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francis54800

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Tout ce qui a été posté par francis54800

  1. Bien noté mais des photos des parents ou des sujets disponibles ? A plus.
  2. Bonsoir. Je dispose de N/N Croad Langsham noir nain. Photos et descriptions disponibles. Cordiales pensées.
  3. Bonsoir. Je propose de céder N/N Pékin perdrix maillé brun. Détails, photos et descriptions possibles. Cordiales pensées.
  4. Bonjour. Sur les pages publiées par l'EE, on trouve pas mal de races françaises. Elles n'ont pas été oubliées. Bon dimanche sous le soleil.
  5. Bonsoir. Un bout de la réponse est là. http://www.entente-ee.com/deutsch/sparten/gefluegel/dateien/Frankreich.pdf Je n'ose répondre plus en détail de peur de froisser le lecteur... Cordiales pensées.
  6. Bonsoir. chez les variétés de coloris noir et noir à camail argenté et poitrine liserée, iris brun-rouge admis. Cordialement.
  7. Logique, pas logique... je n'en sais rien. Pour moi et beaucoup d'autres : un coq Pékin s'inscrit dans un ballon de basket et une poule dans un ballon de foot. Je crois me souvenir que le type de la Pékin est caractérisée par sa forme sphérique donc la comparaison avec le ballon est logique. Les problèmes de masse sont liés à la densité et au volume. J'abandonne le volume et j'étudie la densité : charpente osseuse, plumes et viande... et bien souvent graisse... c'est encore logique. et après j'apprécie. Cordialement. PS : Je ne fais couver que des oeufs de 35 g (au moins) et très bien formés. ---> cf : le jugement des oeufs en exposition
  8. Bonjour. La masse n'est pas un critère de sélection ! Des souches de Pékin et des poules dominantes ont tendance à l'embonpoint. Toute poule ou coq peut être amené à la masse "idéale" mais à quoi ça sert d'admirer un peu d'os et beaucoup de plumes ! Ces reflexions beniennes me font penser à l'aspect stérile qui m'a fait quitter le BCF il y a quelque temps... C'est le rapport entre masse et taille qui est important et là le couple présenté me semble avoir un très bon rapport. C'est un couple sain et très harmonieux qui est présenté.
  9. Bonsoir. La Pékin fauve herminé bleu est reconnue au "Standard des volailles de race pour l'Europe". Cette variété est reconnue en Allemagne : gelb-blaucolumbia, et en Belgique : fauve herminé bleu ou buff blauwcolumbia. La poule peut être présentée dans une exposition internationale et être jugée... mais c'est juste mon avis ! Pour détails : http://www.entente-ee.com/deutsch/sparten/gefluegel/dateien/R&F%20Feb%202008.xls Bonne lecture.
  10. Bonjour. Pas encore de poussins... Un parquet : 1 coq + 4 poules Perdrix brun maillé. 2 couvées naturelles en cours... ça ira peut être mieux dans un mois. Cordialement.
  11. francis54800

    VERMIFUGE

    Et aussi, lire un extrait du Chasseur Français de 1932 par M. DUPARC... Entérite vermineuse. Hétérakiose. ... Eviter de jeter le grain sur le sol, adopter des mangeoires et abreuvoirs inversables dans lesquels les volailles ne puissent pas monter. Une ou deux fois par semaine, de l'ail cru coupé en petits morceaux de la grosseur d'un grain de maïs, mélangé à la pâtée. Le traitement consiste à mélanger à la pâtée, plusieurs jours de suite, 5, 10 ou 20 centigrammes par tête et par jour, selon la taille et le poids des volailles, de semen contra ou de noix d'arec pulvérisée, celle-ci ayant l'avantage d'agir aussi bien sur les vers plats que les vers ronds. ...
  12. francis54800

    VERMIFUGE

    Bonjour. Un article paru dans la revue du CNV pour les fans des remèdes de grand'mères OIGNON, AIL ET DERIVES DANS L’ALIMENTATION DE NOS VOLAILLES Pour l’alimentation de nos volailles, on répertorie une multitude de composantes comme les grains, les légumes, les herbes, les fruits, les baies, les tubercules et beaucoup d’autres pour ce qui est du côté végétal. Moins connus sont cependant les bienfaits des plantes aromatiques tels l’oignon, l’ail et la ciboulette dans la palette des aliments distribués. Les oignons et apparentés contiennent des dérivés soufrés et des huiles essentielles. Du fait qu’elles soient des plantes aromatiques on ne peut leur demander de couvrir les besoins essentiels en graisses et protéines que l’on attend d’un aliment de base. Leur force consiste à être un complément dans la famille des légumes et herbes diverses consommés par les volailles. Il est prouvé que l’oignon aide à assurer et renforcer le processus de digestion et d’assimilation des aliments. Il stimule l’activité de la bile, très importante dans le transfert intestinal. Son action antibiotique renforce les défenses naturelles de la volaille. Il en est de même pour favoriser la production et la régénération des globules rouges et autres composants du sang ou des matières cornées qui sont pour les volailles un facteur non négligeable. Ces matières cornées n’englobent pas seulement le bec, les ongles et les écailles des tarses mais également l’ensemble du plumage. Par ses vertus stimulantes pour le système circulatoire et son apport en vitamine C, l’action de l’oignon est positive dans la gestion du stress quotidien ou occasionnel. Influencer positivement la fonction rénale est une autre de ses vertus. L’ail est considérée comme ayant encore plus de qualités que l’oignon. Son action est principalement liée à la condition générale de l’organisme. L’ail agit négativement sur les bactéries, les toxines et les vers présents dans le transit intestinal. Il renforce donc sensiblement les défenses de l’organisme. Il a un pouvoir de type antibiotique et beaucoup d’autres principes actifs qui s’associent à ceux de l’organisme pour harmoniser le développement et soutenir le bon état général de la volaille. La ciboulette, troisième plante qui nous intéresse dans cet article, s’apparente aux deux autres pour ce qui est des bienfaits pour nos volailles. La ciboulette peut être plantée dans des pots pendant l’hiver (en plein air à la belle saison) et nous assurer la première verdure à distribuer à nos poussins précoces. Une paire de ciseaux suffit à couper les tiges en morceaux compatibles avec la taille des aliments distribués. On peut en faire de même des tiges des oignons blancs dits oignons de mai. En plus le plant de ciboulette se régénère assez vite ce qui nous assure une récolte régulière pour en servir à notre progéniture. Comme le système immunitaire et digestif des poussins est en plein développement, la ciboulette participe activement à l’installation de la stabilité de l’organisme. Il stimule l’appétit et par son apport en vitamine C favorise le bien être des jeunes créatures. Il va de soi que la ciboulette peut être distribuée aux sujets plus âgés et ceci tout au long de l’année. Mélangée à la pâtée quotidienne ou coupée fine et distribuée avec les grains, à chaque éleveur sélectionneur d’en tirer le meilleur pour le bonheur de ses volailles. Oignon et ail peuvent être distribués de même. On peut aussi ajouter un quart d’oignon et une ou deux gousses d’ail dans les abreuvoirs, les substances bienfaitrices vont se libérer dans l’eau de boisson et participer au bon fonctionnement rénal et digestif des volailles. On admet aussi que l’ail est bénéfique pour la reproduction. Il n’est pas confirmé que ce soit un aphrodisiaque pour le coq… ou la poulette, mais il est certain que les vitamines, huiles essentielles et minéraux contenus dans l’oignon, l’ail ou la ciboulette vont influencer positivement cette fonction particulière. Les oignons, ails et apparentés sont considérés comme plantes essentielles dans la lutte contre les maladies par la médecine naturelle, mais surtout pour leur action bénéfique à la bonne marche de l’organisme en général. Ces bienfaits se doivent d’être utilisés dans notre élevage de volailles car à peu de frais on assure à nos bêtes une santé harmonieuse et un bien être quotidien sans dérivés chimiques. La santé et le développement harmonieux de nos volailles doivent être notre priorité quotidienne. Christian SCHUSTER Ancien juge ‘’ Volailles ‘’ Décembre 2004 Ail Allium sativum Partie utilisée : le bulbe. Originaire des steppes d’Asie centrale, l’ail était déjà considéré par les Égyptiens de la haute Antiquité comme un élément fondamental de leur alimentation.L’action thérapeutique de l’ail est liée à la présence d’un composé soufré : l’alliine. L’ail est antihypertenseur car il permet la dilatation des vaisseaux. Il améliore la circulation sanguine, spécialement artérielle.C’est enfin un bon désinfectant intestinal.
  13. francis54800

    PREMIERES NAISSANCES

    Bonsoir. La "pma", c'est peut être la variété liseré double ou multiple Perdrix argenté maillé (foncée) soit "pam". C'est la variété argenté à maillé noir. Elle est souvent appelée uniquement foncée en France. Mais c'est juste mon avis.
  14. Et aussi... Foire aux poussins LISLE SUR TARN dimanche 20 avril 2008 organisé par la SAOS et le CNV Salle Pierre SALVET Contact : Arlette et Gérard BOYER tél. 0563404265
  15. Bonjour. Avant de vous déplacer, pour Hettange Grande : Jacques ETIENNE tél. 0382537033 pour Faulx : Jean François BOUSSET email : jean-francois.bousset@wanadoo.fr Cordialement.
  16. et aussi : Bourse aux oeufs et Foire aux poussins proposés par la Société d’aviculture de Meurthe et Moselle 12 avril 2008 Salle des Fêtes 54 FAULX
  17. Bonjour. Et une foire aux poussins... Exposition vente Poussins et œufs à couver Organisé par le Club national de volaille HETTANGE-GRANDE (Moselle) Samedi 5 avril 2008 Salle Polyvalente Cosec Réception des poussins et des œufs de 07 h 30 à 08 h 30 Mise en éleveuses Ouverture au public à partir de 09 h 00 Bonnes possibilités d’achat. Bonne saison d'élevage.
  18. Bonjour. Suite à une demande de Marie-Pierre... Quelques petits conseils pour une bonne préparation aux expositions. Partir en exposition nécessite d’autres soins que de passer dans les volières le jour de l’encagement pour cueillir quelques sujets. 3 semaines avant la date de l’exposition il est judicieux de traiter les volailles avec une poudre insecticide et de renouveler l’opération 10 jours après . On doit également compléter la ration en ajoutant des graines de lin et de tournesol pour augmenter le lustre de certaines volailles. Ce laps de temps doit être utilisé à des séances d’éducation à la cage. Cet apprentissage permet d’habituer les volailles les plus craintives, d’améliorer la tenue et les attitudes naturelles. La prise en main est l’occasion de vérifier la conformité des sujets par rapport au standard. Ces séances seront d’une durée d’une ½ heure pour aller jusqu’à la journée. Les volailles doivent séjourner dans une cage paillée munie d’un abreuvoir et d’une mangeoire. Lors de 2ème traitement insecticide, il est temps de procéder au toilettage et lavage des bêtes. Ce délai permet au plumage de retrouver naturellement son état normal. Le lavage s’effectue à 2 personnes. Dans une pièce tempérée à 22 °C, prévoir une batterie de cages garnies de litière propre, 3 cuvettes d’eau tiède suffisamment grandes pour immerger les volailles et quelques serviettes éponges. Commencer par laver les tarses, doigts et bague avec une brosse douce. Dans la 1ère cuvette d’eau tiède savonneuse, immerger la volaille en faisant pénétrer l’eau dans le plumage jusqu’à ce qu’il soit propre. Rincer dans les 2 autres cuvettes, essorer ensuite en pressant doucement les plumes et finir avec une serviette éponge. Poser alors le sujet dans une cage et le laisser sécher tranquillement. L’ensemble des volailles peut alors être placé dans un local à la litière propre et y demeurer jusqu’à l’exposition. Pour la variété à plumage blanc, il est bon de talquer les spécimens pour finir de nettoyer les dernières impuretés. Les Nègres soies, les Pékins et les plumages très bouffants peuvent subir un léger brushing sans feutrer les plumes. Avant le départ dans des caisses de transport adaptées, on graisse les attributs de tête pour accentuer la couleur, un peu d’huile sur les tarses… et les sujets sont prêts à passer en jugement. d'après Jean-Luc SAUZEDDE Juge Officiel ‘’ Volailles ‘’ et voir le lien : extrait du standard européen https://servimg.com/image_preview.php?i=11&u=11692441 Bonne lecture.
  19. Bonjour. Pour vous aider à trouver de quoi changer de sang : http://www.indiez.de/html/gefluegel/Zwerg-Cochin.html Cordialement.
  20. Maladie de Marek : Très répandue dans le monde, créant de grandes pertes dans les élevages. Très contagieuse, provoquée par un herpès virus qui provoque l'apparition de tumeurs qui se fixent en différents endroits du corps de l'animal dès son plus jeune âge. On ne soigne pas les tumeurs, elles peuvent progresser jusqu'à l'âge de 8 mois. Selon l'emplacement des tumeurs, (tissus, organes), la résistance propre à chaque animal et son alimentation, la mortalité en dépendra, certains sujets plus fragiles que d'autres peuvent mourir en 3 semaines. Diagnostiques : La paralysie des pattes, la plupart du temps en grand écart, (souvent une patte en avant l'autre en arrière). Paralysies flasques du cou, parfois des ailes, selon la situation des tumeurs, très souvent sur l'arbre nerveux. L'autopsie est facile, les nerfs périphériques sont atrophiés, ainsi que les organes, (foie, reins, poumon, rate, ovaire), faire attention à la peau, c'est dans les follicules plumeux que le virus se multiplie le plus. On comprend aisément que par secouages et battements d'ailes, le virus est largement diffusé. A savoir : Un sujet atteint qui ne développe pas la maladie ou qui en guérit, continue de diffuser le virus, on dit alors qu'il s'agit d'un porteur sain. La seule solution réside dans la vaccination, le plus tôt possible, on dit à un jour. A présent, la plupart des accouveurs emploient une vaccination de l'embryon, in ovo, (dans l'oeuf). Ne pas s'imaginer que la vaccination à un jour va durer toute la vie !!! Il faut faire coïncider le 1er rappel avec la disparition des anticorps maternels et le passage à l'immunité propre de l'animal, soit de 14 à 20 jours, ensuite les rappels se feront tous les 6 mois dans les zones à risques à 1 an maxi pour les zones indemnes. Cela n'arrive pas qu'aux autres ! Vous pouvez avoir élevé durant trente ans des sujets sans problème et un jour, vous ramassez les cadavres à cause d'un oiseau sauvage infecté qui est venu partager quelques graines. Un virus ne meurt jamais, il peut rester dix ans en terre, ce qui lui laisse le temps de trouver un corps pour se multiplier de nouveau. d'après http://www.sosgali.org/virales.htm Si c'est vraiment un cas de Marek, tout traitement est illusoire. Le virus est incontournable. Il existe des souches de volailles génétiquement résistantes. ATTENTION SANS FAIRE DE PUBLICITE, on peut lire : http://www.intervet.ma/products/nobilis_marek_thv_lyo/020_d_tails_du_produit.asp
  21. Bonsoir. L'attitude typique des Bantams, c'est d'être penché en avant. Les Bantams ne sont pas en permanence penchées... mais il est bon de prendre des photos où cette caractéristique est mise en valeur. Voir un extrait posé : https://servimg.com/image_preview.php?i=9&u=11692441 C'est le Colonel qui a écrit cela il y a quelques années. Pour constituer vos parquets d'élevage, il vous faut des sujets ayant le plus possible les caractéristiques générales des Bantams... je veux dire par là pas toutes... il va manquer un ou deux points... à vous de travailler par la suite... donnez vous 4 à 6 ans... triez... recommencez... les résultats vont être là ! pour longtemps ? c'est pas sûr ! C'est juste mon avis.
  22. francis54800

    vaccination

    Un semblant de condensé, bonne lecture. LES PLANS SANITAIRES D’ ELEVAGE Les plans sanitaires d’élevage (PSE) sont une trame qui découle des connaissances actuelles de la pathologie et des besoins des volailles. Un plan sanitaire d’élevage doit s’assortir d’une excellente hygiène générale ainsi que d’une grande maîtrise des paramètres zootechniques (alimentation, souches, indices, habitat…). Les PSE actuels doivent comporter un volet relatif à la prophylaxie médicale de la maladie de Newcastle. Elle repose sur l’utilisation de vaccins, seule réelle méthode de protection à condition d’être correctement et régulièrement effectuée et accompagnée de gestes élémentaires. Le plan de prophylaxie doit être suivi à la lettre en s’aidant d’un calendrier ou d’un agenda. On distingue plusieurs types de vaccins qui ont leurs spécificités. Certains sont dits à virus vivants, ils sont obtenus par culture de souches de la maladie peu ou pas pathogènes sur des œufs embryonnaires. D’autres vaccins sont dits inactivés, ils sont préparés à partir de virus dangereux mais dont le pouvoir pathogène est réduit à néant par le formol contenu dans la préparation. Sont à l’étude actuellement des vaccins issus du génie génétique. Voici un plan de prophylaxie complet qui doit être suivi. Au cours de sa vie, l’animal recevra : Stade Risque MN J1......................Hitchner B1 Oculonasale ou nébulisation J14 – J21............La Sota En nébulisation S10...................Rappel n° 1 : HB1 ou La Sota en nébulisation S18 – S23..........Rappel n° 2 : un vaccin inactivé Voie sous-cutanée Tous les 6 mois...Rappel : un vaccin inactivé Voie sous-cutanée Vaccination contre MN dans le genre Gallus Certains conditionnements sont trop importants pour nos petits élevages, c’est la vérité, mais le prix des vaccins est tel que l’on peut se permettre de jeter les doses supplémentaires. Les doses non utilisées seront détruites dans un bol d’eau de Javel afin de ne pas disperser de virus vivant dans la nature. Il s’agit de se mobiliser pour défendre la santé de nos élevages et se rappeler qu’il est dangereux de ne pas vacciner nos volailles. C’est à ce seul prix que nos actions de sauvegarde de l’aviculture auront un sens. D’après Dr vét. Samuel BOUCHER Références : Manuel pratique MALADIES DES VOLAILLES par Didier Villate Éditions France Agricole MN : Maladie de Newcastle Important : pas de vaccination MN en cours de ponte. Il existe une foule de vaccins à utiliser avec la plus grande modération. Pour le H5N1, ce que je lis ne me semble pas encore bien net et tranché. Ne pas hésiter à consulter les hommes de l'art ! et se méfier de la survaccination. C'est juste mon avis...
  23. Bonjour. Voilà un article qui peut t'éclairer. Bonne lecture. LUMIERE DANS LE POULAILLER Nos volailles débutent naturellement leur cycle de ponte au printemps. En cette saison la durée des journées s’allonge progressivement et les nuits deviennent de plus en plus courtes. Par son système hormonal et nerveux, la volaille prend en compte ces données. L’allongement de la durée de la luminosité journalière est le facteur de déclenchement pour inciter les ovaires à la reproduction. Dès qu’une certaine durée minimum de jour est atteinte, la poulette commence à pondre. Ce mécanisme biologique est connu. Avec l’allongement des journées, le réchauffement climatique printanier revient. La nature revit dans toutes ses facettes. Après les couvées il y a beaucoup de nourriture végétale et animale à disposition pour faire se développer harmonieusement les poussins. Les jours rallongent, la température devient de plus en plus douce : ce sont des conditions idéales pour la progéniture. Par l’influence biologique « longue nuit, journée courte » de la saison hivernale, la production d’œufs est fortement diminuée voir même arrêtée. Cette donnée a été reconnue dès le début du siècle dernier par les producteurs américains dans leurs élevages de volailles, ce qui les a fait adopter des programmes de lumière additionnelle pour assurer la production d’œufs en saison hivernale. Ils ont fourni à leurs volailles un éclairage artificiel et celles-ci ont pondu pendant l’hiver. Aujourd’hui, chaque éleveur sélectionneur connaît cette pratique de la lumière artificielle. On l’évoque dans tous les écrits au sujet de la production d’œufs à couver. Mais il reste toujours quelques incertitudes : combien de temps la lumière artificielle est-elle nécessaire ? A quel moment donner cette lumière ? Hormis la lumière, d’autres facteurs sont-ils importants ? A partir de quel moment cette pratique est-elle efficace ? Tous ces points ont été étudiés de manière scientifique pour les besoins de l’aviculture de type industriel. Pour planifier la récolte d’œufs, il est essentiel de fournir de la lumière additionnelle pendant au moins 14 jours avant la date d’entrée en ponte souhaitée. Il ne faut pas oublier que le coq est également sensible à ce facteur lumière, sa production de sperme sera optimale après avoir subi un éclairage artificiel de 4 semaines. Il faut donc ternir compte de cela pour obtenir une bonne qualité d’œufs fécondés. Il est à noter que la température ambiante joue elle aussi sur le facteur fécondité ; il en va de même d’une alimentation équilibrée et de soins appropriés. La durée journalière de lumière doit être au minimum de 12 heures (lumière astrale et lumière artificielle confondues) dans le début du cycle d’incitation à la ponte. En rallongeant d’un quart d’heure chaque semaine, on donne l’impression aux volailles que le printemps s’installe. Allonger la lumière au delà de 14 heures ne sert qu’à stresser nos poulettes. Dans ce cas la production chutera brutalement et peinera à se rétablir ensuite. L’apport de lumière artificielle à nos parquets d’élevage doit être raisonné pour nous assurer une production en adéquation avec les capacités génétiques de nos volailles. Toute exagération n’apporte que des déboires. L’idéal est d’éclairer le poulailler le matin quand les volailles sont les plus actives. La recherche matinale de nourriture les incite à se dépenser physiquement et les prépare à organiser leur journée. Pour définir l’heure d’allumage de l’éclairage artificiel, il faut déduire 12 heures de la tombée de la nuit. Par exemple s’il fait nuit à 17 h 00, on programmera un allumage à 5 h 00. Si, au contraire, on prolonge la journée de façon artificielle, les volailles ont tendance à rejoindre leur perchoir dès la tombée de la nuit. Elles ne sont plus actives et ne se nourrissent plus malgré la clarté. La nuit est donc aussi longue pour elles que dans la réalité saisonnière. En plus, certaines plus curieuses certainement, n’auront pas rejoint les perchoirs quand la lumière s’éteindra brutalement ce qui engendre une source de stress pour ces sujets. A la fin, à force de compliquer la conduite des parquets, on n’a pas pour autant amélioré les conditions dans le sens souhaité. Avant que les volailles ne rejoignent les perchoirs le soir, il est judicieux de les nourrir aux grains. Le jabot plein, elles sont prêtes à passer la nuit dans de bonnes conditions. Une poignée de grains lancés dans la litière les incitera à s’activer pour la recherche de nourriture. Les aliments concassés seront tout naturellement distribués dans des mangeoires adaptées. Quant à l’alimentation de type pâtée, elle est à proscrire le soir, la température ambiante baissant trop et risquant de l’altérer. Cette dernière opération journalière de nourrissage peut avoir lieu sous lumière artificielle si la nuit tombe très rapidement, mais il faut impérativement s’assurer que tous les animaux ont rejoint les perchoirs avant de la supprimer. Si l’on procède de cette façon, les volailles auront une digestion harmonieuse. Dès que la lumière artificielle les réveille au petit matin, les volailles rejoindront la litière à la recherche des grains oubliés la veille et s’activeront de façon à supporter la baisse de température de la fin de nuit. Une prise de nourriture précoce a des effets bénéfiques sur le bien-être des reproducteurs. On programmera un arrêt de l’éclairage artificiel dès que la lumière astrale deviendra suffisante. Nous avons vu que la lumière n’est pas le seul facteur influant sur une bonne production d’œufs à couver. La luminosité favorise également l’assimilation de la nourriture de qualité distribuée et encourage à une saine activité physique. Il faut prendre garde de ne pas engraisser ou faire maigrir nos volailles, leur production en serait affectée rapidement. Il faut se poser la question de l’avantage d’une couvée précoce en fonction de la race de volaille à travailler. Tout doit être compatible avec le but recherché. L’éleveur de races lourdes ou à développement lent ne pourra pas se passer de couvées précoces s’il cherche à exposer ses sujets dès l’automne. L’éleveur de volailles naines ou de races légères aura une toute autre approche. En règle générale, les couvées printanières sont les plus judicieuses. Le rallongement des journées, la température plus douce, l’absence de bouleversements climatiques correspondent au bon déroulement d’une bonne couvée. Dans ces conditions naturelles, ponte, fécondité et développement harmonieux sont optimum. En forçant la nature (un peu quand même !) par des couvées précoces, il est nécessaire de réguler la température ambiante même si ce problème est moins important que celui de la lumière. Il est inutile de vouloir chauffer le poulailler, les dépenses occasionnées seraient trop conséquentes. Il faut néanmoins respecter certaines conditions pour éviter l’influence négative d’une température trop froide. Même en hiver, il est possible de récolter des œufs à couver de qualité. Le plus important est de ramasser les œufs dès qu’ils sont pondus, un froid trop vif les altérant. Si la température du poulailler est supérieure à 5° C, les conditions sont bonnes pour l’éleveur impatient. Une température plus basse risque d’endommager le germe. S’il gèle, le germe est détruit. On doit donc ramasser les œufs rapidement et régulièrement dans le courant de la journée pour avoir la chance d’obtenir des œufs à couver de bonne qualité. S’il fait trop froid, il faut envisager la régulation de la température par un chauffage de type « hors gel » ; le coût d’une telle installation est à considérer. La recherche de la production d’œufs de consommation n’est pas affectée par la température. Chez les volailles naines, on note parfois des pontes hivernales régulières entraînant une diminution ou un arrêt de la ponte fin mars. Adieu alors les œufs à couver qu’on souhaitait mettre dans l’incubateur. Évitons de comparer la conduite d’un parquet de volailles naines à celle d’un parquet d’une grande race. En conclusion, sachons qu’une alimentation équilibrée, une température ambiante harmonieuse et des conditions d’élevage optimales sont les garants d’un bon élevage. Restons raisonnables dans notre démarche ; tout abus se paye un jour. Nos élevages doivent certes produire, mais selon leurs capacités. C’est à ce prix nous nous réjouirons encore longtemps de la conduite de nos élevages. Christian SCHUSTER Ancien juge ‘’ Volailles ‘’ Janvier 2006 Tubes fluorescents ou « lampe UV oiseaux » ? A la différence des humains, les oiseaux voient la lumière ultraviolette qui fait partie du spectre de la lumière naturelle du jour. L'oiseau a besoin de ces UV pour assurer sa reproduction et assimiler son alimentation. Un éclairage domestique normal n'est pas suffisant. La lampe compacte UV a été conçue spécialement pour fournir le niveau d'UV correct afin de palier au manque d’ensoleillement des saisons hivernales. La plupart des tubes fluorescents à trois bandes actuels comprennent trois pics d'énergie qui correspondent aux trois couleurs que nos yeux perçoivent. Ainsi, pour l'œil humain, la lumière utile du tube est maximisée et semble donc très vive. Ces pics ne sont pas nécessairement perçus par l'œil de l'oiseau en l'absence d'UV. Une mauvaise qualité de lumière agit sur le cycle oculoendocrinien (lumière nécessaire à l'hypophyse et à l'épiphyse), et cela nuit gravement à la santé de l'oiseau. Les oiseaux perçoivent la lumière de deux façons. Tout d'abord, par l'œil. La rétine de l'œil est capable de transmettre des informations sur l'intensité, la composition des couleurs et la polarisation (direction) de la lumière. Cette information voyage dans deux directions : vers le cerveau via le nerf optique et aussi vers l'hypophyse par un cheminement spécial. Les oiseaux ont aussi une autre façon de percevoir la lumière, une glande spéciale qui entoure l'œil, appelée glande de Harder. Cette glande mesure la durée pendant laquelle un oiseau reçoit de la lumière, appelée photopériode, et elle transmet cette information à l'épiphyse. L'hypophyse et l'épiphyse sont toutes deux des régulateurs du système endocrinien et elles agissent sur l'ensemble du métabolisme de l'oiseau. Pour rendre la santé de l'oiseau optimale, on peut allumer l’éclairage UV une heure après le lever du soleil et l'éteindre une heure avant la nuit. On corrige ainsi l’exposition des oiseaux aux UV et on s’approche du cycle naturel de la lumière d’une belle journée ensoleillée. Bonne lecture.
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