Blaise

il s'est éclaté!

De la neige et des paysages superbes: vers 1300m d'altitude, en-dessus de Montreux, la neige a aussi recouvert des habitations, comme celle-ci! les redoux ont déclenché d'énormes plaques de neige: et, heureusement, il a reneigé une vingtaine de cm depuis: sur la crête, des rafales font voler la neige des sapins: le lac Léman et la région de Vevey: Saskia grimpe sur le toit d'une grange, sous l'oeil lunaire: un sapin de Noël attardé va bien dans ce décor: mais les jours sont déjà plus longs et il est presque 18 heures! la route du retour: et, surprise, le thermomètre de ma voiture indique –17°C, alors que j'avais plus froid en bas à Vevey ce matin, avec –11°C!! Ce qui est sûr, c'est que Saskia n'a jamais froid...

Canelle semble n'avoir pas remarqué le chat!

Non loin de Lausanne, la neige est enfin arrivée, à moins de 900m d'altitude: Saskia recommence à creuser dans cette neige peu profonde: ici, l'altitude est de 936m la bise se lève, arrachant la neige et le givre des arbres: vue vers Lausanne et le lac Léman:

La dernière photo montre qu'il veut y aller à fond! Quelle motivation et c'est vrai que dans la boue, ce ne serait pas pareil... du moins pour les photos!

Près de chez moi, les Préalpes vaudoises sont recouvertes de leur plus beau manteau: la Cape au Moine n'atteint que 1941m, son sommet apparaît entre les arbres: la couche de brouillard ondule et nous envoie quelques voiles sans masquer le soleil: la neige a souffert des redoux, mais il en reste une bonne couche: ce refuge d'été est ouvert sur ses côtés, donc inutilisable en hiver, à moins qu'il neige encore assez pour couper les courants d'air et que l'on prenne une pelle pour y entrer! au sommet, une gamelle de l'armée suisse contient un livre pour inscrire son passage et y laisser un message... vue vers la plaine en direction du nord: Saskia admire aussi le paysage et écoute les moindres bruits, la neige qui tombe des arbres: derrière elle, le Vanil des Artses (1993m) et les plaques de neige qui n'attendent que le prochain redoux pour se détacher: à gauche, le Moléson (2002m) et, plus à droite, la Dent de Lys (2014m): tout à droite, les Dents du Midi (3257m): tout à gauche, derrière la Haute Cime des Dents du Midi, le sommet du Mont Blanc (4807m): et les derniers rayons du soleil que Saskia apprécie:

Plus de 800m de dénivellation, le début dans une tempête qui rend difficile de repérer les congères sur la piste du bus des neiges:

Là, il n'y a pas de problème d'enneigement! A la tombée de la nuit, les huskies s'excitent à la vue de Saskia et avant leur repas: Ces chiens promènent les touristes dans la région et dorment dans leurs niches; le campement est enseveli sous 2m50 de neige:

Ayant vu les dernières informations sur le site meteocentrale (Suisse): je me décide à partir pour Ulrichen, à 170km de chez moi. Un peu plus haut, à 1370m d'altitude, à Oberwald, il y a encore plus de neige, soit environ 2m50, et des chiens polaires pour promener des touristes! Voici les meilleures images de la journée: mais où sont les chiens? probablement en course: la piste de fond est utilisée par les attelages, nous y allons aussi: il y a un ruisseau tout au fond: difficile de dire combien il y a sur ce pont, mais bien plus de deux mètres: vu la tempête en haute altitude, il y a encore des places dans le bus des neiges, et je ne refuse pas l'offre de monter jusqu'au col du Grimsel, à 2200m d'altitude: la route du col est fermée en hiver et le seul itinéraire non avalancheux passe par le point 2205, et le restaurant est ouvert toute l'année: passer la nuit ici ou affronter une violente tempête: il fallait se décider avant que les traces soient recouvertes de congères... quelques vidéos de la descente mémorable seront bientôt disponibles... un hôtel enseveli sous la neige au bas de cette descente: est-ce une salle à manger? viens, Saskia! et ça? certainement une terrasse: Saskia est à la hauteur du deuxième étage: cet hôtel s'appelle Source du Rhône: la vallée du Rhône commence ici: et voici le village que nous allons visiter: les fraiseuses ne chôment pas: le plan des pistes a été, paraît-il, surélevé deux fois: la vallée est large et plate sur une dizaine de km, l'idéal pour le ski de fond et les courses de traîneau à chiens; il y a aussi une piste de promenade pour piétons et raquettes à neige: retour dans le village, qui est à 1370m d'altitude: j'ai gardé les skis pour la promenade dans le village: curieuses sculptures de neige: ce tas de neige arrive presqu'à la hauteur des fils électriques: ce miroir a été dégagé: Saskia entend au loin ses proches cousins qui sont certainement rentrés de course et me tire dans la bonne direction: 32 chiens si j'ai compté juste: une vidéo va donner la dimension sonore et montrer l'ambiance polaire à Oberwald... il fait beaucoup trop chaud pour la saison avec seulement –2°C, alors qu'au fond de la vallée de Conches, il fait souvent entre –20° et –30°... une jeune musheuse vient vers Saskia et me dit qu'elle a aussi une Saskia dans son attelage: les chiens reçoivent leur miam et il ne faut pas trop déranger; voici le campement:

Je ne me suis pas énervé contre elle, mais contre les sabots qui se sont formés sous mes skis un peu plus bas, à cause du redoux en cours... Le lendemain, il pleuvait au même endroit!

Oui, mais elle récupère bien plus vite que moi il faudrait faire ça tous les deux jours!

Voici encore quelques photos du Jura:

C'est le contraire pour ma chienne!! Peut-être aussi à cause des odeurs plus intéressantes sur les bords des routes.

Ce n'est pas un harnais de trait, mais de promenade, voici celui pour le traîneau: Le harnais de traîneau ne convient pas au ski-joring en neige profonde, car ma chienne ne tire pas lorsqu'elle enfonce trop, et si je la dépasse lors d'une descente il se retrousse et pourrait s'enlever!

Mes skis ne glissant pas et Saskia en profitant:

Oui, il y a de quoi, après une quinzaine de km dans la neige profonde! Je ne fais pas ça tous les jours...

Encore 30 à 60 cm de nouvelle neige! le chalet Incrota, à 1395m d'altitude, est une buvette l'été: le toit du réduit à bois: un tas de bois le long de la route goudronnée, qui passe à droite: la croisée en-dessus, vue depuis la route goudronnée: la grande ferme du Villard-Dessous (1429m): les méandres du ruisseau: le rocher nord du Teysachaux (1909m) et le même ruisseau: le chalet dont le nom n'a pas encore posé de problème: le sommet du Moléson (2002m) avant qu'il disparaisse dans le brouillard: roule-neige sur la route goudronnée, mais bien au-dessus: le retour aux Pueys (1180m), dans la neige collante, un nouveau redoux à subir: même Saskia a des boules!

J'ai obtenu un résultat semblable lors de la descente du col de la Croix: en bas, j'étais soulagé car la tension était grande et la moindre erreur impliquait une gamelle monumentale... J'avais choisi le jour idéal, et la piste était déserte! Saskia avait mangé beaucoup de neige après. Saskia a couru sur d'autres surfaces que la neige, lorsque j'utilisais ma trottinette kickbike , mais, même les descentes en forêt sur des chemins recouverts de feuilles mortes ou de terre avec humus, aiguilles de sapin et herbe rase n'arrivaient à la faire courir aussi vite et aussi longtemps que la neige tassée!

Saskia ne court ni sur le goudron, ni sur les chemins trop caillouteux, il lui faut un terrain mou ou l'herbe rase. Marcher sur le bitume est utile pour user ses griffes et éliminer les poils trop longs entre ses coussinets. La surface idéale pour les grandes courses: avec des pointes de 50km/h! Impossible sur d'autres surfaces!

J'adore!

Oui, je connais bien le Mont Tendre, il y a une vue extraordinaire sur les Alpes, mais la neige était trop cartonnée par la bise pour avoir du plaisir à la descente avec mes skis étroits; j'irais bientôt au Mont Tendre, au Crêt de la Neuve...

Avant que le nième redoux détruise ces belles structures qui ont mis plusieurs jours pour se former, ma chienne a pu en profiter aussi dans les Préalpes, au-dessus des Paccots, vers 1300m d'altitude. En montant au Radzi, une ferme d'alpage, Saskia demande une pause pour décortiquer une pive: plus haut, dans une clairière, une belle couche de givre sur 80cm de neige bien tassée, est portante: le Teysachaux (1909m) accueille les derniers rayons d'Hélios: et tout au fond, la chaîne du Jura et le ciel voilé qui annonce le malheureux redoux: après la série de beau temps sec, les animaux sauvages ont laissé de nombreuses traces odorantes qui attirent Saskia: la neige est si douce: en remuant ces cristaux, Saskia faisait un petit bruit si doux... un peu comme celui de la neige en petits grains qui tombe sur des feuilles mortes...

Saskia aura 6 ans au mois de juin...

Dans le Jura, Saskia vient de découvrir un nouveau paysage et le fameux refuge nommé Bon Accueil... Depuis la route du col du Marchairuz, nous partons dans une grande combe déjà bien tracée, puis dans la neige vierge après quelques kilomètres: au fond, les collines du Mont Tendre (1679m) émergent des forêts car rien ne peut pousser là-haut, avec les fréquentes tempêtes dépassant parfois les 150km/h: Saskia adore cette neige givrée et s'y prépare un véritable lit pendant que j'admire le paysage: plus haut, la neige a été travaillée par la bise: le froid a conservé la neige au bas des sapins: et nous arrivons au fameux refuge, que Saskia veut découvrir: il sert d'abri aux randonneurs et skieurs de fond, d'ailleurs il est entouré par une boucle de la piste de fond la plus haute du Jura, à plus de 1500m d'altitude, et accessible aussi bien depuis le col du Marchairuz que depuis celui du Mollendruz; il existe depuis plus de 50 ans et sa "charpente" est très originale: un bus du début du siècle passé aménagé en refuge avec chauffage à bois, et ma chienne donne une idée de sa grandeur! certains mushers y passaient parfois une nuit, il y a plus de dix ans, lorsque la région du Marchairuz étaient parcourue par les robustes attelages de randonnée... une ferme isolée à quelques centaines de mètres au nord du refuge est bien enfouie sous la neige: un regard vers le nord, avec la vallée de Joux dans le creux et la vaste chaîne du Risoux qui s'étend sur plus de 20km de longueur: Saskia s'assied pendant que je mets mon écharpe, car le froid s'accentue vite à l'approche du coucher du soleil: un ruisseau coule entre ces murs de neige, pour aller se perdre dans la grande combe encore éclairée par le soleil couchant: encore des belles structures de givre qui s'accrochent aux anciennes traces: Pour voir Saskia en mouvement, voici les liens vers les deux petites vidéos de la journée: http://youtu.be/tk7REdmOZFc http://youtu.be/8yTS_LBvw9A

tant que possible, j'évite les pistes de ski de fond...