Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

crystal

Membres
  • Compteur de contenus

    531
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par crystal

  1. par exexemple lorsque Adibou saute sur les gens pour les dominer comment lui dire non de manière efficace ? alors le chien ne veut pas dominer " le fait de sauter n'a rien a voir avec de la domination" C’est un comportement naturel et commun chez les canidés qui sont des animaux de meute! C'est rituel qui a une utilité, pour maintenir la cohésion dans la meute, comme le léchage ou le frottement sur l’autre. Ce qu’il ne faut pas faire: repousser le chien ou le chiot, lui marcher sur une patte avant ou arrière, lui donner un coup de genou dans le ventre comme le préconise certains. En effet, il ne comprend pas que lorsqu’il émet des signaux de plaisir et de socialisation extrêmes vis-à-vis de son maître, celui-ci réponde de la douleur. C’est la meilleure façon de casser les liens d’amitié et de susciter une réaction de méfiance. Si il s’agit d’une personne étrangère cela peut même engendrer une agressivité par peur d’avoir mal. Ce que l’on peut faire : On va transformer ce comportement indésirable en un autre qui est acceptable. A chaque fois qu’il viendra t'accueillir quand tu reviens du travail ou d'ailleurs, tu dois avoir dans la main une friandise ou un jouet. Tu lui présente la friandise ou le jouet (déviation de l’attention) et tu demande la position assise. Dés que le chien est assis, tu lui offre ce qui l’intéresse et on le félicite. Pour que le conditionnement réussisse, il faut suivre les lois d’apprentissage : au début on lui donne à chaque fois, ensuite de manière intermittente Au bout de quelques jours (6 jours environ), le comportement de salutation en sautant s’est transformé en assis devant la personne. vala le renforcement positif...
  2. de rien.. j'essayerais de vous le mettre en image... des fois cela nous est plus facile d'imager.... vala... je pense que J. Ortega à rédiger un papier là-dessus qui est très bien et qu'il faut partager avec tous et toutes... les signaux d'apaisements vont vous permettre de mieux communiquer et de mieux comprendre votre complice.... et lui de mieux vous comprendre..... ;o)
  3. question : quel âge à ton Boubou? que lui a t-il été permis de faire à la maison et ce qui ne lui a pas été permis? plus de détails sur votre vie avec le Boubou serait un atout pour avoir une réponse et une solution efficace... merci par avance.. Bien amicalement Crystal
  4. oui ce sont les 2 des TOC.. vous pouvez imprimer les documents pour vous, mais vous ne pouvez les transmettre, ces documents reste la propirété de Joseph Ortega ;o) ce qui est normal....
  5. (2) Evaluation objective de la nature des blessures, afin de déterminer la gravité des morsures. On décompte 5 stades : * comportement déplacé ou agressif, menaçant, mais seule une griffure ou éraflure apparaît sur la peau * Contact des crocs mais sans marque durable ou sérieuse sur la peau. Il peut y avoir des entailles de moins de 25 mm de profondeur et un léger saignement dû au frottement des dents sur la peau mais pas de ponction verticale. Généralement un bleu ou une contusion. * un ou plusieurs impacts dont l’une au moins est plus profonde que la moitié de la hauteur de la canine du chien. Une visite chez le vétérinaire ou le médecin peut être nécessaire pour faire des sutures. * lacérations, profondes contusions, mutilations, impacts plus profonds que la moitié de la hauteur de la canine. Le chien a maintenu sa prise pendant x secondes et secoué la tête d’un côté et de l’autre * Morsures multiples, mise à mort de la victime (3) Les trois phases d’une conduite agressive Une conduite agressive est un affrontement codifié et ritualisé, c’est à dire qui se déroule généralement de la même façon pour tous les individus de la même espèce. C’est justement cet aspect ritualisé qui rend les choses prévisibles entre chiens, mais aussi pour les humains qui y sont sensibilisés. C’est ainsi que ceux-ci peuvent s’adapter et savoir comment agir ou y réagir adéquatement (aussi bien pour l’éviter que la désamorcer). Un chien peut déclencher une conduite agressive, qui d’une manière générale se déroulera en 3 étapes, pour faire cesser une situation ou pour obtenir quelque chose : * 1ère étape : la menace La menace est normalement destinée à impressionner un individu et si possible éviter l’attaque proprement dite. En cas d’inefficacité, la menace sera mise à exécution par morsure. * 2ème étape : le passage à l’acte, la morsure Si sa menace s’est avérée inefficace, le chien passe à l’étape suivante : la morsure. Prise en gueule plus ou moins fortement tenue, dosée et lâchée en fonction de la situation et de l’adversaire, la morsure n’est pas faite pour tuer, la soumission servant à faire cesser le combat (sauf dans 2 cas bien particulier*) * Cas particuliers : a) La poursuite, saisie et morsure dite « délabrante » d’une proie b) Le dressage au mordant, où même si l’adversaire se « soumet » c'est-à-dire ne bouge plus, le chien continue de tenir fortement et ne lâchera pas sans ordre du maître. * 3ème étape : l’apaisement Dès que l’un des 2 adversaires se soumet, le « vainqueur » marque la fin du combat en posant sa patte sur l’autre ou en le léchant (sauf dans le cas de fuite de l’adversaire) pour signaler le retour à la paix et éteindre toute velléité agressive. Après un conflit, un chien peut venir lécher son propriétaire, se coucher sur ses pieds, ou s’asseoir collé contre ses jambes (comportements soit de demande d’apaisement soit de dominance) (4) Les principales expressions corporelles de la menace Dans l’attitude offensive, l’animal se tient droit, le regard fixe et les pattes raidies, le poil hérissé, la queue haute et droite, à la verticale et immobile, les oreilles pointées vers l’avant. Il tente d’augmenter son volume, de se faire plus grand et plus imposant qu’il n’est. Dans l’attitude défensive, l’animal se tient plutôt l’échine abaissée et hérissée, la queue basse voire rabattue sous l’abdomen, les oreilles plaquées vers l’arrière, la tête comme « rentrée ». Ces postures sont souvent accompagnées de grognements plus ou moins sonores et/ou d’aboiements, ainsi que de mimiques faciales avec museau retroussé (plus les dents sont découvertes, plus le regard est fixe et/ou la pupille dilatée, plus il y a vive tension) Ces signaux canins, posturaux et sonores, parfaitement « signifiants » et sans équivoque entre congénères, reçoivent évidemment les réponses canines adaptées*. Les êtres humains mal sensibilisés à cette communication non verbale, décodent et interprètent mal les menaces de leurs chiens, et en conséquence ne produisent pas les réponses adéquates * Il est des cas, où malheureusement, l’homme a produit ou modifié des chiens par sélection artificielle ou par chirurgies de convenance (codectomie, autectomie). Ces chiens ont un langage gestuel bien moins finement expressif (par les yeux perdus sous les poils, les oreilles trop longues et tombantes ou presque inexistantes par essorillage, la queue coupée, etc... qui rend la communication moins précise avec de possibles méprises sur leurs intentions. (5) Les différentes formes d’agressions Le stimulus déclencheur d’une agression peut être endogène ou exogène (l’un de ces stimuli pouvant provoquer le suivant). Pour différenciation des différentes formes de conduites agressives du chien, nous avons retenu les plus courantes dans la classification de 1969 de l’éthologiste américain K.E MOYER : * L’agression à caractère hiérarchique Entre canidés, cette agression de type offensif (dont le but rappelons-le n’est pas de tuer) sert à marquer sa supériorité sur l’autre, à affirmer son pouvoir sur lui. Toujours impressionnante, parfois violente, très bruyante (et inquiétante pour les humains non avertis) mais souvent brève, ce type d’agression, dite normale, est fréquente entre mâles (un peu moins entre femelles) et destinée à prendre, vérifier ou défendre un statut. Cette conduite agressive cesse quand l’un des deux protagonistes adopte de lui-même une posture de soumission plus ou moins marquée, ou bien prend la fuite. Le chien peut agresser ainsi un membre de sa famille pour défendre ou maintenir des privilèges qui lui sont laissés au quotidien, et que l’on remet soudainement en question. Déroulement : menaces (grognements, hérissements, raidissement du corps, regard fixe et s’il faut, claquement dans le vide) et/ou attaque par prise en gueule contrôlée, plus ou moins serrée et tenue) Généralement il n’y a pas de blessure invalidante (sauf sur zones fragiles du corps humain) * L’agression par irritation* ou douleur Agression défensive en réaction à une douleur, une contrainte, une manipulation, et qui peut s’observée par exemple, chez l’animal vieillissant malmené par un enfant, ou lors de soins sur un animal malade, ou encore lors de toilettages ou brossages répétitifs, insistants et redoutés. Déroulement : dans cette agression, il arrive que la phase de menace soit courte voire inexistante, l’attaque contrôlée, brève - généralement pas de blessure invalidante sauf sur zones fragiles du corps humain- *Le terme « irritation » est à prendre ici dans le sens où l’animal peut vivre comme une agression l’attitude de l’humain qui lui fait mal, même sans intention malveillante. * L’agression par peur La manifestation agressive (défensive) sûrement la plus fréquente et la plus mal identifiée comme telle par les propriétaires du chien. Ex : une approche soudaine quand l’animal dort ou mange, le franchissement brusque de sa distance dite « critique »* surtout s’il n’a aucune possibilité de fuite (à l’attache, dans un espace clôturé, dans une voiture, ou tenu en laisse en balade, ou poursuivi et acculé derrière ou sous un meuble) Ce type d’agression peut avoir tous les degrés (et jusqu’aux plus extrêmes pour les chiens mal imprégnés et socialisés aux 2 espèces humaine et canine) Déroulement : dans nombre d’agressions provoquées par la peur, les 3 étapes sont rendues floues par l’intensité de l’émotion qui conduit l’animal à des réactions extrêmes. Pousser un chien jusque dans ses derniers retranchements par méconnaissance ou inconscience, fait prendre de grands risques de morsures gravissimes, parce qu’exercées parfois avec l’énergie du désespoir par l’animal. L’attaque peut donc être quasi-directe et les morsures fortes, non contrôlées et souvent sévères et profondes * Distance critique : zone personnelle limite (fluctuante en fonction du sujet, de son histoire, son état émotionnel et des contextes) que « dessine » un individu autour de lui et dans laquelle il peut ou non tolérer une approche. Le franchissement rapide de cette zone déclenche la peur et peut contraindre l’animal à l’attaque (ou à la soumission ou des comportements de substitution selon les sujets et les contextes) * L'agression instrumentale ou dite "instrumentalisée" C’est l’agression la plus dangereuse, parce que la phase de menace n’existe plus. Elle peut être le résultat d’un apprentissage volontaire (dans le cas du dressage au « mordant* ») ou involontaire (ex : le chien confronté à une situation stressante et qui se répète - toilettages douloureux ou contraintes en espace restreint qui se reproduisent, signalant à l’animal que ses menaces sont inutiles, le conduisant donc à mordre directement sans plus prévenir) * Ce dressage (qui organise la disparition de la phase de menace et le maintien de la morsure) ne devrait être réservé qu’à des chiens employés à des métiers de la défense et/ou de l’attaque (police, armée, sécurité) et effectué par des professionnels habilités. Pour le chien de famille qui serait dressé ainsi, on peut imaginer que dans un contexte de stress intense, il se désorganise émotionnellement et échappe au contrôle de son maître en déclenchant une attaque violente. Autres formes d’agressions : l’agression redirigée (quand l’animal ne peut atteindre ce qui l’agresse ou lui fait peur et qui se retourne sur celui -humain ou congénère- qui se trouve près de lui), l’agression maternelle, l’agression territoriale, l’agression de prédation (qui peut s’observer sur l’humain) ou encore l’agression compétitive, l’agression de distancement …(les classifications multiples de divers auteurs étant toutes à considérer) Laurence Bruder Sergent, Danièle Mirat et Michel Quertainmont
  6. alors voici les différents types d'agressions, j'ai eu la permission de vous mettre ici cet écris, fait par une très bonne comportementaliste... prenez note et imprimé le document si cela peut vous être utile, vous ne pouvez le transmettre avant d'en avoir fait la demande. merci Il y en a bien d'autres dans les sous-goupes mais voici les principales bien détaillées. Evaluation de la dangerosité potentielle d'un chien après conduite agressive avec morsure La question de l’évaluation de la dangerosité potentielle d’un chien est une difficulté qui n’aura de pertinence qu’en considérant, non pas uniquement l’animal lui-même (nous parlons de l’animal qui a mordu), mais le contexte précis de l’épisode : cet animal-là en relation avec cette ou ces personnes-là. Il est à considérer que ces dernières, ont dans le quotidien de leur cohabitation avec le chien, tissé un lien social plus ou moins sécurisant et structurant, ou au contraire plus ou moins anxiogène, et dans ce cas, potentiellement générateur d’altérations comportementales chez l’animal (les dimensions sociale et émotionnelle étant là inextricablement mêlées). Chez les canidés, un comportement agonistique permet normalement de résoudre un conflit avec un autre individu, et chaque chien aura un « modèle » personnel de réaction à des situations données, que celles-ci soient de conflit (ou non) avec les humains, ses congénères ou d’autres espèces. Le chien, soumis à la double contrainte de la confrontation avec le monde extérieur et le tumulte de son monde intérieur, se construit progressivement un profil réactionnel (résultat de la pression façonnante de l'environnement) avec un seuil de déclenchement des comportements, et cela en plusieurs étapes qui passent par : * les conditions (plus ou moins bonnes) de développement du très jeune âge du chiot (dès in-utero jusqu’à sa phase de socialisation (de la 8ème et jusqu’entre les 12ème à 16ème semaines suivant les races) * la (plus ou moins bonne) poursuite de la socialisation du chiot, dès l’acquisition de celui-ci par ses propriétaires * la (plus ou moins bonne) gestion des interactions et de l’espace par ses propriétaires, dans le quotidien de la cohabitation avec leur chien * la gestion (plus ou moins appropriée) que les propriétaires ont pu faire, des précédentes conduites agressives du chien (avec ou sans morsure) Critères à prendre en compte pour l’évaluation : 1) Concernant le chien * Sa morphologie et ce qu’elle peut représenter de potentiel musculaire (plus ou moins facile à contrôler physiquement) * Sa situation hormonale (stérilisation-castration ou non, l’état d’œstrus ou non d’une femelle lors de l’épisode agressif) * Son âge (on sait la sensibilité de la puberté et celle du 3ème âge) * Ses conditions d’élevage et de développement précoce (et donc son niveau de socialisation(1) aux 2 espèces, humaine et canine) * La description de la (ou des) agression(s) comprenant les contexte(s) et circonstance(s), les différentes phases(3) de ce (ou ces) comportement(s) d’agression, les postures et mimiques(4) et donc évaluation du type d’agression(5) : offensive ou défensive * Le bon contrôle ou non de l’intensité de sa morsure, et le(s) type(s) de morsure(2) infligée(s) * Les conséquences (favorables ou non) de cette (ou ces) agressions pour lui * La répétition (ou non) de ses conduites agressives * Les possibles troubles sensoriels (surdité ou autres) inducteurs d’altérations des comportements 2) Concernant les propriétaires * le caractère prévisible (ou non) pour eux, de la (ou des) conduites agressives du chien (entre autre, leur capacité à décoder le langage corporel du chien) * la composition familiale avec présence (ou non) de personnes + à risque (ex : enfant (selon âge) ou senior, l’un ou l’autre portant handicap ou non, sujets ou non d’addictions singularisant leurs comportements...) ainsi que la présence (ou non) d’autres canidés * le type de relation proposée dans leur cohabitation avec le chien * leur situation émotionnelle depuis la (ou les) agressions * leur motivation (ou non) et capacité (ou non) à mettre en place un autre mode relationnel avec le chien On connait la faible héritabilité des tendances comportementales ou tempéramentales (couramment chiffrées entre 5 et 20%) d’un chien. On en déduit donc l'importance considérable de l'environnement sur l'ontogenèse comportementale, et en conséquence : 1. la part à accorder à la mise en place d’une meilleure gestion de l’élevage (choix des reproducteurs sur leur bon équilibre – conditions optimum de gestation et mise bas- conditions optimum de développement précoce des chiots) 2. la part à accorder au développement d’une responsabilisation des propriétaires. Cet ensemble pouvant permettre de minorer les risques de conduites agressives d’un chien. Le risque de dangerosité restera toujours fonction de la particularité des personnes en interactions avec le chien, comme de la spécificité des circonstances, et proportionnel aux critères pris en compte. (1) Danger relatif de quatre types de chiens selon leur socialisation ou non et selon leur inhibition de la morsure * chien bien socialisé avec une bonne inhibition de la morsure : ce chien apprécie les humains et les autres chiens et n’est pas candidat à la morsure de prime abord. S’il est blessé ou effrayé, il est probable qu’il se sauve ou jappe. En cas de provocation extrême il pourra peut être mordre mais il est exceptionnel que sa morsure perce la peau. Toutefois la socialisation est à poursuivre tout au long de la vie du chien puisque rien n’est jamais acquis et que l’on n’est pas à l’abri d’un accident. * chien peu sociabilisé avec une bonne inhibition de la morsure : ce chien est susceptible de donner des coups de dents, pincer ou mordre s’il est provoqué mais ses morsures ne marqueront sans doute pas la peau. Ce chien est réservé avec les étrangers, enclin à fuir ou se cacher, ne montrera pas les dents mais pincera et mordra lorsqu’il sera poursuivi, contraint ou se sentira en danger. * chien peu socialisé et avec une mauvaise inhibition de la morsure : ce chien est un danger pour autrui, il n’a pas été socialisé aux humains ni aux animaux, il n’apprécie pas grand monde à part ses maîtres, aboie et grogne fréquemment, peut attaquer, mordre, infliger les morsures sévères à la moindre occasion. Le point positif de ce cas réside dans le fait que son manque de socialisation est si flagrant que personne n’est suffisamment inconscient pour s’approcher trop près de lui. * chien bien socialisé avec une mauvaise inhibition de la morsure : il s’agit du chien dont personne ne se méfie, qui a l’air sympathique, est amical avec tout le monde, mais qui, s’il doit mordre, pourra infliger de terribles blessures parce qu’il n’a pas appris à contrôler sa mâchoire. Ce chien est extrêmement dangereux, beaucoup plus que le précédent, parce que personne ne se méfie de lui.
  7. voici des explications sur les signaux d'apaisements, ces derniers doivent être connu de chaque propriétaires de chiens afin de vous comprendre mieux et de développer une complicité entre vous.. ce texte est reservé de droits par Joseph Ortega (écris de J.Ortega) Les signaux d'apaisement du chien Écrit par Jo. Posté le Jeudi 11 octobre 2007 @ 16:53:12 par Jo LES SIGNAUX D’APAISEMENT CHEZ LES CANIDES Une bonne communication limite les problèmes JOSEPH ORTEGA Les signaux d’apaisement ont pour objectif essentiel d’éviter, de dévier ou d’interrompre la peur, le stress, l’agression. Ils permettent de procurer la confiance et la sécurité, deux éléments important pour l’équilibre de l’individu. Les chiens correctement socialisés les comprennent et savent y répondre, ce qui n’est pas toujours le cas des humains, cela peut engendrer des erreurs d’interprétation qui mènent à l’angoisse et donc à un certain nombre de sociopathies… La communication Elle est importante chez les animaux sociaux, le fait de naître immature et d’apprendre auprès de la mère, des adultes, le fait de vivre en groupe avec des échanges permanents pour maintenir une stabilité comportementale à partir du respect du rang social, le fait de pratiquer la chasse collective où sont mises en commun des habiletés et des forces qui permettent de se nourrir, le fait de faire front commun face à un prédateur pour défendre la progéniture et les ressources, le fait d’élever et de nourrir les jeunes… Selon les principes de Mayer, l’apprentissage des signaux nécessite : - contiguïté spatiale (proximité physique des informations) - contiguïté temporelle (proximité temporelle des sources d’info visuelles, vocales, olfactives, tactiles) - une modalité adéquate - cohérence (suppression des informations non pertinentes) - différences interindividuelles (prise en compte des aptitudes qui varient d’un individu à l’autre) Au fil des siècles, les comportements vont se ritualiser, bien communiquer c’est aller à l’essentiel ! Ils sont stéréotypés, c’est-à-dire figés en postures. Ils s’accompagnent d’un changement de fonction : quémander de la nourriture chez le jeune se transforme en tirer la langue et lécher les babines de l’autre chez l’adulte. Ils traduisent la motivation de l’individu au moment présent. Ils peuvent être ambivalents, par exemple menacer comme pour attaquer (avant du corps) et avoir envie de fuir (arrière du corps). Ils sont caractéristiques à tous les membres de l’espèce, par exemple lever une patte antérieure pour une invitation au jeu chez les canidés devient une menace chez les félidés (chien-chat). Ils peuvent cependant s’adresser par conditionnement à d’autres espèces. C’est le cas du chien vis-à-vis de son maître. Certains sont des coordinations héréditaires, donc innées comme lever la patte pour le marquage territorial chez le mâle (20% des femelles) dés qu’il est mature. La plupart nécessitent un apprentissage car le jeune ne sait pas à quelle espèce il appartient, il doit réaliser cet apprentissage et apprendre le langage de celle-ci pour pouvoir communiquer (le chiot qui n’a pas été socialisé avant 3 mois aura du mal à comprendre ses congénères). La fonction principale de ses moyens de communication ritualisés est de réduire les tensions et d’éviter le combat qui est préjudiciable lorsqu’il touche l’intégrité physique car il entraîne une incapacité temporaire ou permanente pour chasser ou se défendre, donc pour la survie. Pratiquer les « signaux d’apaisement » permet quelquefois de retrouver le calme car en les exécutant il retrouve l’état de quiétude et de relaxation en fabriquant des substances chimiques qui calment (peptides opiacées). Les rituels vont se façonner par approximations successives, par répétitions et associations, par exemple se mettre sur le dos pour déclencher les caresses du maître. Les signaux d’apaisement : Ils servent à inhiber, dévier ou réduire le comportement d’agression, surtout lorsque la fuite est impossible. Ce qui est la situation du chien la plupart du temps dans notre société où il est en limitation de mouvements (maison, attache à la laisse), avec une existence très peu naturelle. Toutes les études basées sur l’éthogramme des loups en milieu confiné (parc, zoo) sont faussées à la base, alors quand des scientifiques tirent des théories de ces observations, elles ne valent pas grand-chose… On peut remarquer que les individus en espaces limités, ceux qui stressent, qui sont frustrés développent des stéréotypies pour calmer leur angoisse, il s’agit de mouvements répétitifs que l’on peut comparer aux T.O.C. des humains. Deux chiens qui se rencontrent en liberté sur un espace ouvert peuvent mieux communiquer que s’ils sont retenus chacun de leur côté par une laisse. La plupart des signaux d’apaisement sont issus du répertoire comportemental des jeunes, consistant à détourner une éventuelle agression d’un adulte. Des adultes peuvent développer des stratégies visant à déstabiliser l’agresseur en imitant le chiot, en s’immobilisant au sol, voire en prenant une posture sexuelle de femelle (dos tourné, tête basse). Ces mécanismes qui bloquent l’agression doivent normalement avoir été mis en place par la mère, par les adultes, par les jeux entre chiots, il s’agit de l’inhibition de la morsure. Le chien qui n’a pas fréquenté l’école du chiot, qui n’a pas été socialisé correctement ou qui a été désocialisé (chiot malade qui reste à la maison) est incapable de contrôler sa morsure et de comprendre les signaux d’apaisement qui devraient normalement bloquer celle-ci. Il peut tuer un congénère ou, s’il a le dessous, refuser de se soumettre… On trouve de mauvaises interprétations de la part des humains, c’est le cas du chien qui a mordu son maître et qui revient pour le lécher. Le maître tout ému, s’écrie : »il vient se faire pardonner, il regrette ! ». En réalité il vient affirmer sa dominance, le supérieur prenant toujours l’initiative après avoir remporté la victoire, de revenir vers l’inférieur. Dans l’éthogramme c’est la dernière phase de l’agression : menace, attaque et « apaisement ». Le léchage du maître, ce que l’on qualifie « d’embrassade » ou de faire « la bise » peut avoir d’autres significations, toujours tirées du répertoire comportemental du chiot vis-à-vis des adultes : - tentative d’apaisement (après punition ou engueulade du maître) - signal de soumission active - demande de nourriture - signe de respect - inquiétude - Les signaux d’apaisement peuvent être exécutés à partir : 1) D’odeurs, comme les phéromones qui sont les odeurs de l’espèce et qui servent à attirer (sexuelles), à marquer, à identifier, à alarmer, à identifier, à afficher son statut, à exprimer des émotions. On trouve ces glandes sur la tête : périorales, faciales, auriculaires. Sur les pattes : podales (transpiration). Sur la queue : supracaudales, perianales, sacs anaux. Région génitale : prépuciales (mâles), vulve (femelle) Région mammaire : intermammaires. 2) De signaux auditifs. A la naissance le chiot n’émet que 4 sons : gémissement, grognement, cri aigu, miaulement, vers 10 jours il commence à aboyer. Un chiot mit en isolement à 4 semaines de vie n’utilise presque plus le son, l’apprentissage se faisant surtout par imitation des congénères. Les louveteaux aboient, plus tard ils vont savoir hurler en imitant les adultes et n’aboieront plus. Chez le chien, l’humain à contribuer à conserver cette émission sonore néoténique car elle lui était utile (quelquefois il le regrette !). Chaque individu a une voix différente, le signal varie en fréquence, intensité, tonalité et est chargé émotionnellement. Couiner (kaï, Kaï) ou imiter les cris aigus du chiot pour un adulte qui se fait charger par un individu agressif permet de faire appel à l’inhibition naturelle qui veut que l’on ne fasse pas de mal à un jeune. C’est ce que pourra faire le chien lorsque le maître veut le punir et lui court après avec le masque de « colère ». Il peut également japper, gémir pour inviter au jeu(associé à la posture d’invitation au jeu). 3) Le langage visuel : il est fait de signaux clairement lisibles et d’autres quelquefois très ténus et qu’il faut savoir déchiffrer. Certains de ces signaux sont faits pour « déstresser », tout en sachant que chaque individu a sa manière personnelle de les exprimer et de les interpréter (il y a également les écarts du naturel engendré par les standards : museau écrasé, oreilles pendantes, absence de queue). Les chiens vont les faire apparaître lorsque vous êtes en colère, lorsque vous interdisez quelque chose, lorsque quelqu’un les aborde directement en se penchant, lorsque la séance de travail dure trop longtemps en méthode classique, lorsqu’ils sont inquiétés par une situation ou une personne, lorsqu’ils se décident à revenir au rappel et que les maître élèvent la voix, lorsqu’on les oblige à faire quelque chose en exerçant une pression physique ou psychologique… A savoir également que lorsqu’il adopte une posture de soumission après une punition ou une interdiction de la voix, si le maître continue de le battre, la réponse peut devenir agressive par instinct de survie. N’oublions pas que le chien en tant qu’animal social est un as du langage non-verbal ! Quelques signaux : - détourner la tête ou simplement le regard - détourner le corps latéralement - détourner complètement le corps en présentant l’arrière-train - le regard oscille de droite à gauche - le bâillement en se détournant ou en s’étirant - décrire des cercles - s’immobiliser tête raide, debout - s’immobiliser tête basse, debout - s’immobiliser tête raide, couché en sphinx - s’immobiliser tête basse, couché en sphinx - s’asseoir - renifler le sol, le regard évitant l’autre - lever une patte antérieure - se lécher la truffe - rictus du « rire » en étirant les babines et en levant le museau les dents découvertes - se gratter - se coucher sur le dos en présentant le ventre - uriner sous lui - ramper - se secouer - manger de l’herbe - remuer la queue - donner la patte - approcher lentement, tête basse - approcher lentement de biais - se frotter sur quelque chose ou sur l’autre - adopter une posture d’invitation au jeu, pattes antérieures étirées, postérieur levé. Approche du chien qui cherche à calmer l’individu qu’il craint : Les yeux clignent, le regard se détourne, le front est lisse, les oreilles sont rabattues en arrière, la langue pointe, il peut lécher le museau du dominant, les commissures des lèvres sont étirées, une patte se lève, il peut laisser des marques au sol (transpiration), le train arrière est fléchi, la queue est basse. Comparaison avec certains comportements humains pour mieux comprendre : Il existe en éthologie humaine des comportements qui servent à démontrer la volonté de non-agression afin de calmer son vis-à-vis. - Lever les mains chez l’adulte ou le pouce chez l’enfant : je me rends ! - Ouvrir les bras, les mains apparentes : je ne suis pas armé ! - Saluer en levant une main - Serrer la main ou faire l’accolade : je constate qu’il n’est pas armé - Baisser la tête pour les asiatiques en saluant : j’expose ma nuque, donc je suis pacifique ! - Se découvrir la tête (respect) - Sourire - T.O.C : les troubles obsessionnels compulsifs qui apparaissent en cas d’angoisse comme se ronger les ongles, se gratter la tête, etc.
  8. bon il y a un gros problème de comportement maître-chien.. déjà on ne retourne pas systématiquement un chien pour chaque bêtises faites!!!! Il y a eu un bug dans votre hiérarchie, que le chien essaie de prendre le dessus, c'est une chose, si il remet systématiquement la hiérarchie en question, c'est qu'il y a quelque chose que vous avez loupé!Le fait de mettre sa gamelle dans le garage ne va rien arranger, le chien ne peut pas lier cause à effet, quand cela intervient bien après le problème! Cela peut renforcer son problème et leur votre par la même occasion! Effectivement le mieux et d'aller voir un comportementaliste, qui sera apte à vous dire ce qu'il faut faire et ne pas refaire! donner nous des nouvelles.. Bien amicalement Crystal
  9. ok.. alors à ce moment là vous devez déployer vos cordes vocales afin de lui dire au travers de la vitre "NON" dès que Cachou arrête ouvrer la porte et donne lui une friandise, après que le non sera acquis pour les sauts, apprenez lui à s'assoeir dès qu'elle arrête de sauter dites lui"assis" dès qu'elle le fait, ouvrer et friandises, puis elle va prendre le rythme très vite, normalement travailler tous les jours et plusieurs fois par jour il suffit d'envrion 6 jours pour que le bon comportement soit acquis.. si il devait y avoir un autre soucis il ne faut pas hésiter à demander.. Bien amicalement Crystal
  10. j'ai une question, est-ce que Cachou le fait aussi si vous êtes à ses côtés? est-ce qu'elle saute la même chose avec ou sans personne? merci de votre réponse.
  11. un psychotrope... nous travaillons avec le maximum de remèdes naturels.. fleurs de bach, homéo, salpyngie, oligo-éléments etc... Bud, il faudrait me donner plus de détails sur les peurs, elles sont propres à chacun, il nous est beaucoup plus facile de donner les remèdes adéquats pour la peur.... merci de nous donner des précisions ;o)
  12. oui oui tu peux lui donner sans autre après l'opération, cela lui fera du bien et à pour toi aussi... ;o)
  13. oui oui c'est en pharmarcie.. en gouttes ou en pastilles...
  14. de rien... c'est avec plaisir.. je pense que cela est bien de connaître un peu tout ce qui pourrait empoisonner nos loups... ou autres animaux bien sur....
  15. je vous mets un lien très interessant concernant les divers empoisement que nos compagnons pourraient avoir... http://www.protection-animaux.ch/empoisonnements/Symptomes_dintoxication/ sur ce site on vous explique les symptômes... bien amicalement Crystal
  16. oui oui pas de soucis... vous pouvez lui donner le traitement avant l'opération, ce sont des remèdes homéopathique, pas allopathique, donc pas de danger, je l'ai même fait pour ma fille, et bien elle était debout à peine une demi heure après l'opération... pour mon loup même chose.. avec une bonne pêche.. si toutefois vous préfèrez ne pas prendre le risque, je peux vous comprendre... par contre vous pourrez lui donner après l'opération si cela vous tranquilise de ne rien lui donner avant... vous devez partir chez le véto en étant le plus calme et sereine possible, je serais vous je prendrais du rescue 4gouttes sous la langue avant de partit de la maison...
  17. alors oui vous le trouvez en pharmacie.. non non vous pouvez commencer le traitement maintenant sans aucun problèmes.. par contre je vais vous donner le nom de 2 autres remèdes pour son opération que vous allez lui donner 2 doses avant l'opération, vous pouvez le faire sans autre et 2 doses après l'opération....
  18. comme répondu par mp.. ne vous faites pas trop de soucis, appliquer le traitement et les comportements que je vous ai donnés par mp... gardez confiance en vous c'est le mot clé.. confiance en nos demandes envers le ou les animaux, si votre chiot sent que vous avez confiance dans votre demande et que vous êtes sur sans vouloir le supplier... quand le ptiot aura été opérer vous allez aussi pouvoir faire un autre travail.... ;o)
  19. oui c'est le principe.. donc imaginez si une poule arrive à le faire avec le seul neuronne qu'elle a... ce que peux faire votre chien....
  20. merci.. mais je ne suis pas l'auteur du texte... c'est eux les auteurs (article courtesy of Isa de l'élevage de Spitz Loup des Loups Gris d'Occitanie - http://www.spitz-loup.com) en fait ils ont tellement bien décris le clicker que pour moi il m'aurait fallu 6 mois pour le faire.... :o)
  21. moi j'ai remarquer que je dois lever le ton c'est là que tu dois travailler tes tons graveeeeeeeeeeeuuuuuuuu hihi
  22. ils sont comme nous.. ils ont des degrès d'excitation différents des uns des autres... certains s'exprimes avec des grognements et d'autres jappes comme des malades avec des sons très aigü... on est tous différents les uns des autres nos réactions sont souvent très différents des uns des autres... lors d'un conflits chacun d'entre nous réagis défférement, idem pour ce qui est des joies... un problème peu nus parraître immense et incontrôlable et pour d'autre cela sera très banal....
×
×
  • Créer...