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Tout ce qui a été posté par tarcan1
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Quelques suggestions pour Grammostola rosea Bonjour à tous, j’ai pensé que ce serait une bonne idée d’ouvrir un petit sujet afin d’aider les néophytes à travailler avec Grammostola rosea. Le tout inspiré d’une part par le post de Slim qui s’est fait donné une mygale de cette espèce et par le fait qu’il est fort probable que cette espèce sera votre première mygale compte tenu que c’est la plus facilement accessible en animalerie. C’est assez long... si il y a des questions, n ‘hésitez pas à les poser à la suite et n’hésiter surtout pa à partager vos propres expériences avec cette espèce. J’aimerais insister sur le fait que ceci n’est pas une fiche d’élevage. Je déteste les « fiches d’élevages » car les gens ont tendance à les suivre à la lettre et manquer de jugement. Il y a plus d’une façon de garder les mygales en captivité car ce sont des animaux qui s’adaptent facilement à diverses conditions. Donc, prenez ceci tout simplement comme des suggestions de ma part par rapport à ce que je fais à la maison ou un petit aide mémoire pour vous aider un peu à mieux comprendre cet animal. Cette espèce se retrouve sous différents noms communs en animalerie, tels que la « rosie », « chilean rose hair », « mygale rose du Chili » et une multitude de combinaison possible de ces mots dans l’ordre et le désordre! Son nom scientifique est Grammostola rosea et elle fait parti de la sous-famille des théraphosinae. Très rarement, vous allez encore la retrouver sous d’anciens noms tels que Grammostola spatulata ou Phrixotrichus roseus. Il est à noter que Grammostola cala à été mise en synonimie avec G. rosea il y a quelques années. Il était tradition de désigner la forme rouge de G. rosea par le nom Grammostola cala. C’est une mygale originaire du Chili comme son nom l’indique, mais également de la Bolivie et de l’Argentine. Ce que l’on retrouve en animalerie est généralement exporté du Chili. Son environnement naturel est aride avec d’importants écarts de température selon les saisons. Comme beaucoup sont au courant, c’est une mygale de taille intermédiaire, environ 5 pouces d’envergure de pattes pour un adulte. Son comportement est généralement assez clément, mais certains spécimens peuvent être particulièrement défensifs. Donc il faut être prudent lorsqu’on interagit avec un spécimen que l’on ne connait pas. Le venin est réputé être innofensif, la morsure étant souvent comparée à une piqûre d’abeille, mais encore une fois, il est préférable d’éviter les morsures pour des raisons assez évidentes je crois. Premièrement, choisir son spécimens... deux pièges communs : « à l’animalerie (ou le gars qui me l’a vendu), ils m’ont dis que c’était un spécimen né en captivité »... ça c’est le classique. NON, G. rosea est une mygale à croissance TRÈS lente, pouvant prendre 10 ans à atteindre l’âge adulte... alors la logique s’impose, j’aimerais rencontrer le gars (ou la fille) qui fait grandir ces mygales pendant 10 ans pour ensuite les vendre au fournisseurs d’animaleries (autour de 1$ l’animal) qui les revendent aux animaleries elles-mêmes qui eux les vendent entre 30$ et 40$ au détail... je pense que c’est assez évident que ce sont tous (sauf quelques rares exceptions) des spécimens issus de la capture. Donc, impossible de savoir l’âge exact de l’animal que vous achetez. « à l’animalerie (ou le gars qui me l’a vendu), ils m’ont garanti que c’était une femelle »... NON (en fait peut être si vous êtes chanceux), je connais très peu de gens ici au Québec qui sont qualifiés pour sexer les mygales. Je ne mentionne pas ces détails pour injurier les animaleries, je n,ai rien contre elles, mais c,est seulement pour vous éviter des déceptions. Comme il est fort probable que vous allez achter votre spécimen en animalerie. Les gens, en général, recherche une femelle, tout simplement parcequ’elle vivra en théorie plus longtemps (à moins d’acheter une vieille femelle). Par contre, les mâles de cette espèce vivent très longtemps, donc il ne faut pas trop s’inquiéter. Certains décideront de se débarasser de leur animal bien avant qu’il meurt!!!!! Ce qu’il faut éviter est d,acheter un spécimen déshydraté. On peut le remarquer facilement en regardant l’abdomen. Si celui-ci est comme un raisin sec, et bien l’animal est sur le point de mourrir. Le manque de poils sur l’abdomen n,est pas un problème, le tout sera regénéré à la prochaine mue. Même chose pour une patte manquante. Parfois, ça peut vous permettre de négocier un prix à la baisse! Mais la patte va repousser à la prochaine mue. Si le spécimen est adulte, ce sera une petite patte et ce sera visible, mais au fil des mues, la patte reprendra un peu de volume. Ce qu’il faut éviter sont les blessures avec un écoulement d’hémolymphe, il est fort probable que l’animal ne s ‘en remette pas. Ne pas prendre un animal qui aurait des décharges blanchâtres autour des crochets à venin, c’est signe d’une infection aux nématodes. Évidement, éviter les spécimens parasités par des mites, mais c,est très rare chez cette espèce. À la base, on doit fournir les éléments « traditionnels » pour un terra de mygale. C’est-à-dire une cachette (même si cette espèce l’utilisera peu), un bol d’eau sans éponge à l’intérieur (avec le temps l’éponge favorise le développement de micro organismes) et un substrat adéquat (comme du terreau organique par exemple). Cette espèce est terricole, donc il convient de ne pas trop lui donner d’espace pour grimper. Un terra équivalent à un aquarium de 5 gallons est suffisant pour cette espèce, mais un plus grand ne sera pas néfaste pour autant. Encore une fois, il est important de limiter l’espace verticale afin d’éviter les chutes. À la maison, je garde cette espèce à des températures variant entre 26 Celcius le jour et 19-20 Celcius la nuit. C’est une espèce qui peut tolérer des écarts beaucoup plus grands comme mentionné plus haut. Ce qu’il faut éviter, comme avec toutes les mygales, c’est les températures constantes. Donc, si pendant l’été, la température monte jusqu’à 30 ou un peu plus pendant quelques heures, ce n,est pas la fin du monde, et votre animal se portera bien, du moment ou cette température chutte pendant la nuit. Même chose en hiver, si la température tombe à 18 Celcius pendant la nuit, pas de problème. En fait, cette espèce peu facilement tolérer des températures de 15 et un peu moins. Comme la plupart d’entre vous ont des pièces à reptiles, il serait assez étonnants que les températures chuttent autant que ça. Mais il faut plutôt faire attention auxtempératures chaudes trop longtemps. Sous chauffez votre pièce beaucoup, il serait préférable de mettre l’animal dans une autre pièce, à température ambiante si vous pensez que ça va être trop chaud. Comme c,est une espèce de zones arides, elle n’a pas besoin d’autant d’humidité que les espèces tropicales. Il est préférable de lui fournir un substrat sec. Je garde mes spécimens à une humidité ambiante d’environ 60%, ce qui n’est pas nécessairement facile à atteindre avec un substrat sec (car l’humidité relative d’une maison est environ 30% à 40%). Il est généralement nécessaire de restreindre la ventilation du terra pour atteindre les 60%. Je fais également déborder le bol d’eau dans le substrat autour de celui-ci, ce qui aide à créer une évaporation. Inutile de vaporiser, ça ne fait qu’augmenter l’humidité temporairement et ça stress l’animal lorsqu’il reçoit des gouttelettes. À 60%, vous n’aurai jamais de problème avec les mues. Là il ne faut pas paniquer, si l’humidité descend à 50% un jour, ce n,est pas la fin du monde. Il faut seulement éviter les extrèmes comme garder l’humidité constante à 30 ou 40%. Une légende urbaine de la garde des mygales, est d’augmenter l’humidité juste avant la mue. Selon moi, c’est de la foutaise, ce qui est important est toute la période entre les deux mues. Si l’araignée se déshydrate peu à peu entre deux mues, mettre l’humidité à 100% lorsqu’elle mue ne changera rien, elle ne sera pas capable de sortir de son exuvie. Donc, lui fournir un niveau d’humidité propice afin d’éviter la déshydratation. Le bol d’eau est là au cas ou l’humdité chuterait un peu trop pendant quelques jours, l’araignée pourra toujours aller boire. Ce qui cause le plus d’inquiétude pour le néophyte commençant avec cette espèce est l’alimentation, ou plutôt le refus de manger. C,est là qu’il faut bien comprendre comment cette mygale « raisonne ». Comme c’est une espèce originaire de climat aride, elle a tendance à accumuler le plus de réserves possibles parce qu’elle ne « sait » pas quand le prochain repas va passer. Alors voici ce qui est typique. Le terrariophile est fasciné par le fait de nourrir son animal, ce qui est normal. Donc, il nourrit sa mygale le plus souvent possible. Ce n’est pas une mauvaise chose en soit, avec peu d’impact sur la santé de l’animal lui même. Mais ce qui arrive est que l’animal mange sans arrêt et accumule des réserves incroyables de nutriments. Le résultat, l’animal arrête de manger et tombe en pré-mue.... pendant TRÈS longtemps (en particulier pour un spécimen adulte, parfois plus d’une année sans manger) et là les gens s’inquiètent. Je suggére de nourrir les adultes une fois par semaine avec trois ou quatre grillons adultes, c’est amplement suffisant. Vous allez avoir un animal qui va manger plus régulièrement et pendant une plus longue période de temps. Les pré-mues seront un peu moins longues ce qui sera plus plaisant pour vous. Parce qu’il ne faut pas se le cacher, G. rosea est une espèce peu active et à part la nourrir, il n’y a pas beaucoup d’autre chose à observer à moins d’essayer de les reproduire. Une G. rosea bien nourrie peut arrêter de manger pendant six mois, un an et plus sans problème! J’ai eu un mâle mature (maintenant mort) qui n,a rien mangé pendant trois ans et presque rien en plus de quatre ans! Donc il ne faut pas s’inquiéter, il suffit de s’assurer qu’elle ne perde pas de poids au niveau de l’abdomen. Une G. rosea moins nourrie n’aura pas un absomen aussi distendu, donc mois de risques de blessures fatales si il y a une chutte, donc c’est une autre avantage non négligeable compte tenu que beaucoup de gens veulent les manipuler. En résumé, G. rosea n,est pas une mauvaise mygale pour débuter, il suffit d’apprendre à la connaître un peu à l’avance. Ce n’est pas moi choix préféré pour le débutant surtout à cause que c,est une espèce amorphe et les gens se tannent rapidement et pensent que c,est comme ça avec toutes les epèces. Bonne chance Martin
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Y faut que jme dompte...
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de Noodles11 dans Discussion Générale Reptiles/General Reptiles Discussion
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Mygales cubaines - pour bistrophil
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de tarcan1 dans Arachnides/Arachnids
Pas de trouble Phil, effectivement dans ce type de place, il faut pas trop s'attendre à trouver quelquechose. Stav, un petit vidéo d'une attaquant une proie en captivité. Tu ne vois pas l'araignée car les "purseweb" spiders attaquent au travers de leurs tubes de soies, elles n'ont pas de trappe ou clapet. Et une autre jolie photo pour te donner le goût de partir en herping dès qu'il fera beau Phil, il faut aller en attraper cet été! A+ Martin -
Mygales cubaines - pour bistrophil
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de tarcan1 dans Arachnides/Arachnids
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Une photo d'une superbe mygale africaine arboricole. C'est une espèce originaire de Tanzanie (région montagneuse) faisant partie de la sous-famille des Stromatopelminae. C'est la seule espèce de ce genre. Cette espèce fût "décrite" par Richard Gallon sous Xenodendrophila gabrieli en 2003, mais il s'est par la suite rendu compte qu'elle était déjà décrite sous Encyocratella olivacea en 1907 et avait été transféré dans le genre Chaetoplema par la suite. Le problème est que C. olivaceum existait déjà (le nom était déjà utilisé), donc un nouveau nom, C. strandi lui fût donnée (en l'honneur de Strand qui l'avait décrite). Je crois qu'à l'époque le spécimen type de Chaetopelma strandi était perdu ou manquant, donc il n'avais pas pu l'examiner. C'est pour cela que cette espèce est maintenant de retour sous Encyocratella olivacea car elle n,a rien d'une Chaetopelma. Sur la photo, c'est un spécimen juvénile. À cette taille, la couleur orange est très vive. Avec l'âge, cette coloration est moins vive et à tendance à tourner au brun-orangé. C'est une mygale très rapide et nerveuse. En théorie, elle devrait avoir un venin assez actif. L'accouplement de cette espèce est bien particulière. Il y a une parade nuptiale assez longue (j'ai observé entre 30 et 45 minutes) ou le mâle attire la femelle à l'extèrieur de sa cachette. Il faut être très patient. la femelle n'est pas vraiment agressive envers le mâle. J'ai eu un seul sac d'oeuf de cette espèce, mais malheureusement il était infertile. La femelle pond un sac fixe qui est accroché aux parois du terrarium. Le cocon compte généralement une centaine de bébés. (plus ou moins) La caractéristique la plus particulière de cette espèce est que la femelle ne possède pas de spermathèque (une seule autre espèce a cette particularité, c'est Sickius longibulbi du Brézil). Ce qui veut dire que le sperme est entreposé à un autre endroit. Ce qui est particulièrement intéressant pour nous les terrariophiles est qu'une fois accouplée si la femelle mue, elle peut toujours pondre un sac fertile (normalement, la femelle perd le sperme lorsqu'elle mue car elle mue les parois de la spermathèque). J'ai entendu parlé d'une femelle qui a produit un sac fertile après avoir mué trois fois! Les mygalons sont assez gros (1/2" d'envergure environ) et sont facile à élever. C'est une espèce qui est encore assez rare en élevage et très en demande par les amateurs de mygales africaines. A+ Martin
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Je n'ai jamais eu de varans et je n,ai aucune intention d'en avoir. Par contre, je dois dire que si j'avais à avoir un lézard, ce serait un varan pour sûr, leur élégance est inégalé (sauf le savane qui ressemble à une grosse patate obèse, mais bon c'est une question de goût!) Le plus beau selon moi est le V. prasinus. Le second, je ne connais pas le nom latin, peut être qu'il a déjà été nommé mais c'est celui que j'ai vu assez souvent dans le temps sous "Peach Throat Monitor". A+ Martin
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j'aimerais me permettre une petite intervention. Il est possible d'obtenir des permis d'Agriculture Canada pour l'importation de n'importe laquelle espèce en théorie, il suffit d'en faire la demande. Le formulaire est sur le site, et la dernière fois que j'ai vérifié, ça coûtait 15$ par demande que ce soit accepté ou refusé. Ce n'est pas que c'est illégal, mais c'est réglementé, c'est différent. Il y a une personne dans la région de Québec qui possède les installations réglo approuvée par AC et il garde différentes espèces d'insectes exotiques. Il a le droit de les garder, de les reproduire mais pas de les vendre sauf à d'autres personnes ou institutions "aptent" à gérer ces animaux. Ceci dit, comme mentionné, les blattes on en trouve quand même, donc ce n,est pas impossible à obtenir. La différence est que les blattes, ça se reproduit asssez bien merci! En passant, félicitations pour les larves, elles ont l'air bien juteuses comme le dit Stav. Martin
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Mon serpent préféré! À l'époque ou je gardais des serpents (il y a très longtemps! LOL) j'en avais un et je dois dire que c'est celui que je préférais. C'est assez impressionnant de les voir chasser. J'avais un terra avec beaucoup de branches et il pouvait s'élancer d'un bord du terra jusqu'à l'autre pour attraper un anole au travers de toutes les branches! Ils ont vraiment une bonne vision. Les yeux sont hallucinants! Merci pour ce petit brin de nostalgie! A+ Martin
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Super, la seule morph que je suis capable de connaître! Qu'on aime ou que l'on aime pas, je crois que ça laisse personne indifférent ce morph là. Moi je ne suis pas certain d'aimer ça ou non, mais je trouve ça très intréressant comme pattern! Belles photos Est-ce que c'est difficile à produire cette variété là? Il semble que ça fait un bon bout que àa existe mais c'est toujours pas très diffusé? A+ Martin
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Présentation du genre Avicularia
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de tarcan1 dans Arachnides/Arachnids
Pour les derniers complexe, j'aimerais mentionner que ça ne fait peut-être pas l'unanimité, mais c'est ainsi que j'aime les regrouper. Le complexe "huriana" Je n'ai que A. huriana, de l'Équateur (ou du moins ce qui m'a été vendu comme tel). Des mygales TRÈS hirsutes, la longueur des poils rend la photographie de cette espèce très difficile. C'est une aviculaire très grosse et massive. Ceux qui ont vu mes spécimens savent que c,est assez impressionnant en comparaison aux petites "pink toes" d'animaleries. Elles ont généralement un comportement assez calme. Une femelle (très mauvaise photo, désolé) Et le complexe "urticans" Un groupe généralement constiué de mygales péruviennes ou les alentours. Normalement dans des teintes de bruns à dorés. Rien de bien particulier à signaler pour ce groupe. femelle "A. urticans" Les mygalons de ces deux complexes sont pas mal identiques à ceux d'A. avicularia Voilà, c'est pas mal ça qui est ça! A+ Martin -
Présentation du genre Avicularia
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de tarcan1 dans Arachnides/Arachnids
Bon, le cauchemard commence... Pour les espèces qui suivent, il est maintenant courant d'utiliser le terme "complexe" pour désigner un groupe "d'espèces" qui se ressemblent beaucoup et que l'on suspecte être possiblement tous la même espèce avec variantes géographiques. Ce n'est pas une norme scientifique mais c'est ce qu'on utilise dans le hobby présentement pour éviter les malentendus. Commençons par le complexe Avicularia avicularia. Je parle donc de ce que l'on retrouve le plus courramenent dans les animaleries, la bonne vieille "pink toe". Les espèces qui sont tous plus ou moins noires-bleutés avec le bout des tarses très rose ou orange. La plus commune en élevage est celle que l'on désigne sous Avicularia avicularia. Une mygale de taille modeste au comportement très docile. Ce que l'on reçoit ici d'Amérique du Sud est généralement originaire du Guyana, mais pourrait également provenir de temps à autre du Suriname. Les mygalons du complexe A. avicularia se ressemblent tous ayant les couleurs des adultes inversées. C'est à dire que le bout des tarses est noir et les pattes sont pâles (jaune-orangée). Une photo de ce que l'on appelle A. avicularia dans le hobby Un mygalon typique de ce complexe Femelle "A. avicularia" La prochaine que l'on entend très souvent, Avicularia metallica. Ce qui est généralement accepté dans le hobby est que A. metallica est plus grosse que A. avicularia et un peu plus hirsute. Ces mygales sont souvent originaire de la Guyane Française. Impossible de dire ce qu'est réellement A. metallica (ni A. aviuclaria d'ailleur) mais la distinction est faite ainsi pour éviter les croisements. Femelle "A. metallica" (photo prise en Guyane) Ensuite, A. braunshauseni du Brézil étant probablement la plus grande de ce complexe. On peut généralement la "reconnaître", autrement que par sa grande taille, à la très longue pillosité des pattes IV donnant l'illusion qu'elles ont cette paire de patte très épaisse. Ma photo n'est pas terrible, mais c'est la meilleure que j'ai La dernière que j,aborde de ce complexe est Avicularia geroldi du Brésil également qui est assez spectaculaire de part sa coloration bleutée. Elle garde assez bien cette coloration entre les mues (en comparaison avec A. pupurea) mais elle s'estompe quand même un peu. Une A. geroldi qui n'a pas mué depuis longtemps peut ressembler à une A. avicularia. Il y a une panoplie d'autres espèces, mais ces quatre là sont les plus communes en élevage. A+ Martin -
Présentation du genre Avicularia
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de tarcan1 dans Arachnides/Arachnids
Prochaine espèce, Avicularia purpurea de l'Équateur. Une espèce caractérisé par sa coloration noirâtre avec de modestes reflets mauve ou pourpre métallique. Cette coloration est plus marquée ches les jeunes adultes et s'estompe avec l'âge. Égalament plus prononcée et visible juste après la mue, après un certain temps, la mygale semble être toute noire. Comme vous pouvez le remarqué, cette espèce n'a pas le bout des tarses pâles. Le mygalon est également caractéristique. Bien que sur ma photo, il peut ressembler un peu à A. versicolor, il n'en est rien. Les bébés sont noirâtres ou gris charcoal. Ils sont TRÈS fragiles à élever, je n'ai jamais réussi à amener un bébé à maturité. Il est possible qu'il existe différentes sources en élevage, peut être des espèces différentes qui se ressemblent. Donc on commence déjà à être dans les espèces problématiques. Le mygalon La femelle A+ Martin -
Présentation du genre Avicularia
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de tarcan1 dans Arachnides/Arachnids
Merci les amis, Forked, la A. geroldi va venir bientôt... allez je continu (il faut bien que je dorme un peu des fois!). La prochaine est une aviculaire bien particulière, A. minatrix originaire du Vénézuela. Elle est la plus petite espèce en élevage présentement. Elle est très nerveuse et rapide, donc elle ne peut pas vraiment être prise dans les mains comme les "pink toes" que l'on retrouve généralement dans les animaleries. La caratéristique particulière de cette espèce est qu'elle conserve le motif tigré de la naissance sur l'opisthosome (abdomen) ce qui est assez unique car ches les autres espèce, ce motif disparaît avec la croissance. Le mygalon La femelle A+ Martin -
Présentation du genre Avicularia
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de tarcan1 dans Arachnides/Arachnids
Deuxième espèce, beaucoup moins connues celle-là, A. laeta originaire de Porto Rico. Elle aussi a des mygalons bleus métalliques (ce sont les deux seules espèces que je connais avec cette particularité) mais les adultes sont beaucoup moins beaux avec une coloration brunâtre. Fait intéressant, il y a une autre espèce sur l'île de Porto Rico, Avicularia caesia, et si je me rapelle bien, le spécimen type est petit et bleuté... il ne serait pas improbable que ce soit un juvénile de A. laeta ayant été décrit comme une autre espèce. Cette espèce est également listée pour le Brézil, ce qui est très loins de Porto Rico... c'est un peu nébuleux. Mais, à ma connaissance, ce que l'on retrouve dans le hobby est originaire de Porto Rico. le mygalon la femelle A+ Martin -
Présentation du genre Avicularia
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de tarcan1 dans Arachnides/Arachnids
Bon, je vais parler un peu des espèces maintenant. Je vais commencer par les faciles, c'est à dire celles qui ont tellement une coloration ou des motifs spécifiques qu'il est impossible de les confondre. Ce sont les espèces "sûres". Une des choses les plus fascinantes chez le genre Avicularia est sans contredit le changement de "robe" qui a lieu entre la naissance et le stade adulte. Aucun meilleur exemple de cela que chez le classique ultime de ce genre, et j,ai nommé Avicularia versicolor. Cette araignée est parmis les plus belles mygales qu'il soit. À la naissance, les mygalons sont bleus métalliques pour éventuellement devenir rouge-bourgogne-pourpre avec le prosome vert métallique! C'est une espèce originaire de la Martinique. Elle est listée également sous Guadeloupe, mais à ma connaissance, on ne la retrouve pas sur cette île. Je crois que l'erreur proviendait peut être d'une mésinterprétation de la description originale si jamais il est indiqué "Antilles Françaises". Cette "matoutou" est protégée par la France et l'exportation de cette espèce de la Martinique est formellement interdite. Sage décision, car apparemment sa distribution géographique est très limité. La Martinique est déjà petite en partant et on ne la retrouve que sur une petite partie de l'île. Assez parlé, les photos. Le mygalon La femelle Une chose que j,ai oublié de mentionner est que les mâles de ce genre ont peu de dimorphisme au niveau chromatique, donc je ne mettrai pas nécessairement de photos de mâles. A+ Martin -
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Bonjour à tous, j’ai pensé faire une petite présentation d’un des genres les plus populaires en élevage, le genre Avicularia. Le genre Avicularia, créé en 1818 par Lamarck, fait parti de la sous-famille des aviculariinae. Il comprend présentement 57 espèces décrites dont Avicularia avicularia, qui est la première théraphosidée à avoir été décrite, par Linné lui-même en 1758 (à l’époque sous Aranea avicularia). Bien que ce genre est bien connu en élevage, sa taxonomie est très compliquée et très controversée. Beaucoup d’espèces décrites pourraient n’être en fait que des variantes géographiques de quelques espèces seulement. À l’exception de certaines espèces ayant des caratéristiques physiques très évidentes à reconnaître, il est parfois impossible de dire à qu’elles espèces appartiennent les spécimens que l’on retrouve dans le hobby. À la lumière de cette information, doublé du fait que les diverses « formes » s’hybrident facilement ensemble, il est important de faire attention lorsqu’on se fait offrir certaines espèces. Beaucoup d’éleveurs refusent maintenant de travailler avec des sources du hobby et ne se concentrent que sur des souches issuent de la nature ou de d’autres éleveurs sérieux ne travaillant qu’avec leurs propre souches. L’étymologie du nom Avicularia est originaire du latin aves qui veut dire « oiseau » (avicula veut dire petit oiseau). Le nom de ce genre est peut-être inspiré par les célèbres peintures de Maria Sibille Merian lors de ses voyages au Suriname montrant une mygale aviculaire en train de manger un oiseau (je n’ai pas trouvé de lien sur le net). Le nom commun le plus courrament utilisé en Amérique du Nord pour désigner les espèces de ce genre est « pink toe » faisant référence à la coloration rosée (ou du moins plus pâle) du bout des tarses des espèces les plus connues de ce genre. SVP, à ne pas confondre, comme j’ai si souvent entendu ici au Québec, avec Pinto qui est un vieux modèle de voiture par Ford. En Guyane et dans les Antilles Françaises, on les appelle « Matoutou ». Au Suriname, c’est « Bosh Anansi » et je suis certain que chaque pays a son nom local pour les désigner. Le genre est distribué en Amérique Centrale et principalement en Amérique du Sud. Ce sont des mygales arboricoles généralement assez colorées, de tailles modestes aux dispositions assez dociles (sauf exceptions) ce qui font leur grande popularité dans le hobby. Dans les pays d’origines, elles tolèrent bien la proximité et l’intervention humaine, on peut très souvent appercevoir leurs tubes de soies sous les toitures des habitations. Il est probable que les lumières des maisons leurs fournissent une bonne quantité de repas en attirant les insectes la nuit. La reproduction en captivité est très facile (très bon choix pour une première tentative de repro) malgré que les femelles peuvent parfois être assez agressives lors de l’accouplement. La ponte se fait dans les quelques mois qui suivent et L’incubation dure en moyenne deux mois. Les pontes sont variables, mais on peut s’attendre à entre 60 et 120 mygalons par cocons. Les mygalons sont déjà gros à la naissance (environ 1/2 pouce d’envergure de pattes) mais sont généralement fragiles. Les aviculaires possèdent des soies urticantes, mais contrairemen aux autres mygales qui en ont ne les projettent pas en frottant leurs pattes arrières sur l'abdomen. Elles frottent dirrectement leur abdomen sur la surface dans laquelle elles veulent insérer les poils. Certains pensent qu'elles dansent et sont joyeuses de se faire prendre mais lorsqu'on connait la vraie raison de cette "danse" on voit bien que c'est tout le contraire. Je termine avec la liste des espèces et je vais continuer le tout plus tard avec photos et autres explications. A+ Martin Gen. Avicularia Lamarck, 1818 affinis (Nicolet, 1849)....................Chile alticeps (Keyserling, 1878)....................Uruguay ancylochira Mello-Leitão, 1923....................Brazil anthracina (C. L. Koch, 1842)....................Uruguay aurantiaca Bauer, 1996....................Peru avicularia (Linnaeus, 1758) *....................Costa Rica to Brazil avicularia variegata F. O. P.-Cambridge, 1896....................Brazil aymara (Chamberlin, 1916)....................Peru azuraklaasi Tesmoingt, 1996....................Peru bicegoi Mello-Leitão, 1923....................Brazil borelli (Simon, 1897)....................Paraguay braunshauseni Tesmoingt, 1999....................Brazil caesia (C. L. Koch, 1842)....................Puerto Rico cuminami Mello-Leitão, 1930....................Brazil detrita (C. L. Koch, 1842)....................Brazil diversipes (C. L. Koch, 1842)....................Brazil doleschalli (Ausserer, 1871)....................Brazil exilis Strand, 1907....................Surinam fasciculata Strand, 1907....................South America fasciculata clara Strand, 1907....................South America geroldi Tesmoingt, 1999....................Brazil glauca Simon, 1891....................Panama gracilis (Keyserling, 1891)....................Brazil guyana (Simon, 1892)....................Guyana hirschii Bullmer, Thierer-Lutz & Schmidt, 2006....................Ecuador hirsuta (Ausserer, 1875)....................Cuba holmbergi Thorell, 1890....................French Guiana huriana Tesmoingt, 1996....................Ecuador juruensis Mello-Leitão, 1923....................Brazil laeta (C. L. Koch, 1842)....................Brazil, Puerto Rico leporina (C. L. Koch, 1841)....................Brazil metallica Ausserer, 1875....................Surinam minatrix Pocock, 1903....................Venezuela nigrotaeniata Mello-Leitão, 1940....................Guyana obscura (Ausserer, 1875)....................Colombia ochracea (Perty, 1833)....................Brazil palmicola Mello-Leitão, 1945....................Brazil panamensis (Simon, 1891)....................Mexico, Guatemala, Panama parva (Keyserling, 1878)....................Uruguay plantaris (C. L. Koch, 1842)....................Brazil pulchra Mello-Leitão, 1933....................Brazil purpurea Kirk, 1990....................Ecuador rapax (Ausserer, 1875)....................South America recifiensis Struchen & Brändle, 1996....................Brazil rufa Schiapelli & Gerschman, 1945....................Brazil rutilans Ausserer, 1875....................Colombia soratae Strand, 1907....................Bolivia subvulpina Strand, 1906....................South America surinamensis Strand, 1907....................Surinam taunayi (Mello-Leitão, 1920)....................Brazil tigrina (Pocock, 1903)....................Uruguay ulrichea Tesmoingt, 1996....................Brazil urticans Schmidt, 1994....................Peru velutina Simon, 1889....................Venezuela versicolor (Walckenaer, 1837)....................Guadeloupe, Martinique violacea (Mello-Leitão, 1930)....................Brazil walckenaeri (Perty, 1833)....................Brazil
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Mygales cubaines - pour bistrophil
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de tarcan1 dans Arachnides/Arachnids
Mon livre sur les raignées du Québec est à mon travail, je vais le ramener chez moi dimanche et vous répondrai. Je ne me souviens plus du nom de l'espèce :oops: Manu, si ton ami les trouve assez facilement, ce n'est sûrmement pas cette espèce car ces mygalomorphes s'enfouissent sous les feuilles ou dans la couche d'humus et font leur petit tube de soies, assez difficile à trouver. A+ Martin -
Mygales cubaines - pour bistrophil
tarcan1 a répondu à un(e) sujet de tarcan1 dans Arachnides/Arachnids
Non, aucune théraphosidée et aucune mygalomorphe officiellement répertoriée, mais il y a une mygalomorphe que l'on retrouve jusqu'à Kingston en Ontario et il n'est pas impossible que sa distribution pourrait être jusqu'à la frontière du Québec, mais ce sont des araignées difficiles à trouver. A+ Martin