etienne01 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 Nous créons un nouveau post, concernant l'estimation des plafonds abordé dans le post de Fly : la nouvelle saison 2008 ... qui n'est plus d'actualité. Comment estimez vous la hauteur des plafonds de votre oiseau ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 Citation :42 m exactement, ce qui équivaut à un plafond de 120 à 160 m. Bon... Mais voila un sujet intéressant. Il est extrémement difficile - hors laser- d'estimer le plafond d'un faucon avec exactitude. On m'avait dit et j'y ai cru pendant des années, que lorsque l'on ne voyait plus un faucon à l'oeil nu, il était entre 3 et 400 m. S'agissait-il d'un tiercelet ? Les conditions et l'altitude jouent également beaucoup sur l'appréciation des plafonds. Comment faites-vous ? Citation : NEBLI :mon truc à moi bénéficiant de terrain plat c'est de juger de la distance lorsque l'oiseau s'éloigne horizontalement puis en fonction de la taille de l'oiseau à ces distances je reporte ça verticalement, un pèlerin pausé à 400m reste visible: un gros point sur le sol . par contre ,en vol on peut probablement doubler cette distance (envergure couplée au mouvement sur un fond clair. d'autre "trucs" comme le saut en parachute où j'ai pu admirer une cie de perdreaux décoller sous moi,à 250m d'altitude, elle était parfaitement visible et j'admire le faucon capable de piquer sur un pareil gibier à cette vitesse et à 50cm au dessus du sol. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 J'ai un télémètre de Leica qui fonctionne jusqu'à 800 mètres. Pratiquement, passé 250 mètres, le faucon est si petit qu'il est impossible de faire le point dessus! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 Je me demande même comment tu y arrives à 100 m en vol. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 A jeun, c'est assez simple. Essaye.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
voirons 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 Jumelles avec télémètre laser Mais Nebli, lorsque l'on se trouve à une altitude de 500m. (avion) on peut très facilement distinguer des oiseaux en vols en dessous (ils se détachent très bien sur le sol) Mais l'inverse...(fauconnier cherchant son oiseau dans le ciel) c'est autre chose Et puis à quoi bon chercher à savoir si son oiseau est à 100m ou + ....? De plus cela nous permet parfois de croire qu'il est très haut et de l'écrire Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 Citation :Et puis à quoi bon chercher à savoir si son oiseau est à 100m ou + Réflexion digne d'un éleveur de dindon, pas d'un fauconnier de haut vol. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Zelkova 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 Difficile pour ma part d'évaluer le plafond en dehors de mes repères habituels (base des nuages indiquée par la météo de l'aéroport voisin, altitude de largage à 400 m des parachutistes de l'EATP). Mon évaluation reste donc approximative, je sais juste quand le plafond est "bon", très bon quand je ne la vois presque plus, ou pas.. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 en revoyant mes notes d'observations je peux dire que l'on voit sans problème à l'oeil nu un faucon en vol à plus de 1250m de distance ( posé sur un clocher future aire j'espère) de mon bureau j'ajoute qu'à cette distance ce n'est pas encore un point ds le ciel loin sans faut ,les pigeons eux même se dérachent parfaitement et on peut même distinguer un ramier d'un pigeon de ville donc mon cher mahatma nous avons encore un (tout petit peu ) de progression en vue pour la saison prochaine! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 Pour ma part, j'ai essayé de me mettre en tête 100 mètres en contrôlant sur la route les distances des stops indiqués à... 100 m. Ca en fait de la cuisine, tout ça. Mis à part avec un télémètre, le résultat reste très "variable". Difficile de juger une altitude. Beaucoup plus facile de juger un écart / au fauconnier. A midi, dans un vent de m... de 100 km/h, le faucon (par ailleurs trop bas de plafond) n'a pas réussi à contrôler les bourrasques dans son attaque (il est passé à 20 m du pigeon), puis il s'est mis à poursuivre ardemment. Le pigeon et lui montaient et tombaient au gré des attaques. Ils devaient être entre 800 et 1000 mètres de moi, entre 30 et 150 mètres de plafond, et je les voyais très bien dans leurs phases hautes. Je les ai imaginés à cette distance car je sais l'endroit qu'ils survolaient. En matière de plafond, il faut rester volontairement humble. Finalement, je m'aperçois que je juge plus la rapidité de l'ascension que sa hauteur, car elle s'associe la motivation de l'oiseau, son intérêt à la chasse, et corrélativement son centrage, la qualité du coup d'aile (c'est agréable à voir) et la rapidité de l'attaque. Après, on sait juger s'il est plus haut que la dernière fois... et c'est là qu'on exagère encore d'un pouillème, car on est fier de lui: "Ouais, il était à 1 km et quand le perdreau est parti, PAF!" Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 11 décembre 2008 Par contre, le télémètre a l'avantage de calculer la distance des objets au dessus duquel les oiseaux volent. Et là, grâce à cet appareil , vous connaissez la distance de ces objets et il vous manque une autre donnée pour résoudre un problème de triangulation. On connait donc la distance de l'arbre, de la voiture, du bois rien de plus. Donc on s'en fout aussi! Ce poste a le mérite d'exister comme les " bonjour, trouve ce que tu cherches" Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 12 décembre 2008 Voir à l'oeil nu un faucon à 1250 m.... je suis extrémement septique. ( ou alors une forme de gerfaut blanche sur un fond de falaise noire...) Un des seuls avantage en montagne est que nous avons des points de repères altimétriques permanents. L'oiseau passe sur l'arrête, à telle altitude, au dessus du refuge de x, sous l'aiguille de .. ect. Cela nous permet de définir assez - parfois très - précisément le plafond d'un oiseau. A la seule vue d'un oiseau plein ciel, sans repère, il semble très difficile de déterminer son plafond. Faisant voler tous les jours sur des secteurs connus, notre estimation des plafonds passé 250 / 300 m est régulièrement fausse, lorsque l'oiseau est plein ciel sans repère. On le constate dès que l'oiseau passe à flanc d'arrête ou sur des secteurs à l'altimétrie connue. En règle générale, de 150 à 250 m on sur-estime le plafond et passé 300, on le sous-estime. Je dois d'ailleurs avouer, que je suis tout à fait incapable d'estimer en plaine le plafond d'un oiseau à partir de 200/250 m. Selon nos expériences à ce sujet, on peut encore voir un oiseau en vol à l'oeil nu jusqu'à 600 / 650 m de plafond maximum. Il faut l'avoir suivi préalablement aux jumelles, sinon il est presque impossible de le repérer. Il faut aussi considérer l'éloignement de l'oiseau, un oiseau avec de grands plafonds pouvant être décalé de plusieurs centaines de m du fauconnier lors d'une carrière. L'amplitude doit donc aussi être prise en considération. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 12 décembre 2008 Et puis en montagne, on travaille beaucoup avec l'échelle de Gay-Lussac, ça aide un peu aussi, non? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 12 décembre 2008 Ce qui change de votre échelle Belge favorite de : gai-"pessac léognan" traditionnellement utilisée dans l'estimation de vos plafonds ! Au bout combien de bouteilles voyez-vous les pélerins à 1 km 200 ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 12 décembre 2008 ce n'est pas au bout de combien de bouteilles ça c'est pour vous nous on a simplement de la bouteille c'est pas pareil l'oeil du pro cela dit mes points de rpère sont particulirement précis , on parle de bâtiments ou ils se pausent , c'est très facile après de mesurer sur un truc que l'on nomme carte, assez courant en belgique , et de multiplier par l'échelle et le miracle s'accomplit mieux depuis pas mal d'années nous disposons d'un truc appelé google hearth et bien s'est incroyable mais on peut calculer également la distance c'est fou non? pour ceux qui douteraient voilà une façon simple de vérifier adresse d'observation:113 av. d'auderghem endroit ou l'oiseau est pausé ou vole boulevard général jacques casernes de la police fédérale à 1040 etterbeek , c'est beau la technique tt de même Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 12 décembre 2008 J'ai vérifié.... : Exactement 125 m. C'est beau la technique... quand on sait lire l'échelle d'une carte ( assez peu courant en Belgique ) Ps : tu ferais mieux de bosser au lieu de picoler au bureau. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
voirons 0 Posté(e) le 12 décembre 2008 Et vlan je me suis pris une pelle à neige Mais j'aimerais que tu m'expliques mon cher Génépis Pourquoi te faut il savoir à quelle hauteur se trouve ton oiseau? Et à quoi ça sert? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 12 décembre 2008 Volontier mon cher wisky, Dès, que tu m'expliqueras à quoi te sert d'observer les pélerins sur les cotes irlandaises ou t'enivrer de mauvaises bières dans des pubs des plus mals famés. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 12 décembre 2008 Ah ben bon. De toutes vos techniques compliquées d'estimation, je préfère largement celles qui font mal à la tête... le lendemain. Vous souvenez-vous au moins que la réunion de l'Anfa a lieu ce week-end? Je n'y vais pas, entre autre parce que je commence par une passée aux canards en Camargue demain matin à 6:00, suivie d'un petit tour au faisan, suivie d'une tentative au faucon si le temps le permet, suivie de la passée du soir, suivie le lendemain d'une chasse à la bécassine, suivie d'une sortie avec le faucon... bref. Quand on a un agenda de ministre (surtout pendant le WE), on ne peut guère en rajouter. Et vous, y ferez-vous un tour? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 12 décembre 2008 T'en es à combien de pylones ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 12 décembre 2008 Surement une bêtise de ma part, mais personne n'a essayé dans le simple but d'estimer le plafond de l'oiseau, de le voler au cerf-volant !!!! pas la tête... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 12 décembre 2008 On parlait de chasse, non? "On ne chasse pas le cerf avec un faucon, fusse-t'il volant" a dit le Mahatma Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 13 décembre 2008 N'a-t-il pas dit aussi : "Si c'est possible, c'est fait ; si c'est impossible, cela se fera." Notez sokol que j'ai ecrit:Citation :Surement une bêtise de ma part Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 13 décembre 2008 Le cerf-volant est clairement la meilleure méthode pour déterminer avec précision les plafonds, également un précieux auxiliaire à l'entrainement pour la chasse... pour ceux qui savent s'en servir. Je reviens sur l'intervention de voiron : à quoi ça sert ? Seuls ceux qui ont des faucons qui montent à plus de 100 m peuvent le comprendre ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 13 décembre 2008 Il y a eu d'autres posts concernant le CV.....il serait utile de les relire Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
gerfaut 0 Posté(e) le 13 décembre 2008 La notion de hauteur est forcément subjective et il est bien connu que les mètres des fauconniers valent double. En dehors du télémètre, couramment utilisé pour les 'sky trials' en Espagne, il est cependant tout à fait possible d'estimer les plafonds en utilisant le cerf-volant. Les meilleurs cerfs-volants volent quasi à la verticale et comme les filières sont graduées, il est parfaitement possible d’estimer à quelle hauteur vole le faucon. Après quelques années d’expérience et quelques miliers de vols, on arrive à des estimations assez précises, la plupart du temps confirmées par les mesures au télémètre. Pour l’estimation du plafond, deux éléments entrent en ligne de compte: Le fond (ciel gris ou ciel bleu) fait beaucoup pour nuancer la hauteur. Un oiseau foncé se distingue beaucoup mieux qu'un clair. Par exemple, un gerfaut blanc est invisible à partir de 300 mètres. La taille du faucon: il y a évidemment une différence entre un tiercelet de petite taille (comme un tiercelet de minor ou de shaheen) qui donne toujours l'impression de voler plus haut et une grosse forme. A titre anecdotique, il est amusant de noter que lors du dernier 'sky trials' d'Ecija, tout le mode estimait que l’oiseau qui volait le plus haut était un petit tiercelet de brookei. Des mesures au télémètre ont donné 225 m pour le tiercelet donné gagnant, 275 m pour une forme de brookei et près de 400m pour un tiercelet de gerfaut foncé! (il n'a pas été possible de déterminer avec précision la hauteur parce qu'il est très difficile, voire impossible de fixer au laser un oiseau au-dessus d'une certaine hauteur). Un petit truc assez facile pour déterminer la hauteur est que tant qu'on peut voir 'flasher' un faucon et que tant que les battements d'ailes sont visibles, il est en dessous de 300 mètres. Si on ne voit plus le battement des ailes, c'est qu'il est au-dessus de 300 mètres. Un autre critère est la mesure du temps pour le piqué. Si un oiseau met plus de 20 secondes, c’est qu’il est très-très haut (plus de 500 mètres). Pour répondre à ce que disait Etienne, la mesure en montagne est fiable pour autant que les points repérés ne soient pas référencés par rapport au niveau de la mer mais d’un point à un autre (par exemple le plateau sur le lequel on vole et le sommet de l’arrête). En Ecosse, en semi montagne (Highlands), nous utilisons comme repères les courbes de niveau renseignées par les cartes militaires et les différences de hauteur d’un point par rapport à un autre. On arrive souvent à des hauteurs qui varient entre 300 et 600 mètres et des oiseaux à la limite de la visibilité. Quelque fois, quand les conditions sont favorables, les faucons volent entre 800 et 1000 mètres et ne sont visibles qu’aux jumelles (ils disparraissent souvent dans les nuages bas). En plaine, les pylônes et éoliennes donnent de bonnes références pour l'estimation de la hauteur. J’ai volé récemment dans une réunion en Allemagne près d’éoliennes qui faisaient 120m et heureusement, les faucons étaient largement au-dessus ! En plaine, j’estime qu’un un bon plafond se situe entre 200 et 300 mètres mais un plafond est déjà ‘efficace’ vers 150 mètres ! Maintenant à la question 'à quoi cela sert?', je répondrai à avoir un plus grand cône d'éfficacité et à donner une autre dimension à notre déduit. Ceux qui ont vécu des grands vols à très grande hauteur comprendront. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
voirons 0 Posté(e) le 13 décembre 2008 Etienne, observer les pèlerins en milieu naturel m'a permis d'avoir de la repro avec ces oiseaux sans parler du spectacle qu'ils donnent au dessus de l'océan et de la lande. Ils peuvent aussi permettre à certains fauconniers de revenir sur terre et d'être conscient que lorsque leur oiseau a bien voler avec un plafond "de plus de 100m." ils sont bien loin de l'efficacité d'un pèlerin du wild. amicalement votre Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 13 décembre 2008 Un petit bémol par rapport à l'estimation du plafond par rapport à la longueur temporelle du piqué: il est des oiseaux plus ou moins aérodynamiques que d'autres et les piqués s'en ressentent. Ils parraissent plus longs chez les "mauvais oiseaux" que chez les bons. Pour s'en convaincre, regardez le piqué d'un sacre ou de son hybride avec celui d'un pèlerin (le shaheen rouge en est la sublimation). Même au repos, vous verrez vite un oiseau de chasse aérodynamique et un autre. Certains on presque des écailles ou de la peau tellement les plumes sont fines et serrées (les meilleurs) et les autres ont des plumes lâches et molles (les pires). C'est surtout visible à hauteur des tarses. Mais méfiez-vous de tout juger à la plume surtout lorsqu'il s'agit d'un juvénile. La nature lui a donné plus de portance qu'à l'adulte pour coompenser son manque de muscles donc il a "plus de plumes". Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
babresiberien1 0 Posté(e) le 13 décembre 2008 y a t il un apprentissage et une gradation dans le vol du jeune faucon en ce qui concerne la hauteur de plafond? y a t il de naissance des rase-paquerettes et des grattes-ciel? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Oui, il y a des oiseaux naturellement plus hautains que d'autres. On a parfois des surprises dans les lignées mais c'est rare. Les poursuiveurs sont utilisés pour la corneilles et les hautains pour le vol d'amont. Pourquoi essayer à tous prix de changer leur nature? Par contre, pour répondre à Voirons: pouquoi rechercher un si haut plafond? Simplement pour lesthétique, pour le spectacle, par caprice d'esthète..... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
gerfaut 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 babresiberien a écrit:y a t il un apprentissage et une gradation dans le vol du jeune faucon en ce qui concerne la hauteur de plafond? y a t il de naissance des rase-paquerettes et des grattes-ciel? Tous les faucons peuvent apprendre à monter mais certains sont plus naturellement disposés à la faire que d'autres. Les anciens distinguaient les faucons entre les légers et naturellement hautains et les goussauts et pesants; ces derniers étaient mis au vol de poing ou vol à vue. Ceci dit, il y a en effet un apprentissage (parfois long) et une gradation dans le vol du jeune faucon même pour un faucon léger; il n'y a pas de miracles, cela ne vient pas tout seul (sauf très rares exceptions!) Un des moyens les plus efficaces pour apprendre à un faucon à monter est de voler tous les jours sur du gibier sauvage et volant (comme la perdrix grise) et dans un biotope approprié (ouvert) ; le plafond viendra! A défaut de perdrix, le pigeon, à condition qu'il soit servi dans un biotope très ouvert, convient parfaitement. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Et oui, les goussauts étaient ceux qui avaient une forme de gousse. Modèle rond. Certains (dont moi) les préfère petits et ronds (serait-ce une projection narcissique? ) pourtant j'aime les oiseaux très hautains. Force est de constater qu'il est des goussauts qui montent aussi très bien! Comme quoi, les anciens n'avaient pas toujours raison! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
voirons 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 "a quoi ça sert" Je m'adressais à genepis (etienne) en voulant parler d'un plafond à la limite des jumelles ....dans un biotope montagneux. Cela ne sert à rien du tout car lors du démarrage du tetras le faucon est trop haut il n'arrivera jamais à conclure. Ceci étant vrais en biotopes fermés pour la perdrix, lagos etc... Maintenant, il est certain qu'en milieu ouvert un oiseau qui fait un piqué de plus de 400m est un spectacle inoubliable. Et de plus qui s'inscrit dans la façon de chasser de ces oiseaux. Un faucon qui ne monte pas, je ne suis pas un pro du haut-vol mais je pense, que c'est à la suite d'un mauvais affaîtage, ou un oiseau resté trop longtemps en volière, au bloc,manque de musculation ou qui est malade, bref une faute qui n'est pas de son fait. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Tout à fait d'accord avec Voirons pour commencer l'affaîtage au plus tôt dans la saison (comme dans la nature!). Ca fait une vrai différence. Par contre en plaine belge, le plafond à la jumelle est inutile. J'ai eu un oiseau que l'on situait à l'émetteur. Toujours hors de portée de jumelles. En Belgique, il y a toujours une betterave ou de la moutarde pour accueillir le gibier sauvage qui connait son territoire. Mais si on va en Ecosse, en Espagne ou en Arabie pour les gangas, c'est une autre chanson.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 14 décembre 2008 Après les joutes traditionnelles on rentre vraiment dans le vif du sujet ! Même si le plafond ne servait à rien, il ne faudrait pas oublier le primordial : l'adrénaline, le plaisir du fauconnier, sa fierté à obtenir de très grands plafonds. Demande-t-on à Pavarotti de chanter moins fort ? A un setter anglais de quêter dans les pattes ? A voiron de prôner l'abstinence ? Dès lors, discuter de la nécessité des grands plafonds en haut vol est pour moi un non sens absolu, c'est remettre en question l'essence même de ce sport. J'ai commencé par le bas vol, n'imaginant jamais pratiquer le haut vol. Il y a 20 ans, les quelques fauconniers qui utilisaient des faucons, volaient pour la plupart avec des oiseaux atteignant laborieusement les 100 m, et je ne comprenais pas bien l'intérêt d'une chasse aussi compliquée, pour 5 mn sur l'aile, là ou un autour faisait aussi bien l'affaire pour prendre quelques perdrix maladives. On s'ennuyait ferme avec ces foutus faucons. Vers 1985, c'est en assistant à une chasse ou PM, mis sur l'aile un de ses faucons, que j'ai eu la révélation de ce que pouvait être le haut vol, de l'utilisation que l'on pouvait faire des capacités extraordinaires de ces oiseaux, bien au delà de ce que j'avais jamais imaginé. Celui qui n'a jamais connu cela, ne peut comprendre, celui qui y a goutté en devient accro, il est alors impossible de se contenter de 100 m, puis de 200, puis de 300, on en veut toujours plus. Par contre pour ce qui concerne l'utilité des plafonds, après quelques années de pratique, je dois avouer que je suis toujours incapable de dire quel est le plafond idéal pour faire prise. Il est fort probable qu'il n'y ait aucune règle en la matière. Cela dépend des oiseaux, des territoires, de l’angle d’attaque, de la ligne de fuite, du comportement du gibier, etc, etc. Parfois un buffetage peut être plus meurtrier avec seulement 100 m de plafond qu’avec 500, réduire la hauteur des plafonds seulement à l’efficacité du buffetage est une vision très limitative du haut vol. Plusieurs exemples : Hybride G/P sur l’aile à environ 5/700 de plafond, nous le suivons à la jumelle. Le secteur est boisé, une dizaine de mes pigeons prennent l’idée de faire un tour et partent en montant en direction du faucon. Nous suivons l’oiseau à la jumelle, pensant qu’il va amorcer son piqué. Nous voyons l’oiseau entreprendre une nouvelle carrière, en partant complètement à l’opposé jusqu’à le perdre de vue. Les pigeons continuent à monter en tournant au dessus de la fauconnerie. Nous retrouvons à ce moment le faucon qui sort très haut au dessus d’une arrête, complètement à l’opposé de l’endroit ou il se situait et de la direction prise par les pigeons. Il amorce son piqué derrière le vol, et vient cueillir un pigeon comme une pâquerette dans le vol. Il est certain qu’aucun pigeon ne l’a vu arriver, - il n’y a pas eu un coup d’aile avant la prise - qu’il a profité de l’angle mort, ayant parfaitement anticipé le fait qu’en cas d’attaque frontale les pigeons se seraient immédiatement remisés. Dans ce cas, le plafond permet à l’oiseau d’opérer des tactiques de diversion, mais aussi de cacher son attaque. Il y a 4 ans, les chiens sont à l’arrêt, nous sommes à 1600 m, le faucon entreprend une carrière et dès le premier tour monte au dessus d’aiguilles situées à 2 100 / 2 200 m. Il est caché par une pointe lorsque le tétras ( un vieux coq ) décolle, l’oiseau part à l’horizontale pour aller rejoindre le versant opposé situé à environ 6 ou 7 km, nous voyons le faucon très haut, presque à la verticale du coq décalé de 2 ou 300 m, semblant ne pas vouloir attaquer, puis il amorce son piqué et buffète le coq à 1 ou 2 km de son point de départ. Le coq tombe comme une pierre vers un massif boisé, hélas nous ne le retrouverons pas. La aussi le faucon a su utiliser son plafond, pour laisser partir le tétras, attendre que le vol vertical du tétras entre les deux vallées le place assez haut pour qu’il ne puisse pas atteindre les remises avant le buffetage, que sa proie soit condamnée à tenter de poursuivre son sprint pour se réfugier sur le versant opposée. Concernant l’utilité réelle ou relative des plafonds, me posant la question, j’ai tenté il y a quelques années le test suivant avec une forme de pèlerin. Ma chienne est à l’arrêt devant un petit rhodo, je vois le coq blotti au pied à 4 ou 5 m de moi. Je fais décoller le coq et jète le faucon dessus, du poing, comme un autour. Nous sommes sur un secteur très très pentu, qui domine la vallée. Dès le démarrage, le tétras met une accélération telle dans la pente, que le faucon se prend d’entrée 100 / 150 m dans la vue ! Plongeant le long de la pente, le faucon ramant ailes serrées parvient à rattraper une partie de cet écart, nous voyons le tétras qui tourne la tête régulièrement pour le situer et se laisse visiblement rattraper. Quand le faucon n’est plus qu’à une vingtaine de m du tétras, le coq commence à partir à l’horizontale sur 50 / 100 m, laissant le faucon se rapprocher à 7 ou 8 m, puis redonne une accélération légèrement montante qui pose le faucon comme une vulgaire corneille !!! Sur des gibiers expérimentés, en pleine pente, comment prendre sans plafond aux vues des capacités d'accélération des tétras ?... Un dernier pour la route ( le vent souffle à 120 et je m’ennuie …) Une autre utilité des plafonds, qu’il ne faut pas non plus négliger : la ressource, qui permet de donner au faucon une seconde chance, en cas de première attaque manquée. Un faucon reprend immédiatement la main à la ressource. Si la proie buffetée se pose ou se remise, cela permet au faucon de se replacer immédiatement à 100/150 m au dessus et de redonner une attaque, ce qui est aussi très fréquent sur les couvées de tétras. Nous avons sur l’aile un jeune oiseau ( forme de pèlerin ), chiens à l’arrêt sur une couvée. 5 oiseaux décollent, le faucon avec très peu de plafond ( 60 / 80 m environ ), en choisit un. Il arrive sur le coq pour amorcer son attaque en pleine pente, à ce moment, le jeune tétras se voyant perdu, se jète dans un bouquet de varoces ( aulne ), et rentre dedans dans un tel fracas, que je n’imagine même pas qu’il puisse en sortir vivant. Le faucon étant derrière à moins d’un mètre entreprend sa ressource . Au moment ou le faucon est en fin de ressource à environ 10 / 15 m seulement du sol, le tétras gicle comme une fusée. Nous voyons le faucon en "sommet" de ressource qui tourne la tête à la renverse comme un abrutis, regardant partir le tétras. C'est terminé. Nous avions eu exactement la même scène un an auparavant, sur le même secteur mais avec un oiseau qui avait du plafond. Sa ressource lui avait permis de relancer une attaque et de conclure ( sur la terrasse d’un refuge …. Et au milieu des randonneurs … no comments ) Citation :Cela ne sert à rien du tout car lors du démarrage du tetras le faucon est trop haut il n'arrivera jamais à conclure Heureux de l'apprendre...Un bon plafond en montagne est indispensable, non seulement pour assurer des prises, mais aussi et surtout pour vibrer ! Les très grands plafonds permettent aussi d'aborder des techniques ou des tactiques de prédation très élaborées : diversion, utilisation des angles morts, utilisation des ressources, effet de surprise. Un de mes amis, me disait l'autre jour au sujet d'un faucon : "cet oiseau là, avec 100 / 150 m de plafond, tout est mort, tu n'as pas besoin de plus". Cela est probablement vrai, mais au bout d'un mois à ce rythme, on se lasse vite, il n'y a plus guère de magie, ni de réelle progression à voir tourner un oiseau comme une horloge à 100 m au dessus de sa tête. En passant à des plafonds supérieurs, on aborde clairement une autre dimension, avec un autre suspens, des scénarios inattendus. Voilà aussi entre autre...à quoi ça sert ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 14 décembre 2008 Le petit plus serait d'avoir le tout en image, mais en relisant plusieurs fois, j'arrive à entendre le sifflement de ces piqués.... Merci pour ce post... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 Sur l'utilité du plafond: etienne a écrit: Cela dépend des oiseaux, des territoires, de l’angle d’attaque, de la ligne de fuite, du comportement du gibier, etc, etc. J'ajouterais qu'un plafond supérieur à l'habitude peut être géré par un oiseau "en yarack", c'est à dire au mieux de sa condition. Par exemple, le faucon descendra à fond dès le premier coup d'aile de sa proie et il l'atteindra avant la remise habituelle. Quand ca va aussi vite, eh oui! ça donne un plaisir fou et la journée toute entière est belle. C'est excitant de pousser le bouchon toujours plus loin. Si je parviens à faire monter encore le tiercelet, je vous dirais où est notre limite (sur pigeon) entre les cyprès. Pour faire monter correctement un faucon, j'ai remarqué que la pluie était une alliée. Le faucon a les plumes collées et il ne peut se permettre de planer. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 Le "YARAK" est surtout utilisé en bas-vol. C'est le poids auquel un autour attaquerait un boeuf tellement il a faim. Pour faire monter un faucon, je le monte en poids (souvent plus haut que le poids auquel je l'ai sorti de volière). S'il est mécanisé et bien centré: ça va tout seul. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 Citation :Le faucon a les plumes collées et il ne peut se permettre de planer. Une combine : met lui un élastique à chaque aile ou coupe lui une plume sur deux. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
nebli 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 pour résumer un peu je dirai que la justification du piqué tient à la vitesse atteinte par l'oiseau le rattrapage du gibier qui en résulte théorquement au plus le plafond est élevé au plus la vitesse est importante ( 51m/s représente environ 180km/h) pour calculer 1 sec sans perdre l'oiseau de vue voici un truc utilisé par les parachutistes il suffit de compter lentement , 331, 332, 333, cela représente trois secondes( le temps d'ouverture d'un parachute) donc 2 secondes sur 100 m de piqué = à peu près cette vitesse. 100m/s c'est à peu près 360 à l'heure mais malheureusement ce n'est qu'une partie de la donne. les autres c'est le terrain et surtout ,très souvent ,la mauvaise volonté du gibier à se montrer "fair play". pour le vol de haie, le maximum c'est 60m par exemple voire moitié moins. donc oiseau très rapide avec grande accélération et pas de vitesse importante de pointe, donc hybrides perlins ou d'aplomados etc... ou alors vol sur gallinacés lago , faisans ou perdrix etc... là c'est vitesse maximale jusqu'à la remse qui , comme la magnifiquement raconté Etienne peut prendre la forme d'oiseaux qui se jettent dans des remises de fortune ou jugent sur la perte de vitesse du faucon , ce n'est pas mécanique, le gibier va adapter sa panoplie de contremesures au faucon certains gibiers sont tellement performants qu'ils se permettent de défier le faucon en vol, comme certains grouses(du lago aux tétras) ,la rouge parfois leur principe de vol est de rejoindre un couvert le plus rapidement possible, ce couvert est choisi en fonction du couvert et des distances pour l'atteindre, une mauvaise estimation,sur la force de son adversaire et ce sera sa dernière erreur, autre catégorie les oiseaux qui privés de leur couvert naturel (eau) sont obligés de se défendre en vol , là le plafond le plus élevé s'impose, en effet il faut un temps relativement long contrairement à la première catégorie pour atteindre sa pleine puissance celle ci est indispensable pour donner lieu à un vol équilibré et magnifique , en dessous de 60km heure un canard est facile à prendre au delà cela peut devenir une jolie fusée qui peut casi rivaliser avec un faucon en piqué et là quel vol! autre catégorie les oiseaux purement aériens deux sortes les très rapides , comme les gangas et certains limicoles qui peuvent battre n'importe quel faucon à l'endurance et clairement en vol battu, et les maniables qui opposent leur agilité à la vitesse les vanneaux représentent la quintescence de cette dernière catégorie. les pigeons ( et tourterelles ) se situent un peu entre les deux pour les gangas un plafond de 250m semble être un minimum( merci au membre de ce forum qui m'a un peu expliqué le vol de ce gibier de rois. les oiseaux du dernier groupe peuvent être pris par des oiseaux au plafond variable mais à la condition physique exceptionnelle, en effet la prise en un ou deux piqués est l'exception. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 sokol a écrit: Pour faire monter un faucon, je le monte en poids (souvent plus haut que le poids auquel je l'ai sorti de volière). S'il est mécanisé et bien centré: ça va tout seul. S'il est mécanisé et bien centré... C'est bien là la difficulté avec un oiseau haut en poids: en gagnant du poids, il risque de perdre en motivation, en régularité et il peut prendre plus facilement des travers. Le meilleur que j'ai pu observer: le faucon monté au dessus de son poids "sortie de volière", puis redescendu de 10-20 gr. Il a pris de la réserve mais il a plus faim que la veille (comme quoi tout est relatif). Comme il est plus sérieux, il est possible de le faire progresser dans son plafond. Exple: Poids sortie de volière: 630 gr Introduction: 575 gr Poids atteint: 649 gr. Le faucon vole bien mais il faut le servir assez vite sans quoi il finit par se décentrer voire par chasser pour lui. Poids optimum: 635 gr. Le faucon monte en restant centré, et il attaque avec efficacité. Ceci n'étant pas figé. Sans doute est-il possible d'augmenter le poids optimum dans le temps, et même de le redescendre un peu, temporairement, pour remettre les pendules à l'heure quand c'est nécessaire. Après, qu'il monte. Il n'a plus que ça à faire. Le vol de haie est une plaie dans cette configuration. Le jeune oiseau qui s'impatiente peut avoir tendance à faire les haies dans l'espoir de provoquer l'inconscience d'une pie ou d'une crécerelle. Et quand ça a marché une fois, c'est la cata. Le faucon se prend à voler moins haut que les arbres en passant de part et d'autre régulièrement. J'aime pas les haies. Elles attirent les grives et les fusils. D'ailleurs j'aime rien, ni personne, à part mon faucon et peut-être ma manman. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 Les plafonds doivent être pris rapidement, dès le 1er mois ou le 2ème mois. Voler un faucon plein poids n'est pas une fin en soi, mais plus une finalité quand tout le reste est réglé. En fin de saison un faucon doit monter à n'importe quel poids. Le poids ne doit plus influer que sur le déclenchement de ses attaques, son initiative, bien d'autres facteurs, mais plus ou très peu sur son plafond. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sokol 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 Le poids influe effectivement sur l'agresssivité mais ce n'est pas tout! Le plafond, il l'a dans les deux mois ou il ne l'aura jamais (sauf rarissimes exceptions). On peut toujours jouer avec des ballons et autres artifices de plages mais est-ce à ce point utile? Je ne vois pas l'intérêt d'entraîoner un cheval de labour au saut d'obstacles! Mon équipage quotidien est restreint à deux oiseaux pour l'instant. Un tiercelet de brookei qui le jour de son introduction montait déjà à 60 mètres. C'est tellement plus agréable de voler avec de tels oiseaux que de forcer la nature. Mais ce n'est qu'un avis! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sergio29 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 poids, motivation, régularité.....tout est lié et inversement...avec un oiseau bien réglé, il n'y a plus trop de problème de motivation et de régularité, à la seule condition que le fauconnier soit lui aussi affiné au possible : pas de place pour les à peu près et positivation intelligente obligatoire de chaque vol...et lorsque l'oiseau est dans une bonne série de vols conclus systématiquement (je ne parle pas de cocottes évidement...mais après tout cela vaut aussi...) on a plutôt entre les mains un oiseau qui veut monter pour chasser, chasser pour tuer et tuer pour se nourrir et se "décharger" parce que c'est pour ça qu'il est né, et même s'il est remonté en poids....en fait, il réagi comme un oiseau sauvage qui peut chasser alors qu'il n'est pas tenaillé par la faim...sauf que nos faucons sont beaucoup moins performants que les sauvages...et que faire l'effort de "contenter" son fauconnier en lui faisant le vol "idéal" nécessite un minimum de "motivation" ou alors, c'est du taquet...pas simple, pas simple.... quant aux haies, de toute façon, ce n'est pas là que l'on risque de trouver une bécassine.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 On est bien d'accord. Compter uniquement sur la balance pour faire un oiseau est une hérésie. Si il suffisait de faire voler un oiseau plein poids pour qu'il monte, ça se saurait. Dès les premiers vols, on doit obtenir rapidement de vrais plafonds- selon moi, mais ce n'est qu'un avis - un faucon qui après un mois de vol ne monte pas, ne montera jamais. Il est dès lors inutile de s'entêter avec un oiseau qui culmine à 100 ou 150 m pour faire du haut vol. C'est un peu comme avec la quête des chiens : la réduire est simplissime, l'allonger est totalement impossible. le message ayant été posté par sergio entre-temps : Citation :positivation intelligente obligatoire de chaque vol. Citation :on a plutôt entre les mains un oiseau qui veut monter pour chasser, chasser pour tuer et tuer pour se nourrir Remarques simples et très pertinentes, et pourtant tellement difficile à faire au quotidien ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 Je vous rejoins: pour atteindre le maxi des capacités d'un oiseau, il faut aller vite. Et ce n'est d'ailleurs pas évident d'aller aussi vite que son faucon car ses capacités ne sont visibles que quand elles sont mises à l'épreuve. En revanche, je ne pense pas qu'un (jeune) oiseau soit vraiment "perdu" s'il a démarré avec un plafond moindre. Par manque de temps, et parce qu'il ne concluait pas sur l'eau, j'ai récemment changé de stratégie: maintien du tiercelet en condition et tant qu'on y est travail du plafond. Sans doute aura-t-il du mal à combler son retard pour atteindre des records, mais (quand le vent nous épargne) il monte déjà plus et surtout mieux. Un plafond hors de vue peut bien sûr être recherché: pour le plaisir, le geste, la technique (field trial) et sans doute quelques chasses choisies auxquelles peu de fauconniers ont accès. C'est un objectif que je vais certainement poursuivre désormais, "faute de chasse". Et si le plafond qu'il atteindra ne lui sert pas un jour, au moins fera-t-il la fierté de son fauconnier au cours d'une réunion confraternelle. Et je compterai sur les nombreux scientifiques pour me donner leur avis sur la hauteur atteinte. Amicalement, Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
etienne01 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 Citation :En revanche, je ne pense pas qu'un (jeune) oiseau soit vraiment "perdu" s'il a démarré avec un plafond moindre. Tu te trompes, ou te berces d'illusion avec ton premier oiseau. Il faut effectivement aller vite et c'est au fauconnier d'imposer son rythme, pas à l'oiseau. Baisser un plafond est très simple, en avoir de grands plus compliqué, ce n'est jamais un choix que d'en avoir de faibles, mais une contrainte. En fauconnerie comme en tout, il faut avoir de grandes ambitions, pour obtenir parfois de piètres résultats. Se contenter du moindre n'est jamais suffisant. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
sergio29 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 d'où l'importance de la sélection de l'élevage et de la souche du futur compagnon de vol...et de la période à laquelle on prend son oiseau pour commencer l'affaitage, car là, et c'est comme les humains, il y a une phase d'apprentissage et de réceptibilité naturelle dont il faut absolument profiter.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
babresiberien1 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 allez encore une petite question: un faucon hautain peut il, a cause de succés faciles, devenir un pietre voleur pour ne devenir qu'un coureur des haies? en gros existe t il des faucons devenus poltrons a cause de la malchance... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Fly the snipe 0 Posté(e) le 15 décembre 2008 Le tiercelet peut monter plus, il est monté plus, mais il a bien compris où étaient ses chances de succès. Dans le mouchoir de poche où il vole, c'est presque inespéré qu'il daigne monter encore. Et comme nous n'avons pas prévu de déménager pour la Champagne... Amicalement. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites