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s.deschamps

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Tout ce qui a été posté par s.deschamps

  1. sur la 1ere, j'avais mal pour eux, y avait un vent remplit de sable. c'est pour ça qu'ils tournent la tête.
  2. Elle est prise par un ami en Tanzanie dans la région des grands lacs. Ca à tout de la famille des Hirundinidae mais nous bloquons sur le nom exact La photo est prise de loin et comme ns ne somme pas expert... De plus, nous n'en avons vu d'autres dans la région Merci par avance [img][/img]
  3. Idem Arthusen, Nous sommes de juin à début octobre avec des jardins et des champs "couverts" de pigeons et nos agriculteurs utilisent des canons à air. Cela à pour effet de les faire poser sur des champs où il doivent travailler un peu pour manger mais au moins, ils ne sont pas gazer. Ici dans le nord pas de calais, c'est les maraicher et les agriculteurs qui commencent à s'énerver sur les cygnes... Le tribunal administratif de Lille examine le recours de Francis Clay, maraîcher à Saint-Omer, contre l'État à qui l'homme reproche d'avoir laissé proliférer les cygnes. Le gars a eu 30 000 E de dégâts sur ses champs de choux-fleurs... (d'autres exemples en région nord pas de calais sont recensée et ca commence à faire du bruit..) Attendons la réponse de l'état... SOURCE VOIX DU NORD "Mercredi matin, un champ du côté de Clairmarais. Francis Clay pointe du doigt un couple de cygnes qui barbotent. « À les voir comme ça, ils ne font pas de mal... C'est au printemps qu'il faut venir. Là, vous les verriez en train de manger des choux-fleurs ... » Plusieurs années qu'il assiste au spectacle. Parfois jusqu'à une centaine de cygnes dévorant les feuilles de ses légumes, laissant la fleur à nu, se jaunir, invendable. Rien que pour les choux-fleurs, 10 000 E de dégâts. Tsunami d'angoisse pour un maraîcher déjà déprimé par les faibles prix de vente de la filière. Les dégâts ne s'arrêtent pas là. Les cygnes aiment à se prélasser sur les vertes pâtures. Difficile dès lors de produire du fourrage pour les paysans. Et puis les bestioles y laissent leurs fientes. « Résultat, un hiver, j'ai rentré mes vaches à l'étable et je me suis aperçu qu'elles restaient anormalement maigres. Entre six et huit bêtes sont aussi mortes à la naissance. » Pour l'agriculteur, les bovins ont été intoxiqués par l'acide urique présent dans les déjections. Quelque 25 000 E de préjudice, là encore. Si la contrariété se comprend aisément, pourquoi attaquer l'État ? « Il n'a pas pris les mesures nécessaires pour éradiquer la présence des cygnes qui prolifèrent sur les champs de mon client », motive Me Caffier, qui représente le maraîcher. M. Clay n'est pas le premier et le seul cultivateur gêné par les cygnes dans les marais audomarois qui réclame depuis des années que l'espèce soit régulée : les palmipèdes étant une espèce protégée, les assureurs refusent de rembourser le préjudice. Chant du cygne ? Un comptage a dénombré 270 cygnes dans le marais. « Les éleveurs ont connu de gros dégâts sur leurs parcelles, on leur a donc demandé de monter des dossiers », explique Bertrand Petit, maire de Saint-Martin-au-Laërt et président du groupe de travail marais qui défend les intérêts des maraîchers. Une pression qui a abouti. Un arrêté préfectoral validé par le ministère de l'Écologie a été pris fin 2008, autorisant « à titre exceptionnel et dérogatoire » les prélèvements de cygnes sur le marais : un cas selon M. Petit unique en France. Conséquence, des oeufs ont été stérilisés et des cygnes capturés au grand dam des associations écologistes. « Il s'agit de ramener à un niveau raisonnable l'espèce pour que les maraîchers puissent travailler », justifie M. Petit. Le chant du cygne dans les marais ? " J'en ai observé un joli vol hier matin au dessus dechez moi... j'adore la pose sur l'eau, ca ressemble à un hydravion [img][/img]
  4. Tu as tout à fait raison. J’aurai dû citer la source. Car, le texte de Salem retranscrit dans ce forum vient plus précisément d’un travail réalisé pour la revue « Le Culturactif Suisse » inspiré du travail de Salem sur lequel j’ai travaillé. Il avait effectivement pour but de lancer le débat sur la disparition de cette espèce pour un autre magazine en collaboration avec un rédacteur de la C.E, Thibault Lomel. Ce texte à donc pour but dans ce forum de faire la même chose, « parler » de la disparition de cette espèce et de la profusion de la même espèce dans d’autres régions. Les études existantes n’ont pas trouvées d’explications scientifiques à ce phénomène. Si quelqu’un a travaillé sur ce sujet, je suis preneur d’informations. Merci
  5. Pour UGATZA et tous ceux qui comme moi, trouvent ça beau Littoral dunkerquois pendant que les méchants chassés... l'accés à leurs terrains de "jeux" me permet de voir cela en accédant par un platier humide sur un jetée naturelle difficile d'accés faut en profiter car bientôt il y aura un terminal gazier décidé par nos politiques malgrés les actions des habitants, des écologistes et des chasseurs car le pouvoir de détruire est malheureusement dans les main du CAC 40 et nos politiques baissent les yeux dès que les dirigeants prononcent le mot magique : Emploi ! becasseau (mue), becasseau sanderling en volent, phoque gris, sarcelles d'hivers en volent [img][/img][img][/img][img][/img][img][/img]
  6. s.deschamps

    Accidents de chasse...

    Bonjour, Un fusil est fait pour tuer, malheureusement. Interdire la chasse même si cela peut sembler nécessaire pour certains n'est pas encore d'actualité. Alors dans l'attente, que ce soit pour la sécurité des chasseurs ou des promeneurs, il existe des régles. IL EST INDISPENSABLE DE LES RESPECTER CAR CERTAINS CHASSEURS ME CONFIRMENT NE PAS TOUTES LES RESPECTER PAR ROUTINE et là, l'accident arrive. Elles ne me semblent pas difficile à respecter et font preuve de bon sens. Les fédérations devraient faire un rappel sur le terrain de ces régles PLUS SOUVENT. A cela, j'ajouterai que je trouve inaceptable qu'aucune visite médicale le long d'une carriére de chasse n'est obligatoire pour chasser. Même si le médecin dispose de moyens juridiques et peut ainsi saisir le préfet de la situation qu’il rencontre comme pour le permis de conduire. Il ne peut le faire que si il est au courant que son patient est un chasseur en activité. Certains chasseurs ont une vue devenue très mauvaise même très jeune, d'autres sont sous psychotropes, anti dépresseur pour des traitements et j'en passe. Comment voulez interdire à un patient d'aller chasser si vous n'êtes pas au courant ? Exemple : Un patient du nord de la france qui aprés 35 ans de chasse sans "boulette" est quitté par sa femme. Il vit mal cette séparation. Suite à déménagement (car c'est souvent madame qui garde la maison...mais c'est un autre débat), il change de généraliste et n'indique nullement qu'il est chasseur. Il rentre en dépression. Un traitement lourd lui est prescrit mais pas d'hospilisation car son tissu social restent très proche. Ces amis chasseurs pensant bien faire, lui conseille d'aller à la chasse. Un accident est éviter de justesse. Le nouveau généraliste apprend cela par la fille du chasseur qui tient ce dernier informé de la situation. Il intervient auprés du prefet. S'il était signalé sur la carte vitale du patient qu'il détient un permis de chasse et de conduire, nous éviterions une grande partie des accidents. Petit rappel pour les chasseurs, leurs sécurités et celles des autres : Une tenue voyante est obligatoire pour les rabatteurs et traqueurs ; elle est conseillée pour les chasseurs. Déplacement en véhicule • Déchargez toujours votre arme. • Transportez toujours votre arme démontée ou dans son étui. • Regroupez les chasseurs dans les véhicules pour limiter les perturbations dans l’enceinte de chasse. • Limitez la circulation des véhicules, à la récupération des chiens en fin de battue ou aux déplacements entre deux traques, d’un parking a un autre. Déplacements à pied • Déchargez votre arme. • Si possible transportez votre arme dans son étui. • A défault, transportez : • Votre arme basculante cassée, • Votre arme à verrou ou semi-automatique, à la bretelle, culasse ouverte, bloquée ou enlevée. • Observez le silence tant au rendez-vous que lors des déplacements pour aller se poster. Au poste à l’arrivée • Repérez votre poste et vos voisins immédiats. • Repérez vos directions de tir, sans risques (angle de 30° par rapport à vos voisins). • Tenez votre arme et manipulez la sans que jamais les canons ne soient dirigés vers vos voisins, ni à hauteur d’homme. • N’ayez qu’une seule arme au poste. • Vérifiez l’intérieur de vos canons. • Ne laissez jamais vos doigts sur les détentes. • Ne posez jamais votre arme sur des supports fragiles. En présence d’un gibier • Identifier formellement le gibier avant de tirer. • Ne balayer jamais l’horizon avec votre arme. • Ne tirez pas dans la direction d’un gibier qui s’est dissimulé. • Redoublez de vigilance dans les lignes courbes. • Ne chargez votre arme qu’une fois posté et décharger-la en présence d’autres personnes. • Ne quittez votre poste sous aucun prétexte. • Placez-vous selon les consignes reçues et ne bougez plus. • Ne visez jamais un animal que vous ne tirerez pas. Le tir • Le tir doit toujours être fichant (dirigé vers sol) et à courte distance. • Ne tirez qu’avec certitude un animal bien identifié dont le tir est autorisé. Dans le doute abstenez-vous. • Le tir doit respecter la positions des voisins (angle de 30 °). • Tir hasardeux = danger Attention aux ricochets • Evitez de tirer à genoux ou assis. • N’employéz jamais de double détente ou de « stecher » en battue. • Ne tirez pas un gibier se dirigeant vers un voisin. • Ne quittez jamais votre poste avant la fin de la battue, même pour vérifier un tir ou achever un gibier blessé. Signalisation du gibier Tout tir doit être contrôlé. • Gibier blessé Situez l’emplacement de l’animal au moment du tir. Rechercher les indices et ne pas les piétiner. Informer rapidement un conducteur de chien de sang et le président. • Gibier tué Ne déplacez jamais un gibier soumis au plan de chasse sans marquage à l’aide d’un bracelet.
  7. Le hanneton est ordinairement roux, avec des élytres plus clairs, des antennes en lamelles, et un regard qui évoque l’étourderie de l’oncle Fernand. Celui qu’on surnommait l’idiot de la famille. Persécuté par les traitements chimiques, ce coléoptère (un scarabéidé) jadis si familier de nos parcs et vergers est en voie de disparition. Les Vaudois l’appellent le cancoire – du patois cancorna, dérivé du latin cancer, crabe… Son vol est bruyant, et si lourd qu’il est facile de l’attraper à la main, de le ramasser sur les troncs. Mais avant de le relâcher, nous posions le hanneton à terre sur le dos pour observer sadiquement ses contorsions et le remuement de ses pattes. Une expression a survécu à ce cruel passe-temps, heureusement oublié: gigoter comme un cancoire. Le hanneton est lourd dans son vol, il est maladroit. D’où une deuxième expression, française celle-là : étourdi comme un hanneton. Il est encombrant. En se mettant en grappe, il fait ployer une branche d’arbuste: il symbolise une situation embarrassée, hésitante. De là une troisième expression courante: qui n'est pas piqué (mangé) des hannetons = qui se manifeste dans toute sa force. Variante: pas piqué des vers. Le hanneton lui-même n’a jamais fait de mal à personne. C’est sa larve qui est méchante: une gerce blanchâtre qui vit en terre, dévore les racines et peut anéantir des cultures entières. Voilà pourquoi la progressive disparition de cet insecte n’est pleurée par personne, malheureusement. Même pas par les écologistes - un loup, ça a nettement plus de classe. Pourtant, avant de décréter définitivement nuisible le hanneton, des savants français de l’Institut s’étaient ingéniés à lui trouver des utilités. Si l’on se réfère au Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle, on avait extrait de son corps en forme d’étui des substances lipoïdes pour graisser les essieux des voitures. Comme ceux-ci continuaient à grincer, on inventa une huile à brûler. Le feu ne prenant pas, on imagina des engrais, un pigment noirâtre pour artistes-peintres. Les chercheurs broyèrent des milliers de hannetons pour créer une farine alimentaire destinée à l’élevage des faisans… Quelques-uns de ces académiciens se seraient même réunis en 1860, autour d’un repas singulier, pour vérifier si le ver blanc, cette maudite larve dévastatrice du hanneton, était comestible, donc nutritive et profitable au peuple – comme naguère l’avait été la patate réhabilitée par Parmentier. La grande Histoire n’a jamais enregistré le résultat de leur expérience. Ni leurs noms mais moi, je ne vois plus d'hannetons...
  8. Oui Michel... si vous voulez. j'ai des préjugés, mon avis n'a pas d'importance et je dis que des conneries
  9. Le périple des Sentinelles du Littoral devrait s'arrêter sur la Côte d'Opale. Le Dunkerquois est connu comme zone industrialo-portuaire. C'est en fait un littoral tout à fait particulier pour faire voisiner industries et espaces naturels ainsi que pour avoir une histoire récente forte en remaniements. Un lieu, la digue du Braek, raconte cela en 7 kilomètres de route entre le bassin construit pour Usinor et la plage de la Mer du Nord. Un documentaire, co-produit par France 3 Nord-Pas-de-Calais, en a fait son sujet (La digue 2006/07). L'ADELFA et d'autres collectifs souhaiteraient emmener les téléspectateurs de Thalassa au Clipon, tout à l'ouest du Dunkerquois, au delà de la digue du Braek. Pour quelques temps encore, le Clipon est une zone de pelouses sèches, de dunes en reconstitution et de plages – verte et sableuse. Son nom est celui d'un hameau agricole de Loon-Plage qui n'existe plus depuis que l'industrialisation massive est arrivée dans la contrée la plus septentrionale de France. Quand le port de Dunkerque s'est étendu vers l'ouest dans les années 60-8O, le Clipon est devenu propriété du PAD (Port Autonome de Dunkerque) pour être une réserve foncière. Une réserve au sens large puisque le PAD s'est étonné récemment qu'une partie du Clipon soit en Domaine Public Maritime alors que pour lui, n'existent que les « tolérances » d'usages qu'il octroie. Par exemple, de laisser 23 hectares pour un terrain de motocross en 2003. Sept cents hectares du Clipon ont été classés, en 1982, en ZNIEFF de type 1. Là et aux proches alentours, la nature a repris ses droits et des usagers somme toute respectueux. Bien sûr, le site est aussi sous PPI (Plan particulier d'intervention) parce qu'entouré de 13 usines Seveso seuil haut et à 3 km de la troisième centrale nucléaire du monde, et donc, à risques technologiques. « Pas plus que nos maisons » pour la plupart des personnes qui le fréquentent. Des Dunkerquois, mais pas seulement, le considèrent même comme plus naturel que d'autres plages. Surtout, le Clipon est un espace de libertés. Depuis le projet de terminal méthanier des deux maîtres d'ouvrage que sont le PAD et EDF, l'avenir du Clipon est devenu une réelle préoccupation. Pas seulement parce que ce site, à la fois naturel et bien fréquenté, est menacé de disparition mais aussi en raison des choix de société qui amèneraient cette disparition. Pour les défenseurs de milieux naturels, coté terre, le Clipon est unique en Côte d'Opale. Les ornithologues alertent : le site abrite une des plus importantes colonies de reproduction de sternes naines de France et même d’Europe (400 couples). D’autres oiseaux peu communs y nichent, notamment une dizaine de couples de Grands Gravelots et autant de Gravelots à collier interrompu, l’Huîtrier pie. En hiver, cette plage accueille en nombre d’autres espèces patrimoniales comme le bruant des neiges ou le hibou des marais. Enfin, depuis 30 ans, la jetée toute proche est un haut lieu européen pour l’observation de la migration en mer avec 250 espèces recensées dont des espèces très rares comme l'Albatros à sourcils noirs, la Mouette de Ross ou l'Océanite de castro. Les entomologistes parlent de deux espèces patrimoniales de papillons et une reproduction abondante d’une espèce peu commune. Les botanistes insistent sur le nombre de plantes protégées et sur le fait que les espaces relictuels ont beaucoup d'importance parce qu'ils sont les derniers témoins de la biodiversité spécifique de milieux dunaires. En outre, actuellement, l'ingénierie ne permet pas d'assurer les conditions de reconstitution de tels milieux – ce qui n'empêche pas d'envisager des expérimentations. Symboliquement, on trouve au Clipon une « pensée sauvage », la violette de Curtis, que l’on ne trouve guère plus au sud. C’est une relique glaciaire. L’installation d’un terminal méthanier aura pour incidences, entre beaucoup d’autres, que des dépôts de sable de dragage seront effectués au large. Or, le Clipon se prolonge par une aire maritime en voie de classement Natura 2000 en mer. Deux classements selon les directives européennes « Oiseaux » et « Habitats » sont en cours sous l'intitulé « Bancs de Flandres ». Ces bancs sont des dunes hydrauliques caractéristiques du sud de la Mer du Nord. Ces écosystèmes sont fragiles. Ils accueillent des espèces typiques parmi lesquelles le Phoque veau-marin et le Marsouin commun. Pour ces mammifères marins, mais aussi pour toute la faune et la flore aquatique marine, le Clipon est un lieu d'échanges vitaux entre les mondes terrestres et marins. Nourricerie pour les uns, abri pour les autres, il est l'un des maillons essentiels du maintien de la biodiversité marine au niveau européen. Parmi les poissons, il accueille le cabillaud, l'anguille, et l'alose, trois espèces fortement menacées. Il participe également au maintien de la sole, d'une grande importance économique pour la région. Il abrite beaucoup d'autres espèces, moins remarquées. C'est cette richesse qui attire de nombreux pêcheurs, venus des quatre coins de France, de Belgique, et d'ailleurs. Au vu de la fréquentation du site, tous ses défenseurs ne sont pas des « écolos ». Un collectif « Sauvons le Clipon » s'est formé en mai 2008 pour une première manifestation festive : une ducasse publique maritime (DPM) pour tous « les usagers de ces lieux libres ». Le collectif entend bien reprendre la formule en avril/mai 2009. Et si tous ses défenseurs ne se sont pas signalés, tous s'interrogent comme citoyens. Il y a eu débat public à propos du projet de terminal méthanier, ici comme ailleurs. Le débat fut biaisé à plusieurs titres et notamment parce qu'ont été annoncés d'emblée « un large consensus des acteurs politiques et économiques et une forte acceptabilité sociale pour un développement industriel durable » au niveau local. En dépit de leurs efforts, des « acteurs » locaux, ceux des « cahiers d'acteurs » qui s'opposaient plus ou moins au projet, n'ont jamais pu élargir les perspectives pour des décisions (accords de Kyoto, suites du Grenelle de l'environnement, politiques et marchés énergétiques européens – Zeebruge est à 50 kilomètres -, … pas même le problème de l'élévation du niveau de la mer). Peu de Dunkerquois savent ce qu'est un développement industriel durable, au vu de l'existant. Combien de français ? En outre, la crise économique a d'ores et déjà des répercussions sur les productions industrielles locales. Le terminal méthanier au Clipon est prévu pour durer 50 ans. Au delà : ? Les industries, le trafic portuaire, l'économie dans le Dunkerquois reposent sur l'exploitation d'énergies fossiles, et ce projet n'entame aucun virage vers les sources d'énergies renouvelables. Il a été dit, par les animateurs du débat public notamment, que les Dunkerquois n'attendent que des « compensations » au regard de ce projet. De leur côté, les élus politiques attendent 20 millions d'euros de recettes fiscales et le PAD, entre 6 et 10 millions de recettes. Et de nouveaux investisseurs (du secteur secondaire ?) puisque « l'attractivité du territoire » serait accrue. Au delà de 50 ans ? De façon faussement contractuelle, EDF s'est engagé à rendre alors le Clipon «en l'état initial». Comment des décideurs politiques et économiques peuvent-ils dire cela ? Le Clipon pose questions bien au delà de son périmètre... Son sort préfigure-t-il celui de tout patrimoine côtier et maritime, naturel et culturel, que les intérêts économiques veulent saccager ? Le Collectif "Sauvons Le Clipon" : La pétition en ligne : http://www.mesopinions.com/Non-a-la-creation-d-un-terminal-methanier-a-Dunkerque-petition-petitions-c324fd07c429935b2bc1bfe0a20e7dd8.html
  10. désolé michel mais le débat n'est pas constructif et c'est dommage je dis blanc il me répond systématiquement noir c'est dommage,c'est tout
  11. je n'ai nullement la prétention de te prendre pour un jambon et à la différence de toi, je respecte l'avis d'autrui. je vais cependant arrêter de discuter car je te trouve particuliérement désagréable et peu tolérant. bonne continuation à tes grandes idées qui comme les miennes ne font pas avancer le monde mais qui te donnen au moins le sentiment d'exister ou de serir à quelque chose.
  12. s.deschamps

    Avis d'un berger sur l'ours

    ces deux pages font avancer le sujet... et sont très utile pour l'avenir de l'ours.
  13. quelqu'un peut m'expliquer pourquoi elles squattent la hollande ? (c'est à cause de l'herbe, lol)
  14. pour en revenir à nos petites oies hollandaises... qu'est ce qui est fait pour contrer ce crime ? ca veut dire qu'un pays peut tuer une espéce pour protéger son agriculture sans que l'europe ne tape du poing sur la table ?
  15. tu es en forme ugatza je n'ai pas parlé des préjugés des écologistes envers les chasseurs mais des préjugés en général sur les chasseurs. je dis que j'avais des préjugés avant de rencontrer des chasseurs, c'est tout. maintenant, je suis peut être tombés sur des chasseurs responsables, je n'en sais rien. j'habite dans le nord de la france et je sais que des écologistes et des chasseurs se battent ensemble pour que le gouvernement revienne sur sa décision de mettre un terminal gazier dans une réserve naturelle par exemple. cela va sans dire qu'ils ont des idées différentes sur pas mal de points mais qu'ils sont un minimum "intelligent" pour s'entendre sur d'autres. je ne rentrerai dans ton pseudo débat philosophique car je pense qu'il est poussé un peu à l'extrême. Je ne comprend pas pourquoi en partant du sujet "préjugés sur les chasseurs" nous devions passer par l'esclavagisme, gandhi, la génése, einstein et les éléphants... A la question, Curieuse idée pour un photographe que d'accompagner des chasseurs... As-tu peur de la solitude dans la nature ? je suis tout simplement allé voir afin d'espérer comprendre leur étrange passion. Et vois tu, je n'ai pas tout compris sur le "plaisir" qu'ils ont à tuer des animaux mais j'ai compris qu'ils n'étaient pas aussi débiles que ce j'ai pu entendre jusqu'ici. Enfin, pour ce qui est du capitalisme et de la chasse... j'avoue que j'ai pas d'avis mais je vais y réfléchir et tenter de trouver le point en commun...
  16. je veux simplement dire que je suis pas convaincu que tous les chasseurs soient des sales types. ceux que je connais sont tellement viandards qu'il donnent leurs gibiers. je pense que la nature est bien plus mise à mal par d'autres activités.
  17. s.deschamps

    Accidents de chasse...

    tout me va bien mais si je prend au pied de la lettre ce qui est souvent écrit, ca fait fliper d'aller en forêt. le scénar c'est verdun... tu vas pas me dire que les gars qui chassent sont tous bourrés et confondent un gamin avec un faisan ? si c'est le cas, faut interdire la chasse ou coller un éthylo sur le fusil. y a combien de gars par an qui se font tuer par des chasseurs ?
  18. en fait, je suis venu ici pour discuter. pas que je me fais chier dans la vie, loin de là. mais simplement que j'aime bien le débat. j'en ai sincérement rien à branler de la chasse. simplement, je connais des chasseurs et je suis pas sûr qu'ils soient aussi con que le prétendre certains amis "écolos". c'est tout. comme j'ai l'occasion de discuter avec eux de ce sujet, je voulais en discuter ici. mais c'est toujours la même chose, il est très difficile de parler objectivement de la nature avec un chaseur ou un écolo... c'est un peu comme parler de politique avec un extrême. y pas de demie mesure et ça c'est gavant. le gars est content avec ses clébards dans la nature. il aime tirer... j'ai bossé étant étudiant dans un abattoir en bretagne, ca m'a bien plus pertubé que de le voir tuer un liévre. j'en ai même gerbé le premier jour. la question à laquelle j'ai pas de réponse objective, c'est : les chasseur sont ils un menace réelle pour la faune. si je demande à un chasseur, c'est non et si je demande à un écolo, c'est oui... pas simple d'y piger qq. chose
  19. s.deschamps

    Accidents de chasse...

    en fait, je suis venu ici pour discuter. pas que je me fais chier dans la vie, loin de là. mais simplement que j'aime bien le débat. j'en ai sincérement rien à branler de la chasse. simplement, je connais des chasseurs et je suis pas sûr qu'ils soient aussi con que le prétendre certains amis "écolos". c'est tout. comme j'ai l'occasion de discuter avec eux de ce sujet, je voulais en discuter ici. mais c'est toujours la même chose, il est très difficile de parler objectivement de la nature avec un chaseur ou un écolo... c'est un peu comme parler de politique avec un extrême. y pas de demie mesure et ça c'est gavant.
  20. Bonjour, Je suis chasseur mais d'image ! Lors d'une discussion avec un vrai chasseur, je me suis aperçu que j'avais des idées bien arrêtées sur sa passion. Alors, je me suis rendu à son invitation en plaine et à la hutte dans le but de mitrailler à coup de pelicule la faune et la flore locale. et de comprendre cette homme en vert... Il serait dommage que je n'apporte pas mon éclairage après expérience, moi qui comme beaucoup est non-chasseurs et les pensais tous : gros cons bourrés et abrutis. Cette sortie à eu l'avantage de m'avoir appris la nuance en matière de chasse et de chasseur. Parce que les personnes en questions, que j'ai rencontré, ne se contente pas d'être chasseur. L'un d'eux est aussi piégeur assermenté et garde-chasse. Il s'occupe toute l'année du tènement (c'est comme ça qu'on dit). S'il y a encore une faune sauvage dans son coin, c'est grâce à des gens comme lui (ok, sont pas nombreux....). C'est-à-dire qu'ils entretiennent avec soin les points d'eau. Ils régulent les nuisibles (oui, les nuisibles : renards, pies, sangliers... sont fort sympathiques, mais étant donné les déséquilibres introduits dans la nature depuis quelques bonnes centaines d'années, si l'humain ne s'en mêle pas, il n'y aura plus aucune diversité dans "nos campagnes"). Ces chasseurs responsables, qui aiment aussi se balader l'été et admirer l'écosystème qu'ils connaissent bien mieux que de nombreux pseudo écolos des villes, s'occupent aussi d'intercéder avec les agriculteurs pour qu'ils arrêtent de braconner à tout va les lapins qui leur bouffent les jeunes ceps, par exemple. Et ils protègent eux-mêmes et à leurs frais les jeunes plantations. Comme garde, le mec parcours la campagne tous les deux jours, il sait où sont les portées, les terriers, les sentes par lesquelles passent les animaux. Il endigue les maladies (prélèvement des animaux malades, vaccination et remise en liberté quand c'est possible). Il fait pas mal de prévention aussi, et de pédagogie, en expliquant aux conducteurs d'engin à moteur qui défoncent les chemins que la municipalité a mis à leur disposition un grand terrain de jeu pour qu'ils arrêtent de saccager toute la campagne (ça, c'est pour la première rencontre ; à la seconde incartade, il verbalise). Il faut aussi qu'il explique aux citadins qui viennent faire courir leurs chiens en campagne que ceux-ci doivent être tenus en laisse, ou maintenus sur les chemins ; et oui, surtout en période de reproduction, un chien qui divague fait plus de carnage qu'Attila dans cette nature que les promeneurs du dimanche aiment taaaaant (sans la connaître vraiment ni la comprendre du tout). Alors, ok, deux jours par semaine pendant la saison de chasse, il prend ses chiens et son fusil, et va marcher toute la matinée, mais pas pour tuer, pour chasser. Il chasse pas à l'affût, il traque vraiment, c'est le principal plaisir de la chasse : comprendre comment la proie fonctionne, savoir la trouver, avoir dressé ses chiens à la traquer, et à la rabattre vers soi ; il lui arrive de ne pas tirer, ou de tirer à côté, quand il ramène déjà un lapin ou deux, c'est bien assez pour la famille et les amis. Mais il faut qu'il tire sinon ses chiens lui font la gueule : ils lui ont sorti le lapin, leur maître doit tirer ! C'est un chasseur plus proche et respectueux de la nature que bien des anti-chasses. Je sais bien que ce modèle de chasseur est assez rare, mais il existe néanmoins, et ma modeste contribution à ce fil ne vise qu'à vous en informer. Je ne convaincrai personne et ce n'est pas mon but ; mais comme souvent, la réalité est un peu plus complexe que les caricatures. Ah, j'oubliais : il est pas alcoolo, non plus.
  21. s.deschamps

    Accidents de chasse...

    A lecture de ses quelques pages, j’ai l’impression que les accidents de chasses existent du fait que les chasseurs sont : Alcoolique Et/ou Abrutis… Cependant, il n’est pas négligeable de comparer quelques chiffres. CHASSE 2007-2008 : 1 343 926 pratiquant soit 15 accidents mortels Prenons un sport de plein air sans fusil et dont les adhérents ne souffrent de la vilaine réputation d’alcoolique et/ou d’abrutis, LA RANDONNEE PEDESTRE : RANDONNEE 2007-2008 : 193 710 pratiquants soit 29 accidents mortels Enfin, comparons avec d’autres chiffres : TAUX DE MORT VIOLENTE EN France POUR 1 000 000 D’HABITANTS, Source 2008, Visio univ littoral : CHUTES : 226 MORTS ACCIDENT DE LA ROUTE : 181 MORTS SUFFOCATIONS : 36 MORTS NOYADES : 16 MORTS INCENDIES : 14 MORTS HOMICIDES : 13 MORTS autres sources : Enquête européenne sur les accidents domestiques et de loisir/ Sports 27468 cas, Paris : Ministère des Affaires Sociales de la Santé et de la Ville.
  22. Bonjour, Je suis non chasseur mais nullement anti-chasseurs. Je trouve insupportable d’exterminer des oies comme le font les hollandais. Le gazage ou la mort à coup de bâton m’écœuré. Je ne sais pas s’il faut prolonger la durée de la chasse pour cette espèce en France et je fais confiance aux autorités en charge de cette question. Mais une oie est une oie. C’est la manière dont elle est tuée en Hollande qui est déplorable. En France, elle est chassée et à priori pas en voie d’extinction. En Hollande, elle est protégée mais elle détruit l’agriculture locale par la multiplication de son espèce. Je pense qu’un juste milieu sur sa régulation est à trouver. Enfin, je fais des photos animalières et par conséquent, j’ai accompagné dans ce but, des chasseurs en plaine et en hutte afin de comprendre mais avant tout dans le but de faire des photos... Ni connaissant rien, j’avais, comme de nombreux non-chasseurs, des préjugés sur la chasse et ses hommes en vert. Ayant lu, dans ce forum que nous avions à faire a des « viandards », je souhaite rectifier le tir si je puis me permettre cette expression. Il ne va pas sans dire que le but final d’une partie de chasse est le coup de feu. Mais avant cela, j’ai vu des hommes qui avaient un profond respect de l’environnement et de la nature d’une manière générale. En discutant avec eux sur les coûts du permis, de l’assurance, des chiens, des cartouches, des actions de chasses, des appelants… je me suis rendu compte que nous n’avions pas des viandards devant les yeux mais plutôt des passionnés ! Le budget annuel d’un chasseur lui permettrait d’acheter sa boucherie de quartier ! Enfin, la chasse n’est pas entre la main de dégénérés car les contraintes qui leurs sont imposées sont telles que je ne suis pas sûr qu’une espèce soit menacée aujourd’hui par leurs fusils.
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