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Code de Déontologie Vétérinaire
Franzi a posté un sujet dans Métiers, formations et certificats de capacité
Code de Déontologie Vétérinaire Décret 92-157 du 19 février 1992 portant Code de Déontologie Vétérinaire et modifiant le code rural (J.O du 11 octobre 2003) Le Premier ministre, Sur le rapport du ministre de l'agriculture, de l'alimentation, de la pêche et des affaires rurales, Vu le livre II du code rural, notamment son titre IV et les articles L. 214-6, L. 234-2 et R. 812-39 ; Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 5142-1, L. 5143-2 à L. 5143-8 et L. 6221-9 ; Vu le code général des collectivités territoriales, notamment son article L. 1424-1 ; Vu le code pénal, notamment ses articles 226-13 et 226-14 ; Vu le décret n° 99-1039 du 10 décembre 1999 relatif aux sapeurs-pompiers volontaires ; Vu le décret n° 2001-272 du 30 mars 2001 pris pour l'application de l'article 1316-4 du code civil et relatif à la signature électronique ; Vu l'avis du Conseil supérieur de l'ordre des vétérinaires en date du 25 avril 2002 ; Vu l'avis du comité consultatif de la santé et de la protection animales en date du 2 avril 2002 ; Vu l'avis du Syndicat national des vétérinaires-conseils en date du 29 novembre 2001 ; Vu l'avis du Syndicat national des vétérinaires français en date du 6 décembre 2001 ; Vu l'avis du Syndicat des vétérinaires d'exercice libéral en date du 2 janvier 2002 ; Le Conseil d'Etat (section des travaux publics) entendu, Décrète : ARTICLE 1 La section 2 du chapitre II du titre IV du code rural (partie Réglementaire) est remplacée par les dispositions suivantes SECTION 2 Code de déontologie vétérinaire Sous-section 1 - Champ d'application Art. R.* 242-32. - Les dispositions du code de déontologie vétérinaire s'appliquent : 1° Aux vétérinaires exerçant au titre de l'article L. 241-1 du présent code et des articles L. 5142-1, L. 5143-2, L.5143-6, L. 5143-7, L. 5143-8 et L. 6221-9 du code de la santé publique ; 2° Aux vétérinaires ressortissants d'un des Etats membres de la Communauté européenne ou d'autres Etats parties à l'accord sur l'Espace économique européen exerçant en France au titre de l'article L. 241-3 ; 3° Aux sociétés civiles professionnelles de vétérinaires définies par l'article R. 241-29 ; 4° Aux sociétés d'exercice libéral de vétérinaires mentionnées à l'article R. 241-94 ; 5° Aux élèves des écoles nationales vétérinaires françaises non encore pourvus du doctorat, exerçant dans les conditions fixées par les articles L. 241-6 à L. 241-13 ; 6° Aux vétérinaires enseignants des écoles nationales vétérinaires françaises exerçant dans les cliniques faisant partie des écoles vétérinaires, pour celles de leurs activités vétérinaires qui ne sont pas indissociables de l'accomplissement de leur mission d'enseignement ou de recherche. Sous-section 2 - Dispositions applicables à tous les vétérinaires Paragraphe 1er - Devoirs généraux du vétérinaire Art. R.* 242-33. - I. - L'exercice de l'art vétérinaire est personnel. Chaque vétérinaire est responsable de ses décisions et de ses actes. II. - Le vétérinaire ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit. III. - Le vétérinaire est tenu de remplir tous les devoirs que lui imposent les lois et règlements. Il accomplit les actes liés à son art selon les règles de bonnes pratiques professionnelles. Il veille à définir avec précision les attributions du personnel placé sous son autorité, à le former aux règles de bonnes pratiques et à s'assurer qu'il les respecte. IV. - Le vétérinaire respecte les engagements contractuels qu'il prend dans l'exercice de sa profession. V. - Le vétérinaire est tenu au respect du secret professionnel dans les conditions établies par la loi. VI. - Le vétérinaire n'exerce en aucun cas sa profession dans des conditions pouvant compromettre la qualité de ses actes. VII. - Le vétérinaire prend en compte les conséquences de son activité professionnelle sur la santé publique et sur l'environnement et respecte les animaux. VIII. - Le vétérinaire s'abstient, même en dehors de l'exercice de la profession, de tout acte de nature à déconsidérer celle-ci. IX. - Tout compérage entre vétérinaires, entre vétérinaires et pharmaciens ou toutes autres personnes est interdit. X. - Le vétérinaire acquiert l'information scientifique nécessaire à son exercice professionnel, en tient compte dans l'accomplissement de sa mission, entretient et perfectionne ses connaissances. XI. - Le vétérinaire accomplit scrupuleusement, dans les meilleurs délais et conformément aux instructions reçues, les missions de service public dont il est chargé par l'autorité administrative. Lorsqu'il est requis par l'administration pour exercer sa mission chez les clients d'un confrère, il se refuse à toute intervention étrangère à celle-ci. Il est interdit à tout vétérinaire d'effectuer des actes de prévention ou de traitement lorsque ces interventions ont été expressément demandées par l'administration à un autre vétérinaire et qu'il en a connaissance. Le vétérinaire donne aux membres des corps d'inspection toutes facilités pour l'accomplissement de leurs missions. XII. - Le vétérinaire peut exercer une autre activité professionnelle compatible avec la réglementation, d'une part, avec l'indépendance et la dignité professionnelles, d'autre part. Cette activité ne doit pas mettre en conflit ses intérêts avec ses devoirs déontologiques, notamment en lui fournissant des moyens de concurrence déloyale vis-à-vis de ses confrères. XIII. - Il est interdit au vétérinaire de couvrir de son titre toute personne non habilitée à un exercice professionnel vétérinaire, et notamment de laisser quiconque travaillant sous son autorité ou sa responsabilité exercer son activité hors des conditions prévues par la loi. XIV. - Il est interdit au vétérinaire qui assume ou a assumé une responsabilité professionnelle ou qui remplit ou a rempli une fonction administrative ou politique de s'en prévaloir directement ou indirectement à des fins personnelles pour l'exercice de la profession. XV. - Il est interdit au vétérinaire de délivrer des médicaments à l'intention des humains, même sur prescription d'un médecin. Paragraphe 2 - Autres devoirs Art. R.* 242-34. - Distinctions, qualifications et titres. - Il est interdit au vétérinaire d'usurper des titres ou de se parer de titres fallacieux. Les seules indications dont un vétérinaire peut faire état sont : 1° Les distinctions honorifiques et qualifications professionnelles reconnues par la République française ; 2° Les titres, diplômes, récompenses et autres qualifications professionnelles dont la liste est établie par le Conseil supérieur de l'ordre. Seuls peuvent se prévaloir, dans l'exercice de leur profession, du titre de vétérinaire spécialiste les titulaires du diplôme d'études spécialisées vétérinaires ou d'un titre étranger reconnu équivalent, ainsi que les vétérinaires autorisés par le ministre chargé de l'agriculture dans les conditions prévues à l'article R. 812-39 à se prévaloir de ce titre. Art. R.* 242-35. - Communication et information. - La communication doit être conforme aux lois et règlements en vigueur et en particulier aux dispositions du code de la santé publique réglementant la publicité du médicament vétérinaire. La communication des vétérinaires vis-à-vis de leurs confrères ou des tiers ne doit pas porter atteinte au respect du public et de la profession. Elle doit être loyale, scientifiquement étayée, et ne doit pas induire le public en erreur, abuser sa confiance ou exploiter sa crédulité, son manque d'expérience ou de connaissances. Les mêmes règles s'appliquent aux communications télématiques ou électroniques destinées au public (forums ou sites de présentation) faisant état, dans leurs adresses ou dans leurs contenus, de textes ou d'images en relation directe ou indirecte avec la profession vétérinaire. Ces communications sont sous l'entière responsabilité de leur auteur. Art. R.* 242-36. - Publications. - Dans les publications, le vétérinaire ne peut utiliser les documents ou résultats d'examens et d'observations qui lui ont été fournis par d'autres auteurs qu'en mentionnant la part prise par ces derniers à leur établissement ou en indiquant la référence bibliographique adéquate. Toute communication doit être signée de son auteur. Le vétérinaire auteur d'une communication comportant les indications en faveur d'une firme, quel que soit le procédé utilisé, doit mentionner, s'il y a lieu, les liens qui l'attachent à cette firme. Art. R.* 242-37. - Pseudonyme. - Tout vétérinaire se servant d'un pseudonyme pour des activités se rattachant à sa profession doit en faire la déclaration préalable au conseil régional de l'ordre. Art. R.* 242-38. - Certificats, attestations et autres documents. - Le vétérinaire apporte le plus grand soin à la rédaction des certificats ou autres documents qui lui sont demandés et n'y affirme que des faits dont il a vérifié lui même l'exactitude. Tout certificat, ordonnance, attestation ou autre document analogue est authentifié par la signature et le timbre personnel du vétérinaire qui le délivre ou, dans le cas d'une signature électronique, par sa signature électronique professionnelle certifiée. Le timbre mentionne les nom et prénom du vétérinaire, l'adresse de son domicile professionnel administratif et le numéro national d'inscription à l'ordre. Les certificats et attestations doivent être conformes aux dispositions légales et réglementaires en vigueur. -
Quelques dispositions à savoir.
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L'annexe 1 de l'arrêté du 25 octobre 1982 relatif aux conditions de garde, d'élevage et de parcage des animaux autorise ce mode de détention, le subordonnant toutefois à un certain nombre de conditions. 3. "Les propriétaires, gardiens ou détenteurs de tous chiens et chats, animaux de compagnie et assimilés doivent mettre à la disposition de ceux-ci une nourriture suffisamment équilibrée et abondante pour les maintenir en bon état de santé. Une réserve d'eau fraîche fréquemment renouvelée et protégée du gel en hiver doit être constamment tenue à leur disposition dans un récipient maintenu propre." 4. a) "Il est interdit d'enfermer les animaux de compagnie et assimilés dans des conditions incompatibles avec leurs nécessités physiologiques et notamment dans un local sans aération ou sans lumière ou insuffisamment chauffé." b) "Un espace suffisant et un abri contre les intempéries doivent leur être réservés en toutes circonstances, notamment pour les chiens laissés sur le balcon des appartements." Tout manquement aux conditions énoncées peut être qualifié de mauvais traitement au sens de l'article R.654-1 du nouveau Code Pénal, et puni d'une amende d'un montant maximum de 763 euros par animal maltraité. Lorsque vous êtes témoin du fait qu'un chien est détenu sur un balcon, la solution la plus efficace est bien sûr le dialogue, afin de sensibiliser le propriétaire de l'animal aux souffrances qu'il fait subir à son compagnon. Si le dialogue n'est pas possible, il est conseiller de prévenir les associations de protection animale locales qui pourront peut-être lui faire entendre raison et, le cas échéant, engager toutes poursuites utiles. -
Il mange n'importe quoi ! Il n’y a pas que la nourriture qui intéresse les chiens. Certains avalent des substances normalement non comestibles, au point d’endommager leur environnement, d’écœurer les maîtres et plus grave, de se rendre sérieusement malades. Excréments d’autres animaux, herbe, terre, sous vêtements , morceaux de meubles, voire cailloux sont parmi les proies insolites les plus fréquemment citées par les propriétaires. Quelles sont les raisons qui peuvent pousser nos animaux à de tels comportements ? Les causes de la coprophagie (le fait d’ingérer des excréments) et du Pica (ce qui n’est pas comestible) ne sont pas encore toutes connues. Parmi les hypothèses, on trouve les comportements motivés par la recherche d’attention du maître. Dans ce cas, même des remontrances peuvent entretenir l’attitude d’avaler tout et n’importe quoi, car si le chien a obtenu une réponse, même quand c’est une réprimande, on l’a renforcé. C’est-à -dire qu’on l’incite, sans s’en rendre compte, à recommencer lorsqu’il voudra que l’on s’occupe de lui. : il sait comment agir sur nous. La frustration et l’anxiété font partie des causes le plus probables : lorsque le système relationnel proposé par les maîtres est anxiogène ou stressant, le chien peut trouver un apaisement à mastiquer un objet marqué par des traces olfactives rassurantes tel que vos pantoufles. Si le milieu dans lequel il vit est pauvre en stimulations, si le chien est livré à lui-même ou confiné en permanence dans un espace restreint, s’il y a peu d’interactions avec ses propriétaires… les conditions sont réunies pour voir apparaître des comportements non désirés par eux. Il y a aussi les jeunes chiens qui ont tendance, pour certains, à mastiquer tout ce qui leur passe sous les dents. Par exemple dans le cadre du jeu, le chien commence à mâchouiller quelque chose et finir par l’ingurgiter. Mais cela arrive aussi avec les chiens âgés ! Difficile alors de conclure à unique cause, sans doute y-a-t-il une accumulation de plusieurs éléments. Que faire ? A part l’anticipation, il y a peu de solutions efficaces avec certitude. Retirer les excréments du jardin, ramasser immédiatement quand il fait ses besoins à l’extérieur de son cadre de vie, installer la litière du chat hors de sa portée, ranger les vêtements sales, retirer les objets qu’il trouve à son goût, veiller à lui proposer des jouets et des distractions pour qu’il s’ennuie le moins possible… et le garder en laisse quand le terrain est trop « miné » pour une promenade détendue. Néanmoins ces solutions ne se concentrent que sur la manifestation du problème. Il serait plus productif, en termes de durée et d’apaisement de l’animal, de chercher avec un comportementaliste les raisons de telles attitudes. Parfois quelques ajustements dans le système relationnel suffisent à améliorer ces comportements indésirables.
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Les aboiements excessifs Le chien aboie, la caravane passe. Tiens… mais le chien continue d’aboyer ! Se pourrait-il qu’il vocifère pour une autre raison ? Laurence Bruder Sergent nous propose aujourd’hui de déchiffrer les raisons qui poussent notre compagnon à donner de la voix, entre nécessités ancestrales et adaptations contemporaines, pour mieux le gérer quand il tombe dans l’excès. Les humains murmurent, chuchotent, parlent, crient, verbalisent… c’est notre moyen privilégié pour transmettre des informations, exprimer nos émotions, signifier une intention. Les chiens aussi parlent ! Depuis les premiers moments de cohabitation avec les humains, ils ont appris à adapter leurs outils de communication à nous, qui mettons tant de temps à réagir à leurs appels. Pour comprendre leurs intentions, l’homme doit être à la fois observateur et « à l’écoute ». Jappements, gémissements, aboiements aux sonorités aigues ou graves, hurlements… les chiens disposent d’un panel impressionnant, surtout lorsque l’on sait qu’à l’état sauvage, ils utilisent très peu la communication sonore. Lorsqu’ils vivent à l’état naturel, c'est-à-dire sans que l’Homme n’interfère dans leurs rapports, les chiens sont plutôt silencieux. Et pour cause, s’ils se font entendre (et repérer), ils courent un grand danger : ils peuvent être tués par un prédateur, notamment par l’Homme, ou leur nourriture peut être ravie par un autre animal. Voilà pourquoi ils limitent leurs vocalisations au strict minimum. Par contre, ils utilisent d’autres formes de communication, olfactives et visuelles, notamment. Une nouvelle habitude C’est donc par son statut auprès de l’homme que le chien a adopté le mode de communication sonore, pour alerter, mettre en garde, attirer l’attention ou encore montrer sa joie. Parfois l’Homme estime que les aboiements sont excessifs, et même insupportables. Mais si le chien s’exprime ainsi, c’est qu’il a une raison ! Ce mode d’expression du chien a une raison d’être, il ne l’utilise pas juste pour nous embêter. Les amateurs de chiens de race savent fort bien que certains individus sont très aboyeurs, car ils ont justement été sélectionnés pour cela (terriers et autres chiens de chasse, notamment, mais ce ne sont pas les seuls). Les maîtres qui ne se renseignent pas assez au préalable risquent une désillusion, parfois tragique, car elle peut amener jusqu’à l’abandon. Légitime pour un chien Au delà des spécificités des races et des lignées, il faut faire la différence entre ce qui dérange le maître ou le voisinage, et ce qui est légitime dans la logique canine. Je m’explique : il est normal pour un chien d’aboyer lorsque l’on sonne à la porte, le rôle de « vigile » est ancré en lui depuis leur origine. Par contre si cela s’éternise, cela va déranger son entourage. Autre situation : lorsqu’on laisse un chien dehors toute la journée, il est excité par tout ce qui se passe autour de lui et pourra aboyer par frustration (de ne pas pouvoir aller au contact de ce qui le stimule), par défense de son territoire, par agacement, par peur de ce qu’il entend mais ne peut pas aller identifier, etc. Les responsabilités de l’Homme Ainsi, ce qui dérange le propriétaire n’est pas forcément le résultat d’un excès de la part du chien. C’est même parfois l’attitude des maîtres qui a provoqué ce qu’on lui reproche ! Reprenons les exemples précédemment évoqués. S’il aboie durant des heures quand ses maîtres sont absents, n’est-ce pas parce que ses propriétaires n’ont pas pris la peine de lui apprendre à supporter la solitude, que l’animal exprime le manque de cette façon? S’il est laissé dans le jardin mais stressé par le moindre bruit, pourquoi ne pas envisager de le mettre à l’abri des stimuli ? Dans ces deux situations, le chien extériorise son mal être, son stress, son instinct protecteur (le chien qui aboie derrière la clôture), sa peur, ou juste la frustration parce que qu’il ne peut pas avoir accès à ce qui a capté son attention. Sous cet angle, on perçoit mieux que les comportements des chiens sont souvent légitimes, au regard de leur nature. Comment réduire ou supprimer les aboiements intempestifs Commençons par identifier leurs causes pour envisager de les annihiler. - mettre une clôture qui occulte la vue du chien, ou ne plus le laisser seul dehors durant des heures - lui apprendre à accepter la séparation d’avec ses maîtres, par un travail de détachement (un comportementaliste vous expliquera comment procéder) - participer à des séances de socialisation et de sociabilisation (l’aider à s’intégrer dans un groupe, et à se comporter correctement dans ce groupe), s’il aboie envers les autres chiens - ne plus réagir s’il se déploie au quotidien, en votre présence, à l’intérieur de l’habitation (le comportement arrivera à extinction si le chien se rend compte que cela ne fait plus réagir – faites-vous aider par un comportementaliste car ce n’est pas facile à mettre en place) Au lieu de vouloir « traiter » le comportement comme si c’était une pathologie, avec des accessoires cruels et maltraitants (type collier électrique), je propose de chercher à comprendre ses motivations, car je le répète, le chien qui s’adonne à des aboiements trouve une satisfaction à le faire. Il faut analyser laquelle plutôt que de masquer la cause et ne s’attacher qu’à sa manifestation. Seul un professionnel qui a étudié les comportements des chiens et l’incidence sur lui de l’environnement dans lequel il est placé, sera capable de trouver, grâce aux propos des propriétaires, ce qui le motive et comment l’apaiser. Le chien aboyeur n’a pas besoin d’être dressé, il a d’abord besoin d’être compris. Pour le magazine Atout Chien d'avril 2009
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Sexualité et communication canines Notre perception des comportements sexuels des chiens n’est pas toujours correcte compte tenu de leurs mœurs différentes des nôtres. Il est fréquent d’observer des « pseudos » accouplements de chiens avec un congénère, le chat, leur coussin ou leur panier. Nous avons tôt fait d’interpréter cela comme une sexualité « débordante », « déplacée » voire « anormale » ! Pourtant il n’y a rien là de pathologique, au contraire, il y a en fait une intention de communication. On constate d’ailleurs également des chevauchements effectués par des femelles. Rappelons que le chien est un mammifère social, c’est-à-dire qu’il vit et interagit avec d’autres individus auxquels il cherche à transmettre des informations. Votre chien s’agrippe à vos jambes ou celles de vos visiteurs et vous concluez qu’il est « obsédé » par la chose ? Pas du tout, son attitude n’est qu’un signe voulant indiquer à celui sur lequel il est dirigé, que c’est lui qui impose sa supériorité. Il s’agit d’un comportement social, dont le but est de vérifier, affirmer ou récupérer son statut par rapport à l’autre. La meilleure manière de réagir si c’est sur vous que cela se produit, est de demander fermement au chien d’arrêter tout de suite et de l’envoyer à l’écart. Vous lui indiquez ainsi que vous n’êtes pas du tout d’accord que ce comportement-là s’exerce sur vous et qu’en conséquence, il est exclu provisoirement de votre groupe. Quant aux agitations du chien sur un congénère ou sur un autre animal, c’est ce dernier qui fera mine de se désintéresser (en fait il n’en est rien), ou la refusera par la menace avec force grognements et mimiques faciales jusqu’à faire descendre l’importun. Outre une volonté d’asseoir son autorité sur l’autre, il peut évidemment y avoir une notion de sexualité. Par exemple, les chiots : en jouant et en mimant la sexualité canine, ils se familiarisent avec les codes sociaux en vigueur chez les adultes. Ils vont tenter différentes expériences et voir comment l’environnement réagit. Cela ira des comportements de forte réprobation s’il s’agit d’un individu canin adulte, à l’amusement de la part des maîtres qui voient affairé le mignon petit animal sur le coussin, jusqu’aux vociférations du chat qui n’apprécie pas du tout l’affront. Si vous êtes témoin de ces tentatives de votre chiot ou de votre chien adulte, le mieux est de rester neutre, mais en refusant d’être spectateur de son action. Quitter les lieux calmement et sans un mot suffira, ce comportement s’estompera de lui-même avec le temps, et après qu’il se soit rendu compte que cela ne fait pas réagir. Enfin, n’oublions pas que certains individus vivent très mal le fait d’être en mesure de se reproduire (leurs organes génitaux étant tout à fait opérationnels) sans en avoir la possibilité. Un comportement à caractère sexuel n’est donc pas à exclure systématiquement, les conditions de vie des chiens à nos côtés les rendant totalement dépendants de notre bon vouloir… y compris en matière de reproduction. Laurence Bruder Sergent pour les DNA du 1er mars 2009
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Il casse tout à la maison ! Même sans être soi-même concerné par le problème, tout le monde a au moins déjà entendu parler de chiens qui ne supportent pas de rester seuls. Destructions de mobilier, effets personnels des maîtres déchiquetés, mordillements des meubles et ou encore attaques des murs, mais aussi hurlements, aboiements, malpropreté, voire attitudes auto centrées… : voilà les plaintes qui reviennent le plus fréquemment chez les clients des comportementalistes. Non, ce n’est pas la vengeance qui l’incite à détruire, car le chien ne ressent ni la volonté de nuire, ni celle d’engager des représailles. Ces comportements lorsqu’ils surviennent durant l’absence des propriétaires, sont le résultat de son mal-être, de privations éventuelles vécues dans l’enfance, de frustration affective ou de l’ennui. Analysons de plus près les raisons de ces manifestations de détresse : - il s’ennuie : peu ou pas stimulés, certains chiens dépérissent et adoptent des comportements que nous ne désirons pas, mais qui ne sont que des tentatives d’adaptation de leur part, à une situation qu’ils ne savent pas comment gérer. Même s’il vit avec d’autres animaux, l’absence d’un humain avec lequel interagir ne peut pas être comblée par un autre chien, un chat ou un autre animal. Ils peuvent jouer ensemble un petit moment, puis l’excitation retombe et l’inactivité resurgit. Alors que lorsqu’un humain est là, il peut initier le jeu ou répondre à une demande faite par le chien. Dans le cas d’un chien laissé seul trop longtemps, l’ennui peut l’amener à faire des « bêtises ». C’est l’expression consacrée, même si elle est inexacte : pour lui, il n’y a aucune « bêtise », il y a juste un inconfort à combler, un malaise à ne plus sentir, du temps à faire passer. Et il n’a rien d’autre que son propre corps et son environnement pour cela ! Il utilisera donc ses outils (ses pattes, sa gueule, sa force physique) pour s’en prendre à ce qui se trouve à sa portée. - il est jeune, éventuellement adolescent (donc instable émotionnellement) et s’adapte mal à la solitude. Parfois les maîtres n’ont pas pris le temps de procéder à un détachement, en apprenant au chiot à rester seul sans stress. De plus, du fait de son immaturité, il n’arrive pas à contrôler ses émotions et lorsqu’un pic (une stimulation) survient, il s’adapte du mieux qu’il peut, dans le contexte dans lequel il est placé. L’angoisse de ne pas avoir son être d’attachement près de lui peut provoquer des comportements dits « redirigés », par exemple sur un objet qui se trouve là, et même sur son propre corps ! - il est dépendant de ses maîtres et ne supporte pas bien d’être seul. C’est le cas le plus fréquent, un chien materné, couvé, est rendu dépendant par ses maîtres qui s’occupent de lui sans arrêt et lui ont enlevé toute autonomie à force d’attention constante. La frustration qu’il ressent peut l’amener à déchiqueter, détruire, arracher ou grignoter, parce que cela l’apaise au moment où il le fait. - il est incapable de s’adapter à un environnement qui n’est pas celui qui lui convient le mieux. La nature de certains individus nécessite beaucoup d’exercice physique. Mais voilà qu’on ne leur propose rien d’autre (ou si peu) qu’une vie sur le canapé à attendre que le temps passe, à défaut de longue promenade au grand air ou d’activités distrayantes. - la moindre stimulation l’affole. Parfois un simple bruit dans le couloir, un avion qui passe à proximité ou un chien qui aboie, provoque une poussée d’adrénaline chez celui qui était au repos, et le pousse à chercher un moyen d’oublier son inquiétude. - il n’est jamais promené puisque ses propriétaires imaginent que son jardin lui suffit largement. Pourtant il aurait bien besoin de stimulations de ses sens, grâce à des balades dans des lieux différents, dans lesquels ils pourraient flairer les traces laissées par d’autres animaux, et y déposer les siennes ! Ce que nous pouvons faire pour limiter les dégâts : è lui apprendre à supporter la solitude, en faisant progressivement un détachement. Ne le prenez pas tout le temps dans vos bras ou sur les genoux, ne le papouillez pas sans arrêt, de lui parlez pas sans cesse… il a besoin de gagner en autonomie et si on alimente sa dépendance affective en ne se consacrant qu’à lui, on entretient les destructions è lui proposer des distractions pour l’occuper lorsqu’il est seul (les jouets distributeurs de nourriture sont de plus en plus variés et disponibles dans la plupart des commerces) è le promener davantage, lui faire faire plus d’exercice physique pour qu’il soit fatigué quand vous partez et profite de votre absence pour récupérer è demander à quelqu’un de le sortir ou de passer un peu de temps avec lui si la durée de solitude dépasse 5 heures par jour è alléger son stress en arrêtant de le materner (donc l’aider à avoir un peu d’autonomie par rapport à vous) è éviter les rituels de départ et de retour, qui ne font qu’ajouter du stress et augmenter l’anxiété : ne lui parlez pas pour lui dire que vous allez partir (il le sait, il vous voit vous préparer !), évitez de le saluer (cela ne fait qu’augmenter son angoisse) et ne prolongez pas indéfiniment la fête qu’il vous fait à votre retour è apprenez-lui à être seul même lorsque vous êtes présent dans la maison. Ignorez-le un certain temps plusieurs fois dans la journée : vaquez à vos occupations comme s'il n'était pas là, passez dans une autre pièce et laissez-le sur place le temps de quelques minutes è absentez-vous pour quelques instants, par exemple pour aller chercher le courrier ou sortir la poubelle. Ne vous préoccupez pas du chien au moment de partir ni à votre retour. Encore une fois, vos entrées et sorties doivent faire partie du quotidien sans générer d’inquiétude démesurée. Si vous avez un chien qui est tellement attaché à vous qu’il fait des bêtises lorsqu’il est seul (destructions, hurlements, aboiements, malpropreté, attitudes auto centrées, etc.), je vous propose de voir un comportementaliste pour qu’il vous aide à résoudre ce problème de manière personnalisée. On ne peut pas appliquer un seul et unique protocole pour toute situation, même si elles se ressemblent un peu. Chaque chien est différent, ne l’oublions pas. Trop de caresses maintiennent votre compagnon dans un état infantile qui augmente son anxiété. Pratiquer le détachement c'est rompre " l'hyper attachement " qui vous lie à votre chien, c'est continuer le travail commencé par la mère lorsqu’elle repousse ses petits pour les rendre autonomes et c'est l'aider à grandir. Laurence Bruder Sergent pour ATOUT CHIEN
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Lui apprendre la solitude Nous en parlions dans l’article du 18 janvier, certains chiens vivent très mal l’absence de leur maître. Pour se sortir de la détresse qu’ils ressentent, ils peuvent devenir les auteurs de nuisances sonores (aboiements et autres), de destructions, faire leurs besoins partout et même, parfois, s’occasionner des blessures. Il faut donc leur apprendre, qu’ils soient encore chiots ou déjà adultes, à rester seuls sans angoisse. Pour commencer, il est nécessaire d’appliquer ces règles : éviter de le caresser sans cesse lorsque vous êtes présent, de le laisser vous suivre partout, d’être constamment en interaction avec lui. tâchez de ne pas le laisser dormir avec vous s’il est déjà du genre « pot de colle ». Nous l’avons déjà dit ici-même : cet attachement excessif n’est pas bon pour lui. Voici un premier exercice que vous pouvez faire chez vous si vous voulez essayer de l’aider à mieux vivre vos absences : apprenez-lui progressivement à rester à une place (agréable pour lui) dans votre habitation. Cela peut être la cuisine, la salle de bains, le salon, là où il dort la nuit. Abstenez-vous de le mettre dans le garage ou une cage s’il n’y a jamais fait de séjour, le stress et la frustration seraient trop importants pour lui et il n’en retirerait aucun apprentissage qui aille dans le sens recherché. Une fois que vous avez choisi la bonne place, laissez-y le plusieurs fois par jour durant quelques minutes, le temps de vous occuper à autre chose. Ne réagissez pas s’il s’agite ou aboie, continuez à vaquer à vos occupations. Dès qu’il sera calme ou qu’il fera une pause entre deux séries d’agitations/aboiements, allez le libérer sans pour autant en faire un évènement. On évitera donc les embrassades, caresses et salutations verbales. Il faut qu’il apprenne que votre départ est toujours suivi de votre retour et de sa libération. Si on théâtralise cet exercice, on y accorde trop d’importance, on est donc clairement en train de l’informer que notre départ est un événement. Attention, on va provisoirement majorer les tensions avant d’arriver progressivement à l’extinction des comportements dérangeants ! Deuxième exercice, à pratiquer si votre chien se surexcite dès qu’il vous voit prendre vos affaires pour sortir. Le week-end ou un jour où vous n’avez pas d’impératif, pratiquez des faux départs. Préparez-vous comme si vous alliez sortir, mettez vos chaussures et vêtements habituels… mais ne partez pas. Installez-vous sur le canapé, allumez la télévision ou lisez un journal, sans vous occuper de lui. Au bout de quelques minutes, on revêt la tenue habituelle, toujours sans tenir compte du chien. Bien entendu il va falloir répéter ces entraînements un certain nombre de fois pour que votre chien constate que s’agiter dans tous les sens est inutile. Et vous l’avez compris, ils doivent absolument s’accompagner d’une bonne gestion de vos relations avec lui au quotidien. Si l’on continue à le maintenir près de soi en permanence lorsque l’on est présent, ces efforts ne serviront à rien. C’est un aperçu de la stratégie thérapeutique utilisée par les comportementalistes pour solutionner un problème très fréquent chez les chiens : l’angoisse liée à la solitude.
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Mon chien ne s’entend pas avec ses congénères La mauvaise entente entre chiens peut devenir un véritable enfer pour les propriétaires qui aimeraient tellement faire cohabiter plusieurs animaux, leurs propres chiens entre eux ou avec ceux des environs. Mais pourquoi Médor se met-il dans des transes infernales lorsqu’il est en présence d’un autre représentant de la gente canine ? Nous l’avons souvent dit mais il n’est jamais inutile de le répéter : toutes les expériences que vit (ou ne vit pas) un chien, façonnent son caractère et ses capacités à interagir avec le monde. Lorsqu’il était petit, il a appris des comportements en observant et reproduisant ceux des adultes et des chiots qu’il avait autour de lui durant la période de socialisation (approximativement les 3 à 12 premières semaines). Si sa mère repoussait de manière agressive toute approche d’un autre chien[i], il a donc fait l’apprentissage que les chiens sont des ennemis. Ou alors, s’il était le seul chiot rescapé d’une portée, avec aucune autre présence que celle de sa mère, il n’a pas été suffisamment familiarisé avec les autres chiens. Donc, il les craindra et cherchera soit à fuir, soit à se défendre par une attitude offensive. La période de développement précoce détermine en grande partie ses aptitudes sociales, et les situations quotidiennes de la vie viennent s’y ajouter. Si le chien fait une fois une mauvaise expérience avec un congénère, il peut s’en souvenir toute sa vie : ayant vécu une situation délicate, parfois traumatisante, il fait l’amalgame avec tous les chiens, de ce qu’il a vécu avec un seul et va donc chercher à éviter toute rencontre. S’il ne peut pas s’y soustraire, il est possible qu’il devienne agressif, ou au contraire, qu’il fuie le plus loin possible. Ses apprentissages passés et les éléments parasites du présent Si le chien a vécu une situation tragique, le maître y a probablement assisté aussi. L’appréhension que le propriétaire ressent peut-être encore, se transmet au chien , qui perçoit les émotions de son maître , via les tensions de la laisse, sur son visage ou dans sa voix, et s’y adapte du mieux qu’il peut. Parfois certains chiens menacent en aboyant, grognant et s’agitant en tous sens, rien qu’en voyant un congénère au bout de la rue. Est-ce que celui qui menace réagit à ses propres expériences passées ou à la peur présente de son maître ? D’autre part, bon nombre d’altercations entre chiens pourraient être évitées s’il n’y avait pas la présence de la laisse. Mais les propriétaires s’obstinent à garder ce lien, qui, croient-ils, leur permettra d’agir et de sauver le chien en cas de pépin. La laisse est pourtant une entrave, qui ne laisse pas de possibilité au chien de fuir, se déplacer, ou se soumettre. Cette limitation des mouvements s’ajoute à la présence du chien qui fait peur et de son maître avec ses préjugés et ses angoisses.… tout cela dans un espace restreint… il y a de quoi s’affoler ! Pourtant, si l’on prenait la peine de laisser de la place aux chiens pour se saluer, éventuellement s’ignorer, et peut-être s’affronter, les conséquences seraient considérablement moindres que lorsqu’ils sont entravés dans leurs mouvements[ii]. Le minimum, c’est d’appliquer cette règle d’or : pas de « nez-à-nez » de chiens en laisse. Rappelons que lorsqu’un chien a peur, il n’a que trois possibilités pour se soustraire : la fuite (tenu en laisse, c’est impossible), l’immobilisation (elle ne sert pas à faire reculer l’autre) ou l’agression. C’est alors cette troisième alternative qui est privilégiée, car les deux premières sont inefficaces. Ainsi, l’agressivité entre chiens est souvent le résultat de l’addition de la peur et de la maladresse des propriétaires. Mais il n’y a pas que cela. Il y a aussi les histoires de chiens. Histoires de chiens Se souvient-on qu’avant d’être notre meilleur ami, le chien est un animal qui a un fonctionnement différent du nôtre ? Oui, il est possible que les mâles se bagarrent pour des questions de hiérarchie, de territoire, de nourriture, de femelles, ou bien d’autres raisons. Certes, ce moment de bataille est très déconcertant parce que chacun va grogner aussi fort que possible et augmenter son volume corporel de manière à paraître encore plus grand (il veut impressionner l’autre), mais il est naturel. Si le vôtre ne peut pas rester paisible en présence d’un possible rival, autant éviter la rencontre. Vous vous éviterez du stress, à votre chien aussi, et à celui d’en face ! A quoi bon s’obstiner à vouloir rendre amis des individus qui ne sont pas faits pour l’être… ? Les prédispositions raciales, notamment, font que l’on sait pertinemment que certains types de chiens ne sont pas du tout à l’aise avec des congénères de même sexe. Quant aux femelles, si leurs affrontements sont moins fréquents, ils peuvent être tout aussi violents. Aux propriétaires de s’ajuster et d’éviter de provoquer les affrontements par manque de vigilance. Les enjeux Il est irresponsable de donner un jouet, un bâton ou un seul os à deux chiens, sauf si l’on veut que cela se termine en pugilat. Malheureusement il y a encore des personnes pour s’amuser à cela, ou qui sont maladroites sans mauvaise intention. Il faut quand même savoir que c’est très perturbant pour les deux chiens, chacun voulant avoir sa part du « gâteau ». Si l’on veut donner une friandise à un chien, on commence par isoler l’autre ! Précision : ces notions "méchants/gentils" n'existent pas chez les chiens, mais seulement dans le regard des maîtres qui ne cherchent pas à comprendre les motivations de leurs compagnons... L’affection du maître Lorsqu’il s’agit de chiens qui vivent ensemble, il arrive régulièrement que des conflits naissent parce que tous les deux veulent avoir l’attention du maître au même moment. Il s’agira alors, pour le propriétaire, de gérer scrupuleusement les moments affectifs en veillant à ne pas créer de conflit au sein du groupe en privilégiant l’un ou l’autre au mauvais moment. Laurence Bruder Sergent Comportementaliste Auteur des livres « la cause des chiens » et « mon chien c’est quelqu’un de bien »
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Un chien agressif est-il forcément un chien dominant ?
Franzi a répondu à un(e) sujet de Franzi dans Fiches conseils
Un travail de recherche mettant en parallèle la stérilisation des chiens et le nombre de morsures serait intéressant à mener puisqu’il est souvent dit d’un chien belliqueux « il n’y a qu’à le castrer, cela ira mieux ». En effet, de nombreux chiens sont conduits chez le vétérinaire pour castration/stérilisation en raison de « problèmes » de comportement. Certains croient, à tort, que cette opération va résoudre leurs soucis[4]. La pratique des comportementalistes qui rencontrent des propriétaires de chiens quotidiennement diffère pourtant de cette croyance populaire : ce n’est pas parce qu’un chien est stérile qu’il n’est plus agressif. D’ailleurs il suffit d’observer les statistiques d’autres pays, par exemple les américains qui ont recours beaucoup plus souvent que nous aux stérilisations, pour se rendre compte que chez eux aussi, même castrés, les chiens se servent parfois de leurs dents ! ******* Autre observation : les chiens de petite taille ont tendance à mordre plutôt les maîtres que les étrangers à la sphère familiale. Les chiens de grande taille réalisent plutôt les agressions sur des tierces personnes ou sur les autres chiens. Peut-on faire la relation entre la place que les maîtres font à leur chien au sein du foyer et les rapprochements physiques plus aisés avec certains individus (prendre l’animal dans les bras sans se soucier de son consentement quand d’autres sont limités au jardin, ne pénétrant jamais à l’intérieur de l’habitation) ? Il y aurait aussi à constater si le propriétaire s’inquiète beaucoup plus rapidement lorsque son chien de 35 kilos ou plus le menace, par rapport au maître d’un petit gabarit ? On a souvent tendance à trouver amusant un bichon qui s’excite alors que si un berger allemand a le même comportement, on prendra les choses bien plus au sérieux ! Enfin, certains grands chiens sont des gardiens, ils protègent donc le territoire de toute intrusion (d’où les morsures constatées sur des humains ou chiens qui y pénètreraient) alors que les petits chiens gardés à l’intérieur ont bien moins d’interactions avec d’autres individus. Mais alors… comment faire pour se prémunir des problèmes d’agressivité à la maison ? Il s’agit de s’inspirer des notions qui fonctionnent à l’état sauvage et les adapter au type particulier du chien familier. Autrement dit : gérer les ressources vous-même et ne pas laisser votre chien le faire à votre place. Etre le leader et ne pas permettre à votre chien de prendre cette place. Ces précautions mises en place, il faudra aussi veiller à ne pas provoquer vous-même des situations tellement difficiles à vivre pour le chien qu’il ne trouvera pas d’autre possibilité pour s’y soustraire que de menacer (par exemple le gêner lorsqu’il dort, l’empêcher de se nourrir dans le calme, le provoquer sans cesse, etc.). J’apprécie particulièrement cette sage maxime : « demande-toi quelle est la souffrance de celui qui t’agresse ». Parfois c’est un chien qui ne bénéficie pas d’une place suffisamment explicite pour lui qui manifeste de l’agressivité par angoisse et inquiétude de ne savoir où se positionner. N’oublions pas que le comportement que l’on observe dans la rue, le jardin, et la maison elle-même, est la juste conséquence de la nature de la relation qu’il a tissée avec ses maîtres. Normal ou pathologique ? Quand les comportements de nos chiens nous inquiètent, il convient de replacer les évènements dans leur contexte, pour comprendre certaines attitudes, d’apparence suspecte, sans nous laisser aveugler par l’anthropomorphisme. Evitons de cataloguer un chien « anormal » alors qu’il ne fait que produire des comportements de chiens. La définition du mot « comportement » peut se résumer ainsi : manière d’agir, de faire, attitude adoptée en réponse à son environnement. C’est la façon dont un individu se conduit en relation avec son milieu, un congénère, une situation, un stimulus. Il est possible qu’un comportement soit normal pour l’animal mais indésirable pour l’humain. Prenons l’exemple du chien qui s’en prend aux poules du voisin. Certes cette attitude est déplaisante et risque d’engendrer différents problèmes. Mais elle est banale et légitime pour le prédateur qu’est le chien. Il est donc utile de faire la différence entre ce qui est pathologique (qui relève de la maladie) et ce qui ne l’est pas. Nos chiens de compagnie sont devenus tellement proches de nous que nous en oublions qu’ils sont toujours des animaux. Ce ne sont pas des hommes à qui il ne manque que la parole. Ce sont des êtres vivants à part entière avec leur propre perception du monde. Ainsi les chiens sont des prédateurs et peuvent pourchasser d’autres animaux qu’ils considèrent comme des proies. De même, des chiens « normaux » sont parfois pointilleux sur la préservation de ce qu’ils considèrent comme leur propriété tel leur territoire ou leur gamelle. C’est également naturel qu’ils aiment avoir la meilleure place au meilleur moment : l’animal est par définition opportuniste, il cherche le bon endroit, le plus stratégique. Et si certains mâles se bagarrent avec les autres, ce sera dans un objectif qui, dans leur conception de chien, relève de la plus haute importance : pour des questions de hiérarchie, par esprit de compétition, de conquête de territoire ou encore pour un enjeu (type jouet ou femelle). Gênant mais pas pathologique Il n’y a là que des comportements gênants (pour les humains) mais pas du tout hors norme (pour les chiens). Peut-on leur en vouloir de se comporter en chiens ? Non. A nous de nous adapter en restant vigilants et en évitant les situations qui peuvent dégénérer. Evitons de donner un gâteau à l’enfant juste à côté du chien qui a tendance à être agressif en présence de nourriture. Evitons de croiser volontairement le mâle du quartier qui met le nôtre en transe au moindre regard. Evitons d’installer le panier du chien gardien juste en dessous de la boite aux lettres (le facteur vous en sera reconnaissant). Laurence Bruder Sergent Comportementaliste Auteur des livres « la cause des chiens » et « j’éduque mon chien moi-même » -
Un chien agressif est-il forcément un chien dominant ? extrait du livre de Laurence Bruder Sergent « Mon chien est quelqu’un de bien » Un chien peut avoir des centaines de raison de menacer[1]. Penchons-nous à présent sur cette idée reçue qu’un chien belliqueux, qui aboie, grogne, montre les dents, se bagarre souvent, est forcément un « dominant ». En fait, ce n’est pas le cas. Il ne faut pas confondre dominance et agressivité. Plus un individu est haut placé dans la hiérarchie, moins il est agressif. Celui qui se veut maître d’une situation doit montrer sa compétence mais aussi garder son calme, afficher son assurance et ne pas se laisser gagner par l’hystérie en cas de problème. Dit-on qu’un humain qui passe son temps à se bagarrer est un leader ? Ou, plus proche de vous, votre supérieur hiérarchique au travail : vous inspire-t-il du respect s’il entre dans des colères terribles à tout bout de champ ? C’est tout le contraire : on a plutôt tendance à estimer d’un individu incapable de garder son calme dans un contexte délicat qu’il a besoin de prouver à tout le monde (et surtout à lui-même) qu’il a suffisamment d’envergure. Celui qui a confiance en lui et qui est reconnu comme le chef par ses pairs n’a aucune raison de se mettre en rage, sauf si son pouvoir est remis en cause. Ainsi, si votre chien se montre agressif envers ses congénères, les étrangers ou envers vous-même, posez-vous la question de ce qui peut motiver ses menaces : a-t-il peur de quelque chose, veut-il protéger ce qu’il considère comme son territoire, sa nourriture ou de façon plus générale sa propriété ? Pourquoi éprouve-t-il le besoin de se laisser dominer par l’émotion alors que s’il était convaincu d’être le leader, sa domination (justement) aurait dû être suffisante pour ne pas avoir besoin de réagir ? Lui avez-vous laissé croire qu’il pouvait tout se permettre chez vous ? Il y a parfois du laxisme dans certaines relations Homme/Animal, et ce manque de repères peut faire naître des comportements non désirés. [2] Rappelons-nous que l’absence de cadre est anxiogène pour tout individu social. Il revient donc aux maîtres de poser des limites dès l’arrivée du chien à la maison afin d’éviter qu’il devienne agressif par simple angoisse de ne pas avoir de chef fiable sur lequel se reposer. Il ne s’agit nullement de faire usage d’autoritarisme (sinon c’est celui qui est violent qui perd toute légitimité) mais de fermeté. Critères de races et agressivité La thèse de Christophe Mariette[3] permet de remettre en perspective un certain nombre de données. Il a étudié une population de chiens (700) amenés en consultation par leurs propriétaires pour des problèmes de comportement et plus particulièrement de conduites agressives. Outre une catégorisation par race quoi n’apporte aucune information valable quant à la prédisposition à l’agressivité de certains types de chiens, il a effectué une différenciation entre les agressions sur les humains en général, sur le propriétaire en particulier et sur les autres chiens. Voici une de ses conclusions : la modalité « mâle non castré » est plus présente parmi les chiens auteurs d’agressions sur les humains et les propriétaires que les femelles et les mâles castrés.
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Chiens brulés a l'acide
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je suis allez au magasin pour voir une cage et dans les magasins une cage avec ouverture par le dessus est de l ordre de 150 a 250 euros avec un pied depité je m arrete chez delbard et la surprise super promo flash une cage de reve pour un prix que ma pudeur envers vous m oblige a me taire !! donc pour un prix derisoire j ai eu ca !!! -
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j ai recu en avance ma fete des peres !! on m a ramené de la part de ma femme adorée une belle surprise 2 calopsites eam une a nourrir tout les jours et l autres a finir de sevrer !! elles sont superbe je suis comme i, gamin tellement suis heureux on va leur trouver une cage superbe pour eux mille merci mon amour JE T 'AIMEEEEEEEEEEEEEEEEE !!!
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