Margaux02

Pour en revenir à Holly, il s'est beaucoup calmé ces dernières semaines. Il crie ENFIN à une fréquence et une intensité normales! Autant dire que ça fait du bien aux oreilles!^^ Il continue à se masturber, mais moins souvent. Il faut dire que tous entrent en mue, et ça les fatigue un peu.

Et encore, certains individus ne construisent pas de nid du tout!^^ Mais c'est vrai que la plupart sont d'excellents bâtisseurs! Les roseicollis transportent les matériaux dans leurs plumes, c'est ça que je trouve dingue! Ils utilisent cette méthode pour en transporter plus et libérer leur bec. Alors que les autres espèces ne le font pas. Fascinants les inséparables!

Cela semble être les symptômes de la PBFD en effet... Véto!

Les espèces qui conviennent: Le pissenlit, la marguerite, le coquelicot, et pourquoi pas des tulipes. Un beau vase que tu as à là.

Quelle triste nouvelle. Courage Joël!

Alors là, il y a de fortes chances que tu aies effectivement 2 femelles! Mais prudence tout de même.

Ah d'accord... Je n'avais pas bien compris ce que tu attendais Marine, j'ai relu plusieurs fois tes questions, je ne voyais pas trop, mais là maintenant c'est plus clair!^^ Dans ce cas, je pense qu'il n'est pas raisonnable de faire cohabiter des Agapornis avec d'autres espèces. Enfin, toi et moi savons bien que les cohabitations ne sont pas envisageables pour un novice, qui ne connaît pas les habitudes comportementales caractéristiques des espèces, ni les différences en ce qui concernent les rythmes journaliers et les exigences propres à chacune. Tout simplement par ce que rien ne permet d'en savoir plus à part l'expérience ou l'observation de ces espèces dans leur milieu naturel. Oui Marine, les Agapornis sont amenés à se mélanger dans la nature, les populations ne sont pas monospécifiques. Cela est particulièrement vrai avec les personatus et fischerii. En effet, les cas d'hybridations ne sont pas rares, au contraire, il semblerait qu'elles soient de plus en plus fréquentes (en relation avec la perte de leur habitat, qui pousse les oiseaux à exploiter et partager de nouveaux milieux). Dans ton livre, il est donc préférable de dire de ne pas faire cohabiter des Agapornis avec d'autres espèces, mais qu'il est parfaitement possible de les faire cohabiter entre eux (dans des conditions adéquates bien évidemment). En évitant de les faire reproduire en colonie si ces différentes espèces cohabitent, étant donne leur inter-fertilité.

La plupart des espèces d'oiseaux sociaux utilisent d'autres espèces animales pour parfaire leur sécurité, et c'est particulièrement le cas chez les Psittaciformes, les inséparables ne font pas exception. C'est quelque chose que j'ai toujours observé avec mes oiseaux une fois à l'extérieur, ils se sont toujours fiés aux cris d'alerte des autres espèces, et pas nécessairement des autres Psittaciformes (merles, moineaux, hirondelles...)! Mes calos, mes Catherines, mes gris et mes inséparables, tous savent qu'un cri d'alerte est un cri d'alerte. Comme dans la nature. Les inséparables sont aussi tolérants avec les calos qu'avec n'importe quelle autre espèce, tout est question d'espace et de compétition. Les tueries, massacres et combats sont fréquents chez les Agapornis, que ce soit entre eux ou avec les autres espèces. Evidemment ces cas extrêmes n'existent pas, ou exceptionnellement dans la nature. En captivité ils sont encouragés par le manque d'espace et par la compétition pour l'alimentation, les points d'eau et les sites de nidification. Entre différentes espèces d'Aga, je ne sais pas. J'ai souvent lu et entendu des éleveurs me dire que les roseicollis sont les plus agressifs. Mais il m'est arrivé de recueillir un couple de personatus qui l'était particulièrement. J'ignore s'il s'agit d'une exception ou si effectivement ils sont moins tolérants, mais en toute honnêteté, je ne pense pas qu'il existe de grandes différences entre ces 3 espèces, qui d'ailleurs cohabitent bien entre elles puisque leurs comportements sont similaires. Je pense aussi que les comportements agressifs sont plus ou moins prédisposés selon les souches. Voilà, si ça peut t'éclairer.

Coucou Marine! Quel sujet intéressant que la cohabitation! Comme tu le sais et comme tu as pu le voir, je fais cohabiter inséparables et calopsittes depuis des années. Il n'y a jamais eu le moindre bobo, à part malheureusement l'incident auquel tu as pu assister entre Harvey et Mr.Pink. Il s'agissait d'un conflit entre 2 mâles pour une femelle, qui n'est autre que Capsule. Harvey a plutôt mal vécu le rejet de Capsule et le fait qu'elle s'apparie avec un autre congénère. Je pense que cela n'aurait jamais eu lieu si Harvey ne se prenait pas pour une calo! Pauvre pépère... Toujours est-il qu'en volière, la cohabitation se passe sans heurt. Je pense que si cela fonctionne c'est surtout grâce à la synchronisation des oiseaux. Les calos et les inséparables n'ont pas les mêmes rythmes, ni les mêmes habitudes, il n'empêche qu'ils se sont accordés entre eux, par un phénomène d'apprentissage. Les calopsittes ont appris à comprendre le langage des inséparables, leurs moeurs et inversement. Je peux observer mes calos exprimer des comportement typiquement "aga" tels que les cris, les cliquetis, l'offrande alimentaire (qui n'existe pas chez les cacatuidés entre partenaires), les comportements exploratoires, aversifs... et bien d'autres encore. Comme mes agapornis sont plus nombreux, j'ose croire qu'ils ont préférentiellement maintenu leur propre rythme, bien qu'ils aient accumulé quelques moeurs des calopsittes, notamment quelques habitudes de recherche alimentaire. Ils utilisent les calos comme avertisseur, comme ils auraient l'occasion de le faire à l'état sauvage, avec une autre espèce animale. La cohabitation se passe très bien, et ce même en période de reproduction, calopsittes et inséparables font partie du groupe. Lorsque l'un ou l'autre manque à l'appel, j'ai droit à de vigoureux cris de contact jusqu'à leur retour au gîte commun. Leur volière mesure 3,50m de long sur 2m de large et plus de 2 m de haut. Ils ont laaaaargement de quoi s'occuper et se percher.

Aaaah qu'est-ce qu'ils sont compliqués ces pioux!^^ Cécile, je pense qu'il serait prématuré de poser des nids si tôt, d'autant que tu as quand même 2 jeunes encore immatures dans ton groupe, il serait dangereux d'amener ta petite dernière à pondre. C'est normal que les hormones les travaillent, mais il ne faut pas les encourager au moindre signe, il est préférable d'attendre des moments plus propices et de respecter un rythme annuel de reproduction. Repro en colonie ou pas, tu connais mon avis, le mieux c'est de les laisser ensemble, d'autant plus si tous ne se sont pas casés! La présence des nids accélèrent le processus de sélection du partenaire. Avec les calos, tu ne risques pas grand chose, mais il faut rester prudent. Et comme tu ne comptes pas laisser les oeufs éclore, alors tu prends beaucoup moins de risques.

C'est difficile de leur imposer des limites. Même en liberté à l'extérieur, le rappel en est une à mes yeux. J'ai toujours souhaité les laisser libre de leurs choix une fois en liberté, mais Lutin m'a fait réaliser que ce n'était pas une solution sécuritaire... Il faut un juste milieu... comme pour tout! Je pense que si nous vivions dans un autre environnement, avec moins de dangers, il faut l'admettre, il en serait autrement. Bluw et Lutin ne risquent pas de se perdre étant donné leur maîtrise des lieux, mais ils risquent bien d'autres choses, et c'est pour cela que je dois reprendre le rappel avec eux. En plus, si je veux ajouter d'autres individus à ce duo, je suis obligée d'imposer les mêmes contraintes à tout le monde, pour plus de cohérence. J'ai hâte de sortir Holly!

Outch! Un oeuf et pas de nid, c'est plutôt galère... Tu dois bouillir les oeufs dès qu'elle commence à couver, pour ne pas faire souffrir les embryons. Même si tous ne sont pas encore pondus. Tu devrais également leur proposer un nid. Le couple doit apprendre ce qu'est un nid afin de ne pas nicher n'importe où par la suite...

Rien que pour le plaisir... Les photos sont de Marine. Lutin: Bluw:

Ooooh Magnifique la femelle pinson vue de face!

Superbes! J'adore les mésanges à longues queue, elles sont sublimes! Ici il y en a de temps en temps, quel régal de les observer!

Il y a quelque chose qui me choque Pauline... c'est la cage ronde à côté de ton couple d'heureux parents!

Oui Marine, c'est tellement beau de les voir. Je n'ai plus du tout l'appréhension des débuts, mais je suis toujours aussi fascinée de les observer évoluer ainsi. Tu as pu le voir, le retour en volière n'était pas le plus facile, surtout quand ils entendent Holly et Harvey à l'intérieur de la maison, ça les déstabilise beaucoup! Malgré tout la volière est un environnement qu'ils affectionnent, ils y reviennent toujours. Et comme tu as pu le voir Marine, ils préfèrent la volière froide et humide de l'hiver à l'intérieur chaud et confortable de la maison! Ils sont comme ça ces insé, ils préfèrent être dehors!^^ Et parfois Bluw et Lutin entrent dans la maison pour partir à l'exploration, mais c'est relativement rare. Aujourd'hui Bluw est rentré dans la cuisine pour dire bonjours aux parents!

Je suis plutôt bonne élève, je n'ai jamais connu les rattrapages, mais... sait-on jamais? Chris a totalement raison Marie. Il faut avant tout travailler sur leurs capacités d'orientation avant de les entraîner au rappel. C'est d'ailleurs pour cela que je ne me fais pas de soucis quand ils ne veulent pas revenir vers moi, ils savent parfaitement s'orienter autour de leur point de repère principal: la volière. Mais je pense qu'il faut que je me fixe un programme d'entraînement avant et pendant les sorties pour éviter de prendre de mauvaises habitudes. Mon but final a toujours été la liberté contrôlée, mais dans cet environnement actuel, je doute que ce soit raisonnable, hormis en période de repro, lorsque mes inséparables ont des nids dans la volière Ils réduisent considérablement le périmètre d'exploration et ne sont pas tentés de chercher des cavités ailleurs. La présence des nids renforcent la sédentarité et réduit les comportements exploratoires. Ils sont accro à ces sorties, et moi aussi je dois dire, nous ne sommes pas prêts de nous arrêter!

Ah super! Elle a dû se faire une petite blessure qui s'est remise toute seule, coup de chance, car il n'en est pas toujours ainsi, surtout quand ça touche aux ailes!

Coucou! Ma semaine d'examens est enfin terminée, cela faisait plus d'une semaine que je n'avais pas vu mes pioux... s'en était trop! Hormis Harvey, Holly et Nelson que j'avais chez moi durant mes révisions, mes autres loulous me manquaient. Hier enfin les retrouvailles! Pour en revenir à Bluw et Lutin, cela fait longtemps qu'ils ont compris que quand le temps ne le permet pas, ils ne sortent pas de la volière. Ils ne réclament leurs sorties que lorsque je suis présente et que lorsqu'il fait beau. Pas bêtes ces pioux. Ce matin, enfin un temps magnifique, cela fait plus d'une semaine qu'ils n'avaient pas eu l'occasion de faire un petit tour dehors. Je m'empresse donc de leur ouvrir la volière. Comme à leur habitude, les oiseaux partent comme des furies jusqu'à être hors de ma vue. Je les laisse se défouler, je les écoute, je garde un oeil pendant que je vaque à mes occupations (nettoyage des volières). Puis, j'estime qu'il est temps de rentrer... et c'est là que ça se coince! Impossible de les faire rentrer, ils sont trop bien dans les branches et sur le toit de la maison à hurler et voler comme des fous! Je les comprend, mais toutes les bonnes choses ont une fin! Et surtout, depuis que Lutin s'est coincée dans une cheminée voisine, j'évite de les faire voler plus de d'une heure d'affilée. Le rappel... inexistant! J'ai beau siffler, les appeler, les 2 oiseaux me regardent l'air de rien. Là... je me sens bête! J'en suis rendue à aller chercher du millet en grappe dans la maison pour les ramener à bon port, alors que je n'utilise quasiment jamais de récompense alimentaire, puisque l'entraînement est basé sur la relation positive et agréable que j'entretiens avec eux. Le millet en grappe, quelques pissenlits et herbes fraîches ont été les moteurs du retour au bercail... Maintenant je réalise que quelque chose ne va pas. J'admet n'avoir jamais vraiment insisté sur le rappel, puisque mon objectif avec eux était surtout de leur permettre de se défouler comme bon leur semble et aussi longtemps qu'ils le souhaitent. Les vas et viens au coup de sifflet... très peu pour moi! La mésaventure de Lutin en octobre dernier m'avait fait comprendre que l'environnement actuel n'était pas assez sécurisant pour leur permettre un vol libre sans contrainte de ma part. En fait, cela faisait déjà longtemps que je leur ouvrais la porte et que je ne leur demandais plus rien par la suite! Mais j'ai appris, et aussi tentant puisse être l'idée, ce n'était pas raisonnable, pour leur sécurité (relative). Après cet incident, un peu refroidie je l'admet, je les faisais voler beaucoup moins longtemps. Le rappel était encore d'actualité, leur retour assuré, c'était le pied. Puis, au fil des sorties, le couple semblait n'en avoir jamais assez et je suis retombée dans mes vices passés, à ne plus rien exiger d'eux une fois dehors. Aujourd'hui je réalise que j'ai pris de mauvaises habitudes, et même si les voir libres, totalement libres de leurs choix directionnels, de leur retour est une expérience magnifique pour eux, comme pour moi, je me rend compte que cela va à l'encontre des principes du vol libre sécuritaire, mais aussi de l'éthique puisque ces oiseaux sont comme "introduits" dans un milieu qu'ils semblent connaître à la perfection désormais. Aussi, j'ai l'intention de faire voler d'autres inséparables, que j'entraîne au rappel. Dont le petit dernier de la bande, Holly, qui a toutes les qualités requises pour faire un bon free-flighter. Il faut donc que je revois ma façon de faire et que je recommence depuis le début avec de bonnes habitudes. A mes yeux, le rappel n'a jamais été le paramètre le plus déterminant en vol libre, mais je réalise qu'il est indispensable et qu'il s'est totalement effacé des entraînements ces derniers temps... grave erreur. Lutin n'a jamais été très réceptive à cet ordre, bien qu'elle y répondait (en intérieur la réponse était systématique). Alors que Bluw déboulait au quart de tour. Aujourd'hui, aucun des deux n'a répondu et cette situation ne présage peut-être rien de bon... De nombreux adeptes du vol libre n'enseignent pas le rappel à leur oiseaux, et j'ai toujours trouvé ça risqué, voire irresponsable... Je me sens bien bête ce matin!

C'est une tentative tu dis? As-tu observé le planeur? Je ne serais pas étonnée qu'ils soient un couple de mâles Mélanie. Le plus facile à gérer!^^

J'ai déjà vu un magicien à l'oeuvre avec des perroquets, qu'il faisait apparaître comme par magie. Et ben il fallait voir l'état des oiseaux... les plumes en batailles, les pauvres animaux essoufflés et stressés, bec ouvert, yeux écarquillés. Le magicien était obligé de serrer les pattes avec ses doigts, pour éviter que les oiseaux ne s'envolent... de panique! Un cauchemar! Quand à la vidéo avec les perruches ondulées postée par Christiane, moi j'appelle ça de la torture pure et simple. Les perruches exécutent les tours par ce qu'elles y sont contraintes, et non par ce qu'elles prennent du plaisir, cela me semble évident. Le magicien les entraîne au renforcement négatif sur les vidéos en exerçant une "pression" désagréable. Les perruches exécutant le tours se retrouvent alors délivrées de la pression. Une fois que le tour est fait, elles sont "récompensées" par l'arrêt de la pression et le retour vers les congénères sur les perchoirs de présentation. Autre chose, ces perruches ont les ailes taillées et rien que ça... ça veut tout dire! En ce qui concerne les tourterelles, je ne veux pas trop m'avancer, déjà par ce que tourterelles et perroquets ne fonctionnent pas du tout de la même façon, il ne s'agit pas des mêmes approches et des mêmes entraînements. Ensuite les tourterelles sont des espèces domestiquées qui sont très peu stressées par la présence et les manipulations des humains. Je ne pense que les tours de magie soient aient un même impact anxiogène pour l'un ou pour l'autre. D'ailleurs, les tourterelles n'ont jamais ou très rarement les ailes taillées pour les tours de magie, elles volent très bien. Ca aussi, pour moi ça en dit beaucoup...

Oui ce sont ses hormones qui l'incitent à exprimer ce genre de comportements.

Ils se répartissent les tâches on dirait. Mais cela ne signifie tout de même pas qu'il s'agisse d'un couple.

Chez les oiseaux c'est quand même moi dégoûtant je te rassure, il ne fait que se frotter le popotin!^^