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kti

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Tout ce qui a été posté par kti

  1. kti

    Titeuf s'est envolé

    J'SUIS DÉSOLÉE PIRATE TITEUF EST AVEC UN GARçON un mec qui s'occupe de lui, non. ?...... NON ce sont de fausses infos Pourtant je les vois si bien Titeuf, son harnais et son mec !
  2. kti

    Titeuf s'est envolé

    Je dois être folle Mais Pardon ! J'AI TOUT VU !
  3. kti

    Titeuf s'est envolé

    Oui je crois que Titeuf est dans les bras d'un charmant mec Oui oui je l'ai vu passer du garage au mec !
  4. kti

    Titeuf s'est envolé

    Laisse tomber ton Titeuf Tu dois abandonner tes recherches Car il est ailleurs, avec ce type !
  5. kti

    Titeuf s'est envolé

    Ma pauvre chérie Ils t'ont kidnappé ton Titeuf Je ne peux pas t'aider, ils veulent de l'argent et jouent avec lui C'est une monnaie d'échange pour eux..... Je les vois Un hangard sombre mais y'en a un qui lui parle gentiment Oui Moi, je vois un garage sombre et un homme très gentil qui accepte l'oiseau sur son épaule. Il lui donne à manger et l'oiseau est très bien. JE NE SUIS PAS VOYANTE DU TOUT Mais je ne sens pas de méchanceté. Il va bien ton Titeuf Je ne sens pas de méchanceté. AU CONTRAIRE !!! Mais
  6. kti

    Titeuf s'est envolé

    Je persiste à avoir la même intuition. C'est pas une blague... Ils l'ont eu mais l'ont-ils encore ??? Oui Bon Non Il va falloir qu'ils s'en débarassent car y'a la crainte, maintenant, du vol et de la police. Oui, au début c'était un jeu pour eux. (Ils l'avaient, j'en suis SURE) Ils vont le libérer, car on ne tue pas un oiseau (à moins d'être très malade mental) Retourne à cet endroit, ils vont le libérer. C'est eux qui l'ont emprisonné et bientôt ils vont le relâcher. Ils ne le tueront pas, juste le relâcher, c'est fait, je crois. Pas sur. Fonce ! Reste à côté BDM !!!
  7. Je les couche vers 22 h 30 et ils dorment jusqu'à midi.
  8. kti

    Titeuf s'est envolé

    Non Pirate !!! On ne rit pas sur une dame qui recherche son oiseau ! Je n'ai jamais vu ça ! En bientôt cinquante ans de vie !!! Ou alors, c'est que dans ton quartier, on te déteste à mort ! Non, moi, ce que j'ai vu, c'est comme les pour les grèves des transports... Tout le monde se tient les coudes et enfin, on s'aime tous ! Ton histoire, y'a un truc !!! Des gosses ont choppé ton oiseau et ne savent plus trop quoi en faire. Si tu ne vas pas vers eux, c'est mort !
  9. kti

    Titeuf s'est envolé

    Les adultes ne jouent pas de cette façon. Ce sont des gamins A tous les coups ! Faut que tu trouves le moyen de récupérer ton gris. Avec de la tune (100, 150 euros) Et une espèce de RV anonyme. Genre dans un jardin, je ne sais... Dans une église !
  10. kti

    Titeuf s'est envolé

    Moi je persiste à croire qu'ils l'ont et que ce ne sont pas des blagues. C'est un kidnapping en bonnes et dues formes. Ils se mettent dans la peau des kidnappeurs, ils appellent en changeant de voix, ils vivent l'histoire du rapt. Comme faire le transfert ??? Faut trouver un système Leur donner 100 euros en échange de l'oiseau (voire davantage) Et prévoir une rencontre anonyme. C'est quasi sûr qu'ils l'ont ! Des gamins l'ont choppé...... Ca ressemble à ça !
  11. Salut Marie !!!! Contente de te relire, vraiment contente, mais....... JE SUIS HEUREUSE QUE TES DEUX OISEAUX COMMENCENT À S'ENTENDRE....... Mais il ne faut pas les sortir sans laisse !!! Moi, c'est fini ! Depuis les envolées de Calypso et l'arrivée de Pépita, je fais TRES attention !!! Fenêtre fermées en permanence et plus de sorties kamikases dans la courette !!!! Non, non !!! Ah j'ai trop peur ! Si Calypso venait à s'envoler ..... Mais, attends..... Je deviendrais verte comme l'asperge, anorexique comme Françoise Hardy, alcoolique comme Renaud !!! NON NON NON Fais gaffe Marie ! Je trouve le reste vachement bien (leur entente, que Titi devienne de nouveau gentille) MAIS je ne veux pas LIRE sur le FORUM : «COCO s'est envolé et je le cherche PARTOUT !!!!»
  12. kti

    Titeuf s'est envolé

    Tu sais, même s'il s'agit d'une bande de jeunes..... Y'a peut-être du vrai là-dessous.... Un semblant de vrai ! Tous se concentrent sur le même quartier, tout de même ! Non ??? Ce sont peut-être des jeunes qui veulent te tirer du pognon en échange de Titeuf... Moi je resterais à l'écoute, j'accepterais tous les appels, je changerais de ton, je ne menacerais pas... Il est peut-être prisonnier chez l'un d'eux ton Titeuf !!! Et ils sont en train de se demander ce qu'ils vont en faire ! Moi, j'aurais calmer le jeu lors des appels. Y'a peut-être un truc vrai là dessous....... Change de ton, n'insulte pas, accepte de leur répondre et le deal fric !!! Tu veux le revoir ? Ton Piou ? Il est sans doute kidnappé et tu dois t'obliger à accepter l'échange. C'est du bourrage de crâne pour que tu cèdes, mais d'après moi, ils l'ont !
  13. kti

    La Pépita de Kti

    Lol Carlla Je vais les observer mieux car Pépita s'y met très doucement... Comme Calypso au début. C'est relativement sourd, en fait non, elle se déploie et chante en direction du plafond. Elle n'ouvre pas les ailes ni ne fait le pic-vert. Quand Calypso se met à chanter, on dirait presque que c'est un effort, il est tout contracté musculairement. Il tape du bec, secoue son cou, ouvre ses ailes, crie ! Elle, non... Le chant est plus fluide, je ne sais comment l'exprimer. On dirait que ça coule de source dans sa gorge.
  14. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Le lendemain de Noël 1990, Victoire s’offre un maxi bourdon. Pas celui qui vole en faisant brrr brrr, mais l’autre, le vicelard. La veille, elle a obtenu de Philippe la traditionnelle virée-magasins, pour son cadeau de Noël, un pull qu’elle tenait à lui faire essayer. Elle était partante pour la chemise assortie mais lui s’y est opposé. Sur le trajet, il a demandé : — Et toi ? Tu veux quoi pour Noël ? Vic a caché sa déception, elle pensait qu’un 24 décembre, son mari aurait déjà tout prévu. Elle a fait sa coquette : — A part un troisième enfant, je n’ai envie de rien (le troisième enfant est le vœu le plus cher de Vic. Elle s’est entichée de cette idée au retour des vacances d’été et tanne en vain Philippe depuis). Il répond olympien : — Tu peux toujours courir ! Elle répète : — Je n’ai envie de rien. Et se creuse… «Peut-être de disques ?» — Bon, je vais t’offrir des disques. Victoire n’a que deux titres en tête, elle mérite mieux, n’est-ce-pas, pour son sixième Noël ? Elle continue, vaillante : «… Ou une paire de gants…» (mais Zina s’est déjà proposée à les lui offrir)… «Ou un bijou ?…» Ils sont précisément devant la vitrine d’un bijoutier : — On peut peut-être entrer ? se risque-t-elle. Philippe presse le pas. Elle tente donc de le traîner dans un magasin de chaussures : des escarpins ? Oui, pourquoi pas ? Victoire en a besoin. Phil est déjà deux mètres plus loin… Tans pis ! D’autant qu’une autre urgence s’impose : il faut trouver un joli bouquet à Zina qui les reçoit ce soir. Phil se propose à le payer, ils regardent, commentent, pour finalement hésiter entre deux confections, l’une à 270 francs et l’autre à 375 qui plaît davantage à Philippe. Il parvient vite à la convaincre et elle s’émeut que son gentil mari ne lésine pas pour sa maman. Il lui demande de l’attendre devant la voiture, il est mal garé, si l’autre veut sortir… Vic s’amuse à penser que l’idée de la voiture est une ruse et qu’il va rappliquer avec un magnifique bouquet pour elle. Non. Il case la décoration dans le coffre et lance : — Dis donc ! C’est vachement cher, ce truc, tu devineras pas combien ! Victoire joue l’étonnée, peut-être a-t-elle mal lu : — Non... — 400 francs ! — Ah oui, effectivement !… Elle est déçue sur toute la ligne. Il n’a pas lu les étiquettes, il est resté seul dans la boutique mais pas pour une surprise, finalement, il lui jette, une fois dans la voiture : — Mignonne, la p’tite vendeuse… Tu as vu ce cul ! (Non, elle n’avait vu que son visage, brune aux lèvres charnues… Jolie, c’est vrai, Vic pense qu’elle a ses lunettes et qu’elle aurait peut-être pu se laver les cheveux.) Mais elle ne relève pas, même lorsque Phil lui envoie le clin d’œil : — Une feuj, à tous les coups, vachement cool en tous cas… Ils rentrent, libèrent Brigitte, retrouvent les enfants. Vic file bosser dans la chambre nuptiale tandis que Phil se poste devant la télé, les garçons à ses pieds. Puis il tape dans la porte. Elle s’est endormie, dommage, elle serait bien restée au lit, la grippe vient de lui tomber dessus, ses articulations sont rigides comme des plombs, elle souffre du crâne et même son mari remarque «sa petite mine». Tant bien que mal, elle se bouge cependant, sort de sa housse une tenue de gala que Phil n’a jamais vue, confectionne un chignon de ses cheveux en bataille, chausse ses perles et les boucles d’oreilles assorties. Pendant ce temps, Phil habille les enfants qu’elle entend hurler de la salle de bain. Stoïque, il se débrouillera seul et ne jettera pas même un regard à sa robe (déplacé, tout ce tralala, alors qu’il y a plus important à prévoir, d’ailleurs, lui n’a pas changé de tee-shirt, il s’est rasé, c’est tout.) Apéro : RAS, Vic oublie son mari, oublie ses fils, toute à la joie de revoir sa belle-sœur Muriel et ses deux filles, les filles de son frère aîné Jonas. Repas : RAS, Vic sait que les enfants se sont gavés de petits fours salés, elle a juste viré les cacahuètes et ils n’ont plus faim. David est à présent sur ses genoux, Phil à côté avec Nicolas sur les siens. Il refuse qu’elle allume une cigarette, parce que les enfants sont trop près. Il n’a pas tort mais son air supérieur l’agace. Il ordonne : — Donne à boire à David ! — Encore ?… — Ben oui, il a quarante de fièvre ! Elle s’exécute, docile, pique son fard lorsque Philippe rabâche son couplet sur Nicolas qui ne mange rien, et l’avis de la diététicienne etc… Vic traite la diététicienne de con. Toutes les diététiciennes sont cons. Elle en a consulté une, pour grossir, à laquelle elle a détaillé son menu quotidien : un petit pain au chocolat, une banane à dix heures, un cheese-burger avec maxi frites et maxi coca à midi, une demi-baguette et une demi tablette de chocolat au goûter, et le dîner du soir avec entrée, milieu, dessert et boissons à volonté… Et cette idiote de lui répondre qu’elle mangeait trop sucré et que si elle voulait grossir, elle devait remplacer ses en-cas par du fromage… Allez sortir le camembert à dix heures à l’hôpital !!! Elle parvient à finir l’histoire et enchaîne sur : — C’est dingue, en revanche, quand je suis enceinte, absolument tout me profite… J’ai pris vingt kilos pour David !!! — C’est ça ! intervient Philippe, n’importe quoi !… — Tu as raison, lui répond-elle. C’est TOI qui l’a porté David, c’est TOI qui sais combien t’as pris !… A chaque fois que je dis ça, tu me contredis. Je ne comprends pas ce besoin que tu as de me contredire tout le temps !… La clop, David, la diététicienne, les 20 kilos, RAS LE BOL, elle ne le regarde plus. Elle s’adresse à Muriel, en face : — Moi, de toute façon, les enfants, je les laisse grandir… S’ils veulent grignoter, qu’ils grignotent. Je respecte leur indépendance et j’attends d’eux qu’ils respectent la mienne. Je ne suis pas à leur disposition, ce qui me pousse d’ailleurs à en envisager cinq… Je n’ai jamais souffert de mes enfants, je ne me suis jamais sacrifiée pour eux, je trouve débile d’aller consulter une diététicienne et de passer leurs quatre volontés. Philippe explose, se lève brutalement de sa chaise : — MAIS TU ME CHERCHES ! C'EST PAS VRAI !... TU VOIS COMME TU ME CHERCHES DEPUIS UN QUART D'HEURE ??? Vic est soufflée d’une telle violence. Au regard de son père et à sa moue désapprobatrice, elle comprend que lui aussi s’épate. Philippe répète : — SI ! TU ME CHERCHES DEPUIS UN QUART D'HEURE !!! Et contre toute attente, Zina donne raison à l’époux. Vic tâche de ne pas plonger le nez dans son assiette de honte. Elle ne se défend pas, se remémore une phrase du «Soleil Rose» : «Ces fêtes où l’on s’empiffre, où l’on règle ses comptes autour d’une table .», garde donc les yeux rivés aux fromages, de chez Barthélémy, mais son âme est brisée… — Bravo ! Tu as réussi à gâcher mon Noël, avait fini par conclure Phil, pour une histoire de vingt kilos !!! Pourtant ne lui avait-il pas jeté, tandis qu’elle sortait de la douche en chantant : «Joyeux Noël, Joyeux Noël !…» : — Noël, ne l’oublie jamais, est une fête instituée par notre «cher» Pétain. — Ah bon. Pourtant le Christ n’a pas attendu Pétain pour naître… Elle lui a gâché son Noël... Elle ne le regarde plus, il ne lui adresse plus la parole et la fin du dîner s’évapore dans un film de Visconti. Phil habille les enfants en cinq sept. David, qu’elle a couché une demi-heure plus tôt, vient de se réveiller les joues rouges de fièvre. Pas le temps de s’éterniser, d’ailleurs elle n’a plus de clops et pas le choix : Philippe l’attend fin prêt dans l’entrée. Dans la R5, il fait la gueule. Elle aussi, elle rumine. Vic sait que l’alcool la rend agressive, elle l’a souvent remarqué : — Au fait, tes remplacements, ils doivent bien te rapporter 3000 francs de plus par mois ? Philippe ne répond pas (il fait la gueule). Elle insiste : — C’est ça : tu en fais deux à trois par mois et cet argent, on n’en voit pas tellement la couleur… — Qu’est-ce que tu cherches à dire ? — Je dis que je trouve anormal que tu ne m’aies pas fait de cadeau à Noël. — Tu sais très bien que tu vas l’avoir, ton cadeau… Je t’offre toujours un cadeau… Raconte pas ça alors que c’est les vingt kilos qui t’ont déplus… T’es qu’une CONNE qui m’a gâché mon Noël pour une connerie ! — N’empêche que t’es radin… Quand je pense qu’on n’a même pas fait de cadeaux à ma famille !… — Ca y est… Tu veux me faire croire ça, que c’est pour ça que tu m’as cherché, alors que tu sais très bien que je n’ai pas de fric, que le loyer de 7500 francs m’est directement prélevé, alors que c’est toi qui a l’argent ! — Tu veux dire 10 000 francs, avec 4500 francs de bonne, reste 5500 francs pour la bouffe pour cinq, les fringues et les jouets des enfants, mes fringues, l’électricité, le chauffage, le téléphone et les assurances… Reste vachement ! — Arrête ! Tu te prives de rien : tu t’es bien offert 2000 francs de lunettes ce mois-ci ! — Oui, avec l’argent de mon plan épargne-logement, c’est-à-dire l’héritage de ma grand-mère. — Arrête, arrête… De toute façon t’es qu’une conne, je ne supporte plus ta sale gueule et je vais divorcer… Et je me casse demain et je pars en vacances le 6. OK. Plus un mot. Il lui a cloué le bec. D’ailleurs, ils arrivent. Elle se couche seule tandis que lui rumine dans le canapé du salon. Il s’y endormira et finira donc la nuit de son côté.
  15. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Même si l’envie d’en finir s’en prend aux tripes, qu’on a tout essayé et que rien n’a marché. Même si la mort semble l’ultime solution, il faut réaliser qu’ailleurs, au ciel, les journées seront tristes, mornes, en tous cas dénuées de ce petit piment qui rend la vie si belle. Ce piment tel l’oignon qui fait pleurer les yeux, ce piment tel l’aneth qui explose les corps, entre deux draps peut-être sales. Qu’importe l’apparence, le oui-dire, le non-dit, qu’importe le passé. La femme et l’homme reconstruisent à grands coups de je t’aime, les enfants poussent à coups de théorèmes : tout corps plongé dans un liquide ne se noie pas…
  16. kti

    LA NUIT DE LA HONTE par Kti

    Ce matin, Vic a présenté au service le dossier d’un malade. Elle ne s’est pas mal débrouillée et c’est normal puisqu’elle avait passé son week-end à le préparer. Elle renoue donc avec son métier alimentaire, histoire d’anesthésier son impatience. Pourtant, ici encore, alors que l’on ne lui demande rien, elle ne peut s’empêcher d’accuser : la Grosse Machine qu’est l’Assistance Publique, le manque de confiance entre confrères : pourquoi ont-ils contrôlé le 8 novembre, dans un autre hôpital, la cryoglobuline qu’elle avait typé le 31 octobre ? Pourquoi les examens complémentaires pléthoriques de monsieur X ont-ils été refaits dans l’intégralité alors que son médecin traitant, bien avant la Grosse Machine et avec l’aide d’un biologiste privé compétant, avait mis le doigt sur le diagnostic ? Temps perdu et monsieur X, après deux mois d’hospitalisation, a fini par nécroser ses orteils. Argent jeté par les fenêtres et le déficit de la sécurité sociale n’est pas prêt de se combler… La lecture de ce dossier l’avait révoltée. Elle s’est pourtant contrainte à ne pas extérioriser, juste a-t-elle laissé passer une petite question, à la fin de son exposé : «Si on avait écouté le biologiste de Rambouillet, monsieur X aurait-il sauvé ses orteils ?» La réponse de l’assistante Marie-Prune Derlich fuse : — C’est normal ! Lorsqu’on décide d’une hospitalisation, il faut recommencer le bilan… Vous rendez-vous compte ? Une vascularite ainsi flambante ! — Normal, non, intervient la patronne madame Dieuleveut, mais habituel… Nuance et pourtant sa voix aussi remet Vic à sa place. Elle regrette d’avoir soulevé le problème. Après tout, elle arrive au bout du calvaire et elle crache dans la soupe, maintenant que son transat au soleil se précise ? Vic repense à son livre, à ce besoin qu’elle a de ruer dans les brancards, à ce besoin de prendre sa revanche, absolument, alors qu’il lui serait si simple de maintenant cueillir le fruit de ses efforts… Et si le Conseil de l’Ordre décidait de lui mettre les batons dans les roues ? Si près du but, s’il refusait de la nommer docteur ? C’est vrai, elle accuse les psys dans le «Soleil Rose», mais ce n’est pas tant à cause des études et du corps médical. Si elle a choisi les psychiatres, ce n’est pas un hasard. Vic se souvient trop bien de ce retour chez elle, lorsque se retrouvant avec la foi et la conscience que son heure n’avait pas sonné, elle a maudit cette race de docteurs. Pas parce qu’ils étaient docteurs, non. Parce qu’ils l’avaient blessée, au plus profond d’elle. Ce désir de revanche date du 6 novembre 1984. Trois heures durant, ils avaient jugé nécessaire, eux, les sains d’esprit, de l’immobiliser, écartelée dur son lit de réa, sous prétexte qu’elle gesticulait trop et qu’à cause de son insuffisance rénale, elle ne devait pas débrancher sa perfusion. Il est vrai qu’elle était confuse —qui ne l’aurait pas été au sortir d’un coma stade III de 72 heures— qu’elle avait arraché sa sonde urinaire tant elle ne supportait plus d’avoir le cul à l’air, qu’elle avait traité la grosse et brutale infirmière de teutonne et de mal baisée… Etaient-ce des raisons suffisantes pour se jeter à six sur elle, la ruer de coups jusqu’à l’immobilisation totale et serrer si fort les liens de ses poignets et chevilles qu’elle en saignait ? Elle avait mis dix jours à cicatriser leurs plaies. Quatre bandeaux de cuir qui lui mangeaient la chair, tandis que soudée au matelas, les jambes ouvertes, Vic tâchait de comprendre où était son erreur. Elle s’était simplement ratée. Elle avait essayé de mourir mais elle avait échoué. Le matin même, elle avait obtenu un slip en mailles, jetable, comme il en existe dans les maternités. Il était très ajouré mais c’était mieux que rien. Confuse mais pas inconsciente, elle n’oublierait jamais l’humiliation de cette nuit-là : leurs douze bras énergiques, la teutonne et ses gros seins vautrés sur elle, le regard de celui-ci, un peu en retrait, un peu gêné, et celui de cet autre, brillant. Et ses cris qu’ils étouffaient en bâillonnant sa bouche… La relève, trois heures plus tard et parce qu’elle supplie, libère ses mains et ses pieds bleus. De quoi aurait-elle pu se plaindre : ils avaient sauvé ses reins… Et ils la croyaient folle, les psys leur avaient dit. Ces psys qui passaient à tour de rôle prendre la température de son cerveau. Sûrs de leur intégrité psychique, sûrs de leur bon droit, ils avaient décrété qu’il fallait l’interner à Sainte-Anne, qu’il fallait l’empêcher de nuire. Condamnée à leurs yeux puisque majeure, elle n’était plus sous le contrôle de ses parents et folle, elle n’avait plus droit à la parole. Pas de décharge à signer. Dans cette réa, ils attendaient un lit à Sainte-Anne pour définitivement fermer sa gueule… Pas de décharge à signer, sa signature ne valait plus rien. Vic s’en est sorti d’une drôle de façon. Elle a attendu d’être libérée de sa perf, a demandé des fringues à son frangin et au cinquième jour, a subitement tenté de fuir, à toutes jambes… Au premier essai, elle s’est retrouvée dans la rue, clopinant (elle avait perdu une chaussure), poursuivie par Maxime qui criait : «Vic, tu aggraves ton cas !!!» Il parvint à la bloquer en plein carrefour. Roulé-boulé et un peu plus, la voiture qui fonçait écrasait la bête à deux dos. Au second, elle atterrit Dieu sait comment dans le bureau du patron de psychiatrie. Ella a fui dans l’autre sens, cette fois-ci poursuivie par son père et se souvient de ne pas avoir compris, alors, pourquoi il l’empêchait de courir. Elle a de la chance : ce psy-là ne la condamne pas, prend le temps de la rassurer, la prie de s’asseoir, de lui raconter, calmement. Alors elle voit qu’il a une jolie plante sur son bureau et dit : «Je ne veux pas retourner chez les fous, ce système est inefficace, la preuve… Et mes plantes vont mourir si je ne les arrose pas… Je veux rentrer à la maison, je vous le jure : je n’essaierai plus de me tuer, je sais que maintenant, j’ai envie de vivre…» Vic est sincère, ce nouvel échec lui a servi de leçon. Elle s’acharnait à le répéter aux autres, les petits redresseurs de torts, mais ils ne voulaient pas l’entendre… Pourtant lui l’écoute et la croit. Si vite qu’elle a soudain peur de la ruse. — Il n’est malheureusement pas en mon pouvoir, maintenant, de vous sortir de ce guêpier. Ils ont trouvé une place à Perray-Vaucluse, acceptez-la, ne vous révoltez pas… Vous verrez, là-bas, ils sont beaucoup plus tranquilles qu’à Sainte-Anne. Vous pourrez en sortir plus facilement. C’est votre chance, qu’il n’y ait pas de place disponible dans l’immédiat… Victoire préfère le croire. De toute façon, a-t-elle le choix ? L’ambulance la trouve docile au début de l’après-midi. Elle sympathise avec les brancardiers qui lui font même confiance lorsque sur le trajet, elle s’arrête chez Potin s’offrir du shampooing et une savonnette. Enfin ! Ca la réchauffe de ne plus être prise pour une foldingue. D’abord le patron, puis ces deux jeunes garçons qui poussent même la galanterie jusqu’à lui faire un brin de cour. Victoire reprend espoir, parvient à garder son sang-froid lorsque de nouveau, elle atterrit à la table pourrie d’un réfectoire pourri, devant le poisson plein d’arêtes et le Petit Suisse à la confiture, entourée de «débiles mentaux». Les moins graves, ici, sont séparés des pires, enterrés au sous-sol. Cette fois, elle ne croit plus à la purge rédemptrice, cette fois, elle est bien décidée à rentrer chez elle. Le reste va très vite. L’interne du week-end semble attiré par son histoire. Presque six heures, il restera dans sa chambre à écouter, encore et encore, ce qu’elle a à vomir. Et il la relâchera le dimanche soir, parce que dit-il, avec le médecin officiel, elle n’avait aucune chance : son dossier était accablant. Lui la laissera sortir avec six Temesta. Repartir avec sa maman et les valises pleines de fringues et de cadeaux qu’elle avait apportées la veille. Un jour Vic se vengera. Obtiendra l’internat, deviendra médecin et respectable comme eux. Un jour, elle fera mieux : elle signera des autographes dans la rue.
  17. kti

    Titeuf s'est envolé

    Ouhla lalala Pirate !!! C'est dingue ! Je suis abasourdie !!! Comment peut-on ainsi blaguer avec un bien aussi précieux qu'un animal de compagnie ? J'en reste sur le ... Pour la première dame, à la limite, c'est peut-être vrai qu'elle l'a eu, puis reperdu, Titeuf. Les gens qui ne connaissent pas les gris ne savent pas leur ingéniosité. Dans une boîte peu hermétique... Mais il est étonnant qu'elle ne t'ai pas d'emblée donner ses coordonnées, car lorsqu'on retrouve un animal, on est fière d'aider la propriétaie et on ne se cache pas. Pour l'aveugle, ça frôle le délire. Pour l'argent.... Ben des gens dans le besoin ont sans doute pensé en tirer un bénéfice... Pourquoi pas !!! Et quant au dernier appel, il me fait redouter, comme toi, que ce n'est qu'une sale blague depuis le début. Des gens de ton quartier, car ils ont l'air de connaître le coin (je pensais aussi à un internaute anonyme, mais... puisqu'ils décrivent les lieux.) Même à mon pire ennemi je ne ferais pas un coup comme ça ! (enfin, ça c'est vu des haines de voisinage qui tombent sur les animaux...) J'suis écoeurée !
  18. Ah ça se pourrait !!! Raconte nous la suite. Mais surtout, surtout... Ne te laisse pas envahir par ces cris !!! Perso, je ne supporte pas (je n'ai pas supporté, la semaine où Calypso a voulu me faire le coup). C'est strident, c'est pénible, ça gène la famille qui devient électrique, le voisinage aussi.... Il y a eu une période (d'une dizaine de jours) où ma calops s'est mise à me réclamer le matin, dès huit heures, en criant. J'ai pas marché du tout ! Je l'ai ignorée.... Porte fermée et dans sa cage, elle pouvait y aller !!! On venait pas la voir. Voilou ! Dix jours au max elle s'est égosillée...... Le matin, chez moi, c'est sacré ! Et les cris j'en veux pas, de toutes façons !!! Les chants, OK, mais pas les cris ! Là j'en ai deux (Calypso, Pépita) et ils sont très très calmes. Rien n'est jamais gagné car leur éducation est l'affaire de tous les jours. Mais ils ne m'apportent que du bonheur, sans empiéter sur les moments où, moi, aussi, je vis ma vie et souhaite le calme.
  19. kti

    Titeuf s'est envolé

    «L'impensable, l'inimaginable s'est produit lundi 8 mai au soir..... ......C'est la cité de la Résistance à Drancy, dans le 93, à 500 mètres de la station de métro 8 mai 45, au pied de la station de tramways Avenir et face au centre commercial Carrefour-Avenir. Tout le monde est prévenu, des autorités, aux professionnels en passant par les particuliers. Mes 2 chers compagnons sont bagués. Je me désespère, ils nous manquent tellement. Merci mille fois» Dominique sans ses gris Voilà, Fidjy ! On ne parle pas du même Domi !!! Drancy, c'est pas Paris dixième !!! Moi, je n'y pige plus que pouik car ça semble dire que DEUX Domi ont perdu DEUX oiseaux !!! Le Domi de notre forum qui ne vient plus (un garçon)... Et une autre Domi (fille), amie de Nicole. Bref !!! C'est le flou artistique sur cette affaire-là alors messieurs, mesdames, prière d'être plus clairs. Domi est-il le Domi du début du forum ou quelqu'un d'autre ??? Merci de vous présenter mieux car on ne peut vous aider si l'on confond deux personnes.
  20. kti

    Titeuf s'est envolé

    C'est quoi Fidjy ce que tu nous dit ??? Dans le dixième à Paris ??? J'ai pas lu ça !!! Je vais vérifer mais non...... Ou il s'agit de deux Domi différents !!!!
  21. kti

    La Pépita de Kti

    PEPITA CHANTE !!!! Elle nous a fait un récital, ce soir..... Elle n'a pas du tout la même voix que Calypso, qui en est resté épaté ! Nous aussi !!! Dix minutes, sans s'arrêter, mais plutôt du genre canari ! Très cristallin, son chant !!! Je ne comprends plus..... J'ai donc deux mâles ??? Cela ne me dérange pas. Je ne suis pas prête pour la repro. Son chant est si joli !!!!!!!!!! Et puis, elle, elle tend le cou en hauteur..... Elle s'allonge comme une girafe ! Du coup, Calypso est resté bec clos. Sauf pour l'embrasser.... Ils se bécottent sans arrêt. J'ai un couple d'homosexuels !!!
  22. kti

    Titeuf s'est envolé

    Eh ben dis donc, quel sport !!!! Rien qu'à te lire, j'me sens fourbue !!! Nous sommes tous avec toi et j'ai hâte de l'heureux dénouement. Saleté de Bachibouzouc de Piou !
  23. kti

    perroquet perdu

    Et moi donc !!!! C'est si vite arrivé !!!! On les croit confiants... On croit qu'ils nous aiment et ne peuvent se passer de nous... Et leur départ est très souvent accidentel ! Ils nous aiment et ne peuvent se passer de nous..... Mais il font la très grosse bêtise de s'envoler...... Ils ne réalisent pas. C'est dur !
  24. kti

    perroquets perdus

    Hello Domi !!! Ton message me touche beaucoup Pardon de t'avoir pris pour une nana Bon courage !
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