Blaise

Nouvelle aventure dans la tempête moins de deux semaines plus tard: cette fois, les rafales sont encore plus fortes et certaines ont été mesurées à près de 100 km/h, à la station météo qui est pourtant moins exposée au vent que cette crête: Saskia vient se réfugier entre mes jambes! elle retourne dans son couloir préféré: et enfin une accalmie pour profiter de la vue: de l'autre côté de la crête, sur le glacier, le vent est tout aussi fort: mais la vue est magnifique, avec le Mont Blanc à droite et le Grand Combin, les deux plus grands sommets des Alpes en territoire francophone nous redescendons sur les énormes congères au sud de la crête: cette fois, nous apercevons les plus hauts sommets valaisans, les Mischabels, le Weisshorn et les pointes du Mont Rose: plus bas, la Becca d'Audon paraît impressionnante malgré ses 3122m seulement: enfin une falaise moins exposée au vent, avec de beaux glaçons car hier, il faisait –8°C ici: mais il faut traverser le glacier pour rejoindre la piste balisée: l'immensité blanche: comme au Groenland: une surprise avant de redescendre: Saskia retrouve une connaissance, la chienne montagne des Pyrénées avec laquelle elle a souvent joué: la cabane des Diablerets: et le village du même nom, depuis la station intermédiaire: Trois petites vidéos viendront compléter ce reportage.

non, sauf s'il y a une corniche! Pour la température , –2°C avec un vent pareil, ça équivaut à une sensation de froid de –15° au moins... mais je préfère ceci à la canicule!

Merci! Il faisait –2°C au début, avec un vent en rafales de 70 à 90 km/h, c'est un beau contraste après les 30° de la semaine dernière, mais entre les rafales, c'était un soleil d'été qui ramollissait la neige. J'ai ressorti l'équipement d'hiver à cette occasion! Et, redescendu à Vevey, une heure après la neige, quelle chaleur avec 21°...

Voici la suite: je décide de suivre une trace de ratrac à moitié effacée sur le glacier: mais la trace se perd dans les congères et quelques crevasses remplies de neige soufflée rendent ce passage dangereux: il faut sonder la neige avec le bâton pour voir s'il n'y a pas de crevasse avant de poser le pied de tout son poids sur la neige, même si Saskia sent les trous dangereux, elle est plus légère que moi et ne risque rien à quatre pattes! Sur des glaciers très crevassés, il faut faire certains passages à plat ventre même encordé... Ici, les fentes ne dépassent guère les 20 cm de largeur, mais se prendre un pied dedans peut faire bien mal! même cette surface peut présenter des pièges: et les traces de skieurs donnent une fausse impression de sécurité: la grande piste balisée où passe le "bus des neiges" est encore loin: la neige devient de plus en plus lourde avec le soleil et ça enfonce: Saskia est au paradis: elle profite de gambader dans la neige en sachant que nous allons bientôt retrouver la chaleur (21°C en bas à Vevey): il y a trop de vent pour remonter en télésiège et nous suivons les traces des skieurs: Il est temps de se restaurer et Saskia se voit offrir un bidon d'eau sans que j'en fasse la demande: un nouveau copain de jeu va prendre la benne en même temps que nous, c'est le jeune léonberg Jango: par chance, je n'avais pas encore rangé mon appareil! dommage qu'elle ne l'a pas rencontré plus tôt pour jouer dans la neige...

Un 2 septembre mouvementé... neige, vent, brouillard et soleil! 30 à 40 cm de neige fraîche selon la station météo des Diablerets, –2°C et de la neige soufflée visible depuis la station... et... oui, les installations tournent! L'aventure commence après une première descente sur une piste damée, lorsque nous arrivons sur la crête: le vent pousse Saskia vers le précipice, mais Saskia sait qu'elle est à l'abri de ce côté de la crête; je lui ai mis le harnais qui permet de la retenir sans s'enlever au cas où elle s'envolerait, le matériel a été testé plusieurs fois dans des endroits sans danger, mais c'est quand même impressionnant, comme le montre la vidéo suivante: la suite de ce reportage viendra bientôt...

Les Aiguilles de Baulmes la chaleur n'empêche pas Saskia de creuser chaque taupinière qu'elle rencontre: au fond, on distingue le Chasseron voici le rocher en surplomb sur lequel nous allons passer: chaque passage à l'ombre est l'occasion de faire une pause, car, ces jours, même à plus de 1500m d'altitude, le thermomètre atteint facilement 30°C à l'ombre: et aussi de faire quelques portraits à contre-jour, devant le plateau suisse, le Mont Blanc, les Dents du Midi, le Grand Combin... et le lac de Neuchatel: nous voici sur le fameux rocher: mais le sommet de cette longue rangée de rochers est encore plus loin et nous poursuivons la marche sur la crête: le soleil est moins brûlant lors du retour et les couleurs deviennent presque automnales: après une dernière séance de creusage, à l'ombre, nous retrouvons le point de vue de la deuxième photo, avec le Suchet à gauche: et il est temps d'aller se désaltérer au resto du Mont de Baulmes... dans le Jura, l'eau est rare!

Est-ce que Falgan chante à certaines occasions?

Autres vidéos qui inspirent Saskia le bébé qui chante avec un husky:

En cette période de canicule, Saskia joue tous jours avec l'eau, que ce soit dans les rivières ou au bord du lac Léman. Les petites vidéos suivantes, avec le bruit de l'eau, montrent quelques instants de bonheur au bord du lac: Ces activités lui donnent de l'appétit et c'est vraiment ce qu'il lui faut pour lutter contre sa tendance à l'anorexie.

A moins de 2km de la Haute Savoie, la région de Morgins offre une balade idéale pour les chiens, sans tiques ni vaches, patous et fils de fer barbelés! En hiver, il y a plus d'un mètre de neige et une piste pour raquettes, ski de fond et les chiens peuvent aller partout! le refuge sur pilotis à 2km de la station: l'un des nombreux ponts: que voici en été: le resto de They: et l'accueil de Saskia par une famille française super sympa: et quelques images du bonheur de Saskia, aujourd'hui en compagnie du magnifique labrador chocolat de 2 ans: Saskia dont la queue exprime le plus grand bonheur: avant un lancer de bois: son copain recherche l'eau plus profonde: pour plus de mouvement, deux courtes vidéos: Morgins est aussi accessible depuis Thonon (74), la vallée d'Abondance, Châtel.

Lorsque j'ai regardé la vidéo: Comme elle n'aboie jamais et ne fait entendre sa voix qu'à l'écoute de vidéos de chiens, dingos ou loups qui s'expriment, c'est la seule manière d'entretenir sa voix!! Au départ d'une promenade en traineau, elle jappe d'impatience mais ne chante pas. J'ai essayé de lui apprendre à me répondre, mais je crois que seuls les canidés l'inspirent...

Pour un musher qui a un grand nombre de chiens polaires, c'est souvent impossible de les sortir souvent l'été, mais lorsqu'on en a un ou deux, même en appartement, pas de problème si on est sportif: Et lors de journées caniculaires, un husky peut dormir 22heures sur 24 sans problème, dans le coin le plus frais de l'appartement; il mangera alors très peu. Dès le premier rafraîchissement, il retrouve toute son énergie.

Il y a des mushers qui les laissent dans leurs enclos et les sortent de temps en temps, par exemple pour les faire tirer une barque dans l'eau; quelques rares mushers les font tirer des touristes sur les glaciers... Mais la plupart ne font rien l'été et commencent à entraîner leurs chiens dès les premières matinées fraîches de septembre, en kart. Avec un ou deux chiens, en trottinette ou à vélo. Pour ma part, je promène ma chienne en montagne, en recherchant les névés et les premières chutes de neige en altitude car j'ai la chance d'habiter à une heure de voiture du glacier 3000: passioncanicross.forumsactifs.com/t3379-saskia-dans-la-neige-poudreuse-de-juillet Je peux aussi la faire jouer avec d'autres chiens:

Dans la vidéo, je pensais que tous ces encouragements à tirer les poussaient trop en plein été, mais s'ils se contentent de tendre la ligne de trait et qu'ils ont des pauses dès qu'ils semblent chauffer, pas de problème!

Plus de 12km et plus d'une heure d'effort, c'est beaucoup à cette saison, en espérant qu'il ne faisait pas trop chaud... Jamais je demanderais un tel effort à ma chienne si la température dépasse les 12°C!

Suite du reportage du 16 juillet dans la neige poudreuse à 3000m d'altitude: avec la Dent Blanche et le Cervin au fond à droite: la séance photos se termine avec une descente de Saskia tout en douceur, dans mes bras, jusque sur la neige omniprésente: et, comme par enchantement, le brouillard se retire: laissant apparaître le Grand Combin pour quelques instants: le soleil transforme rapidement la neige et il faut redescendre avant d'enfoncer: mais Saskia trouve la neige encore à son goût: et ne se presse pas trop pour le retour: son port de queue exprime sa joie de tracer la neige vierge 100m à côté des traces de montée: une belle vue sur la Becca d'Audon, ou Oldenhorn car ce sommet est à la frontière linguistique: une courte montée en plein soleil: ça chauffe dur: deux alpinistes sortent d'une voie exposée: sur cette photo, on voit le petit glacier de Prapio condamné à disparaître ces prochaines années... le lac près du col a déjà disparu: il s'est formé lors de l'été 2003: où le glacier était méconnaissable: et crevassé: nous remontons à la station sans utiliser le télésiège, car la neige, certes devenue humide, recouvre encore le chemin et l'air ne s'est pas assez réchauffé pour faire tomber tout le givre de la main courante: Saskia a trouvé des admirateurs lors de la descente: pour des photos: mais Saskia reste méfiante:

Voici les meilleures photos de la journée d'hier. D'abord une petite descente avant d'attaquer l'arête qui conduit jusqu'au petit col en-dessus de Saskia: le sommet le plus élevé (3210m) n'est plus possible depuis 2003 à cause du retrait du glacier derrière ce col, qui a laissé un passage infranchissable sans matériel d'alpinisme! la Becca d'Audon, 3123m: escaladée avec ma première chienne Nykyt: Saskia retrouve la neige fraîche avec grand bonheur, se roule sans arrêt, se couche, saute de joie: avec –4°C, le givre tient encore sur les piquets: dommage que je ne puisse pas la détacher: le cairn a favorisé la formation de congères: là-dessous, une falaise de 200m et un petit glacier en voie de disparition: un chocard distrait Saskia mais je n'ai pas de reste de nourriture pour lui: au fond, le Scex Rouge (2977m), sur lequel a été construite la station sommitale du téléférique et le restaurant Botta: nous sommes à une heure de marche de la station, sur une crête sans danger! vue vers la vallée des Diablerets, appelés aussi Ormont-Dessus: et vers les hauts sommets de plus de 4000m: le brouillard remonte les pentes ensoleillées: un petit exercice d'obéissance: Saskia doit rester sur le cairn pour les photos! combien de temps va-t-elle tenir dans cette position peu confortable?

Aux Diablerets, le temps maussade de ces derniers jours a laissé un joli saupoudrage, ce qui n'est pas pour déplaire à Saskia: Les photos, pas encore triées, viendront après...

Magnifique! Pas de vidéos?

Depuis le 20 juin dernier, jour de l'anniversaire de Saskia, nous ne sommes plus montés à la neige. Les installations mécaniques de Crans-Montana viennent d'ouvrir pour les vacances d'été et il fallait profiter d'un temps agréable et d'un enneigement encore exceptionnel pour un début juillet. Voici les meilleures photos de la journée: pour 20 CHF, soit moins de 20€, nous pouvons monter de 1450m à presque 2900m d'altitude, Saskia voyageant gratuitement! à la fin, on verra des images du deuxième tronçon avec des cabines plus grandes, mais fonctionnant toutes les demi-heures... Nous descendons tout de suite vers ce vaste glacier, d'environ 10km2: le ski-lift reliant la station d'arrivée des cabines et le glacier manquerait de neige sans ces bâches blanches: voici une vidéo de l'entretien de cet endroit stratégique: l'altitude de la surface du glacier a passé de 2800m à 2750m en une dizaine d'années et des gouilles bleues se forment à la surface pour se vider rapidement dès qu'une cheminée d'écoulement se forme à partir d'une crevasse, comme au Groenland: ceci n'est pas une crevasse, mais une bédière recouverte de neige: un lien pour mieux comprendre ce phénomène: www.youtube.com/watch?v=OUckVf8glK4 et ce petit lac vient certainement de se vider, d'après la couleur de la neige: Saskia a peut-être trouvé le trou d'écoulement, qui ne doit pas être bien grand, mais la prudence s'impose: la neige bosselée est heureusement ramollie et nous poursuivons la balade sur les névés au sud du glacier: depuis un petit col, nous apercevons une véritable merveille: plus loin, les creux dans la neige deviennent désagréables: nous allons descendre vers ce cratère: si Saskia le veut bien, car elle n'est pas très rassurée: mais il faut remonter: ce cratère contiendra bientôt un lac, difficile de prévoir jusqu'où l'eau va monter: une autre surprise: ce rocher ressemblant à une roue dentée: dans le brouillard, mieux vaut ne pas s'aventurer dans ces immenses étendues: la "roue dentée", vue de dessus: nous voici au point le plus élevé de notre balade: et contemplons une dernière fois l'un des plus vastes glaciers des Alpes: le retour à la station supérieure par un chemin ouvert il y a quelques jours: ce névé épais n'existait pas l'année dernière, d'après le personnel du restaurant! et, après 3 heures de neige, voilà l'accueil dans le resto à 2900m d'altitude: curieuse position: voilà cette cabine qu'elle craint davantage que le grand téléférique des Diablerets: ce névé fragmenté vu depuis la cabine: et bientôt la verdure: et la chaleur: quel contraste, avec 27°C à Sierre...

Elle n'a aucun intérêt pour les fruits, que ce soit les pommes, poires, bananes, cerises, fraises, framboises, abricots, prunes... Même dans son jardin, où ma première chienne goûtait volontiers aux groseilles vertes sans se piquer, mais pas aux rouges, plus acides: Saskia n'a pas d'intérêt non plus pour les raisinets blancs, déjà cueillis dans la barquette: surprise, elle semble s'intéresser aux groseilles rouges: mais voici ce qu'elle veut: les beaux raisinets rouges que l'on voit sur la vidéo ne risquent donc rien et ils sont encore bien acides... Dans sa vie, elle a mangé quelques grains de raisin, quelques myrtilles et peut-être une ou deux fraises des bois, quant aux légumes rien non plus, que de l'herbe et de la viande! Curieux, non?

et encore bon anniversaire Fiasco!

Quoi de mieux comme cadeau d'anniversaire pour un chien polaire? Une nouvelle promenade de 3 heures, près des glaciers: les marmottes l'intéressent beaucoup, elles sont trop rapides pour pouvoir en photographier une et la vidéo que je voulais montrer est ratée: le premier névé près du chemin se mérite, il est à 2300m d'altitude: ça a beaucoup fondu ces derniers jours: la première petite vidéo, avec comme bruit de fond un hélicoptère redescendant de la cabane de Moiry: http://youtu.be/lVtHMiXqPUc entre la moraine du glacier et la paroi rocheuse, la neige a résisté à la chaleur: nous sommes à une altitude de 2600m et les sommets environnants approchent les 4000m. nous voilà arrivés au lieu de fête: l'endroit idéal pour la pause biscuits: Saskia détachée pour la durée d'une petite vidéo de fête, car les marmottes sont loin d'ici et il y a une petite friandise sur la neige: http://youtu.be/RbTnzZNAO0s le temps se couvre et il est temps de redescendre: le brouillard est là, avec le tonnerre, la pluie et le grésil, mais Saskia ne veut pas quitter son dernier névé. Retour bien mouillé à la voiture...

Voici deux petites vidéos du cadeau d'anniversaire: Un reportage sur cette aventure, qui s'est terminée dans le brouillard et l'orage, est en cours de préparation...