Michel23
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Ce n'est pas EN SOI une mauvaise chose. Voir le dernier hors série de Terre Sauvage sur les forêts de France et notamment l'article sur la RTM (restauration des terrains de montagne) en page 50... Oui. Mais s'émeut-on autant de la disparition d'autres métiers (petits épiciers, cordonniers, boulangers) et les aide-t-on autant à survivre alors que bien souvent, ils jouent un rôle de service public? Et je ne parle pas des services publics eux mêmes (poste, école)... On semble accorder plus d'importance au pastoralisme parce qu'il est garant de l'ouverture (à quel prix écologique?) des paysages...Quelle est la véritable raison de cet attachement au refus de la forêt? D'autre part pourquoi défendre l'existence du pastoralisme, quand les éleveurs eux mêmes votent pour des élus qui se font ensuite les fossoyeurs des paysages pastoraux? Je pense en particulier à ceux qui votent Lassalle, Bayrou et Tunnel du Somport en Vallée d'Aspe... Donc, si Michel il a écrit ça c’est qu’il ne s’émeut pas de la disparition du pastoralisme. Il n’accorde pas non plus de l’importance au pastoralisme parce qu’il est le garant de l’ouverture des paysages. Non, Michel il a écrit ça car les éleveurs disent que c’est la faute du loup si les terrains qui ne peuvent plus être pâturés s’embroussaillent, et donc, il démontre que c’est faux, que le loup n’en est pas la cause (donc les éleveurs sont des menteurs). Quant au choix du biotope estive, forêt, pistes de ski, ou autoroute ce n’est point le débat, (pour l’instant). Mon choix personnel se porterait sur les deux premiers cas cités… Ce n'est pas une raison pour faire des grands prédateurs des boucs émissaires, quand les responsables sont les tenants de l'économie de marché... D'autre part qu'as tu voulu dire? La proposition surlignée en vert n'est-elle pas contradictoire avec l'autre surlignée en rouge? Les deux phrases ne sont nullement contradictoire. Du fait que la PCB (prime à la chèvre et à la brebis) est attribuée à l’animal, au plus l’éleveur aura d’animaux, au plus il aura une grosse prime sachant que cette prime est versée chaque année. Cette prime a été instaurée bien avant le retour du loup, donc encore une foi celui-ci n’a rien a voir là dedans, ce qu’il fallait démontrer. Ce système de prime a été instauré pour justement pallier l'effondrement des cours du mouton...qui date de bien avant le milieu des années 1990 qui ont vu le retour du loup. Pas d'accord! Dans les régions où il n'y a plus ni ours, ni lynx, ni loup, et où bien sûr les troupeaux ne sont pas gardés (les éleveurs sont aidés SANS CONTREPARTIE), il y a un fort taux de mortalité lié directement à l'absence de garde (et donc de soins) comparable à celui des régions où se sont implantés les loups. Les éleveurs s'en accomodent très bien. Encore qu'ils commencent à lorgner vers les vautours... une autre p.....d'espèce protégée (par et pour les escrologistes citadins) parcequ'ils ne leur rapportent rien A EUX... Le loup n'est pas le problème. Juste un moyen d'obtenir des avantages... Et d'attiser l'antagonisme entre ville et campagne. Pas d’accord avec quoi ? Que si les éleveurs n’appliquent pas ces mesures le rapport Honde prend tout son sens ? Hors ZPP les éleveurs ne touchent pas de prime pour tout ce qui touche au loup la prédation et la protection. Les autres primes PCB, prime à l’herbe, investissement de l’état et de la CE au niveau des maladies ovines, oui ils touchent, indirectement pour la protection des maladies, oui ils sont aidés…ils touchent aussi une prime en cas de mortalité pathologique… Oui, ils commencent à lorgner vers les vautours…ils envoient même des parapentistes…en reconnaissance… !! Pour étayer cela : Juste un moyen d’obtenir des avantages et du fric supplémentaire en créant de plus en plus de conflits…et il est vrai que le terrain leur est propice...(car il faut quand même le reconnaître qu'il y a pas mal d'escrologistescitadins, le loup il est bôôô…) mais n’est ce pas la nature humaine qui le veut ?
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Au chevet des éclopés de la faune sauvage protégée
Michel23 a posté un sujet dans Menaces sur la Biodiversité
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Réflexions sur le pastoralisme : Tout d’abord contrairement a ce qu’affirme les éleveurs, l’évolution de l’environnement alpin est du principalement et en premier lieu à la crise ovine, c’est elle qui « comme ils disent » engendre la fermeture des espaces, par l’abandon des pâturages. La période florissante des estives qui a vu fleurir des chapelets de cabanes correspond aux années 1800-1850. Puis un abandon progressif s’est sérieusement accentué au cours de la guerre de 14, et s’est accentué à la vitesse grand v depuis. De toute l’activité agricole, l’élevage ovin est sûrement celle la moins bien rémunérée. Rapport sénatorial 1998 - Le revenu des exploitations ovines spécialisées dépasse de 30 % son niveau du début des années 80. Mais il demeure parmi les plus faibles dans l'ensemble des exploitations et ne représente qu'un peu plus de 40 % de celui de la moyenne des exploitations à temps complet. Donc, cette branche de la profession voit une déprise certaine, et le nombre d’éleveur continue de chuter invariablement. La baisse en euros constants du prix de la carcasse n’est pas compensée par les différentes primes mises en place pour venir en aide aux éleveurs. Ces primes représentent en général a peu près 50 % de leurs revenus. Ces primes ont de par leur mode d’attribution contribué à l’extensification des troupeaux. C’est pour cela que, mathématiquement du fait de leur attribution a l'animal, pour compenser leurs pertes, ils sont contraints d’accroître la taille de leur troupeau, pour essayer de stabiliser leur revenu. Sinon, ils doivent faire un effort pour essayer de diversifier leur production (et cela est parfois bien difficile, proximité de la retraite, terres placées en zone défavorisée, etc…) mais je ne parle pas ici des éleveurs de la Crau par exemple qui possèdent plusieurs milliers d’ovins. Ils ont donc été obligés de faire une conduite d’élevage de plus en plus extensive, avec de moins en moins de main d’œuvre. Ces habitudes de ne surveiller qu’épisodiquement le troupeau sur les estives, ont été prises avant le retour du loup, ce qui leur permettait d’avoir une activité professionnelle complémentaire et acquérir ainsi un revenu supplémentaire. (Certain ne parlaient plus de conduite des troupeaux, mais carrément d’abandon avec tout ce que cela pouvait comporter comme nuisances, tant pour les animaux que pour le biotope des estives, surpâturage, ravinement…) Il est vrai que le retour du loup a complètement modifié les paramètres de la conduite des troupeaux. L’éleveur doit maintenant assurer une surveillance quasi permanente de son cheptel. Donc il faut être conscient que le loup, n’affecte pas seulement la gestion des troupeaux, mais qu’il modifie également le mode de vie de ces petits éleveurs. D’où un choix crucial qui se pose à lui abandonner son activité ou s’y consacrer a plein temps. Mais il y a les conclusions du rapport Honde : Le retour du loup est incompatible avec le maintien du pastoralisme à la française. C'est-à-dire tout ce que je viens d’énumérer ci-dessus. On peut résumer en gros : Production de viande, conduite d’élevage extensive, abandon de la surveillance des troupeaux car plus de prédateurs (loup, ours, lynx), et on pourrait rajouter les histoires du petit chaperon et de la chèvre de monsieur Seguin. Donc il faut que les éleveurs s’adaptent et réapprennent à vivre avec un prédateur. Adapter leurs moyens de protections et établir une prévention efficace. (Filet de protection, patous, regroupement nocturne, présence quasi permanente d’un berger…). Si ces éléments ne sont pas réunis le rapport Honde prend alors tout son sens ! Les agriculteurs peuvent aussi s’associer en groupements pastoraux, ce qui est beaucoup plus facile pour conduire les troupeaux en estive. Le Parc du Mercantour avait essayé de promouvoir de cette façon l’agneau du Mercantour . Mais les éleveurs, opposés à l’idée de faire la promotion du parc qui avait vu le retour du loup, ont refusé et ont préféré conserver leur indépendance, dans l’optique de pouvoir s’élever ensuite en bloc contre le retour du prédateur. De plus, la réduction du nombre d’élevage, la nouvelle orientation de la montagne, en partie a travers ses parcs, vers l’activité touristique déplait sûrement à certains éleveurs, qui se plaignent de ne pas avoir suffisamment de moyens pour exercer leur métier. Il ne faut toutefois pas oublier qu’avant l’arrivée du loup, c'est-à-dire avant les années 1990, les éleveurs étaient vraiment « les oubliés » et n’avaient aucun moyen de se faire entendre. Chacun exerçait donc tant bien que mal son métier dans son coin. Les cabanes d’alpages tombaient en ruine, les sentiers d’estives commençaient à être condamnés, la filière ovine disparaissait inexorablement. On peut donc conclure que le retour du loup n’a pas eu que des effets négatifs sur le pastoralisme français. Car dans les estives « publiques » les cabanes ont été rénovées, les sentiers réhabilités, les moyens de communication améliorés… Voilà quelques réflexions qui me sont venues sur le métier d’éleveur… vous pouvez me faire part des votres....
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La définition de la biodiversité telle que définie par Bernard Fichesser : Biodiversité : Terme introduit dans la littérature scientifique, dans les années 1980, par E.O Wilson dont la réputation a été construite sur l'analyse des sociétés des fourmis. La biodiversité (ou diversité biologique) représente à la fois la richesse biologique constituée par l’ensemble des organismes vivants mais aussi les relations qu’ils peuvent avoir avec les milieux dans lesquels ils vivent. Le concept de biodiversité est loin de se réduire à un simple indicateur quantitatif. Forgé par Walter G. Rosen en 1985, il s'applique à l'ensemble constitué par trois diversités : - La diversité spécifique, qui constitue la variation des espèces, désignant des populations d'individus capables de se reproduire entre eux. - La diversité génétique, caractérisée par la richesse du patrimoine génétique au sein des espèces. le gène étant l'unité fondamentale de la sélection naturelle, donc de l'évolution. - La diversité écologique, qui représente la multitude d’écosystèmes existants, évoluant dans le temps (espèces et environnement physique), abritant chacun une combinaison caractéristique d’organismes vivants. ainsi qu'aux interactions existant entre ces trois diversités. Une telle notion déborde le champ des sciences naturelles, pour s'ouvrir sur celles de l'homme, qui se découvre alors prédateur, facteur de fragilisation de labiosphère, du même coup, comptable de la richesse du monde vivant qui l'entoure. Donc, suivant que l’on considère le plan de la diversité spécifique (systématicien), la diversité génétique (généticien) ou la diversité écologique (écologue) la biodiversité peut revêtir des considérations différentes. Mais je pense que ces trois critères se fondent en un seul dès lors que la biodiversité devient un héritage, qu’il est de notre devoir de transmettre aux générations futures. Au cours de l’évolution des ères géologiques, la biodiversité a été en constante évolution et expansion, depuis l’apparition de la vie sur la terre, même si elle a été ponctuée d’extinctions massives d’espèces. Ce, jusqu'à nos jours, depuis le XVII ème siècle , 2 % des espèces de 1,5 % des espèces d’oiseaux se sont éteintes pour ne parler que de la faune . Dans leur ouvrage paru en 1995, B. Fichesser et Marie France Dupuis-Tate, nous indiquent quelles sont les raisons qui font que protéger la biodiversité sont vitales pour nous : - Sur le plan économique , elle fournit la matière première de nos aliments, de nos vêtements et de nos médicaments (60 % de nos produits pharmaceutiques sont issus du règne végétal). C’est donc un réservoir génétique à long terme. - Sur le plan scientifique, c’est elle qui permet à la biosphère, de se réguler automatiquement tant au niveau climatique que des flux vitaux pour notre existence (couche d’ozone, renouvellement de l’air, de l’eau…). Il va donc de soi qu’une mauvaise gestion de la biodiversité risque de mettre en péril, notre survie, car la biosphère risque de ne plus pouvoir répondre aux problèmes qui commencent à se poser. Des mesures de protection de la biodiversité commencent a être mis en place. Au niveau européen par le biais de la directive « Habitats » qui vise a pr0téger la faune, la flore et les milieux naturels. En France cela c’est traduit par le plan Natura 2000. La création de parcs Nationaux, régionaux l’application de la convention de Berne, la réintroduction d’espèces menacées lynx, ours… Le loup, réapparu dans les Alpes françaises, de manière naturelle, n’en déplaise a ses détracteurs qui pensent le contraire, doit donc, de ce fait, au nom de cette biodiversité être maintenu à tout prix dans l’Arc Alpin français. Il doit, et c’est là tout l’enjeu des années à venir (toujours pour une gestion optimisée de la biodiversité) pouvoir aux vues de ses capacités d’adaptation pouvoir coloniser d’autres territoires. La France pour cela a signé la convention de Berne, lors de cette signature le loup n’avait pas encore fait son retour dans le parc du Mercantour. Son retour a donc provoqué de profonds changements pour les habitants de l’arc alpin. - Tout d’abord pour le monde pastoral. Les éleveurs et bergers pratiquant un élevage extensif et ayant perdu l’habitude de faire acte de présence pour surveiller les troupeaux. Bien que ceux-ci arguent d’une réintroduction menée par le ministère de l’environnement et orchestrée par les organisations écologiques, leur profession souffre d’une crise bien plus profonde qui met leur activité à mal. On peut penser que le retour du loup n’arrange pas les affaires des éleveurs, mais de là à le prendre comme bouc émissaire, je pense qu’il faut y regarder de plus près. Sans vouloir rouvrir la polémique, ils bénéficient maintenant de nombreuses primes, du suivi de la prédation sur les troupeaux par l’ONCFS. Des cabanes de bergers, tout au moins sur les estives « publiques » ont été construites, les chemins « pastoraux » ont été réhabilités agrandis et entretenus pour leur permettre de meilleurs accès aux estives (la transhumance s’effectue maintenant en majorité par camions aménagés, et le ravitaillement en 4X4), des radios téléphones fournis gratuitement…On peut donc penser que les conditions de vie en estive contrairement a ce qui est affirmé se sont bien améliorées depuis vingt ans. - Viennent ensuite les chasseurs, qui ont commencé a dire que le retour du loup avait pour conséquence une baisse des effectifs d’ongulés sauvages. Ils ont donc bénéficié de lâchers de gibier supplémentaires censés pallier à la hausse de la prédation lupine. A part la population de mouflons (réintroduits dans les alpes…) qui échappent difficilement au loup dans le manteau neigeux, le reste des ongulés a vu une augmentation non négligeable de leurs effectifs. On peut donc conclure que le retour du loup a conforté l’activité traditionnelle de la chasse, et permet ainsi une bonne conservation de la biodiversité, le loup veillant de par son acte de prédation a la bonne santé de cette même population. Conclusion, le retour du loup a permis de repenser pas mal de chose à tous les niveaux. Cela vaut autant pour le milieu agricole qui se trouve mobilisé contre un ennemi commun, le loup, (Ce même milieu à trop tendance a faire l’amalgame loup, associations écologiques) que pour les écologistes qui prennent de plus en plus conscience, qu’il faut qu’à leur tour, ils puissent se regrouper pour faire front. Voilà donc, les raisons qui font embrasser la cause du loup. Non pas pour l’animal lui-même, qui ma foi, c’est vrai exerce une fascination indéniable, mais parce que l’intérêt de conserver le loup dans l’arc alpin et lui permettre de se développer est double. - Cela permet de répondre à la nécessité de maintenir la biodiversité sur la terre. Car toutes les espèces répertoriées ou non, doivent (même si cela doit engendrer de nombreux efforts) être conservées et maintenues dans leur environnement naturel (et non dans des parcs, au non de je ne sais quel argument pédagogique…) - La cohabitation homme loup (comme elle existe ailleurs qu’en France) peut permettre à celui-ci de trouver des réponses originales pour vivre en harmonie avec les espèces sauvages, (la faune, le flore, l’air, l’eau) afin de préserver la biodiversité et ainsi que les générations futures puissent bénéficier a leur tour d’un monde en pleine santé et pleine expansion. J'ai posté la même chose sur la meute à 2 ou 3 petites choses près http://la-meute.org/forums/index.php?showtopic=7260
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http://www.diois-tourisme.com/manifs/transhu2006.pdf samedi 24 juin à Die à 15h au cinéma le Pestel La culture du sauvage Projection du film de Benoit Keller [voir en page cinéma] La Montagne et le Loup (52mn) et débat en présence du réalisateur et animé par Jean-ClaudeDuclos, conservateur en chef du Musée dauphinois, avec Patrick Fabre, responsable de la Maison de la transhumance de Saint-Martin-de-Crau, Sophie Bobbé, chercheur au CNRS, François Portet, ethnologue DRAC Rhône-Alpes, et un représentant du Parc naturel régional du Vercors. Le conflit qui accompagne le retour naturel du loup dans les Alpes est symptomatique de la coexistence en montagne de deux conceptions différentes de la nature, l’une incluant une présence forte de l’homme par la persistance de pratiques telles que l’élevage, l’agriculture ou la chasse, l’autre étant davantage tournée vers la restauration et la mise en valeur d’une nature “originelle” par la protection de la faune et la flore sauvage, voire par des réintroductions. Ces deux façons de voir et de vivre la montagne sont-elles vraiment incompatibles ? En quoi les diverses réintroductions et autres formes de « culture du sauvage » viennent- elles modifier le contrat passé entre l’homme et la montagne ? Quelles règles pourrions-nous imaginer pour que la montagne reste un espace de vie et d’expériences multiples et non le territoire exclusif de quelques-uns contre quelques-autres ? Ou pensez-vous que je serai le samedi 24 juin ? Ca risque d'être passionnant a plus d'un titre, avec tous ces intervenants... qui vient ???
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Je suis entièrement d'accord avec cette analyse, mais malheureusement, ces consignes sont loins d'être appliquées. Pourquoi, les pouvoirs publics ne veulent pas étendre leurs aides à la protection aux alentours des ZPP. Question éconnomique ? Lorsqu'on voit le gaspillage on peut se poser des questions ?
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