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Attention, il s'agit du récit d'une agonie... Voici la première jument (que j'ai eu à moi). Elle s'appellait Taïtiene. Elle avait beaucoup de caractère mais était une bonne et surtout très affectueuse jument. Sa discipline de prédilection: le dressage (piaffé, passage, trot allongé, changement de pied au temps n'avaient pas de secret pour elle). Et puis, elle a fait des bébés: super mère. Tellement bonne qu'elle servait de nourrice sèche au sevrage des autres poulains. Je l'ai ramené près de chez moi pour profiter d'elle et du 3ème poulain qu'elle attendait. Ce fut la catastrophe. Elle a souffert, beaucoup souffert de ce mal que personne ne connaissait. J'ai tout tenté pour la sauver (plus de 10 000 euros de frais). Elle s'est battue. Je suis restée pendant 3 semaines avec elle jour et nuit. Je lui faisais ses injections, je changeais la perfusion, je lui donnais du raisin dont elle raffolait. Mais elle ne pouvait pas se lever. Elle voulait mais ses jambes ne pouvaient pas. Les vétérinaires, les labos m'affirmaient que tous ses paramètres étaient normaux. Ils ont incriminé le poulain, ils l'ont sorti et l'ont tué sous mes yeux. Il avait passé 8 mois dans le ventre de sa mère, il était formé, vivant et VIABLE mais le véto pensait qu'il ne fallait pas s'embarasser avec "ça". Il fallait laisser la mère retrouver la force de se lever. Elle n'en a jamais était capable. Les pompiers m'ont aidé, les voisins, les amis tous venaient pour l'installer dans le palan de fortune que nous avions conçu et accroché à la fourche du tracteur. Et ces jambes, pourquoi ne répondaient t-elles pas? Ce n'était pas la rhino. La ponction de moelle épinière ne révélait rien et le rachis était normal aux radios. L'appétit était pourtant là. Elle m'appelait. Ma vieille chienne fox restait blottie contre elle et la recouvrait régulièrement de paille. Je lui ai emmené un de ses fils: elle a fait sa pisseuse, a essayé de ce lever mais ses jambes ne répondaient pas. Puis tout s'est assombri: Colique, fourbure, escarts: le cauchemar. Il fallait en finir. Au moment de l'injection fatale, elle m'a regardé, a henni d'un hennissement que l'on oublie jamais. La véto est partie en pleure en disant "je ne peux pas, on va l'en sortir". A force de soins tout est revenu dans l'ordre... sauf ses jambes qui ne voulaient toujours pas la porter... Elle mangeait, levait sa tête, appelait. Maisons-Alfort, Nantes ne savaient pas. Nous non plus. Je ne savais plus non plus. Je ne dormais plus. Je pleurais beaucoup, pas devant elle, il fallait être forte. J'ai contacté des médecines parallèles qui étaient toutes formelles: un fort caractère, une volonté, un corps en bonne santé mais ces jambes, pourquoi ne fonctionnaient t-elles pas? Nous nous battions. Je lui parlais: c'est toi qui me dira si tu ne veux plus te battre." Un matin, vers 7 heures, 3 semaines après l'avoir trouvée étendue dans le pré, 3 semaines après l'avoir transporté couchée dans un camion (10 hommes l'ont porté), 3 semaines après que le véto ait tué son petit, Taïtiene, ma Nenetou a tourné la tête quand je lui ai présenté sa ration. Nous étions toutes les 3 avec ma chienne. J'ai téléphoné au véto: "il faut venir c'est finit". J'ai attendu 1 heure, 2 heures. Les amis sont venus; certains ont compris, certains sont restés. 3 heures, 4 heures, 5 heures. Le raisin: elle n'en voulait plus. Elle ne voulait plus me regarder non plus. L'après-midi fut interminable. 16h30, l'heure de la sortie de l'école, la piqure dans l'agitation, le stéto, les yeux qui me brûlaient et les minutes qui défilaient. J'interrogais le praticien: il s'agit d'un produit qui arrête lentement le coeur, trop lentement. STOP. Tout était fini. Je n'ai pas pu laisser son corps, il a fallu m'arracher, m'emporter, me soigner. Le jour suivant, l'odeur m'a sortie de ma torpeur. Je me suis précipitée. La pince l'a prise, l'a hissée juqu'en haut et l'a lâchée en ne laissant sur place que le bouquet de fleurs que je lui avais offert gisant au milieu de la paille qui portait encore son emprunte. Nous avions passé 20 ans ensemble. 20 ans, ça ne s'oublie pas mais ces images d'agonie me hantent. Je ne t'oublierai jamais ma Nenette. Qu'as-tu eu? Peut être une forme aigûe du syndrôme de Wobbler? La maladie de chien ou syndrôme Wobbler est due à une compression de la moelle dans la région cervicale,qui peut être statique (2 cervicales compriment la moelle de façon constante) ou dynamique (la moelle n'est comprimée que par moment) qui fait que les informations nerveuses n'arrivent plus correctement aux membres... Le cheval trébuche, pose ses membres bizarrement...se déséquilibre. Si on le fait marcher les yeux fermés, ou la tête en l'air, il tombe... De même quand on lui fait faire un tout petit 8 de chiffre en main. http://revmedvet.envt.fr/RevMedVet/2003/RMV154_211_224.pdf
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Foire à l'ane.
DJ a répondu à un(e) sujet de haonny dans Fêtes, personnages et chevaux du monde équestre
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Une photo de Rio où il ne ressemble pas trop à une araignée (gros bidon et jambes interminables!) Je précise qu'il a du foin à volonté, qu'il reçoit un aliment élevage et des vitamines et qu'il passe son temps à faire des jambes et pas du muscle. Le poulain en croissance quoi! En plus, je lui demande un petit travail aux longues rênes pour qu'il marche en se musclant un peu car sinon il reste avec ses potes, le nez dans le foin.
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Bon ça y est j'ai appelé la SPA les haras. Elle est Cremollo. Au boulot, aujourd'hui j'ai eu les pivots parfaitement. Je lui demande maintenant les transitions sans les mains (rênes posées sur l'encolure) et paradoxalement elle me donne mieux les descendantes que les montantes. C'est une tout de même une très bonne élève.
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