dinou

oui c'est sur et certain tu es sa cavalière^^ pour moi les animaux nous choisisse autant que nous on les choisit! donc elle t'a choisi et c'est pour la vie

j'adore les camargues! il est trop mignon! je pense que quand j'en aurai les moyens j'aurai un camarque aussi^^ je suis trop fan de cette race

ohlala, je viens juste de voir les message de juillet! demain je suis en repos et mercredi aussi mais je dois m'occuper de chevaux mais je vais essayer de trouver le temps de mettre le chapitre suivant qui raconte comment Laura a trouvé Sundance! j'adore ce chapitre en plus! voilà désolé de l'attente mais avec le boulot (caissière dans un supermarché = 30h/semaine) plus des chevaux de proprios à m'occuper et à monter et la famille à voir! pas facile facile de tout faire^^

on m'a également parler du wooffing, j'y avais déjà penser mais je ne sais pas si c'est la meilleure solution

Bonour tout le monde! alors voilà j'ai un projet pour l'été prochain, comme je suis à la fac j'ai plus de 3mois de vacs, et l'été prochain j'aurai 21 ans (âge de la majorité pour les états-unis), je pensais donc partir pour les mois de juin-juillet-âout au états-unis ou au Canada et essayer de travailler dans un ranch, j'ai un copain qui l'a déjà fait mais je ne sais pas si une fille est aussi bien reçu et je voudrais savoir aussi si certains l'ont déjà fait et qu'esr-ce qu'il faut faire avant, quand faut-il si prendre pour les démarches administratives et trouver un endroit pour bosser aussi. Et je me dis aussi que ça pourrait donner des idées à d'autres^^ voilà merci de vos réponses à bientôt!

ils sont très beaux et ils ont beaucoup de chance de t'avoir, profite bien de ton bonheur

sinon pour la réhabituer, dès qu'elle lève le pied tu le repose pour le montrer que c'est bien c'est une méthode utiliser pour plein de choses, dès qu'il a fait ce qu'on voulait on cède pour le montrer qu'il a fait la chose correctement, et au fur et à mesure ça viendra de mieux en mieux je pense. et moi dès que je demande les pieds d'un cheval je lui parle, je lui dit "donne, s'il te plaît" et dès qu'il a donner je dis merci (je ne sais pas s'ils comprennent mais au moins l'intonation de la chose bien faite est là) et après je lui caresse l'encolure en lui disant que c'était pas si méchant que ça. voilà j'espère que ça t'aidera

voilà ce que j'ai trouvé j'espère que ça t'aidera! c'est sur ce site : http://www.1cheval.com/magazines/magazine-cheval/soins-chevaux/asthme.htm En quelque sorte, c'est l'objet de cette page. Il faut savoir en effet que l'étude de toutes maladies des chevaux demandent des fonds et que de trop nombreux laboratoires se désintéressent de ces recherches parce que le "retour sur investissement" n'est pas assez intéressant. Nombreux sont les médicaments que nous utilisons qui sont en fait prévus pour l'homme la vache ou le moutons. Certaines recherches ne sont organisées que par des universités ou des fondations dont le budget est constitué en majeure partie par des dons. Nous vous soumettons ici l'exemple de "joli cœur" et de la recherche sur l'asthme entamé par la Faculté de Médecine Vétérinaire de Liège et la fondation Prince Laurent de Bruxelles. Allez rendre une visite à leur site et si vous pouvez donnez leur un coup de main. Demain, qui sait, c'est peut être votre cheval qui souffrira d'asthme et qui profitera de leurs travaux alors : Aide les et ils t'aideront…. Opération " Joli Coeur " Section Equine Research and Welfare Fund Qu'est ce que la pousse, maladie dont souffre Joli Cœur ? La pousse (à savoir l'asthme des équidés) est la pathologie inflammatoire chronique la plus fréquemment observées chez les chevaux adultes. Cette maladie est due principalement à une allergie des voies respiratoires aux poussières et à certains champignons qui se trouvent dans les fourrages et les boxes mal ventilés. Il en résulte des phénomènes de bronchoconstriction et d'hypersécrétion qui se concrétisent par de la toux, une gène respiratoire et une intolérance à l'effort. Dans certains cas extrêmes, la détresse respiratoire est telle qu'elle peut entraîner la mort du patient par manque d'oxygène. La pousse représente donc un problème majeur pour la santé et le bien-être des équidés. Qu'a fait le service de physiologie pour lutter contre cette maladie ? De nombreux projets de recherche entrepris au cours des dernières années ont permis d'aboutir à des résultats concrets et d'améliorer le diagnostic, le traitement et la prévention de la pousse. En voici quelques exemples : - mise au point de techniques diagnostiques permettant de déceler les chevaux souffrant de pousse subclinique ; - mise au point de l'aérosolthérapie (nébuliseurs) chez les équidés ; - mise au point de litières et de fourrages pauvres en poussières et champignons. Pourquoi encore entreprendre des recherches sur cette maladie ? Malgré l'utilisation des traitements préventifs et curatifs disponibles, certains chevaux (comme Joli Cœur) ne montrent qu'une amélioration partielle et momentanée de leurs symptômes respiratoires. La raison en est que la suppression de l'agent étiologique (comme les poussières et champignons présentes dans les fourrages) est un objectif important mais non suffisant pour maîtriser l'inflammation et les dysfonctions qui résultent d'une crise de pousse chez le cheval. Nous avons en effet démontré que l'inflammation induite par une réaction de type allergique, pouvait persister à cause de l'existence de boucles auto-activatrices au niveau des voies respiratoires de certains patients. Quel est l'objectif des recherches en cours ? L'objectif des projets de recherche est double : · mettre en évidence les mécanismes moléculaires responsables de la persistance de l'inflammation, et donc de la non guérison de la maladie de Joli Cœur ; · mettre au point un traitement efficace et durable de la pousse en développant les techniques de thérapie génique. Ces recherches se font en étroite collaboration avec la médecine humaine dans le cadre du Centre de Thérapie Cellulaire et Moléculaire de l'ULg dont fait partie le service de physiologie vétérinaire. Quel est actuellement le facteur limitant la mise au point des ces nouvelles thérapeutiques ? Vu que nous disposons d'infrastructures performantes et de brillants chercheurs, le problème majeur pour concrétiser ces projets de recherche (et donc pour aboutir à des résultats utilisables sur le terrain) est le financement des frais de fonctionnement. Ces recherches, réalisées en grande partie in vitro, nécessitent en effet l'achat de sondes et réactifs extrêmement coûteux. Le soutien du grand public est donc indispensable pour guérir Joli Cœur et contribuer à améliorer le bien-être de tous les patients qui souffrent de cette maladie. Personne à contacter : Mme Fabienne Pyr : tél:+ 32/ (0)478/74.19.93 E-mail: erf@swing.be Site internet: http://users.swing.be/erf Faculté de Médecine Vétérinaire Bât B42 Boulevard Colonter 4000 Liège- Belgique tél : +32/ (0) 43 66 40 31 Faut-il aider la recherche en faveur des animaux? Les progrès enregistrés dans le domaine de la recherche vétérinaire contribuent à faire avancer la recherche en médecine humaine. Des équipes de médecins, vétérinaires et biologistes travaillent en effet de concert dans la cadre du Centre de Thérapie Cellulaire et Moléculaire de l'Université de Liège. Les efforts consentis dans les labos de la faculté de médecine vétérinaire de l'ULg ne profitent donc pas seulement aux animaux, mais également à l'espèce humaine! Plusieurs dizaine de scientifiques de haut niveau travaillent dans différents laboratoires de recherche, tandis que, chaque année, près de 1.300 chevaux passent par la faculté de médecine vétérinaire de l'Université de Liège, pour différentes raisons: diagnostics, traitements, opérations chirurgicales ou tests à l'effort. Le soutien que reçoivent la Fondation Prince Laurent et sa section Equine Research and Welfare Fund traduisent bien une volonté de pousser les recherches à un très haut niveau. "Le soutien du grand public est absolument indispensable". l'Equine Research & Welfare Fund: Contact : Mme Fabienne Pyr Tél : 0478-74.19.93 e-mail : fabienne.pyr@ulg.ac.be Siège social : Fondation Prince Laurent, avenue Paul Deschanel, 36-38, à 1030 Bruxelles Tél : 02-243.08.97 Fax : 02-243.09.47 site internet : http://users.swing.be/erf http://www.1cheval.com/magazines/magazine-cheval/soins-chevaux/asthme.htm

elle est très belle! et c'est vrai qu'on voit qu'elle mange bien à la cantine^^ mais bon il vaut mieux ça qu'un cheval trop maigre et au moins on voit qu'elle est en bonne santé et heureuse^^

a moi j'ai pas perdu mais étriers et aujourd'hui je suis partie seule en balade avec elle et nickel même pas peur des pêcheurs près du lac, des oiseaux qui surgissent des haies, de la tronçonneuse, bref j'ai jamais vu un cheval qui bouge aussi peu lorsqu'il y a des bruits qui peuvent surprendre! En fait elle est vraiment sûre comme jument elle a du se dire : tiens celle-ci à l'air sûre d'elle on va lui en faire voir un peu^^

Lol oui il s'appelle Twist, c'est un Highland de 3ans mais ils ne l'ont pas encore débouré et on est obligé de le rentré dès qu'on sort la juju sinon il fait un peu trop le fou dans le champ! et c'est un grand joueur^^

bon je reviens de la balade de ce matin et je crois qu'elle a compris qui "commande"^^ elle a testé encore un peu mais franchement pas grand chose. mais bon elle a encore bien transpiré! et je pense qu'elle sera encore plus jolie quand elle aura perdu le gras qu'elle a en trop! en tout cas merci pour elle^^

Alors voilà je vous présente la juju dont je vais m'occuper pendant que sa proprio est en vac. Elle s'appelle Lumière mais tout le monde l'appelle Lulu, c'est une jument Highland de 10ans , elle vient du Jura et n'est en Bretagne que depuis peu donc elle a du poids à perdre et l'herbe riche de notre contrée n'est pas là pour aider^^ c'est bien pour ça qu'il faut la faire travailler régulièrement! Donc je m'en occupe depuis dimanche, je l'ai monté dans les petits chemins de rando avec une amie à pied pour me conseiller un peu comme je ne suis jamais sortie seule. Donc je teste le pas, très actif et la juju à une bouche dure (elle a fait de l'attelage donc je pense que ça explique) donc rien qu'à cette allure dur dur de l'arrêter donc utilisation de la voix et du poids du corps : c'est bon ça marche. On passe au trot, pareil actif tout ça pas de problème toujours la transition descendante qui pose un peu problème donc toujours lui parler à la juju. Après il faut bien tester le galop donc c'est parti, premier test ça va pas de problème, deuxième test : je me fais embarquée propre et net! bon 2 secondes de panique, ma copine qui me crie : "t'inquiète pas tu vas réussir à l'arrêter", je me fais Ok elle a raison, donc poids du corps, voix rien n'y fait et là je dis non mais tu te fous de ma geule donc je m'énerve et quelques 300mètres plus loin c'est bon elle s'arrête enfin! heureusement que ce sont des petits chemins de rando et que c'était le soir! Après ça on l'a fait travailler dans le rond de longe en liberté et nickel. Donc avec ma cop on s'est dit qu'il faudra qu'on aille à deux avec un autre cheval, et c'est ce qu'on a fait mardi matin, tout se passe bien mais elle tente de m'embarquer au trot, donc je m'énerve tout de suite : voix plus je m'allonge carrément en arrière et la jument qui stoppe net, après plus rien nickel même au galop elle n'a pas tenté de m'embarquer une seule fois, donc super contente et demain matin je pense aller faire un petit tour avec^^ Je passe au photos! c'est après la ballade de mardi matin donc elle avait un peu transpirer comme elle a du pois à perdre et qu'il faisait chaud dès 9h30 du matin!

ben moi aussi je préfère parage naturel mais elle a des pieds assez fragiles en fait comme elle a déjà eu des sèmes; maintenant ce problème est arrangé mais même en faisant de la ballade et donc sur la route ça ne fait pas grand chose :/ c'est pour ça que je me disais que ça dépendait peut-être des chevaux (c'est un pur sang anglais de 6ans et elle a eu la gourme à 3 ans environ et a mis 1an et demi à s'en remettre complètement) sinon elle est pas en centre équestre et pour le maréchal on va voir pour changer parce qu'ils ont tous les pieds plus secs que d'habitude! donc voilà

je ne sais pas trop si c'est ici que je dois poster mais je pense que ça fait parti des soins non? alors voila je voudrais savoir si tous les chevaux peuvent être parés naturellement sans fers? parce que la jument que j'ai en dp a des sabots qui poussent rapidement et s'évasent beaucoup, j'hésite donc à demander à sa proprio si on peut lui mettre des fers parce que ça sera peut-être mieux! voilà vous en pensez quoi?

il est trop génial ce film! merci beaucoup!

c'est vraiment pas très cool ça! dans mon club quand un cheval part en retraite il le donne à un des cavaliers qui généralement le mets au pré. je trouve ça beaucoup plus logique. Tu t'es renseignée sur le prix de la viande comme ça tu peux leur proposer le prix qu'ils auraient à l'abbatoir en leur disant que au moins avec toi il aurait une vraie bonne retraite sûrement bien méritée!

alors d'abord, les spoilers remarchent!! ensuite j'ai essayé de trouver d'autres infos sur la psychomorphologie : j'ai trouvé à cette adresse : http://ponydreams.e-monsite.com/rubrique,psychomorphologie,335102.html j'ai relevé un peu les caractéristiques de la tête de ta jument après je ne sais pas si tu es d'accord: je dirais qu'elle a de petites oreilles, un profil rectiligne et un front large et qu'elle a de grands naseaux. mais je pense qu'avec l'adresse que je t'ai donné tu trouveras les bonnes infos!

merci beaucoup pour tous les épisodes! on ne te le dis pas assez

sur la morphologie des têtes? je pense que oui elles sont vraies. après je pense que pour connaître le caractère d'un cheval en regardant sa tête il faut chercher d'autres infos parce que avec ce qui est dit dans le livre finalement on ne peut pas vraiment le faire nous-même je trouve

et les 3 dernières! Spoiler:

suite Spoiler:

Chapitre 3 Quelques commentaires sur certaines têtes de chevaux Spoiler:

et voilà le chapitre 2!! il était assez long! je mets le 3 dans quelques instants! pour les autres il faudra attendre un peu, parce que finalement je bosse demain et samedi! Spoiler:  Comment j'ai appris à «lire» les têtes des chevaux À Heartland, nous croyons que la tête d'un cheval en dit long sur sa personnalité. Ses yeux, son museau, ses naseaux et ses oreilles peuvent nous dévoiler bien des traits de son tempérament. Je me souviens du jour, où pour la première fois, maman m'a appris à «lire» les visages des chevaux. C'était quelques jours après mon douzième anniversaire. Maman avait été appelée à Bull Ridge, une ferle des environs. Ziggy, un hongre, refusait de monter dans le van de Mme Rosen, sa propriétaire. Maman a alors appliqué la «technique du consentement». Avec succès : une heure après avoir pris en main le cheval, elle a fait claquer sa langue, puis s'est engagée sur la rampe. Ziggy l'a suivie, les oreilles dressées. -Quelqu'un peut enlever la rampe? A demandé maman. Je me suis précipitée pour aider Mme Rosen. Maman caressait Ziggy. Les oreilles du hongre tremblaient légèrement, mais, dans l'ensemble, il semblait plutôt calme. - Très bien, a repris maman, après une dizaine de secondes. Vous voulez bien remettre la rampe, s'il vous plaît? Une minute plus tard, Ziggy sortait du van sans renâcler. - C'est un miracle! S'est exclamée Mme Rosen. La dernière fois que j'ai essayé de le faire monter, j'en ai eu pour trois heures! Vous êtes très douée, Madame Fleming. Maman a souri sans cesser de flatter l'encolure de Ziggy : - Non, non… Je lui ai juste montré qu'il pouvait m'accorder sa confiance. La prochaine fois, faites comme moi, et vous ne devriez pas avoir de problème. Nous avons dit au revoir à Ziggy et à Mme Rosen avant de remonter en voiture. J'adorais accompagner maman dans ses visites. J'apprenais tellement en l'observant soigner les chevaux qui avaient des comportements bizarres ! Chaque fois, les gens étaient ébahis en contemplant le résultat. Autour de chez nous, maman était surnommée la Femme Cheval… et c'était un compliment! - Tu as été super maman ! l'ai-je félicitée. Mme Rosen était ravie. Soudain, je l'ai vue froncer les sourcils. J'ai suivi la direction de son regard. À droite de la route, un sentier serpentait en direction de la colline. Là, un cheval bai sombre renâclait. Sa queue fouettait l'air avec force, ses oreilles étaient couchées. D'où j'étais, je pouvais distinguer la silhouette de la cavalière qui devait avoir dix-neuf ans et essayait de faire avancer son cheval. En vain. Elle l'a frappé avec sa cravache… et a obtenu le résultat inverse. Secouant la tête, le cheval a reculé de trois pas. La fille l'a frappé de nouveau. Très agité, le cheval s'est mis à piétiner sur place, sans avancer d'un pouce. Une troisième fois, la cavalière a recouru à la cravache. Le cheval a décoché une petite ruade. - Je pense qu'on a besoin de notre aide…, a murmuré maman sans préciser si elle parlait de la fille ou du cheval. Elle est descendue de voiture et s'est approchée du cheval. Je me suis précipité derrière elle. Il était temps que maman intervienne : le cheval agitait la tête dans tous les sens en soufflant. - Allez, Aztec ! criait sa cavalière. Arrête de faire l'imbécile et avance! - Je peux vous donner un coup de main? A demandé maman. La fille a sursauté en entendant sa voix. - J'ai juste un petit problème avec cette tête de mule. Vous pourriez le pousser un peu pour l'inciter à avancer? - Non. - Pardon? - Non, je ne pousserai pas votre cheval parce que je pense que ce n'est pas la meilleure façon de procéder. Maman a continué, de sa voix calme et ferme : - Si votre cheval refuse d'avancer, il doit avoir une bonne raison. Si vous ne cherchez pas à la comprendre, vous réussirez peut-être à le faire avancer cette fois-ci, mais vous aurez le même problème la prochaine fois. - Qui êtes-vous pour vous permettre de me donner des leçons? A demandé la fille, la mine fermée. - Je ne vous donne pas de leçons, mais un conseil; c'est très différent. Je suis Marion Fleming, de Heartland. Maman ne savait pas seulement parler aux chevaux : elle avait aussi le chic pour désarçonner les humains agressifs. Son ton apaisant et serein et son sourire tranquille ont fait leur effet. La cavalière a abandonnée son attitude hautaine et s'est exclamée : - Ah, c'est vous, la Femme Cheval… - On me surnomme ainsi, quelques fois… Et voici Laura, ma fille! - Salut… - Moi, je m'appelle Christina. J'ai beaucoup entendu parler de Heartland. C'est un refuge pour chevaux battus, non? - Je préfère dire : pour les chevaux qui souffrent, a rectifié maman. Alors, qu'est-ce qui se passe avec votre cheval? - Pff ! Il est plus têtu qu'une mule. Chaque fois que je me balade avec lui, il me joue la même comédie. Tant que personne ne le pousse, il ne veut pas faire un pas. - Vous l'avez depuis longtemps? S'est informée maman. Christina a secoué la tête : - Non. Je l'ai acheté il y a moins d'un mois. Il avait l'air normal. En fait, on m'a refilé un cheval à problèmes, voilà tout! J'ai échangé un coup d'œil avec maman. J'avais souvent entendu des cavaliers tenir ce genre de discours devant elle. Je savais ce qu'elle en pensait : il n'y a pas de chevaux à problèmes; il n'y a que des cavaliers qui ont des difficultés pour comprendre le comportement de leur monture. Maman s'est contentée de murmurer : - Je vois… Alors, qu'est-ce que vous allez faire? - Le revendre, j'imagine. C'est dommage : j'avais l'impression que lui et moi, on pourrait s'entendre… Quand il est dans son box, il est plutôt paisible et affectueux. Mais, dès que j'essaye de le sortir, c'est la cata! - Peut-être qu'il a peur. Ou mal. Ou qu'il est malheureux. - Hein? Maman s'est approchée du cheval et lui a caressé l'encolure : - Tu n'as pas l'air méchant, hein, Aztec? Tu dois avoir un souci, quelque chose qui t'oblige à réagir comme ça… Regardez la morphologie de sa tête, Christina! - La quoi. - La morphologie de sa tête. Sa forme, si vous préférez. Descendez un instant, je vais vous montrer quelque chose. Christina a plongé ses yeux dans le regard bleu de maman et elle a mis pied à terre immédiatement après. Elle a observé maman passer sa main sur les naseaux d'Aztec. - Avant, on disait : pour connaître la personnalité d'un cheval, il suffit de regarder sa tête. Il y avait même un proverbe pour ça : «Bon œil, bonne bête». Je crois que c'est exact. Pas seulement le coup des yeux. Toute la tête nous donne des indices. Regardez le nez droit et aplati d'Aztec. À ma connaissance, un cheval doté de ce profil ne peut être ni têtu ni borné naturellement. Voyez ses gros yeux très arrondis : ils nous suggèrent un cheval coopératif et affectueux. Ses naseaux sont amples et fins à la fois, ce qui est d'ordinaire un signe d'intelligence. Et ses oreilles! Observez-les bien… Les doigts de maman ont glissé jusqu'aux oreilles d'Aztec. Aussitôt, le cheval les a baissées et maman les a massées précautionneusement à la base. - Ses oreilles sont très écartées l'une de l'autre, a-t-elle signalé. En général, les chevaux qui ont cette caractéristique sont des animaux fiables, dotés d'une bonne capacité d'apprentissage. Maman a reporté son attention sur Christina : - La morphologie de la tête d'Aztec me laisse penser qu'il est sûr, calme et obéissant; il comprend vite ce qu'on lui demande et se plie volontiers aux ordres qu'on lui donne. - Vous êtes voyante ou quoi? C'est exactement ce que m'en a dit son ancien propriétaire… - Mais ce n'est pas l'impression qu'il vous donne, n'est-ce pas? - Non, a reconnu Christina. Cela dit, comme je vous l'expliquais, tant qu'il est dans l'écurie, ça va. Quand je l'ai monté dans le manège, ça allait aussi. Par contre, dès que je l'emmène se balader à l'extérieur, bonjour la galère! Maman a flatté l'encolure d'Aztec : - Je pense qu'il essaye de vous faire comprendre quelque chose. S'il réagit de cette manière chaque fois que vous voulez le sortir, c'est qu'il tente de vous communiquer un message. - Un message? Quel message? - Ah ça! Bonne question! Si je connaissais la réponse j'aurais presque résolu votre problème! - Et vous aimeriez éclaircir ce mystère? Maman s'est mise à rire : - Evidemment! - Alors? - Est-ce que le cheval renâcle à sortir sur ce chemin seulement ou sur tous les chemins? A demandé maman. - Euh… je ne sais pas. En fait, il n'y a que deux routes qui partent de l'écurie. Je n'ai jamais essayé l'autre. - Commençons par là, a proposé maman. S'il a vraiment peur de sortir de l'écurie, il renâclera sur l'autre chemin de la même façon. Sinon, nous n'aurons plus qu'à nous demander pourquoi ce chemin-ci l'inquiète tant. Christina s'est remise en selle. Maman et moi l'avons suivie à pied. L'autre sentier n'a pas effrayé le cheval. Au contraire, il semblait ravi : ses oreilles s'étaient dressées, sa queue fouettait l'air avec enthousiasme. Cinq minutes sont passées avant que maman ne formule la conclusion qui s'imposait : - C'est bien l'autre chemin qui le dérange. - Mais pourquoi? S'est exclamée Christina en arrêtant Aztec. C'est une petite route tranquille… y a pas de quoi paniquer! - De notre point de vue d'humains, non, a reconnu maman. Du point de vue d'Aztec, il y a sûrement quelque chose qui cloche. Retournons là-bas et tâchons de comprendre ce qui se passe. Christina a fait demi-tour avec son cheval. Dès qu'il s'est retrouvé sur l'autre chemin, il s'est arrêté net, tous les muscles tendus. Autour de nous, rien de suspect. Des deux côtés de la petite route, des prés où paissaient des chevaux et des poneys. - Et plus loin, là-haut, après le tournant, qu'est-ce qu'il y a? ai-je risqué. - Des prés vides depuis des mois. Et après, ce sont les bois. - Je vais y jeter un œil, a annoncé maman. Vous, Christina, restez où vous êtes avec Aztec. J'ai suivi maman. - Qu'est-ce qu'on cherche? Ai-je demandé. - N'importe quoi. Un sac d'ordures, un vieux bidon d'huile, un bout de tracteur… - Je vois… Enfin «je vois», c'était vite dit! J'avais beau scruter les étendues herbeuses, je ne parvenais pas à repérer d'indices susceptibles d'expliquer l'attitude d'Aztec. Et si Aztec avait vraiment un problème de comportement? La voix douce de maman m'a tirée de mes doutes : - Tu sens? - Quoi? - L'odeur! J'ai humé l'air attentivement. - il y a eu des cochons, dans le coin, on dirait. - Exactement! - Tu penses que… - … Aztec pourrait avoir peur des cochons. C'est une phobie fréquente, chez les chevaux. - Mais il n'y a plus de cochons! - Comment Aztec le saurait-il? Il n'est jamais arrivé jusqu'ici! Mets-toi à sa place. Il marche tranquillement. Soudain, il sent une odeur de cochons. Il ne peut pas savoir qu'ils ont disparu depuis plusieurs semaines. Il perçoit une menace. Et donc… - … il s'arrête, ai-je complété. - Bingo! - Alors? A demandé Christina en nous voyant réapparaître. - Est-ce que les anciens propriétaires d'Aztec vous ont parlé de cochons? La cavalière a ouvert de grands yeux : - Euh… non… pourquoi? - Parce que j'ai de bonnes raisons de croire que c'est la clef de toute l'histoire. Peut-on contacter la personne qui vous a vendu Aztec? - Bien sûr. Je l'appelle tout de suite sur mon portable. Quelques instants plus tard, Christina a confirmé, une nuance d'admiration dans la voix: - Effectivement, Aztec a peur des cochons. Vous êtes très forte! Mais quel rapport avec son comportement anormal? Maman lui a expliqué. - Dons il n'est ni stupide ni têtu, a conclu Christina. - Eh non! C'est juste la peur qui le pousse à agir de la sorte. - Je suis désolée, mon pauvre ! s'est excusée la cavalière en caressant Aztec; moi qui pensais que tu étais un cheval capricieux… Elle a relevé la tête et planté ses yeux dans ceux de maman: - Vous pourriez m'aider à vaincre sa peur? - Oui, mais il vous faudra être patiente. Il traîne probablement cette phobie depuis l'époque où il n'était qu'un petit poulain. - Je serais patiente. J'ai tellement honte de la manière dont je l'ai traité ! j'aurais dû lui faire confiance. Au lieu de quoi… - Le passé est le passé, a coupé maman; vous n'êtes pas la première à commettre ce genre d'erreurs, et vous ne serez sûrement pas la dernière. L'important, c'est que vous soyez prête à l'aider. - Je ferais tout ce qu'il faudra, a promis Christina. Par où commencer? - Eh bien, je vais vous apprendre un truc. C'est un grand cavalier, Monty Roberts, qui me l'a enseigné. Ça s'appelle : la «technique du consentement». Vous allez voir, ce n'est pas sorcier… Deux heures plus tard, maman avait enseigné les bases de la «technique du consentement» à Christina. Elle lui avait surtout expliqué combien cette démarche était essentielle pour aider Aztec à guérir de sa peur. - quand il vous fera confiance, la partie sera pratiquement gagnée, lui a-t-elle affirmé. Pour le moment, ne vous inquiétez pas du résultat. Pensez seulement à lui prouver qu'il peut s'abandonner à vous les yeux fermés. Tel est le secret de la réussite. - Votre méthode est incroyable. J'ai éprouvé des sensations très fortes, tout à l'heure… - C'est bon signe : si vous êtes réceptive à cette technique, Aztec l'est certainement aussi. Un cheval sent autant – et peut-être même plus – de choses que nous… À demain! Nous avons quitté le parking de la ferme. Christina nous a adressé de grands signes jusqu'à ce que nous trouvions hors de sa vue. - Tu m'as étonnée, tu sais, maman? - En bien, j'espère! - Evidemment, en bien! Tu sais lire le caractère des chevaux sur leur tête! - Oui! Ça me sert même beaucoup. Lorsque tu as la certitude qu'un cheval qui se comporte mal n'est pas fondamentalement mauvais, ça te donne encore plus envie de comprendre pourquoi il se conduit de cette manière. - Tu m'apprendras? - Oui, Laura. C'est promis. Durant les semaines qui ont suivi, maman a rendu régulièrement visite à Christina et à Aztec. Un mois après notre première rencontre, le cheval suivait Christina dans l'écurie sans longe. Il ne tarderait pas à l'accompagner jusque sur le chemin aux cochons. Comme il hésitait encore, Christina n'insistait pas. Lorsqu'il s'arrêtait, elle le ramenait à l'écurie, faisait quelques tours de manège puis réessayait. « Un jour, se disait-elle, la confiance sera plus forte que la peur.» Pour cela, il n'y avait qu'une solution : renforcer cette confiance, jusqu'à ce que le cheval puisse se fier totalement aux instructions de sa cavalière. Le grand jour, nous étions là, maman et moi. Nous avons vu Christina et Aztec s'éloigner sur le chemin et disparaître derrière le tournant. - Tout est bien qui finit bien, a murmuré maman en se tournant vers moi, un grand sourire aux lèvres. Il restait à maman une promesse à tenir – et elle l'a tenue. Dans les mois qui ont suivi, elle m'a appris à «lire» les têtes des chevaux. Et j'ai ainsi compris combien cette connaissance pouvait m'être utile dans mon travail quotidien à Heartland. Sans cela, j'aurai pu me dire que certains chevaux difficiles étaient naturellement des chevaux à problèmes. Au lieu de quoi, en «lisant» leurs têtes, j'ai eu envie de les aider à redevenir ce qu'ils étaient pour de bon : des êtres doux affectueux, dotés de personnalités attachantes. Vous allez maintenant découvrir quelques-uns des chevaux de Heartland, et ce que nous indique la forme de leurs têtes.

de rien, je vais essayer d'avancer le chapitre 2 ce soir,jusqu'à 22h à peu près et je finis demain matin, et comme le 3 ce sont des images et des explications je les scanne, demain je pourrais poster les chap 2 et 3^^