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savignien

suivre un leurre

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bonjour je voudrais savoir comment faire suivre un leurre a un faucon
y a t il une methode?

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Le leurre ne sert en principe qu'à recentrer un faucon. On peut par contre utiliser un leurre tracté (système comparable à ceux utilisés pour les courses de lévriers), mais seulement pour les oiseaux de bas vol. Cela dit, rien ne remplace la poursuite d'une proie vivante.

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le leurre sert principalement à rappeler et récupérer un faucon.
on apprend le leurre au début de l'affaitage , lorsque l'oiseau est capable de venir un ou deux mètres au poing on lui présente sa nourriture sur le leurre , d'abord à un m puis on augmente la distance jusqu'à l'inrtroduction.

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On peut aussi présenter le leurre avant même que l'oiseau ne soit familiarisé avec le fauconnier, ce qui permet de gagner du temps (jusqu'à l'intro) en ayant la garantie qu'il n'y a pas plus fort pouvoir d'attraction que le leurre.

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Zelkova a écrit:
Le leurre ne sert en principe qu'à recentrer un faucon.


Un leurre ne sert pas à recentrer le faucon mais à le rappeler.

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gerfaut a écrit:


Un leurre ne sert pas à recentrer le faucon mais à le rappeler.


Certes, j'aurais du dire "rappeler le faucon pour le recentrer ou le récupérer"

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Zelkova a écrit:
gerfaut a écrit:
[quote=
Un leurre ne sert pas à recentrer le faucon mais à le rappeler.

Certes, j'aurais du dire "rappeler le faucon pour le recentrer ou le récupérer"

Non, je persiste et signe : un leurre ne sert pas à centrer ou recentrer un oiseau.
Un leurre sert uniquement à rappeler un oiseau pour le reprendre. Il y a un principe assez simple : un leurre montré doit être un leurre donné.
Si on montre un leurre et qu'on l'escamote quand l'oiseau revient, il n'aura plus confiance et ne reviendra plus du tout. Tournez le gant ou trouvez un autre artifice pour centrer le faucon (faire voler un pigeon ou lever du gibier quand il est mal placé) mais pas le leurre!!!

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Vous avez très certainement raison. Mais lorsque je recentre mon faucon au leurre, c'est pour le servir. Dans tous les autres cas, effectivement le leurre montré est donné. Cela dit peut-être que je fais erreur ?

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gerfaut a écrit:
un leurre montré doit être un leurre donné.


Principe d'Abel Boyer, si j'ai bonne mémoire.

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Sans vouloir en rajouter, on ne "sert" pas un faucon avec un leurre.

Le leurre est synonyme de l'échec d'un vol.

L'oiseau est servi sur une proie ou de l'escape si le vol est concluant, récupéré au leurre et rentré si le vol est mauvais ou si il n'a pas fait prise.

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Fly the snipe a écrit:
gerfaut a écrit:
un leurre montré doit être un leurre donné.

Principe d'Abel Boyer, si j'ai bonne mémoire.

Non, c'est un principe du maître Italien Ernesto Coppaloni.

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C'est exactement ce que je fais, je recentre si besoin et je sers en général un perdreau ou un pigeon. Séquence répétée tant qu'il reprend son plafond Si c'est raté, je récupère au leurre. Le problème est donc de l'éventuel recentrage du faucon, est-ce vraiment une faute d'utiliser le leurre pour cela, en sachant qu'il sera systématiquement servi ensuite avec du vivant (prenable ou imprenable selon la qualité du vol) ? J'ai souvent vu des fauconniers bien plus expérimentés que moi faire ainsi ou en faisant tourner le gant.

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la réponse est simple , cherrug, si tu l'utilises et que cela fonctionne et que de plus ton oiseau revient dessus qd tu veux super! il n' y a rien à changer
je pratique comme les autres , le leurre montré est un leurre donné.
mais si ton système fonctionne ,je n'ai rien à redire .
j'utilise le gant pour le recentrer , c'est une possibilité parmis d'autres, c'est attirer son attention qui compte

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Invité
Citation :
la réponse est simple , cherrug,

Hé, je n'ai rien dit moi Embarassed ....

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Embarassed je t'ai confondu avec un arbre , désolé!! Wink

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Je reste sur l'idée comme Nebli et Gerfaud que le leurre ne sert qu'à rentrer à la maison.

Pour recentrer un oiseau, le mieux reste de lui faire louper un pigeon imprenable. Le risque en tournant le leurre est double :

1. Que le leurre ne soit plus considéré que comme unique objet du retour.
2. Que l'oiseau prenne l'habitude de se décentrer en attendant qu'on lui tourne le leurre : Perte d'attentivité.

Pour ce qui me concerne, je ne recentre pas, en tout cas jamais en entrainement, le gant ou les autres artifices n'ayant d'ailleurs qu'une efficacité très relative.

Si l'oiseau se décentre trop je lui balance un imprenable.

En condition de chasse, si vraiment j'ai besoin de faire revenir un oiseau qui s'éloigne, je crie comme au départ du gibier, ce qui reste en définitive la seule méthode vraiment efficace, si on n'en n'abuse pas.

Chacun son truc.

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Pour recentrer mon oiseau, je siffle. L'oiseau tourne alors directement.
Pour l'habituer à tourner au sifflement? Siffler toujours avant de lui montrer le leurre. Croyez-moi, le son montant, il entend de très loin.

Mon leurre n'est jamais lancé (sauf rares exceptions) en l'air mais est déposé au sol à bout de longe.

Le leurre marque toujours la fin de l'excercice. Il y mange un peu, saute au poing, chaperon et basta le vol. Je ne fais qu'un vol par oiseau ou max deux sous certaines conditions.

Le mahatma a dit : "ne mentez pas à votre oiseau en lui montrant le leurre". Leurre montré= à manger!

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Invité
Citation :
je t'ai confondu avec un arbre , désolé!!

y-a pas de mal, un bel arbre le Zelkova .....

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Le leurre peut également etre utilisé avec les faucons comme un exercice à part entière. Et si ça n'est pas recommandé dans l'affaitage de faucons destinés au pur haut-vol, cela peut en revanche etre intéressant pour des faucons qui chassent au cul levé comme par exemple le sacre. En les servant dans une passe et pas toujours en ressource, ça aiguise leur agressivité, leur endurance et leur motivation. Il est de plus assez facile de progresser chaque fois un peu plus.

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Pas du tout d'accord.

Pour moi, le leurre est et un exercice de volerie, un entrainement inutile pour la chasse au vol.
Le leurre n'aiguise rien du tout, et certainement pas l'endurance, le seul résultat à la longue est de risquer de voir l'oiseau se désintéresser du leurre.

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Il faudrait aller expliquer aux émirats arabes qu'ils font voler des faucons de volerie depuis 2ooo ans, je suis sur que ça leur plairait ! Quand à se désintéresser du leurre, ce n'est pas en faisant régulièrement gorge dessus que cela risque d'arriver; plutot lorsque le leurre devient synonyme de "tu mangeras peu et retour maison". Pour ma part en chasse à vue, le retour se fait au poing et ça marche très bien! thumleft

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Le leurre pour rappeler et pour faire quitter la prise en ce qui me concerne.

Mes tiercelets successifs n'ont absolument jamais été réclamés au poing. Ils n'ont en général qu'à empiéter le gant proposé au contact du leurre. Et quand j'ai la flemme de sortir le leurre, je propose le gant directement sur la prise. Mes oiseaux étant autant flemmards que moi (il faut croire), ils préfèrent attaquer le tiroir plutôt que d'insister sur une poule faisane certes potelée mais restant à plumer.

Pour moi, réclamer au poing c'est un peu comme faire des passes au leurre: au mieux, ça n'apporte rien.

C'est vrai que beaucoup de "sacriers" entrainent leurs oiseaux au leurre. Est-ce pour tenir compte de caractéristiques particulières propres à ces oiseaux ou parce que l'exercice est suffisant pour leur permettre de prendre (ils sont rapides en poursuite)... Est-ce pour les forcer à rester en contact?

Siffler pour recentrer me paraît une bonne idée. Reste qu'il faut savoir siffler. Voler sans bruit n'est pas mal non plus.

Amicalement,

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AGUJA a écrit:
... Quand à se désintéresser du leurre, ce n'est pas en faisant régulièrement gorge dessus que cela risque d'arriver; plutot lorsque le leurre devient synonyme de "tu mangeras peu et retour maison".


Effectivement, le leurre ne doit pas être une sanction.

En revanche, une gorge prise sur un leurre est aussi une aberration à mon avis. Le leurre ne devrait être qu'un objet de transition vers le poing où l'oiseau ne cherche plus à s'enfuir et où il peut être assuré. Tôt ou tard même le faucon le plus franc, celui qui n'a jamais charrié, écumera un leurre acharné pour partir avec la bidoche.

Il n'y a guère que les sacres (les crécerelles et les émérillons) pour revenir au poing.

Nous avons déjà abordé la pratique de ceux qui passent du bas au haut vol. Que l'oiseau s'éloigne ne semble pas chose naturelle et facile à accepter.

Amicalement,

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Il y a beaucoup de vrai dans ce que tu dis fly et je reconnais ne pas etre un adepte du haut vol ni un spécialiste du pélerin. Mon expérience est surtout avec des sacres ou des faucons qui chassés du gant. Une gorge sur un leurre est inutile c'est vrai mais le pat diminue avec le temps. Pour des faucons comme le sacre ou le gerfaut qui chassent naturellement à des plafonds assez bas, c'est surtout l'endurance à poursuivre qui est primordiale.
On les dits différents et ils ne sont pas prisés des puristes (sauf hybridés), moi j'ai pu constater qu'ils avaient d'autre besoin pour s'épanouir que le pélerin par exemple. Ce dernier aime s'appliquer, excelle dans la coopération avec son équipage et peut se satisfaire d'un vol de 5 min si prise il y a. Un sacre c'est un peu comme un lévrier, ça à besoin de se vider, d'aller au bout, aussi au leurre, le nombre de passes et de minutes de vol augmente quotidiennement. Sa musculature et son souffle par là même donc. La promenade suitée motorisée peut paraitre risible avec un pélerin mais elle est redoutablement efficace pour un sacre ou un gerfaut!

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Nous avons déjà abordé la pratique de ceux qui passent du bas au haut vol. Que l'oiseau s'éloigne ne semble pas chose naturelle et facile à accepter.

Amicalement,



Nous devons également nous adapter aux oiseaux que l'on possède et ne pas les décréter mauvais parce qu'ils ne collent pas à notre manière unilatérale d'affaiter!
Je ne connais pas de mauvais rapaces, mais quelques mauvais fauconnier,

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Invité

Au risque de me prendre une volée de bois vert, mais pour moi, il y a de mauvais oiseaux pale

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en fait tu as raison et tort à la fois
dans la nature il ya des mauvais oiseaux( en fait peu adaptés aux conditions présentess serait plus exact) la plupart meurent vite d'autres survivent si les conditions sont très favorables.
en fauconnerie que demandent on? de se comporter bien dans des circonstances exceptionnellement bonnes( ce que tout"mauvais" oiseau sauvage réverait de rencontrer.
je m'explique, en haut vol: toujours servi, effort minimum( des vols de qq minutes) nourriture assurée en cas d'insuccès , servi au mieu dans des conditions introuvables dans la nature, j'en passe et des meilleures.
autrement dit aucun oiseau normalement constitué ne peut être mauvais.
les seuls mauvais sont ceux afublés d'une tarre physique .
bas vol , une exception, parfois notable: le gibier, c'est vrai que le lièvre est par exemple antinaturel pour un autour ou une harris ,là ça demande un "slip" bien rempli... mais un lapin par exemple est à la portée de TOUTES les formes de harris ou d'autour c'est au fauconnier de faire le boulot

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Citation :
Je ne connais pas de mauvais rapaces, mais quelques mauvais fauconnier,


Quelle prétention...
La pire des âneries communément admise en fauconnerie : celui qui prétend le contraire aura toujours peur d'être considéré comme "le" mauvais, celui qui l'affirme sous-entend qu'il est capable de faire d'un âne un cheval de course.

Il y a de mauvais oiseaux, comme il y a de mauvais chiens, de mauvais chevaux, de mauvais professeurs, de mauvais élèves et de mauvais fauconniers.

Les meilleurs fauconniers ont tous eu une carne dont ils n'ont jamais fait grand chose, et il faut oser le dire, notamment aux débutants : il y a de meilleurs oiseaux que d'autres.
Si vous ne réussissez pas avec votre premier oiseau, ce n'est pas forcément QUE de votre faute.

Si l'expérience existe, c'est justement d'être capable de cerner les limites des capacités de son oiseau.

Tous les oiseaux elevés en captivité échappent à la sélection naturelle, ce qui équivaut à dire que même sans tare décelable, on peut considérer que l'on pratique au moins avec 80 % de mauvais ! Very Happy

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le tout est de définir le mot mauvais. hors d'une tarre physique tout faucon doit pouvoir monter raisonnablement,doit pouvoir prendre un perdreau servi juste sous lui quand il s'y attend et qu'il est près.
mais ce qui est proposé au faucon ce sont des conditions de rêve comme jamais il n'en trouverait ds la nature pour une dépense d'énergie minime.
en plus tout le temps pour se déclarer, ce qu'il n'a pas dans la nature.
je pense qu'il y a très peu de mauvais oiseaux énormément de médiocres et quelque excellents ( autant sans doute que des mauvais)
que nos critères d'excellence sont souvent très subjectifs , un autour qui va au lièvre est un non sens naturel , un faucon qui va au canard plutôt qu'au pigeon n'est pas un "bon " faucon tout simplement parceque
l'énergie de capture est trop importante par rapport à ce qu'il va manger avant d'être déposséder par une buse ,un aigle ou un autour voire un renard autrement dit représenter un risque suplémentaire.
excellent exemple du peale qui chasse un gibier petit ne dépassant pas 200 à 300gr sous peine d'être pirater par les pigargues.
en afrique par exemple une proie tuée par un oiseau ne sera mangée qu' après avoir été "piratée "plusieurs fois( 6 ou 7 fois).

donc nous demandons à nos oiseaux de comprendre vite ( ds la nature aussi)
de rester près de nous centré( ds la nature pas nécessairement)
de prendre un plafond moyen et bien en vue du gibier comme de nous (pas dans la nature)
de piquer sur un gibier souvent disproportionné( dans la nature pas)
de revenir se centrer si il rate (pas ds la nature)
de ne pas avoir peur des chiens et des gens et de bien d'autres choses ( ds la nature c'est suicidaire)
en très résumé c'est un peu ça. Wink

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Nos critères d'exellence sont toujours subjectifs, seule change la dialectique, on ne devrait pas dire un mauvais oiseau, mais un oiseau inutilisable en fauconnerie.
Ce qui revient probablement au même...

Tous ceux qui ont eu des passagers, se sont rarement plaint d'avoir de mauvais oiseaux, les bons oiseaux qui s'échappent reprennent leur liberté, généralement les mauvais crèvent...

20 % de nuls / 60 % de médiocres / 20 % de bons, avec toute notre subjectivité de fauconnier = 20 % destinés à vivre 80 % à crever avant la première année.

Ce qui confirme que nous ne sommes probablement pas si éloigné dans notre analyse des critères retenus par la sélection naturelle qui ne sont d'ailleurs pas ceux que tu décris, pour définir un bon d'un médiocre :

- 1 . L'éveil à ce qui l'entoure : la curiosité
- 2 . Le coup d'aile
- 3 . L'agressivité naturelle
- 4 . La capacité à monter vite (donc aussi à comprendre quelles sont ses meilleures chances de succès - voir 1).
- 5 . Le courage

Un oiseau éveillé, courageux qui se déclare vite, qui a un bon coup d'aile, est très agressif, monte est généralement considéré comme un "bon", ces diverses qualités sont aussi indispensables en milieu naturel.

On ne définit pas un bon d'un mauvais a son réclame au leurre, son centrage ou sa peur des chiens ( critères qui dépendent tous plus ou moins du fauconnier, rarement de l'oiseau).

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Les passagers sont efficaces et ils ont un bon finish.
Après, ils peuvent avoir tendance à se poser, à vite s'adapter à la facilité des situations "cynégétiques" qu'on leur propose et finalement ne pas monter tant que ça... parce qu'ils n'en trouvent pas l'utilité. Le fauconnier doit savoir leur compliquer la vie pour qu'ils puissent exprimer leur talent.

Je crains que peu de faucons de haut vol parviennent à survivre quand ils s'échappent. En effet, dans la nature, les règles sont loin d'être les mêmes. A moins d'avoir un faucon qui chasse pour lui avec un succès régulier... mais enfin, ça devient du taquet.

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Citation :
Les passagers sont efficaces et ils ont un bon finish.
Après, ils peuvent avoir tendance à se poser, à vite s'adapter à la facilité des situations "cynégétiques" qu'on leur propose et finalement ne pas monter tant que ça... parce qu'ils n'en trouvent pas l'utilité. Le fauconnier doit savoir leur compliquer la vie pour qu'ils puissent exprimer leur talent.


Tu parles d'expérience ou tu l'as lu dans Abel Boyer ?...

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Fly the snipe:
Citation :
"Le fauconnier doit savoir leur compliquer la vie pour qu'ils puissent exprimer leur talent."


"Demandez le maximum pour obtenir le minimum" m'a -t-on dit un jour.

Je crois que c'est la base de l'entraînement pour tout oiseau pas seulement pour les passagers : à chaque vol mettre son oiseau dans une situation qui lui demande de s'adapter et d'évoluer tant physiquement que mentalement (beaucoup plus facile à dire qu'à faire, quand tout se joue en un quart de seconde).

Pour revenir au sujet du post : pour moi, il me semble impossible de faire évoluer rapidement un faucon avec un leurre... 10 minutes de poursuite derrière une escape bien servie n'a-t- elle pas un autre impact sur l'oiseau? surtout s'il ne fais pas prise......

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Tout à fait : un oiseau apprend surtout en loupant et multipliant les échecs... c'est aussi le secret pour qu'ils parviennent à survivre quand ils s'échappent.

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etienne a écrit:
Citation :
Les passagers sont efficaces et ils ont un bon finish.
Après, ils peuvent avoir tendance à se poser, à vite s'adapter à la facilité des situations "cynégétiques" qu'on leur propose et finalement ne pas monter tant que ça... parce qu'ils n'en trouvent pas l'utilité. Le fauconnier doit savoir leur compliquer la vie pour qu'ils puissent exprimer leur talent.


Tu parles d'expérience ou tu l'as lu dans Abel Boyer ?...


Comment puis-je répondre? Dans les deux cas je suis coincé.

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Je suis entièrement d'accord avec vous quand à l'intérêt de l'échec dans l'apprentissage et ne revendique pas le leurre comme l'ultime moyen de faire progresser vite et bien et faucon. Je dis juste que pour les espèces comme le sacre et le gerfaut et d'autres aussi tant qu'on le vole au cul levé, le leurre est un "exercice" de musculation et de perséverance très intéressant. Le principe de lui faire froler le leurre en lui otant n'est il pas d'ailleurs l'échec à répétition jusqu'à la limite où l'oiseau veux se poser, moment auquel on le sert?

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AGUJA a écrit:
Je dis juste que pour les espèces comme le sacre et le gerfaut et d'autres aussi tant qu'on le vole au cul levé, le leurre est un "exercice" de musculation et de perséverance très intéressant. Le principe de lui faire froler le leurre en lui otant n'est il pas d'ailleurs l'échec à répétition jusqu'à la limite où l'oiseau veux se poser, moment auquel on le sert?

N'assimilez pas le gerfaut au sacre, ce sont deux oiseaux tout à fait différents, même s'ils appartiennent au même groupe des Hierfalco! Ce qui est peut-être valable pour le sacre ne l'est pas pour le gerfaut. Les gerfauts ne sont jamais entraînés avec des passes au leurre sauf pour des vols de démonstrations dans les académies militaires américaines! Les fauconniers américains et européens qui volent des gerfauts n'emploient plus cette technique.

J'ai beaucoup voyagé au Moyen Orient ces dernières années et je peux vous dire que les sacres que les Arabes volent sont des passagers qui appartiennent à des sous-espèces qui n'ont rien à voir avec celles que l'on trouve en Europe. Il y a au moins 7 sous-espèces de sacres (certains vont jusqu'à en compter 13). La grande différence est que les sacres Asiatiques ont des plumes dures tandis que les Européens ont des plumes molles, le vol est par conséquent tout à fait différent. Certaines sous-espèces de sacres Asiatiques sont aussi beaucoup plus proches des gerfauts que les Européens.

Pour ce qui est des passes au leurre, il est vrai que les Arabes entraînaient dans le temps leurs sacres en faisant des passes au leurre ; comme ils volent des passagers, la seule chose qu'ils doivent leur apprendre, c'est le rappel. Les passagers savent voler et chasser. Les passes au leurre peuvent entretenir leur condition. Pour ce qui est des passes au leurre, les Arabes en sont largement revenus depuis et ne le font presque plus. Actuellement, ils les entrainent selon des techniques plus modernes: cerf-volant, ballon ou parfois même à l'aide de petits avions téléguidés.

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Fly the snipe a écrit:
Les passagers sont efficaces et ils ont un bon finish.
Après, ils peuvent avoir tendance à se poser, à vite s'adapter à la facilité des situations "cynégétiques" qu'on leur propose et finalement ne pas monter tant que ça... parce qu'ils n'en trouvent pas l'utilité. Le fauconnier doit savoir leur compliquer la vie pour qu'ils puissent exprimer leur talent.
.

J'ai volé beaucoup de passagers et puis vous dire qu'ils peuvent très bien monter. Mes meilleurs oiseaux ont toujours été des passagers. Ils comprennent beaucoup plus vite que les niais l'utilité d'un grand plafond - il suffit de mal les servir ou de façon aléatoire, de voler dans un biotope très ouvert qui permette les 'grands' vols et de ne voler que du 'gibier' sauvage, difficile et volant.

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"Mes meilleurs oiseaux ont toujours étaient des passagers"

Je veux bien Gerfaut mais depuis fort longtemps, en france, cette pratique de piégeage est illégale. Et si au quatar cette pratique est courante, les émirs se fournissent pourtant encore beaucoup chez des éleveurs européens, ayant à mon grand dépis, un gout prononcé pour les hybrides! C'est assez paradoxal! Rolling Eyes

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Aguja,

Sur beaucoup de points, je pense que vous écrivez un peu vite :

Citation :
1. Le leurre aiguise leur agressivité, leur endurance et leur motivation
2. Il faudrait aller expliquer aux émirats arabes qu'ils font voler des faucons de volerie depuis 2ooo ans
3. Je ne connais pas de mauvais rapaces, mais quelques mauvais fauconniers


Certains fauconniers expérimentés de ce forum, ont eu l'occasion d'utiliser des passagers, soit à l'étranger dans le cadre de voyages de chasse, soit avec des oiseaux à réintroduire, soit à une époque ou les rapaces n'étaient pas protégés.

Dans tous les cas, je pense que beaucoup sont d'accord pour affirmer que le leurre est un exercice vain pour compter muscler un oiseau. ( pour moi, totalement abrutissant et sans aucun intéret )

N'ayant pas votre expérience des oiseaux du désert, ni des fauconniers du golfe, il semble malgré tout que ceux qui connaissent ces pays et la fauconnerie qui s'y pratique, ne partagent pas non plus votre avis. Mais quels fauconniers avez-vous suivi dans ces pays pour être aussi tranché dans vos affirmations ?

Par ailleurs, lorsque vous écrivez que vous regrettez que les émirs se fournissent chez des éleveurs européens ... Pourquoi ?

Les européens ne devraient-ils utiliser que des pélerins ?
Les arabes que des sacres ?
Les mexicains que des harris ?

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le leurre peut être utilisé de nombreuses façons

1- pour faire un joli "ballet" comme ds les voleries ou l'oiseau doit juste monter un petit peu , partir en glissade ressourcer et repartir en glissade.

d'aucune utilité en fauconnerie.
car elle ne développe pas particulièrement la condition physique et clairement pas son agressivité, l'oiseau a compris le but et surtout le timing de l'exercice
et comme ce qui est recherché c'est la meilleure régularité possible la mécanisation la plus poussée est souhaitée.
on peut avec certains oiseaux qui se sentent très motivés par le leurre et y mettent leur tripes encourager le vol aux passes .
la meilleure application est le vol de haie ou le plaffond n'est pas demandé mais de nombreux piqués pendant un temps assez long oui .
j'ai connu un aplomado pèlerin qui était capable d'épuiser son fauconnier( le seul humain que j'ai jamais vu capable de battre un pointer à la course sur des champs labourés) après plus de 100 passes toujours avec la même vitesse et détermination,
il fallait le voir derrière une grive!( l'oiseau pas le fauconnier) Wink

il y a aussi comme au proche orient les vols au leurre sur des distances importantes
dont le but est de récupérer un oiseau à qq kilomètres et aussi de leur donner de la résistance ( de -10 à +40°) en 24 h de répondre avec la même agressivité et le même allant dans des conditions vraiment rigoureuses.

un oiseau n'est pas l'autre pour ceux qui y croient cela peut être bon, pour ceux qui n'y croient pas l'effet sera de les dégouter et donc de rendre leur récupération problématique.
n'oublions pas qu'un affaitage est un dialogue entre oiseau et fauconnier et qu'il faut adapter l'affaitage à chaque cas.
toujours tenir compte de l'oiseau il n'y a pas d'affaitage stéréotipé, pour ceux qui le voudraient je suggère de troquer l'objet de leur passion pour des consoles de jeux ou là ils trouverons leur bonheur Mr.Red

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Oulala nebli je ne savais pas que la masturbation mentale était un autre de vos loisirs que vous maitrisez mieux que moi! Si l'arrogance est noble dans nos oiseaux, elle est par contre hideuse chez un pseudo-fauconnier. Vous prenez les gens de haut alors que le haut vol n'est pour vous qu'un plaisir dispensieux comme le tiercé pour d'autres. Si vous pensez qu'un faucon a besoin de 300 m de plafond pour buffeter; sortez de votre fauconnerie et regardez comment ça se passe en vrai! C juste la classe! Et c'est tellement la classe qu'on ne respecte même plus le centre de nos intérets à savoir le faucon, que l'on hybride par caprice égocentrique! Alors messieurs nebli, si la beauté naturelle des choses ne vous satisfait plus et que pour vous un "bon" oiseau monte et tombe, mettez vous au modélisme, vous en épaterez plus d'un. Et sachez que par ici on se gosse de vos boutades car un faucon à 300m pour un piquet sur étourneau dans les vignes; je vois pas l'intéret et pourtant c'est aussi de la fauconnerie Thumb down

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Cher Aguja,

Il n'y a pas deux fauconneries, celle que vous pratiqueriez et les autres, mais une seule, celle qui nous rassemble ici autour d'une même passion, que nous chassions en haut vol, bas vol, que les oiseaux soient des oiseaux exotiques, autochtones, purs ou hybrides.

Vos critiques sur une fauconnerie ou une autre, sur les oiseaux utilisés, votre grossièreté vis à vis d'un administrateur de ce forum sont intolérables.

Par ailleurs, et puisque vous ne répondez pas aux précédentes questions posées, je me propose d'y répondre pour vous, suivant les indications que m'ont donné certains de vos voisins. (pas vos amis imaginaires de votre région imaginaire )

Quel fauconnier avez-vous réellement suivi ? : aucun.
Quelle est votre expérience en chasse au vol ? : nulle - votre premier oiseau cette année ( un lanier ).
Avec combien d’oiseaux de chasse avez-vous pu mettre en pratique vos élucubrations concernant le leurre ? : aucun
Combien de prises d’un gibier sauvage avec un faucon ? : j’imagine très peu.
Quelles sont vos connaissances des méthodes d'affaitage des sacres par les fauconniers arabes ?: nulles - vous ne les avez rencontré que dans les livres ( et encore...)
Combien connaissez-vous d'éleveurs européens sérieux ( ou même simplement Français ), pour ainsi reprocher l'élevage d’hybrides ? : aucun –

Vous ne connaissez pas de mauvais rapaces, mais seulement de mauvais fauconniers … Vous parlez probablement en toute connaissance de cause, dans la mesure ou vous ne devez guère connaitre d'autres fauconniers que vous-même.

Quant à moi, je connais un mythomane, qui se prétend fauconnier, mais n’a jamais réellement chassé avec un oiseau, ni n’a jamais mis aucune de ses élucubrations en pratique. Pour cacher son incompétence, il se cache derrière des formules imbéciles ou tente de critiquer les meilleurs d'entre-nous, imaginant ainsi se faire valoir.

Hélas depuis votre précédent passage sur ce forum, vous n'avez guère évolué, et racontez toujours autant d'âneries à la ligne, à un tel point qu'on vous reconnait au premier post.

Les clowns n’ont toujours rien à faire sur ce forum, encore moins venir y donner des leçons d’éthique ou d’affaitage.

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