Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

francis54800

Membres
  • Compteur de contenus

    142
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par francis54800

  1. Ne pas oublier de regarder un sujet de profil et de face (pour apprécier la boule de plumes !).
  2. Bonjour. La position géographique de mon domicile me conduit à exposer en France, Luxembourg et Allemangne. J'y expose sans honte des Bantams franco-allemandes. J'ai présenté mes références dans le post d'accueil. La Bantam de Pékin est une naine ! , pas une nanifiée... des croisements douteux la conduisent à ressembler à une boule de pétanque et bien c'est pas ça ! Le volume d'un coq se rapproche plus d'un ballon de basket, et celui d'une poule à un ballon de foot. Ne pas oublier de regarder un sujet de profil et de face (pas apprécier la boule de plumes !). C'est juste mon avis. Cordialement.
  3. Bonjour. Je suis partisant d'échanges et je suis capable d'aider gracieusement. En un mot je n'aime pas acheter ! et pourtant je le fais quand je trouve un très bon sujet... souvent le vendeur devient un de mes copains et les échanges reprennent. En un autre mot je n'aime pas vendre ! et je le fais quand je ne fais pas confiance au demandeur ! Pour les sujets à éliminer de mon élevage, je fais plaisir aux voisins en leur donnant. Pour les prix ? alors là c'est pas facile. La proximité de l'Allemagne, Belgique et Luxembourg montre que les prix sont très différents d'une expo ou d'un éleveur à l'autre. Environ de 10 à 50 euros pour une belle naine. Cordialement.
  4. francis54800

    CALENDRIER D ELEVAGE

    Bon, ça y... on fait un pas vers 2008 ! FEVRIER DANS NOTRE ELEVAGE DE SELECTION Par journée ensoleillée et températures pas trop basses on commence en février à sentir un petit air de printemps. Mi-février la longueur des journées est déjà identique à celles d’octobre. Cet allongement stimule nos volailles et oiseaux d’ornement et leur donne un avant goût d’accouplement et de reproduction. A divers degrés nos protégés débutent leurs rituels de parade, les plus précoces étant les oiseaux d’ornement. Les volailles qui ne sont pas encore entrées en ponte en début d’année ne vont pas tarder à condition que nous leur apportions tous les soins nécessaires. Cette stimulation déclenchée par la nature dans son cycle annuel – la reproduction – doit nous aider à œuvrer dans le même sens. Les éleveurs sélectionneurs de volailles de races lourdes ou ayant besoin de plus de temps pour se développer doivent impérativement faire naître leurs poussins au plus tard en mars. Pour en arriver là, quelques dispositions doivent être prises. La qualité du parquet d’élevage est liée à la valeur des différents sujets le composant. L’éleveur sélectionneur doit s’assurer de l’origine de chaque futur poussin. Ce n’est qu’à ce prix qu’une gestion correcte de l’élevage sur des années est possible. Comme le parquet d’élevage est généralement composé d’un coq et de quelques poules, il faut trouver un quelconque moyen de reconnaître l’origine de chaque œuf pondu. Dans l’élevage en couple chez les oiseaux d’ornement cette tâche est grandement facilitée. Connaître l’origine de chaque œuf n’est possible qu’à condition de pouvoir trier les pondeuses pendant l’acte de ponte. Il est possible de fabriquer ou d’acquérir des nids dits « nid trappe » dans lesquels chaque poule y entre séparément et ne peut se libérer avant l’action de la personne chargée de la collecte et du contrôle des œufs pondus. La poule en entrant dans un des nids trappe actionne un mécanisme qui lui bloque automatiquement le volet basculant devant chaque nid. L’éleveur libère ses protégées toutes les ½ heures ou chaque heure non sans avoir pris soin de marquer les œufs pondus. A l’aide d’un crayon il inscrit la date et le numéro de la bague de la poule et le tour est joué. Ce système, à condition d’en avoir le temps, est le plus fiable. Mais la majorité des éleveurs se rend à son travail chaque jour et ne peut donc agir ainsi. Toute solution a son avantage et surtout ses inconvénients, la vie est ainsi faite. Si on est dans ce cas, il n’y a que la réduction du nombre de sujets dans le parquet et un contrôle régulier lors des fins de semaine par exemple qui peut améliorer sensiblement la collecte et le marquage. Un tri approximatif peut être fait par la taille, la forme ou la teinte d’un œuf par rapport à un autre en relation avec l’une des poules du parquet. C’est plus approximatif mais ça aide néanmoins. Avec 2 ou 3 poules par coq les résultats peuvent être satisfaisants. En même temps, une collecte dans les règles nous apporte beaucoup de renseignements quant à la fréquence de ponte de chaque poule et donc là aussi un tri conséquent peut être fait car vitalité et bonne ponte doivent être primordiales pour un sujet intégré dans le parquet d’élevage. Des sujets qui ne s’intègrent pas dans le concept recherché (œufs trop petits ou trop grands, coquilles douteuses, mauvaise ponte…) doivent être éliminés impérativement du parquet de sélection même si leurs caractéristiques externes laissent rêveur. Il ne sert à rien d’avoir un très beau sujet s’il n’est pas capable de se reproduire correctement et dans la durée. Les résultats à l’éclosion sont dus principalement à la bonne santé et à la bonne vitalité des sujets du parquet. L’alimentation et les soins apportés aux reproducteurs sont un facteur non négligeable de réussite et il est important d’y veiller. Des aliments de base sont actuellement commercialisés et répondent aux attentes. Même s’ils sont assez onéreux, leur composition est étudiée pour apporter les meilleurs résultats. En y ajoutant une distribution de verdure, de légumes, fruits et autres carottes râpées dans la ration quotidienne leur valeur nutritionnelle est complétée. N’oublions pas, même s’il fait froid (sauf par temps pluvieux ou neigeux), qu’un tour au grand air dans la journée est toujours bénéfique à la vitalité des sujets reproducteurs. Enfermer les volailles quand il fait froid à l’extérieur est contraire aux bonnes règles de conduite d’un élevage. Les œufs à couver ne doivent pas être conservés plus de 15 jours avant leur mise en incubation. Plus âgés, leur aptitude à développer l’embryon et l’éclosion elle-même s’en trouvent amoindris. Un ramassage régulier lors de la ponte évite qu’ils soient endommagés par des poulettes impatientes. Pour les oiseaux d’ornement qui utilisent les recoins de nos volières pour y faire un nid, il est impératif de faire en sorte que les œufs pondus ne puissent être altérés par le froid (gelées diurnes ou seulement nocturnes, température ambiante encore trop basse…), un ramassage et un remplacement par des œufs artificiels peuvent être tout à fait appropriés, mais attention à ne pas déranger ces oiseaux souvent farouches. Les œufs à couver se gardent dans un local aéré, tempéré et à hygrométrie pas trop basse. En les conservant, la pointe vers le bas, dans les emballages connus du commerce, leur retournement journalier est grandement facilité. L’inclinaison de la boîte à œufs, une fois d’un côté, une fois de l’autre, suffit à assurer la mobilité du jaune dans la coquille. Rappelons que les œufs doivent être propres, les œufs souillés ne provenant que de pondoirs mal entretenus. Les incubations précoces ne peuvent se faire qu’en couveuse, les poules n’ayant en ce début d’année souvent pas d’aptitude à couver. Un contrôle et un essai à vide de l’incubateur sont impératifs avant d’y déposer les œufs à couver pour éviter de gâcher une bonne part de la future saison d’élevage. Si on fait couver chez un ami éleveur ou un accouveur, rendez vous doit être pris à temps et les modalités (date de mise en incubation, nombre d’œufs…) définies à l’avance. En débutant l’année d’élevage et de sélection avec le plus grand soin, une réussite est programmée. A nous de faire en sorte pour notre propre satisfaction. Rendez-vous en mars. D'après Christian SCHUSTER Ancien juge ‘’ Volailles ‘’ La revue du CNV Janvier 2004
  5. francis54800

    CALENDRIER D ELEVAGE

    Bonjour. Avec un peu d'avance (15 jours...), les mois suivants peuvent suivre si affinité ! Et nous voilà arrivés en DECEMBRE ! L’année d’élevage de sélection se termine, la boucle est bouclée. Nos animaux sont moins nombreux dans nos installations car il ne nous reste que quelques sujets d’exposition et les futurs reproducteurs sélectionnés avec soin. Les opérations de nourrissage et d’entretien ne sont pas trop prenantes, la participation aux expositions se fait plus rare. Profitons de ce temps libre pour le consacrer à ceux qui « subissent » notre passe-temps favori tout au long de l’année, à savoir nos compagnes, conjoints ou enfants. Un petit tour dans une exposition de peinture, au cinéma ou ailleurs leur ferait plaisir. Il n’y a pas que l’aviculture dans la vie. Nos proches nous serons certainement reconnaissants même s’ils acceptent notre engagement quotidien dans l’élevage de sélection sans broncher. Recueillir les données de notre élevage de sélection Profitons aussi des longues soirées d’hiver pour consigner les données de notre élevage de sélection. Seuls ceux qui font ce travail là réussiront dans la gestion raisonnée de leur cheptel. Dans le carnet l’élevage, nous retrouvons, outre l’origine de chaque volaille et son identification, toutes les données relatives aux correspondances du standard de la race concernée. Les remarques sur les cartes de jugement sont comparées et souvent, après l’euphorie de l’exposition, nous devrons admettre que le juge ne s’est pas tellement trompé dans son appréciation. Les résultats, bons ou mauvais, de la ponte, de la fécondité, du pourcentage de réussite à l’éclosion et du bon démarrage des poussins sont aussi importants et doivent être transcrits sur le papier car notre mémoire baisse et nous fait même souvent défaut quelques années plus tard. En procédant de la sorte, nous remarquons après quelques années d’élevage de sélection que certains défauts reviennent, que d’autres disparaissent, que des situations s’améliorent. Nous pouvons par ce biais mieux maîtriser une correction éventuelle à apporter ou faire notre choix sur la pertinence d’une lignée. Généralement une erreur de notre part ne se reproduit pas une deuxième fois car nous pourrons le contrer efficacement grâce à notre expérience antérieure et consignée dans le carnet d’élevage. Au fur et à mesure nous devenons plus « chevronné ». Transmettons alors notre savoir et notre expérience à d’autres plus novices. Il n’est pas nécessaire d’être juge officiel ou dirigeant reconnu pour rédiger un article sur notre race sélectionnée ou sur d’autres thèmes concernant notre passion. Un bon texte, quelques photos et voilà que les responsables de la rédaction nous en serons reconnaissants. Une revue quelle qu’elle soit doit faire partager l’expérience des uns aux autres ; les rédacteurs sont toujours preneurs. Contactons-les et ils nous guideront dans notre démarche. Planifions l’année à venir Peut-être avez-vous prévu d’introduire un sujet acquis chez un bon éleveur sélectionneur dans votre sélection ou alors vous voulez vous procurer une nouvelle race ou variété. Cette période de l’année est propice à cette démarche car les expositions spécialisées s’y tiennent en ce moment. Sur ces rencontres, les comparaisons d’élevages sont possibles, les entretiens avec les éleveurs sélectionneurs sont fructueux. Ces contacts sont très utiles. Surtout ne pas se décider sur la première possibilité d’acquisition ; rien ne presse. Si après la visite de plusieurs expositions, la « perle rare » n’a pas été trouvée, peut-être que notre élevage est suffisant pour travailler notre souche. Une nouvelle acquisition n’est pas toujours justifiée pour la pérennité d’une sélection raisonnée. Un mauvais achat fait plus que dégâts collatéraux dans notre élevage de sélection que l’utilisation d’un sujet de notre propre production. Quant à l’acquisition et la sélection d’une nouvelle variété ou race, avons-nous au moins la place nécessaire à son épanouissement ou est-ce seulement une « folie » passagère de notre part ? Et le retour des expositions En novembre, nous avons vu quelques consignes pour bien gérer notre inscription et notre participation aux expositions. Le retour de nos animaux après le « concours de beauté » du week-end mérite également des conseils. --> Accueillons nos revenants dans leur environnement familier. Une période d’adaptation est nécessaire aux animaux après le stress du transport et de l’exposition. --> Nourrissons-les avec une ration journalière adaptée en n’oubliant pas l’eau potable. --> Si des situations conflictuelles sont inévitables surtout entre les coqs, elles ne doivent cependant pas perdurer. Une séparation des divers protagonistes est alors nécessaire pour faire revenir le calme dans le troupeau. Certaines races y sont plus prédestinées que d’autres. A vous d’y voir plus clair et d’agir en conséquence. --> Relisons les appréciations du jugement et consignons-les dans le carnet l’élevage. Au calme, souvent notre façon de voir les choses diffère et le 1er Prix de l’exposition n’est peut-être quand même pas digne d’un GPH manqué ! Conseils, conseils…… ! ! ! Arrêtons-là. Bonne fin d’année à tous. Vivement l'année prochaine ! d'après Christian SCHUSTER Ancien juge volaille La revue du CNV novembre 2004
  6. francis54800

    bouquin genetique

    Bonjour. Ne pas oublier d'aller lire des articles de nos chercheurs, par exemple : http://www.itavi.asso.fr/fichiers/presentation/index.php Pas toujours les mêmes objectifs mais on peut les détourner. bonne lecture.
  7. francis54800

    bouquin genetique

    Plus complet mais parfois pas lisible ! www.isapoultry.com www.edunet.tn/ressources/resdisc/svt/Zaghouan/svtza01/genetique/genie.htm Bonne lecture... et bon résumé.
  8. francis54800

    bouquin genetique

    Voilà un début de réponse, utile pour comprendre quelques termes : UN PEU DE GENETIQUE http://www.ac-versailles.fr/etabliss/herblay/GENETIQU/FICHES/genotype.htm 1998 - Lycée Montesquieu - 95220 Herblay Génotype et phénotype Le génotype constitue le patrimoine génétique, héréditaire de tout individu. C'est en effet l'ensemble des gènes portés par l'ADN d'une cellule vivante. Le phénotype est l'ensemble des caractères somatiques apparents d'un individu. Par exemple, pour les deux souris ci-dessus, l'une est de phénotype gris et l'autre blanc. Si l'on considère que l'allèle gris (G) domine, la souris blanche (allèle b) est de génotype (b/b), tandis que la souris grise est soit (G/G) ou (G/b). On considère maintenant que ces deux souris sont de lignée pure, c'est-à-dire homozygotes pour le gène de la couleur des poils. Si on les croise, on obtient 100 % de souris grises, de phénotype "dominant". Allèle Un allèle est en fait une version possible d'un gène, il est donc constitué d'un enchaînement de nucléotides (il s'agit d'un fragment d'ADN). Il faut savoir que chez un individu chaque gène est représenté par deux allèles, situés au même locus (place du gène sur le chromosome), et que ces deux allèles sont soit identiques dans leur composition nucléotidique, l'individu est alors homozygote pour ce gène, soit différent dans leur composition, l'individu est alors hétérozygote pour ce gène. Dans ce dernier cas deux possibilités sont envisageables quant à leur expression. Si les deux allèles s'expriment en même temps on dit qu'ils sont codominants, si l'un des deux s'exprime et l'autre reste "muet" on dit que le premier est dominant et l'autre récessif. Un allèle est une version possible d'un gène, ce qui veut dire qu'à un gène peut correspondre, dans une population donnée, plusieurs allèles. On dit alors que ce gène est polyallélique ; si un gène est représenté par plus de deux allèles et que ceux-ci se retrouvent dans une population avec une fréquence supérieure ou égale à 1%, il est polymorphe (Ex : le gène de la ß Globine). L'origine de ces polyallélies trouve son explication dans les différentes mutations que peuvent subir les allèles. Gène Un gène est une séquence d'ADN, il est donc présent dans les chromosomes de toutes les cellules nucléées de l'organisme, il est donc aussi présent dans les gamètes. On trouve aussi des gènes dans les mitochondries et dans les chloroplastes (organite). Les gènes sont des facteurs héréditaires qui sont responsables des caractères phénotypiques de l'individu (à un caractère peut être associés plusieurs gènes), en effet les gènes gouvernent la synthèse d'ARN, séquence qui peut être traduite en chaîne polypeptidique (protéine), qui sont directement ou indirectement responsables de tous les caractères de l'organisme. ADN L'acide désoxyribonucléique est le support de l'information génétique, c'est-à-dire qu'il constitue le support biochimique de l'hérédité (transmission au cours des générations). Il fut mis en évidence à la fin du XIXème siècle dans les expériences de Miescher, Altmann et Kossel. Sa composition chimique fut déterminée en 1923. Ses fonctions furent confirmées par les expériences de Beadle et Tatum sur la moisissure du pain en 1954. Enfin, un schéma de sa structure hélicoïdale fut proposé par Francis H.C. Crick et James D. Watson en 1953. Cette découverte valut d'ailleurs à ces deux chercheurs le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1962 et permit l'ouverture d'une nouvelle voie de la recherche scientifique: la biologie moléculaire. Celle-ci permit d'établir entre autre les lois de la réplication de l'ADN, et d'expliquer la synthèse des protéines à partir de l'ADN et de l'ARN (acide ribonucléique). Aujourd'hui plus d'un million de gènes sont connus et repérés sur les chromosomes, ce qui permet de les manipuler, et de les utiliser en agronomie ou dans la recherche biomédicale. Rôle de l'ADN Il est le support de l'information génétique de tout organisme vivant. Selon l'assemblage des nucléotides par rapport aux autres (en particulier de leurs bases), l'information que l'ADN contient ne sera pas la même. C'est l'ordre d'enchaînement d'un grand nombre de nucléotides qui constitue le gène. Par exemple, AAA GAT CGA est différent de ATA GAA GCA. Ces deux séquences ne représentent pas les mêmes gènes. Le code génétique (suite de lettres représentant les bases azotées) est transcrit en ARN puis traduit en protéines. D'autre part, des mécanismes assurent la transmission de l'information génétique de cellules mères à cellules filles : la réplication de l'ADN suivie de la mitose. Ainsi, toutes les cellules de l'organisme ont la même information génétique. Gène létal Un gène est dit létal quand à l’état homozygote il entraîne la mort précoce de l’individu qui le porte. Le gène responsable des pattes courtes est létal (entraîne la mort de l'embryon) à l'état homozygote ; tous les Nagasakis (Chabo) bien typés sont donc hétérozygotes pour ce gène. En conséquence leur descendance se divise en 25% d'homozygotes qui meurent dans l'œuf, 50% d'hétérozygotes qui donnent des Nagasakis à pattes courtes (quoique d'un sujet à l'autre elles soient plus ou moins courtes, les plus courtes étant les meilleures) et 25% de sujets à pattes normales qui ne sont pas des Nagasakis et doivent être éliminés dès leur naissance.
  9. BANTAM de PEKIN En Allemand : Zwerg Cochin En Anglais : Pékin Cette volaille tout en rondeur a suscité beaucoup de polémique sur son origine et son appellation. Au début du siècle dernier, on a longtemps tergiversé sur le fait qu’il s’agissait d’une Cochin nanifiée ou d’une naine d’origine. En se remémorant cette lointaine époque, il est clair qu’il fallait être compréhensif sur les différentes interprétations car, malgré la ressemblance des deux races, les différences de type étaient à l’époque plus distinctes qu’aujourd’hui, pour le moins en ce qui concerne la hauteur des tarses et la position du corps. Or on a compris que le type de la Bantam de Pékin n’avait pas pour origine la Cochin nanifiée. Il a alors fallut un certain temps pour admettre la Bantam de Pékin comme naine d’origine et d’amener l’ensemble à une homogénéité standardisée. Quoique nous sachions maintenant que la Bantam de Pékin est une naine d’origine, elle est encore désignée sous l’appellation Cochin naine dans certains pays. Il est certain aujourd’hui que l’ancien type a disparu et remplacé par celui tout en rondeur que nous connaissons actuellement. Si nous observons un sujet typique nous pouvons constater qu’il s’agit plutôt d’un assemblage de plusieurs boules – grandes et petites – tout en harmonie mais dont les différentes parties du corps sont bien apparentes. Ces différentes parties sont exprimées par un plumage mou et abondant dont chaque plume est composée de deux tiers de duvet. Tout en étant mou, la structure du plumage apparaît assez serrée. Cet ensemble mou et duveteux est surtout l’apanage de la poule exprimant parfaitement les contours de la poitrine et du croupion. Sur la partie montante de la queue se situent parfois des plumes courtes et détachées quelque peu dérangeantes. Les poules montrent parfois, dans la cage, un partage du milieu de la poitrine, de haut en bas qui peut avoir pour origine le stress ou l’énervement. Une ligne de partage ne se forme que si les plumes poussent vers les côtés. Ce défaut, s’il est permanent, diminue la valeur du sujet. Il est toutefois recommandé au juge d’examiner correctement et avec un certain tact, l’animal en cage. Ce que le juge ne peut faire dans la cage d’exposition, l’éleveur le peut chez lui à la maison. On peut mieux juger vu d’en haut de la forme de la poule. L’emplumage plein et mou personnifie la forma arrondie soulignée par la rondeur de la poitrine et la largeur de la croupe et fait apparaître son corps légèrement étiré en longueur. La rondeur des cotes est exprimée par des rémiges assez courtes et légèrement bombées. Un des caractères de la race est l’emplumage mou et bouffant des cuisses apparaissant sous les rémiges. L’absence de rondeur est personnifiée par des bouffants insuffisants et peu développés. Cette partie du corps est aussi soulignée par des jarrets de vautour bien développés mais composés de plumes molles tournées vers l’intérieur. L’emplumage des tarses et des doigts de pied est très significatif. Chez un sujet ayant une poitrine pleine et arrondie, on n’aperçoit que des pointes des doigts. Chez le coq, la poitrine forme une demi-sphère bien proéminente et s’avançant au-delà du bec. Sur le cou, court et richement emplumé est posé une tête assez petite avec des yeux rouges, rouge orangé ou brunâtres selon la variété de coloris. La crête est assez petite et est composée de 4 à 5 crêtillons bien découpés et larges à leur base. Le camail, bien emplumé se termine là où commence la montée vers le croupion. Entre l’extrémité du camail et le début de la montée vers le croupion se situe un intervalle en forme de V bien apparent. La queue est courte et large, composée de plumes molles et arrondies. Cette ligne du dos est un des caractères essentiels de la race et a, sur la vue d’ensemble du sujet, une image très significative. Comme chez la poule, le corps vu de côté est légèrement penché vers l’avant et forme un ensemble de contours arrondis mettant en valeur le sujet. La Bantam de Pékin est une des races naines assez répandue et bien représentée aux expositions. Elle existe en de nombreuses variétés de coloris et de dessin. Les plus répandues sont la noire, la blanche et la fauve. A l’heure actuelle, le standard reconnaît 22 variétés de Bantam de Pékin. Elles sont admises aussi bien en plumage lisse que frisé. Variété blanc pur ; des reflets pailleux, des traces de plumes de couleur sont un défaut. Variété noir, à riche reflet vert, sous couleur noir à foncé, bec admis de couleur corne et yeux du jaune au rouge brun. Des reflets violet ou brun, des barres violettes, une plume blanche ou tache blanche sont considérés comme des défauts. Variété fauve, jaune soutenu et uniforme comparable à la couleur vieil or, sous couleur et hampes de plumes fauves. On tolère chez le coq une nuance plus foncée du camail et des lancettes et un peu de bronze et de noir caché dans la queue. Il est conseillé de la croiser avec d’autres variétés du fait de sa complexité. Variété bleu, bleu uni sans liseré le plus homogène possible, manteau et camail des coqs plus foncés. Défauts : coloris trop clair, présence de plumes noires, hampe des plumes claire. Variété gris perle, coloris parfaitement uniforme sur tout le corps aussi bien des coqs que des poules, rachis des plumes invisible et de la même couleur que les barbes. On tolère une très fine barrure noire sur le camail. Défauts : camail du coq plus foncé, rachis des plumes visible, trop de reflets pailleux. Variété rouge, couleur d’ensemble d’un riche rouge foncé acajou (comme chez la Rhode Island avec moins de reflets), sous couleur rouge foncé, pas de noir dans les vols, pas ou très peu dans la queue des coqs. Défauts : noir au camail, sous couleur grise ou fumée. Variété caillouté, sur fond noir, bleu et gris perle. Se caractérise par une petite pointe blanche à l’extrémité de chaque plume, cailloutage aussi fin et régulier que possible, couleur et sous couleur de fond restent identiques aux variétés unies. Défauts : cailloutage grossier, trop grand, plumes entièrement blanches, toutefois on tolère 2 rémiges blanches au maximum. Variété coucou, dessin gris foncé en alternance avec du gris clair sur toute la longueur de la plume, duvet et hampes compris, dessin flou et peu précis accentué par la mollesse et le duveteux des plumes, couleur plus clair chez le coq du fait de la localisation du gène barré sur les chromosomes sexuels. Défauts : reflets jaunes, brun ou pailleux. Nombreuses plumes noires. Variété coucou fauve, dessin fauve en alternance avec du fauve clair sur toute la longueur de la plume, duvet et hampe compris, dessin flou et peu précis accentué par la mollesse et le duveteux des plumes, couleur plus clair chez le coq du fait de la localisation du gène barré sur les chromosomes sexuels. Défauts : coloris fauve délavé, plumes blanches, camail rouge. Variété blanc herminé noir, coloris identique à la Sussex herminé, les vols fermés doivent apparaître entièrement blanc, sous couleur blanche. Défauts : flammes du camail traversant les liserés, noir visible sur le dos, trace d’escaliers ou de brassard aux ailes. Variété fauve herminé noir, la couleur fauve uni remplace le blanc, sous couleur fauve, camail, queue et marques de vols identiques. Défauts : flammes du camail traversant les liserés, noir visible sur le dos, trace d’escaliers ou de brassard aux ailes. Variété noir à camail argenté et poitrine liserée (Birchen Grey). Chaque plume de la poitrine est bordée d’un fin liseré blanc argenté. Les liserés doivent s’arrêter à la base de la poitrine et au maximum à la naissance des cuisses. On tolère des cuisses dessinés chez les coqs de plus de 3 ans. Variété noir à camail doré et poitrine liseré Variété mille fleurs Variété perdrix Variété perdrix maillé doré Variété perdrix maillé argenté Variété maillé brun Variété froment doré Variété froment argenté Cette liste ne définit pas complètement les coloris des Bantam de Pékin. Il y a lieu de se référer à la définition complète des variétés dans le Standard. Emile FLORSCH Juge officiel ‘’ Volailles ‘’ Jean-Luc SAUZEDDE Juge officiel ‘’ Volailles ‘’ La revue du CNV Mars 2007 CNV 6 rue du Kem 57100 MANOM __________________________________________________________________________________________ On peut lire avec intérêt Internationaler Sonderverein (ISV) der Zwerg-Cochin-Züchter von Deutschland http://www.vzv.de/Mitglieder/ISV-Zwerg-Cochin/
×
×
  • Créer...