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Matthieu17

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Tout ce qui a été posté par Matthieu17

  1. Ca fait un bon moment qu'ils en ont là bas......
  2. Je la laisserai en isolement quelques semaines pour voir l'évolution.... Attends les autres avis
  3. Obligatoire non, mais vivement conseillé.... La base est de savoir qu'il faut un point chaud et un point froid. Le point chaud peut être fait avec un tapis chauffant, un cable chauffant, une lampe céramique, un four Tohor, une simple ampoule, à savoir que le Micro Ondes est à proscrire.... Pour les ampoules, il faut les protéger pour ne pas que l'animal soit en contact direct avec, et éviter toute brûlure...
  4. Pareil.... 27/32°C H24.... Pas d'alimentation, de l'eau, et bien peinarde
  5. et mêmepas une photo de son terra ??? :pleurs:
  6. Vu le comportement que tu décris, pour moi ça pu.... Cela peut venir d'un choc (traumatisme), d'une intoxication (produits toxiques tel que Frontline), ou bien une encéphalite (infectieuses? virale?) Prends ta bête, mets la sur le dos, regardes si elle se retourne facilement. Prends ta bêtes par le bout de la queue, soulèves là, et regardes si elle arrive à remonter Dans tout les cas, mise en quarantaine, avis véto.... et attends la suite Les affections du système nerveux central Le recueil des commémoratifs sera primordial pour orienter le clinicien. Il faudra notamment interroger le propriétaire sur des traitements antérieurs (antibiotique, contre les arthropodes, désinfection du terrarium...), traumatisme, arrivée d’un nouveau congénère ... Les principaux symptômes devant faire suspecter une affection neurologique sont les suivants (107-111) : - convulsions, - myoclonies, - hypotonie musculaire, - paralysie, - tremblements de la tête, - mouvements de langue anormaux, - déviation du port de la tête, - troubles de la mue, - difficultés à capturer les proies, - attaques manquées liées à une incoordination motrice, - absence de constriction après l’attaque, - difficultés à saisir la proie avec la gueule. L’infection virale à Paramyxovirus Dans certains cas, une encéphalite peut compliquer l’atteinte pulmonaire. Le serpent présentera des mouvements anormaux (notamment pour le port de tête), des troubles de l’équilibre et un réflexe de retournement absent. Le pronostic est très sombre. L’infection virale à Retrovirus : Inclusion Body Disease (I.B.D.) Affection encore mal connue, cette maladie due à un rétrovirus ne touche que les boas et les pythons (ces derniers étant plus sensibles, avec des symptômes neurologiques et la mort en deux mois). Les boas peuvent être porteurs latents plusieurs mois avant d’exprimer la maladie dont ils seraient le réservoir. L’animal malade présente des régurgitations et des infections bactériennes secondaires buccales et respiratoires, avant d’exprimer des signes neurologiques (convulsions, absence de réflexe de retournement, mouvements de langue et port de tête anormaux). Cette maladie est aussi appelée Stargazer disease (maladie du “ regard vers les étoiles ”). Le diagnostic repose sur la mise en évidence de corps d’inclusions éosinophiles intracytoplasmiques sur une coupe histologique de foie, de pancréas ou de rein. Le pancréas est l’organe qui présente le plus de corps d’inclusion (100% de corps d’inclusion découverts), mais le foie est l’organe le plus facile à biopser sur un animal vivant (70% de corps d’inclusion découverts). Une biopsie hépatique est donc nécessaire. Des coupes de cerveau ou de moelle épinière montrent une encéphalite non suppurative avec une dégénérescence des neurones et une infiltration de cellules mononuclées. Des inclusions éosinophiles intracytoplasmiques sont présentes dans les neurones du cerveau. Aucun traitement n’est actuellement connu et seul le traitement des surinfections bactériennes et l’isolement du malade pourront être entrepris. L’issue de cette maladie est irrémédiablement fatale en raison de l’anorexie et des surinfections bactériennes (stomatite et pneumonie) qui apparaissent. L’euthanasie sera conseillée d’autant plus si d’autres Boïdés risquent d’être en contact (direct ou indirect) avec le malade. Les intoxications par des substances chimiques diverses : elles peuvent être très variées. On peut citer notamment les désinfectants utilisés pour les terrariums, les vernis pour bois ou les solvants de peinture employés pour la rénovation ou la fabrication des terrariums, la naphtaline présente dans la pièce où se trouve le serpent, les sels de nicotine présents sur les doigts des fumeurs et la cire pour parquets. Ces substances peuvent être inhalées et intoxiquer le système nerveux (100). Le diagnostic est avant tout clinique et repose sur l’anamnèse et l’observation des symptômes. Le traitement repose sur la fluidothérapie (perfusions de chlorure de sodium 0.9% à raison de 50 ml/kg/24h) et, lors de convulsions, sur l’administration de diazépam à la dose de 0,5 mg/kg IM. Lors d’intoxication aux organophosphorés, de l’atropine sera administrée à la dose de 0.1 à 0.2 mg/kg SC. Dans le cas d’une intoxication par un antibiotique, on pourra diminuer la température du terrarium de 10°C pour diminuer la dissémination du toxique dans l’organisme puis l’augmenter pour en permettre l’élimination rapide. Les troubles métaboliques La goutte viscérale : comme nous l’avons déjà étudié, des cristaux d’acide urique se déposent dans l’organisme, y compris au niveau de l’encéphale d’où une atteinte du système nerveux central. L’hypoglycémie : elle n’est pas d’origine nutritionnelle chez le boa constricteur car il ingère des proies entières. Elle est due à un hyperparathyroïdisme primaire (adénome parathyroïdien) ou à un hyperparathyroïdisme secondaire d’origine rénal (hyperphosphorémie d’origine rénale provoquant une hypocalcémie). L’encéphalopathie hépatique : des troubles neurologiques centraux peuvent apparaître lors de lésions du foie et de la vésicule biliaire (hépatite bactérienne, virale ou parasitaire; lipidose hépatique des serpents obèses, suralimentés et sans exercice physique en captivité) (100).
  7. 92X55 je crois.... Parfait pour un animal de 120/140cm, mais bien trop petit pour ta femelle... Pour le poids/reproduction, attends qu'elle fasse 2 à 3 Kg de plus... Bien engraisser avant le repos hivernal pour qu'elle fasse du muscle...
  8. Peut-être une cistite Pogona henrylawsoni est un agamidé originaire d’Australie, à savoir du Queensland du centre et du nord–ouest. En comparaison avec Pogona vitticeps, le pogona nain a une taille inférieure, 25–30 cm de longueur totale dont plus de la moitié pour la queue, et il ne possède pas de "barbe" épineuse. En revanche, il est aussi familier que l’agame barbu, voire plus, et il a le même régime alimentaire omnivore. Il est toutefois un peu plus délicat pendant ses 2 premiers mois de vie. Une fois passé ce cap, il est tout aussi robuste que Pogona vitticeps. AMENAGEMENT DU TERRARIUM Un terrarium adapté à recevoir un couple ou un trio de jeunes Pogona henrylawsoni peut mesurer 60 x 40 x 30 cm environ. Pour les adultes, il faudra prévoir un terrarium de 80 x 50 x 50 cm au minimum. D’une manière générale, on peut garder ensemble un mâle et plusieurs femelles, tandis que deux mâles ne peuvent cohabiter. Un tube néon qui émet des UVA et UVB, nécessaires à la correcte absorption intestinale du calcium (ex. : Zoomed Reptisun 5.0 ), sera placé à l’intérieur du terrarium (le verre empêche le passage des UV), sur le plafond ou sur la paroi du fond, tout en sachant que les UV émis par ce type de néons ne sont plus efficaces au-delà de 30 cm environ. Sur un côté du terrarium, un spot de 40W ( 60W pour les adultes), placé à 20 cm du sol, crée un point chaud qui atteint 40–45° C. Au point le plus frais, au côté opposé, la température sera de 25–28° C environ. Un aménagement de ce genre est indispensable car P. henrylawsoni est un lézard déserticole et heliotherme, c’est–à–dire qu’en milieu naturel il se chauffe par rayonnement solaire. Si le terrarium est chauffé par le bas (avec un câble ou un tapis chauffant, par exemple) ou s’il est chauffé par une lampe qui n’émet pas de lumière (comme la lampe infrarouge ou la lampe céramique), le pogona nain n’aura pas des bonnes conditions de maintenance et il pourra ne plus s’alimenter, dépérir et mourir, même si la température ambiante est suffisamment élevée. La nuit le chauffage est coupé et la température du terrarium redescend à la température de la pièce (entre 16 et 28° C, selon les saisons). Des aérations grillagées permettent un changement d’air suffisant pour empêcher la surchauffe du terrarium. Le décor sera le plus simple possible pour éviter de donner trop de cachettes aux grillons et autres proies (les insectes peuvent devenir des "prédateurs" pour des lézards de petite taille, surtout la nuit : ils peuvent les blesser, les mutiler ou les tuer). Le décor–type pour mes terrariums d’élevage des jeunes P. henrylawsoni est composé par quelques branches qui permettent aux animaux de grimper jusqu’au tube néon et un demi–tuyau sous lequel les lézards peuvent se cacher quand ils sont stressés ou pour dormir. Dans le terrarium des adultes, j'aménage également une souche et des écorces de chêne–liège pour augmenter la "surface vitale" à mes animaux. Les jeunes sont maintenus sans substrat jusqu’à ce qu’ils aient atteint la taille de 15 cm. De cette manière, les risques d’occlusion intestinale sont moindres. Cela me permet également de contrôler leurs excréments, source de renseignements sur leur état de santé, et de leur garantir une hygiène maximale, car je nettoie à la javel le fond du terrarium tous les jours. Pour les jeunes de plus de 15 cm et les adultes, j’utilise comme substrat du Litalabo, à savoir des minuscules copeaux de bois conçus pour les cobayes qui, même s’ils sont ingérés, ne provoquent pas des blessures internes car ils ne sont pas coupant et sont éliminés avec les excréments. ALIMENTATION Le menu de base des jeunes P. henrylawsoni en terrarium comprend en premier lieu des insectes de taille adaptée, c’est–à–dire qui ne soient pas plus grands que la tête du lézard. D’une manière générale, les micro–grillons (Acheta domestica, Gryllus assimilis) et les micro–blattes (Nauphoeta cinerea, Blaptica dubia, Blaberus atropos) représentent les insectes les plus adaptés. Les vers de farine, les asticots et les teignes de ruche sont à proscrire. Les jeunes lézards ne digèrent pas la chitine des vers de farine, les asticots quant à eux peuvent être traités et ainsi empoisonner l’animal. Les jeunes P. henrylawsoni seront nourris avec des insectes tous les jours ; d’une manière générale on peut compter trois micro–grillons (ou micro–blattes) par individu de moins de 15 cm et par repas. Avant de leur donner des insectes, on leur proposera une coupelle de salade hachée finement (romaine, frisée, scarole, mâche, chicorée, cresson, endives…), et éventuellement des légumes râpés (carottes, courgettes…) ou coupés très finement (haricots verts…). Les insectes, ainsi que la salade et les légumes, seront saupoudrés avec du carbonate de calcium à chaque fois qu’ils seront proposés, tandis qu’une fois par semaine on ajoutera à la nourriture des vitamines par un mélange de "Petphos croissance" (complément vitaminique pour chiots) et de vitamines pour oiseaux (Ocevital). Aux P. henrylawsoni adultes (25–30 cm environ), on peut également proposer des souriceaux, pinkies ou blanchons. Cependant –selon l’état général de l’animal, la saison et le sexe (les mâles seront nourris moins que les femelles en phase de reproduction)– il est préférable d’envisager un régime constitué au 60% de végétaux. Les vers de farine sont à exclure pour les adultes aussi, car ils sont régurgités la plupart du temps. Une coupelle d’eau devra être toujours présente dans le terrarium et changée quotidiennement. Pour les adultes, je mets dans le terrarium une petite bassine d’eau (25cm x 10cm x 5cm) dans laquelle ils peuvent se baigner. REPRODUCTION Pour reconstituer en captivité le rythme des saisons, il est nécessaire –pour les juvéniles également– de varier la photopériode, qui sera de 14h en été et 8h en hiver. Le changement de la durée du jour sera mis en place progressivement, en modifiant la photopériode d’une demi–heure par semaine à partir du mois de septembre jusqu’à atteindre les 8h de lumière à la fin–novembre. Début décembre, dans le terrarium des adultes la lampe et le tube néon sont éteints et les animaux entrent dans une phase de repos pendant laquelle ils restent tout le temps dans leur cachette ou sur les branches. Il faut préciser que quinze jours avant l’extinction du chauffage (spot etc.), il est nécessaire d’arrêter d’alimenter les animaux, afin qu’ils commencent l’hivernage avec les intestins presque vides. Les températures varient entre 15 et 23° C environ. En revanche, pendant cette période d’hivernage, les juvéniles continuent à être chauffés et à s’alimenter trois fois par semaine environ. Début–janvier, la lampe et le néon seront de nouveau allumés chez les adultes et la durée du jour augmentera d’une demi heure par semaine jusqu’à la mi–février (il y aura alors 11h30 de lumière par jour) ; ensuite, on ajoutera encore une demi heure au début–mars (12h), à la mi–mars (12h30), au début du mois de mai (13h), à la mi–juillet (13h30) et finalement au début–août (14h). A l’âge d’un an –si les lézards ont atteint la taille adulte– P. henrylawsoni peut se reproduire. Les accouplements commencent assez tôt en saison (janvier–février) et peuvent parfois se poursuivre jusqu’en septembre. D’après mes observations, une femelle peut pondre jusqu’à 7 fois par saison. Le temps de gestation est d’environ 3 à 4 semaines. Chaque ponte est constituée de 15 à 25 œufs. Les œufs sont pondus dans un trou creusé par la femelle dans la boite de ponte, et aussitôt recouvert. Ils sont mis en incubation dans une boite contenant 5 cm de tourbe humide et fermée par un couvercle troué. Cette boite sera placée dans un incubateur où la température est de 30 °C et l’hygrométrie de 100% environ. Les œufs éclosent après 50 à 60 jours environ. Pour en savoir plus : BIBLIOGRAPHIE · BROGARD J., 1992. Les maladies des reptiles. Collection Médecine Vétérinaire : 320 p. · COGGER H. G., 2000. Reptiles and Amphibians of Australia. New Holland Publishers. · DE VOSJOLI P., MAILLOUX R., 1997. General care and maintenance of bearded dragons. Advanced Vivarium Systems. 71 p. · DE VOSJOLI P., 1997. The lizards keepers handbook. Advanced Vivarium Systems. 176 p. · GERARD P., 1997. L’élevage des lézards. Philippe Gérard Editions. 82 p. · GERARD P., 1998. L’élevage des agames barbus et des Uromastyx. Philippe Gérard Editions. 67 p. · GERARD P., HUSSARD N., ROSSELLE S., SAVARIN P., SCHILLIGER L., 2003. Atlas de la terrariophilie. Les lézards. Animalia Editions Vol. 3 : 192 p. · GREER A. E., 1989. The Biology and Evolution of Australian Lizards. Surrey Beatty & Sons Pty Limited. · HAUSCHILD A., BOSCH H., 2000. Agames barbus et lézard à collerette. Matthias Schmidt Publications : 95 p. · HOSER R. T., 1989. Australian Reptiles & Frogs. Pierson & Co. · MAIER P., Hussard N., 2002. Maintenance et reproduction en captivité de Pogona henrylawsoni (WELL & WELLINGTON, 1985). Reptil Mag 8 : 20-24. · MANTHEY U., SCHUSTER N., 1996. Agamid Lizards. TFH : 141–159. · MATTISON C., 1989. Lizards of the world. Blandford : 192 p. · MATZ G., VANDERHAEGE M., 1978. Guide du Terrarium. Delachaux et Niestle : 350 p. · OBST F. J., RICHTER K., JACOB U., 1988. Atlas of Reptiles and Amphibians for the Terrarium. TFH : 48–50. · ROGNER M., 1997. Lizards. Krieger Vol. 1: 138. · SCHILLIGER L., GERARD P., 1998. Allo, véto! Philippe Gérard Editions. 82 p. · SCHILLIGER L., 2004. Guide pratique des maladies des reptiles en captivité. Editions MED’COM : 224 p. · SPRACKLAND R. G. 1992. Giant Lizards. TFH : 169–170. · WEIGEL J. 1989. Care of australian Reptiles in captivity. Reptile Keepers Assoc. http://www.bebesaurus.com/fiches_d-elevages/pogona_henrylawsoni-c-2_71.html
  9. la couleur n'a pas vraiment lieu de tenir de signe annonciateur d'une quelconque gestation. Il faut surtout se tourner du coté du comportement général. Un refus de s'alimenter n'annonce pas non plus le fait qu'elle soit pleine.... A-t-elle été accouplée ??? A-t-elle ovulé ??? A quand remonte sa dernière mue ??? Reste-t-elle du coté chaud ??? Sa taille ??? Son âge ???
  10. Autant en faire profiter tout le monde Pour le substrat, même avis. Un mélange de sable,gravier, et tourbe (terre plus acide que le terreau). Diriges toi vers des plantes grasses que tu pourras laisser en pot, et enterrer. Profites pour mettre une bonne couche de terre.... Pour pas mal d'infos, tu peux te procurer le livre de Ron Tremper
  11. Pas mal de références Rayon très propre Prix raisonables L'avis de David sera sans doute plus objectif.....
  12. Le Moonglow paraîtra plus "propre"... et aura certainement tendance à moins être fadouille avec l'âge, les Snow tournant souvent vers le jaune pisseux... Le Snow : Anery + Albinos Moonglow : Anery + Albinos + Hypo De plus le Moonglow permet plus de choses que le Snow grace à l'Hypo....
  13. C'est une façon de voir les choses (et de les dire)... La gavage télévisuel me gonfle de plus en plus, certain que je passe pour un associal au boulot lorsque je ne regarde pas le dernier Dr House, Jeux TV, Concours,etc.... Je préfère prendre un bouquin, écouter ma musique (en ce moment c'est du Portico Quartet ), m'occuper de mon Têtard.... Les rares fois où j'allume la télé c'est pour les infos, les émissions musicales (One Shot Not :pleurs: ).... Faire le même genre de DVD peut être réalisable, les éleveurs francophones sont connus (amateurs et/ou pro), ouverts,etc... Mais tout cela demande un certain investissement de départ. Ce n'est pas avec un simple camescope que tu pourras le faire
  14. C’est en projet aussi, pour plus tard… Oh c’est c’est sympa ça… Pour ma part, en achats, je vais rester dans le Bci Nicaragua, vais essayer de trouver MA « Précieuse », et un truc tout moche… Et construire un à deux racks pour tout ce petit monde…
  15. ou bien des Geckos Leopards. Un éleveur avait tenté de mettre un trio dans un terra de même dimensions que le tien.... repro, incubation In Situ, les jeunes avec les parents sans problèmes...... et là, encore une fois, direction V.Dang pour avoir un aperçu
  16. belle connaissance dis moi si un jour tu as la possibilité de faire des photosde ses installations avec des vues plus générales...
  17. et une fiche d'Olivier Antonini (Bébésaurus) http://www.bebesaurus.com/fiches_d-elevages/physignathus_l-_lesueurii-c-2_74.html Elevage de Physignathus lesueurii (Gray, 1831) Olivier ANTONINI, Ass. Bébésaurus Le genre Physignathus Cuvier, 1829 fait partie de la famille des Agamidae. Ainsi que le dit son nom (phys = vessie, outre ; gnathos = mâchoire), les lézards qui appartiennent à ce genre (en particulier les mâles) ont deux renflements caractéristiques sur les deux côtés de la mâchoire. Il comprend deux espèces : · Physignathus cocincinus Cuvier, 1829 (de Cochinchine, région du Vietnam) qui occupe les régions tropicales du Sud–Est asiatique et de l’archipel indo-australien ; · Physignathus lesueurii (Gray, 1831). Physignathus lesueurii –appelé également dragon d’eau australien– doit son nom à M. Le Sueur qui a recueilli le type. Il existe deux sous–espèces inféodées à l’Australie (Fig. 1): · Physignathus lesueurii howitti habite les zones du sud–est de la Nouvelle Galles du Sud et les zones orientales du Victoria ; · Physignathus lesueurii lesueurii habite l’est de l’Australie, du Cape York dans le Queensland jusqu’à la partie centrale de la Nouvelle Galles du Sud, entre la Cordillère australienne et la bande côtière. En dehors de la zone de répartition, les deux sous–espèces se différencient surtout par leur coloration. Législation Ainsi que toute la faune australienne, Physignathus lesueurii est interdit d’exportation. Par conséquent, les animaux trouvés dans le commerce sont des animaux d’élevage et ils ne sont pas inscrits en annexe de la CITES. Description et adaptations physiologiques Physignathus lesueurii lesueurii est un grand agamidé qui mesure 80–90 cm environ de longueur totale (1 mètre au maximum), 25 cm environ de longueur museau–cloaque. Cependant, les femelles adultes atteignent une taille maximale inférieure à celle du mâle (70 cm environ). La couleur de fond est marron–beige–gris et/ou kaki ; des bandes transversales plus foncées, noires ou brunes, marquent la crête dorsale et parfois se prolongent le long des flancs. La queue également est traversée par des anneaux noirs–marrons tandis que les pattes sont bariolées de ces mêmes couleurs. La tête est plus claire, parfois presque blanche. Une large bande noire caractéristique part derrière l’œil, traverse le tympan –bien visible sur le côté de la tête– et se prolonge jusqu’à la base du cou. Les couleurs blanches et noires sont plus vives chez les mâles. Le ventre est beige clair chez la femelle (mais on peut trouver des femelles qui ont le ventre rouge–rosé) et rouge plus ou moins vif chez le mâle adulte. Cette coloration peut s’étendre jusqu’au cloaque et sur la partie intérieure des membres. Les juvéniles ont la même coloration de fond que les adultes –mis à part le ventre rouge–, mais la teinte de la tête est plus terne. Chez P. l. howitti on ne retrouve pas les deux bandes foncées derrière les yeux et le ventre n’est pas rouge. Le patron de coloration varie du vert–olive au bleu clair avec des bandes transversales noires plus ou moins foncées. Les mâles ont la gorge très colorée avec des bandes vertes, oranges, jaunes et bleues. Du haut de la tête part une crête constituée d’écailles triangulaires qui se poursuit sans interruption jusqu’au bout de la queue. Ces écailles sont plus longues et épaisses sur la nuque, surtout chez les mâles. D’épaisses écailles coniques sont présentes sur les côtés de la tête et sur les plis de la peau qui se prolongent sous la gorge. Des rangées perpendiculaires de grosses écailles rondes et claires traversent le dos et les flancs en alternance avec les bandes transversales foncées. Elles sont présentes également sur la partie dorsale de la queue. Sur les cuisses on distingue des tubercules épineux. La tête est triangulaire et massive, surtout chez les mâles où on remarque les deux renflements au niveau de la mâchoire. Les membres sont puissants, les ongles acerées, les pattes postérieures ont les doigts très longs, morphologie caractéristique d’un lézard arboricole. La queue est très longue, effilée et comprimée latéralement, les narines sont situées en haut et au bout du museau, il s’agit d’adaptations typiques au mode de vie aquatique de ce lézard. Sur le plan physiologique également P. lesueurii possède des particularités propres à beaucoup de lézards aquatiques. En effet, il est capable de ralentir ses battements cardiaques, vraisemblablement pour conserver une plus grande quantité d’oxygène quand il est en immersion ; de plus, il montre quelque aptitude à éliminer le CO2 à travers la peau (Courtice, 1981, 1985, in Greer, 1989). Les pores préanaux sont absents. Les pores fémoraux quant à eux sont présents au nombre variable de 12 à 22 et se trouvent à l’intérieur des écailles (tandis que chez Pogona, par exemple, ils sont entre les écailles). P. lesueurii peut régénérer sa queue si celle–ci est arrachée ou partiellement endommagée : dans le premier cas il aura une nouvelle queue, dans le deuxième cas il aura une queue bifide (Rankin*) in Greer, 1989). Le "preferendum thermique" ou zone thermique préférée définit un intervalle de température choisi par un animal dans un gradient thermique expérimental. Pour P. lesueurii ces valeurs varient entre 23,7 et 36,8°C, la T° moyenne préférentielle étant 30,1°C. Il est intéressant de remarquer que pour 12 autres agamidés australiens (appartenant aux genres Amphibolorus, Ctenophorus, Moloch et Pogona) les températures moyennes préférentielles varient entre 34,6 et 39°C (Greer, 1989). P. lesueurii représente donc une exception, qui le rend adaptable à des latitudes différentes : ainsi, sa zone de répartition se prolonge entre 15 et 40° de latitude sud. Vivant dans des biotopes souvent marécageux, parfois près des eaux stagnantes dans lesquelles il déféque, le dragon d’eau australien a développé des défenses immunitaires plutôt efficaces, ce qui en fait un lézard robuste, très résistant aux parasites et maladies bactériennes (Langerwerf, source Internet). L’espérance de vie de Physignathus l. lesueurii en captivité serait de 25 à 28 ans, âge atteint par deux individus élevés en extérieur, en Australie (Harlow in Langerwerf, source Internet). Habitat Physignathus l. lesueurii occupe les régions tempérées fraîches et subtropicales de l’est de l’Australie. Dans une grande partie de sa zone de répartition il y a facilement des gelées nocturnes pendant la saison hivernale.Pour faire face à ces contraintes, en hiver il creuse des terriers dans le sol meuble, ce qui lui permet de survivre à des températures atteignant 0°C (Langerwerf, comm. pers. 2004). Le cycle saisonnier très marqué présent dans ces contrées est le facteur primaire qui déclenche le cycle reproductif. Les biotopes de prédilection du dragon d’eau australien comprennent les territoires broussailleux et rocailleux autour des cours d’eau, rivières, estuaires, les marécages de mangrove ainsi que les rives des lacs des chaînes montagneuses, les plaines côtières et les plateaux humides et rocheux. Essentiellement arboricole, ce lézard préfère cependant les environnements ouverts (Sprackland, 1992). On peut le trouver sur les branches, les souches, les roches qui surplombent les points d’eau et, s’il est dérangé, il n’hésite pas à se jeter dans l’eau. Il nage en ondoyant le corps à la manière de crocodiles, les membres contre les flancs (Hoser, 1989). Il peut rester immergé longtemps, jusqu’à deux heures (Krefft, 1866 ; Courtice, 1981 ; in Greer, 1989), pour ensuite refaire surface loin du danger. Du fait de sa spécificité de lézard aquatique et parce–que sa température moyenne préférentielle est assez basse, il n’a pas l’habitude de s’abriter quand il pleut (Maddocks*); Smith,1979 ; in Greer, 1989), contrairement à d’autres agamidés australiens. Il s’agit d’un lézard plutôt timide, il apprécie les environnements envahis par la mauvaise herbe Lantana camara –importée en Australie– qui constitue une protection impénétrable. Malgré cela, on peut le trouver également aux abords de Sydney,à proximité des agglomérations urbaines (Hoser, 1989). En effet, P. lesueurii s’habitue à la présence humaine, ce n’est pas rare de le voir chercher de la nourriture autours des tables de pic–nic ! Aménagement du terrarium En captivité –quand il est dans son terrarium– le dragon d’eau australien est un lézard calme, qui reste paisiblement perché sur les branches ou immergé dans l’eau. Je n’ai jamais observé le comportement si souvent relaté pour P. cocincinus qui s'abîme le museau contre les vitres du terrarium. En revanche, il n’apprécie pas les manipulations. Néanmoins, on peut réussir à lui faire accepter la nourriture à la main. La seule véritable "contrainte" pour maintenir Physignathus lesueurii est relative à sa grande taille et à ses mœurs semi–arboricoles et semi–aquatiques. Il est donc nécessaire de prévoir un grand terrarium ou un vivarium. Un aménagement extérieur est également envisageable, étant donné sa tolérance aux basses températures. En ce qui me concerne, je maintiens un trio d’animaux adultes, un mâle et deux femelles, dans un terrarium d’1m x 1m x 1,5m. Afin de conserver une bonne aération et d’éviter la surchauffe du terrarium, deux côté du terrarium et la partie supérieure sont presque entièrement grillagés. Sur la grille du "plafond" j’ai posé une lampe à vapeur de mercure mixte (type Powersun), avec son support. Elle apporte la chaleur, les UVA et UVB. J’aménage ainsi un gradient thermique entre le haut et le bas du terrarium. En dehors de la période d’hibernation, la température varie entre 35°C au point le plus chaud et 28°C au point le plus frais ; la nuit elle descend autour de 22–25°C environ. Deux néons "lumière du jour" garantissent une luminosité supplémentaire. A l’intérieur du terrarium il n’y a aucune lampe afin d’éviter tout risque de brûlure. Une branche est fixée à 20 cm du "plafond" et recouverte d’une écorce entière de chêne–liège. Ceci permet aux lézards de se chauffer au plus près de la lampe et de se sentir en sécurité en demeurant en hauteur. Ils peuvent également se cacher à l’intérieur de l’écorce, pour dormir aussi. Pour monter jusqu’à cette écorce, des grosses branches et des rondins sont installés, mais souvent mes animaux préfèrent grimper sur le grillage des parois. Sur le fond du terrarium le substrat est constitué d’un tapis de linoléum, plus facile à nettoyer, donc plus hygiénique. Un bac d’eau de volume suffisant pour que les lézards puissent s’y baigner entièrement (45 x 35 x 15 cm) est le seul objet présent sur le mètre carré de surface. Les lézards peuvent ainsi évoluer aisément, s’adonner aux parades nuptiales et aux accouplements. L’eau doit être changée quotidiennement, étant donné que P. lesueurii a l’habitude de déféquer dans l’eau. Eventuellement, l’installation d’une bonde d’évacuation facilite cette opération. Quand la saison des accouplements commence, j’ajoute une boite de ponte constituée d’une simple bassine (45 x 35 x 25 cm) remplie de tourbe humide et partiellement cachée par des plantes en plastique. Le dragon d’eau australien peut être maintenu en extérieur pendant une bonne partie de l’année. Dans ce cas, la clôture devra être enfoncée dans la terre à une profondeur de 60 cm minimum. Des plantes ou un abri fournissent l’ombre sous laquelle le lézard doit pouvoir s’abriter dès que le rayonnement direct du soleil augmente sa température interne au délà du seuil du preferendum thermique. Un exemple d’aménagement extérieur nous est donné par Langerwerf(comm. pers., 2004). La Fig. 2 est le plan des vivariums dans lesquels cet éleveur maintient ses dragons d’eau australiens en Alabama (USA). On peut envisager une installation similaire en France également. Ces vivariums ne sont pas chauffés. En hiver, une bâche en plastique transparente maintient la température à l’intérieur sur des valeurs acceptables pour ces lézards. Dans les terriers qu’eux–mêmes creusent dans le vivarium, la température oscille entre 5 et 15°C, quand à l’extérieur elle est de –8°C, et même de –12°C. Au mois de mars 1993, quand la température en Alabama a atteint la nuit des valeurs de –15°C, les bâches étaient couvertes de 60 cm de neige, mais les dragons d’eau australiens ont gardé, dans leur refuge, des températures adéquates. En effet, P. l. lesueurii peut s’acclimater facilement aux latitudes européennes. Langerwerf remarque comme tôt le matin, au printemps ou en automne, ces lézards sont déjà actifs à des températures de 14–16°C, quand Lacerta viridis –qu’il maintient également en extérieur– est encore enfoui dans son terrier. Il a même observé un individu dans l’eau, sous une épaisseur de glace (comm. pers. 2004). Alimentation En milieu naturel P. lesueurii se nourrit de grenouilles, crabes, poissons, petits lézards, fleurs, fruits, baies etc.Il s’alimenteégalement sous l’eau –il a été vu en train de mâcher en sortant de l’eau (Rankin*) in Greer, 1989)– mais on ne connaît pas la nature des aliments. P. lesueuriiadulte, en captivité, a un régime assez varié : il est principalement insectivore, mais pas exclusivement. En ce qui me concerne, je donne à mes animaux en premier lieu des insectes comme : grillons (Acheta domestica, Gryllus bimaculatus, Gryllus assimilis), blattes (Blaptica dubia, Blaberus atropos, Gromphadorrhina (blatte souffleuse de Madagascar), Nauphoeta cinerea), criquets (Locusta migratoria, Shistocerca gregaria), larves de Zoophobas morio, vers de farine (en quantité limitée), vers de terre. Alternativement, je leur propose également : souriceaux (pinkies ou blanchons), poissons (rarement, car trop riches en phosphore), nourriture pour chats ou chiens en boite et en morceaux (de temps à autre), escargots, cuisses de grenouilles et fruits bien mûrs (pêches, bananes, figues de barbarie, abricots, melons…). En revanche, je nourris les juvéniles surtout avec des insectes. Les proies sont saupoudrées avec du carbonate de calcium à chaque fois qu’elles sont distribuées. Une fois tous les 15 jours pour les adultes, une fois par semaine pour les juvéniles, j’ajoute également des vitamines (Petphos croissance pour chiots mélangé avec Ocevital pour oiseaux). Ainsi que je le disais plus haut, le dragon d’eau australien est un lézard plutôt indolent, en dehors de la période d’accouplement il ne bouge pas beaucoup et passe ses journées sur les branches ou dans l’eau. Pour cela il risque facilement l’obésité, avec toutes les pathologies qui y sont liées (Brogard, 1992 ; Schilliger, 2003). J’ai pu constater qu’une femelle trop nourrie avait pondu des œufs mous ou déformés où l’embryon ne se développe pas. Ainsi, je distribue les repas aux P. lesueurii adultes deux, voire une fois par semaine environ, selon la saison : plus souvent au printemps, moins en été et en automne, pas du tout pendant l’hibernation. En revanche, les juvéniles mangent tous les jours. Langerwerf (comm. pers., 2004), qui élève P. l. lesueurii en extérieur dans des grands vivariums (3 m x 3 m), nourrit ses animaux 4 à 5 fois par semaine avec des insectes (Blaberus sp. et Zoophobas morio) ; des morceaux de carottes sont toujours présents dans le vivarium, essentiellement à l’intention des insectes qui seront ainsi plus nutritifs. Tableau 1 : modifications des conditions de maintenance de Physignathus lesueurii pendant l’hibernation Date Durée du jour Nourriture Néon Spot A partir du 6 septembre (durée du jour 14h) la photopériode est abaissée d’une demi-heure par semaine 10-nov 9h30 1 fois/semaine allumé allumé 17-nov 9h 1 fois/semaine éteint allumé 24-nov 8h30 arreté éteint éteint 01-déc 8h arreté éteint éteint 08-déc 8h arreté éteint éteint 15-déc 8h arreté éteint éteint 22-déc 8h arreté éteint éteint 28-déc 8h30 arreté éteint allumé 05-janv 9h 2 fois/semaine allumé allumé Ici la photopériode est augmentée d’une demi-heure par semaine Reproduction en captivité Je précise que c’est la première fois que je reproduis P. lesueurii, au cours de cette année 2003. Les données restent donc très partielles. En milieu naturel, P. lesueurii pond ses œufs (en nombre de 6–18, Greer, 1989) en général dans le sol humide,sous la végétation putrescente, au fond d’un trou perpendiculaire à la surface du sol, à une profondeur de 20 cm environ (Meeket al., 2000). La ponte a lieu en novembre et décembre –le printemps en Australie. Il peut y avoir une ou deux pontes par saison (Hay, 1972 ; Harlow*)inGreer, 1989).Les jeunes naissent en janvier et février –les mois d’été en Australie. Les températures enregistrées dans les lieux de pontes du 30 novembre au 16 décembre 2000 (Meek et al., 2000) attestent de valeurs relativement constantes par rapport à l’amplitude thermique de la surface. Ces valeurs oscillaient entre 22 et 25°C les jours pluvieux et entre 23 et 32°C les jours ensoleillés. Les moyennes se situaient entre 23,7 et 29,2°C. La différence de température observée, au cours de cette expérience, entre le site de ponte et la surface était en moyenne de 13,4°C, avec un pic de 23°C de décalage au cours de la journée la plus chaude ! En captivité, la femelle P. lesueurii peut être sexuellement mature à l’âge de 13 mois (Langerwerf, source Internet). Pour déclencher les accouplements et les pontes une période de latence hivernale est nécessaire. Dans cet intention, j’ai commencé à baisser la photopériode d’une demi–heure par semaine à partir du mois de septembre, afin de descendre de 14 heures jusqu’à 8 heures de lumière à la fin novembre. Ensuite, j’ai suivi le schéma décrit dans le Tableau 1. Le seul accouplement auquel j’ai assisté a été celui de la plus jeune femelle. Il s’est passé le 16 février, quand la photopériode était de 11h. Quinze jours plus tard, les deux femelles que je maintiens avec le même mâle ont pondu. La plus âgée –trop nourrie– a déposé, dans un trou creusé dans la boite de ponte, 11 œufs mous. Placés en incubation, ils ont moisi quelques jours après. Puis ce fut au tour de la femelle plus jeune –plus maigre, se nourrissant moins– qui a déposé, dans un autre trou creusé dans la même boite de ponte, 5 œufs d'apparence normale. D’une manière générale, les pontes sont constituées de 4 à 12 œufs, le plus souvent 7 (Langerwerf, comm. pers. 2003). Ces œufs je les ai placés dans une boite profonde de dix centimètres, remplie à moitié de tourbe humide et fermée avec un couvercle troué. J’ai ensuite installé cette boite dans l’incubateur, un vieux frigo débranché et équipé d’un câble chauffant relié à un thermostat et qui traverse en partie un bac d’eau de la taille du bac à légumes du frigo. La température y était maintenue entre 26 et 28°C, l’hygrométrie étant de 100% environ. D’après Langerwerf (comm. pers., 2004), si on établit dans l’incubateur un gradient thermique jour–nuit –ainsi que cela se passe en milieu naturel–, avec 25–26°C la nuit et 27–30°C le jour, les éclosions ont toujours (100 %) lieu tôt le matin, entre 7h et 9h. Cette adaptation permet aux jeunes d’augmenter leurs chances de survie, en leur évitant ainsi les grosses chaleurs de la journée ou les prédateurs nocturnes. Ainsi que chez d’autres espèces de reptiles (Gutzke & Crews, 1988 ; Langerwerf, 1983, 1998), la différentiation des gonades de l’embryon de P. lesueurii est contrôlée par un mécanisme TSD (Temperature–dependant Sex Determination), le sexe de la progéniture étant déterminé par la température d’incubation (Tabl. 2). Les naissances ont eu lieu sur deux jours, 67 et 68 jours après la ponte. Cette donnée concorde avec ce qui a été observé par Langerwerf (comm. pers., 2003), c’est–à–dire 65–70 jours. Le taux d’éclosion a été de 100%. Les nouveau–nés sont tout de suite bien vifs mais très farouches aussi. Pour leur éviter au maximum le stress, je les ai installés au calme dans une boite en plastique translucide (55 x 38 x 33 cm) sans couvercle. Sur la boite, un néon UV (type Reptisun) assure l’apport d’UVA et UVB et la luminosité nécessaire. Je n’ai pas mis de spot car la température de la pièce d’élevage est suffisamment élevée en été, 30–34°C le jour et 28°C la nuit. En effet, le jeune P. lesueurii craint la chaleur excessive. Dans cette boite, un bac d’eau 30 x 10 x 5 cm permet aux nouveau–nés de se baigner, l’eau étant changée dès qu’elle est souillée. Un bac utilisé pour enduire les rouleaux de peinture peut être un bon bassin, car il possède une sorte de "plage".Des vaporisations journalières d’eau gardent une hygrométrie assez importante. L’absence de couvercle évite l’apparition de problèmes respiratoires ou de peau (champignons) liés à une humidité excessive (Brogard, 1992 ; Schilliger, 2003). Des nombreuses feuilles en plastique et quelques petites branches fournissent aux animaux des cachettes à leur mesure, indispensables pour les sécuriser. Installés de cette manière, les cinq jeunes P. lesueurii ont grandi sans qu’il y ait eu aucun accrochage entre eux, ni manifestations de dominance.
  18. je pense que ta cuve sera trop petite pour des adultes, surtout pour la hauteur et la largeur.... le gros défaut des Physignathus, c'est qu'ils sont peu couteux, donc on pense que l'investissement est moindre... une petite page de Véronique Dang (qui a déjà écrit pour Situla et Reptile Mag) : http://terrariumnature.pagesperso-orange.fr/html/page%204%20tropical.html
  19. Oh, l'effet PR envahit les Pogos ??? Pourquoi absolument trouver une phase dans chaque animal ? Pourquoi ne serait-il pas simplement beau ?
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