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Tout ce qui a été posté par vincent-noel
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Quel substrat utilisez-vous?
vincent-noel a répondu à un(e) sujet de vincent-noel dans Divers terrariophilie
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Quel substrat utilisez-vous?
vincent-noel a répondu à un(e) sujet de vincent-noel dans Divers terrariophilie
Déjà avoir 36 sachets, c'est pas pratique à stocker et avec le mélange coc et écorces je me retrouve avec des restes... En ce moment je n'ai plus de sphaigne, je referai le plein à la bourse, donc pour l'instant c'est jste éclats de coco... Le problème de la tourbe c'est que quand elle sèche elle devient poussiéreuse... -
Tropiocolotes tripolitanus PETERS 1880
vincent-noel a répondu à un(e) sujet de vincent-noel dans Geckonidés
Budget : A l’unité ,le spécimen issu de capture est vendu en bourse terrariophile une dizaine d’euros ,un peu plus cher pour un sujet sexé né en captivité ,mais cette espèce reste abordable par tous .Un terrarium avec toute l’installation et des UV reviendra au grand maximum à 100€ ,bien moins que cela si on « recycle » un aquarium et qu’on se passe d’UVs ,ce qui ,répétons-le ,n’a aucun caractère obligatoire pour le bien-être de l’espèce . Une bonne souche de drosophiles aptères pourra être « repiquée » et servir pendant des mois à l’alimentation .C’est cependant un peu contraignant ,et il faut disposer des ingrédients du mélange nutritif pour drosophiles au moment où les boîtes « explosent » pour séparer celles qui vont être réservées à la reproduction future de celles qui serviront directement à la nourriture . Les micro-grillons ne sont par contre pas toujours faciles à trouver de façon régulière selon l’endroit où on habite ,on prendra la précaution avant l’achat de voir si on peut être régulièrement approvisionné avec ces proies .Ils sont de toute manière plus intéressants que les drosophiles d’un point de vue nutritionnel . La vente des juvéniles issus de sa propre reproduction permet de rentrer dans ses frais initiaux assez rapidement . Accouplement : Conclusion : Espèce financièrement à la portée de tous et assez robuste ,sa maintenance est assez simple .Actuellement massivement importés ,il faut s’attacher à reproduire ces minuscules geckos ,tâche un peu plus compliquée que la maintenance . Il faut être prêt à élever soi-même la nourriture et à disposer de sources de dépannage si une souche de drosophiles « pourrit » et ne produit plus rien .On pourra trouver de l’aide éventuelle auprès d’éleveurs de dendrobates ,qui en ont besoin en grandes quantités pour leurs grenouilles .Cela demande un peu de temps et d’efforts . Cependant ,il vaut mieux disposer d’un peu d’expérience préalable avec du geckonidé de milieu aride pour se « lancer » dans les Tropiocolotes qui restent de minuscules créatures vulnérables et sensibles aux carences nutritionnelles .Certaines erreurs de débutant peuvent en effet s’avérer fatales ,dans la conception du décor par exemple .Ou le fait de laisser trop longtemps ces geckos sans nourriture… Un autre problème qui peut se poser pour un terrariophile français est la prolificité de l’espèce .Sachant qu’un non-capacitaire est limité à 40 adultes d’espèces non domestiques et que ce gecko est adulte à 8 mois ,le quota est vite atteint avec cette seule espèce ,et ce en moins d’une année avec un petit groupe de départ ,sauf si on a les contacts nécessaires pour vendre assez vite sa reproduction au fur et à mesure des éclosions . On veillera dans le cadre d’un groupe d’élevage à introduire du sang neuf de temps à autre ,pour éviter tout phénomène de consanguinité . Par contre ,si on manque de place et qu’on a un petit budget nourriture ,c’est l’espèce idéale .Signalons ,ce qui est une bonne chose ,que l’espèce n’a fait pour le moment l’objet d’aucune manipulation génétique et qu’il n’existe pas sur le marché de Tropiocolotes « phasés » porteurs de tares génétiques . Bibliographie: -A Guide to the Reptiles And Amphibians of Egypt ,Sherif Baha El Din ,Americ. Cairo Univ. Pr. ,2006 -Echsen I ,Rogner, Ulmer, 1992. -Geckos, Henkel and Schmidt. -Gecko Fauna of the USSR and Contiguous Regions, N N Szczerbak and M L Golubev, SSAR 1996 . -Amphibians and Reptiles of North Africa, W Kästle, H H Schleich and K Kabisch, Koeltz Scientific Books, Germany 1996. Hervé Saint Dizier /Thorrshamri Nov. 2007 ,Tous Droits Réservés . -
Tropiocolotes tripolitanus PETERS 1880
vincent-noel a répondu à un(e) sujet de vincent-noel dans Geckonidés
Terrarium et Maintenance : Un groupe de 2 à 8 individus adultes constitue une bonne base de départ pour un groupe d’élevage .On évitera de loger seul ce gecko ,ou de mettre en présence uniquement des mâles .Pour un tel groupe ,une surface au sol de 50x 30 cm suffira largement .La hauteur importe peu ,ces minuscules lézards n’utilisant pas les perchoirs . Il pourra s’agir d’un terrarium classique pourvu de portes coulissantes et bien aéré grâce à deux grilles opposées ,ou d’un aquarium en verre recouvert d’un fin grillage métallique .On peut même l’élever en « racks » avec des boîtes de type Fauna Box d’une dimension suffisante .Attention ,vu la rapidité de ces geckos et leur extrême petitesse ,toute « faille » dans leur habitat à hauteur du sol sera l’occasion d’une évasion . Le substrat idéal reste une couche de 2 à 5 cm de sable très fin ,par exemple celui utilisé pour les bacs à sable d’enfants ,à la granulométrie fine et uniforme .Les sables grossiers et ceux vendus pour l’aquariophilie ne conviennent pas .Ce substrat sera maintenu sec sur la presque totalité de sa surface .Au point frais et sous les abris ,quelques touffes de mousse naturelle ,de sphaigne ou de Mousse d’Espagne seront maintenues légèrement humides afin d’assurer le bon déroulement des mues .Les exuvies sont d’ailleurs intégralement mangées par les geckos eux-mêmes . L’aménagement pourra être très simple .Il ne devra pas comporter d’élément pesant posé sur le sol et risquant d’écraser les geckos qui veulent trouver refuge en-dessous .Il leur arrive assez fréquemment de creuser sous les éléments de décor .Les gros galets ,pierres ,racines et branches en tout genre sont donc à bannir . Un grand bouchon en plastique posé du côté frais du terrarium servira de récipient d’eau .Il serait dangereux d’opter pour un récipient plus profond ,les Tropiocolotes risquant de s’y noyer . Les cachettes sont impératives .Elles seront posées au sol .On utilisera des matériaux légers :des écorces de liège ,des ardoises aux bords préalablement limés au papier de verre pour ne pas présenter d’arêtes coupantes ,voire des morceaux de plexiglas aux bords également lissés pour pouvoir voir les geckos évoluer en-dessous .Ils apprécient de pouvoir se loger dans des interstices à peine assez grands en hauteur pour pouvoir abriter leur corps minuscule ,on tiendra donc compte de cela pour disposer ces éléments .De petits tubes rigides en PVC débouchant à l’air libre constituent des galeries artificielles appréciées . Il n’est pas nécessaire de planter le terrarium .Toutefois ,si on le souhaite ,de petites plantes désertiques sans épines (Lithops ,euphorbiacées naines ) peuvent être incorporées au décor ,en prenant soin de bien les rincer et d’éliminer toute trace d’engrais avant de les placer dans le terrarium . Lithops sp.: Afin de recréer au mieux le biotope et d’obtenir un effet esthétique pour le terrarium ,on pourra se servir de petits galets naturellement colorés et lisses ,en écartant d’office les graviers colorés artificiellement pour les besoins de l’aquariophilie .Ces petits galets seront choisis avant tout pour leur légèreté et leur absence d’arête dangereuse .La peau des Tropiocolotes est si fine qu’ils se blesseraient à la moindre surface trop rugueuse ou sur un élément pointu ou tranchant . Pour diminuer le stress visuel des geckos ,du poster d’aquarium ,ou mieux ,des panneaux de liège ou de résine pourront être installés sur la face arrière et les côtés du terrarium .Ce sont des animaux timides et ils ne se montreront que s’ils se sentent en sécurité dans leur habitat .Le fait que celui-ci aie des barrières visuelles favorisera les sorties hors de leurs abris . Dans un habitat de taille si réduite ,un chauffage par le haut suffira amplement et imitera l’effet du soleil qui rend le sable brûlant sous ses rayons alors qu’il fait plus frais dans les terriers ou sous les abris .Le point chaud très localisé affichera des températures de 35 à 40°C ,sans toutefois dépasser 40°C ,seuil de tolérance (Température Maximale Critique ) des geckos .Le point frais du terrarium sera quant à lui compris entre 25 et 28°C dans l’air .La nuit ,une forte baisse thermique est nécessaire ,et tout chauffage sera coupé pour atteindre la température ambiante ,de 17 à 22°C .Ma pièce est chauffée suffisamment pour ne pas descendre sous les 20°C été comme hiver . La question de la présence d’une source d’UVB et d’UVA se pose en ces termes :l’espèce n’étant pas strictement nocturne et s’exposant fréquemment aux heures matinales aux rayons solaires ,une source d’UV sera un « plus » incontestable .Cependant ,de nombreux éleveurs maintiennent et reproduisent cette espèce sans recourir aux UV artificiels . Partant de là ,plusieurs combinaisons sont possibles :tube néon ou lampe à économie d’énergie à 8 ou 10% d’UVB si on le souhaite ,et lampe chauffante de faible puissance (ampoule normale de 25 ou 40 watts ,répartissant mieux la chaleur qu’un spot ) .Les températures de l’air seront contrôlées par un ou deux thermomètres dans le terrarium . Une à deux pulvérisations hebdomadaires dans un coin du terrarium ,en prenant garde de maintenir la plus grande partie du substrat complètement sèche ,seront bénéfiques aux geckos .On s’assurera régulièrement que la mousse ou la sphaigne ne sont pas complètement sèches ,et on l’humidifiera à peine en cas de besoin .Il serait néfaste de la gorger d’eau .L’espèce n’a pas besoin d’une « boîte humide » dans le terrarium . Problème posé par l’acquisition de spécimens WC: Cette espèce est le plus souvent présente sur les listings des importateurs et la grande majorité des spécimens est d’origine sauvage .Quelques éleveurs commencent à reproduire régulièrement les espèces les plus courantes de Tropiocolotes (tripolitanus ,steudneri ) .Il n’en reste pas moins vrai qu’un animal déshydraté ou lourdement parasité de cette taille sera extrêmement difficile ,voire impossible à soigner .L’issue d’un tel pronostic sera toujours la mort du spécimen ,à moins de jongler avec des dosages infinitésimaux d’antiparasitaires ou d’antibiotiques . Cependant ,la majorité des spécimens importés s’acclimate plutôt bien .On peut penser que des macroparasites internes présents chez d’autres geckonidés d’une taille plus « standard » ne peuvent pas survivre dans un organisme aussi petit que celui d’un Tropiocolotes .Etant en général peu cher à l’achat ,il est sage quand on constitue un groupe de départ d’acquérir plusieurs femelles en cas de « casse » inopinée .Il faut rester assez confiant lors de l’acquisition de cette espèce :tout en privilégiant les sujets nés en captivité à chaque fois que c’est possible ,investir dans des spécimens prélevés est moins risqué qu’avec d’autres espèces de geckonidés désertiques . Les pierres (galets de granit ) présents au départ dans le terrarium ont été rapidement éliminés ensuite ,par précaution : Alimentation : Ce gecko chasse en fin d’après-midi ,tôt le matin (1h après mise en marche du chauffage et de l’éclairage) ou au crépuscule : on choisira donc ces moments pour nourrir . Les adultes seront nourris tous les deux jours de proies de taille adaptée en nombre important :drosophiles aptères et micro-grillons principalement .5 à 10 micro-grillons par repas et par adulte constituent une quantité de nourriture normale .Les proies sont généralement poursuivies dans le terrarium dans un ballet agréable à observer ,tuées entre les mâchoires ou frappées contre un support dur (pierre ,écorce ) pour les achever ,un peu à la manière des varanidés ,toute échelle gardée .Même les jeunes à peine éclos peuvent être nourris de cette façon ,on leur proposera par contre quotidiennement des proies . Pour que les proies non consommées ne s’en prennent pas aux geckos ,leur causant un stress inutile ,on pourra laisser dans le terrarium quelques morceaux de fruits . Les minuscules « vers de bois » sont également très appréciés (obs. pers. ) :ce sont les larves de coléoptères xylophages creusant des galeries dans le bois mort . Il est par contre crucial de bien nourrir les proies en amont avec des aliments riches en vitamines et en calcium ,et de les supplémenter un repas sur 2 pour les adultes (pas avant 2 mois pour les juvéniles ) .J’utilise pour ce faire du Miner-All I, à la formule parfaitement adaptée aux geckonidés .On évitera comme la peste les suppléments contenant du phosphore ,les proies d’élevage étant déjà déséquilibrées sur le plan de leur ratio phosphocalcique .Ces geckos ,surtout les juvéniles ,sont particulièrement vulnérables aux carences et aux déséquilibres nutritionnels . Reproduction : Ce sont des geckos ovipares dont les femelles ,très prolifiques ,ne pondent qu’un seul œuf à la fois .Celui-ci est aisément visible par transparence sur une femelle gravide ,chose fréquente chez les sujets importés .Cela a d’ailleurs été mon cas . Les Tropiocolotes seront stimulés par deux mois d’hivernage à 25°C le jour au point chaud contre 15 à 20°C la nuit ,en ralentissant sans l’arrêter leur alimentation .En captivité ,une telle période n’est cependant pas absolument nécessaire pour obtenir des accouplements fructueux .Ils compensent leur petitesse et leur vulnérabilité par une extrême prolificité :un ami néerlandais s’étant procuré 3 couples d’origine sauvage ,s’est retrouvé un an après avec une quarantaine d’individus dans son terrarium ! Les mâles se distinguent par la présence de poches hémipéniennes assez marquées ,qu’on peut distinguer en laissant les geckos se promener sur une surface transparente (vitre ,plexiglas ) et en les observant d’en-dessous . Les accouplements ont lieu le soir et sont relativement peu violents :le mâle ne mord pas systématiquement la femelle au cou ,il se contente le plus souvent de glisser sa queue sous celle de la femelle pour que les cloaques soient en contact .L’accouplement en lui-même est précédé de vives ondulations de la queue de la part des deux partenaires et éventuellement de poursuites dans le terrarium .Il dure moins d’une minute . La femelle pond son œuf environ un mois plus tard dans le sable sec .Il est de forme presque sphérique et minuscule (3-4 mm de diamètre ) . Ponte de Tropiocolotes chez moi :par comparaison ,les deux œufs de Chondrodactylus turneri paraissent gigantesques ! Il est préférable de laisser la ponte là où elle a été déposée :la coquille extrêmement fine des œufs se brise au moindre contact .Laissé dans le terrarium ,l’œuf éclot au bout de 42 à 56 jours et donne naissance à une copie miniature de l’adulte avec des couleurs plus ternes et plus sombres ,d’environ 15 mm de longueur totale (LT) .Ils peuvent être élevés sans problèmes au milieu des adultes .La croissance est rapide et la maturité sexuelle atteinte au bout de 7 à 8 mois seulement . L’incubation artificielle peut être tentée en extrayant l’œuf du sable à l’aide d’un pinceau et d’une petite cuiller ,à 32°C diurnes contre 22°C la nuit ,sur sable sec .Dans ces conditions , l’éclosion se produit en moins de 50 jours . -
Maintenance et élevage du Micro –gecko de Tripolitaine ,Tropiocolotes tripolitanus ,PETERS 1880 Par Hervé Saint DIZIER - http://dragonsdasgard.actifforum.com/index.forum **************************Tropiocolotes tripolitanus en vidéo ************************ Cliquez sur l’image pour lancer la vidéo : ************************************************************************************ Classification : Phylum: Chordata ,Bateson, 1885 Sous -Phylum: Vertebrata ,Cuvier, 1812 Infra -Phylum: Gnathostomata Super -Classe: Tetrapoda ,Goodrich, 1930 Série: Amniota Classe: Sauropsida Sous –Classe: Diapsida Infra –Classe: Lepidosauromorpha Super -Ordre: Lepidosauria Ordre: Squamata Sous -Ordre: Lacertilia Infra –Ordre: Gekkota Famille: Gekkonidae Sous –Famille: Gekkoninae Genre: Tropiocolotes ,Boulenger 1891 ™ :Nom déposé . Le Genre Tropiocolotes est complexe et comprend un certain nombre d’espèces dont le statut taxonomique est sujet à controverse .Il regroupe des espèces et sous –espèces de geckos désertiques terricoles élancés et colorés ,aux déplacements vifs et au museau pointu ,ne dépassant pas 100 mm à l’âge adulte ,issus des milieux désertiques et steppiques du Maroc à l’Iran .Certains taxa n’ont été décrits que très récemment ,en particulier dans l’aire orientale de répartition du Genre . A l’heure actuelle ,les taxons valides sont : -Tropiocolotes bisharicus, Baha el Din 2001 -Tropiocolotes helenae, Nikolsky 1907 -Tropiocolotes latifi, Leviton & Anderson 1972 -Tropiocolotes nattereri, Steindachner 1901 -Tropiocolotes nubicus, Baha el Din 1999 -Tropiocolotes persicus, Nikolsky 1903 -Tropiocolotes scortecci, Cherchi & Spano 1963 -Tropiocolotes steudneri, Peters 1869 -Tropiocolotes tripolitanus, Peters 1880 Caractéristiques de l’espèce Tropiocolotes tripolitanus : Longueur totale 52 à 70 mm dont 55 à 60% pour la queue ,poids adulte inférieur à 0,5 grammes .Silhouette fine et élancée ,petits yeux ronds ,bouche assez étroite ,museau en pointe .La queue est effilée et porte un motif annelé alternant couleur vive (jaune citron à beige-orangé ) et couleur sombre (beige à sépia ) .Le corps est de coloration sable avec de nombreuses petites taches plus claires et plus foncées ,assurant à l’animal un mimétisme environnemental optimal .Une bande sombre court de chaque côté du corps ,depuis la naissance des pattes arrière jusqu’aux labiales près du museau ,mais s’interrompt sur celui-ci .Le ventre est blanc immaculé . Ecaillure :7 à 10 supralabiales dont 2 ou 3 bordent l’orbite oculaire . Narines situées entre la rostrale ,la première labiale et 3 nasales ou entre la première supralabiale et 2 nasales .Les postnasales et internasales sont bien plus grandes que les écailles adjacentes .8 à 13 écailles sur la largeur de la tête .Ecailles rhomboïdales et imbriquées (rappelant la structure des Teratoscincus sp. mais sans la possibilité de frottement sonore de ces derniers en guise d’avertissement ). 11 à 17 lamelles subdigitales . Au sein de l’espèce tripolitanus ,5 sous –espèces sont reconnues : -Tropiocolotes tripolitanus algericus, LOVERIDGE 1947 -Tropiocolotes tripolitanus apoklomax, PAPENFUSS 1969 -Tropiocolotes tripolitanus occidentalis, PARKER 1942 -Tropiocolotes tripolitanus somalicus, PARKER 1942 -Tropiocolotes tripolitanus tripolitanus, PETERS 1880 Clé de détermination des sous –espèces : -T. t. tripolitanus (Tunisie ,Lybie ,Egypte ,Niger ) :suture large entre la 1ere paire d’écailles postmentales et la seconde paire d’infralabiales ,42 à 48 rangées d’écailles sur la section du corps . -T. t. algericus (Sahara Marocain et Algérien ) :suture large par opposition à la ssp. précédente ,44 rangées d’écailles corporelles ,suboculaires à structure fine . -T. t. apoklomax (Mali ) :46 à 52 rangées d’écailles autour de la section du corps ,aucun contact entre la deuxième rangée d’écailles postmentales et la première d’infralabiales . -T. t. occidentalis (Sahara Occidental ,Sud Marocain ) :35 à 41 rangées d’écailles corporelles ,suboculaires nombreuses et fines . -T. t. Somalicus (Soudan ,Ethiopie ,Erythrée ,Somalie ) :les bandes sombres barrant les deux yeux se rejoignent sur le cou en formant un motif en fer à cheval . Synonymes : -Gymnodactylus tripolitanus ,PETERS 1880 -Stenodactylus tripolitanus ,BOULENGER 1885: 19 -Tropiocolotes apoklomax ,PAPENFUSS 1969 (Révision du taxon par Rössler en 2000 ) Terra typica: « Tripolitaine ,Lybie » Holotype: CAS 103209 (ssp. apoklomax ) (California Academy of Sciences, San Francisco, USA) Lectotype: ZMB-9668 A (Zoologisches Museum Berlin ,Allemagne ) Photo du Lectotype : Noms vernaculaires : Anglais :Lybian dwarf (dwarven ) gecko Allemand :Tripolis Zwerggecko ,Lybien Zwerggecko Arabe :Wazra Néerlandais :Libiesch Zwerggecko Espagnol :Lagartija enano de Lybia Danois :Lybien dværggecko Suédois :Lybien dvärggekko Norvégien :Tripolis Dverggekko Islandais :Libiansk Dvergurgekkúr Italien :Geccho nani di Lybia Portugais :Gecko Líbio anões Statut légal : Ce gecko n’est pas soumis à la Convention de Washington (CITES ) ni aux directives de l’Union Européenne (CE 338/97 et CE 990/97),et ne bénéficie pas de mesures particulières de protection sur le plan national .Sur le plan international ,l’IUCN le classe comme espèce « à préoccupation mineure » (minor concern ) au niveau de sa sauvegarde .Les exportations sauvages en provenance des pays de la zone de répartition sont cependant interdites sauf accord écrit des autorités locales de protection de la faune indigène .A ce titre ,lors de l’acquisition ,une simple facture d’achat avec les coordonnées de l’éleveur ou du commerçant ,le nombre ,l’espèce ,la sous- espèce et si possible la taille des spécimens est suffisante pour prouver l’origine légale des spécimens .En France ,l’espèce et ses sous- espèces ne sont pas soumises au Certificat de Capacité en- dessous de 40 individus adultes (tous reptiles compris pour l’établissement d’élevage ) . Répartition ,écologie ,mœurs et biotopes : Ce gecko est réparti quasiment de l’Atlantique à la Mer Rouge et à l’Océan Indien ,dans toute la zone Saharienne et Nord-Sahélienne .Il a cependant besoin d’habitats présentant un minimum de végétation pour se fixer et ne fréquente pas ou peu les zones de dunes mouvantes (ergs ) .Il affectionne les hamadas et regs pierreux à végétation pauvre ,les champs cultivés ,les dunes semi-fixées ,les abords des oueds .Sa répartition est donc discontinue au sein de l’aire principale et il forme des colonies de populations denses là où l’habitat est favorable :présence de graminées désertiques ou de céréales ,sol fixe et exposition le préservant des chaleurs les plus intenses . La fixation du peu d’humidité nocturne ou matinale par la végétation éparse de ces habitats est directement liée à ses habitats de prédilection :sans une faible quantité d’eau même sous forme de fines goutelettes condensées ,ce gecko nain ne pourrait pas survivre . Reg du Sud Tunisien : Djebel Ayachi ,Maroc : Steppe près d’un Oued asséché en Cyrénaïque ,Lybie : Environs de Tozeur ,Tunisie : Désert Egyptien : Son écaillure en tuiles est un facteur favorisant la rétention de la rosée matinale dans son habitat naturel et peut lui suffire pendant certaines périodes très sèches pour s’abreuver .Les abords des oasis constituent évidemment une aubaine et un habitat idéal ,cependant on ne le trouvera pas s’aventurant sous le couvert végétal des palmeraies . Il n’est ni franchement diurne ni complètement nocturne ,réservant ses périodes les plus actives au début de la matinée et au soir ,où il s’expose aux rayons solaires pour élever sa température corporelle et part en chasse de proies à sa taille .Le reste du temps ,il demeure caché dans des micro –tanières :trous laissés par des insectes ou des rongeurs dans le sol à une profondeur suffisante pour trouver un peu de fraîcheur ,sous les pierres plates ,dans des anfractuosités rocheuses ou sous du bois mort .Dans tous les cas ,il favorisera les cachettes où la température n’excède pas 30-32°C et où l’humidité se dépose .On l’a même découvert dans le Sud Algérien sous des dépôts d’excréments de dromadaire (Baha el Din ,2001 ) ,qui attirent par ailleurs une quantité de petits insectes coprophages . Il se tient à un habitat terricole et grimpe peu ,même s’il en est tout à fait capable sur des surfaces verticales (obs. pers. en captivité ) .Sa vélocité et son très faible poids lui permettent de se déplacer sur des bancs de sable et autres terrains instables . L’espèce est adaptable à de nombreux biotopes désertiques sahariens et ses exigences écologiques sont assez vagues .Il dépend surtout de la présence de proies constante et en nombre suffisant pour une colonie . T. tripolitanus est un des rares geckonidés grégaires :à l’instar de son cousin namibien Ptenopus garrulus ,il forme des communautés de plusieurs dizaines d’individus rassemblés autour de plusieurs terriers ou cachettes ,sans qu’il y aie de phénomène flagrant de domination d’un ou plusieurs mâles ,et les jeunes cohabitent avec les adultes sans être dévorés .Le régime purement insectivore et l’étroitesse de l’ouverture buccale y sont certainement pour quelque chose ,ceci dit aucune agressivité n’est observable au milieu d’un groupe présentant des individus à divers stades de croissance .Ce phénomène de sociabilité est valable pour toutes les espèces du Genre ainsi que pour le Genre voisin Saurodactylus ,originaire du Maroc . Il subit de fortes baisses nocturnes de température mais ses refuges présentent une amplitude thermique bien moindre qu’à l’air extérieur :à 30 cm sous le sol ,alors que ce dernier peut afficher des températures supérieures à 60°C en plein soleil ,et inférieures à 5°C la nuit ,l’amplitude thermique de ses cachettes ne variera que de 18 à 35°C .Les valeurs relevées dans ces régions désertiques sont donc à pondérer fortement par les conditions particulières ,plus fraîches et plus humides ,qui règnent dans ses microhabitats . Données climatiques de stations incluses dans l’aire de répartition de T. tripolitanus (Source :Hong-Kong Government ): Outre son extrême rapidité à regagner son abri ,il présente une particularité intéressante ,commune aux deux sexes :lorsqu’il est sur le point d’attaquer une proie ,ou lors de l’approche précédant l’accouplement ,il ondule de la queue à la manière d’un chat ,avec des mouvements souples et de plus en plus rapides .Il ne dispose par contre d’aucun comportement défensif spécifique .Son camouflage ,sa taille minuscule et sa rapidité découragent les plus grands des prédateurs mais en font malgré tout une cible facile pour certains habitants du désert :arthropodes (scorpions ,grandes araignées…) ,lézards ,gerboises ,rats ,petites espèces carnivores d’oiseaux… Androctonus bicolor ,un scorpion prédateur : Les geckos du genre Stenodactylus ,souvent sympatriques de T. tripolitanus ,plus grands ,volontiers cannibales et territoriaux ,peuvent constituer une menace : Purement insectivore ,il consomme de grandes quantités de proies de très petite taille et non toxiques :les fourmis sont dédaignées à cause de l’acide formique qu’elles contiennent ,mais il s’attaque aux moucherons ,petites larves ,pucerons ,acariens ,petites araignées ,petites espèces de termites ,petits insectes xylophages et coprophages ,orthoptères …En un seul repas ,il peut sans difficulté manger une vingtaine de drosophiles (moucherons du vinaigre )! Le premier stade de croissance du criquet migrateur ,Locusta migratoria ,est une proie présente en milieu naturel :
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Cordylus tropidosternum Par "Gepeto" - voir aussi sur son site: http://www.cordyles.canalblog.com/ NDLA: Espèce dont le commerce est règlementé par la convnetion de Washington - Annexe II : sujet d'importation, CITES obligatoire, spécimens nés enc caotivité: facture attestant la naissance dans l'UE. Pas besoin de CD (dans les lmites des quotats généraux) Je voulais vous présenter une espèce atypique basé sur mes expériences et aussi pour donner envie aux amateurs de lézards Le Cordylus Tropidosternum est un lézard originaire d'afrique du sud est; principalement du Mozambique, mesurant en moyenne 15/18/20 cm , qui s'adapte bien en terrarium si l'on respecte quelques règles. On trouve malheureusement peu de ces lézards dans les commerces, à cause du peu de nombre d'éléveurs qui reproduisent cette espèce qui est pour eux peu rentable, en effet le Cordylus tropidosternum donne naissance entre 1 et 6 jeunes et les réussites de reproductions ne sont pas aussi courantes que ce des geckos léopards par exemple. pour vous donner un exemple, en milieu d'année 2006 à la bourse d'houten, j'en ai trouvé un Pourtant les prix sont largement abordables entre 35 € et 75 € selon les boutiques ou éleveurs, il accepte les manipulations avec parcimonie mais fuit et court à toute vitesse lorsqu'on ouvre le terrarium, mais une fois dans la main il gigote vivement puis se calme rapidement et devient """ familier """, il a même du mal a quitter votre main lorqu'on veut le remettre dans son élément. Le maintient en captivité est plutôt simple, puisqu'il est de taille modeste: un 80*40*40 cm convient pour un couple. Je tiens 4 de cette espèce dans un 100*50*50 cm, il aime vivre en couple et surtout en groupe, l'avantage est qu'il ne sont pas territoriaux, mais de temps en temps une parade d'intimidation pour rappeler à chacun de tenir sa place mais rien de bien méchant. les lézards doivent être introduits en même temps pour éviter toutes confusions par la suite ( bagarres et soumissions des nouveaux venus, vols de nourritures dans la gueule ) observations personnelles, un coin chaud sous le spot 40°c environ un coin frais à l'opposé une t° moyenne de 30/35°c, les nuits sont fraiches 15/20°c . Des roches empillées ( pierres, ardoises ou autres ) bien stables sous le spot, une branche de vigne, du chêne liège, des branches etc. Là chacun s'éclatera avec son style, c'est un lézard de sol mais qui aime grimper avec agilité. Un spot type " basking " côté chaud au dessus du coin rocheux, un néon type " reptisun 5.0 uv " dans le reste du terra . 12/14 h de jour et 10/12 h de nuit. humidité de 30/40 % . Un petit bac d'eau pour la baignade en côté chaud et froid ( type boite en plastique ou l'on trouve la salade de thon ou surimi en grande surface ). On peut pulvériser une fois par semaine sur les pierres chaudes mais c'est facultatif. Un câble chauffant de 25/50 w côté chaud, étant terrestre/rupicole. Pour l'alimentation, donner de tout, locusta migratoria, gryllus bimaculatus, schistocerca gregaria, acheta dom. , galleria mellonella, larve de papillons, tenobrio molitor ( un peu ), petites blattes ( enlever si pas manger dans l'heure ) plutôt bon mangeur. pour la repro 2 mois de repos à 18/20°c environ nécessaire ( je détaillerais dans un autre topic ) les sexes sont trés difficiles à différenciers, mais des signes indiquent des différences ( j'en parlerais dans un autre topic ) c'est un lézard intéréssant, sur le plan comportement, qui possède un caractère bien marqué, qui peut être farouche, trés farouche même ou tout le contraire, moi je ne recherche pas de familiarité ni d'affection, si c'était le cas j'éléverais des chats ou des chiens... je vous invite donc à élever cette espèce qui est accesible en terme de prix et d'élevage pour plus d'infos en Français, plus photos bien sûr : http://www.cordyles.canalblog.com/ Reptilement GEPETO
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Nephrurus Amyae ( ROUX, 1913 ) Par "Kergao" - site perso: http://kergao.over-blog.com Classe : reptilia Ordre : squamata Sous ordre : sauria Famille : gekkonidae Sous famille : diplodactylinae Genre : nephrurus Le genre Nephrurus contient, à ce jour , une dizaine d’espèces dont certaines à peau lisse et d’autres à peau rugueuse. Globalement, les geckos à peau lisse ont besoin d’une cachette humide, contrairement aux autres spécimens. Cela augmente légèrement leur difficulté d’élevage. Introduction : C’est un gecko de couleur beige orangé avec une longueur caudale très faible. Sa tête est large et possède une mâchoire très grande.Elle a une couleur orangée avec des marbrures beiges à noires. Il a des yeux à reflets métalliques avec la pupille caractéristique des geckos sans paupière et une langue rose pale. Son coup est marqué par un anneau noir. Son corps ( dès le tier arrière de la tête ) est recouvert de protubérances plus ou moins alignées de différentes couleures ( beige clair à orange ) qui auront à l’age adulte la forme de petites touffes de piques. La fonction de sa queue est encore discutée. Recouverte de ces protubérances à la base, elle évolue de manière à finir par une petite boulle. Ce lézard terrestre peut atteindre une taille totale de 16 cm et un poids maximal de 65g, il est le plus grand et le plus gros des geckos australiens, ( Les femelles étant plus grosses que les mâles. ) et a une durée de vie de plus de dix ans. Ces geckos habitent les régions montagneuses du centre ainsi que celle du sud du territoire du Nord et aux alentours d’Alice Springs. Durant la journé ils vont se cacher sous des pierres, dans des crevasses ou a l'abris des surplombs. Nocturnes, ils chassent durant la nuit des proies de différentes tailles, parfois d’autres geckos. Captivité : Le mâle a un gonflement prononcé au niveau des hémipenis. Le comportement défensif de cette espèce est caractérisé par une posture menaçante : les pattes tendus pour placer le corps au plus haut, celui s'arc a l'opposé de l'intru puis des petits cris assez graves sont emis avant de délivrer un petit coup à l’intrus, voir de le mordre pour les plus agressifs Adultes et juvéniles réagissent de la même manière, a noter cependant que certains ( suivant le sexe ? ) sont relativement calme et montent sur ma main durant les nettoyages sans signe d'agressivité. Terrarium et Climat : La base du terrarium pour un couple est de 90*45 cm avec une profondeur de 30 cm. Une ventilation haute et basse est nécessaire. Le substrat peut être constitué de grains d’aquarium ( éviter le quartz qui est très coupant en cas d’ingestion ) de taille comprise entre 0,5 et 1 cm de diamètre. Un amoncellement de pierre peut servir de cachette ( vérifier la stabilité de celles-ci !! ) aussi bien qu’un pot de la taille d’une demi noix de coco. Occasionnellement, une coupelle d’eau est placée dans le terrarium qui reste sec le plus souvent. La température varie au court de l’année, de 22 à 25°C en hiver jusqu’à 30 à 33 en été. A la fin de l’hiver, il faut introduire un petit spot lumineux pour créer une zone particulièrement chaude. Dès la nuit tombée, ils vont se placer au point le plus chaud pour profiter de l’apport de ce spot chauffant. C’est une condition déterminante pour le marquage du début de la période de reproduction. Durant l’été la température est graduellement augmentée. La photo période varie de 8h en hivers à 12h en été, l’inversion saisonnière n’est pas liée a complication avec cette espèce. Durant la nuit il y a une légère baisse de la température. Laube (2002) écrit que la séparation hivernale est importante pour la reproduction ce qui est à relativiser. Nourrissage et comportement : La base alimentaire est constituée de grillons et trouve sa richesse dans la variation avec des blattes, sauterelles et exceptionnellement des larves de morio. Un gavage avec un souriceau peut être fait une fois par mois pour l’apport en calcium, spécialement pour les femelles gravides. Les insectes prélevés sont également acceptés. Une complémentation, calcium et vitamine, doit être systématique. L’apport en eau peut se faire par vaporisation dans la cachette directement. Humidifier les cachettes des juvéniles se fait plus souvent que pour les adultes. En conservant une humidité très faible, aucun problème de mue n’est a signaler. Le comportement vis a vis de celle ci diffère d'un individu a l'autre en ce qui concerne l'ingestion. Reproduction : La reproduction a lieu directement après l’hiver, l’accouplement dure de quelques minutes à plus d’une heure. La première ponte est déposée un mois plus tard. La femelle commence à creuser intensément, il faut alors introduire la boîte de ponte ( la ponte peut se faire une semaine après les premiers grattages ), remplie de tourbe humide. La femelle rebouche son trou après avoir pondu. Dès que la ponte est déposée, une nouvelle copulation a lieu. Une femelle peut déposer six pontes par ans ( dès mars et avec un période de 5 semaines ). Les œufs mesurent près de 2cm par 3,5 et n’augmentent que de 20% en taille durant l’incubation. Les œufs sont incubées dans de la vermiculite humide avec une température variant faiblement autour de 25°C ( sur 10 œufs, 6males et 4 femelles ), les œufs éclosent après 5 mois. Elever les juvéniles : Une enceinte de base 40*45 convient parfaitement, le substrat est constitué de grain de calcaire de différentes tailles. Les juvéniles ont continuellement faim et grandissent très vite, 6 cm à la naissance jusqu’à 13 cm à 6 mois. Par manque de place, le maintient de juvéniles de différentes tailles dans une même enceinte n’a engendré aucun problème d’agression intra spécifique. Sources : « Geckos, all species in one book » , F.W.HENKEL, W.SCHMIDT « Terarista » n°7, L. KLATIL Et bien sûr mes observation. Remarques sur la quarantaine : Le maintient avec un substrat constitué de papier journal ne pose pas de problème ( j’ai personnellement opté pour du sopalin, pour sa couleur de fond permettant une prise de photo rapide avec un bon rendu en cas de soucis… ). Dans des enceintes individuelles, avec une coupelle d’eau (je ne les ai jamais vu y boire directement) et trois ou quatre cachettes aux différents points de chaleur. L’une d’elle est humidifiée grâce à une éponge extra plate. Il faut lester le papier journal de manière à ce qu’il ne rentre jamais en contact avec la coupelle. Etant assez actif, j’ai trouvé un matin, une enceinte toute humide avec un gecko ayant des agglomérations de sopalin sur les pattes, principalement. Bien humidifier avant de les retirer !! Avec une température de 28°C sur 1/3 du terra, pour un mois de septembre, et une humidité assez forte pour eux ( due a la coupelle ) la prise de nourriture est constante ( 3 grillons, taille 1 et 2, par nuit ) et les selles sont bien formés. Leur comportement défensif est présent pour tous. Ils ont la marque du sac vitellien. Ils ont tendance à frotter le bout de leur queue contre le sol dans une position "assise" : les pates arrières repliées pour permettre a celle ci de toucher le sol. Il y a emmission d'un petit bruit ( comme les crotales, bien que d'une intensité beaucoup plus faible ) qui depend bien sur de la surface sur laquelle le frottement est produit. Je n'ai a ce jour aucune idée de la raison d'un tel comportement. Lors de la prédation, ils tortillent la queue a la manière des geckos leopards avant d'attraper leur proies.
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Géographie, climat et biotopes d’Australie.
vincent-noel a posté un sujet dans divers terrariophilie
Géographie, climat et biotopes d’Australie. Quel temps fait-il en Australie? (avec diagramme annuel) : http://www.meteo.fr/test/gratuit/wwis/mxxx.htm?&a=AU&b= L’Australie est souvent considéré comme un continent. C’est en tout cas la plus grande île du monde avec ses 7 750 000 km² (14 fois celle de la France !). C’est également le continent le plus plat de la Terre. Et pourtant, il n’y a que 20 millions d’habitants ! Presque entièrement couvert de plaines, parfois en dessous du niveau de la mer (région du lac Eyre) et de moyennes montagnes, seuls quelques zones montagneuses dépassent les 1000 m (le plus haut sommet est le mont Kosciusko et ses 2228 m). C’est également une île dont la majorité de la surface est couvert de zones rides ou semi-arides et peu peuplées. L‘Australie est très ancienne, le sol est assez pauvre et même dans les zones humides on trouve un sol sablonneux et pauvre. L’est et le sud-est sont les zones les plus peuplées car humides. Cette humidité vient l’océan, les vents drivent d’est en ouest et apportent à la côte est et sud de l’humidité. Le centre continental lui est très sec, d’autant plus que des courants sec et frais venant d’Antarctique empêchent l’humidité de passer. La très vaste étendue de l’Australie fait qu’en allant du nord au sud, on passe de la proximité de l’équateur aux zones tempérées. L’extrême nord et la proximité de la Nouvelle-guinée offrent un climat tropical humide, le détroit de Torrès étant très chaud. La mousson arrivant d’Indonésie finit sa course pluvieuse au nord de l’Australie et l’arrose abondamment sous forme de violents orages. le tropique du capricorne passe presque en plein milieu de l’Australie. Le centre très sec de l’Australie empêche la formation de grands fleuves, de même les moyennes montages ne sont pas un réservoir suffisant pour les rivières qui sont dans une grande partie de l’Australie, temporaires ou très courtes. Le Darling et le Murray sont des exceptions, Ils prennent source à l’est dans le basin artésien (très fertile) et se jettent à Adélaïde au sud du pays. Il n’en restent pas moins de fleuves d petite taille. La végétation et la faune australienne sont très spécifiques même s de nombreuses espèces du nord se rencontrent aussi en Nouvelle-guinée. Les paysage australiens sont typiques, l’île a été écologiquement et géologiquement très préservée et a gardé des caractéristiques anciennes. Seulement 6% du territoire est exploité pour l’agriculture , 21% du territoire est occupé par des forêts. Les biotopes australiens sont très particuliers et il est difficile de faire un amalgame avec les autres biotopes que l’on trouve sur Terre. La grande majorité de l’île est composée de steppes herbeuses (scrub) dont la densité des herbes et des arbustes diminue avec l’aridité, mais les déserts dépourvus de végétation restent rares. Le nord est l’est sont composé de brousse, nommé bush. Attention ! On perçoit trop souvent la brousse, ou savane, comme une vaste étendue d’herbe o les arbres sont très rares par analogie avec les savanes herbeuses de Tanzanie que l’on voit dans les documentaires. Or la brousse et les savanes arborées ou arbustives sont des milieux denses, où la visibilité est parfois plus faible qu’en forêt tropicale. La brousse est un biotope changeant, les zones de forêts clairsemée ou de broussailles alternent avec des zones très dégagées selon la nature du sol, la proximité de l’eau, l’inclinaison du sol... C’est en tout cas un biotope très riche en végétation. En Australie le bush est principalement composé de forêts ouvertes peuplées d’Eucalyptus et d’Acacias ou de zones couvertes d’arbustes. Les arbres sont bien séparés les uns des autres et la lumière pénètre jusqu’au sol, ce qui ne permet pas de maintenir l’humidité comme dans la forêt ombrophile. Certaines zones du littoral nord-est sont en revanche de véritables forêts denses, proches de celle de Nouvelle-Guinée. Le sud enfin est une zone de climat tempéré doux, proche du climat du sud de la France : Sec en été et humide en hiver. C’est ici qu’est cultivé le fameux vin australien. Carte des états et principales villes (VN): Types de climats et de biotopes : Comme partout et surtout dans un pays aussi vaste, il existe des microclimats dus à l’altitude, au passage d’une rivière, la présence d’un lac ou la nature d’un sol. Nous allons traiter ici des 7 grands climats australiens. Le Nord tropical. Nord des territoires du nord (Terres d’Arnhem, bordure du Golfe de Carpentarie), Nord du Queensland (sauf partie littorale de la Péninsule du Cap York). Zones de basse à moyenne altitude à l’est (début de la cordillère australienne) Climat tropical à deux saisons très marquées. Eté caniculaires surtout à l’intérieur des terres. A Darwin, 34.4°C en novembre contre 30.5°C en juillet pour le « mini », les fluctuations sont minimes. Les températures nocturnes oscillent entre 25.5°C (décembre) et 19.4°C (juillet). Précipitations (résidus de la mousson asiatique) abondantes de décembre à mars (+ de 200 mm) et quasi nulles de juin à septembre. A Daily Waters, plus à l’intérieur des terres, maxi en novembre (38.8°C) et mini, en juin-juillet (28.8°C). Même types quantité de précipitations qu’à Darwin. Courbes de la zone http://www.meteo.fr/temps/monde/climats/2-2/9-7/2-4.htm. Biotope : Forêts ouvertes peuplées d’Eucalyptus et d’Acacias, zones de marais (nord des territoires du nord) et zones de broussailles ou de prairies, c’est le domaine du bush (brousse). Zone très peuplée surtout à l’est du Queensland, nombreuses cultures. En terrarium : Température ambiante de 27-32°C, point chaud à 35-40°C (plus le température du point chaud est élevée plus il doit être localisé), nuit : 18-22°C. Humidité 60-70%. Période de repos d’un mois à 24-25°C avec baisse nocturne et faible hygrométrie. Près de Katherine (Photo JM- Bouteiller) Nord-est tropical humide Pointe nord et côte est du Cap York jusqu’au tropique du capricorne en passant par les villes de Cairns et Townsville. Climat tropical humide ressemblant beaucoup au climat du nord mais globalement plus humide (et moins caniculaire en été): Eté très chaud et très humide. A Cairns, d’octobre à mars, températures au-dessus de 30°C, maxi en décembre-janvier 32.2°C (23.3°C la nuit), précipitations importantes de décembre à mars avec presque mm par mois et 143 jours de pluie par an. A Mapoon à l’extrême nord du Cape York, les températures estivales sont autour de 35°C, les précipitations aussi abondantes (500 mm en janvier). Hiver chaud et moyennement humide. 25.5°C en juillet pur le mois le moins chaud, 16.1°C la nuit. Précipitation de juillet à septembre faibles, autour de 40 mm. Courbe complète http://www.meteo.fr/temps/monde/climats/station/521.htm. A Mapoon, températures plus chaudes en hiver, 30°C en juillet, en revanche, la saison sèche est plus... sèche ! Biotope : Forêt tropicale typique et très proche de celle du sud de la Nouvelle-Guinée, c’est d’ailleurs dans ces zones principalement où vivent les espèces communes à la Papouasie Nouvelle-guinée, plus au sud, zones de forêts plus clairsemées mélangeant des espèces tropicales aux espèces plus typiques du sud comme les Eucalyptus. En terrarium : Température ambiante : 28-30°C (32°C PC), nuit 22°C, hygrométrie : 70-80%. Période de repos d’un mois à 24-26°C. Est sub-tropical Prolonge vers le sud la zone tropicale du nord-est au sud du tropique du capricorne et jusqu’à Sydney, humidité devient de plus en plus équilibrée durant l’année avec un été moins arrosé et un hiver moins sec. Les variations de températures en revanche deviennent de plus en plus marquées entre les saisons. Climat sub-tropicale : En allant vers le sud les températures hivernales deviennent plus fraîches, elles peuvent descendre sous 0°C au sud de Sydney. L’hygrométrie elle baisse en entrant vers l’intérieur des terres, elle reste forte sur le littoral. Eté : Chaud à très chaud et humide. A Rockhampton (tropique du capricorne) : 32.2°C en décembre, 31.6°C en novembre, janvier et février, précipitations jusqu’à 200 mm en janvier-février. A Brisbane, plus au sud : 29.4°C de décembre à février, précipitations les même mois jusque 150 mm/ mois. Hiver : Doux et sec à moyennement humide (sud). A Rockhampton : mini : 22.7°C le jour, 10°C la nuit en juillet. record mini –1.1°C: . A Brisbane : 20°C en juin juillet le jour, 10°C la nuit, précipitations mini au printemps (sept-oct) avec moins de 60 mm d’eau. Courbes de la région : http://www.meteo.fr/temps/monde/climats/2-2/9-7/6-7.htm Biotope : Forêt clairsemées d’Eucalytpus, importantes cultures, zones de prairie et de brousse. C’est la zone la plus peuplée du pays. Les zones de moyennes montagne sont couvertes d’une forêt tempérée importante, dense et humide. En terrarium : 25-30°C , PC = 32°C, nuit : 20-22°C, période de repos d’un à deux mois entre à 15- 16°C. Sud-est tempéré et Tasmanie. Etats de Victoria, autour de Melbourne, ainsi que le sud de la Nouvelle-Galles du sud et notamment les zones de montagne à l’ouest de Sydney (Sydney étant dans la zone sub-tropicale). Tempéré chaud Pas de saisons marquées coté pluviométrie, en revanche contrastées côté températures, devient de plus en plus sec à mesure qu’on se dirige vers l’ouest. Eté modérément chaud et hiver doux (gel la nuit, températures diurnes entre 10 et 15°C). Humidité constante toute l’année ou hiver plus humide. Température en janvier-février à Melbourne : 25.5°C. Mois le plus frais : 13.3°C le jour, 5.5°C en juillet. Tasmanie (Launceston) : 25°C en février contre 12.2°C en juillet (2.7°C la nuit). D’avril à octobre les températures moyennes diurnes sont inférieures à 20°C. Record mini –6.1°C, record maxi : 38.3°C. Précipitations régulières toute l’année, léger pic de mai à septembre (plus de 60 mm). Courbes complètes de la région : http://www.meteo.fr/temps/monde/climats/2-2/9-8/2-7.htm Zones de forêts tempérées humides, nombreuses cultures. En terrarium : 25-28°C, PC : 30-32°C, Nuit : 18-20°C, hum : 50-60% toute l’année. Hib d’un à deux mois à 10-12°C. Région d'Adélaïde (photo J-Marc BOUTELLIER) Sud-ouest "méditerranéen" Région de Perth et littoral sud de l’Australie méridionale et Australie occidentale. Climat : Eté chaud et sec, hiver doux et très pluvieux (mai à septembre). Côté températures, dans la continuité du climat précédent, mais une saison sèche en été apparaît. Température diurne mini en juillet (17.2°C), les températures diurne sont inférieures à 20°C durant a saison humide, de mai à septembre. Mois les plus chauds : janvier-février (29.4°C) – (Perth, Australie occidentale). (voir les données complètes : http://www.meteo.fr/temps/monde/climats/station/98.htm ) Biotope : Nombreuses zones de cultures (vigne notamment), zone assez peuplée. La végétation primaire est une végétation robuste de type semi-aride ou océanique. En terrarium : 25-30°C, PC : 32°C, nuit : 18°C, Période de repos : 12-15°C, Hum : 40-50%. Centre et ouest semi-aride: Australie occidentale, sud des Territoire du nord, extrême est du Queensland, nord et centre de l’Australie méridionale. Zone très vaste de plaines et de plateaux. Recouvre les 3/4 du continent. Climat : Le centre et l’ouest de la zone sont des climats arides et désertiques où il pleut rarement, le contour nord, sud et est sont des zone semi-arides. Eté caniculaire et sec au centre, pluies d’orages estivales sur le contour semi-aride. Hiver chaud à doux en descendant vers le sud semi-aride avec températures très fraîches la nuit. Pluviométrie très faible à nulle en hiver dans toute la zone. La moitié sud devient sub-tropicale avec des hivers parfois frais (moyennes mensuelles pouvant descendre à 12°C). A Alice Springs : Saison chaude d’octobre à mars, températures au-dessus de 30°C avec maxi en janvier à 36.1°C. En janvier également, maximum de précipitations, mais avec seulement 40 mm ! Mois les plus froids : juin/juillet avec 19.4°C je jour, et 3.8°C la nuit (record mini –7.2°C) ce qui montre la fraîcheur des hivers. Plus au nord-ouest à Mundinwindi, le mois le plus chaud (janvier) montre des températures diurnes moyennes de 38.3°C ! En juillet, le mois le plus frais, la température diurne est de 21.1°C contre 5°C la nuit ! (Courbe complète http://www.meteo.fr/temps/monde/climats/station/1686.htm) Le contour semi-aride est peuplé de buissons et d’herbes, parfois de rares arbres notamment dans les zone autour des rivières temporaires. Les déserts centraux sont peuplés de touffes d’herbes éparses ou denses nommées spinifex ou dépourvues de végétation pour les quelques déserts sableux. Les zones de broussailles et de savanes semi-arides deviennent verdoyantes après les fortes pluies d’été ou d’automne. Le désert australien a beau être très aride il n’en est pas moins très peuplé, la vie s’organisant beaucoup autour de ces herbes, les spinifex ou des termitières géantes. En terrarium : 27-32°C, PC : 35-40 voire 45°C, nuit : 16-22°C, Période de repos pour les espèces du nord et d l’est de la zone : 20-22°C durant un mois, pour les espèces du sud : 15-16°C pendant un mois. Humidité minimale. Photos de l'outback par J-Marc BOUTELLIER : Zone de savane en Australie occidentale : Autres photos ici: http://tiliqua.wifeo.com/photos-australie2.php et : http://tiliqua.wifeo.com/galerie-bouteiller.php Carte très détaillées des climats : http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agriculture_australie/images/carte1_grand.jpg Et des précipitations : http://museum.agropolis.fr/pages/savoirs/agriculture_australie/images/carte2_grand.jpg Le temps qu’il fait en Australie et données climatiques sur Tiliqua.de : (rubrique « klima ») http://www.tiliqua.de (c) vincent NOËL - reproduction interdite sans autorisation (cartes y compris). Issu de mon site : http://tiliqua.wifeo.com Fiche "biotope" laissée ouverte, à compléter (photos, infos, listes d'espèces...) -
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Petite enquête pour connaitre vos préférences (et celles de vos animaux) en matière de substrat... Pour ma part: Paillis de chanvre en grande majorité: léger, facile à changer, écolo, confortable et supprte assez bien l'humidité et les pulvérisations occasionelles (pulévrisation du décor). Eclats de coco pour les espèces de milieux tropical humide (Rhinoclemmys - tortue de forêt), mélangées avec de la sphaigne quand j'en trouve (briques de sphaigne). C'est là ausi un substrat léger et pratique qui résiste bien à une forte hygrométrie et une certaine humidité du sol.
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Les sites partenaires du RTC
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Serpents présents en France
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- Zamenis longissima (couleuvre d'Esculape) Comme son nom l'indique, c'est une des plus grandes couleuvres françaises. Sa taille moyenne se situe entre 1m20 à 1m70, elle peut atteindre exceptionnellement 2m. Elle est brune à verdâtre, relativement unie ou avec des petits points blancs sur le dos et les flancs. Le dessous de la tête et le ventre sont blanchâtres à jaunâtres. La SHF a déjà observé des spécimens albinos adultes en pleine nature. Les juvéniles sont plus contrastés et tachetés, ils ressemblent d'ailleurs un peu aux Natrix natrix juvéniles. Elle apprécie particulièrement les sols rocailleux, les murs en ruines et les tas de pierres. Elle est diurne à crépusculaire, et se cache dès que la température s'élève un peu. L'été, elle migre vers les sous-bois plus frais et les zones ombragées. Elle se nourrit de petits mammifères (rongeurs surtout), d'oiseaux, occasionnellement d'œufs, de lézards et de couleuvreaux. Sa principale défense quand on la dérange est un liquide cloaqual très nauséabond. Elle peut aussi essayer de mordre. Son espérance de vie est supérieure à celle des autres espèces françaises, environ 25 ans. Elle est ovipare, les femelles pondent en général en août 5 à 8 œufs qui écloront en septembre ou début octobre. On la trouve partout en France au Sud d'une ligne qui va du Sud de Bretagne au Sud de l'Alsace. - Hierophis viridiflavus (anciennement Coluber viridiflavus, couleuvre verte et jaune) Cette autre très grande couleuvre peut atteindre 2m également, bien que la moyenne de l'espèce se situe plus autour d'1m40. Les adultes sont faciles à identifier à leur livrée noire ou vert foncé tacheté de jaune. Le ventre est jaunâtre ou blanc verdâtre avec des tâches sombres. Les juvéniles n'ont de cette livrée que la tête, leur corps est gris olivâtre à verdâtre et leur ventre blanc jaunâtre. Elles ne prennent leurs couleurs caractéristiques que vers 3 ou 4 ans. Leur corps est plus épais que celui des autres couleuvres. On peut la trouver elle aussi dans les endroits rocailleux et en bordure de forêt, mais elle préfère les broussailles. Elle est diurne, supporte sans problème les plus fortes chaleurs. Elle est cependant difficile à apercevoir, déjà parce qu'une fois au soleil elle est très vive et parce qu'elle se cache dans la végétation. Principalement terrestre, elle reste une excellente grimpeuse. Elle se nourrit de rongeurs, de lézards mais également de serpents plus petits (vipères comprises). Le cannibalisme n'est d'ailleurs pas rare chez cette espèce. Les juvéniles se nourrissent presque exclusivement de lézards. Sa principale défense est de fuir en "fouettant" avec sa queue, ce qui lui a valu son nom anglais de "whip snake". Si on insiste, elle fait face et adopte un comportement beaucoup plus agressif. Elle n'hésite pas à attaquer et mordre, même si la morsure est inoffensive elle est assez douloureuse. Elle hiverne très tôt, dès septembre, et jusqu'en avril. Cette espèce est ovipare, elles pondent de 5 à 15 œufs qui mettent 6 à 8 semaines à éclore. Son aire de répartition est la même que la couleuvre d'Esculape, avec juste une petite différence : elle remonte plus haut dans le Nord-Ouest, jusqu'au Sud de la Normandie. - Malpolon monspessulanus (couleuvre de Montpellier) C'est le serpent le plus grand d'Europe, les mâles peuvent en effet dépasser 2m50. Les femelles en revanche ne dépassent pas 1m30. Ses couleurs peuvent aller du rougeâtre à l'olivâtre, le ventre est jaunâtre. Sa couleur est beaucoup plus unie que les autres couleuvres. On la trouve dans les endroits secs et chauds, la rocaille et les buissons. Elle est diurne, cherche particulièrement la chaleur mais est également un des rares serpents actifs par temps couvert ou pluvieux. Si elle est dérangée, elle a un comportement très agressif. Elle n'hésite pas à souffler et à copier le comportement d'un cobra (en aplatissant son cou et en se dressant). Si on insiste, elle mord. Elle a la particularité d'être la seule couleuvre venimeuse de France. Dotée d'une dentition opistoglyphe, son venin (comparable dans sa composition à celui des cobras, bien que beaucoup moins toxique) a surtout des effets neurotoxiques. Elle n'est cependant pas dangereuse pour l'homme, la place des crochets fait qu'il y a très peu de morsures avec envenimation. Elle se nourrit de rongeurs, lézards, serpents et d'oiseaux, qu'elle chasse et tue par envenimation. Son espérance de vie est elle aussi estimée à environ 25 ans. Elle est ovipare, les accouplements se déroulent en général d'avril à juin, puis les femelles pondent de 4 à 14 œufs. L'incubation dure une 50aine de jours. On ne la trouve que dans le pourtour méditerranéen (et en Espagne). Présentation des vipères - Vipera aspic (vipère aspic) C'est la plus grande des vipères françaises, sa taille moyenne est de 70 à 80cm, les femelles peuvent atteindre 90cm. C'est également celle qui est considérée comme la plus dangereuse. Sa couleur varie beaucoup selon la sous-espèce et la localité, ça peut aller du rouge brique au marron, au gris fer ou encore au verdâtre. Elle présente des tâches transversales sombres sur le dos, qui lui font comme des petites barres en biais sur le dos. Le ventre est soit dans les mêmes teintes que le dos (mais plus clair), soit blanchâtre, avec ou sans taches. Il y a 4 ssp d'aspic, dont deux en France : aspis, zinnekeri, francisciredi, hugyi. La zinnekeri est plus claire que l'aspis, son venin est également 4 fois plus fort que celui des autres ssp. Leur biotope est varié, ça va des flancs de montagne aux plaines, mais toutes ont une préférence pour les vieilles murailles et les haies où elles trouvent refuge. Les juvéniles se nourrissent de lézards, les adultes préfèrent les rongeurs et les oiseaux. Elles chassent principalement à l'affut, enroulée sur elle-même avec le premier tiers du corps en S prêt à la détente, et tuent par envenimation bien sûr. C'est une espèce relativement lente et timide, elle fuira si elle a le temps, sinon elle s'enroulera sous une touffe d'herbe et attendra que le danger passe. Elle attaquera cependant si on insiste (ou si on met le pied dessus). Elle est plutôt diurne, mais adoptera des mœurs plus nocturnes l'été pour échapper aux grosses chaleurs. Elles hivernent de novembre à fin février, les femelles hivernant en général 1 mois de plus que les mâles. C'est une espèce qui s'enterre pour hiverner ou se regroupe (surtout pour les populations montagnardes) dans des cavités et galeries. Les sorties d'hivernages les plus précoces ont été observées en Loire-Atlantique, dès début février. Son espérance de vie est d'environ 18 ans, elles atteignent leur maturité sexuelle à 3-4 ans pour les mâles et 4-5 ans pour les femelles. C'est une espèce ovovivipare, la femelle porte 5 à 15 petits qui naissent formés, et je rappelle donc avec des glandes à venin toutes aussi dangereuses que celles de leur mère. Elle est présente dans les trois quarts sud de la France. - Vipera berus (vipère Péliade) C'est le serpent le plus répandu d'Europe. Elle se différencie des autres vipères françaises grâce à une tête plus petite. Sa taille adulte est d'environ 50 à 70cm, les femelles peuvent atteindre 80cm. On peut différencier les mâles des femelles par leur couleur, du moins pour la population française : les mâles sont gris clairs à brunâtres, les femelles sont plus foncées, d'un brun jaunâtre à rougeâtre. Tous deux présentent des tâches en forme de zigzag sur le dos. Le ventre est grisâtre, parfois légèrement bleu. Cette vipère est septentrionale, la France est la limite Ouest de sa répartition. Elle est présente dans les Alpes jusqu'à 3000m. Il existe des populations beaucoup plus colorées, même bleues dans les Balkans par exemple (il s'agit d'ailleurs d'une sous espèce différente, la bosniensis). Elle affectionnent les milieux humides, jachères, tourbières, landes, forêts et clairières. Elle aime également les cours d'eau, attention à ne pas la confondre avec la Natrix maura. Elle supporte sans soucis la fraicheur (jusqu'à 8 à 10°) et est principalement crépusculaire à nocturne. Elle est elle aussi capable d'aplatir son corps pour mieux profiter de la chaleur. Elle est beaucoup plus vive et agressive que l'aspic, et mordra sans hésiter, mais son venin est nettement moins dangereux et il s'agit souvent de morsures sèches crochets rangés. L'hivernage va d'octobre à mars, là encore les femelles hivernent plus longtemps que les mâles. Les juvéniles se nourrissent principalement de lézards, les adultes préfèrent les rongeurs, amphibiens et oiseaux, selon les populations (elles s'adaptent aux proies qui partagent leur habitat). A noter, elle a besoin de moins de chaleur que les autres pour digérer (10° seulement) et à température identique elle digère beaucoup plus vite que les autres serpents français. Son espérance de vie est d'environ 12 ans, les mâles sont matures à 3 ans et les femelles à 5 ans. Elle est également ovovivipare, la gestation dure en général 4 à 5 mois, mais on a déjà observé des femelles gestantes en hivernation (les juvéniles sont nés après le réveil). Il y a en général 5 à 7 vipéreaux, avec un maximum de 16. Elle est surtout présente dans le Nord et l'Est de la France, en Europe sa répartition est beaucoup plus vaste et va jusqu'à la Russie et la Scandinavie. - Vipera ursinii (vipère d'Orsini) C'est une vipère qui se fait de plus en plus rare en Europe, témoin sa répartition d'ailleurs très limitée. Sa taille adulte est d'environ 50cm. Elle est gris pâle à brunâtre avec des tâches dorsales noires assez caractéristiques et d'autres tâches blanches sur les flancs. Il existe 5 ssp de cette vipère : graeca (Grèce, plutôt montagnarde), macrops (Balkans, montagnarde aussi), moldavica (en Roumanie), rakosiesis (en Hongrie), ursinii (en France, forme plutôt montagnarde qu'on trouve dans les Alpes). Elles sont principalement insectivores, mais peuvent aussi se nourrir de lézards et occasionnellement de rongeurs. On les trouve dans les prairies et les zones calcaires, principalement sur les versants Sud d'ailleurs, de 1000m jusqu'à 2400m. Elles sont placides et ne cherchent que rarement à mordre et uniquement en dernier recours. Son venin est de loin le moins concentré et donc le moins dangereux. Son espérance de vie est inconnue, on sait juste que la maturité sexuelle est atteinte à 4 ans environ. Elles hivernent d'octobre à mi-avril pour les mâles et mi-mai pour les femelles. Elles sont ovovivipares et les femelles portent 4 à 6 jeunes pour la ssp ursinii, qui viennent au monde 4 mois après. Certains pensent que cette vipère placide et timide est actuellement en train de s'éteindre. - Vipera seoanei (vipère de Seoane) Cette espèce est la plus rare en France, mais c'est simplement dû au fait que son aire de répartition est surtout en Espagne et ne fait que déborder sur le pays basque français. Elle a longtemps été considérée comme une ssp de la Vipera berus à laquelle elle ressemble. Sa présence en France s'explique par sa préférence pour le climat océanique, on ne la trouve d'ailleurs que le long des côtes en dessus de 800m d'altitude. Sa taille varie de 45 à 60cm, son dos est beige ou marron, assez clair, avec un zigzag brun le long de ses vertèbres. Le ventre est gris foncé à noir, avec ou sans tâche blanche. Elle apprécie les landes de fougères ou de bruyères, ainsi que les haies en bordure de prés ou de cours d'eau. Elle est principalement diurne, mais peut aussi être active de nuit en cas de forte chaleur. Elle se nourrit de rongeurs mais également de lézards, d'amphibiens et d'oiseaux. Leur espérance de vie est d'environ 13 ans, avec une maturité à 4-5 ans. Elles sont également ovovivipare, et portent 7 à 10 juvéniles. En conclusion J'aimerais donner une précision sur les aires de répartition. Elles ne sont pas fixes et peuvent évoluer, selon les déplacements des populations et selon également les variations climatiques. Par exemple, cet automne, nous avons formellement identifié une couleuvre d'Esculape à Carentan dans la Manche alors que son aire de répartition s'arrête habituellement 200 ou 300km plus au Sud en Bretagne. Pour ceux qui veulent se renseigner sur le CDC faune française, je les invite à prendre contact avec le gérant de La Ferme des Reptiles en Ariège, ou avec celui du Reptilarium du Mont Saint-Michel en Normandie, tous deux sont capacitaires et maintiennent et reproduisent des espèces françaises. -
Par Laetitia (Summerrain) - membre de la section Cotentin. Hop, après l'avoir un peu remaniée je poste la fiche qui m'a servie de base pour la réunion Cotentin de février. Je n'ai pas de photo libre de droit, si quelqu'un veut compléter il est le bienvenu Rappels La faune française est strictement protégée. L'arrêté du 22 juillet 1993 interdit de capturer, tuer, déplacer, transporter, mettre en vente, acheter ou vendre tout reptile ou amphibien présent sur le territoire français. L'arrêté du 22 juillet 2006 nuance le précédent en introduisant la possibilité de maintenir des animaux NC à condition d'avoir le CDC et l'AOE correspondants. Un rappel important : avec le développement de la terrario et le maintien plus ou moins sérieux par certains "éleveurs", ne pas toucher un serpent si on n'est pas 100% sûr de son identification, certaines espèces très dangereuses peuvent être confondues avec des espèces françaises. Généralités et morphologie On va parler uniquement de la France métropolitaine et de la Corse. On trouve en France 2 familles pour un total de 12 espèces : - les Colubridae (8 espèces) - les Viperidae (4 espèces) Sur ces 12 espèces, seules 5 sont venimeuses (4 vipères et 1 couleuvre). Il y a quelques moyens physiques de les différencier : - la forme de la tête, les vipères ont une tête massive et triangulaire (présence de la glande de Duvernoy), les couleuvres ont une tête ovale et dans le prolongement du cou. - pour les espèces françaises, la forme de la pupille est un excellent moyen de les différencier : toutes les couleuvres françaises ont une pupille ronde, les vipères elles ont une pupille en fente. - la forme du corps est également caractéristique, les vipères ont un corps massif avec une queue très courte et bien différenciée du cloaque, les couleuvres sont plus fines et il n'est pas facile de distinguer le cloaque. - leurs écailles sont également différentes : les couleuvres ont des écailles lisses, elles ont un aspect doux et brillant. Les vipères ont au contraire des écailles carénées, ce qui leur donne un aspect plus rugueux. En ce qui concerne la dentition, en France, 3 types sont représentés : - La grande majorité des couleuvres a une dentition aglyphe, c'est-à-dire qu'elles n'ont qu'une rangée de dents et pas de crochets. - La couleuvre de Montpellier, qui est venimeuse, a une dentition opistoglyphe, c'est-à-dire qu'elle a une paire de crochets situés à l'arrière de la mâchoire. - Les vipères sont solénoglyphes, c'est-à-dire qu'elles ont des crochets rétractables à l'avant de la mâchoire. Enfin, on peut citer comme différence leur comportement général. Les couleuvres ont la réputation (parfois justifiée) d'être plus agressives, cela simplement parce que leur principale défense est l'intimidation. Les vipères ont la réputation d'être plus timides. Il est d'ailleurs assez fréquent de passer à côté de vipères sans s'en rendre compte, elles sont juste enroulées sur le bord du chemin sous une touffe d'herbe ou un caillou et ne bougeront que si elles se sentent menacées. Venin et statistiques L'espèce la plus dangereuse en France est une sous-espèce de la Vipera aspis, la zinnikeri qui se trouve dans les Pyrénées jusqu'à Toulouse. Le responsable de la Ferme des reptiles parle lors de ses visites d'un maximum de 3 morts par an par envenimation due à cette ssp. Sur internet, j'ai trouvé d'autres statistiques. Sur plusieurs sites j'ai trouvé le chiffre d'environ 17 morts par envenimation (toutes espèces confondues) lors des 100 dernières années. On n'a jamais observé plus de 5 morts dans la même année. Sur ces mêmes sites, j'ai trouvé le chiffre d'environ 1000 à 2000 morsures par an, moins de la moitié de ces morsures entrainent une envenimation, la grande majorité sont des morsures défensives sèches. Pour comparaison, les piqûres de guêpes provoquent 15 morts par an. Cependant, ces statistiques sont loin d'être fiables. Ces morts sont des sujets fragiles (enfants, personnes âgées, allergiques) ou des gens qui n'ont pas été soignés. Il est difficile d'évaluer le nombre réel de morsures, beaucoup ne s'en rendent pas compte ou pensent que c'est une guêpe ou ne se soignent pas. Effets du venin et comment réagir Je n'ai trouvé d'info fiable que pour le venin des Vipera aspis. Au maximum, une aspic peut injecter environ 30mg de venin par seconde (à comparer avec la Bitis gabonica qui peut injecter 800mg de venin par seconde). En règle générale, quand il y a envenimation, on ressent immédiatement une douleur au niveau de la morsure. Celle ci est facile à repérer, dans la plupart des cas d'envenimation la morsure a eu lieu sur les membres supérieurs (bras, mains) suite à tentative d'attraper l'animal. Il peut se former un œdème ou une ecchymose plus ou moins grave. Le venin des espèces françaises a un effet sur la circulation sanguine (coagulation, ou inversement hémorragies) et donc sur les organes fortement irrigués. D'autres symptômes sont dûs non à la morsure en elle-même mais à l'anxiété du sujet : vomissements, désordres gastriques, fièvre, étourdissements. Quand mort il y a, la mort est provoquée soit par asphyxie, oedème au poumon, crise cardiaque ou par une infection secondaire liée à une hémorragie. Un rappel d'ailleurs : les juvéniles naissent avec des glandes à venin formées et en parfait état de marche, ils sont aussi dangereux que les adultes. Que faire si quelqu'un se fait mordre ? Le plus important est de rester calme et de rassurer la personne. Essayez de repérer le serpent qui a mordu afin de pouvoir le décrire. Certains recommandent de le tuer et l'amener pour faciliter l'identification, pour moi ce n'est pas forcément une bonne idée, simplement parce qu'on est en état de stress et qu'on risque surtout de se faire mordre soit-même. Calmez et rassurez la personne qui s'est fait mordre, si c'est possible portez la jusqu'à un véhicule (sinon faites la marcher calmement) et direction l'hôpital le plus proche. Même en cas de sujets fragiles (sauf très grosses allergies) vous avez largement le temps de vous déplacer calmement. Ce que je voulais surtout traiter c'est ce qu'il ne faut surtout pas faire en cas de morsure. La première chose à éviter est de paniquer, ce qui est certes plus facile à dire qu'à faire. Ne courrez pas, cela accélèrerait la circulation sanguine. La seconde chose à éviter à tout prix est d'inciser la plaie et essayer d'aspirer le venin avec la bouche. On le voit certes dans les films, cela ne sert strictement à rien. Je déconseille également de poser un garrot, surtout si on ne l'a jamais fait. Un garrot ne se pose pas au hasard, il y a des règles à respecter, il faut savoir quand le relâcher sinon on risque de faire plus de dégats que la morsure en elle-même. On recommande en général les aspivenin, un détail cependant : ils sont loin d'être aussi efficaces qu'on croit et sont même totalement inutiles s'ils ne sont pas appliqués dans les quelques minutes qui suivent la morsure. En bref, le plus simple est d'aller calmement vers l'hôpital ou le centre anti-venin le plus proche. Présentation des couleuvres - Rhinechis scalaris (anciennement Elaphe scalaris, couleuvre à échelons) C'est une espèce de taille moyenne (1m20 à 1m40 adulte), qui est facilement reconnaissable à sa livrée beige à jaunâtre et ses lignes et tâches dorsales. Les juvéniles de cette espèce ont en plus des lignes dorsales noires des tâches transversales noires également qui font penser à une échelle. Chez les adultes ces tâches ont tendance à s'estomper. De mœurs plutôt diurnes, cette espèce craint particulièrement le froid et hiberne dès octobre jusqu'en avril. Elle a la réputation d'être assez agressive et de ne pas hésiter à mordre si on la dérange. Les juvéniles se nourrissent de lézards, les adultes mangent plutôt des rongeurs et oiseaux. Leur espérance de vie est d'environ 20 ans, les femelles sont en général matures à 5 ans et les mâles à 3 ans au plus tôt. Cette espèce est ovipare. Les femelles pondent en général 5 à 12 oeufs qui mettent une 10aine de semaines à éclore. Elle est présente uniquement sur le pourtour méditerranéen et dans le Nord de l'Italie. On la trouve dans les garrigues et les endroits rocailleux très exposés au soleil. -Coronella austriaca (coronelle lisse) C'est une des espèces les plus petites, avec une taille adulte d'environ 50 à 70cm. Elle a un ventre uniforme (contrairement à l'autre coronelle présente en France). C'est une espèce fine, son dos est grisâtre à marron avec des tâches noires irrégulières. Elle a un aspect particulièrement brillant. Elles sont parmi les serpents les plus timides d'Europe, elles n'ont pas vraiment de comportement défensif et préfèrent fuir. Si on les attrape, elles ont le même mode défensif que les Natrix (déjections et forte odeur). Elles sont de mœurs plutôt diurnes mais fuient les fortes chaleurs. Elles ont comme autre particularité de très peu se déplacer. Elles se nourrissent de lézards, de petits serpents et de petits mammifères. Leur espérance de vie est de 16 à 18 ans environ, elles atteignent leur maturité à 3 ou 4 ans. Cette espèce est ovovivipare, la femelle porte de 2 à 15 juvéniles. La gestation est très longue, elle peut atteindre une année complète. On la trouve un peu partout en Europe, il y a trois ssp (acutirostris, austriaca, fitzingeri) mais seule la Coronella austriaca austriaca est présente en France. Elles affectionnent les endroits rocailleux et les vieux murs fissurés. -Coronella girondica (coronelle girondine) Elle ressemble beaucoup à la coronelle lisse. Elle est à peine plus grande (50 à 80cm environ) et son ventre, contrairement à l'austriaca, présente un damier sombre. Leur tête est proportionnellement plus longue que l'austriaca. Cette espèce n'a pas de ssp connue. Elles ont les mêmes mœurs que les austriaca. Leur espérance de vie est plus courte, 15 ans environ, avec une maturité sexuelle à 4 ans. Contrairement à l'austriaca, cette espèce serait ovipare. Les femelles pondraient une 10aine d'œufs, l'incubation durerait 9 semaines. En fait, elle est mal connue et on ne sait pas trop si elle est ovipare ou ovovivipare. On la trouve dans tout le sud de la France. -Natrix maura (couleuvre vipérine) Cette couleuvre est un peu victime de sa principale défense, qui est de ressembler un peu à une vipère, alors qu'elle est parfaitement inoffensive. Les couleurs vont du jaunâtre au gris, avec des tâches sombres. Le ventre est rouge ou jaune, parfois avec un damier noir. Certaines peuvent avoir des bandes. Sa taille adulte est de 50 à 95cm. Ce sont les couleuvres françaises les plus aquatiques, elles passent leur vie dans ou près des cours d'eau. Elles se nourrissent de poissons et d'amphibiens, parfois de vers de terre. Elle est capable de manger dans l'eau ou hors de l'eau. Elle a comme particularité de pouvoir s'aplatir pour mieux profiter de la chaleur. Grâce à cela, elles peuvent sortir d'hibernation plus tôt que les autres. Elle a une espérance de vie d'une 20aine d'années, les mâles atteignent leur maturité à 3 ans, et les femelles à 4 ou 5 ans. C'est une espèce ovipare, les femelles pondent de 5 à 24 œufs et la durée d'incubation est extrêmement variable. On la trouve au sud de la Bretagne et dans tout le Sud de la France. -Natrix natrix (couleuvre à collier) Cette couleuvre est reconnaissable entre autres à son "collier" blanc à jaunâtre derrière la tête, mais tous les adultes n'ont pas un collier si marqué. Sa taille adulte est d'environ 90cm, mais les plus grands mâles peuvent atteindre 1m10 et les plus grandes femelles peuvent exceptionnellement s'approcher de 2m. Cette couleuvre très fine est grise à brunâtre avec des points ou des bandes noires parallèles. Leur ventre est blanc tacheté de noir. Elle aime les endroits humides, les forêts et les bordures de ruisseaux et de rivières. Elle est diurne et passe une partie de son temps immergée. A noter, elle semble capable de s'adapter à l'eau de mer, on l'a aperçue à 7km des côtes bretonnes et même à 40km des côtes. Elle se nourrit principalement de poissons et d'amphibiens, plus rarement d'oiseaux et de petits rongeurs. Elle a un comportement défensif assez impressionnant. Elle souffle, élargit sa tête (qui prend une forme vaguement triangulaire), imite le comportement des vipères en s'enroulant et peut également lâcher un liquide très nauséabond si on l'attrape. Si on insiste encore elle sait très bien simuler la mort. Elle a une espérance de vie d'une 15aine d'années environ, sa maturité est atteinte à 3 ou 4 ans. Elle est ovipare, la durée d'incubation est de 5 à 8 semaines en conditions idéales mais les œufs peuvent continuer à se développer malgré de mauvaises conditions et éclore bien après. Elle a deux caractéristiques surprenantes : - il semblerait que le nombre d'œufs pondus augmente avec l'âge de la femelle, les premières pontes ne comportent que 10 œufs alors qu'une femelle plus âgée pourrait pondre jusqu'à 70 œufs. - il n'est pas rare de trouver les pontes de plusieurs couleuvres au même endroit, la SHF (société herpétologue de France) cite même un cas où ils ont compté pas moins de 206 œufs de Natrix natrix et de Natrix maura mélangés, en cours d'éclosion. On la trouve sur tout le territoire français, Corse comprise.
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L'animal ne doit pas être considéré comme un produit de grande consommation, le RTC n'est pas partisan de l'arsenal repressif aveugle qui pénalise les terrariophiles responsables sous prétexte qu'il y a des dérives mercantiles. NE VENDEZ VOS ANIMAUX QU'A DES PERSONNES SERIEUSES ET COMPETENTES! N'hésitez pas à être éxigeant et à refuser une vente si vous estimez que la personne n'est pas sérieuse! Un terrariophile est avant tout soucieux du bien-être de ses animaux, l'élevage en captivité est important aios n'a aucun sens si on ne se souvcie pas du devenir de l'animal chez son futur propriétaire. Nous encourageons donc les vendeurs à se poser les questions suivantes (ou à les poser au futur achteur, n'hésitez pas à faire passer un "entretien" pour tester ses capacités! ): Le futur acheteur connait-il l'espèce ou prend-il la meine de mieux la connaitre? Le futur acheteur a-t-il le matériel nécessaire? Toute vente ne devrait se faire que si l'acheteur a déjà un ou des terrariums aménagés correctement et testés (demandez des photos!). L'animal que je vend est-il en bonne santé? mange-t-il bien? Est-il près à vivre ailleurs? Si c'est un animal issu du milieu sauvage, est-il bien acclimatté? Les acheteurs doivent également se poser ces questions: Suis-je parfaitement au fait de la législation entourant cette espèce? Ne vais-je pas me mettre dans l'illégalité? Suis-je apte financièrement, techniquement et moralement à héberger ce nouveau compagnon de terrarium? Ai-je toutes les informations utiles pour l'élevage de cet animal? Référrez-vous à la charte de l'éleveur, tout terrariophile digne de ce nom devrait y adhérer, si nous avons échos d'un vendeur ou acheteur qui considère les regles de base de la terrariophilie comme un recueil de blagues et verse dans la maltraitance, l'administration du site pourrat prendre des sanctions (de l'interdiction de psoter des annonces au bannissement). Un acheteur qui ment sur ses capacités d'accueil d'un animal est autant un escroc qu'un vendeur qui vend un animal ne correpsondant pas à ses dires! Nous condamnons fermement l'achat d'un animal de terrarium comme cadeau! Ce qui peut vite devenir un cadeau empoisonné!!! De même que l'achat d'un animal de grande taille, acheté juvénile et dont le propriétare envisage de se "débarrasser" quand il sera trop encombrant. De manière générale nous n'encourageons pas la vente d'animaux dangereux: grands constricteurs, grands varans, serpents venimeux, arachnides, scolopendres... Nous demandons aux vendeurs d'animaux nécessitant le CDC de s'assurer de la légalité de la vente et de la future détention. ATTENTION aux factures! Demandez systématiquement une facture pour tout animal avec notés: son origine (né en captivité, sauvage...), l'adresse du vendeur, le nom scientifique complet et valide (la phase n'a aucun intérêt, les phases et variété géographiques ne sont pas reconnues légalement) et la date de l'achat. En cas de nouveau décrets ou lois réduidant les droits des terrariophiles, vous pourrez alosr justifier de l'acvquisition de l'animal avant l'application d'une nouvelle règlementation. Rappel: LE CITES EST UN NUMERO APPLICABLE QU'AUX SPECIMENS D'IMPORTATION! Ne vous faites pas avoir, le CITES est mis à toutes les sauces, or un animal né en captivité en France ne se verra pas attribué de numéro de CITES. Dans le cas des espèces visées par la convention de Washington il vous faut un certificat de cession qui atteste que l'animal est né en captivité dans l'Union Eurpéenne. S'il est né hors UE, demandez un CITES.
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Vends: Tiliqua scincoides scincoides
vincent-noel a répondu à un(e) sujet de vincent-noel dans Archives
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VENTE: Urgent 3 élaphes guttata basse-normandie cherbourg.
vincent-noel a répondu à un(e) sujet de amelie50 dans Archives
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Quelques clichés d'animaux, surtout d'insectes en vrac... (photos argentiques, scannées d'où quelques poussières car le scanner a quelques soucis de poussières SOUS la vitre ) Hanneton... Mante religieuse (Photographiée à Pakostane, Croatie) Une autre, toute petite: Deux clichés d'une Tomise (araignée), la première sans flash, la seconde avec flash. (Forêt de Haguenau, prox de Neubourg) Une 'tite grenouille rousse en forêt: Jeune mâle de Spalerosophis diadema atriceps Tiliqua scincoides: Et quelques fleurs Clématites: (Carnac - Morbihan) Graines: (Forêt de Haguenau, près de Schweighouse sur Moder) Lac de Plitvice (Croatie)...