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Phenix_08

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Tout ce qui a été posté par Phenix_08

  1. Rhacophorus reinwardtii est une espèce d'amphibien de la famille des Rhacophoridae. Cette espèce se rencontre en Malaisie péninsulaire, dans l'extrême sud de la Thaïlande, à Bornéo, à Java et à Sumatra, jusqu'à une altitude maximale de 1 400 m. C’est une grenouille arboricole originaire des forêts denses tropicales. C'est un très bel animal, de couleur vert clair, tandis que ses doigts (munis de disques adhésifs) et ses orteils sont oranges, avec des palmes bleus. Elles ont une tête aplatie, un museau pointu et des yeux saillants aux pupilles horizontales et dont l’iris est blanchâtre. Leurs tympans est quelquefois visible. Leur ventre est jaune. Leurs membres sont longs et grêles. Comme toutes les grenouilles arboricoles, elle est munie de ventouses sur les orteils afin de bien s'accrocher aux arbres. Moins habituel, Rhacophorus reinwardtii est également dotée d'une grande palmure aux doigts de ses 4 pattes. Elles doivent leur nom à son aptitude à planer sur une distance de 10 à 12 mètres, mais elles ne volent pas au vrai sens du terme. Elles s’élancent d’un arbre et déploient leurs grandes pattes palmées qui leur servent de parachute. Cette particularité, qui est lui permet d'échapper plus facilement à ses prédateurs, lui a valu le surnom de "grenouille volante". Elle peut, comme Agalychnis callidryas, asperger un agresseur avec le contenu de sa vessie, puis profiter de l'effet de surprise pour s'enfuir. Cette espèce est plutôt nocturne, et même lors d'un nourrissage en pleine journée elle ne bougera guère. La nuit, moment où elle se met en chasse, elle peut s'avérer très active. C'est une grenouille de 10 cm environ à l'âge adulte. Le mâle est plus coloré que la femelle. À la saison des pluies, les femelles pondent leurs œufs dans un nid d’écume, au-dessus de l’eau. Maintenance en terra: Cette grenouille est de taille moyenne, et doit donc avoir une certaine place. Un volume d'au moins 100 litres pour un couple semble un minimum. Le terrarium doit être assez haut, car nous sommes en effet en présence d'animaux arboricoles, qui doivent pouvoir se déplacer dans le sens de la hauteur. Le bac doit fair au minimum 30x40x80. Le besoin de plantes (artificielles ou naturelles), de branches ou de racines pour grimper, est impératif. Utilisez un Philodendron suspendu, ainsi que diverse fougères offrant différentes cachettes. L'hygrométrie doit être au moins de 70 à 90%. En d'autre therme, le terrarium doit être humide sans être détrempé. Des arrosages régulières visent à rappeler les pluies du milieu naturel, et surtout à maintenir l'humidité. Cette espèce vient en effet d'un milieu forestier humide. Un air trop sec les affaiblira, même si les plantes du terrarium semblent en bonne santé. Une petite partie aquatique n'est pas strictement indispensable (les animaux ne s'y baigneront pas, ou très rarement), mais aide à maintenir l'humidité. On peut enterrer un plat en verre, ou coller en travers du terrarium une plaque de verre que l'on siliconera avec un silicone pour aquarium. Vous avez deux possibilités de substrat pour la partie terrestre du terra : • Un substrat à base de moquette verte en plastique (en général) qu'on trouve dans les animaleries. On le complète avec des plantes en plastique. L'avantage de ce système est de pouvoir être lavé et désinfecté régulièrement. Certains se contentent même d'un sopalin changé régulièrement. • Un substrat avec de la terre qui permettra d'y planter éventuellement quelques plantes (fougères ou lierres, Scindapsus aureus,..). On recouvre la terre avec des plaques de mousses ramassés dans son jardin. Pour éviter que la terre soit détrempée, il est conseillé de mettre un drain au fond de la partie terrestre, en dessous de la terre : 3 cm de gravier, de billes d'argiles expansées (plus légères, disponibles en jardineries) feront l'affaire. La méthode du substrat naturel est évidemment beaucoup plus esthétique, mais peut compliquer quelque peu l'entretien. Le couvercle du terrarium doit être grillagé. En effet, l'humidité d'un tel terrarium est assez forte. A défaut d'aération, tout sera toujours humide, et les vitres toujours embuées. L'air stagnant et humide risque de favoriser les problèmes bactériens. Un bon système consiste à couper 4 tasseaux de 3 ou 4 cm de section, et de les coller à la colle à bois aux dimensions du bac. Il ne reste plus qu'à tendre ce cadre avec un grillage à petits trous. Les grenouilles, qui sont bonnes grimpeuses, ne pourront s'échapper. Mais le terrarium respirera, et la buée sera faible ou inexistante. Sinon, les grenouilles arboricoles s’échapperont. Elles sont des spécialistes de l’évasion. La température est gardée entre 25 et 30°C la journée, et de 20 à 25° la nuit. Pour maintenir le terrarium à la bonne température pendant le jour, on peut utiliser : • Des spots halogènes qui seront placés à l'extérieur de l'enceinte. Ils produiront à la fois la lumière et la chaleur nécessaire. • On peut aussi utiliser un câble ou une plaque chauffante placé sous le substrat. Attention, si ce genre de chauffage chauffe bien le sol, il est moins efficace pour chauffer l'air que les halogènes. Or, les Rhacophorus reinwardtii vivent plutôt dans les airs. Par contre, le chauffage sous substrat maintien mieux la température la nuit. • On peut enfin utiliser un système mixte, combinant les 2 systèmes. Bien que nocturnes, les Rhacophorus reinwardtii réclament un éclairage journalier. Celui-ci peut être naturel ou artificiel, mais dans tous les cas il ne devrait pas excéder 12 heures (durée moyenne des journées au niveau de l'équateur). En pratique, 10 heures suffisent. Cet éclairage doit fournir suffisamment de lumière aux plantes pour que celles-ci puissent croître normalement. Il doit également simuler les périodes de jour et de nuit. L'éclairage peut être produit par des spots halogènes basse tension (voir "température"), ou à l'aide de tube horticole de type grolux. Tout ce qui bouge et qui est à la taille de la bouche sera accepté : blattes, grillons, criquets, vers de farine, teignes de cire, mouches, tebos, papillons, vers de terre. Attention aux abus d'animaux trop chitineux (la chitine est la carapace des insectes), comme les cloportes ou les vers de farine. La chitine n'est pas très bien digérée. Une variété maximale est idéale pour éviter les carences. Le meilleur équilibre serait trouvé avec des sauterelles, grillons, blattes. On peut faire un apport de vitamines 1 à 2 fois par semaine, type Reptivit (vitamines reptiles) ou Sofcanis (vitamines pour chien, en l'occurrence le modèle croissance, pour chiot - utilisés par des éleveurs de dendrobates, en particulier). On saupoudre les proies avec les vitamines. Les juvéniles nécessitent des soins plus contraignants : Les têtards sont herbivores et se nourrissent d'aliment en paillettes, pour poissons d'aquarium. Les grenouillettes mangent des insectes vivants, mais de petite taille, tel que les collemboles (Isotoma aquatica ou Isotoma tridenticulata), des grillons tout juste éclos (grillons "tête d'épingle") et des mouches du vinaigre (Drosophila melanogaster). Là aussi, une fois par semaine, il est nécessaire d'accompagner la nourriture d'un mélange vitaminé. Les animaux doivent être abondement nourris dans les semaines précédant la période de reproduction. Il s'agit en particulier d'aider à la maturation des ovaires de la femelle. Le couple se positionne la nuit sur un point au-dessus de l'eau. Il s'agit normalement des feuilles d'une plante. Il faut donc qu'il y ait une mare dans le terrarium, surplombée par des plantes pouvant supporter le poids de 2 grenouilles. Le couple forme alors un nid mousseux dans lequel les œufs sont enfermés. Cette masse se durcie sur sa face extérieur, et les œufs macèrent à l'intérieur. Au bout de quelque temps, la masse des œufs est libérée par la pluie (ou par les arrosages du terrariophile), laquelle dissous le nid de mousse et fait tomber les œufs dans l'eau. Les têtards y naîtront. Et s'y développeront. Attention, il faudra permettre aux animaux de sortir de l'eau par une petite pente au moment de l'apparition des poumons, au risque de voir les grenouillettes se noyaient.
  2. Cyrtodactylus phongnhakebangensis est une espèce de gecko nocturne et terrestre de la sous-famille des geckoninés. Cette espèce a été découverte récemment (en 2002) au parc national de Phong Nha-Ke Bang, province de Quảng Bình, Viêt Nam, et c'est de là qu'elle tient son nom spécifique : phongnhakebangensis. Il a été découvert par un groupe de scientifiques: 3 allemands et un scientifique vietnamien. C'est un insectivore qui consomme divers insectes et autres arthropodes qu'il chasse sur le sol.
  3. Gynanisa maja, dit l'Empereur mouchetée, est largement distribué en Afrique australe. Il est présent vers le nord dans l'Angola et la Zambie. L'espèce est absente, cependant, de les zones arides du sud-ouest et les régions de pluies d'hiver. Cette espèce a une envergure de 10,5 à 13 cm. Ces ailes avec des motifs très saisissants lui permettent d’effrayer les prédateurs. Ces motifs, qui ressemblent davantage à un prédateur mammifère, seraient plus susceptibles d'effrayer les oiseaux malfaisants, augmentant ainsi la chance de la teigne de survie, d’après des chercheurs. Les larves des premiers stades larvaires sont grégaires et noir rougeâtre. Comme ils se développent, ils deviennent des mangeoires solitaires, caché sur la face inférieure des tiges des feuilles et des brindilles où la femelle les pond. Leur coloration verte avec des sortes d’épines argentées comme un ciel coloré leur offre un excellent camouflage. La larve se nourrit dans la nature sur les espèces d'acacias, en particulier Acacia erioloba, Acacia Karroo, Acacia mollissima. On les trouvera aussi sur les Quercus (chênes), les Prunus persica (pêcher), les Laburnum (faux ébénier) et les Robinia pseudoacacia (faux-acacia). Les larves arrivant à maturité (9 cm) descende de leur plante vers mars ou avril pour se nymphoser dans des chambres souterraines profondes. Eclosion est souterraine (à 20 cm du sol). Beaucoup d'autres papillons de soie de vol de jour ont des taches oculaires similaires décorées de leurs ailes, mais seulement l'empereur mouchetée a un tel design élaboré. Les larves servent également de source d’alimentation dans ces pays. L'espèce est célébrée sur un timbre-poste au Mali.
  4. Grammostola pulchra est une mygale terrestres que l’on trouve au Brésil et en Uruguay. Elle vit sur les collines, sous les rochers, là où la végétation est assez maigre. Elle se sert des cavités naturels ou des terriers abandonner pour s'abriter. C'est une mygale de taille moyenne atteignant environ 7 cm à l'âge adulte pour une envergure de 15-16 cm. Cependant, il semblerait qu'une forme plus petite existe. Le mâle plus petit et plus frêle. Belle espèce noir uniforme, très foncer après une mue et qui s'estompe avec le temps pour virer au gris foncé. Les poils sont clairs. C’est une espèce d'aspect robuste avec un abdomen bombé ainsi que des membres et des chélicères puissants. C'est une araignée calme et particulièrement statique. Les mâles sont un peu plus speed que les femelles. Déranger, elle s'en ira de manière paisible dans son abri, presque comme si de rien n'était. Elle devient un peu plus active la nuit. Elle tisse très peu. L'espèce est très présente dans le commerce des animaux de compagnie en raison de sa longue vie et la réputation d'être docile et d’avoir un tempérament doux, ainsi que pour sa coloration foncée attrayante. Communément appelé le Brésilien noir, les spécimens adultes sont presque entièrement noir avec des poils clairs. Le Brésilien noir est une croissance lente, qui peut recevoir jusqu'à 7 ans pour arriver à maturité. En raison de l'interdiction sur l'exportation de spécimens sauvages et sa croissance lente, les femelles matures (de préférence en raison de leur longue durée de vie : une vingtaine d’années voir plus pour certaines) sont généralement coûteuses. Les mâles adultes vivent également plus longtemps à l'âge adulte de la tarentule moyenne. Maintenance en terra: Un bac de 30 cm sur 30 suffit, garnis d'un substrat sec composé de tourbe blonde sur 10 cm, légèrement humidifié autour de l'abreuvoir. D’autres détenteurs de cette espèce mettent 17cm de substrat de fibre de coco (15 cm humide et emballés, avec 2 cm en vrac sec sur la surface). Comme abri, on lui proposera un morceau d'écorce ou simplement un demi-pot de terre cuite. Coté température et compte tenu de ses origines semi-désertique, une température d'environ 23° C la nuit pour 26 à 28° C le jour convient tout à fait. On peut cependant l'exposer à des températures moindre sans aucuns soucies. L’hygrométrie devra être de 60 %. Grillons, blattes, criquets, souriceaux rose, lombrics. Pas très vorace. Une période plus fraîche est nécessaire pour reproduire cette espèce, notamment pour les spécimens capturés. La femelle est parfois agressive avec le mâle et il faut donc bien surveiller. Il n'y a en revanche pas de danger si elle montre des signes de réceptivité. Le cocon est fait 2 à 6 mois plus tard. Il faudra encore 3 mois environ pour que les jeunes apparaissent. Ils sont assez grand (1,5 cm d'envergure environ) et leur croissance est très longue puisqu'il faudra compter 5 ans voir d'avantage pour obtenir un adulte.
  5. Uploaded with ImageShack.us Poecilotheria metallica est une espèce d'araignées mygalomorphes de la famille des Theraphosidae. Cette espèce est endémique de l'Andhra Pradesh en Inde, elle se rencontre entre Nandyal et Giddalur. Son habitat naturel se situe dans les arbres et les hauteurs du sud-est de l'Inde. Elle est communément appelée mygale ornementale de Gooty ou mygale ornementale saphire. Cette espèce a été découverte et décrite en 1899 par POCOCK, mais est élevée en captivité depuis assez peu de temps, redécouverte en quelque sorte ces dernières années, et reproduite ne Europe depuis début 2002, les naissances européennes ne remontant qu’à février 2002. Cette espèce a d’ailleurs été reproduite ne même temps, et pour la première fois, que le P. Miranda. Le nom Poecilotheria est dérivé des mots grecs poikilos - qui signifie "pointé" ou "repéré" et therion, qui signifie bête sauvage. Le nom metallica se réfère à la couleur bleue métallique couvrant la majeure partie du corps. Comme toutes les autres espèces de son genre, elle exhibe des motifs bien définis sur son dos. À l'âge adulte, l'abdomen des femelles est de couleur bleue ornée d'une bande dentelée de couleur blanche. Cette espèce de Poecilotheria est aussi dotée de petites marques jaune contrastantes avec le bleu éclatant des pattes pour intimider ceux qui passeraient trop près d'elle. Cette espèce se distingue des autres de son genre par son bleu éclatant qui couvre les pattes et la majeure partie de son corps. Les juvéniles sont assez différents par leurs dessins aux autres Poecilotheria, mais très bons mangeurs et assez peu craintifs. C'est une espèce de mygale très rare dans son habitat naturel en plus d'être très prisée par les collectionneurs de mygales. Le comportement de Poecilotheria metallica est assez comparable à celui des autres mygales arboricoles. Dans la nature, elles ont tendance à vivre dans des trous situés sur les arbres dans lesquels elles tissent des toiles asymétriques. Elles se nourrissent principalement d'insectes volants et de petits animaux tels que des lézards ou des grenouilles et même des petits oiseaux. Ces proies sont attrapées manuellement, la toile ne servant qu'au confort et à la protection. Il n'est pas rare de voir des mygales de cette espèce vivre en communauté. On peut y retrouver autant de spécimen qu'il y a de trous dans le même arbre. Poecilotheria metallica a un comportement plutôt défensif mais rarement agressif, préférant de loin la fuite et de se cacher plutôt que l'affront. Cependant, il convient de s’en méfier tout de même, surtout la nuit, car quand elle est acculée elle n’hésite plus à mordre, comme les autres. Elle est généralement très rapide et imprévisible, et très active durant des périodes chaudes et humides. Maintenance en terra Il est nécessaire d’avoir une hygrométrie égale à 80%, et des températures de 25 à 30°C. Si vous en avez la possibilité elle appréciera un gradient thermique, qui lui permettra de bénéficier de plusieurs températures dans son habitat. Vous verriez alors qu’elle affectionne la chaleur, pour passer la plupart de son temps prés du point le plus chaud. Préférez un chauffage par cordon chauffant (ou plaque chauffante), que vous mettrez si possible à l’extérieur du terrarium, sur une paroi, pour éviter les accidents (brûlures ou sècheresse excessive de l’installation). Si le cordon n’est pas très puissant, vous pouvez le disposer à l’intérieur, mais toujours sur une paroi plutôt qu’au sol. Les Poecilotheria présentent une grande envergure, jusqu’à 20cm pour celle-ci, et elles sont très actives la nuit : c’est la raison pour laquelle nous vous conseillons un terrarium de 40cm de haut minimum. Il lui faudra aussi un grand réservoir d’eau, autour duquel elle peut passer beaucoup de temps, notamment autour d’une mue. Cela vous aidera également à obtenir une hygrométrie réelle et constante. Cette mygale n’est pas difficile à maintenir, mais elle est déconseillée au débutant en raison de son agressivité, de son venin toxique. Donnez lui des insectivore (grillons, blattes, criquets), la mygale peut manger tout ce qui bouge. Cela dit, les insectes sont suffisants. Cette espèce est une grosse mangeuse, il faut éviter de la sur-nourrir ! Contrairement aux parades des autres mygales, celles des males Poecilotheria sont assez déroutantes. Le male tapote puis fuit. La femelle tapote et le suit. Si elle s'approche trop près, il s'enfuit rapidement. Ce n'est que lorsqu'il est prêt qu'il se retourne. La femelle se lève alors légèrement, tandis qu'il introduit son ou ses embolus dans son épygine. Ensuite, il se sauve rapidement, s'il le peut ! A partir de cet instant, ses jours sont comptés : il restera en vie une heure, un mois ou d'avantage... Certaines femelles pondent avec le male à leurs côtés. Il est nécessaire de nourrir le male et la femelle avant accouplement pour éviter qu'il ou elle se dévore (plus les femmeles d'ailleurs). Munissez-vous d'un carton pour les séparer après l'acte. A une température de 30 °C pour une hygrométrie de 100%, les cocons sont conçus 2 mois environ après l'accouplement, parfois d'avantage : une regalis a fait son cocon 8 mois plus tard, mais c'est une exception. Les cocons sont retirés au bout de 30 à 35 jours. Les œufs sont à ce moment au stade larvaire. Puis les cocons sont vidés, les larves déposées dans un incubateur. Le terrarium de la femelle est vidé et complètement nettoyé : comme elle tisse énormément au moment de la ponte, il est très difficile de discerner quelque chose dans ce tronc. La femelle est nourrie 2 ou 3 jours plus tard. Les jeunes naissent au bout de 50 à 65 jours, parfois un peu plus (cela est bien sur fonction de la température) et ils sont laissés ensemble. ATTENTION : les mygales ne sont pas mortelles ! Cependant, elles possèdent toutes un venin qu’on ne peut retirer à moins de les mutiler mortellement. Elles ont en effet besoin de leur venin pour immobiliser et pré-digérer leurs proies, c’est pourquoi il ne faut pas penser (et croire un vendeur sans scrupules) que le venin a été retiré pour rendre la mygale inoffensive ! Certaines espèces sont munies d’un venin assez efficace qui peut faire passer à la victime de très mauvais moments ! Une morsure de cette mygale peut causer entre autres des douleurs musculaires, des nausées et de la fièvre. Il n'est recommandé de manipuler les spécimens de ce genre en aucun cas. Mais à l’inverse, il ne faut pas tomber dans la psychose : on peut posséder des araignées en agissant de façon responsable, avec une espèce qui correspond à votre niveau d’expérience.
  6. Nous avons déjà une fiche concenant cette espèce sur le forum. Pas besoin dans faire une autre. Je la trouve très complète et par conséquent, je vous invite à la consulter en suivant le lien ci-dessous: http://www.reptiles-zoo.com/fiches-d-elevage-f87/tiliqua-scincoides-t3737.htm
  7. Image tirée du net Cerbalus aravensis est le nom d'une araignée découvert dans les sables de Samar dans le sud de l’Arava, région d'Israël en 2010. Cerbalus aravaensis a été découvert par une équipe de biologistes de l'Université de Haïfa. Ses pattes longues peuvent mesurer près de 15 centimètres. C’est l'araignée la plus grosse jamais découverte au Proche-Orient. Elle vit dans des dunes de sable. Malheureusement, les chercheurs craignent déjà pour l'avenir de cette espèce dont l'habitat naturel pourrait disparaître. En effet, les dunes ne cessent de rétrécir en raison de l'exploitation des sables et de la transformation de certaines zones en terres cultivables. Les dunes de sable de Samar sont ainsi passées de 7 km² à 3,4 km². Cette situation pourrait encore s'aggraver si des projets de mines envisagés par les autorités venaient à se concrétiser. Si les chercheurs ont trouvé trop peu de spécimens pour pouvoir étudier le comportement biologique de l'espèce et évaluer le nombre de Cerbalus aravensis en Israël, ils ont découvert que cette araignée vit dans un terrier. Elle construit des tanières souterraines avec des portes faites de sable et de colle de manière à dissimuler l'entrée des prédateurs. Elle est la plus active dans les mois d'été chauds. Suite à la découverte de cette espèce et dans l'espoir de pouvoir la protéger et mieux l'étudier, l'équipe de l’université d'Haïfa appelle le gouvernement à épargner les 3 derniers km² de dunes de sable de l'Arava.
  8. Bien. Le mâle a ressayé hier, mais, il a compris que ce ne serait plus possible... Maintenant, il retrouve leur train de vie normal.
  9. Image tirée du net Laticauda colubrina est une espèce de serpent de mer océanique indo-Pacifique des eaux tropicales (Philippines, Nouvelle-Guinée, Nouvelle-Calédonie, Océanie et Australie). Il a le corps gris bleu clair avec 30 à 50 bandes noires. Sa tête et ses lèvres supérieures sont jaunâtres. Le reste de sa tête est noire. La surface ventrale est jaune ou crème. Leur queue est aplatie verticalement formant une palette natatoire et facilitant la nage. Ils sont capables de tenir une apnée statique d'une heure avant de reprendre de l'air à la surface grâce à des poumons adaptés ainsi qu'à une respiration cutanée importante. Les mâles adultes ont une taille allant jusqu'à 75 cm tandis que la femelle adulte peut atteindre 128 cm de longueur. La longueur maximale enregistrée 360 cm. Les serpents marins reviennent sur terre pour de réchauffer, digérer, boire de l'eau douce, dormir, muer, se reproduire et pondre. Ils sont venimeux, mais ne sont pas agressifs pour les plongeurs. Les serpents marins ont un venin extrèmement puissant, parfois mortel. Pourtant craintifs et peu agressifs, ils deviennent dangereux s'ils sont importunés. La petite taille de leur bouche ne permet pas de mordre facilement un plongeur, mais ils sont capables d'avaler une murène ou un congre. Les enfants jouent fréquemment avec ces serpents sur terre et les accidents peuvent être fatales... On estime la dose du venin du cobra de mer (Laticauda colubrina), dit aussi tricot rayé commun, a 1,5 mg. Le reptile produisant de 10 à 15 mg de venin, chaque morsure peut tuer jusqu'à dix personnes, ce qui en fait potentiellement l'une des créatures les plus mortelles du monde. Ils habitent les mers tropicales peu profondes entourant les petits coraux des îles, les récifs coralliens et les mangroves, généralement avec un substrat de sable ou de corail. On les trouve à des profondeurs comprises entre 1-10 mètres. La raison en est principalement à cause de la faible perméabilité de leur peau, ce qui pourrait être dangereux en dessous de ces profondeurs. C’est une espèce qui est principalement nocturne et surtout passe de la terre à des océans durant cette période. Il a été constaté par des chercheurs qu’ils chassent aussi durant la journée, parfois en bande et en association avec des poissons comme les carangues qui se chargent de rabattre les proies vers les récifs. Ils dénichent leurs proies dans les cavités et celles qui s'échappent font alors face aux poissons prédateurs. Ils se déplacent sur de vastes zones du récif pour celà. Leur proie principale est l'anguille (également des congres et murènes), mais ils ont également été observés se nourrissant de petits poissons tels que les gobies. Elles attrapent leurs proies dans les crevasses des coraux en utilisant des bobines de leur corps. En général, les mâles, étant plus petit, chassent dans les eaux moins profondes que les femelles et ont également tendance à s'attaquer à différents types d'anguilles de tailles plus petites dans les récifs par rapport aux femelles qui se nourrissent de plus grosses dans les eaux près du récif. En dépit d'être une espèce marine, ils semblent préférer l'eau douce à l'eau de mer et ont été vus boire l'eau de pluie dans des flaques et dans les cavités de feuilles. Cette espèce, ovipare, a besoin de descendre à terre sur de petites îles isolées pour pondre leurs œufs. Laticauda colubrina entreprend de longues migrations pour la reproduction. Les mâles atteignent la maturité sexuelle à 18 mois environ tandis que les femelles peuvent attendre jusqu'à 24 mois avant qu'elles soient prêtes à se reproduire. Une femelle pond 4-20 œufs à tout moment de l'année. La population de Laticauda colubrina comptent un plus petit nombre de jeunes par rapport aux adultes ce qui est très probablement dû au résultat d’une basse fécondité et une hausse de la mortalité des juvéniles. Cette espèce est souvent confondu avec Lauticauda laticaudata à partir de laquelle il peut être distingués par le fait qu'elle a 21 ou plus rangées d'écailles à mi-corps. Ils ressemblent également à l'environnement terrestre, bandes espèces asiatiques du genre Bungarus.
  10. Uploaded with ImageShack.us Ahaetulla prasina est une espèce de serpents de la famille des colubridés que l’on retrouve de l’Asie du sud-est jusqu’en Indochine (Inde, Chine, Viêt Nam, Philippines, …). Il est communément connu sous le nom vernaculaire de serpent vert des vignes. Cette espèce vit dans les forêts tropicales et très humides de ces pays. Niveau morphologique et mœurs, c’est une espèce qui est très fine, agile. La coloration des adultes peut varier du brun clair au jaune-vert terne et souvent d'un vert fluorescent surprenant. Il a généralement une mince ligne pâle sur les côtés du corps. Leur museau est long et fin. La pupille de leurs yeux est horizontale. Il paraitrait que leur vue est excellente également. D'autre part, nous pouvons remarquer que leur morphologie et leur coloration possèdent un aspect mimétique qui leur permet de se fondre parfaitement avec la végétation de leurs contrées d'origines et ainsi leur procurent un avantage indéniable lorsqu'il chasse. A l’âge adulte, la taille est entre 150-180 cm. Le jour, ce serpent habite les arbres et arbustes des terres agricoles et de forêts. Il se trouve dans des boucles lâches sur les branches. La nuit, il dorme dans la même position dans les arbustes et les arbres, où ils restent surtout sur les branches extérieures. Ils se nourrissent de grenouilles d’arbre, de lézards et d'oiseaux. Les rongeurs ne sont généralement pas mangés par ces serpents. En Thaïlande, l’Ahaetulla prasina a 2 saisons d'accouplement par an. Les activités principales d'accouplement a lieu entre la fin du mois d'avril et le début de Juillet. Toutefois, l'accouplement peut également avoir lieu entre Décembre et Janvier. La gestation dure environ 6 mois. Les femelles donnent naissance à entre 4 et 10 enfants, qui sont entre 420 et 510 mm de long à la naissance. Les jeunes sont de couleur brunâtre. Il s'agit d'une espèce opisthoglyphe (la détention et le maintien sont soumis à certificat de capacité depuis le 10 août 2004) ce qui signifie que ses crochets sont situés à l'arrière de la bouche de l'animal et le venin découle le long de ces sillons de la même manière que la salive. Cependant son venin n’est pas considéré comme une menace pour l'homme même s’il est légèrement vénimeux. Maintenance en terra Cette espèce peut se maintenir en couple dans un terra qui devra être aussi haut que large (60X60X80 cm minimum). La décoration imitera celles de leurs habitats naturels: végétations denses, substrats imputrescibles (copeaux de sapins ou autres), diverses branches, plantes naturelles et synthétiques...).Les températures qui devront êtres maintenues dans le terrarium de ces animaux seront de l'ordre de 26 à 33°C le jour grâce aux moyens de chauffages habituels connectés à des thermostats. L'humidité du terrarium quant à elle sera maintenue entre 80-100% au moyen de pulvérisations quotidiennes. On prévoira également dans son terrarium un bac d'eau pour que les animaux puissent s'hydrater et ainsi que de nombreuses cachettes. Il s'agit d'une espèce très craintive pour lequel un stress plus ou moins important peut leur être fatal. Par conséquent elle ne devra pas être manipulée sauf en cas d'absolue nécessité ou dans une mesure temporaire. Les animaux que l'on trouve couramment dans le commerce ne sont pas nés en captivités mais sont bel et bien issus de captures et pour certains peuvent refuser de se nourrir, donc débutant s’abstenir… Il s'agit d'un animal problématique à nourrir étant donné qu'il refuse les rongeurs et ne consomment presque exclusivement des lézards ou des amphibiens. En captivité on pourra les nourrir avec des petits lézards du genre Hemidactylus frenatus qui ont un prix relativement dérisoires mais cela reste à long terme incertain étant donné que cette espèce est rarement reproduite en captivité. La reproduction de ce serpent est quasiment inexistante en captivité mais cependant on sait que cette espèce est ovovivipare et met au monde entre 3 à 23 nouveaux nés.
  11. Merci. Elles le sont toutes, tu sais, chloé.
  12. Image tirée du net Xenochrophis piscator est une espèce de serpent de la famille des Colubridae que l'on rencontre en Asie, de la Chine au Pakistan et jusqu'en Indonésie. C’est une espèce non-vénimeuse. On le trouve dans toute l'Inde, jusqu'à 3000 m dans l'Himalaya. C’est une espèce qui vit habituellement dans les lacs, les étangs, les puits, les rivières, les ruisseaux et les champs de riz inondés. Cette espèce mesure à l’âge adulte entre 50 à 70 cm. Les femelles peuvent atteindre 1,75 m. Ce serpent a beaucoup de teintes, allant du noir avec des taches lumineuses au jaune éclatant avec le noir blanc à damiers. Elle a un ou deux yeux striés, plutôt petit. Le dessous du corps est généralement brillant et blanc. La tête est pointu. Cette espèce est assez active de jour comme de nuit, et chasse le long des bords des étangs et des rizières. Elle passe beaucoup de temps sur la terre après l'obscurité. Ils mordent facilement lorsque l'on marche dessus ou que l’on essaye de les capturer. Après la capture, il devient très docile s’il est manipulé correctement. Les femelles normalement pondent environ 20-40 oeufs dans un tunnel, termitière ou un trou dans un puits, un mur ou digue de réservoir. Elle couve et protège les œufs jusqu'à leur éclosion 60-70 jours plus tard. Les jeunes se nourrissent de têtards et d’insectes d’eau. En grandissant, ils se nourriront de poissons, de grenouilles et parfois de rongeurs et d’oiseaux. En général, ils avalent leur proie vivante. Cette espèce est chassée par l’homme pour sa peau et bien entendu commercialisée. Bien qu'étant la plus commune de serpents en Inde, plusieurs populations locales ont été anéanties par la collecte en toute saison intensive. C’est une espèce délicate lors de l’acclimatation, mais qui ne pose pas de difficultés en élevage. L’installation se fait en terrarium tropical humide, mais le sol doit impérativement rester sec en permanence.
  13. Je ne suis pas spécialiste en la matière. Je sais simplement que normalement, la femelle pond des oeufs et les masses en un seul endroit qu'elle seule choisira et sur toute surface. Elle fait deux oeufs à chaque ponte. Logiquement, il devrait en avoir un deuxième qui devrait arriver. Si tu n'as rien trouvé, c'est soit qu'elle l'a bien caché, soit que l'oeuf a été bouffé. D'où mon acharnement. Je te joins une petite fiche d'élevage du forum. Je ne sais pas si celà t'aidera, mais...: http://www.reptiles-zoo.com/fiches-d-elevage-f85/le-phelsuma-grandis-madagascarien-t215.htm
  14. Stoliczkia khasiensis est une espèce de serpents de la famille des Xenodermatidae que l'on trouve dans l'Assam, en Inde. C'est l'unique représentant du genre Stoliczkia. Le genre doit son nom à Ferdinand Stoliczka.
  15. Le pogona gonfle, il est moue et le bout de sa queue vire au noir.
  16. Je suis plus branché sur la diadema. Sympa ta clôture de spectacle...
  17. Merci pour cette petite fiche ChOuKeTtE et merci d'avoir donné un coup de main à notre cher retardataire. Sinon, emmanuel, merci de l'avoir poster et d'y avoir apporter quelques modifications.
  18. Elles se sont pris pour des taupes. J'ai sondé hier sur un bon mètre de tunel. Ce matin, j'ai passé le bras dans le coude et j'ai senti la première. Bien sur, agression=défense. Puis, j'ai pris un gant et je les ai attiré comme celà jusqu'à la sortie. A l'entrée, la première a été bloqué à cause du fil de fer et j'ai du soulevé celui-ci tout en tirant la première en faisant attention à ne pas la blesser. La deuxième m'a beaucoup aidé. Elle poussait la première. Puis, la délivrance et ouf, les deux sont de nouveaux parmi nous. Quel soulagement...
  19. Tu as cherché dans ton substrat? Dans les cachettes? ...
  20. Très joli fiche, Doc. C'est pas comme celles d'emmanuel qu'on attend toujours...
  21. Ben on voit pas grand chose car, elles n'ont pas tracé droit. Je vais demander à Miss. Elle prend des meilleurs photos que moi.
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