Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

RAF-nacannonce

Membres
  • Compteur de contenus

    6 020
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par RAF-nacannonce

  1. Psalmopoeus cambridgei FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : AVICULARIINAE REPARTITION : Trinidad DESCRIPTION : Mygale arboricole de Trinidad, de grande taille. Le corps est uniformément gris verdatre, avec peu de relief. Le céphalothorax est gris-vert, l'abdomen est velours gris orné de chevrons sombres qui ont valu son surnom à la mygale. Les pattes sont plumeuses, recouvertes de longs poils gris-verts, les tarses portent des taches orangées. Une belle mygale très répandue en élevage. TAILLE : Le corps de la femelle peut dépasser les 7 cm au total, le mâle est plus petit (4 à 5 cm), et de couleur grise. L'éléveur non initié pourrait confondre le mâle avec celui de Psalmopoeus irminia mais ses pattes sont uniformément grises à l'exception des taches orangées sur les tarses. COMPORTEMENT : Mygale relativement agressive qui se met en position de défense, puis mord sans hésiter. Bonne tisseuse, cette mygale fait son abri sous une écorce ou une branche. Très rapide, elle fait partie des mygales que l'on peut voir sauter. Sa rapidité et son mauvais caractère en font un mauvais choix pour le débutant, bien qu'elle soit résistante et facile à reproduire. Le venin de Psalmopoeus cambridgei est réputé non dangereux pour l'homme. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, avec une hauteur de 20 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, placer une morceau d'écorce de liège sous lequel elle tissera son abri. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. La ponte survient 2 à 4 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 6 à 8 semaines. Il est possible de placer les oeufs en incubateur s'ils ne sont pas éclos après 6 semaines. En général, il y a de 80 à 250 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. Des cas d'itéroparité, c'est-à-dire plusieurs cocons fertiles consécutifs à un seul accouplement, sont fréquents chez cette espèce. Elle peut déposer un second, rarement un troisième cocon si elle ne mue pas. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  2. Paraphysa scrofa FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Cette mygale vit dans les environs de Santiago du Chili (Chili). Elle a été observée en Argentine sur les versants Ouest de basse altitude de la Cordillère des Andes. Afin d'obtenir de bonnes conditions de maintenance il faut tenir compte de ce qui suit : La région de SANTIAGO subit les influences d'un climat xérothermoméditerraneen à thermoméditerranéen alternant avec des périodes de climat subdésertique froid. C'est à dire que le biotope idéal de cette mygale est subtropical soit la sécheresse absolue durant 4 mois d'été et réellement humide de la fin de l'automne à la fin de l'hiver. Les températures dans cette région sont de l'ordre de 5° à 20, 6° au maximum en été. La période de sécheresse est de l'ordre de 150 à 200 jours. La végétation environnante de SANTIAGO est composée de steppes à acacias, de hauts maquis à feuilles persistantes comme dans les zones méditerranéennes de l'Ancien Monde. Les précipitations pluvieuses annuelles sont de l'ordre de 350mm (en climat subtropical cela implique une évaporation rapide). Pour information sachez qu'au mois de Mars la température mini est de 7°, maxi de 20° et l'humidité de 93%. DESCRIPTION : Plus connue sous le nom d'espèce Paraphysa manicata. Pour d'obscures raisons systématiques cette araignée a été nommée Phrixotricus roseus, auratus, manicata, scrofa pour prendre le nom actuel en 1993. Mygale d'un bleu acier foncé, les fémurs ainsi que la moitié de l'abdomen sont très sombres, presque noir. Les patelles présentent les stries typiques aux Theraphosidae. Les tibias, tarses et métatarses sont bleu foncé ainsi que les chélicères. Le céphalothorax presque noir est partiellement recouvert d'un duvet de couleur bronze lui donnant une brillance à la lumière. L'habitus de cette araignée révèle un animal souple et rapide. L'abdomen est légèrement oblong. TAILLE : Grande mygale, pouvant atteindre une taille 7 à 8 cm pour une envergure d'environ 13 à 14cm. COMPORTEMENT : Son comportement est très proche des Grammostola rosea et Grammostola pulchra. Paraphysa scrofa n'est pas agressive, elle préfère la fuite et vous constaterez qu'elle est très rapide dans ses déplacements. Elle ne se déplace que très peu, creuse une dépression à même le sol et apprécie une cache tel qu'un pot de terre d'où elle en sortira peu souvent. TERRARIUM : Un terrarium de 25X25X20 lui convient lorsqu'elle est adulte. Sachant que c'est une bête qui se déplace peu, il faudra impérativement adapter le terrarium en fonction de sa taille afin qu'elle puisse trouver sa nourriture. Le substrat sera relativement sec. Un abreuvoir sera installé. De temps en temps laisser déborder autour de l'abreuvoir pour créer une petite zone humide qui sèchera rapidement. La température devra être comprise entre 23° et une baisse assez conséquente pour la nuit. L'application d'une diapause d'environ 2 à 3 mois à une température d'environ 15° est nécessaire pour obtenir un bon développement. Attention l'abaissement de la température devra être progressif. NOURRITURE : Grillons, petites blattes, criquets à l'âge adulte. Les mygalons seront nourris avec des drosophiles aptères, puis des microgrillons, asticots etc. Elle ne capture que les proies qui passent à proximité. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement. Celui-ci est du même type que pour G. rosea, c'est à dire sans trop de danger pour le mâle. Toutefois bien surveiller l'action. Une mise en diapause d'un ou deux mois est ensuite préférable. La ponte survient 4 à 6 mois parfois plus surtout si la période de diapause est appliquée. Le cocon peut être retiré au bout de 8 semaines pour être placé en incubateur. La durée d'incubation est d'environ 3 mois. La quantité de mygalons est en général d'environ 150 à 200 individus. CROISSANCE : La croissance est lente. 4 ans pour un mâle et 5 à 7 ans suivant les conditions de maintien pour une femelle. Les jeunes peuvent être séparés 2 à 3 semaines après leur naissance afin de limiter les risques de cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  3. Megaphobema robustum FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Colombie, Brésil DESCRIPTION : Le céphalothorax est noir, recouvert de poils rougeâtres. L'abdomen est, de couleur identique avec de longs poils rouges légèrement cuivrés. Les pattes sont de couleurs noire et orange. Le fémur de la patte III est nettement plus large que les autres. Les pattes III et IV sont plus longues et robustes que les pattes I et II. On peut également observer des lignes longitudinales très claires assez prononcées sur les pattes. Le mâle est de couleurs identiques, avec une morphologie moindre. TAILLE : Grande mygale, le corps de la femelle peut atteindre 8 à 10 cm, pour une envergure de 20 cm. Le mâle est plus petit. COMPORTEMENT : On ne peut vraiment pas dire que le comportement soit des plus faciles. Megaphobema robustum est une mygale agressive et rapidement sur la défensive... Vu la taille de son corps et de ses chélicères, elle mérite prudence et respect. Elle creuse une cuvette qui lui sert d'abri, sous une écorce ou une pierre. TERRARIUM : Pour un sujet adulte, un terrarium de 25*20*30 cm sera suffisant. Pour un mâle, il pourra être nettement plus petit pour limiter les déplacements inutiles qui auront tôt fait de l'épuiser, et par conséquent de diminuer sa longévité déjà peu importante. Piur le substrat, on préconisera de la tourbe blonde très humide avec une hauteur assez importante d'environ 10/15 cm, ceci pour permettre à la mygale de se faire une cachette. Un taux d'hygrométrie de 100% HR est l'idéal, rappelons que l'on trouve cette espèce dans les forêts humides de Colombie. Température : 23° à 25°C pour le jour, 18° à 20°C la nuit. En ce qui concerne l'éclairage, le cycle jour/nuit de nos régions fera l'affaire. NDLR : Une ventilation suffisante est nécessaire pour éviter le développement de parasites et bactéries lié au confinement. Une hygrométrie de 85% à 95%HR sera alors plus facile à obtenir. Elle est suffisante. NOURRITURE : Pour les juvéniles : micro grillons, asticots, petits vers de farine ou drosophiles. Pour les stades moyens : grillons, petites blattes, gros vers de farine et cétoines qui ont l'avantage comme les grillons d'être très nutritives. Pour les adultes : grillons, blattes, criquets migrateurs, petits rongeurs. REPRODUCTION : Elle semble assez difficile pour deux raisons : 1) Trouver le partenaire mâle ou femelle n'est pas évident, l'espèce n'étant pas courante en élevage. 2) Les cocons sont souvent stériles. Ceci dit, en règle générale, l'accouplement se déroule sans difficulté majeure. 5 à 6 mois plus tard, la femelle s'enferme pour faire le cocon. Les larves mettront environ 3 mois pour se développer, pendant lesquels il faudra prendre soin de maintenir la température autour de 25°C. Les risques que le cocon soit stérile sont importants. Il est donc conseillé, en cas de réussite, de retirer le cocon à la femelle après 5 semaines au minimum, pour éviter qu'elle le dévore.. CROISSANCE : La première mue est souvent critique comme pour Theraphosa leblondi. En effet, les larves restent coincées au niveau de l'abdomen et du céphalothorax : une intervention est alors nécessaire. Le nombre de jeunes à la naissance se situe aux alentours de 150. Les juvéniles sont à individualiser très tôt car les risques de cannibalisme sont importants. Source gea.free.fr Merci VALKO
  4. Lasiodora parahybana FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Brésil DESCRIPTION : Décrite dès le départ sous ce nom par Mello-Leitão en 1917, Lasiodora parahybana est la seule mygale vraiment connue d'un genre qui compte pourtant 37 espèces ! D'autres cependant, comme les superbes Lasiodora difficilis ou Lasiodora klugi, commencent à faire leur apparition dans les élevages. Lasiodora parahybana est une grande et superbe mygale, marron sombre, presque noire. Les pattes et le corps sont recouverts de longs poils saumon, un peu plus foncés sur l'abdomen. Le céphalothorax, presque dépourvu de pilosité, est entouré de poils saumon-beiges. Les chélicères sont énormes et très puissant, bien que les crochets soient proportionnellement assez courts. Les pattes sont épaisses, et contribuent à donner à la mygale un aspect très massif. Les patelles sont marquées de deux stries longitudinales roses, moins prononcées sur les tibias. Le mâle est semblable en couleurs à la femelle, mais les pattes semblent disproportionnées par rapport au corps. Les pattes du mâle sont couvertes de très longs poils, plus beiges que saumon, lui conférant un aspect très plumeux. Il est pourvu de crochet tibiaux. Incontestablement une des plus belles mygales parmi les 'grandes'. Très fréquente dans les élevages en raison de sa robustesse et de sa prolificité, elle n'a souvent pas le succès qu'elle mérite. TAILLE : Une des plus grandes mygales, certains gros specimens n'ont rien à envier à Theraphosa leblondi. Pour ma part, la plus impressionnante mygale que j'aie jamais vu appartenait à cette espèce, et mesurait 11 'vrais' centimètres de corps. Plus ordinairement, le corps de la femelle atteint 10 centimètres cm au total, pour une envergure de plus de 25 cm. Le mâle est de taille très variable, de 4,5 à 7 cm, et d'aspect similaire à celui de la femelle. COMPORTEMENT : Plus peureuse qu'agressive, Lasiodora parahybana trouvera souvent son salut dans la fuite, non sans bombarder abondamment. Acculée, elle peut faire volte face, montrer les crochets, et même mordre. Les plus jeunes spécimens sont plus agressifs et plus lestes, puis se calment. Terricole, elle creuse une cuvette sous un morceau de bois, mais se cache peu. La nuit, elle bouge beaucoup. Sans être pour autant une grande tisseuse, elle a tôt fait de dresser sur la surface de son terrarium un treillis de fils d'alerte. Bien que son venin n'est pas réputé dangereux. Paradoxalement pour une mygale de cette taille, la mue se passe le plus souvent sans problème. En raison de son caractère variable et de ses poils urticants, il convient de se méfier ce cette mygale et de ne pas chercher à la manipuler. Pourtant, sa grande rusticité et sa fréquence en élevage peuvent en faire un bon choix pour le débutant, son aspect massif incitant suffisamment au respect pour éviter toute familiarité. TERRARIUM : Compte tenu des dimensions de la mygale, un terrarium de grande taille 35 cm x 25 cm s'impose, avec une hauteur de 20 cm. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (24°C à 26°C le jour, 21°C la nuit). Certains éleveurs les maintiennent à une température légèrement supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, placer un morceau d'écorce de liège sous lequel la mygale peut s'abriter et se dégager une 'cuvette'. NOURRITURE : Elle dévore avec appétit grillons, blattes (surtout ailées), criquets, souriceaux... dans des quantités impressionnantes, à la mesure de sa taille. Pour les bébés, micros grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement est rapide, subit et souvent agressif. Il est fréquent que le mâle n'ait pas même le temps de féconder la femelle. Lorsque celle-ci est bien disposée et nourrie, l'accouplement se passe sans trop de problèmes. La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement, rarement plus. La femelle est alors énorme. L'incubation des oeufs dure 10 à 13 semaines. Il arrive que la femelle dévore son cocon même lorsqu'il est fertile. A ce titre il vaut mieux le lui retirer au bout de 7-8 semaines et le placer en incubateur. Très prolifique, les énormes cocons comprennent autour entre 1000 et 2000 mygalons, parfois même 2500, un record. Les bébés sont minuscules compte tenu de la taille de l'adulte, et font 4 à 5 mm de corps, 8mm d'envergure totale. Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 3°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide avec une mortalité très faible. On peut obtenir un mâle adulte en trois ans, une femelle en quatre ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme, quoique vu le nombre, une certaine sélection naturelle s'impose ! Source gea.free.fr Merci Valko
  5. Hysterocrates gigas FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : EUMENOPHORINAE REPARTITION : Cameroun DESCRIPTION : La plus répandue en élevage de toutes les mygales africaines. Robuste, relativement facile à reproduire, elle est de plus massivement importée à l'état adulte, et vendue à bas prix en animalerie. Le corps et les pattes sont uniformément marron très sombre après la mue. Elle ressemble fortement à Hysterocrates ederi avec laquelle elle est souvent confondue (et inversement). Des hybridations plus ou moins accidentelles ont été fréquentes en milieu captif, si bien qu'aujourd'hui on a du mal à savoir à quelle mygale on a affaire. Hysterocrates gigas se reconnait à ses pattes IV assez épaisses et à sa pilosité sur les pattes. Les poils des pattes sont rouges et relativement longs. Le céphalothorax est presque glabre, la fovéa est très en arrière. L'abdomen a une forme oblogue caractéristique de la sous-famille. Le mâle a un aspect similaire à la femelle. Il est dépourvu d'apophyse tibiale. Les bébés sont roux, ressemblant fortement à ceux de Citharischius crawshayi. TAILLE : Mygale de taille moyenne mais d'aspect massif, le corps de la femelle peut atteindre 7 cm, le mâle est plus petit (5 cm). COMPORTEMENT : C'est une mygale souterraine, très agressive. Elle creuse sans attendre une galerie avec une large entrée où elle va attendre sa proie. Dérangée, elle stridule et n'hésite pas à mordre. Pas de poils urticants. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 30 cm, avec une hauteur de 20 cm. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Mettre un substrat de 10 à 15 cm de tourbe légèrement humidifiée -70%HR environ- pour lui permettre de creuser sa galerie. Il n'est pas utile de placer un abreuvoir car elle a tôt fait de le renverser ou de le recouvrir de terre. Une température moyenne (24°C à 27°C le jour, 22°C la nuit) suffit. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. Mygale vorace qui n'hésite pas à s'attaquer à de grandes proies. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement. La reproduction est délicate à réaliser, car le femelle peut être agressive avec le mâle pendant l'accouplement. Bien surveiller l'accouplement, retirer le mâle tout de suite. La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement, la femelle fait un cocon qu'elle va garder jalousement. L'incubation dure 8 à 12 semaines. Retirez le cocon après 6 à 8 semaines pour éviter que la femelle le dévore, et placez le en incubateur. Les bébés sont de taille moyenne (8 mm) et s'alimentent vite. CROISSANCE : La croissance des jeunes est 'classique'. Il faut 3 ans pour obtenir un mâle adulte, une à deux années supplémentaires dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  6. Haplopelma albostriatum FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : ORNITHOCTONINAE REPARTITION : Myanmar, Thaïlande, Cambodge DESCRIPTION : Initialement décrite comme Selenocosmia albostriata par l'arachnologue Simon en 1886, cette mygale de dimensions moyennes a été raccrochée au genre Melopoeus par Pocock lorsqu'il a créé ce genre en 1895. A noter que lorsqu'en 1892 Simon a créé le genre Haplopelma il n'y a pas rattaché celle-ci. Ce n'est qu'en 1996 après une nouvelle révision du genre et la description de l'espèce Haplopelma lividum par Smith, que l'espèce prendra son nom actuel. Belle mygale, courante dans les élevages car massivement importée. Le corps et les pattes de la mygale sont uniformément presque noirs, avec des reflets bleutés perceptibles seulement après la mue. Le céphalothorax est bordé de fins poils beiges que l'on retrouve également sur les pattes. L'abdomen est ovoïde, avec une ligne centrale noire ornée de chevrons. Les pattes sont striées de bandes longilignes beiges, blanches après la mue. Doubles sur les patelles et les tibias, simples sur les métatarses. Particularité, les fémurs sont également striés (doubles bandes). Les juvéniles ont des couleurs identiques aux adultes. La fovéa est très reculée vers l'abdomen. Le dessous de la mygale est uniformément noir. Comme chez beaucoup de mygales asiatiques (Poecilotheriae...), le mâle est en comparaison terne. Uniformément brun, les pattes sont plus sombres et également striées. Il possède des crochets tibiaux. Dans la nature, elle vit dans des terriers situés à la base de bambous ou d'autres arbres, dans des zones très humides. TAILLE : Mygale de taille plutôt moyenne, le corps de la femelle atteint 5,5 cm au total, le mâle est encore plus petit (4 à 5 cm) et beaucoup moins coloré. COMPORTEMENT : Mygale souterraine, très agressive, qui mord sans hésiter. Bonne tisseuse, elle va d'abord renforcer son terrier, puis recouvrir une bonne partie de la surface du terrarium. Son venin est réputé actif chez l'homme. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 25 cm au total pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 12 à 15 cm minimum de tourbe assez humide -80% à 90%HR environ-, la mygale y creusera bientôt son terrier. Elle attendra ses proies à l'affut à l'entrée de son abri. Placer un abreuvoir changé régulièrement, bien qu'elle ne boive presque jamais. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les maintiennent avec une température supérieure. Comme la plupart des mygales souterraines, la lumière importe peu, et l'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient largement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Bien que peu fait en captivité, l'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. A noter que l'accouplement n'aura pas lieu ou sera probablement sans suite (pas de cocon, cocon stérile, cocon dévoré...) si la femelle n'a pas la possibilité de se cacher dans un terrier. La ponte survient 2 à 5 mois après l'accouplement. La femelle gardera le cocon à l'abri pendant 7 à 11 semaines. Il est recommandé de placer les oeufs en incubateur après 6 semaines. Il y a de 100 à 200 mygalons de taille moyenne. Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en deux ans, une femelle en trois ans. Après la dispersion du cocon, séparer les juvéniles pour éviter le cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  7. Grammostola pulchra FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE (GRAMMOSTOLINAE) REPARTITION : Brésil DESCRIPTION : Mygale d'un noir de jais très profond surtout après une mue. Le céphalothorax est noir brillant. Les patelles aussi, surtout le dessus. Les autres articles des pattes sont légèrement gris. Les pattes présentent des soies qui sous l'éclairage se révèlent être très claires presque rosées. A l'approche de la mue la mygale a tendance à être plus grise surtout le dessus de l'abdomen. Nommée en première citation au Brésil, c'est une araignée qui se rencontre également en Uruguay sur les plateaux arides de types steppiques. Notons qu'en climat tropical un milieu est sec lorsqu'il reçoit moins d'un mètre d'eau par an. Cela est du à l'évaporation de l'eau qui est plus importante en milieu tropical. Il faut en tenir compte pour la maintenance de Grammostola pulchra. TAILLE : Adulte, Grammostola pulchra atteint 7 à 8 cm de corps. Elle est massive, son corps est ramassé, l'abdomen est bien rebondi. Le mâle est plus petit et présente les mêmes caractères que la femelle. COMPORTEMENT : Mygale très calme, placide se déplaçant peu en terrarium. Si elle possède un abri (pot de terre, écorce) elle s'y tiendra souvent. Elle ne tisse pas. Sans abri, elle restera en permanence sur le morceau d'écorce déposé à plat et évitera la partie la plus humide du terrarium. En milieu naturel elle vit cachée sous les rochers, souches, terriers. TERRARIUM : Un terrarium de 25X25X20 lui convient lorsqu'elle est adulte. Sachant que c'est une bête qui se déplace peu, il faudra impérativement adapter le terrarium en fonction de sa taille afin qu'elle puisse trouver sa nourriture. Le substrat sera relativement sec. Un abreuvoir sera installé. De temps en temps laisser déborder autour de l'abreuvoir pour créer une petite zone humide qui sèchera rapidement. La température devra être comprise entre 25° et une légère baisse pour la nuit. On peut lui faire subir une diapause d'environ 1 à 2 mois à une température d'environ 15°. Attention, l'abaissement de la température devra être progressif. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets à l'âge adulte. Les mygalons seront nourris avec des drosophiles aptères, puis des microgrillons, asticots etc. Grammostola pulchra se déplace peu. Elle ne capture que les proies qui passent à proximité. En effet, j'ai constaté qu'une proie placée à 10cm ne déclenche pas la réaction d'attaque. Ce n'est que lorsque la proie passera très prés que la mygale s'en saisira, même lorsqu'elle n'a pas été alimentée depuis un bon moment. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement. Celui-ci est du même type que pour Grammostola rosea, c'est à dire sans trop de danger pour le mâle. Toutefois bien surveiller l'action. Une mise en hibernation d'un ou deux mois est ensuite préférable. La ponte survient 4 à 6 mois parfois plus. Le cocon peut être retiré au bout de 7 à 8 semaines. La durée d'incubation étant de 3 mois. La quantité des pullus est d'environ 200 individus. CROISSANCE : La croissance est lente. 4 ans pour un mâle et 5 à 7 ans suivant les conditions de maintien pour une femelle. Les jeunes seront séparés très tôt du fait d'un haut risque de cannibalisme, ils sont relativement grands à leur naissance. Source gea.free.fr Merci Valko
  8. Grammostola rosea FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE (GRAMMOSTOLINAE) REPARTITION : Chili DESCRIPTION : Bien que soient désormais mises en synonymie les espèces anciennement connues sous les noms de Phrixotrichus auratus, Grammostola spatulata et Grammostola cala, il existe bel et bien 3 types très différents de mygales qui circulent sous ce nom. Elles ont toutes un aspect général trapu, le corps et les pattes sont marron avec des poils clairs. Les patelles et tibias sont marqués de lignes claires. Le premier type (photo du dessus) a un aspect très plumeux, les poils sont clairs, parfois réellement roses bonbon. Le céphalothorax est marron clair, on ne peut pas dire qu'il est rose, et il n'a pas de reflets brillants même après la mue. Les pattes semblent assez longues proportionnellement. La partie urticante de l'abdomen est peu marquée. Chez le second type (photo de droite), le plus courant, le céphalothorax a un aspect brillant, très visible et rose vif après la mue. Les poils sont rose saumon, de taille moyenne et contrastent avec le corps. La partie de l'abdomen recouverte de soies urticantes est brillante avec des reflets dorés. Le dernier type est marron-brun (photo ci-dessous), les poils vont du rose-saumon au rouge, l'aspect est similaire au second type, le céphalothorax est marron sans reflets roses mais légèrement brillant. TAILLE : Le corps de la femelle peut dépasser 6 cm, le mâle est assez grand (5 cm) et avec des poils très clairs et un superbe aspect plumeux, il possède des crochets tibiaux. COMPORTEMENT : Très variable, la prudence est de rigueur ! Le 'type 1' est plus calme que les autres. Dans l'ensemble, si certains specimens sont dociles, la plupart est de caractère imprévisible. Un des specimens de mon élevage est franchement agressif, montrant les crochets dès qu'on ouvre son terrarium, et tapant avec les pattes I dès qu'on approche la main ou un baton. Cette mygale bombarde rarement. Par ailleurs, elle est très résistante et vit longtemps (plus 20 ans). Fréquemment importée, facile à reproduire, généralement calme et très rustique (grande résistance à la sécheresse en particulier), elle est un bon parti pour le débutant. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Cette mygale tolère de grands écarts d'hygrométrie. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe plutôt sèche -60 à 70%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Température moyenne (24°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Il est possible de la faire 'hiberner' à 15°C pendant deux à trois mois, notamment lorsqu'elle a été fécondée. Placer un bout de liège comme abri. Grammostola rosea se montre beaucoup et tisse peu. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. Vorace après les mues ou les transports, cette mygale mange pourtant relativement peu. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement, elle peut être agressive avec le mâle si elle a faim ou si elle est stressée. Bien surveiller l'accouplement qui est généralement immédiat et rapide. La ponte survient 5 à plus de 12 mois (!) après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 11 à 15 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur. En général, il y a de 120 à 250 mygalons. CROISSANCE : La croissance des jeunes est lente, compter plus de 4 ans pour obtenir un mâle adulte, 5 à 6 ans dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  9. Eupalaestrus campestratus FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Brésil, Paraguay, Argentine DESCRIPTION : Mygale de couleur brun sombre, le céphalothorax est brun avec des reflets cuivrés recouvert de poils courts. Les pattes portent des poils longs et courbes qui lui confèrent une ressemblance certaine avec Brachypelma albopilosa. Elle a sur l'abdomen une tache légèrement dorée comme en présentent certaines Grammostolae. Enfin, elle a deux lignes longitudinales sur les pattes et les pédipalpes qui vont des patelles aux tarses, semblables à celles d'Aphonopelma seemanni, quoique moins prononcées. TAILLE : Le corps de la femelle atteint 6,5 cm. COMPORTEMENT : Une mygale très peu répandue en élevage en France, sur laquelle il n'existe pas de documentation. Le specimen femelle adulte que j'élève depuis deux ans est docile mais bombarde beaucoup. Il lui arrive parfois d'être plus nerveuse et de 'montrer les crochets'. Compte tenu du peu d'informations disponibles sur cette mygale, elle ne peut être conseillée aux débutants. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Robuste, cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie et de température. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe légèrement humide -70%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Elle préfère une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Placer un bout de liège comme abri. Eupalaestrus campestratus se montre beaucoup et tisse très peu. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Non connue. CROISSANCE : Non connue. Source gea.free.fr Merci Valko
  10. Ephebopus rufescens FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : AVICULARIINAE REPARTITION : Guyane française, Brésil DESCRIPTION : Mygale de taille moyenne, au corps et aux pattes bruns-sombre. Les pattes sont rayées de deux bandes longitudinales beiges moins visibles que pour de Ephebopus murinus . Le céphalothorax est uniformément brun sombre, avec des stries marquées partant en étoile de la fovéa. Les métatarses et tarses des pattes 1 et 2 et des pédipalpes sont recouverts de poils sombres et soyeux. Cette mygale est souvent incorrectement nommée Ephebopus fossor. TAILLE : Le corps de la femelle ne dépasse pas 5,5 cm au total, le mâle est plus petit (4 cm). COMPORTEMENT : Mygale qui peut être franchement agressive en captivite. Par exception aux mygales terricoles, ses pattes robustes en comparaison de sa taille rendent toute préhension difficile. Ephebopus fossor va creuser un terrier et une galerie dans son terrarium, qu'elle va peu à peu étançonner de toile, jusqu'à obtenir un abri entièrement blanc et propre. Se tient devant l'entrée de son terrier lorsqu'elle a faim. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. S'agissant d'une mygale souteraine originaire de forêt tropicale humide, laisser un substrat de 15 cm de tourbe humide -70%HR à 80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement même si elle persiste à tisser par dessus. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. En réalité, comme la plupart des mygales souterraines, elle préfère ne pas avoir trop de lumière. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. La ponte survient 2 à 4 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 10 à 13 semaines. Il est préférable de ne pas placer les oeufs en incubateur, mais de laisser le cocon à la femelle. En général, il y a de 70 à 120 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. En captivité il apparaît que les accouplements sont plus difficiles, sinon stériles. CROISSANCE : La croissance des jeunes est difficile avec une mortalité importante. Compter 2 à 3 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Comme pour la majorité les mygales tisseuses il apparaît que les bébés restent dans le terrier de la mère jusqu'à leur première 'vraie' mue, puis se dispersent. Il est possible qu'ils utilisent la toile tissée par la femelle pour se suspendre et muer. Dans tous les cas, le taux de mortalité est moindre si on attend la première mue avant de les séparer que si on les individualise dès le départ. Source gea.free.fr Merci Valko
  11. Ephebopus murinus FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : AVICULARIINAE REPARTITION : Surinam, Guyane française, Brésil DESCRIPTION : Mygale de taille moyenne, au corps et aux pattes bruns-sombre. Les pattes sont rayées de deux bandes longitudinales beiges qui ont valu son surnom à la mygale. Le céphalothorax est uniformément beige, avec des stries marquées partant en étoile de la fovéa. Les métatarses et tarses des pattes 1 et 2 et des pédipalpes sont recouverts de poils sombres et soyeux. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 6 cm au total, le mâle est plus petit (4,5 cm) et terne. COMPORTEMENT : Relativement calme en milieu naturel où elle cherche surtout à s'abriter dans son terrier, elle est franchement agressive en captivite. Par exception aux mygales terrestres, ses pattes robustes rendent toute préhension difficile. Ephebopus murinus va creuser un terrier et une galerie dans son terrarium, qu'elle va peu à peu étançonner de toile, jusqu'à obtenir un abri entièrement blanc et propre. Se tient à l'entrée de son terrier lorsqu'elle a faim. En Guyane, sa morsure est redoutée. Son venin est réputé assez actif (morsure très douloureuse) même si la mygale n'est pas considérée comme dangereuse. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. S'agissant d'une mygale souteraine originaire de forêt tropicale humide, laisser un substrat de 15 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement même si elle persiste à tisser par dessus. Ephebopus murinus est une des seules mygales à boire régulièrement même lorsqu'elle est suffisamment nourrie et hors des périodes de mue. Placer le bac à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Souterraine, cette mygale semble même préférer un éclairage très faible. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Dans la nature, les accouplements ont lieu en juillet. La ponte survient 3 à 4 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 10 à 12 semaines. Il est préférable de laisser le cocon à la femelle (voir ci-dessous). En général, il y a de 70 à 120 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est difficile avec une mortalité importante. Compter 2 à 3 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Comme pour la majorité les mygales tisseuses il apparaît que les bébés restent dans le terrier de la mère jusqu'à leur première 'vraie' mue, puis se dispersent. Il est possible qu'ils utilisent la toile tissée par la femelle pour se suspendre et muer. Dans tous les cas, le taux de mortalité est moindre si on attend la première mue avant de les séparer que si on les individualise dès le départ. Source gea.free.fr Merci Valko
  12. Citharischius crawshayi FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : EUMENOPHORINAE REPARTITION : Kenya DESCRIPTION : Seule mygale connue en élevage d'un genre qui ne comprend que deux espèces. Un genre décrit ultérieurement Monocentropella a été mis en synonymie avec Citharischius. Une des plus grandes mygales africaines. Le corps et les pattes sont uniformément marron roux, tirant sur le orange à mesure qu'on s'éloigne de la mue. Le céphalothorax a un relief prononcé qui part de la focéa et entoure le groupe oculaire. La fovéa est très en arrière, large et profonde. De part et d'autre partent trois chevrons sombres complètement dégarnis de poils. Le reste du corps et des pattes semble dégarni de poils, en fait il s'agit de poils très courts qui confèrent à la mygale une robe de velours. Le dessous des pattes porte des poils un peu plus longs et épars. Les fémurs sont épais. Les pattes IV sont très caractéristiques, avec les tibias et surtout les métatarses et tarses particulièrement épais. Les métatarses sont incurvés. Le mâle est d'aspect semblable à la femelle, mais les pattes IV sont presque semblables aux autres, ce qui permet de le différencier dès la mi-croissance. Il est dépourvu d'apophyse tibiale. L'aspect général est celui d'une mygale très robuste. TAILLE : Mygale de grande taille, le corps de la femelle peut dépasser 8 cm, le mâle est plus petit (5 à 6 cm). COMPORTEMENT : C'est une mygale souterraine, très agressive. Elle creuse sans attendre une galerie avec une large entrée qu'elle va tapisser de fils d'alerte. Dérangée, elle stridule bruyamment et n'hésite pas à mordre. Pas de poils urticants. TERRARIUM : Compte tenu de la taille imposante de cette mygale, il faut un terrarium de 20 cm x 40 cm, avec une hauteur de 25 cm. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Mettre un substrat de 15 à 20 cm de tourbe légèrement humidifiée -70%HR environ- pour lui permettre de creuser sa galerie. Il n'est pas utile de placer un abreuvoir car elle a tôt fait de le renverser ou de le recouvrir de terre. Une température moyenne (24°C à 27°C le jour, 22°C la nuit) suffit. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. Mygale vorace qui n'hésite pas à s'attaquer à de grandes proies. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement. La reproduction est délicate à réaliser, car le femelle est agressive avec le mâle pendant l'accouplement, et d'autre part une multitude d'autres difficultés s'ajoutent par la suite : accouplement stérile, mue de la femelle, cocon dévoré, rétention... Pour ces raisons, cette mygale est souvent importée à l'état adulte. Les mâles sont exceptionnels en captivité. Bien surveiller l'accouplement, retirer le mâle tout de suite. La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement, la femelle fait un cocon suspendu dans sa galerie, dont elle ne s'occupe pas. L'incubation dure 9 à 13 semaines. Retirez le cocon après 6 à 8 semaines pour éviter que la femelle le dévore, et placez le en incubateur. Les bébés sont gros (10 mm) et s'alimentent vite. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très lente. Il faut moins de 5 à 6 ans pour obtenir un mâle adulte, deux années supplémentaires dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. La longévité de la mygale est une des plus importantes connues, sans doute plus de 25 ans. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  13. Brachypelmides klaasi Mygale protégée par la Convention de Washington et la décision n°338/97 du Conseil de l'Europe FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE NDLR : Les systématiciens sont actuellement divisés quand à la validité du genre Brachypelmides, qui serait synonyme de Brachypelma. On voit donc souvent cette mygale sous le nom de Brachypelma klaasi. REPARTITION : Mexique. DESCRIPTION : Mygale terrestre du Mexique. Le céphalothorax est entièrement noir. Les hanches sont de couleur orange. Sur les pattes, les patelles, les tibias ainsi que les métatarses sont de couleur orange. Par comparaison avec Brachypelma boehmei, la couleur orange est moins marquée mais les poils sont plus longs. Les pédipalpes sont noirs tout comme les chélicères qui elles portent quelques poils oranges. Voir la traduction de la description originale de Brachypelmides klaasi TAILLE : Le corps de la femelle atteint les 7 à 8 cm au total pour une envergure totale d'environ 16 cm. Comme chez toutes les Brachypelmae, le mâle est plus frêle que la femelle. Il possède des tibias apophyses. COMPORTEMENT : Comme chez les Brachypelmae, cette espèce est peu agressive, mais bombarde très facilement. Il convient cependant de se méfier de certains individus qui peuvent l'être un peu plus que leurs congénères. C'est la connaissance de votre animal qui déterminera donc la conduite exacte à tenir. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 30 cm suffit, du fait de sa petite taille. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe relativement sèche (60% HR environ), avec un abreuvoir changé régulièrement ainsi que l'indispensable cachette (en général un morceau de liège). Placer le terrarium à une température douce (30°C le jour, 26°C la nuit). NOURRITURE : Tout comme ses cousines Brachypelmae, Brachypelmides klaasi se nourrit très facilement et accepte tout ce que vous pourrez lui trouver comme proie en rapport avec sa taille. Essentiellement grillons, mais accepte également blattes , criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Si vous arrivez à trouver un mâle, très rare et qui de plus vieillit très vite , l'accouplement se passe généralement sans difficulté. Il est suivi de la ponte 4 à 6 mois plus tard, parfois 8 à 10 mois. Après une incubation d'environ 3 mois sortiront 600 à plus de 1000 jeunes de 8mm d'envergure totale. Il est conseillé de retirer le cocon au bout d'une quarantaine de jours pour le mettre en incubateur. CROISSANCE : La croissance des jeunes est du même ordre de vitesse que chez Brachypelma et il faudra donc compter 4 à 5 ans voir plus pour obtenir une bête adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  14. Brachypelma albopilosum Mygale protégée par la Convention de Washington et la décision n°338/97 du Conseil de l'Europe FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Costa Rica DESCRIPTION : Mygale de couleur brun sombre, le céphalothorax est brun avec des reflets cuivrés recouvert de poils courts. Les pattes portent des poils longs et courbes qui lui ont valu son surnom. TAILLE : Le corps de la femelle peut dépasser 7 cm, le mâle est plus petit (5 cm) et généralement un peu plus sombre, il possède des crochets tibiaux. COMPORTEMENT : Sans doute la mygale la plus docile qui soit, pour le cas général. Comme beaucoup de mygales américaines, elle a une fâcheuse tendance à 'bombarder' à la moindre alerte. Ses soies ne sont pas trop urticantes, comparées à certaines autres espèces, mais il faut se méfier en cas de projection sur le visage et les yeux ou sur les peaux tendres du cou, poignets etc... Par ailleurs, c'est une mygale très résistante, qui vit longtemps et que l'on trouve facilement : idéale pour débuter. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe légèrement humide -70%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Elle préfère une température plus elevée que d'autres mygales (25°C à 27°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Placer un bout de liège comme abri. Brachypelma albopilosum se montre beaucoup et tisse très peu si ce n'est pour les grandes occasions -mues, cocons-. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement, elle peut être agressive avec le mâle si elle a faim ou si elle est stressée. Bien surveiller l'accouplement. La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 13 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur. En général, il y a de 300 à 400 mygalons, mais des écarts de 150 à plus de 800 bébés sont signalés. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez lente, compter 3 à 4 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  15. Brachypelma auratum Mygale protégée par la Convention de Washington et la décision n°338/97 du Conseil de l'Europe FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Mexique DESCRIPTION : Mygale de couleur brun sombre, presque noire, le céphalothorax est noir bordé de beige. Les pattes sont noires avec des poils brun-rouges. Les articulations des pattes sont beiges, les patelles sont rouge vif après la mue, qui s'estompe peu à peu. Longtemps considérée comme une sous-espèce de Brachypelma smithi, elle a été décrite en 1992 comme une espèce à part entière. Voir la traduction de la description originale. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 7 cm, le mâle est plus petit (4,5 à 5 cm) et avec des couleurs très vives, il possède des crochets tibiaux. COMPORTEMENT : Cette Brachypelma est plus nerveuse que d'autres espèces, certains specimens peuvent être qualifiés d'agressifs. Comme beaucoup de mygales américaines, elle a une fâcheuse tendance à 'bombarder' à la moindre alerte. Ses soies ne sont pas trop urticantes, comparées à certaines autres espèces, mais il faut se méfier en cas de projection sur le visage et les yeux ou sur les peaux tendres du cou, poignets etc... Par ailleurs, c'est une mygale très résistante et qui vit longtemps (probablement 20 ans ou plus). TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe légèrement humidifiée -60%HR à 70%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Elle préfère une température plus elevée que d'autres mygales (25°C à 27°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Placer un bout de liège comme abri. Brachypelma auratum se montre beaucoup et tisse très peu si ce n'est pour les grandes occasions -mues, cocons-. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement, elle peut être agressive avec le mâle si elle a faim ou si elle est stressée. Bien surveiller l'accouplement. La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 13 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur. En général, il y a de 300 à 400 mygalons, parfois jusqu'à 800. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez lente, compter 3 à 4 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  16. Brachypelma boehmei Mygale protégée par la Convention de Washington et la décision n°338/97 du Conseil de l'Europe FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Mexique DESCRIPTION : Mygale de couleur brun sombre, presque noire, le céphalothorax est rouge orange bordé d'un liseré beige. Un masque brun noir part de la fovéa pour former un triangle qui recouvre le groupe oculaire. Les pattes sont noires avec des poils brun-rouges. Les pattelles, tibias et métatarses des pattes ambulatoires sont rouge orangé, très vif après la mue, mais qui s'estompe peu à peu. Elle est parfois confondue aux plus jeunes stades avec Aphonopelma bicoloratum ou Brachypema emilia dont la ressemblance entraine une confusion pour le débutant. Voir la traduction de la description originale de Brachypelma boehmei. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 7 cm, le mâle est plus petit (5 à 5,5 cm) et avec des couleurs très vives, il possède des crochets tibiaux. COMPORTEMENT : Cette Brachypelma est nerveuse, parfois vraiment agressive. Comme beaucoup de mygales américaines, elle a aussi une fâcheuse tendance à 'bombarder' à la moindre alerte. Ses soies ne sont pas trop urticantes, comparées à certaines autres espèces, mais il faut se méfier en cas de projection sur le visage et les yeux ou sur les peaux tendres du cou, poignets etc... Par ailleurs, c'est une mygale très résistante et qui vit longtemps (probablement 20 ans ou plus). TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe légèrement humidifiée -65%HR à 75%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Elle préfère une température plus elevée que d'autres mygales (25°C à 27°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Placer un bout de liège comme abri. Brachypelma boehmei se montre beaucoup et tisse très peu si ce n'est pour les grandes occasions -mues, cocons-. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement, elle peut être agressive avec le mâle si elle a faim ou si elle est stressée. Bien surveiller l'accouplement. La ponte survient 3 à 7 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 13 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur. En général, il y a de 300 à 400 mygalons, parfois jusqu'à 700. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez lente, compter 3 à 4 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  17. Brachypelma emilia Mygale protégée par la Convention de Washington et la décision n°338/97 du Conseil de l'Europe FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Mexique DESCRIPTION : Mygale de couleur brun sombre, presque noire, le céphalothorax est beige orangé, bordé d'un liseré beige. Un masque noir (qui ternit peu à peu au brun) part de la fovéa pour former un triangle qui recouvre le groupe oculaire. Les pattes sont noires avec des poils rouge-orangés. L'abdomen est noir avec des poils orange foncé. Les tibias des pattes ambulatoires sont rouge orangé, très vif après la mue, mais qui s'estompe peu à peu. Elle est parfois confondue aux plus jeunes stades avec Brachypema boehmei, elle a cependant un aspect plus trapu. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 6,5 cm, le mâle est plus petit (5 à 5,5 cm) et avec des couleurs très vives, il possède des crochets tibiaux. COMPORTEMENT : Cette Brachypelma est calme, parfois nerveuse sans être vraiment agressive. Comme beaucoup de mygales américaines, elle a aussi une fâcheuse tendance à 'bombarder' à la moindre alerte. B. emilia passe beaucoup de temps immobile sur son abri. Ses soies ne sont pas trop urticantes, comparées à certaines autres espèces, mais il faut se méfier en cas de projection sur le visage et les yeux ou sur les peaux tendres du cou, poignets etc... Par ailleurs, c'est une mygale très résistante et qui vit longtemps (probablement 20 ans ou plus). TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe légèrement humidifiée -65%HR à 75%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Elle préfère une température plus elevée que d'autres mygales (25°C à 27°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Placer un bout de liège comme abri. Brachypelma emilia se montre beaucoup et tisse très peu si ce n'est pour les grandes occasions -mues, cocons-. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement, elle peut être agressive avec le mâle si elle a faim ou si elle est stressée. Bien surveiller l'accouplement. La ponte survient 3 à 7 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 13 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur. En général, il y a de 300 à 500 mygalons, parfois jusqu'à 800. Les bébés sont minuscules. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez lente, compter 3 à 4 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  18. Brachypelma vagans Mygale protégée par la Convention de Washington et la décision n°338/97 du Conseil de l'Europe FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Costa Rica, Mexique DESCRIPTION : Mygale de couleur brun sombre, avec un aspect de velours noir après la mue, le céphalothorax est noir bordé d'un liseré de poils beiges. Les pattes sont noires avec des poils brun-rouges. Sur les patelles sont visibles deux stries longitudinales plus claires. L'abdomen est noir et recouvert de poils rouge orangé très contrastés. Souvent confondue avec Aphonopelma anax avec laquelle l'hybridation est possible et fertile, elle a souvent été accidentellement ou volontairement croisée, à tel point qu'il est difficile aujourd'hui, sauf pour un mâle adulte, de savoir à quelle espèce on a affaire. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 7 cm, le mâle est plus petit (4,5 à 5 cm) et avec des poils rouge très vif sur l'abdomen, il possède des crochets tibiaux. COMPORTEMENT : Cette Brachypelma est plus nerveuse que d'autres espèces du genre, certains specimens peuvent être qualifiés d'agressifs. Comme beaucoup de mygales américaines, elle a une fâcheuse tendance à 'bombarder' à la moindre alerte. Ses soies ne sont pas trop urticantes, comparées à certaines autres espèces, mais il faut se méfier en cas de projection sur le visage et les yeux ou sur les peaux tendres du cou, poignets etc... Par ailleurs, c'est une mygale très résistante et qui vit longtemps (probablement 20 ans ou plus). TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe légèrement humidifiée -70%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Elle préfère une température plus elevée que d'autres mygales (25°C à 27°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Placer un bout de liège comme abri. Brachypelma vagans se montre beaucoup et tisse très peu si ce n'est pour les grandes occasions -mues, cocons-. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement, elle peut être agressive avec le mâle si elle a faim ou si elle est stressée. Bien surveiller l'accouplement. La ponte survient 3 à 8 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 13 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur. En général, il y a de 300 à 400 mygalons, parfois jusqu'à 1000. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez lente, compter 3 à 4 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr Merci Valko
  19. Brachypelma smithi Mygale protégée par la Convention de Washington et la décision n°338/97 du Conseil de l'Europe FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Mexique DESCRIPTION : Mygale de couleur brun sombre, presque noire, le céphalothorax est noir bordé de beige. Les pattes sont noires avec des poils beige-orangé. Les articulations des pattes présentent un dégradé orange à beige, les patelles sont orange vif après la mue, qui s'estompe peu à peu. Brachypelma smithi présente une forte ressemblance avec Brachypelma auratum, qui a été décrite en 1992 comme une espèce à part entière. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 7 cm, le mâle est plus petit (4,5 à 5,5 cm) et avec des couleurs très vives, il possède des crochets tibiaux. COMPORTEMENT : est une mygale docile, qui a cependant une fâcheuse tendance à 'bombarder' à la moindre alerte. Ses soies ne sont pas trop urticantes, comparées à certaines autres espèces, mais il faut se méfier en cas de projection sur le visage et les yeux ou sur les peaux tendres du cou, poignets etc... Par ailleurs, c'est une mygale très résistante, qui vit longtemps et que l'on trouve facilement née en captivité : idéale pour débuter. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe légèrement humide -70%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Elle préfère une température plus elevée que d'autres mygales (25°C à 27°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Placer un bout de liège comme abri. Brachypelma smithi se montre beaucoup et tisse très peu si ce n'est pour les grandes occasions -mues, cocons-. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement, elle peut être agressive avec le mâle si elle a faim ou si elle est stressée. Bien surveiller l'accouplement. La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 13 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur. En général, il y a de 300 à 400 mygalons, mais des écarts de 150 à plus de 800 bébés sont signalés. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez lente, compter 3 à 4 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Photo personel Merci Valko
  20. Acanthoscurria geniculata FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Brésil DESCRIPTION :Le céphalothorax et l'abdomen sont marron foncé. Les poils sont rouges. Les pattes sont marron foncé à poils rouges. Les jointures des pattes sont blanc crème. On distingue un petit trait vertical de la même couleur sur un tiers des métatarses, deux traits verticaux assez fins sur les tibias et deux traits verticaux plus épais sur les patellas. Les fémurs sont marron foncé. Les mâles adultes ont les mêmes coloris que les femelles. La particularité se situe au niveau des tibias apophyses. En effet, les ergots se situent sur la partie intérieure de la patte I et non en dessous. Cette particularité est d'ailleurs commune au genre Acanthoscurria. TAILLE : Le corps de la femelle atteint 8 cm et plus, pour une envergure de plus de 20 cm. COMPORTEMENT : Acanthoscurria geniculata est une espèce terricole (du moins pour les sujets d'un certain âge car Hervé SIMOENS signale des juvéniles capturés dans des toiles situées entre 0,80 et 1,20 mètre du sol). Dans la nature, on la trouve dans des terriers ou dans des troncs morts. C'est une mygale à l'aspect plutôt fin, possédant des pattes longues et fines. Elle est peu agressive en captivité alors qu'elle est très agressive dans la nature (A. BRAUNSHAUSEN, H. SIMOENS : communication personnelle). Elle stridule et possède des poils urticants très efficaces, bien qu'elle s'en serve peu en captivité. Il convient cependant de se méfier de cette espèce qui est capable de se retourner avec une rapidité fulgurante. On peut ajouter qu'elle possède une force peu commune dans les chélicères, ainsi que des crocs très solides et très puissants. NDLR : Avec son caractère nerveux, cette grande mygale impose d'emblée une certaine méfiance. Facilement reproduite, belle et très résistante, elle peut cependant constituer un bon choix pour le débutant. TERRARIUM : Un terrarium de 30 cm x 25 cm suffit. Robuste, cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie et de température. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe moyennement humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Sur son aire de répartition des températures assez élevées ont été relevées (30°C à 34°C le jour, 25°C à 28°C la nuit). (NDLR : Acanthoscurria geniculata s'accomode cependant hors périodes de reproduction de températures inférieures de 5° à 6°C). Placer un bout de liège courbe retourné comme abri. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. Mygale particulièrement vorace. Il arrive que de jeunes individus dévorent encore un grillon à la veille d'une mue ! REPRODUCTION : Les Acanthoscurriae ne sont pas difficiles à reproduire. Acanthoscurria geniculata ne déroge pas à la règle. La femelle n'est pas ou très peu agressive avec le mâle. Celui-ci s'avance prudemment en vibrant. La femelle, elle, tapotte énergiquement le sol. Ensuite, elle se laisse faire. Le plus long pour le mâle est d'essayer de maintenir les crocs de la femelle car si elle se laisse faire, elle ne fait aucun effort. (A comparer par exemple, à Brachypelma boehmei qui écarte les chélicères de manière à ce que le mâle puisse maintenir ses crocs). La ponte survient 3 à 5 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 10 à 14 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur. Comme Lasiodora parahybana, cette mygale fait des cocons enormes d'où sortiront 1000 à 2000 mygalons minuscules (4 à 5mm à la naissance, à rapporter à la taille de l'adulte !) CROISSANCE : Très rapide, en rapport avec la taille de la mygale. On peut obtenir un mâle adulte en 3 ans, une femelle en 4 ans. Les jeunes sont très résistants. Source gea.free.fr Merci Valko
  21. Haplopelma lividum FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : ORNITHOCTONINAE REPARTITION : Myanmar, Malaisie DESCRIPTION : Cette superbe mygale n'a été introduite en élevage que depuis quelques années. Initialement connue sous le nom de Lampropelma violaceopedes, puis Melopoeus lividus, elle est décrite en 1996 par Smith sous son nom actuel. Le corps et les pattes de la mygale sont uniformément brun bleuté, presque noir, avec de très fins poils beiges. Les pattes et, à moindre titre, l'abdomen, ont des reflets bleu métallique particulièrement vifs après la mue et à la lumière du soleil, qui ont valu son premier nom à la mygale. Les juvéniles ont le corps brun assez clair, "livide", les pattes présentent déjà des reflets bleus. Le céphalothorax est verdatre, bordé de poils beiges fins. La fovéa est très reculée vers l'abdomen. Le dessous de la mygale est uniformément noir. Comme chez beaucoup de mygales asiatiques (Poecilotheriae ...), et à l'opposé des mygales américaines, le mâle est en comparaison bien terne. Uniformément brun, les pattes sont plus sombres et striées de façon similaire (mais bien moins marquée) que pour Haplopelma albostriatum. Il n'a pas ou très peu les reflets bleutés de la femelle. Il possède des crochets tibiaux. Une des plus belles mygales, dont les photographes veulent saisir au mieux les couleurs. TAILLE : Mygale de taille plûtot moyenne, le corps de la femelle atteint 5,5 cm au total, le mâle est encore plus petit (4 à 5 cm) et beaucoup moins coloré. COMPORTEMENT : Mygale souterraine, très agressive, qui mord sans hésiter. Bonne tisseuse, elle va d'abord renforcer son terrier, puis recouvrir une bonne partie de la surface du terrarium. Essentiellement nocturne, elle ne sort pas de son terrier le jour et se tient à son entrée en soirée et la nuit : il est difficile de l'observer sans la déranger. Son venin est réputé actif chez l'homme. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 25 cm au total pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 12 à 15 cm minimum de tourbe assez humide -80% à 90%HR environ-, la mygale y creusera bientôt son terrier. Placer un abreuvoir changé régulièrement, bien qu'elle ne boive presque jamais. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les maintiennent avec une température supérieure. Comme la plupart des mygales souterraines, la lumière importe peu, et l'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient largement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. A noter que l'accouplement n'aura pas lieu ou sera probablement sans suite (pas de cocon, cocon stérile, cocon dévoré...) si la femelle n'a pas la possibilité de se cacher dans un terrier. La ponte survient 2 à 5 mois après l'accouplement. La femelle gardera le cocon à l'abri pendant 7 à 11 semaines. Il est recommandé de placer les oeufs en incubateur après 6 semaines. Il y a de 100 à 200 mygalons de taille moyenne. Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en deux ans, une femelle en trois ans. Après la dispersion du cocon, séparer les juvéniles pour éviter le cannibalisme. La longévité n'est pas connue, mais il est raisonnable de la situer à 12-14 ans pour une femelle, moins d'un an pour le mâle adulte. * Source gea.free.fr Merci Valko
  22. Ceratogyrus cornuatus FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : HARPACTIRINAE REPARTITION : Zimbabwe DESCRIPTION : Cette mygale ressemble beaucoup à sa cousine Ceratogyrus darlingi avec laquelle elle est souvent confondue. Egalement originaire du Zimbabwe (mais avec une aire de répartition différente), ce qui ne rend pas plus aisée l'identification par les importateurs. Mygale de taille moyenne. Le corps est gris-brun. L'abdomen présente une fine ligne longitudinale centrale noire et est maculé de taches dont le dessin rappelle celui des Pterinochilus. Caractéristique du genre, en lieu et place de la fovea media se trouve une corne brun sombre. Cette corne permet de différencier la plupart des Ceratogyrus : celle de C. cornuatus et presque droite, pointée vers le haut et très légèrement vers l'arrière. La longueur est de près d'un cm. De cette corne partent des lignes alternativement beiges et brunes. Le groupe oculaire est marqué d'une tache noire. Les pattes et l'abdomen sont recouverts de poils beige orangé, les articulation des pattes sont marquées d'une bande beige qui s'estompe à l'approche de la mue. TAILLE : Mygale de taille moyenne, le corps de la femelle peut dépasser 6 cm, le mâle est plus petit et de taille très variable (3,5 à 5cm). Il porte des crochets tibiaux. COMPORTEMENT : C'est une mygale nerveuse, réactive, qui se met en position de défense à la monidre alerte et stridule bruyamment. Elle n'hésite pas à mordre. Bien que son venin ne soit pas réputé dangereux pour l'homme, la prudence s'impose. Comme toutes les mygales africaines, Ceratogyrus cornuatus n'a pas de poils urticants. Infatigable tisseuse, cette mygale aura tôt fait de recouvrir son terrarium d'un tapis de soie et à faire des tunnels de toile appuyés sur les éléments de décor. Les juvéniles ont tendance à creuser une petite galerie. Comme toutes les Harpactirinae, cette mygale est très sujette aux parasitisme. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe légèrement humidifiée -65%HR à 70%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Une température moyenne (24°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit) suffit. Placer un bout de liège comme abri. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. Mygale vorace qui n'hésite pas à s'attaquer à de grandes proies. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement. En général l'accouplement se passe bien. La ponte survient 3 à 5 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 7 à 10 semaines. Le cocon est fixe, intégré dans la toile d'habitation dense de la mygale, et parfois invisible. Ne pas le retirer car les bébés auront besoin de la toile de la femelle pour effectuer leur première mue. En cas de risque (femelle perturbée ou manifestement affamée, retirer la femelle et laisser le cocon en place. Les cocons sont de taille très diverses, de 100 à 200 mygalons, les bébés sont gros et s'alimentent vite. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide, mais est sujette à la fragilité de ces mygalons. Il faut moins de 3 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une tendance au cannibalisme. * Source gea.free.fr Merci Valko
  23. Avicularia versicolor FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : AVICULARIINAE REPARTITION : Ile de la Martinique DESCRIPTION : Cette magnifique mygale a des couleurs extraordinaires. Les juvéniles sont bleus piqués de poils blancs et l'abdomen est zébré de noir ; Les adultes ont le céphalothorax vert, un abdomen recouvert de poils rouge orangé et les pattes sont noires recouvertes des mêmes poils que l'abdomen. C'est à la lumière du jour qu'elle se pare des ses plus beaux effets puisque le céphalothorax présente alors des irisations intenses et les poils qui recouvrent le corps apparaissent violets selon l'exposition. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 7,5 cm, celui du mâle varie entre 2,5 et 5cm. NDLR : Par exception au genre, le mâle n'a pas d'apophyse tibiale, mais il possède un bouquet de soies rigides (épines) qui remplit la même fonction. COMPORTEMENT : C'est une mygale au tempérament placide, qui bombarde TRES rarement. Cependant son caractère variable incite à beaucoup de prudence et fait qu'il n'est pas du tout recommandé de la "manipuler" lorsqu'elle est adulte alors que les juvéniles se prêtent volontiers à la manoeuvre. TERRARIUM : Un terrarium de 20×20×25 cm suffit. Cette mygale arboricole fait son nid en hauteur en prenant appui sur une branche, une écorce, les parois. Le substrat sera de la tourbe qui assurera une humidité satisfaisante dans le bac, environ 80% HR. Placer un abreuvoir changé régulièrement en plus des éléments de décor. Veiller à ce que le bac soit suffisament aéré pour éviter une quelconque prolifération fongique ou d'acariens. La température moyenne d'une pièce d'élevage suffit (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit), mais doit être plus élevée si vous voulez obtenir des reproductions (en général, deux degrés supplémentaires). L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes (surtout ailées), criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : En général, elle se déroule sans problème. Cependant, il faut veiller à bien nourrir la femelle avant l'accouplement car elle n'hésitera pas à dévorer le mâle si elle a faim. Il est préférable de le retirer après l'accouplement. Pour plus de sûreté, on réunira à nouveau le couple dix jours plus tard pour confirmer l'accouplement. Trois semaines à six mois plus tard, la femelle bouche les accès de son nid avec de la soie et tisse son cocon à l'intérieur. Il est fréquent qu'une femelle opercule son nid sans pour autant se décider à faire son cocon. Elle ressortira alors, puis à nouveau refermera son nid, et ainsi de suite jusqu'à ce qu'elle pense que le grand le jour est enfin venu ! Les jeunes, dont le nombre varie entre 40 et 350, naissent au bout de deux mois à 27°C. On peut éventuellement retirer le cocon à la femelle au bout de quatre semaines pour le placer en incubateur. CROISSANCE : La croissance des jeunes est rapide, compter 2 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Il faut individualiser les bébés très tôt car, contrairement à ce qu'on pourrait croire car les jeunes semblent vivre très bien ensemble, cette superbe mygale, comme tant d'autres, a une forte tendance au cannibalisme. NDLR : Les bébés et juvéniles sont très sensibles au stress et aux moindres variations de conditions d'élevage. Les adultes sont également particulièrement sensibles au stess. Pour cette raison, cette mygale est déconseillée aux débutants malgré sa beauté, sa reproduction aisée et son caractère relativement calme. * Source gea.free.fr Source Valko
  24. Hysterocrates gigas FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : EUMENOPHORINAE REPARTITION : Cameroun DESCRIPTION : La plus répandue en élevage de toutes les mygales africaines. Robuste, relativement facile à reproduire, elle est de plus massivement importée à l'état adulte, et vendue à bas prix en animalerie. Le corps et les pattes sont uniformément marron très sombre après la mue. Elle ressemble fortement à Hysterocrates ederi avec laquelle elle est souvent confondue (et inversement). Des hybridations plus ou moins accidentelles ont été fréquentes en milieu captif, si bien qu'aujourd'hui on a du mal à savoir à quelle mygale on a affaire. Hysterocrates gigas se reconnait à ses pattes IV assez épaisses et à sa pilosité sur les pattes. Les poils des pattes sont rouges et relativement longs. Le céphalothorax est presque glabre, la fovéa est très en arrière. L'abdomen a une forme oblogue caractéristique de la sous-famille. Le mâle a un aspect similaire à la femelle. Il est dépourvu d'apophyse tibiale. Les bébés sont roux, ressemblant fortement à ceux de Citharischius crawshayi. TAILLE : Mygale de taille moyenne mais d'aspect massif, le corps de la femelle peut atteindre 7 cm, le mâle est plus petit (5 cm). COMPORTEMENT : C'est une mygale souterraine, très agressive. Elle creuse sans attendre une galerie avec une large entrée où elle va attendre sa proie. Dérangée, elle stridule et n'hésite pas à mordre. Pas de poils urticants. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 30 cm, avec une hauteur de 20 cm. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Mettre un substrat de 10 à 15 cm de tourbe légèrement humidifiée -70%HR environ- pour lui permettre de creuser sa galerie. Il n'est pas utile de placer un abreuvoir car elle a tôt fait de le renverser ou de le recouvrir de terre. Une température moyenne (24°C à 27°C le jour, 22°C la nuit) suffit. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. Mygale vorace qui n'hésite pas à s'attaquer à de grandes proies. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement. La reproduction est délicate à réaliser, car le femelle peut être agressive avec le mâle pendant l'accouplement. Bien surveiller l'accouplement, retirer le mâle tout de suite. La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement, la femelle fait un cocon qu'elle va garder jalousement. L'incubation dure 8 à 12 semaines. Retirez le cocon après 6 à 8 semaines pour éviter que la femelle le dévore, et placez le en incubateur. Les bébés sont de taille moyenne (8 mm) et s'alimentent vite. CROISSANCE : La croissance des jeunes est 'classique'. Il faut 3 ans pour obtenir un mâle adulte, une à deux années supplémentaires dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une tendance au cannibalisme. * Source gea.free.fr Merci Valko
  25. Chromatopelma cyanopubescens FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Venezuela DESCRIPTION : Décrite par Strand en 1907 comme Avicularia cyanopubescens (!), cette mygale fait sa réapparition dans les milieux d'élevage en 1994. Appelée Delopelma cyanopubescens puis rattachée au genre Aphonopelma dont elle est proche, elle a été renommée Chromatopelma, genre monospécifique, par Schmidt en 1995. C'est une magnifique mygale aux caractéristiques uniques tant par son aspect que par son comportement. Après la mue, le céphalothorax, les pattes et les chélicères sont bleu nuit et présentent de vifs reflets métalliques bleus et verts. Peu à peu le céphalothorax perd de son éclat et sa couleur vire au vert bouteille, d'où le surnom de la mygale. L'abdomen est brun rouge couvert de longs poils orange vif. Quelques taches sombres sur l'abdomen sont peu visibles. La zone où se trouvent les soies urticantes est dorée. Les juvéniles sont très différents des adultes : le céphalothorax est doré, l'abdomen noir avec des dessins géométriques orange, les pattes sont noires (reflets bleutés) et beige orangé (patelles, tibias, métatarses). TAILLE : Mygale de taille moyenne, le corps de la femelle peut atteindre 5 à 6 cm, le mâle est plus petit (4 à 5 cm) et avec des couleurs très vives, il possède des crochets tibiaux. COMPORTEMENT : C'est une mygale nerveuse, réactive, qui se déplace avec une rapidité étonnante pour une mygale terrestre. Quelques specimens peuvent être qualifiés de vraiment agressifs. En tous cas, la méfiance s'impose car n'hésite pas à mordre. Il lui arrive de bombarder ou, étrangement, de tenter de frotter la partie urticante de son abdomen comme le font les Aviculariae. Autre comportement rare chez les mygales terrestres d'Amérique du Sud, Chromatopelma cyanopubescens tisse énormément et aura tôt fait de recouvrir l'ensemble de son terrarium d'un tapis de toile. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Cette mygale tolère des écarts d'hygrométrie. Préférer un substrat de 5 cm de tourbe légèrement humidifiée -60%HR à 70%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Une température moyenne (24°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit) suffit. Placer un bout de liège comme abri. Chromatopelma cyanopubescens tisse beaucoup et se cache peu, à l'exception des périodes de mue et de ponte. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. Mygale vorace qui n'hésite pas à s'attaquer à de grandes proies. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement. Elle peut être agressive avec le mâle si elle a faim ou si elle est stressée. En général l'accouplement se passe bien, il est rare que la copulation se fasse dès l'introduction du ma^le dans le terrarium de la femelle. Laisser le mâle plusieurs jours avec la femelle jusqu'à ce qu'on remarque qu'il essaie de s'échapper... La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 11 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur. Les cocons sont de taille très diverses, de 100 à 400 mygalons, les bébés sont gros et s'alimentent vite. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide. Il faut moins de 3 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. * Source gea.free.fr Source Valko
×
×
  • Créer...