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  1. Les cadavres de quatre dauphins ont été découverts hier matin sur les plages du Barcarès et de Torreilles près de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Deux jours plus tôt quatre dauphins de type bleu et blanc de méditerranée avait été retrouvés morts à Canet et Sainte Marie. Selon toute vraisemblance, les cétacés retrouvés sont les victimes du morbilivirus identifié dans les années 90 en Méditerranée. Une première épidémie cataloguée avait entraîné la découverte de 150 cadavres entre août 90 et février 91. « Depuis l'été, on a pratiquement retrouvé 80 dauphins décédés contre une quarantaine habituellement sur 12 mois. C'est deux fois plus en deux fois moins de temps. Et encore ce ne sont que les cadavres échoués. Il peut y avoir aussi des dauphins morts qui n'arrivent pas jusqu'au rivage » explique le Dr Franck Dhermain vétérinaire et président du groupe d'étude des cétacés de Méditerranée qui se veut rassurant sur l'étendue de cette épidémie. Christian Goutorbe Huit dauphins morts sur les plages - 16/02/08 www.ladepeche.fr/article/2008/02/16/434649-Huit-dauphins-morts-sur-les-plages.html
  2. Bien que la tradition soit en perdition, on tue encore le cochon ici et là dans les campagnes. Reportage dans le nord de l'Aveyron, et rencontre avec Michel (profession: saigneur). (je le poste en entier car je crois que les articles passent rapidement en archives (payantes) sur la Dépêche) Cochon : le jour du saigneur Ici, dans le vallon de Marcillac, au nord de Rodez, en Aveyron, le rouge de la terre colore tout : les coteaux de vignes, les murs des bâtiments, jusqu'aux poils de Belle, le Border Collie qui monte la garde à la ferme. Chaleureux et sautillant, le chien nous accompagne sur le chemin en pente qui conduit à l'ancienne maison familiale de l'exploitation de Michel. C'est là, devant « la maison vieille », à deux pas du clapier et de l'étable, qu'il a installé son banc spécialement conçu pour tuer le cochon. Car Michel est ce qu'on appelle en patois un « tuaire » (un tueur) ou « sagnaire » (un saigneur) de cochon. Un savoir-faire qu'il exerce depuis plus de trente ans et qui se fait rare dans les campagnes d'aujourd'hui. C'est un voisin qui habite à deux kilomètres de là qui le lui a transmis lorsqu'il avait 25 ans. « Et pourtant, au début, je ne voulais pas parce que j'avais bien assez de travail sur la ferme ». Le fusil dans la botte Durant la pleine période du cochon qui s'étend d'octobre à mars, Michel est demandé dans un rayon de 40 kilomètres. Les grands jours, il peut tuer jusqu'à trois bêtes. « Ce n'est pas un métier facile. Il ne faut pas avoir peur d'attraper des coups ». Et il montre des morsures sur ses mains. Ce vendredi, c'est chez lui qu'ont lieu les réjouissances. A l'intérieur de la maison vieille, l'eau bout à gros bouillons dans le chaudron suspendu au-dessus du feu de cheminée. Elle sera indispensable pour laver la bête, une fois tuée. Sur la table, deux plats garnis de persil, pain, ail, œufs attendent la sanguette. Jadis, tuer le cochon prenait des allures de fête. Famille, voisins et amis venaient donner un coup de main, du matin jusqu'à la tombée de la nuit. On travaillait. On mangeait. On bavardait et on débouchait quelques bouteilles dans la joie et la bonne humeur. De nos jours, cela se fait de moins en moins et en comité plus restreint, faute de main-d'œuvre. « Le cochon, il y a plus de monde pour le manger que pour le tuer », constate Michel. Cet après-midi, quatre hommes ne sont pas de trop pour faire sortir de l'étable la bête qui grogne à la mort, lui lier les pieds et la coucher sur le «billard». « Dans le temps, explique Michel, au village, ils prenaient les chaises de l'église pour faire le banc. » Le fusil à aiguiser glissé dans la botte gauche - « sans ça, je ne peux pas travailler » -, Michel troue la gorge du cochon qui se vide immédiatement de son sang en laissant échapper quelques râles. Aussitôt, la femme de Michel le récupère dans une bassine pour en faire la sanguette et le boudin. La manche retroussée jusqu'au coude, elle remue énergiquement le liquide rouge et mousseux pour éviter qu'il ne caille. Quand la bête est morte, on la pèse, « c'est plus facile. » La balance affiche 205 kilos pour ce goret de 13 mois. Il faut compter 5 kilos de plus pour le sang. le banquet des tueurs L'an dernier, Michel et sa famille ont été invités au banquet des tueurs de cochons. Ils étaient une trentaine de sagnaires venus du Cantal, de la Lozère et d'une partie de l'Aveyron. Philippe, leur fils, était le plus jeune de l'assemblée. A 33 ans, ce gaillard suit son père depuis qu'il a 10 ans. Comme lui, il a un sacré coup de couteau. Et habitude de famille oblige, il range aussi son fusil à aiguiser dans la botte gauche. « Tuer le cochon, ça plaît ou ça ne plaît pas. En tout cas, il faut le faire avec goût. Dans 4 ou 5 ans, il ne s'en tuera pas autant. Tant qu'il y a quelques pépés et mémés dans les maisons pour le préparer, ça va. Mais après, ça va se perdre », prédit le père. les poils pour les pinceaux Dans la cour de la ferme, le baromètre suspendu près de la porte de la maison vieille affiche tout juste 7 °C. Un temps idéal pour ces cochonnailles. « Il faut qu'il fasse frais et qu'il n'y ait pas le vent du midi sinon la viande rancit. Il y en a beaucoup aussi qui veulent tuer le cochon avec la lune vieille, toujours pour les mêmes raisons ». Michel et Philippe procèdent à présent à la toilette du cochon. Belle, le Border Collie, n'en perd pas une miette. Le cochon ne tarde pas à virer au noir sous l'effet du chalumeau. « Les anciens l'ébouillantaient et récupéraient les poils pour faire des pinceaux », raconte le saigneur, tout en grattant la couenne avec un couteau-rasoir. De noir, le porc passe progressivement au blanc. On l'asperge à grand seaux d'eau bouillante pour enlever les résidus de soies. Voici venu le temps du dépeçage. Les pieds et la tête enlevés, la bête est fendue par le dos. Une légère vapeur s'échappe de ses chairs portées à l'air libre. Tour à tour, les deux hommes extraient le foie, les poumons, l' estomac, le filet mignon, l'échine, l'épaule, le carré de côtes, les jambons et les jarrets, la crépine et le gras du ventre… De temps en temps, Belle se régale d'un morceau saisi à la volée. Près de deux heures se sont écoulées. Les mains propres et le couteau rangé, Michel et Philippe ont la satisfaction du devoir accompli. Étalée sur un drap, dans une pièce froide de la maison vieille, la viande sera transformée le lendemain. La femme de Michel a déjà mis les boyaux achetés tout prêts à tremper dans de l'eau chaude. Ils serviront à préparer la saucisse. Ce soir, on se contentera du boudin. Demain, il faudra mettre le jambon au sel pour 40 jours, continuer avec les pâtés, les jambonneaux et la saucisse donc. Et après-demain, les fritons. Voilà de quoi alimenter quelques petits-déjeuners. « Dans les campagnes, la saucisse et le pâté remplacent le bol de lait. » ---------------------- En chiffres C'est, en moyenne, la paye que reçoit le tueur de cochon. 50 € 17 janvier : c'est le jour de la Saint- Antoine, le patron des bouchers et des charcutiers. La viande de porc fournit à l'homme une partie non négligeable de son alimentation. En France, on consomme environ 35 kg par an et par personne. Comme l'assure le vieux dicton « dans le cochon, tout est bon », en effet toutes ses parties peuvent être valorisées. 90 C'est le nombre de races de porcs. 44 Le porc possède 44 dents, dont deux grosses canines. Sa taille et son poids varie selon la race. Le mâle Large White par exemple peut peser 500 kg. 1493 Légal ou illégal ? Selon la direction des services vétérinaires de la Haute-Garonne, l'abattage du cochon à la ferme est une activité tout à fait légale. Il est autorisé quand cela concerne des animaux élevés sur place et destinés à la consommation familiale. Voici ce que dit le code rural en la matière : « Article R231-15. Sans préjudice de l'application des dispositions particulières prévues par le présent code, les animaux de boucherie ne peuvent être abattus hors d'un abattoir que dans les cas suivants : 1/Lorsque l'abattage doit être pratiqué d'urgence pour cause d'accident. Dans ce cas, l'inspection sanitaire et qualitative de l'animal sera obligatoirement effectuée dans un abattoir ; 2/Lorsqu'une personne pratique l'abattage d'animaux des espèces caprine, ovine et porcine qu'elle a élevés ou entretenus et dont elle réserve la totalité à la consommation de sa famille. L'abattage ou la mise à mort des volailles et des lapins domestiques par la personne qui les a élevés ou entretenus est autorisé lorsque cette personne en réserve la totalité à la consommation de sa famille. » Publié le 17 février 2008 à 09h15 | Auteur : Sophie Vigroux http://www.ladepeche.fr/article/2008/02/17/434836-Cochon-le-jour-du-saigneur.html?refresh=1&filename=Cochon-le-jour-du-saigneur
  3. Les chiens en raffolent, mais l'Homme ne peut rien entendre. Une chanson enregistrée à une fréquence audible uniquement par les chiens, caracole en tête des chartes en Nouvelle-Zélande. "A very Silent Night" a fait un tabac extraordinaire en Nouvelle-Zélande. Cette chanson adressée uniquement aux membres de la race canine a défrayé la chronique en pointant sur la première marche du classement de disques. Et les chiens, ils en pensent quoi? Ce titre est réceptionné de diverses façons par les chiens. A son écoute, certains ont manifesté de l'agitation alors que d'autres ont été bercés par le morceau. Bob Kerridge (directeur de l'association de protections des animaux) a signalé la réaction violente d'un chien au passage de la chanson en radio. Ce dernier s'est pris d'une colère folle qui lui a poussé à détruire complètement l'appareil radio. Mais ce n'est pas le cas de tous. Certains, au contraire, ont été emballés par le morceau en poussant une petite somme. ( On fait un petit somme, on pousse la chansonnette, on verse une petite somme, mais pousser une petite somme ? ) Une chanson rentable Ce CD a été enregistré pour des fins caritatives. Il est vendu au prix de 4,99 dollars Néo-Zélandais (2,70 euros). Il marche fort bien puisqu'il a déjà rapporté 22.000 dollars (11.908 euros). Ce succès pousse les initiateurs du projet à proposer le morceau aux représentants de la race canine aux Etats-Unis et en Australie Une chanson pour chiens numéro 1 des ventes en Nouvelle-Zélande - 18/02/08 www.obiwi.fr/culture/1778-une-chanson-pour-chiens-numero-1-des-ventes-en-nouvelle-zelande
  4. hop

    Rappel de 65.000 tonnes de viande

    Watch the video that led to the beef recall. Then take action https://community.hsus.org/campaign/CA_2008_investigation
  5. Le département américain de l'Agriculture a ordonné dimanche le rappel de près de 65.000 tonnes de viande de boeuf congelée provenant d'un abattoir de Californie soupçonné de mauvais traitements sur animaux. Ce rappel de viande bovine, le plus important jamais ordonné aux Etats-Unis, surpasse un précédent de 1999 qui avait concerné 16.000 tonnes de viande prête à consommer. La décision prise dimanche concerne des lots de viande bovine congelés, produits depuis le 1er février 2006 par la société Westland/Hallmark Meat Co., basée à Chino, dans le sud de la Californie, a précisé le département américain de l'Agriculture (USDA). Cette société fournit en viande tout un réseau de cantines scolaires publiques, ainsi que plusieurs grandes chaînes de restauration rapide. Pour justifier ce rappel gigantesque, le secrétaire américain à l'Agriculture Ed Schafer a expliqué que les autorités avaient la preuve que la société Westland ne fait pas appel systématiquement à ses services vétérinaires lorsque ses bovins ne sont plus en état de tenir debout ou de se déplacer, et ce en violation des règles sanitaires américaines. "Parce que le bétail n'a pas été inspecté de façon complète et adéquate, le Service de sécurité et d'inspection alimentaires a établi qu'il était impropre à la consommation humaine et l'entreprise doit effectuer un rappel", a déclaré M. Schafer dans un communiqué. Les autorités fédérales ont suspendu les activités à Westland/Hallmark après qu'une vidéo anonyme eut révélé la présence dans cet abattoir d'animaux boiteux et malades, poussés dans des chariots élévateurs. Deux anciens employés de cet abattoir ont été mis en examen vendredi pour des faits de cruauté animale. Pour l'instant, aucune charge n'a été retenue contre Westland/Hallmark, mais les autorités fédérales poursuivent leur enquête. Les responsables de l'USDA estiment qu'une partie des lots de viande faisant l'objet du rappel ont déjà été consommés, notamment dans les cantines scolaires. Mais, aucun cas d'intoxication alimentaire n'a été signalé dans les écoles concernées. Les règles sanitaires fédérales stipulent que tout bovin incapable de se tenir debout sur ses pattes ou de se déplacer tout seul doit être retiré de la chaîne alimentaire car ces animaux se vautrent alors dans les excréments, voient leur système immunitaire affaibli et présentent un risque accru de contamination par le virus E. coli, par la salmonelle ou par la maladie de la vache folle. Californie: rappel de 65.000 tonnes de viande provenant d'un abattoir soupçonné de cruauté animale - 17/02/08 http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5hJEpu3fSJtZhrODuRy8VkCEdBoEA
  6. Un plan de sauvegarde, doté de 500.000 euros, va être mis en oeuvre cette année pour enrayer le déclin du Grand hamster d'Alsace, a indiqué vendredi un communiqué du ministère de l'Ecologie. Ce plan adopté après une concertation avec les collectivités locales et les associations prévoit de mettre en place 20% de cultures favorables au hamster en Alsace dans les deux zones de présence forte du mammifère, puis sur une troisième zone dont les contours restent à définir. Des contrats avec les agriculteurs doivent être mis en place au delà des zones prioritaires, là où le hamster et ses terriers sont présents. Les impacts des infrastructures routières doivent en outre être compensées à raison de 2 hectares minimum pour chaque hectare détruit, qui iront renforcer les zones prioritaires. Un poste doit être mis en place à la Direction de l'environnement (DIREN) pour assurer la mise en oeuvre du plan. (...) UN PLAN DE SAUVEGARDE POUR LE GRAND HAMSTER D'ALSACE - 15/02/08 www.tele-animaux.com/fil-info,lecture,un-plan-de-sauvegarde-pour-le-grand-hamster-d-alsace:32083.html
  7. ...d'un de ses abattoirs, dans lequel une enquête avait été mené par PETA, révélant des actes de cruauté envers les poulets - vidéo à l'appui. Une enquête fédérale avait suivi. Tyson Foods annonce que la surveillance va être augmentée là où on manipule des poulets vivants. _____________________ Tyson Foods has fired several workers at chicken slaughterhouses in Cumming and in Union City, Tenn., in the wake of a federal investigation of animal cruelty charges, the company said this week. Tyson also is stepping up management surveillance of areas where live chickens are handled and retraining workers, according to a statement from spokesman Gary Mickelson. The Springdale, Ark.-based company disciplined other workers. He declined to say how many employees had been fired. The company is conducting an internal investigation of allegations made by People for the Ethical Treatment of Animals, which sent an undercover investigator into the plants last fall. (...) Tyson fires workers embroiled in chicken torture - 15/02/08 http://www.ajc.com/business/content/business/stories/2008/02/15/tyson_0215.html
  8. hop

    Coucou !

    j'y manquerai pas
  9. Le nombre de ces animaux en région parisienne est en constante augmentation et les hardes s'aventurent désormais jusque dans les villes. Logiquement, la facture des dégâts provoqués explose. UN SANGLIER qui retourne un champ cultivé ou la pelouse d'un stade, quand il n'est pas égaré en plein centre-ville ou dans le jardin d'un particulier... Ce genre de scène est de plus en plus fréquent en Ile-de-France. Car les cochons sauvages n'hésitent plus à pointer leur groin aux portes des villes, provoquant des dégâts considérables. Pour 2007, la facture devrait s'élever en Seine-et-Marne à 800 000 € rien que pour les indemnités versées aux agriculteurs. Une situation suffisamment inquiétante pour que des battues soient régulièrement organisées en région parisienne, comme à Chantilly ce week-end où les sangliers ont récemment saccagé les pistes d'entraînement de l'hippodrome. C'est après la tempête de 1999 que leur population a explosé. « Il y a eu tellement de dégâts que nous n'avons pas pu chasser pendant deux mois, se souvient Gilles Billault, de la fédération de chasse de Seine-et-Marne. Puis l'accès aux bois était très difficile. Les arbres à terre ont offert des refuges aux animaux. Il a donc fallu prendre le problème à bras-le-corps. Le sanglier est un animal très intelligent. Tout comme le renard, il a compris qu'en s'abritant près des maisons, il ne serait pas poursuivi par les chasseurs. » 1,4 million d'euros de dégâts Impossible de chiffrer aujourd'hui la population exacte des sangliers en Ile-de-France. « Pour connaître l'évolution, on se base sur les dégâts constatés et sur les prélèvements des chasseurs », explique Gilles Billault. En Seine-et-Marne, entre 2000 et 2007, le nombre de mammifères tués par les chasseurs a été multiplié par trois, passant de 2 442 à 8 264 bêtes. Même tendance pour les dégâts constatés sur les terres agricoles, soit quelque 600 ha ravagés en 2000 contre plus de 1 000 ha en 2004. Idem dans les Yvelines, l'Essonne et le Val-d'Oise. En 2006, 7 000 bêtes ont été tuées sur les trois départements. Et les dégâts causés par les sangliers ont été évalués pour 2007 à 1,4 million d'euros ! « Dans des secteurs comme celui de Fontainebleau, il y a aussi beaucoup de collisions sur les routes, précise-t-on à l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Depuis deux ans, la traque des chasseurs commence à porter ses fruits. Mais les dégâts restent importants. Les fédérations de chasse incitent donc les agriculteurs à clôturer leurs champs ou les chasseurs à aigrainer toute l'année, c'est-à-dire à déposer de la nourriture dans les zones boisées pour y contenir le gibier. Pas gênés, les sangliers - 17/02/08 http://www.leparisien.fr/home/maville/paris/articles.htm?articleid=296061418
  10. Prendre des précautions = perte de temps = perte d'argent non ?
  11. Faire courir les chiens très vite à sa poursuite
  12. hop

    Coucou !

    Je crois qu'elle va vite se rétablir. Au retour, je la mets dans une chambre tranquille pour la soirée, avec de l'eau et de quoi manger, comme j'avais fait pour les autres, pensant qu'elle voudrait être tranquille et dormir. (tu parles ! ) Bon, elle sort du panier, se cache sous le lit, normal. 1/4 heure après, elle s'est mise à appeler en continu. Je craignais de la laisser tout de suite avec Hazel et sa mère, vu que, quand elles jouent , c'est parfois brutal. Mais bon...elle était visiblement pas d'humeur à dormir. Je lui ai ouvert et tout c'est bien passé. Elle a eu des coups de langue et pas de crachat dégouté malgré l'odeur véto etc. (Oui, là, elle était bien heureuse !) Ces chattes sont des anges ! Ce matin, elle est un peu méfiante mais en meilleur forme que ne l'était Hazel et Teapot, après leur opération. Cette Loustic a une santé épatante, à l'image de son moral et de sa volonté.
  13. hop

    Coucou !

    Bonjour les filles, J'ai emmené la Loustic ce matin pour se faire opérer. Je viens d'appeler la véto qui m'a dit que ça c'était bien passé ! Je vais la chercher à 17 h. Voilà ! Vous embrasse : smack ! smack !
  14. Les laboratoires du gouvernement des Etats-Unis commenceront à utiliser des méthodes de tests non-animales telles que les modèles informatiques pour tester les produits chimiques, les médicaments et les toxines ou les tests réalisés sur des cellules, d’après les déclarations de représentants du gouvernement jeudi. Ainsi, les laboratoires du gouvernement des Etats-Unis ne devraient plus tester ce genre de produits sur des animaux pour s’assurer de leur sécurité. (...) Les Etats-Unis élaborent des méthodes de tests scientifiques non animales 15/02/2008 www.actualites-news-environnement.com/14729-methodes-tests-Etats-Unis.html
  15. ~~~~~~ ~~~~~~ ~~~~~~ ~~~~~~ ~~~~~~ ~~~~~~ The First Veggie Pride Parade in America will take place in Greenwich Village, New York City, on May 18, 2008. The procession, which will begin at 12 Noon in the Old Meat District (where 9th Ave., Gansevoort St., Greenwich St., and Little West 12th St. intersect). The parade will culminate in Washington Square Park (Eastern end), where a festival of rock music, speakers and exhibitors will take place. Parade participants are encouraged to dress up in costumes and to wear sign boards announcing their pride in their vegetarian lifestyle. Local restaurants will represent themselves with banners. Click HERE for list of local vegetarian restaurants (upper left-hand corner). Contingents from all walks of life are encouraged to get involved. Participants may be animal-rights activists, environmentalists, or simply concerned with their health. But on May 18, 2008 all will come together with one voice, one expression, of veggie pride. At 2 p.m. on stage at the post-parade rally in Washington Square Park, the winners of a costume and poster-slogan contest in various categories will be announced. At 4 p.m., also on stage, a 7-foot-tall human pea pod, Penelo Pea Pod (long-time mascot of parade sponsor VivaVegie Society) will be married in an open wedding ceremony. The lucky guy (ur, animal? vegetable?) has yet to be identified...or to come forth. More to come on that soon! The parade is fashioned after and will take place the same weekend as the Veggie Pride Parade in Paris. The Parisian parade was the first of its kind ever to take place in the world and has been going on annually since 2001. Click HERE for more information about the Parisian roots of the parade as well as the U.S. genesis for the New York spin-off. Don't forget to click on the buttons on this page to learn how you can get involved through volunteering and sponsorship. (...) http://veggieprideparade.org/
  16. US to replace animals with robots in toxic chemical tests 15/02/08 US regulators have announced plans to reduce the number of animals used to test the safety of everyday chemicals. Instead of using animals such as rats and mice, scientists will screen suspected toxic chemicals in everything from pesticides to household cleaners using cell cultures and computer models. According to the Home Office, more than 3.1m experiments in the UK were carried out on animals in 2006. Of these more than 420,000 were done to test the safety of chemicals. According to the animal rights group People for the Ethical Treatment of Animals (Peta), more than 100 million animals are used annually in experiments in the US, of which 15 million are used in toxicity tests. The plans to replace animals in the US, announced yesterday in Boston, will see researchers from the national institute of health and the environmental protection agency develop robotic machines to screen the chemicals. They said if successful the robots could test a greater number of chemicals more quickly. The results of the research could have implications for the EU's Reach legislation, which requires retesting all synthetic chemicals used in member countries. Critics are worried that the new rules will increase the number of animals used. The screening machines will be inspired by those developed for medical research, which can quickly test thousands of different molecules in a few days to see if any have potential as useful drugs. "We now are seeing tools newly available to us for chemical genomics research deployed for greater refinement, speed and capacity in chemical toxicity screening," said Francis Collins, director of the national human genome research institute and author of a paper, published today in Science, describing the proposed techniques. Catherine Willett, science policy adviser at Peta, said: "This is a significant change in the perspective of US agencies, which have historically relied heavily on animal testing out of habit and have been resistant to change." http://www.guardian.co.uk/uk/2008/feb/15/animalwelfare ____________________________ Les Etats-Unis élaborent des méthodes de tests scientifiques non animales 15/02/2008 13:39 (Par Sandra BESSON) Les laboratoires du gouvernement des Etats-Unis commenceront à utiliser des méthodes de tests non-animales telles que les modèles informatiques pour tester les produits chimiques, les médicaments et les toxines ou les tests réalisés sur des cellules, d’après les déclarations de représentants du gouvernement jeudi. Ainsi, les laboratoires du gouvernement des Etats-Unis ne devraient plus tester ce genre de produits sur des animaux pour s’assurer de leur sécurité. Les nouvelles méthodes seront plus rapides et devraient même être plus précises et bien moins coûteuses, d’après les déclaration de deux instituts nationaux de Santé et de l’Agence pour la Protection de l’Environnement (EPA). L’Institut National pour les Sciences de la Santé et l’Institut National de Recherche sur le Génome Humain, qui font tout deux partie de l’Institut National de la Santé, ont déclaré qu’ils travailleraient avec l’EPA pour s’assurer que les nouvelles méthodes de tests soient plus précises avant d’étendre le programme. Les tests sur animaux sont depuis longtemps la colonne vertébrale de la recherche scientifique mais le directeur de l’Institut National sur le Génome Humain, le Dr. Francis Collins, a déclaré qu’ils ne permettaient pas de savoir précisément les effets d’un produit chimique sur un être humain. « C’est une méthode lente et coûteuse » a déclaré Francis Collins. « Nous ne sommes pas des rats et nous ne sommes pas des primates » a-t-il ajouté. « Après tout, ce que nous cherchons à savoir c’est si ce composé endommage les cellules ? Pourrions-nous, au lieu de faire une étude sur l’ensemble de l’animal, étudier les cellules provenant de différents organes ? » a-t-il déclaré. Les nouveaux tests seront d'abord utilisés comme une contre-vérification des tests de toxines connues. « Nous avons besoin de comprendre exactement quelle corrélation il y aura entre les tests sur animaux et cette nouvelle approche sur les cellules » a indiqué Francis Collins. « Nous ne pouvons pas abandonner les tests sur animaux du jour au lendemain » a ajouté le directeur de l’Institut National de Santé, le Dr. Elias Zerhouni. Par ailleurs le directeur de l’Institut National pour les Sciences de la Santé, le Dr. Samuel Wilson a déclaré que les laboratoires informatiques pouvaient désormais utiliser des méthodes non-animales pour tester 10000 composés selon plus 15 concentrations en deux jours. « Une personne aurait dû travailler huit heures par jour, sept jours par semaine pendant six mois pour faire cela. C’est une méthode beaucoup plus rapide » a indiqué Samuel Wilson. L’Institut National de Santé et l’EPA ont indiqué dans le journal Science qu’entre 10 et 100 tests pouvaient être réalisés en un an en utilisant des rongeurs vivants tels que les rats et les souris. Les tests peuvent être réalisés beaucoup plus rapidement en utilisant des animaux alternatifs tels que les poissons. Mais plus de 10000 tests peuvent être réalisés chaque jour en utilisant des cellules spécialisées ou des ordinateurs de laboratoire. http://www.actualites-news-environnement.com/14729-methodes-tests-Etats-Unis.html
  17. Abandon des tests de toxicité sur les rongeurs - 15/02/08 Les tests de toxicologie aiguë menés sur les petits rongeurs pour tester les nouveaux médicaments avant qu'ils n'entrent en phase I d'essais cliniques chez l'Homme sont une méthode du passé, si l'on en croit un rapport publié par un groupe de 18 organismes européens et compagnies pharmaceutiques. Le rapport publié indique un large soutien de l'European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations (EFPIA) et du National Centre for Replacement, Refinement and Reduction of Animals on Research (NCR3s) qui a notamment en coordonnant les discussions. Ces tests, jusqu'à présent obligatoires pour tout médicament expérimental, servaient à déterminer la dose unique minimale conduisant à des effets de toxicité aiguë chez l'animal. Ils représentent environ 4% de la totalité des animaux de laboratoires utilisés en Europe, soit près d'un demi-million de rats et de souris par an. Alors que ces tests avaient été utilisés pour la première fois en 1927, les auteurs du rapport estiment qu'ils sont peu fiables en ce qui concerne les risques potentiels pour l'être humain et que de nouveaux tests plus précis ont été mis au point ces dernières années, qui ne nécessitent pas l'utilisation d'animaux de laboratoires (par exemple des tests pharmacologiques en culture cellulaire ou tissulaire). Ce sont ainsi plusieurs milliers de rongeurs qui seront épargnés chaque année. Le rapport reflète également un nombre toujours plus important d'initiatives visant à : (i) accélérer le développement de nouveaux médicaments ; (ii) réduire les échecs et l'escalade des prix du développement des nouveaux médicaments ; (iii) identifier les effets secondaires et les problèmes potentiels de manière plus rapide. Les instances réglementaires européennes, américaines et japonaises n'ont émis aucune objection, et l'abandon des tests sur animal de laboratoire pourrait être inclus au sein de la révision des normes internationales devant prendre place dans les deux ans à venir. Certaines compagnies pharmaceutiques ont déjà réduit l'utilisation de ces tests de 70%, soit à près de 15.000 le nombre de rongeurs utilisés dans le développement de médicaments. Ce nombre d'animaux peut paraître relativement faible par rapport au nombre total d'animaux utilisés en laboratoire, mais il s'agit, selon le docteur Sally Robinson d'AstraZeneca (leader du rapport), d'une étape significative allant dans la bonne direction. BE Royaume-Uni numéro 83 (15/02/2008) - Ambassade de France au Royaume-Uni / ADIT http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53065.htm
  18. Les tests de toxicologie aiguë menés sur les petits rongeurs pour tester les nouveaux médicaments avant qu'ils n'entrent en phase I d'essais cliniques chez l'Homme sont une méthode du passé, si l'on en croit un rapport publié par un groupe de 18 organismes européens et compagnies pharmaceutiques. Le rapport publié indique un large soutien de l'European Federation of Pharmaceutical Industries and Associations (EFPIA) et du National Centre for Replacement, Refinement and Reduction of Animals on Research (NCR3s) qui a notamment en coordonnant les discussions. Ces tests, jusqu'à présent obligatoires pour tout médicament expérimental, servaient à déterminer la dose unique minimale conduisant à des effets de toxicité aiguë chez l'animal. Ils représentent environ 4% de la totalité des animaux de laboratoires utilisés en Europe, soit près d'un demi-million de rats et de souris par an. Alors que ces tests avaient été utilisés pour la première fois en 1927, les auteurs du rapport estiment qu'ils sont peu fiables en ce qui concerne les risques potentiels pour l'être humain et que de nouveaux tests plus précis ont été mis au point ces dernières années, qui ne nécessitent pas l'utilisation d'animaux de laboratoires (par exemple des tests pharmacologiques en culture cellulaire ou tissulaire). Ce sont ainsi plusieurs milliers de rongeurs qui seront épargnés chaque année. Le rapport reflète également un nombre toujours plus important d'initiatives visant à : (i) accélérer le développement de nouveaux médicaments ; (ii) réduire les échecs et l'escalade des prix du développement des nouveaux médicaments ; (iii) identifier les effets secondaires et les problèmes potentiels de manière plus rapide. Les instances réglementaires européennes, américaines et japonaises n'ont émis aucune objection, et l'abandon des tests sur animal de laboratoire pourrait être inclus au sein de la révision des normes internationales devant prendre place dans les deux ans à venir. Certaines compagnies pharmaceutiques ont déjà réduit l'utilisation de ces tests de 70%, soit à près de 15.000 le nombre de rongeurs utilisés dans le développement de médicaments. Ce nombre d'animaux peut paraître relativement faible par rapport au nombre total d'animaux utilisés en laboratoire, mais il s'agit, selon le docteur Sally Robinson d'AstraZeneca (leader du rapport), d'une étape significative allant dans la bonne direction. BE Royaume-Uni numéro 83 (15/02/2008) - Ambassade de France au Royaume-Uni / ADIT Abandon des tests de toxicité sur les rongeurs - 15/02/08 http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/53065.htm
  19. Sabotage de parties de chasse, actions contre la corrida à pied ou à cheval, campagnes contre le foie gras, la viande de cheval ou la fourrure, les défenseurs de la cause animale font feu de tout bois et, pour certains, radicalisent leurs initiatives. (...) De la manifestation au sabotage, les amis des bêtes radicalisent leur combat - 15/02/08 www.lorient-lejour.com.lb/page.aspx?page=article&id=364803
  20. Conté de Durham (R.U) Un incendie s'est déclaré dans un camion transportant 200 cochons à l'abattoir. 16 d'entre eux, blessés, ont été euthanasiés par un vétérinaire. 3 cochons, que le vétérinaire n'arrivait pas à atteindre, on été tués par balle par la police. Plusieurs heures après, dans le Yorkshire, une autre bétaillère prenait feu. 5 cochons sont morts Pigs shot by armed police after fire sweeps through trailer - 15/02/08 http://www.thenorthernecho.co.uk/mostpopular.var.2046633.mostviewed.pigs_shot_by_armed_police_after_fire_sweeps_through_trailer.php
  21. Le gouvernement du Canada annonce 11 nouveaux Centres d'excellence en commercialisation et en recherche L'honorable Jim Prentice, ministre de l'Industrie, a aujourd'hui annoncé la création de 11 Centres d'excellence en commercialisation et en recherche (CECR). Ces centres partageront 163 millions de dollars pour lancer sur le marché, au cours des cinq prochaines années, les découvertes importantes qu'ils auront faites en laboratoire. "L'annonce d'aujourd'hui est un événement important dans l'histoire de la recherche au Canada, a déclaré le ministre Prentice. Les technologies, thérapies, services et produits issus de ces nouveaux centres contribueront à améliorer le bien-être de toute la population du pays tout en positionnant le Canada à l'avant-garde des domaines de recherche prioritaires. Comme il est indiqué dans la stratégie des sciences et de la technologie, le gouvernement est déterminé à encourager l'établissement de ces passionnants partenariats multidisciplinaires entre le secteur privé, le milieu universitaire et le secteur public." (...) www.cnw.ca/fr/releases/archive/February2008/14/c2441.html L'Ontario investit dans un nouveau centre de recherche à l'Université Brock. Le nouveau centre de recherche en santé et en sciences biologiques sera un lieu où des chercheuses et chercheurs de premier plan dans les domaines de la santé, des sciences biologiques et de la chimie pourront explorer des idées qui feront avancer la santé humaine. L'Ontario investira 33,5 millions de dollars dans ce projet. ... Ce centre abritera des installations de soins des animaux ("soins" ? ), une serre et des chambres de culture, une installation pour la transformation des plantes, une salle à canon à particules et divers laboratoires de recherche spécialisés. (...) http://www.newswire.ca/fr/releases/archive/February2008/14/c2367.html
  22. Chaque année des dizaines de milliers de batraciens périssent sur les routes de France. Dès que les conditions climatiques deviennent plus clémentes, ces individus sortent de leurs retraites hivernales pour entamer leurs phases de reproduction et de migration. C’est à ce moment-là que le carnage commence… En effet, les crapauds, grenouilles et tritons utilisent depuis toujours les mêmes trajets pour se rendre dans les mares qui les ont vus naître. Ils peuvent ainsi parcourir plusieurs kilomètres par nuit pour retrouver les points d’eau. Or, de nombreuses routes traversent ces couloirs de migration, condamnant les animaux à finir écrasés. On estime que 20 % de la population de crapauds communs et 40 % des grenouilles rousses disparaissent ainsi chaque année. Afin de pallier à cette surmortalité, associations et autorités territoriales ont mis en place des alternatives comme, par exemple, les crapauducs. Cette solution consiste en des tunnels qui passent généralement sous les routes, et qui permettent aux batraciens de traverser sans danger (aussi bien pour eux que pour les automobilistes). Malheureusement ce type d’installation coûte cher, environ 225 000 € par kilomètre de voie routière. Alors, les associations de protection de la nature ont mis en place des barrières-pièges en plastiques, qui bloquent le passage de ces animaux. Ils longent la barrière pour tomber dans des seaux, répartis à intervalles réguliers. Chaque jour, des personnes récupèrent les amphibiens et les relâchent de l’autre côté de la route. Ces barrières sont installées uniquement pendant la période de migration des batraciens. Cette technique, très efficace, demande cependant beaucoup de main d’œuvre et, de ce fait, le bénévolat est apprécié (1). Grâce à ces alternatives beaucoup de grenouilles et crapauds peuvent être sauvés chaque année. Malgré tout, une chose reste à faire : ralentir. Il est essentiel de rouler sous la barre de 30 km/h dans toute zone "à batraciens"... Marion Ferré Statistiques LPO Anjou 1- L'Association Natagora (basée en Belgique) recherche des bénévoles pour participer aux 72 opérations de sauvetage organisées aux quatre coins du pays. Plus d'infos : 081/830.570 ou sur le site de l'association. http://www.natagora.be/index.php?option=com_content&task=view&id=39&Itemid=62 Des crapauducs pour sauver les grenouilles… _ 14/02/08 http://www.echo-nature.com/inf/actu.cgi?id=2985
  23. Après le "Nouvel Observateur" (lire"Etrange article du Nouvel Observateur sur les sangliers", 21.2.2008 )(1) ce fut au tour de TF1 de faire peur au public avec le volet "Sangliers dans la ville" de son émission vedette "Sept à huit" du 10 février dernier (18h45). Tout comme l'article du "Nouvel Observateur", l'émission de TF1 a avancé toutes sortes d'hypothèses pour expliquer la multiplication des sangliers mais sans évoquer les principales raisons: L'agrainage et le nourrissage de ces animaux par des chasseurs qui veulent augmenter la "quantité du gibier" (Lire "Un chasseur dénonce les massacres de sangliers, 10.1.2008) (2). D'autre part, "Sept à huit" a dit que la population des sangliers a triplé depuis dix ans, mais elle n'a pas mentionné le fait que depuis quatre ans la population s'est stabilisée (environ un million d'individus selon les chiffres de l'ONCFS. 466 352 sangliers furent tués par les chasseurs au cours de la saison 2006-2007). Les quelques sangliers égarés en milieux urbains proches des forêts qui ont été abattus par des policiers ou des agents de l'ONCFS le furent au moyen des armes de service de ses fonctionnaires. Armes qui sont inappropriées pour ce type d'opération. Une fois, il a fallu tirer 15 balles pour tuer l'animal. Une autre fois 30 balles! Le nombre de ces tirs a justement augmenté l'inquiétude des passants témoins de ces quelques "chasses" en ville. Dans presque tous les cas, ces quelques sangliers s'étaient échappés de battues. L'un de ces animaux tués était même une laie apprivoisée, appelée Zouzoute, hébergée chez une famille de fermiers du voisinage. Zouzoute a été tuée malgré les protestations des voisins et des passants. (Lire "L'incident du sanglier abattu prend des proportions considérables", 17.9.2007) (3) Les grands médias mettent l'accent sur les dégâts que les sangliers causent ou auraient causés aux cultures et sur les fortes indemnités payées aux agriculteurs. Mais ils ne précisent pas si des chasseurs, agriculteurs de profession, ont été indemnisés pour les dégâts que le "gibier" voisin avait causé à leurs propres cultures. Les grands médias nous parlent de la dangérosité des quelques sangliers sortis pourchassés de leurs forêts. Mais pourquoi donc ils n'évoquent pas le nombre important de personnes tuées ou blessées accidentellement chaque année par des chasseurs? 13.2.2008 Les chrétiens et les animaux http://www.webzinemaker.com/saintfrancois/ (1) /animaux-europe-et-autres-continents-f7/france-etrange-article-sur-les-sangliers-t8893.htm?highlight=sangliers (2) http://www.webzinemaker.com/admi/m15/page.php3?num_web=25654&rubr=4&id=343929 (3) ci-dessous Dans une depêche du 1O septembre, nous avons parlé ici même de la laie abattue par un agent de l'ONF dans la Vieille Voye de Rethel dans les Ardennes. Depuis, il s’est avéré que la laie était apprivoisée. Quand elle était encore marcassin - il y a quatre ans - elle a été accueillie dans une ferme de Signy-l’Abbaye proche. On l’appelait Zouzoute. Le quotidien régional L’Union (14/9 et 15/9) nous apprend que cet incident a pris des proportions considérables. Il paraît qu’au moment des faits, les riverains se sont interposés entre l’animal qui était en train de manger le pain qu’on lui avait jeté et l’agent. D’autre part, les maîtres de Zouzoute ont déposé une plainte à la gendarmerie pour « acte cruel envers un animal apprivoisé ». Ils disent avoir compté neuf impacts de projectiles sur le corps de la laie. Beaucoup de personnes ont exprimé leur soutien au couple. La S.P.A de Paris aurait même l’intention de se constituer partie civile dans ce dossier. Aussi, l’affaire a-t-elle pris une tournure inquiétante car l’agent aurait reçu chez lui des menaces de représailles. La gendarmerie a ouvert une enquête à ce sujet. Toujours selon L’Union, le directeur départemental de ONF, tout en reconnaissant que l’agent a été « très maladroit utilisant une arme mal adaptée », se déclare effaré par la menace adressée à ce dernier. Il se demande ce qui serait arrivé si l’agent n’avait pas tué l’animal et celui-ci aurait attaqué un enfant ou provoqué un accident sur la départementale proche. Assurément, cette menace envers l’agent, d’où qu’elle vienne, est condamnable. Il faut la dénoncer haut et fort. De tels agissements sont intolérables ! Cependant, on est en droit de poser les questions suivantes : Comment est-ce possible qu’un agent tire dans une rue avec une arme inappropriée (selon son directeur) pour tuer une laie de cent kilos ? Cela n’aurait-il pas pu provoquer un accident aussi grave que ceux supposés par le directeur pour justifier l’action de son subordonné ?
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