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Ugatza

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Messages posté(e)s par Ugatza


  1. L'ambiguïté n'est pas dans ces trois lignes.
    Elle est dans le fait de se féliciter de ce que le principe de la protection du Loup soit "réaffirmé" dans ce texte qui prévoit d'en tuer "éventuellement" 24 soit...10 %
    Est-ce bien là la définition d'une espèce protégée?
    Elle est aussi dans le fait d'attendre pour voir ce qui va se passer, sans voir ce qui se passe maintenant et donc de continuer de cautionner la gestion du Ministère tout en la dénonçant.
    C'est confus, paradoxal et démoralisant.
    Bien sûr, le retrait seul n'est pas suffisant.
    Les chasseurs et les éleveurs rient de toute façon en voyant le communiqué du Président du GNL qui prétend qu'un accord a été trouvé, alors qu'à ces adhérents Ferus dit que c'est faux.
    En d'autres termes, ils voient FERUS en train d'avaler une couleuvre d'un diamètre respectable, incapable d'agir et de réagir.
    Mais on ne milite pas pour ne pas faire rire ou le contraire.
    Bien sûr une position commune de claquer la porte avec FNE, le WWF et la LPO aurait plus de poids et d'écho.
    Mais il est question de principes et Ferus est en train de se saborder en les piétinant.

    http://fabrice-nicolino.com/index.php/?p=1529

    Citation :
    Revenons aux élucubrations de Castaner. Le Groupe national Loup (GNL) me fait penser, mutatis mutandis, au Comité permanent amiante (CPA), qui a permis à l’industrie de l’amiante de continuer de fourguer son poison mortel avec l’aval des syndicats ouvriers dûment représentés (ici). Comme le CPA, le GNL regroupe tout le monde, ce qui permet à Castaner de parler d’unanimité : les services d’État, les éleveurs, les politiques, les associations de protection de la nature. Ces dernières sont trois à siéger dans cette structure consultative, qui sert en fait de paravent « démocratique » aux décisions prises ailleurs, pour des raisons essentiellement politiciennes. Trois : le WWF, France Nature Environnement (FNE), et Ferus

    En tout cas, 24 loups au tableau de chasse de 2013. J’ai voulu savoir ce que les associations-caution avaient dit au cours de la fatidique réunion du GNL. Car en effet, ou, ou. Ou elles sont d’accord avec l’abattage de 24 loups, ou non. Qui ne dit mot consent ? Aucune, je le constate, n’a osé se démarquer des propos « unanimistes » de Castaner. Cela ne m’étonne guère, soyons franc, de la part du WWF et de FNE. Mais Ferus, que j’ai toujours tenue pour une association combattive (ici) ? Pour en avoir le cœur net, j’ai appelé le président de Ferus, Jean-François Darmstaedter. Son propos ne m’a pas paru d’une clarté cristalline, mais enfin, voici : « Nous ne sommes pas d’accord avec les tirs de prélèvement de loups. Le GNL est consultatif et l’État y annonce ses décisions, sans vote. Nous n’avons pas approuvé. Nous prenons acte de la décision d’abattre 24 loups ».


    Que signifie concrètement "prendre acte"?
    Ne pas dénoncer Castaner?

  2. Peut-on continuer de faire partie d'un organisme qui bafoue la loi et l'idée de protection (objet de l'association FERUS)en instaurant un plan de chasse pour une espèce protégée?
    Combien de loups tués sur ces 24, faudra-t-il pour que FERUS quitte le GNL??
    Toute la question est là!
    Le seul moyen de pression qu'ont les assos est de cesser de cautionner cette crapulerie.

  3. Oh, mais je n'en doute pas...
    La question est : peut-on siéger avec et discuter gentiment avec un ministère qui institue un plan de chasse pour une espèce protégée?
    Où est la limite de l'intolérable?
    Au lieu de s'assoir à la table, il faut sinon la renverser, du moins la quitter.
    Rappelons nous: il a fallu que ce soit une ministre UMP (et non "verte" ou de "gauche") suspende le financement de l'IPHB, pour que le FIEP et la SEPANSO se réveillent.
    Qui réveillera FERUS?

    Et puis il y a surtout toute l'argumentation/justification de ce communiqué de FERUS....
    FERUS est satisfaite...de ce que la "protection" est "réaffirmée"...alors qu'un plan de chasse, qu'elle désapprouve sans le nommer comme tel, est décidé.
    Il faudrait cesser de cautionner cette sinistre farce...
    Mais c'est un aboutissement...quoiqu'on alignant des points sur une courbe, il est parfois possible de prévoir la position possible du suivant!
    On n'a pas peut être pas encore tout vu, même si là, on atteint des sommets.

    Et il y a cet article.
    http://provence-alpes.france3.fr/2013/03/23/accord-entre-ecolos-et-eleveurs-pour-tuer-24-loups-par-221909.html

    Citation :
    Hier soir, associations écologistes et éleveurs de moutons se sont entendus pour établir à 24, soit le double du chiffre actuel, le nombre maximum de loups pouvant être tués par an pour protéger les troupeaux, a annoncé le député Christophe Castaner, président du "Groupe national Loup" (GNL).


    Cet article n'a pas été démenti par FERUS qui réserve ses critiques en premier lieu aux NATURALISTES qui ont vivement protesté.
    Castaner est Président du GNL.
    S'il ment, il faut en tirer les conséquences

  4. Non, moi je n’enverrai pas un e-mail de protestation aux représentants élus de FERUS.
    Je suppose qu’ils ont fait leur choix en toute connaissance de cause et je l’ai rien à leur dire.
    Face à une telle caution, comme tu le dis très bien Michel, ils devaient bien savoir que cela ferait des vagues et n’en ont donc rien à faire.

    D’ailleurs le ton et l’argumentation de leur déclaration en réaction aux critiques le montrent bien :
    http://www.ferus.fr/actualite/quelles-orientations-pour-une-cohabitation-perenne-avec-le-loup#more-20629

    Citation :
    Que n’a-t-on lu ou entendu, à propos des décisions annoncées à l’issue du Groupe National Loup du 22 mars dernier !? Que « 24 loups seraient abattus », qu’il était décidé du « doublement du nombre de loups à tuer », qu’était institué un « véritable plan de chasse du loup », « 24 loups au tableau de chasse de 2013″
    Ces annonces sont simplement fausses, et mensongères. Qu’elles proviennent parfois de certains réseaux naturalistes peut étonner, puisque comme celles de nombre d’opposants à la présence du loup, ces déclarations confondent (ou font semblant) plafond de dérogation annuel maximal et quota de loups à détruire….

    Si les mots ont un sens FERUS et les autres assos cautionnent un « plafond de dérogation annuel maximal » de…24 loups.
    Ceci veut dire qu’il devient possible de tuer 24 loups « maximum » et que FERUS et les autres l’acceptent en ne se retirant pas du plan Loup.
    Plafond maximal : ça change tout !!!! De qui se moque-t-on ?
    Ca s'appelle UN PLAN DE CHASSE (qui lui aussi fixe un plafond). Or, il s'agit d'une espèce protégée.
    Et FERUS se paie de mots: il suffit qu'on la rassure avec la "réaffirmation" du statut de l'espèce.
    Consternant.

    Citation :
    Dans ces conditions, avoir pour base dans le Plan 2013-2017 une augmentation annuelle minimale de 10 % est stratégique. Cette valeur guide pour les décisions annuelles en fonction du développement réel de la population, qui intègre nécessairement les destructions illégales, est le socle du plan et nous permettra d’exercer une vigilance rigoureuse et positive pour toutes les décisions à venir.

    En d’autres termes, cela signifie que FERUS s’en remet au Loup LUI MEME pour se défendre contre les effets d’une telle gestion.
    A quoi sert FERUS?
    A quoi servent la protection et la Loi?

    Citation :

    Il faudrait dire en tout respect à ceux qui ont abreuvé de noms d’oiseaux les représentants associatifs au GNL, avec des amabilités comme « traîtres » ou « adversaires de l’écologie » que l’excès de leurs mots est dérisoire et révélateur en même temps ; qu’ils peuvent se joindre au groupe et travailler pour une présence pérenne du loup, plutôt que de rester sur des postures et distribuer des mauvais points ; qu’un certain nombre d’entre eux se sont trompés continûment depuis des années, annonçant l’affaiblissement de l’espèce ou la volonté de l’Etat « d’éradiquer le loup » ; et enfin qu’ils mesurent le travail accompli et les orientations défendues à l’aune du résultat, c’est à dire le développement de la population de loups. C’est sur cela que les APN présentes au GNL doivent être jugées, car c’est cela qui compte et dont elles sont comptables aux yeux des citoyens désireux d’avoir une population de loups en bon état de conservation en France.

    Ca me rappelle « les mains dans le cambouis » et les compromissions nécessaires.
    On dirait la CFDT défendant l’ANI…
    Ce type de posture et de réponse à la contradiction est caractéristique d’une situation, résultat d’une orientation qui détermine presqu’inéluctablement une évolution.
    De la protection, FERUS est passé en quelques années à la gestion cynégétique d’une espèce protégée et ce en violation des traités et de la loi.
    Beau résultat.
    Evidemment on ne laisse aucun moyen à l’expression des désaccords de se développer.
    Citation :
    Il est aussi apparemment nécessaire de rappeler qu’il s’agit en l’espèce du loup, et non de l’hermine, du castor ou du faucon pélerin. Que les donneurs de leçons de tous horizons ne se gênent pas pour présenter leurs propositions pour une cohabitation réussie qui ne passe pas par des possibilités d’interventions ponctuelles sur l’espèce, au fur et à mesure de son développement ; qu’ils nous citent un pays où il n’y a pas d’interactions (violentes) entre l’homme et ce prédateur. Nous pensons quant à nous que dans la perspective d’une cohabitation pérenne, le cap est protection partout, expérimentations nouvelles pour plus d’efficacité de cette protection, mais aussi acceptation de certains tirs dans le cas de dommages récurrents, comme prévu par les textes européens (convention de Berne et directive « Habitats faune et flore »), malgré la mise en place effective des moyens de défense et dissuasion, et bien sûr refus de toute « planification » de tirs qui serait contraire au droit, comme rappelé à plusieurs reprises à l’administration.

    1) On voit poindre là (derrière ce truisme nécessaire à quoi ?) l’idée que le Loup n’a rien de comparable avec l’hermine, le castor et le faucon pèlerin…
    Ah oui ? Et quoi donc ?
    Et qui le dit ? La loi ou FERUS qui reprend ici à son compte les thèses des éleveurs (oubliant celles des éleveurs de volaille, des agriculteurs et des colombophiles) à savoir que le Loup pose de GROS problèmes économiques…?????

    2) Quant à l’interaction violente avec le prédateur, réfléchissons au choix des mots…
    Interaction signifie qu’il y a action des DEUX côtés.
    Voilà qui confirme l’idée que FERUS a fini d’intérioriser le point de vue des éleveurs….

    Chose que je dénonce depuis longtemps.

    Pas de condamnation des parcs à loups, cohabitation, Pastoraloup, pas de bilan de l’acceptation du Loup….on finit DONC par gérer le Loup avec ses ennemis.

    FERUS fait corps dorénavant, avec le Ministère, quoiqu’elle en dise, pour nous mener en…Batho.
    Ca porte un nom : la trahison.

  5. http://www.ferus.fr/actualite/quelles-orientations-pour-une-cohabitation-perenne-avec-le-loup#more-20629
    Citation :
    Communiqué FNE, FERUS, FRAPNA, WWF, 8 avril 2013
    Quelles orientations pour une cohabitation pérenne avec le loup ?

    Que n’a-t-on lu ou entendu, à propos des décisions annoncées à l’issue du Groupe National Loup du 22 mars dernier !? Que « 24 loups seraient abattus », qu’il était décidé du « doublement du nombre de loups à tuer », qu’était institué un « véritable plan de chasse du loup », « 24 loups au tableau de chasse de 2013″ (…).

    Ces annonces sont simplement fausses, et mensongères. Qu’elles proviennent parfois de certains réseaux naturalistes peut étonner, (au contraire note d'Ugatza) puisque comme celles de nombre d’opposants à la présence du loup, ces déclarations confondent (ou font semblant) plafond de dérogation annuel maximal et quota de loups à détruire…

    Deux questions : est-il sérieux de prendre pour seul étalon du contenu du Plan le chiffre (pour 2013) du plafond maximal ? Ou pour le dire autrement, est-il possible d’évaluer l’ensemble de ce plan, ces objectifs, ses moyens, ses conséquences prévisibles sur la population de loups en France, plutôt que de se focaliser sur le seul chiffre du plafond 2013 ? (Oui, c'est sérieux: il s'agit de l'état actuel de la population note d'Ugatza: le chiffre de 24 est-il faux ? C'est la seule question qui vaille))

    Pour ne pas se payer de mots, ou d’appréciations abruptes, la base est de prendre connaissance du Plan. Le communiqué publié par Ferus-WWF-Frapna-FNE constate parmi d’autres appréciations le fait que ce plan est « bordé » comme il se doit, (par des mots contredits par les décisions prises) : note d'Ugatza) et qu’il rappelle le cadre général dans lequel se prennent ses orientations. Certains s’étonnent de la nécessité de ce rappel : il est facile de penser que cela va de soi, moins de les voir inscrire dans le plan pour quatre ans. Le rapport de forces chez les élus, dans les administrations, les pressions de toutes sortes et démagogies nombreuses font que ces rappels (démagogiques: un os à ronger pour les gentils toutous de l'écologie du compromis note d'Ugatza)sont fondamentaux. Sans cela, la voie vers un contingentement spatial (zonage) et numérique de l’espèce était ouverte, réclamée bien sûr et confortée par les inspecteurs missionnés par NKM. Le travail inter-associatif, les précisions sur les lignes rouges ouvrant directement au contentieux, ont porté sur ce point leurs fruits. On peut imaginer et dire que c’est normal et aisé, mais ce n’est pas la réalité du débat public et de ses conditions réelles.

    Ensuite, le cadre légal prévoit la protection, et également des dérogations, strictement encadrées, ce sur quoi les associations s’appuient en permanence, à propos de l’exigence des moyens de protection, sur l’état et la dynamique de la population, etc. La lecture des « guidelines » européennes permet de constater que l’on peut s’appuyer dessus juridiquement pour par exemple la question du zonage et de l’aire de répartition de l’espèce, mais de façon beaucoup plus difficile sur les modalités dérogatoires. Et la manière dont la Commission encadre les politiques nationales (celles qui sont déclarées en tout cas, on ne peut sérieusement prendre le braconnage officieux et notoire italien comme référence, 10 à 15 % minimum selon Boitani) montre pour les protecteurs une marge de manoeuvre effectivement limitée. Dans ces conditions, avoir pour base dans le Plan 2013-2017 une augmentation annuelle minimale de 10 % est stratégique. Cette valeur guide pour les décisions annuelles en fonction du développement réel de la population, qui intègre nécessairement les destructions illégales, est le socle du plan et nous permettra d’exercer une vigilance rigoureuse et positive pour toutes les décisions à venir.

    Quelle est la situation concrète de la population aujourd’hui ? Nous connaissons tous les fluctuations de certaines meutes, les pratiques dans certains massifs… En même temps nous constatons, année après année, une moyenne de croissance de 18-19% des indicateurs spatiaux et numériques, l’expansion géographique dans de nouveaux massifs, etc. Qui aurait tablé sur cet état de fait il y a dix ans ? En 2002, l’horizon pour une population viable, avec à l’époque moins d’une trentaine de loups, était au niveau associatif estimé au « socle » de 12 à 15 meutes reproductrices (et non un nombre de loups bien sûr) ; mais personne n’aurait pu affirmer que vingt ans après son arrivée et avec toutes les difficultés que l’on sait (dont le braconnage, mais pas seulement), il y aurait en 2012 29 zones de présence permanente, 12 à 14 meutes reproductrices selon les années, des extensions géographiques fragiles mais qui démontrent la dynamique de l’espèce. Est-il possible de se dire, au niveau inter-associatif, que nous visons plus une consolidation de cette dynamique et les conditions d’une présence pérenne, qu’un chiffre à l’horizon du plan (2017) dont nous avons du mal à dire ce qu’il pourrait être ? Quand on voit que les orientations et les perspectives de ce plan vont vers cette consolidation, doit-on seulement se dire que théoriquement l’espèce pourrait être encore plus développée ?

    Il faudrait dire en tout respect à ceux qui ont abreuvé de noms d’oiseaux les représentants associatifs au GNL, avec des amabilités comme « traîtres » ou « adversaires de l’écologie » que l’excès de leurs mots est dérisoire et révélateur en même temps ; qu’ils peuvent se joindre au groupe et travailler pour une présence pérenne du loup, plutôt que de rester sur des postures et distribuer des mauvais points ; qu’un certain nombre d’entre eux se sont trompés continûment depuis des années, annonçant l’affaiblissement de l’espèce ou la volonté de l’Etat « d’éradiquer le loup » ; et enfin qu’ils mesurent le travail accompli et les orientations défendues à l’aune du résultat, c’est à dire le développement de la population de loups. C’est sur cela que les APN présentes au GNL doivent être jugées, car c’est cela qui compte et dont elles sont comptables aux yeux des citoyens désireux d’avoir une population de loups en bon état de conservation en France.

    Il est aussi apparemment nécessaire de rappeler qu’il s’agit en l’espèce du loup, et non de l’hermine, du castor ou du faucon pélerin. Que les donneurs de leçons de tous horizons ne se gênent pas pour présenter leurs propositions pour une cohabitation réussie qui ne passe pas par des possibilités d’interventions ponctuelles sur l’espèce, au fur et à mesure de son développement ; qu’ils nous citent un pays où il n’y a pas d’interactions (violentes) entre l’homme et ce prédateur. Nous pensons quant à nous que dans la perspective d’une cohabitation pérenne, le cap est protection partout, expérimentations nouvelles pour plus d’efficacité de cette protection, mais aussi acceptation de certains tirs dans le cas de dommages récurrents, comme prévu par les textes européens (convention de Berne et directive « Habitats faune et flore »), malgré la mise en place effective des moyens de défense et dissuasion, et bien sûr refus de toute « planification » de tirs qui serait contraire au droit, comme rappelé à plusieurs reprises à l’administration.

    Enfin, il reste à rappeler aussi que le Groupe National Loup est une instance consultative, dans laquelle on ne vote pas, mais au sein de laquelle sont présentés et discutés arguments et données, avant que l’Etat ne décide et prenne ses responsabilités, seulement encadré par le CNPN. Du résultat des années passées, alors que les demandes de dérogations accrues ou de dispositifs de type « zonage » revenaient chaque année, on peut tirer que la participation des ONG, insuffisante d’ailleurs en nombre, a porté ses fruits. Mais beaucoup reste à discuter et définir collégialement pour les orientations à tenir dans les années qui viennent.

    Voir le « plan loup » complet (avant passage en CNPN et validation définitive). Nous vous proposons de le lire, de l’évaluer, puis de discuter pour essayer de définir une évaluation commune. Dans un second temps (mais c’est déjà demain pour ceux qui suivent ce dossier en permanence), il faudra définir les points de vigilance, le suivi des arrêtés au niveau départemental pour contester juridiquement les arrêtés non conformes aux possibilités de dérogations, et préparer le travail interassociatif à poursuivre.

    A noter: deux des assos dénoncées par Nicolino.
    Voilà à quoi mènent la "cohabitation" et Pastoraloup.
    Bref, on se félicite de cet "accord" parce que la protection du Loup est réaffirmée, bien que dans les faits cela soit le contraire.
    Et on s'attribue l'existence d'une population de loups (one la doit qu'à la Loi et aux loups eux-mêmes) dont on accepte de limiter la croissance et l'expansion géographique.
    La trahison est consommée.
    FERUS, FNE, la FRAPNA, le WWF régulent et cogèrent.
    Pas étonnant que les commentaires restent clos.

  6. Accipiter nisus
    Ici, c'est un mâle, reconnaissable à sa "marinière" et ses yeux orange.
    J'ai déjà vu une femelle (beaucoup plus grande et grise et blanche) dans mon jardin, mais elle reste encore très furtive et peu régulière.

  7. Guido Lupo a écrit:
    En tout cas on n'a pas déclaré l'Ardèche zone d'exclusion des blaireaux (ssp erectus)*.
    Je me suis inscrit sur DL.com pour leur envoyer une bordée, mais impossible de poster…

    *Droit de réponse de l'association les Mustélidés Indignés :" Nous n'avons rien à faire avec cette brochette d'individus"

    On reconnait là le lecteur de "La Hulotte"... Very Happy
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