008 Les trappeurs donnent un coup de main à la nature Quand il se retrouve dans la Réserve Matane, dans la forêt enneigée ou au sommet du mont Blanc où le paysage d’hiver est saisissant, le trappeur Robin St-Gelais s’estime un homme heureux. «J’ai la satisfaction de donner un coup de main à la nature», souligne ce coureur des bois des temps modernes. «Comme la vingtaine de trappeurs de la Matanie et les quelque 5 000 au Québec, j’adore parcourir la forêt et être en contact étroit avec la nature, confie-t-il. C’est aussi un défi très stimulant que de se mesurer à des animaux dont certains (le coyote et la loutre, par exemple) sont très rusés.» Biologiste de formation, l’épicier a été initié très jeune au piégeage par son grand-père maternel, Ulric Théberge. «J’avais 6 ans quand il a commencé à m’emmener avec lui, raconte-t-il. À l’âge de 7 ans, j’étais bien fier de prendre mes premiers lièvres au collet. J’ai toujours continué et aujourd’hui, je le fais avec mon père, Richard et des amis. De temps en temps, j’emmène mon fils de 3 ans, Isaac, qui adore me suivre en forêt.» ... suite http://hebdosblogue.canoe.ca/lavoixdudimanche?p=34216&c=1&tb=1&pb=1 Commentaires: Vous désirez réagir à cet article? Connectez-vous au Passeport Canoë pour laisser un commentaire.
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Mon oeil !!!!!!!! J'ai lu dans plusieurs forums de trappeurs et de chasseurs que certains de ces courreurs des bois ne savent même pas qu'ils n'ont plus le droit d'utiliser des pièges qu'ils utilisent encore... Qui réglemente leurs activités quand ils sont dans le fin fond des bois ? Ont-ils toujours un «agent de la faune» à côté d'eux quand ils trappent ? Et encore une fois, ce ne sont pas tous les animaux qui sont touchés par cette loi. Seulement certains animaux auront le «privilège» de se faire piéger dans des soit-disants pièges humanitaires
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Parfum viril de BBQ, de viande rouge et de grill
Animal a répondu à un(e) sujet de Animal dans Végétarisme
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aHAHAH Oui, plusieurs chats adorent l'odeur et/ou le goût des olives noires. La chatte de mon père en raffole elle aussi ! J'achète les olives noires marocaines (celles qui sont dans l'huile) et j'en mets sur mes pizza. Si la Fanie est au sous-sol, dès qu'elle sent l'odeur des olives, elle se dépêche de monter en haut. Je lui en donne des petits bouts et elle se roule dessus - parfois elle en mange des petits morceaux... Essaies-le avec ta titite Cé, juste pour voir sa réaction
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Horse Slaughter: A French Butcher's Perspective by: Christa Lesté-Lasserre January 14 2008 Campaigns designed to stop the consumption of horsemeat and American slaughterhouse closings have caused some need for supply chain reorganization, but business is better than it has been in years for Parisian horsemeat butcher Jean-Michel Bernard. A veteran butcher for more than 30 years after starting off in a small slaughterhouse in Angers, and now on the brink of retirement, Bernard said he has seen the French horsemeat business slowly decline and then level off during his career. But business in this working-class residential neighborhood on the city's eastern borders has kept its four local horsemeat butchers, including Bernard, humming with customers, and recent anti-horsemeat demonstrations, debates, posters, and paraphernalia have made no difference to the clientele. "Ban horsemeat?" said Dominique Cambarrad, one of at least 15 customers questioned Tuesday (Jan. morning, none of whom had heard of the anti-hippophagia campaigns in progress. "I'm really shocked by such an idea. It's an animal like any other. If we can eat cattle and sheep and pigs, why not horses? I don't understand." Nearly all the customers, however, had heard of the American slaughterhouse closings. "Now we're getting Canadian horses instead," said Marietta Molle, who comes in regularly to buy horsemeat on the advice of her doctor because of its lower fat and cholesterol content. "No, they're still American horses," Bernard replied. "Now they just have to go through Canada first, or Mexico. It was a little bit difficult at first, getting reorganized with our suppliers, but now everything's running smoothly. We're still getting just as much meat as before." Having run at a steady 0.4 kg per habitant per year for the previous four years, French horsemeat consumption is actually on the rise this year with an estimated increase of 3%, according to Timothé Masson, director of Interbev Equins, an organization that represents French horsemeat industries. Approximately 85% of French horsemeat is imported, and until 2007, 37% of these imports came from the United States. Official 2007 statistics for the French horsemeat industry will be released in mid-2008, he said. "We do business with Argentina, Canada, Belgium," Masson said. "So it was really just a matter of restructuring more than anything else, getting the other countries to fill in the gaps caused by the American slaughterhouse closings. But we knew in advance that this was coming, so our butchers have been able to prepare for this over the past two years." A DIFFERENT PERSPECTIVE Watch part of the interview with Parisian butcher Jean-Michel Bernard (1:07, 3.7 MB, .wmv) Anti-hippophagia campaigns have had essentially no effect on horsemeat consumption nationally, according to Masson. People who do see the materials "don't respond well to their aggressive nature" and don't generally acknowledge "the link between horse slaughter and the mistreatment of animals," he said. "On the contrary, people know that we work very hard to ensure the well-being of the animals." Bernard said that he is aware of the anti-hippophagia campaigns but has not had protesters or posters set up close to his shop. And with one exception, animal is animal for this good-natured butcher who has become such a familiar face to the many horsemeat clients over the years. Having tried meat from nearly every kind of animal available for consumption, including dog meat, he has no qualms about killing most animals for food. His one weakness? Lambs. "I could never eat a little lamb again," he said. "They're just too sweet and precious." In a few months' time, Bernard's shop will pass into the hands of a new horsemeat butcher. And Bernard will for the first time observe the horsemeat debate from the standpoint of the comfortable spectator. http://www.thehorse.com/viewarticle.aspx?id=11161&nID=23
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Le 30 janvier marque le 60e anniversaire de la mort de Gandhi. L'essayiste français Jacques Attali retrace, sans complaisance, la vie, les idéaux et les engagements du mahatma dans son dernier essai-fleuve, Gandhi ou l'éveil des humiliés. ... Pourquoi s'intéresser aujourd'hui au destin de cet homme? Jacques Attali nous rappelle à quel point Gandhi était en avance sur son temps. On oublie trop souvent que le mahatma est en quelque sorte l'inventeur de l'écologie politique. "En inventant les rudiments de ce qui allait devenir l'économie éthique, il a ouvert une piste vertigineuse, que reprendront après lui tous ceux qui comprennent que l'accumulation de moyens de puissance ne peut être que suicidaire." ... http://www.voir.ca/publishing/article.aspx?zone=1§ion=10&article=56276
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VACHES TORTURÉES DANS UN ABATTOIR AMÉRICAIN (PÉTITION)
Animal a posté un sujet dans Pétitions-Sondages-Suggestions
30 janvier 2008 À l'aide d'une caméra cachée, la HSUS a fait enquête dans un abattoir de la Californie (Hallmark Meat Packing Co.). Cet abattoir fourni de la viande, entre autre au «America’s School Lunch Program», un programme similaire à celui que nous avons ici au Québec (le Club des petits déjeuners)... Les animaux qu'on peut voir dans cette vidéo sont des vaches laitières couchées, blessées et trop malades pour se tenir debout sur leurs pattes. Pour essayer de les relever et les diriger vers l'abattoir, des employés sont filmés en train de leur donner des coups sur leur corps, des coups de coude dans leurs yeux, d'autres utilisent les lames de leur tracteur pour les forcer à se mettre debout, on leur donnent de douloureux chocs électriques sur leurs museaux et leurs parties génitales, d'autres encore se servent d'un boyau d'arrosage pour remplir les naseaux des vaches avec de l'eau... Pour voir cette vidéo cliquez ici: http://www.hsus.org/farm/news/ournews/undercover_investigation.html sous l'image de la vache.... pour signer la pétition cliquez ici: https://community.hsus.org/campaign/CA_2008_investigation -
30 janvier 2008 À l'aide d'une caméra cachée, la HSUS a fait enquête dans un abattoir de la Californie (Hallmark Meat Packing Co.). Cet abattoir fourni de la viande, entre autre au «America’s School Lunch Program», un programme similaire à celui que nous avons ici au Québec (le Club des petits déjeuners)... Les animaux qu'on peut voir dans cette vidéo sont des vaches laitières couchées, blessées et trop malades pour se tenir debout sur leurs pattes. Pour essayer de les relever et les diriger vers l'abattoir, des employés sont filmés en train de leur donner des coups sur leur corps, des coups de coude dans leurs yeux, d'autres utilisent les lames de leur tracteur pour les forcer à se mettre debout, on leur donnent de douloureux chocs électriques sur leurs museaux et leurs parties génitales, d'autres encore se servent d'un boyau d'arrosage pour remplir les naseaux des vaches avec de l'eau... Pour voir cette vidéo cliquez ici: http://www.hsus.org/farm/news/ournews/undercover_investigation.html pour signer la pétition cliquez ici: https://community.hsus.org/campaign/CA_2008_investigation
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RAPPEL: Bécancour TRT-ETGO investit 153 millions de dollars Mise à jour le mardi 15 janvier 2008, 10 h 52 . L'entreprise malaisienne TRT-ETGO investit 153 millions de dollars pour construire une usine de broyage de graines de canola et de soya dans le parc industriel de Bécancour. Le projet devrait créer 80 emplois dans la région. La construction de l'usine commnecera en février et devrait être terminée en septembre 2009. La proximité du fleuve Saint-Laurent explique en partie la décision de l'entreprise de s'installer à Bécancour. Selon le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, Laurent Lessard, TRT-ETGO pourrait effectuer d'autres investissements à Bécancour dans le futur. L'entreprise TRT-ETGO est une filiale de Felda, une agence gouvernementale de la Malaisie. Elle exporte de l'huile végétale dans une vingtaine de pays. http://www.radio-canada.ca/regions/mauricie/2008/01/14/003-trt-etgo-becancour.shtml?ref=rss
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Canola et soya : 153 M $ d'investissement et création de 80 emplois à Bécancour Bécancour (Québec), 14 janvier 2008 - Le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation, ministre du Tourisme et ministre responsable de la région de Montréal, M. Raymond Bachand, le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation et ministre responsable des régions du Centre-du-Québec et de Chaudière-Appalaches, M. Laurent Lessard, et la ministre des Transports et ministre responsable de la région de la Mauricie, Mme Julie Boulet, annoncent une aide financière remboursable pouvant atteindre 20 M$ à Twin Rivers Technologies -Entreprises de transformation de graines oléagineuses du Québec (ETGO) pour la construction d'une nouvelle usine de broyage de graines de canola et de soya. ... ETGO investira 153 M$ pour construire son usine dans le parc industriel de Bécancour. Les nouvelles installations permettront aussi le raffinage des huiles de canola, de soya et de palme. Les huiles raffinées seront destinées à l'industrie de la transformation alimentaire, tandis que les tourteaux protéiques seront utilisés par l'industrie des aliments pour animaux (porc, poulet et bovin). http://www.lebulletin.com/informations/actualite/article.jsp?content=20080120_143653_7032
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Aide à l'IRDA Québec (Québec), 22 janvier 2008 - Le ministre de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, ministre responsable des régions de Chaudière-Appalaches et du Centre-du-Québec et député de Frontenac, M. Laurent Lessard, ainsi que le président général de l'Union des producteurs agricoles (UPA), M. Christian Lacasse, annoncent une contribution de 34 millions de dollars à l'Institut de recherche et de développement en agroenvironnement (IRDA), en vue de soutenir la recherche dans ce domaine. La somme allouée, à savoir 33 millions de dollars par le ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation (MAPAQ) et 1 million par l'UPA, s'inscrit dans la mise en oeuvre d'une entente de cinq ans qui permettra à l'IRDA de poursuivre la réalisation de son plan stratégique 2006-2010 et de proposer aux agriculteurs des solutions afin qu'ils puissent protéger l'environnement et mieux cohabiter avec leurs voisins tout en renforçant la compétitivité de leurs entreprises. http://www.lebulletin.com/informations/actualite/article.jsp?content=20080125_181622_7808
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29 jan 2008 | 17:13 Dix millions $ en cinq ans pour soutenir les pêches et l'aquaculture du Québec http://www.corusnouvelles.com/rss-dix_millions_cinq-691172-2.html ......... 29 janvier 2008 Pêches et aquaculture Aide-toi et Québec t'aidera Le nouveau plan québécois des pêches met le cap sur la rationalisation et le développement des marchés. Toutefois, cette relance de l'industrie passera, selon Québec, par une action concertée des pêcheurs et des transformateurs. http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2008/01/29/006-peche-plan.asp?ref=rss
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Des chercheurs créent un cœur de rat en laboratoire Martine Perez 14/01/2008 | Mise à jour : 22:04 | Même s'il ne s'agit que de rongeurs, ces travaux inaugurent une ère totalement nouvelle de la recherche en transplantation d'organes. Crédits photo : AP Pour la première fois, un cœur de rat qui parvient à fonctionner a été fabriqué à partir de cellules cardiaques néonatales. Les travaux publiés dimanche dans la revue Nature Medicine par l'équipe de Doris Taylor (Université du Minnesota, Minneapolis, États-Unis) auraient pu être au centre de l'intrigue d'un livre de science-fiction. Et pourtant, l'affaire est bien réelle. Un cœur de rat, capable de battre et de fonctionner comme une pompe cardiaque, a été fabriqué dans un laboratoire à partir du cœur d'un animal mort et de cellules cardiaques néonatales de rat. Il ne s'agit que d'un rongeur et le cœur fabriqué n'a pas encore été greffé sur un autre animal. Mais ces travaux inaugurent une ère totalement nouvelle de la recherche en transplantation d'organes. L'idée en ligne de mire est que l'on pourra peut-être un jour se passer des donneurs d'organes et utiliser ceux que l'on sera capable de fabriquer de manière adaptée à chaque individu. Pour l'instant, nous en sommes encore loin. Comment fabriquer un cœur en laboratoire ? Dans un premier temps, les chercheurs de l'Université du Minnesota ont prélevé celui d'un rat mort afin qu'il soit utilisé comme structure de base à celui qu'ils souhaitaient créer. Ils ont ensuite éliminé la totalité des cellules cardiaques de cet organe, grâce à un procédé dit de «décellularisation» par lessivage, ne laissant que «la matrice extracellulaire», c'est-à-dire le squelette de base qui donnera à l'organe final la forme d'un cœur. Ils ont ensuite injecté dans cette matrice des cellules provenant de cœurs de rats nouveau-nés. Le tout a été ensuite placé dans un milieu de culture favorable à la croissance des cellules cardiaques. Il a suffi de quatre jours pour que les cellules injectées se multiplient et s'étendent sur toute la matrice et que des contractions soient observées dans le muscle cardiaque naissant. Huit jours après la mise en culture, le cœur était déjà capable de fonctionner comme une pompe, à faible débit certes, puisqu'à une puissance d'environ 2% de la fonction d'un cœur adulte. «Quand nous avons vu les premières contractions, nous sommes restés sans voix», a commenté Harald C. Ott, un des chercheurs de l'équipe. «C'est un des deux grands moments de ma vie, a confié à l'AFP Doris Taylor (Université du Minnesota, Minneapolis, États-Unis). Le premier, c'était en 1997 quand j'ai vu des cellules se développer dans un cœur de lapin après un infarctus.» Ces résultats «sont très prometteurs», selon les chercheurs. Applications encore lointaines Cette même équipe a également testé avec succès la technique visant à éliminer toutes les cellules du muscle cardiaque sur des cœurs de porc. Elle a expérimenté ce procédé sur différents organes, comme les poumons, le foie, le rein et les muscles. Cette équipe veut maintenant transplanter ces cœurs bioartificiels sur des animaux vivants afin d'explorer leur fonctionnalité in vivo. «L'idée serait de développer des vaisseaux sanguins ou des organes transplantables et fabriqués à partir des propres cellules d'un individu», explique Doris Taylor, une des coauteurs de la publication. Une telle perspective pourra peut-être apporter un jour un élément de réponse au problème crucial de la pénurie d'organes. En France, 700 personnes sont en permanence en attente d'une greffe de cœur. Il faut cependant reconnaître que cette perspective est encore très lointaine. «Ce travail, c'est de la très belle expérimentation réalisée par une équipe de grande qualité, soutient le professeur Philippe Menasché (hôpital Georges-Pompidou, Paris). Mais, soyons clair : les applications cliniques sont très loin. Un cœur, ce n'est pas que du muscle cardiaque, c'est aussi des artères coronaires, des nerfs, de vaisseaux lymphatiques, du tissu conjonctif, c'est très compliqué. Il s'agit de recherche magnifique, mais de là à envisager un cœur bioartificiel, c'est de l'utopie complète.» http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/01/15/01008-20080115ARTFIG00010-des-chercheurs-creent-un-cur-de-rat-en-laboratoire.php