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babresiberien1

vol a vue

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grosse, enorme question : le vol a vue avec un faucon
qu'est ce que c'est?
quel plafond?
quelle methode?
quelle oiseaux?
quel gibier?
quel territoire?
je suppose que ce n'est pas juste de "l'autourserie" avec un faucon.
j'ai lu les anciens post a ce sujet, et j'ai cru percevoir dans quelques propos un denigrement de ce mode de chasse par certain , l'emotion est elle si differente entre le haut vol et le vol a vue? est ce contre nature? est ce sous-estimé les capacité d'un faucon?

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Citation :
qu'est ce que c'est?
En résumé, du bas vol avec un oiseau de haut vol

Citation :
quel plafond?
Vol a vue, départ du poing... plafond = approximativement la taille du fauconnier : de 1,20 M pour les moins chanceux à 2,10 M pour les plus chanceux (plus le fauconnier est grand, plus il porte l'oiseau haut et plus celui-ci voit loin) Embarassed

Citation :
quelle methode?
l'approche

Citation :
quelle oiseaux?
Sacre (naturellement doués), Gerfaut, Prairie mais on arrive aussi avec un bon affaitage à obtenir un plafond inférieur à 10 mètres avec un pélerin Very Happy

Citation :
quel gibier?
Corneille principalement, mais aussi lapin. La majorité du petit gibier en fait !

Citation :
quel territoire?
Comme pour tous les faucons, zones ouvertes

Citation :
ce n'est pas juste de "l'autourserie" avec un faucon
non, mais ça s'en rapproche : technique proche du bas vol et mise en œuvre avec un oiseau de haut vol


Citation :
l'emotion est elle si differente entre le haut vol et le vol a vue
l'émotion est personnelle, a chacun son truc !

Citation :
est ce contre nature?
non dans le sens ou la finalité reste la même : la chasse ! pas plus ni moins de contraintes pour mettre un faucon au haut vol ou au vol a vue

Citation :
est ce sous-estimé les capacité d'un faucon?
probablement dans la majorité des cas, cela dit, cela peut donner de beaux vols tout en puissance : vol ramé du début à la fin !

J'ai fait l'expérience avec une forme de sacre sur lapin et même sur lièvre, j'ai de très beaux vols toujours en mémoire....

Citation :
grosse, enorme question : le vol a vue avec un faucon
A grosse, énorme question : grosse, énorme réponse ! cheers

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Pour une fois martial, et j'espère que tu ne m'en voudras pas, pour moi le vol à vue n'a rien à voir avec le bas vol, ni avec le lapin... On vole à vue la corneille.

Les plafonds peuvent être importants. Si il est vrai que les oiseaux utilisés sont rarement les plus hautains au départ, les performances des pélerins restent bien celles d'un faucon et n'ont rien à voir avec celles d'un autour.

Nous avons connu des pélerins avec plus de 5 ou 600 corneilles au compteur...( voiron pourrait en parler mieux que moi ) je ne connais pas de sacres avec de tels tableaux ( bon...je suis peut-être un peu élitiste ...)

Pour ce type de vol, je pense aussi que les formes de pélerins peuvent être très performantes, avec des spectacles impressionnants.

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Invité
Citation :
Les plafonds peuvent être importants.


Ce n'est pourtant pas la base de l'affaitage pour le vol à vue.
Est ce une technique d'entrainement ou l'entrainez-vous par la suite à prendre du plafond ?

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Je ne suis pas un spécialiste du vol à vue sur corneilles, bien que j'ai suivi des équipages qui n'ont pratiqué que ce vol pendant des années ( mais c'est maintenant assez vieux ) toutes les contradictions sont donc les bienvenues, en particulier par ceux qui le pratiquent aujourd'hui.

Contrairement au vol d'amont, un des avantages du vol à vue est qu'il ne nécessite justement pas d'affaitage particulier, au sens "entrainement à monter", on ne fait qu'utiliser ( en l'encourageant ) les capacités naturelles du faucon, son agressivité naturelle vis à vis des corneilles.

J'ai cependant pu assister avec mes oiseaux à des "montées sur queue" occasionnelles de 3 ou 400 m pour aller lier une seule corneille en plein ciel.
On ne peut donc pas dire que la prise de plafond soit rédhibitoire pour le vol à vue, ni que le vol à vue limite systématiquement les capacités naturelles du faucon.

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Je soulignerai quelques détails différenciant le vol-à-vue du vol d'amont après un Noël maigre mais mérité!

Pour résumer, sachons que le vol-à-vue sur corneilles est l'un des plus difficiles si pas le plus. c'est le représentant actualisé du vol sur hérons, sur milans et autres vols royaux des temps jadis....

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le bas vol et le vol à vue n'ont pas grand chose en commun ni ds l'esprit ni dans la forme
le bas vol, poursuite directe et basée sur la rapidité la plus grande associée selon les cas à une grande maniabilité( épervier , autour, harris)
les vols n'atteignent jamais ( faites l'essais) plus d'une minute
c'est au plus 30 secondes
aucun des vols pratiqués en vol à vue ne dure aussi peu de temps
le vol à vue commence bien après la fin du bas vol
l'endurance, le plafond, le lieu les séparent.
lorsque l'autour vole la corneille il abandonne lorsque le faucon commence
un vol à vue c'est un peu de la vénerie aérienne,
le bas vol c'est un peu une course de lévriers l'intensité provient de la rapidité de l'action, ou pour l'aigle du challenge représenté par le gibier.
sur lièvre ou lapin, c'est pareil , une buse, un autour acroche en qq secondes et "tiennent ", un faucon monte, buffète remonte refrappe, et ainsi jusqu'à lier en un temps ou un autour aurait abandonné ou pris deux fois.

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Je n'ai pu apprécier le spectacle qu'une fois cette année, pour l'instant, mais le côté tactique de cette chasse ( le vent, les remises possibles,...)m'a tout de suite plu.

C'était avec une petite forme, extrêmement agressive envers la corneille, qui nous a offert un fantastique ballet aérien...

La forme ne tenait pas un plafond de vol d'amont, c'est sûr, mais la poursuite se fait dans tous les sens avec de nombreuses attaques et ressources.

Le faucon ne vole pas non plus au ras des pâquerettes, il a bien compris qu'une première attaque efficace signifie grande chance de faire prise et monte naturellement au gré de ses expériences.

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Nous avons une lignée de vol-à-vue qui casse la baraque.

Un vol= une prise (98% de réussite).

Toutes les formes s'y font remarquer et ne prennent que les corneilles. Jamais un regard vers un freux, un choucas ou autre "bec noir"(même si le freux est gris une fois adulte).

Les vols commencent à 800 mètres des corneilles (c'est loin!) et l'oiseau analyse le terrain, le vent....pour parfois partir à l'opposé de sa cible. il prend alors des plafonds que beaucoup d'oiseaux de haut-vol n'ont pas pour "contrôler" sa corneille. Il en a choisi une et ne changera pas si la prise est faisable.

Les vols peuvent durer plus de 45 minutes d'attaques, poursuites, piqués...tant que l'angle de prise n'est pas parfait.

Pour en arriver là, il faut un peu d'expérience et de patience mais surtout des énomes territoires nus comme la main et plat comme Jane Birkin (l'inverse est bon aussi).

Un livre a été écrit à ce sujet par Nick Fox qui nous a demandé d'y rédiger un chapitre sur le vol de la corneille en Belgique. Je vous invite à le lire. C'est certainement un des livres les plus complets à ce sujet depuis que la fauconnerie existe. Nick Fox étant, par ailleurs, l'auteur-compilateur d'une autre bible plus technique mais parfaitement complète sur la fauconnerie et les oiseaux de chasse. Vous cherchiez une idée kdo? study

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C'est plus difficile parce que:

1. les corneilles se défendent bec-et-ongles
2. la viande ne plait pas à tous les faucons et jamais au fauconnier
3 les corneilles reconnaissent rapidement les véhicules "à risques"
4. les corneilles sont solidaires
5. les corneilles trouveront à se cacher sous n'importe quel palette, carton,voiture, buisson....
6. la prise d'une corneille dans l'arbre est impossible pour un pèlerin
7. si le faucon est blessé au début de la saison, il risque de les refuser à vie
8. les occasions sont vites rares
9. au début: c'est l'école du change et la découverte de la télémétrie
10......

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sokol a écrit:

Les vols commencent à 800 mètres des corneilles (c'est loin!) et l'oiseau analyse le terrain, le vent....pour parfois partir à l'opposé de sa cible. il prend alors des plafonds que beaucoup d'oiseaux de haut-vol n'ont pas pour "contrôler" sa corneille. Il en a choisi une et ne changera pas si la prise est faisable.

Les vols peuvent durer plus de 45 minutes d'attaques, poursuites, piqués...tant que l'angle de prise n'est pas parfait.

Pour en arriver là, il faut un peu d'expérience et de patience mais surtout des énormes territoires nus comme la main et plat comme Jane Birkin (l'inverse est bon aussi).


Le genre de vol dont on sait quand il commence, rarement quand il finit, induisant l'usage régulier de la télémétrie, mais d'une ampleur certaine.

Si l'oiseau mentionné se concentre sur une proie, penses-tu que ce soit la règle? Quand il chasse ainsi, un faucon ne risque-t-il pas de prospecter large de groupes de corneilles et groupes de corneilles? En vol d'amont, le faucon a appris à se recentrer après un échec. En vol à vue, faut-il le conditionner dans ce sens en le récupérant après un manqué? Question de confort...

Des Jane Birkin plates et nues on en trouve en Camargue (remises souvent peu attractives pour des corneilles).

Amicalement,

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autre points, connaissant un peu le comportement des corneille je suppose qu'elles finissent par abandonné un territoire trop chassé, n'est ce pas?
et cette lignée, de quellle origine est elle?
mais pourquoi n'ai je que ma curiosité a vous faire partagé.... Embarassed

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Citation :
Pour une fois martial, et j'espère que tu ne m'en voudras pas, pour moi le vol à vue n'a rien à voir avec le bas vol, ni avec le lapin... On vole à vue la corneille.


Désolé Etienne, je ne sais pas encore si je t'en veux... NeutralMr.Red

On vol à vue la corneille effectivement, mais pas uniquement la corneille. Le vol du lapin par exemple est tout à fait possible avec des oiseaux comme le sacre ou le gerfaut (en fonction du territoire bien sur).

Je comprends ton « on vole à vue la corneille » (sous entendu rien d’autre !) dans le sens ou ce vol représente comme le dis Sokol les vols de hérons, milans, etc pratiqués autrefois. Il n’en reste pas moins vrai que voler le lapin avec un sacre ou un gerfaut reste possible.

Dans le cas du vol à vue de la corneille les prestations du faucon restent celle d’un faucon et n’ont rien à voir avec celle d’un autour, je suis bien d’accord avec toi.

Pour préciser donc mon premier post, en volant à vue le lapin avec un faucon on se rapproche du bas vol (mis à part longueur des vols), en volant à vue la corneille on reste en haut vol et là je ne t’en veux pas de souligner que ce vol n’a rien à voir avec du bas vol ! (d’où la précision dans mon premier post du plafond possible des pèlerins en vol à vue... Embarassed)

A mon sens, ce type de vol (lapin) ne doit pas être envisager comme l’activité principale de tels oiseaux.

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La lignée est écossaise. Le père avait une sainte horreur du "sang noir"; chaque fois qu'il voyait un grand corbeau à l'horizon alors qu'il volait les grouses, il allait le pourchasser et même jusqu'à le tuer. Tous ses produits sont pareils....

Une de ses jeunes fait maintenant, à la maison, des gerfauts/pèlerins qui sont à près d' 1kg rond. Ils volent à 875gr en début de saison. Les derniers envoyés aux Emirats ont fait des exploits digne de leur douce Maman (Holly sur le site). Ils poursuivent et montent très (trop) facilement.

Quant à mettre un faucon du désert (chaud ou froid) sur poil, nous avons fait l'expérience souvent avec des gerfauts pour le Golf.

La différence est la méthode de mise à mort, la taille des lièvres européens mais surtout le biotope. Si l'Arabie Saoudite est parmi les plus gros producteurs mondiaux de céréales, on n'y voit que très peu de betteraves avec des gros lièvres. Le faucons tape dessus plusieurs fois avant de le lier pour l'étrangler. C'est vraiment plus élégant avec un autour!

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Citation :
Si l'Arabie Saoudite est parmi les plus gros producteurs mondiaux de céréales,


???? Tu as vu ça ou ?

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dans les statistiques de l'ONU et de la bouche de sheick Saoud

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Citation :
Si l'Arabie Saoudite est parmi les plus gros producteurs mondiaux de céréales


Il me semble que ces terres (les plus productives) sont à "l'étranger", madagascar....

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Citation :
dans les statistiques de l'ONU et de la bouche de sheick Saoud

T'as pas des fois confondu avec Jamel debbouze ?....

Citation :
madagascar....

Pas mieux ! Very Happy

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C'est bien connu que le pétrole est la forme fossile des céreales ... Very Happy

Il faut admettre que l'origine du blé actuel est la mésopotamie, au niveau du croissant fertile, mais depuis, d'autres pays sont passés largement devant cette région pour ce qui est de produire des céreales ...

On s'éloigne du vol à vue au dessus des plaines céréalières d'arabie.

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Invité
Citation :
Ils volent à 875gr

Lors d'une rencontre de chasse ou nous discutions du vol à vue, une personne me disait que pour voler la corneille, l'oiseau devait faire minimun 700grs.
Selon lui, en dessous de ce poids, il y aurait un risque pour l'oiseau, même si ce dernier s'avèrait agressif.


Je sais également que le mahatma à dit :" point de chasse sans risque " Very Happy

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Regardez aussi la météo sur place: on se croirait chez nous la nuit!

Les fermes sont spectaculaires et les terres cultivées sont arosées en grands cercles. C'est pas des ombres d'OVNI!

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Le G/P serait certainement l'oiseau que je choisirais spontannément après le tiercelet de pèlerin. Il est plus puissant et ses proies plus nombreuses.
En revanche, il me semblerait bien dommage d'en faire un oiseau de "bas" vol. Le vol de la corneille dans des territoires suffisamment ouverts n'implique pas du tout l'absence de plafond. Du peu que j'en ai vu, un oiseau expérimenté doit être mis sur l'aile assez loin des proies, éventuellement s'éloigner encore pour monter, et fondre sur les corneilles quand ces dernières comprennent le danger et s'envolent.

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Je crois qu'une forme de pelerin serait plus approprie pour voler la corneille.
Les hybrides G/P developpent une puissance moindre au niveau des mains que les pelerins. Certes ils compensent cette legere faiblesse par des plafonds plus importants mais pour du vol a vue!!!!

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Un excellent hybride: la forme de sacre/pèlerin. C'est moche mais efficace!

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Invité
Citation :
Le G/P serait certainement l'oiseau que je choisirais spontannément après le tiercelet de pèlerin

Ce n'est pas un peu petit le tiercelet ....
Je rejoindrai l'avis d'antonin, d'autres avis !!!


Citation :
Le vol de la corneille dans des territoires suffisamment ouverts n'implique pas du tout l'absence de plafond.

Peut-on dans ce cas parler encore de vol à vue ?

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Citation :
[quote="cherrug"][Ce n'est pas un peu petit le tiercelet .... Je rejoindrai l'avis d'antonin, d'autres avis !!!

Tout oiseau d'un poids inférieur à 730 gr est un peu 'limite' pour le vol de la corneille. Les corneilles, contrairement aux freux, se défendent très bien au sol et mettent souvent à mal les oiseaux trop légers comme les petites formes et les tiercelets (il suffit de voir les blessures aux mains et à la cire de oiseaux mis au 'noir').
Si le vol se termine assez loin, il faut intervenir rapidement parce que les corneilles défendent leur congénère avec acharnement tant qu'il n'est pas mort. On voit parfois des 'grappes' de corneilles se battre avec le faucon et certains faucons en sortent blessés. Dès que la corneille est morte, les autres abandonnent les lieux. Souvent, les buses s'y mettent aussi et cela se termine mal. Par temps froid, elles sont affâmées et prêtes à en découdre pour détrousser le faucon de sa proie. J'ai eu une forme de pèlerin sérieusement abîmée, il y a trois semaines, dans une bagarre avec une buse (les deux oiseaux étaient quasi morts). La buse ne pouvait plus voler et le pèlerin a du être opéré et recousu (la gorge étant perforée et il faisait des bulles en mangeant !!!)
En règle générale, on ne vole pas la corneille avec un tiercelet de pèlerin ; il en est par contre d'excellents au freux. Comme toujours, il y a des exceptions, tout dépend de l'agressivité de l'oiseau, certains tiercelets de pèlerin font preuve d'un courage étonnant. A preuve, voici une photo (de mauvaise qualité à cause du brouillard), prise la semaine dernière (mercredi) en Champagne d'un tiercelet de pèlerin (de 690gr) qui a fait prise de deux corneilles !!! - une dans chaque main. https://servimg.com/image_preview.php?i=2&u=11957173 Le tiercelet a fait le travail seul et a tenu les corneilles, mais on est intervenu rapidement pour l'aider.

Citation :
Peut-on dans ce cas parler encore de vol à vue ?

Bien sûr qu'on peut parler de vol à vue. Le vol à vue est, comme son nom l'indique, un vol où on jette le faucon à vue de sa proie contrairement au vol d'amont où le faucon attend du fauconnier et de ses aides qu'il lui lève du gibier. C'est celui qu'on qualifiait dans le temps de 'haut vol' quand on volait le héron, le milan ou la grue mais aussi les corvidés. C'est aussi celui qui est pratiqué par les Arabes sur la houbara. Il existe toutes sortes de variantes du vol à vue - la hauteur du vol dépend surtout de la possibilité de remises. Si le 'gibier' poursuivi n'a pas de remises, son seul salut est la fuite en hauteur et certains vols se terminent à perte de vue. Les corneilles et freux cherchent leur salut en plongeant vers les remises, mais si le territoire est ouvert, ils peuvent monter très haut. Nous avons eu quelques vols très amusants, la semaine dernière, en Champagne avec deux prises à plus de 300m de hauteur.

Il y a aussi d'autres 'gibiers' comme les mouettes ou les vanneaux qui n'ont d'autres salut que de monter et ne cherchent pas les remises sauf les points d'eau (étangs, rivières).

Un autre vol qu'on peut assimiler au vol à vue est celui de l'émerillon sur l'alouette; l'émerillon n'est jetté que quand l'alouette est sur l'aile. Cela donne de très joli 'haut' vols qui montent sur queue.

Le vol à vue n'a rien à voir avec le bas vol, que du contraire.

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Le risque est bien que l'oiseau se prenne une "branlée" lors de ses premiers contacts, d'autant plus sévère qu'il est léger lui-même.

Un tiercelet de pèlerin sur du noir? Je n'ai jamais essayé. Celui que je vole actuellement (en France) attaque les freux et corneilles isolés mais il évite le contact au dernier moment. C'est dans la tête. Une escape ou deux de ma part l'encourageraient sûrement. De là à l'envoyer sur un groupe...

Amicalement,

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Invité










Voici en photo le genre de térritoire ou j'envisage de voler la corneille en 2009.
Des champs céréaliers d'une surface de 20 à 200 Hectares entourés de pins.
Les corneilles y vermillent généralement dans le milieu. ( photo 5 )
La distance me séparant des corneilles peut varier de 50 à 3/400 mètres maximun.
Aux premières approches ( en véhicule ou à pied ) elles se remisent généralement ou dans les arbres ou se reposent un peu plus loin.
Si elles décident de choisir l'option 'se remiser dans les arbres' elles ont entre 200 et 400 mètres à parcourir.
Si ma précense devient gênante elles partent en montant parfois trés haut ( photo 4, elles sont à environ 60 mètres pour les plus hautes )....

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malgré la monotonie de ces zones, il est vrai que les corneilles en sont trés friandes!
je chasse également la corneille dans ces champs mais en "bas vol"

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Cherrug, il faut essayer et l'expérience du fauconnier et de son oiseau permettront de trouver la manière la plus efficace de procéder en fonction du terrain. Les corneilles passeront sûrement d'un champ à l'autre et celles qui seront talonnées se remiseront sûrement dans les pins. C'est sûr que ces derniers ne paraissent pas très loin dans certains cas.

Amicalement,

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cherrug a écrit:
[img]Voici en photo le genre de térritoire ou j'envisage de voler la corneille en 2009.
Des champs céréaliers d'une surface de 20 à 200 Hectares entourés de pins.
Les corneilles y vermillent généralement dans le milieu. ( photo 5 )
La distance me séparant des corneilles peut varier de 50 à 3/400 mètres maximun.
Aux premières approches ( en véhicule ou à pied ) elles se remisent généralement ou dans les arbres ou se reposent un peu plus loin.
Si elles décident de choisir l'option 'se remiser dans les arbres' elles ont entre 200 et 400 mètres à parcourir.
Si ma précense devient gênante elles partent en montant parfois trés haut ( photo 4, elles sont à environ 60 mètres pour les plus hautes )....

Je ne crois pas qu'on puisse voler régulièrement la corneille sur un terrain aussi 'fermé' sauf en bas vol et de la voiture. Dès que les corneilles auront été attaquées deux ou trois fois, elles partiront se réfugier dans les arbres et il sera impossible des les en déloger.

Les terrains sur lesquels je vole sont des plaines de plusieurs milliers d'hectares avec peu de remises.

Il est bien entendu possible de voler sur des territoires plus petits ou avec des remises, mais cela donne un autre type de vol comme du vol sur pie. Les oiseaux remisés sont chassés à l'aide de 'crécelles' ou de catapultes et à grands renforts de cris. Le faucon tient amont à 50m au-dessus de la remise et fait une descente chaque fois que les corneilles quittent leur abri ; les meilleurs faucons peuvent faire jusqu'à 50 piqués et ressources sur les remises hautes. Ce type de vol est très différent de celui pratiqué en plaine ouverte où le faucon doit prendre le dessus sur les corneilles. Ce ne sont que ces types de vol que l'on peut qualifier de 'haut-vol'.

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Invité
Citation :
Je ne crois pas qu'on puisse voler régulièrement la corneille sur un terrain aussi 'fermé' sauf en bas vol et de la voiture


C'est triste, pour ce dernier jour d'année 2008 Sad
Voici un projet qui s'envole alors....

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Il sera difficile d'y voler sauf accident!

Les corneilles partiront directement se remiser dans les pins aux alentours.

Nous volons sur une province à peu de chose prêt. Et parfois, c'est encore difficile de trouver une bonne occasion. Alors en milieu fermé....bonne route!

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Le problème est surtout la densité des forêts de pins environnantes.
Une fois remisé, il sera totalement impossible d'en faire sortir les vols de corneille.
La seule solution reste d'attaquer ces vols très vite et de très près, le plus loin possible des pins, afin d'assurer les prises avant la remise. ( ça va marcher les première fois....avant que les corneilles ne reconnaissent le, puis les véhicules au premier coup d'oeil )

La difficulté de ce type de territoire, c'est que c'est tout ou rien : on passe d'une plaine désertique sans la moindre haie ou les vols pourraient se remiser, à un secteur ou les oiseaux sont inattaquables.

En suisse, les fauconniers chassent la corneille un peu à la manière décrite par Gerfaut, il y a toujours du relief, une haie, un arbre, une lisière ou les oiseaux se remisent, pas de secteurs aussi impénétrables que les forêts de pins landaises.

C'est toute la complexité du haut vol sur des zones qui sont considérées à la base comme impraticables, il faut parvenir à s'adapter, tenter d'inventer "sa fauconnerie" au risque de devoir abandonner devant la difficulté de la tâche.

Par contre, ces plaines me paraissent très intéressantes pour démarrer en haut vol, c'est peut-être la piste à suivre pour commencer.

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La distance entre le premier refuge et les corneilles ne peut dépasser le double de la distance entre le faucon et les corneilles.

Pour relever les corneilles: un bon fouet de chasse (vènerie) claquant comme un pistolet fait beaucoup d'effet!

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Invité
Citation :
Par contre, ces plaines me paraissent très intéressantes pour démarrer en haut vol


Voici une alternative qui semble me séduire. Smile

Citation :
La distance entre le premier refuge et les corneilles ne peut dépasser le double de la distance entre le faucon et les corneilles.


Alors dois-je comprendre que si la première remise se trouve à 100 mètres, le faucon doit être laché à 50 mètres drunken

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On peut aussi s'aider d'un filet de camouflage et d'un appeau à corneille.

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Moi je tenterais bien le coup avec un tiercelet de sacre, plus maniable et plus vif qu'une Forme !!! Ca va les checher jusque dans les fourrés !!! Un tiercelet de sacre bien mis, c'est jouable ! Mais tu le feras 3 à 4 fois aprés les corneilles sur une même parcelle !!! Si elles t'aperçoivent, tu n'auras pas le temps de mettre sur l'aile qu'elles seront parties !!! A toi d'être rusé !!!

Chris.

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Invité

J'ai assisté cette année à plusieurs chasses ou le haut-vol était admirablement bien représenté.
Bien que le vol à vue soit une chasse trés intéressante le haut-vol me séduit énormément et correspond à mes aspirations.
Je vole actuellement en bas vol mais j'ai envie de passer à autre chose....

Seuls ceux qui prennent le risque d'échouer spectaculairement réussiront brillamment disait un certains Robert.... Very Happy

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Je me posai une question en lisant ce sujet et plutôt que d'en ouvrir un autre je me permets de la poser ici.

Je vis dans une région assez rurale, petit(e)s villes/villages entourés de beaucoup de cultures principalement céréalières.

Après les moissons du maïs du blé ou encore du tournesol, on se retrouve avec de belles parcelles agricoles quasi nu où il n'est pas rare de trouver des regroupements de pigeons.

Vu la densité de ce "gibier" potentiel et la nature du terrain (peut de remises possible, accès facile a pied) est-il envisageable de pratiquer le vol a vu dans ces conditions et sur cette espece?

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Qu'entendez-vous par 'de belles parcelles agricoles à nu'? S'agit-il d'une plaine de plusieurs centaines ou milliers d'hectares?
Pour voler le ramier ou le pigeon sauvage, il faut une plaine très dégagée. A titre indicatif, les plaines sur lesquelles je vole le ramier font de 2000 à 5000 hectares. Le pigeon est un 'gibier' très volant pouvant entraîner les faucons très loin! Il faut donc s'assurer du 'droit de suite' et voir ce qu'en pensent les chasseurs voisins. Sinon, c'est un 'gibier' fantastique qui donne une combinaison de vol d'amont et de haut vol.

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Je n'ai aucun chiffre précis en tête, mais les moissons passées laissent place à une plaine de plusieurs centaines d'hectares.

Pour ce qui est du relief, c'est très dégagé. Quelques très rares arbres, ou encore haies en bordure de certaines parcelles mais rien qui pourrait constituer un obstacle ou encore une possible remise inpenetrable ou trop facilement accessible au gibier qui en interdirait le vol.

Je parlai de vol a vu car deux points bien specifiques au vol d'amont ne me semble pas obligatoire:

Vu la nature du terrain (plaine sans relief entièrement ou quasi toute moissonée) ou encore la facilité a y reperer les groupes de pigeons,un chien ne me parait pas indispensable.

De meme que le simple fait de mettre sur l'aile un faucon a proximité suffirait emplement je pense a faire fuir les pigeons et donc declencher une attaque.

Enfin au dela du fait d'obtenir un droit de chasse sur ces terrains, je voudrai savoir si ce type de vol y est pratiquable.

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Citation :
encore la facilité a y reperer les groupes de pigeons,un chien ne me parait pas indispensable.


Chasser le pigeon avec un chien ... Je vous souhaite bien du courage...
Le vol à vue se pratique sans chien.

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Le vol régulier du pigeon ramier est aussi un mythe! Pour en avoir pris plusieurs (mais qu'avec certains oiseaux!) et pour avoir plus de 7.000Ha de chasse en Belgique, je vous invite à créancer sur un autre gibier plus simple Bad)

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Citation :
Chasser le pigeon avec un chien ... Je vous souhaite bien du courage...
Le vol à vue se pratique sans chien.


Je ne prétend pas le contraire je me renseigne, pour le vol a vue je sais en effet qu'il ne faut pas de chien, je faisait reference à

Citation :
Sinon, c'est un 'gibier' fantastique qui donne une combinaison de vol d'amont et de haut vol.


J'avai surement mal compris, mais je ne comprend pas certaines interventions.Je ne fait que pauser des questions et on me repond comme si j'affirmait corps et ame une ânerie. A croire que certains sont d'illustres fauconniers de naissance, ou qu'ils n'ont jamais eu besoin de pause de questions si betes puissent elles etre.

Pour en revenir au pigeon, c'etait seulement pour avoir une idée de comment les voler sur un territoire s'y pretan apparement.
Merci de vos reponses

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