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Valko03

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Tout ce qui a été posté par Valko03

  1. Le Chlamydosaurus king Nom commun : lézard à collerette. Famille : le Chlamydosaurus appartient à la famille des agamidés. Taille : un mâle adulte peut atteindre 90 cm, dont les ¾ pour la queue. La collerette peut mesurer près de 30 cm de diamètre. Les femelles sont plus petites et ont une collerette moins importante que les mâles. Origine : ils sont originaires d’Australie et de Nouvelle-Guinée, mais les animaux que l’on trouve dans le commerce viennent de Nouvelle-Guinée uniquement (puisque l’Australie a depuis longtemps interdit l’export des animaux vivant dans le pays). Mœurs : le Chlamydosaurus est un lézard arboricole que l’on rencontre aussi bien dans les forêts broussailleuses que dans les steppes boisées. Il faudra tenir compte de sa faculté et de son plaisir à grimper lors de l’aménagement de son terrarium. Comportement social : le lézard à collerette est très sociable. Il est même recommandé de faire cohabiter plusieurs individus de chaque sexe (il faut tout de même qu’il y ait davantage de femelles que de mâles) dans un terrarium. Cela permet une meilleure reproduction car le mâle dominant est stimulé par la présence de rivaux et féconde ainsi plus de femelles. C’est lorsqu’il est effrayé que le Chlamydosaurus est le plus beau. En effet, pour paraître plus gros et ainsi faire fuir ses prédateurs, il déploie sa magnifique " collerette " (qui peut parfois prendre des tons jaune orangé pour les plus beaux spécimens) tout en ouvrant grand sa gueule. Et s’il voit que la ruse ne prend pas, il s’en va tout simplement en courant debout sur ses pattes postérieures. Températures et hygrométrie : la température du terrarium devra être assez élevée, le jour elle sera de 30°C environ avec un point chaud à 35°C. La nuit, il faut baisser la température de 8 ou 9°C. La principale source de chaleur sera une lampe chauffante en céramique et sera placée dans une moitié du terrarium, à proximité d’une branche pour l’animal. Il est aussi conseillé de placer un câble chauffant au sol et de mettre sur celui-ci le récipient d’eau afin de maintenir une certaine hygrométrie. L’hygrométrie justement varie selon l’origine du spécimen : un animal de Nouvelle-Guinée aura besoin d’un taux d’humidité fort tandis qu’un animal provenant d’Australie aura besoin d’une hygrométrie plus faible. Il est impératif de pulvériser le Chlamydosaurus d’eau tous les jours, ce qui lui permet en même temps de boire et de réguler sa température interne. Pour les juvéniles, cette pulvérisation s’effectuera au moins deux fois par jour. Eclairage : le Chlamydosaurus a besoin d’un tube diffusant des UVA et des UVB. Il faudra prêter une attention particulière à la fixation de ce tube car l’animal a tendance à s’y suspendre. Le cycle d’éclairage sera de 14 heures de jour et de 10 heures de nuit. Mais il est nécessaire d’instaurer, comme pour le Pogona, une période de repos qui durera 6 semaines environ. Pendant cette période, la température sera abaissée lentement à 22° C le jour et à 16° C la nuit. Le cycle d’éclairage quant à lui descendra progressivement à 10 heures de jour et 14 heures de nuit. Au bout de ces 6 semaines, on remontera doucement température et éclairage jusqu’à la normale. Cette période de semi-hibernation permettra une meilleure reproduction et une meilleure santé des animaux. Alimentation : le régime du Chlamydosaurus est exclusivement carnivore. En effet, en liberté, il mange toutes sortes de petites bêtes qui lui passent sous la patte : insectes en tous genres, lézards, petits serpents, rongeurs, oiseaux, œufs... En captivité, ils seront nourris comme la plupart des autres lézards carnivores : criquets et grillons (qui formeront la base alimentaire), blattes, vers de farine (en petites quantités), teignes de ruche (en petites quantités) et souriceaux. Différences sexuelles : comme pour la majorité des agamidés, le sexage est délicat, et ce même à l’âge adulte. Il existe cependant quelques moyens, mais qui ne sont pas fiables à 100% : le mâle possède des pores fémoraux ; il possède également deux excroissances à la base de la queue et sa collerette est bien plus importante que celle de la femelle. Reproduction : Le lézard à collerette est assez facile à reproduire en captivité, mais il y a certains "paramètres " à respecter : - les animaux que vous souhaitez reproduire doivent être en bonne santé et âgés d’au moins deux ans. -vous devez instaurer une période de repos de 6 semaines (comme décrit plus haut) durant laquelle l’hygrométrie sera abaissée. On ne nourrira plus l’animal qu’une fois par semaine. Au bout de ces 6 semaines, on rétablira lentement les paramètres normaux du terrarium. Quelques semaines plus tard, le mâle commencera ( normalement) à faire la cour à la femelle. - il est préférable de posséder plusieurs mâles afin d’obtenir une meilleure reproduction. Mais l’inconvénient de cette méthode est que seul le mâle dominant fécondera les femelles. Voici une des solutions à ce problème : si l’on possède par exemple deux mâles et quatre femelles, on divise le terrarium en deux parties séparées par une cloison transparente (verre, plastique...) et l’on place ensuite un mâle et deux femelles dans chaque partie ; ainsi, les deux mâles se stimuleront mutuellement et chacun sera dominant dans sa moitié de terrarium et fécondera ses deux femelles. - la ponte : à la fin de la période des accouplements, ont placera une boite de taille adaptée à la femelle (assez grande pour que la femelle puisse y rentrer) et garnie de vermiculite humide. Une fois les œufs pondus, on les placera en incubateur à 28- 30°C et presque 100% d’humidité pendant 3 mois environ. Il y aura trois pontes d’une dizaine d’œufs à un mois environ d’intervalle. - il est préférable de séparer les bébés. Si cela est impossible, assurez-vous qu’aucun ne se montre dominant. Si c’est le cas, il faudra le séparer des autres. Remarque : le Chlamydosaurus kinghi étant assez rare, même dans son milieu naturel. Il est donc assez cher à la vente. Mais s’il a appris à être manipulé depuis son plus jeune âge, il s’apprivoise bien et peut faire un bon lézard de compagnie. Merci à Bruno Riclot
  2. Le Gecko Vittatus Description : Ce gecko, cousin du gekko gecko ou gecko tokay, a une taille de 25 cm à l’âge adulte, et pour les mâles. Les femelles sont un peu plus petites. D’aspect assez svelte, il est marron avec une ligne claire reconnaissable de la base de la queue à la tête, où cette ligne se termine en Y. C’est un gecko nocturne, mais également actif le matin et le soir, c’est à dire quand la lumière du jour ne le dérange pas ou plus. On trouve ce gecko en Asie, où il vit dans les milieux (très) humides. Ce gecko, alors qu’il convient au débutant en raison de la facilité avec laquelle on peut le maintenir, peut néanmoins être déconseillé au débutant qui souhaite un animal qu’il peut manipuler. en effet, il est vif et se sauve vite, s’habitue mal ou lentement à l’homme, et peut mordre lorsqu’il est saisi. Maintenance : Les températures seront comprises entre 25°C et 30°C la journée, et 20°C à 25°C la nuit. Préférez mettre un point chaud qui ne dépassera pas 30°C, et n’oubliez pas l’humidité : ce gecko nécessite en effet une hygrométrie de 80%. Il faudra en outre prévoir un terrarium privilégiant la hauteur et muni bien entendu d’une double ventilation pour éviter les risques de moisissure et un air irrespirable. Pour un couple, un terrarium de 50x40x60 cm convient. Prévoir le décor en fonction du haut degré d’hygrométrie demandé. Il sera nécessaire de pulvériser, et vous pouvez également installer un brumisateur. Attention : cet animal a besoin d’un peu d’UVB pour bénéficier d’une croissance normale. Vous pouvez lui procurer sous forme de vitamines, ou grâce à une lampe spéciale pour reptiles qui ont de faibles besoins en UV. Reproduction : Une période d’"hiver" peut aider à stimuler la reproduction. Les oeufs, généralement collés sur un support, ne doivent pas être décollés sous risque de les briser. Prévoir une "cage" de protection autour des oeufs pour éviter les déteriorations, et récupérer les petits à la naissance. Nourriture : Il mange des insectes. En résumé : Caractère : docile Moins Origine : Asie Moeurs : arboricole / nocturne et crépusculaire Biotope : forêts très humides Taille adulte : 25 cm Esperance de vie : 6 ans Nourriture adaptée : insectivore * Renseignements trouvés sur JungleShop
  3. Genre des Anolis, famille des Iguanidae Généralités L’Anolis fait partie d’une famille de lézards qui comporte de nombreuses espèces, plusieurs centaines, toutes présentes dans le sud de l’Amérique du Nord, l’Amérique centrale et les îles avoisinantes (par exemple les Caraibes), dans des zones que l’on peut appeler tempérées ou méditerranéennes. Les Anolis ne sont pas vraiment des lézards tropicaux. Les Anolis sont particulièrement intéressants à observer en terrarium. Les conditions sont assez similaires pour toutes ces espèces : elles sont plutôt arboricoles, elles aiment une ambiance sèche, mais un sol en partie humide avec une rosée matinale importante. Les températures le jour peuvent grimper jusqu’à 40 degrés, mais elles peuvent descendre la nuit jusqu’à 15 degrés. Une petite période hivernale, avec une baisse de la température et de la durée d’éclairage pendant 2 à 3 mois sont bénéfiques aux individus et stimulent la reproduction. Il est à noter que certaines espèces sont nocturnes et que d’autres préfèrent des conditions ombragées. Dans tous les cas, il faut proposer aux Anolis des endroits fortement ensoleillés, et des zones plus ombrageuses dans le terra, avec de nombreuses cachettes. Les Espèces Les espèces les plus souvent élevées en terrarium sont l’Anolis carolinensis, l’Anolis sagrei et l’Anolis equestris, le plus gros des Anolis. Des Anolis particulièrement beaux sont l’Anolis bimaculatus (diverses sous-espèces) et l’Anolis garmani, mais elles sont très rares en terrariophilie. La description ci-dessous concerne essentiellement Anolis carolinensis, mais peut être adaptée à d’autres espèces. Taille : 7 (corps) + 14 (queue). Température et hygrométrie : 23-30 degrés le jour, avec un point chaud allant à 37-39. 18-20 degrés la nuit en été, et jusqu’à 10 à 15 degrés en hiver. Hygrométrie en moyenne de 60 à 70%. Mais il est préférable d’avoir une hygrométrie dynamique. Soit de la rosée le matin (vaporiser), soit une partie sèche et une partie humide (terre et plantes) pour l’autre. Les UV à 5% sont indispensables. Alimentation: principalement insectivore (surtout grillons, mouches et plancton des champs), mais aime aussi lécher des fruits. Terrarium : 50 x 50 x 50 est convenable pour un couple, mais il est plus intéressant d’avoir un petit groupe constitué d’un mâle et de deux à trois femelles. Dans ce cas, il faut un terrarium de 60 de long, 40 à 50 de profondeur et de 60 de haut au minimum. Il doit être bien planté et comportant de nombreuses branches. Le substrat sera un mélange de tourbe, de sable et de terre d’une profondeur de 10 cms environ afin de permettre la ponte des œufs. N’hésitez pas à mettre de la vraie terre et des vraies plantes. L’aspect et le conditions hygrométriques seront meilleurs, et les Anolis ne détruisent en rien les plantes Chauffage : Pour les tailles citées ci-dessus, un spot de 60 Watts, un néon UV et une petite plaque ou tapis chauffant sous le substrat sont suffisant. Posez le tapis « en pente » afin de créer un gradient thermique dans le substrat, ce qui est nécessaire pour que la femelle puisse choisir le lieu idéal pour sa ponte. Éclairages et chauffages seront éteints la nuit. Si vos femelles ont pondu des oeufs, laissez le tapis chauffant en marche pendant la nuit, ou mieux, choisissez un thermostat avec une baisse nocturne de 5 degrés. La sonde du thermostat devra être placée sur le substrat au-dessus du tapis chauffant, endroit où la femelle pondra vraisemblablement ses œufs. Maintenez la terre humide, mais détrempée. Distinction des sexes : La manière la plus facile pour distinguer les sexes sans devoir manipuler les Anolis, qui d’ailleurs n’aiment pas être touchés, est de les observer. Les mâles gonflent leur fanion rouge à l’approche d’autres mâles, mais aussi des femelles. Très vite ils occupent les places dominantes et ont une croissance plus rapide. Les mâles ont 2 pores post-anales plus grandes que les femelles. Reproduction : Les Anolis passent à la reproduction au printemps, lors de la hausse de la température et de l’hygrométrie. L’accouplement, souvent visible, dure quelques minutes. La femelle pond 2 œufs à chaque fois, et ceci plusieurs fois par saison. Vous pouvez laisser les œufs et les petits dans le terrarium. Si les parents sont bien nourris, ils ne toucheront pas à leur progéniture. Afin de mieux contrôler la prise de nourriture des petits, il est toutefois préférable de les élever dans un petit terra séparé. Attention lorsque vous attrapez les jeunes, puisqu’ils très rapides mais aussi très fragiles. Sources reptiles.ausanthrop.net
  4. Basiliscus plumifrons (aussi appelé Basilisc vert et Basilisc Jésus en Français et Stirnlappenbasilisk en Allemand) (Iguanidae) Classe : Reptilia Ordre : Squamatra Sous-ordre : Sauria Famille : Corytophanidae Origine : Amérique Centrale, surtout Costa Rica, mais aussi Honduras et Panama Taille : 20 + 50 (femelles légèrement plus petites) Apparence et distinction sexuelle : Le Basiliscus est principalement vert brillant (smaragdin) avec du bleu et blanc à la gorge et des points plus foncés, verts et bruns sur le dos. La queue est plus foncée. Auprès des jeunes, le brun et noir dominent jusqu’à l’âge de 5 mois environ. Le mâle possède une double crinière sur la tête et une haute crinière sur le dos (voir les photos). Sa queue est particulièrement longue, occupant environ les 2/3 du corps. Comportement : Ce lézard est l’un des plus majestueux et intéressants par son comportement. Très vifs, mais aussi relativement agressif lorsqu’on tente de l’attraper, son comportement et toutefois l’un des plus passionnants à observer. Si vous cherchez un lézard actif et passionnant, que vous aimez observer plutôt que de manipuler, c’est le bon choix. Les mâles sont très agressifs entre eux et il est préférable de tenir un couple, ou eventuellement un mâle et deux femelles, dans le même terrarium. Habitat : Le Basiliscus plumifrons aime se percher sur la cime des arbres de la forêt tropicale, au-dessus de l’eau, d’où il se laisse tomber en cas de danger. Il adore nager et certains disent qu’ils l’ont l’a vu courir sur l’eau pour fuir. Température : préférée 28 – 30 (avec des points plus frais) ; maximale au point chaud : 36 ; nuit : 20-25 (une baisse temporaire progressive de la température jusuq’à 25 degrés pendant 4-5 semaines en parallèle à un diminution de la durée d’éclairage, avec les augmentations respectives et progressives par la suite, enclenche la reproduction) Hygrométrie : 70 – 80%, le plus important étant un grand bac d’eau dans lequel le Basiliscus fera ses excréments. (faire passer la plaque/tapis ou le fil chauffant sous le réservoir d’eau). Nourriture : insectes (grillons, crickets, blattes), rongeurs (nouveaux-nés), parfois, et dès qu’habitué à la pincette : cœur de bœuf et foie de vueau en fines portions, fruits tels pêches. Il est vorace et sa croissance et activité dépendent fortement de la quantité et qualité de nourriture. A partir de l’âge de 12 à 15 mois, veiller à ne pas le rendre obèse, car progressivement sa croissance ralenti à partir de cette âge pour être remplacée par la prise de corpulence. Ne pas oublier de poudrer un repas sur deux du calcium et des vitamines, surtout pour les femelles. Reproduction : Elle a eu lieu (chez moi) dès l’âge de 10 mois. Le mâle, comme de nombreux iguanes, s’approche de la femelle en hochant la tête avant l’accouplement (mais voir ci-dessous dans les particularités). La femelle pond plusieurs fois (2-4 fois) par saison entre 5 et 11 œufs dont la taille est de 1cm environ. Pour ce faire, elle choisit soigneusement un endroit suffisamment humide et chaud, et creuse jusqu’à une profondeur de 20 cms, puis recouvre le trou tout en restant quelque temps près de la galerie. Les petits naissent après 60 à 66 jours, rarement l’incubation peut durer jusqu’à 70 jours lorsque la température idéale, qui se trouve entre 30 à 32 degrés, n’est pas atteinte. Si les œufs sont laissés dans le terrarium, il est impératif de séparer rapidement les petits des parents qui ne se priveront pas de les dévorer. Eventuellement on peut couvrir la galerie avec un filet bien ancré pour les protéger. Personnellement j’extrais les œufs du terrarium au 58ème jour pour les placer dans un bac en plastique à moitié remplit de gravier fin et un peu d’eau dans un terrarium humide, qui sera par la suite la demeure des nouveau-nés. Les petits, qui ont une taille de 10-12 cms environ, mangent à partir du 3-5ème jour seulement des grillons moyens et du plancton des champs. Ils grandissent très vite et atteignent 30 cms au bout de 3 mois déjà. Terrarium : Un terrarium spacieux et plutôt haut que large est nécessaire. 1,5 m de haut est le strict minimum pour un couple. Le Basiliscus se placera toujours le plut haut possible pour dormir, mais descendra régulièrement se baigner et chasser. De solides branches et un grand bac à eau, ainsi qu’un substrat de 15 cms au moins (mélange tourbe, terre, sable) sont indispensables. Un chauffage au sol est absolument nécessaire pour la reproduction (par exemple un câble chauffant dans un lit de sable et recouvert d’un plexiglas ou d’une planche fine trouée pour laisser passer la chaleur). L’humidification est importante, mais personnellement je n’ai pas d’humidificateur et je ne vaporise pas. J’ai placé un câble chauffant sous le bac à eau, ce qui suffit largement pour augmenter sensiblement l’hygrométrie la nuit (le fait qu’elle baisse le jour n’a pas d’influence néfaste). Des plantes naturelles permettent également de maintenir le taux d’humidité (ne pas oublier de les arroser) et participent à la fabrication de CO2. Le bac à eau doit être vidé fréquemment, car le Basiliscus y pose la majeure partie de ces excréments, ce qui permet de maintenir le terrarium propre par ailleurs. Un spot chauffant qui distribue des UVA/UVB 5% (de 100 Watts pour les terrariums moyens, 160 Watts pour les plus grands) est l’idéal, accompagné d’un tube néon simple ou de type aquarium (sans UV) pour un éclairage complémentaire (un éclairage important est indispensable pour provoquer le comportement de reproduction). Particularités : les Basiliscus, surtout les jeunes, perdent parfois une partie de leur queue qui repousse rapidement. Il s’agit d’un des seul iguanes pour lequel on a observé la parthogénèse, c’est-à-dire une reproduction sans mâle (auto-fécondation de la femelle par division des cellules embryoniques). Sources reptiles.ausanthrop.net
  5. Le Xenagama Taylori Description : Cet agame est un petit agamidé provenant des régions arides de l’Afrique nordique, la Somalie principalement, et l’éthiopie. La queue ressemble à un "bouclier" miniature, surtout quand il s’en sert ! C’est un lézard très robuste qui s’adaptent bien à la captivité et ne présente pas de problème majeure, surtout si vous obtenez un spécimen né en captivité. La caractéristique unique qui a été découverte est qu’il creuse un tunnel généralement peu profond (30 à 70cm quand même) dont il bloque l’entrée avec sa queue pendant la nuit ! Cela a pour effet de disuader la plupart des prédateurs et il faut dire qu’il faut être particulièrement téméraire pour insister. Le Xenagama Taylori est un lézard très intéressant, captivant, car il montre de nombreuses habitudes caractéristiques, et dont certaines ressemblent à celles du dragon barbu très populaire (Pogona Vitticeps), ou encore l’uromastyx, notamment dans l’utilisation de la queue. Ces Xenagama auront une taille adulte de 12 à 15cm, le mâle étant plus petit que la femelle, avec environ 12cm de longueur tête à queue. La coloration change d’un brun beige à une couleur rouge brique dans certains cas, avec des taches noirs plus ou moins visibles. Les mâles adultes montrent une coloration bleue au-dessous du menton, surout pendant la parades en période d’accouplement. Mais quelques femelles montreront également des teintes variables de coloration bleue sous le menton. Les combats entre mâles sont violents, et la territorialité est parfois importante. Maintenance : Pour un couple, la taille du terrarium sera de 100x50x50 cm et ne devrait pas être au-dessous. Le terrarium sera de type sec, avec un substrat dur, ou du sable mélangé à des roches pour permettre le creusement de galeries. Également disposez de quoi grimper, car ces animaux aiment les hauteurs également. Les températures devront s’élever la journée aux environs de 30°C avec un point chaud à 40°C, et beaucoup de lumière (utilisez un spot basking). Le temps d’éclairage sera de 14 heures en été et de 8 heures en hiver, avec des modifications progressives. Les UV sont indipensables et un tube UVB 6% minimum, ou une lampe UVB spéciale 8% sont absolument nécessaires !! Humidité : L’humidité de l’air devra se situer entre 50 et 60%. Nous conseillons, chaque matin, une pulvérisation fine dans la partie "fraiche" du terrarium, pour remplaçer la rosée : ces lézards aiement en effet boire les goutte d’eau ainsi formées sur les vitres et le décor. Maintenir un coin humide avec une cachette ne sera pas superflu non plus, et apprécié. Nourriture : Il se nourrit d’insectes surtout, mais aussi de bébés souris. Il mange bien et souvent. N’omettez pas de bien équilibrer la nourriture des insectes, ou de leur donner des minéraux et surtout du calcium. En résumé : Caractère : Docile Origine : Somalie et Ethiopie Moeurs : souterrain, terricole / diurne Biotope : aride Taille adulte : 12-15 cm Esperance de vie : 7 Nourriture adaptée : insectes, souriceaux. Photo Perso
  6. Uromastyx (Merrem, 1820) Nom français : Fouette-queue ou Agame à queue épineuse Nom anglais : Spiny-tail ou Dabb lizards Nom latin : Uromastyx spp. Taille adulte : 27 à 71 cm selon l'espèce Humidité : Environ 40% Éclairage : Rayons UV, 10 - 12 heures Difficulté Juvénile : idéal pour débuter Adulte : idéal pour débuter Selon les dernières classifications effectuées par Wilms & Bohme en 2001, le genre Uromastix comprend maintenant 16 espèces et 9 sous-espèces. Uromastyx acanthinura Uromastyx acanthinura acanthinura (Bell, 1825) Uromastyx acanthinura nigriventris (Hartert, 1913) Uromastyx aegyptia Uromastyx aegyptia aegyptia (Forskall, 1775) Uromastyx aegyptia microlepis (Blanford, 1874) Uromastyx alfredschmidti Uromastyx alfredschmidti (Wilms & Bohme, 2000) Uromastyx asmussi Uromastyx asmussi (Strauch, 1863) Uromastyx benti Uromastyx benti (Anderson, 1894) Uromastyx dispar Uromastyx dispar dispar (Heyden, 1827) Uromastyx dispar flavifasciata (Mertens, 1962) Uromastyx dispar maliensis (Joger & Lambert, 1996) Uromastyx geyri Uromastyx geyri (Muller, 1922) Uromastyx hardwickii Uromastyx hardwickii (Gray, 1827) Uromastyx leptieni Uromastyx leptieni (Wilms & Bohme 2000) Uromastyx loricata Uromastyx loricata (Blanford, 1874) Uromastyx macfadyeni Uromastyx macfadyeni (Parker, 1932) Uromastyx occidentalis Uromastyx occidentalis (Mateo & Bons, 1999) Uromastyx ocellata Uromastyx ocellata (Wermuth, 1967) Uromastyx ornata Uromastyx ornata ornata (Heyden, 1827) Uromastyx ornata philibyi (Parker, 1938) Uromastyx princeps Uromastyx princeps (O’Shauhnessy, 1880) Uromastyx thomasi Uromastyx thomasi (Parker, 1930) DESCRIPTION Son corps d'allure corpulent, est soutenu par de solides membres équipés de griffes aïgues. Cet agame possède aussi une large tête d'aspect ovoïdale et une queue, courte et épineuse, pouvant être utilisé contre d'éventuels ennemis. Certains Uromastix peuvent être de couleurs fade, tandis que d'autres, comme l'Uromastix acanthinurus ou Uromastix ornatus, possèdent des couleurs dorsales voyantes tel que le vert, jaune, orange et rouge. L'une des espèces les plus impressionnantes est sans doute l'Uromastix ornatus qui possède une magnifique livrée bleue et vert vif, assortie d'ocelles jaunes. La variété de leur coloration ne diffère pas seulement de chaques espèces, mais aussi de l'origine d'une même sous-espèce habitant divers lieux géographiques, comme c'est le cas de l'Uromastix acanthinurus. LONGÉVITÉ La moyenne d'âge en captivité est d'environ 10 - 12 ans. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE ET HABITAT Il habite, selon l'espèce, en Afrique, en Inde ou en Asie. L'aire de répartition de l'Uromastix est très étendue, du Sahara occidental jusqu'au Nord-Ouest de l’Inde, en passant par le Nord de l’Afrique, le Moyen Orient, l’Irak, l’Iran, le Sud de l’Afghanistan et le Pakistan. Ce lézard, bien sédentaire, ne bouge souvent que lorsqu'il en est obligé. Dans la nature, l'Uromastix possède un abri principal, d'où il sort pour s'alimenter ou relaxer sur une grosse roche, prenant un bain de soleil. Le terrier, fixe et individuel, des Uromastix est formé par une galerie creusée, sous une dalle de rocher, dans des éboulis pierreux. Cette galerie ne possède qu'une seule entrée, elle descend à environ 1 m de profondeur et peut atteindre plus de 2 m de longueur. La température au fond du terrier est très inférieure à celle de l'extérieur. Malheureusement, il est une proie facile pour les prédateurs. ALIMENTATION Les jeunes sont plutôt omnivores, ils peuvent manger quelques grillons ainsi que des feuilles de pissenlit, Chicorée, graines d'oiseux et même quelques fois des pommes, jusqu'à la taille d'environ 10 pouces. Les adultes quant à eux, sont herbivores. En captivité, donnez leur beaucoup de végétaux de façon quotidienne. De la salade, de choux (en petite quantité), des carottes, de la luzerne, des feuilles de pissenlits, du trèfles, etc. Ne pas oublier les suppléments vitaminiques et calciques au minimum une fois par semaine. SOINS EN CAPTIVITÉ Un terrarium de 50 gallons est le minimum pour un couple d'Uromastix adulte. Il est important de ne pas faire cohabiter deux mâles ensemble, car les combats entre ceux-ci sont plutôt violent et se termine souvent par la mort de l'un d'eux. Le sol du terrarium peut être recouvert de sable fin, ce qui laisse un aspect naturel. Fait intéressant, certains éleveurs américains utilisent des graines d'oiseaux pour constituer le substrat de leurs reptiles. Si toute fois vous désirez utiliser un tapis gazon ou un tapis de feutre, il est important de le nettoyer hebdomadairement, car il favorise grandement la prolifération des bactéries et absorbe les odeurs. Note: Il est important de mentionner qu'un reptile malade doit toujours être maintenu sur un substrat stérile tel le papier journal ou le papier absorbant. La température doit être maintenue entre 32 et 40°C le jour et osciller aux alentours de 22°C durant la nuit. Pour ce faire, il est fortement conseillé d’utiliser une lampe chauffante afin d'offrir une forte luminosité, ce qui est essentiel au maintient du lézard. Une pellicule chauffante, placée sous le terrarium, assurera une bonne digestion et permettera au reptile de se réchauffer en cas de besoin. Certains préconisent les pierres chauffantes pour les lézards désertique, tel les Uromastix ou les Dragon Barbu, mais il est bon de noter que ce genre d'accessoire est souvent sujet à de graves brûlures. Un néon à rayons UVA - UVB doit être allumée un minimum de 12 heures par jour. Étant un reptile terrestre, l'Uromastix doit avoir accès en tout temps à ces rayons. De ce fait, une branche ou une souche doit être disposé de façon à ce que le lézard puisse lézarder à environ 12 pouces du néon. La présence de deux cachettes au minimum, l'une au coin chaud et l'autre au coin frais, sont indispensable. Omettre cet élément occasionne un stress important à l'animal. La taille des abris devra être adaptée à celle du lézard. En outre, l'essentiel est de lui procurer des lieux sombres pour se cacher. REPRODUCTION La saison des amours commence au début du printemps. La femelle est ovipare et donne en moyenne une quinzaine d'oeufs. L'incubation dure environ trois mois, soit entre 75 et 90 jours. INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES Les nomades sahariens donnent les jeunes Uromastix comme jouets à leurs enfants; les adultes morts, séchés et rembourrés, sont vendus aux touristes. STATUT JURIDIQUE Les Uromastix sont considérés comme relativement menacés dans leur habitat naturel. De ce fait, toutes les espèces d'Uromastix sont classées en Annexe II de la convention de Washington. Les individus prélevés directement dans la nature doivent donc être venduent avec un numéro de C.I.T.E.S. (Convention on International Trade in Endangered Species). Sources & Photos reptilarium.ca
  7. L'élevage Température: Température de 18 à 25°C avec une perte de 4 à 8°C pendant la nuit, l' hiver descendre si possible vers 10°C. Euscorpius flavicaudis est l' espèce qui vit le plus près de l' homme. On le trouve très souvent dans les maisons, donc ne vous formalisez pas trop pour essayer de lui recréer des température hivernales, il se contentera sans problème de la température de votre logement. Nourriture: Dans son biotope assez humide, la proie la plus courante est le cloporte. Il est d'ailleurs assez courant de trouver ce scorpion au milieu de ses proies favorites. Cependant, en élevage, les grillons de taille relativement moyenne à moyenne grosse, feront l'affaire sans aucun problème. Pour les jeunes, les drosophiles seront nécéssaires, sauf si vous avez la possiblité de donner des bébés grillons. Terrarium: Si vous disposez plusieurs Euscorpius ensemble prévoyez un terrarium de taille moyenne (30x20 pour 10 adultes maxi). Ajoutez aussi des pierres plates les unes sur les autres pour confectionner un pseudo mur, chacun y trouvera sa cache qui deviendra plus tard son territoire. Hygrométrie: de 40 à 80% selon la saison, l'été l'hygrométrie sera plus basse que l'hiver. Ce genre de scorpion ne creuse pas de galerie, le niveau de terreau doit donc être assez peu élevé, 4 cm suffiront. Quelques petites plantes seront très bien venues, ainsi bien sur, qu'un petit abreuvoir peu profond. Sociabilité: C'est le genre de scorpion que l' on peut élever en groupe sans trop de problème, mais attention si jamais la nourriture venait à manquer, les Euscorpius les plus petits feraient vite les frais de cette disette, même passagère, en étant devorés par les plus grand qu'eux. Cependant, la sociabilité entre les jeunes n'est pas bonne du tout. La course à la croissance, les poussent à s'entretuer, les plus forts tuant les plus faibles, et les plus faible mangeant ceux qui mue et sont donc sans défense, même s'ils sont un peu plus gros qu'eux. Remarque: Cette famille assez courante dans en France, surtout pour les sudistes, est pour le moins abandonnée par beaucoup d'éleveurs de l'hexagone au profit d'espèces plus exotiques. Pourtant lorsque vous avez réussit à faire devenir adulte une portée de pullus d'Euscorpius, aucun autre scorpion ne pourra vous poser de problème ... Note: Pour sexer un Euscorpius, on comptera plus sur le dimorphisme sexuel que sur le nombre des dents de peignes. En effet, les mâles possèdent des mains (pinces) et surtout une vésicule beaucoup plus grosses que celles des femelles. Fiche extraite de http://bultel.p.free.fr Rédigée par Patrick B.
  8. HADRURUS ARIZONENSIS Description : Il s’agit d’un scorpion magnifique de petite taille (14cm) : il est jeune brun avec le cephalothorax gris-noir. Il a de petites pinces et une posture cambrée presque permanente, toujours sur ses gardes. Il pique assez facilement, surtout lorsqu’il s’agit de jeunes individus, et même deux individus d’un couple peuvent être agressifs l’un envers l’autre à un moment ou à un autre. Il est donc conseillé de séparer les individus, même s’il existe des couples pour lesquels cela se passe bien. La piqûre de ce scorpion est douloureuse mais sans conséquences. Maintenance : Les scorpions comme les reptiles, sont poïkilothermes, c’est à dire qu’ils ne peuvent vivre de façon prolongée à des températures trop basses, même s’ils sont plus résistants que les reptiles à priori. Seront nécessaires une hygrométrie égale à 50-60%, et des températures de 18-22°C la nuit et 24-30°C le jour, avec un gradient thermique si possible qui lui permettra de bénéficier de plusieurs températures dans son habitat : vous verriez alors qu’elle affectionne la chaleur, pour passer la plupart de son temps prés du point le plus chaud. Préférez un chauffage par cordon chauffant (ou plaque chauffante), que vous mettrez si possible à l’extérieur du terrarium, sur une paroi, pour éviter les accidents (brûlures ou sècheresse excessive de l’installation). Cependant, vous pouvez aussi utiliser une ampoule chauffante (type infrarouge par exemple), en raison du biotope de type désertique d’origine de l’animal ; mais elle doit être hors d’accés. Comme les scorpions ne demandent pas des installations très spacieuses, il est nécessaire de ne pas mettre de chaleur par le sol, car vous ne pourriez éviter que l’ensemble du substrat, dans tout le terrarium, soit chaud (trop chaud), aidant ainsi le développement rapide et incontrôlable des parasites. De plus, le scorpion irait forcément au contact dangereux voire mortel du chauffage ! En substrat, vous utiliserez du sable fin de type desertique, sur une épaisseur de 20 cm environ , avec des pierres ou des racines (ou vignes) enterrées qui lui permettront de creuser des galeries. Les scorpions ont besoin d’un cycle normal jour/nuit, cependant ils sont crépusculaires et souvent plus actifs la nuit, lorsque tout est calme et qu’ils peuvent sortir de leur cachette. Nourriture : Insectivore (grillons, blattes, criquets), le scorpion peut à priori manger tout ce qui bouge, mais les insectes sont suffisants. En résumé : Caractère : agressif Origine : Arizona, Nevada Moeurs : Terricole / Autre Biotope : Desertique Taille adulte : 14 cm Esperance de vie : 20 ans Nourriture adaptée : insectes ATTENTION : les scorpions ne sont pas des créatures inoffensives. Plus encore que la plupart des mygales, il est nécessaire d’être prudent, car certaines espèces peuvent entraîner des symptômes d’envenimation qui ne sont pas à négliger ! De plus, une vingtaine d’espèces (non vendues sur ce site) présentent un caractère particulièrement dangereux, avec des issus fatales. Certaines espèces sont munies d’un venin assez efficace qui peut faire passer à la victime de très mauvais moments ! Lisez donc attentivement les fiches de chaque espèce. Mais à l’inverse, il ne faut pas tomber dans la psychose : on peut possèder des scorpions en agissant de façon responsable, avec une espèce qui correspond à votre niveau d’expérience. Fiche trouvée sur jungleshop.fr
  9. Le Scorpion Empereur Description : Il s’agit d’un scorpion vraiment magnifique qui, malheureusement, est victime de son succés puisqu’il est en voie de disparition et placé en annexe 2 de la Convention de Washington. Tous les individus cédés doivent être accompagnés d’un CITES ou d’une facture attestant son origine licite. A taille adulte, ce scorpion peut atteindre la taille de 20cm, avec un corps large et imposant. Il est noir brillant, avec des pinces larges dont il se sert plus que de son dard lorsqu’il est subadulte et adulte. Seuls les jeunes peuvent être un peu vifs et piquer facilement. Cette espèce peut être manipulée, car elle est calme et sociable, cependant, il ne faut pas perdre de vue que la piqûre qu’il peut infliger est très douloureuse. Maintenance : Les scorpions comme les reptiles, sont poïkilothermes, c’est à dire qu’ils ne peuvent vivre de façon prolongée à des températures trop basses, même s’ils sont plus résistants que les reptiles à priori. Seront nécessaires une hygrométrie égale à 80-90%, et des températures de 20-22°C la nuit et 24-28°C le jour, avec un gradient thermique si possible qui lui permettra de bénéficier de plusieurs températures dans son habitat : vous verriez alors qu’elle affectionne la chaleur, pour passer la plupart de son temps prés du point le plus chaud. Préférez un chauffage par cordon chauffant (ou plaque chauffante), que vous mettrez si possible à l’extérieur du terrarium, sur une paroi, pour éviter les accidents (brûlures ou sècheresse excessive de l’installation). Si le cordon n’est pas très puissant, vous pouvez le disposer à l’intérieur, mais toujours sur une paroi plutot qu’au sol. Comme les scorpions ne demandent pas des installations très spacieuses, il est nécessaire de ne pas mettre de chaleur par le sol, car vous ne pourriez éviter que l’ensemble du substrat, dans tout le terrarium, soit chaud (trop chaud), aidant ainsi le développement rapide et incontrôlable des parasites. De plus, vous ne pourrez éviter que le scorpion aille au contact dangereux voire mortel du chauffage. En substrat, préférez la tourbe de sphaigne, qui engendre un nombre de parasites négligeable : vous pourrez ainsi le changer 2 à 4 fois par an seulement, si vous entretenez régulièrement l’habitat de la mygale (retirer les restes de repas par exemple). Vous pouvez aussi utiliser certains substrats pour reptiles qu’il faudra changer plus souvent. En tout cas, une bonne couche sera utile, dans la mesure où le Pandinus construit un terrier (20cm de substrat est une bonne moyenne). Les Pandinus ont besoin d’un cycle normal jour/nuit, cependant ils sont crépusculaires et souvent plus actifs la nuit, lorsque tout est calme et qu’ils peuvent sortir de leur cachette. La durée de gestation de la femelle est de 7 à 14 mois, avec 12 à 30 jeunes qui pourront rester plusieurs mois sur le dos de la mère. Ils sont matures vers 1 an. Nourriture : Insectivore (grillons, blattes, criquets), le scorpion peut à priori manger tout ce qui bouge, mais les insectes sont suffisants. En résumé : Caractère : docile Origine : Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Guinée, Nigéria Moeurs : Terricole / Autre Biotope : Tropical Taille adulte : 20 cm Esperance de vie : 8 Nourriture adaptée : insectes Fiche d'élevage d'après le site de jungleshop.fr
  10. Sous espèce de Leiurus : * Leiurus quinquestriatus quinquestriatus (H. et E., 1829) : Soudan, Tchad, Niger, Somalie. * Leiurus quinquestriatus hebraeus (Birula, 1908) : Moyen-Orient, Israël, Liban, Syrie, jusqu'au Qatar et Oman. Température: Vous pouvez apporter à cette espèce une température d'environ 30°C. La nuit descendre à 20-22°C pendant la saison chaude (mai à août), Pour la saison "froide" le maximum sera de 25°C la journée, et de 14°C pour la nuit, si possible. Il n'est pas nécessaire de lui imposer une pause hivernale avec diminution de nourriture. Nourriture: Comme c'est un scorpion de taille correcte, vous pouvez donner des criquets pèlerins qui seront très appréciés, ainsi que les grillons adultes, blattes, scorpions de son espèce ou autres. Les lézards et les petits mammifères sont très vite neutralisés après injection de son venin et serviront de repas pour le mois voir même plus longtemps. Ce scorpion pique à tout les coups sa proie. Pour les jeunes, les micro-grillons seront très bien. Terrarium: Un terrarium sécurisé est absolument obligatoire pour ce genre de scorpion. L' ouverture se fera par le dessus et non par le devant ou un coté. Comme substrat, un mélange de terre argileuse et de sable, ainsi que quelques cailloux lui sera bénéfique. Quelques cachettes suffiront, aussi mettez dans ce terrarium, soit un morceau d'écorce de liège, soit une pierre afin qu'il creuse dessous son terrier où il passera la majeur parti du temps. Le taux d' hygrométrie sera très bas, 30-35% suffiront. Habitué aux grandes sécheresses, ce scorpions puisse l'eau dont il a besoin dans ses proies, aussi il n'est pas nécessaire de laisser à demeure un abreuvoir. Toutefois, lors de la basse saison, il est possible d' humidifié légèrement une partie du terrarium (attention aux mycoses en cas de trop grande humidité). Comme dimension comptez, au minimum, 20 x 20 pour un spécimen et 30 x 20 pour un couple. Sociabilité: Bien que très territoriaux, ces scorpions peuvent cohabiter tant bien que mal entre eux, si la surface du terrarium est assez grande pour cela. Il y aura des pertes au début même s' ils sont bien nourris, et une fois le groupe formé, il sera impossible d'y ajouter un autre spécimen. Bien sur, avec un très grand terrarium (100 x 45, par exemple) la cohabitation se passera beaucoup mieux et il y aura beaucoup moins de perte. Attention, en cas de sous alimentation le cannibalisme sera très fréquent. Remarque: Toute manipulation de cette espèce ne doit se faire qu'en cas d' ABSOLUE nécessité et demandera l' utilisation d' une pince d' au moins 30 cm de long. Ce scorpion est d'une grande rapidité aussi bien en déplacement que lors d' une attaque et n' hésite pas à piquer en cas de dérangement. Note: Je déconseille formellement aux débutants cette famille réputée pour son venin très toxique. Fiche extraite de http://bultel.p.free.fr Rédigée par Patrick B.
  11. Le genre Orthochirus Localisation : Afghanistan, Indes, Pakistan, Djibouti, Somalie, Ouzbékistan, Iran, Turkménistan, Algérie, Egypte, Maroc L'élevage Température: Les Orthochirus sont, pour la plupart, des scorpions vivant en milieu désertique. Ils supportent donc de très fortes températures, mais aussi des périodes avec des températures négatives. Dans nos élevages, les températures devront donc être d'au moins 30°C pour l'été, avec une baisse de température de 10°C minimale pour la nuit, et si possible 15°C pour la période hivernale, avec une baisse nocturne possible à 10°C. Une pause hivernale serait plutôt bénéfique pour ce genre de petits scorpions. Nourriture: Vu la taille des spécimens adultes, en moyenne 3 cm, nous vous conseillons d'utiliser des micro-grillons. Cependant, nous pensons que quelques fourmis peuvent nourrir un Orthochirus, de même que la grosse drosophile noire (D. melanogaster). Pour les jeunes (stade II), les drosophiles de petites tailles (Drosophiles rouges) seront très utiles, on peut aussi essayer de donner des collemboles. Terrarium: Les terrariums seront de types arides, avec une terre grossière, du genre terre ocre du sud de la France, ou un mélange de sable/tourbe (70/30). Ce ne sont pas des scorpions fouisseurs, donc il faut absolument leur mettre des cachettes (pierres, écorces etc..). Pour l'hygromérie, nous conseillons une valeur avoisinant les 20 à 30% pour l'été, et 60% pour l'hiver. évidemment, un point d'eau devra ê;tre mis à disposition de temps à autre (1 x par mois devraist suffir). Il devra être sécurisé, c'est à dire avec du gravier ou des billes d'argile dedans, afin d'éviter les noyades. Sociabilité: La sociabilité de cette espèce laisse quelque peu à désirer, un cannibalisme important ayant été constaé. Il vaut mieux isoler les spécimens adultes et ne les mettre en présence que pour les accouplements. On veillera aux premiers contacts entre le mâle et la femelle au moment des reproductions. Il est quand même possible d'avoir un groupe dans un grand terrarium (20 x 15 minimum), on diminuera le facteur cannibalisme en nourrissant et en abreuvant correctement le groupe. Cependant, il y aura quelques pertes de temps en temps. Remarque: Les Orthochirus commencent à être une espèce que l'on trouve de plus en plus dans les élevages amateurs. O. scrobiculosus et O. innesi sont les espèces le plus couramment rencontrées. Il est quand même nécessaire de signaler que la durée de vie des spécimens adultes est très courte en élevage, ne dépassant rarement 18 mois. Fiche extraite de http://bultel.p.free.fr Rédigée par Patrick B.
  12. Le genre Centruroides Localisation : Répubique Dominicaine, Cuba, Mexique, Petites Antilles: (Anguilla, Antigua, Barbuda, Guadeloupe, Martinique, St. Barthélemy, St. Martin), Costa Rica, Guatemala, Honduras, Panama, Colombie, Equateur, Venezuela, Bahamas, Cuba, USA, Colombie. Sous-espèces de Centruroides: *Centruroides chiapanensis Hoffmann, 1932 *Centruroides chiapanensis chiapanensis Hoffmann, 1932 *Centruroides chiapanensis tapachulaensis (Hoffmann, 1932) *Centruroides elegans (Thorell, 1876) *Centruroides elegans elegans (Thorell, 1876) *Centruroides elegans edentulus Werner, 1939 *Centruroides elegans insularis Pocock, 1902 *Centruroides elegans meisei Hoffmann, 1938 *Centruroides flavopictus (Pocock, 1898) *Centruroides flavopictus flavopictus (Pocock, 1898) *Centruroides flavopictus meridionalis Hoffmann, 1932 *Centruroides infamatus (C. L. Koch, 1844) *Centruroides infamatus infamatus (C. L. Koch, 1844) *Centruroides infamatus ornatus Pocock, 1902 *Centruroides limpidus (Karsch, 1879) *Centruroides limpidus limpidus (Karsch, 1879) *Centruroides limpidus tecomanus Hoffmann, 1932 *Centruroides margaritatus (Gervais, 1841) *Centruroides margaritatus margaritatus (Gervais, 1841) *Centruroides margaritatus morenoi Mello-Leitão, 1945 *Centruroides nigrovariatus (Pocock, 1898) *Centruroides nigrovariatus nigrovariatus (Pocock, 1898) *Centruroides nigrovariatus baergi Hoffmann, 1932 *Centruroides nitidus (Thorell, 1876) *Centruroides nitidus nitidus (Thorell, 1876) *Centruroides nitidus taino Armas & Marcano Fondeur, 1987 *Centruroides suffusus Pocock, 1902 *Centruroides suffusus suffusus Pocock, 1902 *Centruroides suffusus chiaravigli Borelli, 1915 *Centruroides testaceus (DeGeer, 1778) *Centruroides testaceus testaceus (DeGeer, 1778) *Centruroides testaceus arubensis (Bakker, 1963) L'élevage Note: Les Centruroides sont divisés en deux groupes. Ceux qui vivent dans les endroits chauds et secs, et les autres qui vivent en milieu tempéré et humide. Bien entendu, il faut adapter les conditions d'élevage du scorpion en prenant compte de son habitat d'origine. Température: Les Centruroides vivant en milieu tropical, demandent une température plus constante, en moyenne 24/25°C, que les spécimens vivant en milieu aride. Pour ces derniers, on peut monter jusqu'à 35°C mais à condition de bien faire retomber la température à 20/22°C pour la nuit. Il faut cependant maintenir aux jeunes un bon 30°C, et cela quelques soit leur origine, si l'on veut avoir une bonne croissance des jeunes On remarquera d'ailleurs, que les jeunes s'arrêtent de grandir et ne s'alimentent presque plus en cas de température trop basse. Il est possible que certaines espèces tropicales subissent pendant le "carême", un hivernage alimentaire. Nourriture: Les grillons ainsi que les jeunes criquets font très bien l'affaire. On peut aussi donner des blattes, de petites et moyennes tailles avec plus ou moins de succès. Pour les très jeunes (stade 2), il est possible de donner des drosophiles (Drosophila melanogaster), afin de faire passer les jeunes scorpions au stade supérieur et de pouvoir ensuite, leur donner du micro-grillon. Pour certaines espèces, dans cette famille, ce sont de redoutables chasseurs, qui peuvent attrapper sans problème, une proie aussi, sinon plus grosse qu'eux. Terrarium: Du fait de la grande surface de répartition, le terrarium peut être soit tropical, soit désertique. De manière générale, les espéces tropicales seront maintenues sur un substrat (tourbe ou terre) humide, avec une hygrométrie de 70 à 85%, avec des cachettes mais aussi des branchages ou de grands morceaux de bois, car cesespéces sont d'excellents grimpeurs et se maintiennent trés souvent contre les écorces des arbres. Un abreuvoir est toujours conseillé pour que les adultes viennent se désaltérer.Pour les espéces dites désertiques, le sable ou une terre argileuse est idéal comme substrat. L'hygrométrie nécessaire se situe entre 40 et 55%, mais cela n'empêche pas de vaporiser un coin du terrarium ou de remplir un petit abreuvoir de temps en temps (en moyenne 1 fois par mois). On disposera des pierres ou des écorces pour servir de cachettes. Sociabilité: On peut maintenir des Centruroides (plusieurs couples) ensemble sans trop de dégâts. Bien sûr en cas de manque de nourriture, le cannibalisme reprend trés vite le dessus, les plus petits en feront les frais. Il faut cependant les maintenir dans un bac suffisamment grand et avec assez de cachettes pour tous. On peut même mettre ensemble, des espéces différentes (mais demandant les mêmes conditions d'élevage), comme par exemple C. gracilis et C. margaritatus. Mais il vaut mieux isoler les jeunes afin de les faire grandir à part, puis lorsqu'ils sont suffisamment grand (stade 5), on peut les remettre ensemble. Remarque: Il faut faire trés attention à ce genre de scorpions. Les Centruroides sont des scorpions trés rapides, qui réagissent au moindre déplacement d'air. Certaines de ces espèces (Centruroides noxius, C. infamatus) font annuellement, des centaines de morts au Mexique. Aussi, ils seront réservés qu'à des éleveurs expérimentés et très prudents. Fiche extraite de http://bultel.p.free.fr Rédigée par Patrick B.
  13. Voilà toutes les informations spécifiques à cette espèces à mon goût trop peu connue . que j'ai pu trouver. Si vous trouvez d'autres choses n'hésitez pas à les communiquer. Smeringurus mesaensis Nom commun : scorpion dune ou sable scorpion d'or. Famille : vajovidae Origine : Arizona ( puis ) Californie Type : désertique Taille : + ou - 13 cm Tempérament : agréssif Nourriture : insectivore Etat civil Vivant dans les dunes de sable d'Arizona , le smeringurus mesaensis fait parti des 95 éspèces de scorpions connues aux Etat-Unis. Leur manque de couleur leur donne une certaine beautée qui na été vu dans aucune autre éspèce de scorpion . Néamoins les varations de la même épèce trouvées en Califorie tendent à être d'une tonalité jaunâtre qui est également attrayante mais la qualité éthérée est perdue. Maintenance Terrarium :L / l / H 80/40/40 ( une fois adulte ) Température : 18 - 20° la nuit et 35°C le jour ( voir 40°C au point chaud car c'est un scorpion très actif lors des fortes chaleurs ) Hygrométrie : 40 à 50% Une bonne épaisseur de sable sera utile ( 20 cm ) .Le seringurus mesaensis est un scorpion creusant des galeries , il faudra donc instaler racines et pierres en quantitée sufisante. NB mélanger 5% de bantonite ( ou terrétanche ) au sable afin de lui donner une consistance sufisament dure ce qui évitera les effondrements. Fiche extraite de http://bultel.p.free.fr Rédigée par Patrick B.
  14. Genre Hadogenes (kraepelin, 1874) Localisation : Afrique du Sud, Namibie, Angola, Zimbabwe, Bostwana, Mozambique, Rep. Démocratique du Congo, Tanzanie. Température: Ce genre de scorpion supporte aisément des températures de plus de 35°C, cependant, en élevage 30°C suffiront, avec, pour la nuit une baisse d'au moins 10°C si possible. Pour les espèces vivantes en Afrique du Sud, une diapause hivernale est la bienvenue. A ce moment, une température de 15/20°C serait alors préférable. Pour grandir correctement, les jeunes Hadogenes demandent des températures souvent plus proche des 35°C car à une température de 22/24°C aucune mue ne s'effectue. Nourriture: Les grillons seront la base de l'alimentation en élevage. Cependant, adultes, ces espèces mangeront sans problème des blattes, des criquets, des lézards, des myriapodes et même des petits rongeurs. Il parait aussi qu'en cas de disette dans leur pays d'origine certains de ces scorpions mangeraient des escargots. Pour les bébés, les micro grillons feront l'affaire. Les Hadogenes ne sont pas de gros mangeurs, il arrive fréquemment que la proie soit délaissée pendant un semaine, voir plus, avant qu'elle ne disparaisse. Aussi ne vous inquiétez pas trop. Ces scorpions ont une grande longévité, mais aussi une très lente croissance. Terrarium: Les Hadogenes sont des scorpions vivant au milieu de rochers (lithophile). On les trouve dans les fissures, d'où leur forme si spéciale, qui ne plait pas à tous le monde. Il faudra donc un terrarium de grande taille, et solide, avec beaucoup de pierres plates (genre ardoise, ou autres). Ces pierres seront elles, posées sur un substrat composé de terre argileuse ou de tourbe sèche, mais surtout pas sur du sable. Pour ce genre de scorpion, les terrariums deviennent vite très lourds, donc faites attention en cas de déplacement. Hygrométrie 30-50%, plutôt sèche avec quand même un abreuvoir à disposition. Dans leur pays d'origine, il ne tombe que très peu d'eau pendant l'année. On peut cependant vaporiser les pierres et les parois du terrarium afin d'abreuver occasionnellement le(s) spécimen(s). Cependant pour les espèces vivantes plus prés de l'équateur (Tanzanie, RD Congo etc...) demandent beaucoup plus d'humidité. On vaporisera plus souvent, et l'on gardera le substrat plus humide. Il est possible de faire cohabiter plusieurs Hadogenes ensemble, cette espèce est considérée comme plutôt sociable et calme. Toutefois il ne faut pas mélanger entre diverses espèces d'Hadogenes et la nourriture doit être en quantité suffisante pour tous les scorpions. Sociabilité: Les Hadogenes sont pour la plupart des scorpions plutôt sociable. On peut garder un couple sans problème. On veillera seulement à isoler le mâle avant une naissance. Le stress du fait de la présence de celui-ci, pourrait avoir comme réaction la mise à mort des pullus par la femelle. La taille de ces scorpions fait que si vous voulez mettre plusieurs couples ensemble, il vous faudra un très grand terrarium. En effet, les rivalités mâle/mâle et femelle/femelle engendre des baguarres souvent invalidantes voir mortelles pour les plus faibles. Pour une meilleur croissance et pour éviter tout canibalisme, les jeunes seront isolés, mis en pot individuellement. Remarque: Les Hadogenes ne sont pas si inoffensif que ça. Certes l'épaisseur du metasoma et la longueur de l'aiguillon montre que la piqûre n'est pas ce qu'il faut craindre le plus, mais ne laisser jamais vos doigts à porter des pinces de ces scorpions. La puissance est telle qu'il peut vous couper jusqu'à l'os. Attention donc ... Fiche extraite de http://bultel.p.free.fr Rédigée par Patrick B.
  15. Cupiennius coccineus Sous-Ordre : Labidognatha Famille : Ctenidae Répartition : Costa Rica Description : C. coccineus est une grande araignée, de couleur orangée. La face ventrale de son abdomen, rouge assez vif pour la femelle, est plus orangée chez le mâle. Les deux sexes possèdent des tâches noires sur les pattes. La face ventrale des fémurs de leur pattes est rose-orangé. Les 2 femelles et un mâle que je possède , viennent du Costa Rica. Cupiennius coccineus est une araignée très agréable à élever. Cependant, étant donné la dangerosité relative de leur venin et leur rapidité, ce ne sont pas des araignées à conseiller pour des débutants. Taille : Le corps de la femelle peut atteindre 3,5 cm au total, avec une envergure de plus de 6 cm. Les mâles sont plus petits avec des pattes proportionnellement plus longues mais d'allure identique. Comportement : Cupiennius coccineus fait partie de la famille des Ctenidae. Les membres de cette famille sont des araignées essentiellement d'origine tropicale. Ce sont de grandes araignées chasseuses, nocturnes. Le venin de cette araignée n'est pas anodin, il contient une quantité importante d'histamine qui provoque une douleur très vive lorsqu'on est mordu et une assez forte concentration en hyaluronidase. Les Cupiennius coccineus sont plus timides que Cupiennius salei, ils se cachent le jour sur le dessous des feuilles. Terrarium : Les araignées sont logées dans un terrarium (chacune dans un bac), plus haut que long, de 25x15x35cm. Le substrat est de tourbe et de terreau de feuilles de châtaigner, sur 10cm d'épaisseur environ, ce qui permet de placer des plantes, car cette espèce apprécie de se positionner sur des arbustes ou plantes à larges feuilles pour épier ses proies. Les plantes introduites sont des Scindapsus, Selaginelles et capillaires. Un petit bassin permet aux araignées de boire. La température est celle de la pièce d'élevage, en moyenne 28°C le jour et 22°C la nuit. L'éclairage est assuré par un petit néon horticole de type "gro lux". Il est important surtout pour les plantes car, les Cupiennius étant nocturnes, la lumière leur importe peu. Nourriture : Les Cupiennius sont nourris d'insectes divers, grillons Acheta domesticus, Gryllus bimaculatus ou assimilis, des blattes, ou autres adaptés à leur taille. Ils sont très voraces. Les Cupiennius chassent à l'affut, postés sur les feuilles des plantes les deux premières paires de pattes à l'avant afin de ressentir les moindres vibrations. Ils bondissent sur leur proies dès que celles ci se trouvent à leur portée. Reproduction : Le mâle mature est introduit dans le terrarium de la femelle, une semaine après la mue imaginale de celle ci. Le mâle effectue une danse nuptiale, tout en s'approchant lentement de la femelle. Il lève les pattes de la première et deuxième paire, puis les abaisse lentement. Une dizaine de minutes plus tard, le mâle est près de la femelle, il lui touche nerveusement les tarses. Si la femelle est prête, elle se tient immobile. Le mâle, rassuré, monte sur son dos, puis l'accouplement a lieu. La copulation dure une demie heure environ, puis le mâle profitant de l'hébétement de la femelle, se réfugie dans un coin du terrarium ou grimpe sur une plante. Le mâle que j'ai eu est mort une semaine après l'accouplement. La femelle par contre, montre un grand appétit. 35 jours plus tard, elle pond ses œufs dans un cocon sphérique, de couleur grise. Elle porte le cocon attaché au bout de l'abdomen et placé sous celui ci. Les femelles se nourrissent normalement pendant l'incubation. 40 jours plus tard, les jeunes émergent du cocon, j'en ai compté presque 300. Attention, les jeunes sont très rapides, gare aux évasions ! Les femelles ont refait d'autres cocons avant leur mort, la première à trois reprises, et la seconde à quatre reprises. Croissance : Les jeunes sont laissés ensemble jusqu'à leur première mue qui intervient une semaine plus tard. Puis, ils sont placés individuellement dans des tubes adaptés à leur taille. Ils sont nourris de drosophiles, puis de micro-grillons. La croissance est assez rapide, car 6 mois plus tard , ils ont atteint leur taille d'adulte. Source gea.free.fr
  16. Stegodyphus dufouri SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : ERESIDAE REPARTITION : Algérie, Tunisie, Moyen-orient jusqu'à Aden. HABITAT : Les Stegodyphus vivent sur des buissons épineux, ils filent entre les rameaux un long tube de toile collante, fermé et terminé par des fils divergents et entrecroisés, le tout forme une toile très étendue. FAMILLE : Les Stegodyphus font partie de la même famille que notre Eresus niger, les Eresidae. Ils sont caractérisés pas un prosoma plus élevé à l'avant qu'à l'arrière. Les yeux medians forment un trapèze et ils possèdent une paire d'yeux au milieu du prosoma. . DESCRIPTION : Les chélicères sont très robustes ; pourvues d'une tache basale, leur troncature apicale est très peu oblique. Les pattes sont courtes, armées d'épines très courtes également. Les filières inférieures sont épaisses et cylindriques, largement séparées à leur base ; Les supérieures sont beaucoup plus fines et plus courtes. Le cribellum est grand, de forme ovale divisé en 2 par une fine carène. Les mâles se distinguent des femelles par leur taille mais également par les contrastes des couleurs de leur corps noir et blanc. TAILLE : Les mâles sont plus petits que la femelles, un dizaine de mm. La femelle atteint 22mm. Les mâles ont les pattes antérieures plus longues. COMPORTEMENT : Les Stegodyphus dufouri sont des araignées solitaires, mais Stegoyphus dumicola vit en nombreuse société, on peut trouver plusieurs centaines d'individus. Ils se réunissent pour filer sur les buissons une toile immense qui a un peu laforme d'un sac dont l'intérieur est divisé en cloisons et parcouru par des couloirs. TERRARIUM : Bien que les S. dufouri soient des araignées solitaires, elle ne sont absolument pas agressives entre elles. Les miennes vivent dans le même terrarium. Celui-ci fait 20cmx20cmx25cm. Le substrat importe peu, pour ma part j'ai utilisé du sable fin. Des petites branches y sont installées afin que les araignées puissent faire leur toile. On peut installer également des petites Euphorbes non épineuses pour compléter ce décor. L'éclairage est celui de la pièce d'élevage (celle ci est bien éclairée). La température est de 30°C le jour, elle est ramenée à 22°C la nuit. L'hygrométrie est assez faible, je me contente de vaporiser sur les toiles tous les deux jours. NOURRITURE : Dans la nature les Stegodyphus se nourrissent surtout de petits acridiens et de diptères. En captivité, je les nourris de grillons et mouches que je jette sur les toiles. Les jeunes sont nourris de drosophiles aptères et de micro grillons. REPRODUCTION : Une périodes de repos hivernale est recommandée. On place le vivarium à une température de 18-20°C pendant 3 mois. Le mâle adulte est très mobile, il va féconder les femelles en leur rendant visite dans leur toile tubulaire, la femelle ne montre aucune agressivité envers le mâle. Une dizaine de jours après la visite du mâle et donc de l'accouplement, la femelle fabrique un petit cocon. Il est aplati et lenticulaire, formé d'une double enveloppe dont l'externe, floconneuse, est de couleur blanc crème, tandis que l'interne, beaucoup plus serrée, est de couleur blanc nacré. Les œufs sont très petits et fortement agglutinés. Le cocon est déposé dans la toile, alors que les Eresus tiennent le leur entre leurs pattes appliqué contre le sternum. L'éclosion a eu lieu chez moi, 3 semaines après la ponte. J'ai laissé les jeunes avec leur mère jusqu'à ce qu'il atteignent une taille de 6 mm environ, puis je les ai séparés par groupe de 10. Les femelles ont aussitôt fait un nouveau cocon. CROISSANCE : Les Stegodyphus femelles peuvent vivre 3 ans, le mâle est mature en un an et meurt après l'accouplement. * Source gea.free.fr
  17. Ancylometes sp. Guyane SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : PISAURIDAE REPARTITION : Guyane française DESCRIPTION : Proche du genre Dolomedes que l'on trouve en Europe et en Amérique, plus connue sous le nom de 'fishing spider'. Cette araignée ressemble à l'araignée-loup, mais la disposition des yeux diffère avec un groupe de quatre yeux en formation quadrangulaire, et deux paires d'yeux latéraux. Mâles et femelles sont marron avec des taches sombres sur l'abdomen. Les mâles ont deux fines bandes claires le long du céphalothorax et des bulbes très visibles. Les juvéniles sont semblables aux adultes mais sont de couleur plus claire avec des bandes assez marquées sur le céphalothorax. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 4 cm au total, avec une envergure de plus de 9 cm. Les mâles sont plus petits (2,5 cm) avec des pattes proportionnellement plus longues (envergure de 8 cm). COMPORTEMENT : Cette araignée a un comportement très particulier et intéressant. Les jeunes parviennent à marcher à la surface de l'eau avec une rapidité et une agilité surprenantes. Cette capacité s'explique par les soies fines dont sont garnis leurs tarses, qui capturent l'air et agissent comme des petits flotteurs. C'est une espèce terrestre très rapide mais incapable de grimper aux vitres ou sur des surfaces lisses. Les juvéniles y parviennent un peu mieux. Les Ancylometes peuvent rester plus d'une heure sous l'eau lorsqu'elles se sentent menacées. Elle se maintiennent au fond, en s'agrippant à des plantes aquatiques ou à des branches. Ce sont des chasseuses à l'affut. Elles attendent et se précipitent quand leur proie approche. Leur vision est assez mauvaise. Elles voient les mouvements de gros objets mais leur perception est moins bonne que celle des araignées loups par exemple. Leur morsure est douloureuse mais sans danger pour l'homme. TERRARIUM : Il est préférable d'élever cette araignée dans un aqua-terrarium. Les juvéniles meurent en quelques jours s'ils n'ont pas d'eau. Un terrarium de 20 cm x 40 cm x 15 cm suffit, avec un bac d'eau de 10 cm x 15 cm et 5 cm de profondeur. Choisir un substrat spécial supportant de très hauts degrés d'hygrométrie, comme des mousses ou certains copeaux. Placer le bac à une température moyenne (24°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Mettre des branches au niveau du bac d'eau pour faciliter les mouvement de l'araignée. Une plante vivante peut également convenir. Bien que la ventilation ne soit pas très importante pour ces araignées qui préfèrent une hygrométrie très élevée voire saturée, il est nécessaire de prévoir une aération pour palier à la prolifération des moisissures et autres champignons. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Les Ancylometes capturent leurs proies à la surface de l'eau, ou des grenouilles remontant à la surface, mais eles ont moins tendance à plonger que leurs cousines Dolomedes. Elles sont capables même d'attraper de petits poissons nageant en surface (voir photo) ! On peut les nourrir avec des insectes, mais elles sont davantage friandes de petites grenouilles et de lézards, qui constituent leurs proies en milieu naturel. Parfois, lorsqu'elles sont affamées, elles acceptent des coléoptères (ténébrions), comme des vers de farine (Tenebrio molitor). REPRODUCTION : Mâle et femelle doivent être bien nourris. La femelle placée dans son terrarium depuis quelques jours avant l'accouplement, pour qu'elle ait le temps de tisser un réseau de fils de soie enduits de phéromones. Le mâle s'approche prudemment en utilisant ces fils. Dès qu'il entre en contact avec elle, la femelle semble entrer en 'transe'. Le mâle grimpe sur elle et l'immobilise en la liant avec de la toile. Enfin, l'accouplement en lui-même a lieu, le mâle enserrant la femelle par le dessus. L'acte copulatoire est bref, moins d'une minute en tout, le cocon est déposé une à deux semaines plus tard. Prévoir quelques branches croisées pour faciliter son élaboration par la femelle. Environ un mois plus tard, juste avant l'éclosion, la femelle tisse une toile 'nursery', d'une dizaine de centimètres de diamètre, et suspendue. Le cocon contient environ 150 bébés dont la taille n'excède pas 2mm (le nombre de bébés vaire d'un cocon à l'autre). Au moins deux cocons sont posés, parfois plus selon la taille et l'alimentation de la femelle. CROISSANCE : La croissance des jeunes est rapide, environs 10 à 12 mois jusqu'à l'âge adulte. Les mâle grandissent un peu plus rapidement, mais cela ne pose généralement pas de problème. Les bébés ont une forte tendance au cannibalisme, surtout lorsqu'il existe des différences de taille. Les jeunes doivent être nourris avec des drosophiles pendant les premières semaines. Les femelles vivent à peu près deux ans au total, guère plus. Les mâles ne dépassent pas 14 à 16 mois. Source gea.free.fr
  18. Le genre Latrodectus CLASSE : ARACHNIDA ORDRE : ARANEAE SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : THERIDIIDAE GENRE : LATRODECTUS Walckenaer, 1805 Avertissement : Ces araignées, parmi les plus dangereuses du monde, sont à l'origine de cas mortels et d'autres envenimations très graves. Leur élevage est déconseillé. Il n'est de toutes façons pas envisageable sans une solide expérience dans l'élevage des araignées et si vous n'êtes pas équipé d'installations sécurisées. Les données qui suivent sont donc données à titre de renseignement et non d'incitation à l'élevage. La légende de l'araignée : Selon une légende grecque, une filandière de Lydie nommée Arachné, était si habile dans l'art du tissage qu'elle avait défié les dieux de faire une toile aussi merveilleuse que la sienne. Athéna releva le défi et toutes deux entreprirent un vaste ouvrage de broderie. Mais, rendue furieuse par l'habileté de l'ouvrière, Athéna la transforma en une bête condamnée à filer éternellement : L'Araignée. Les veuves noires Sous ce nom connu d'un très large public, il désigne un groupe d'araignées particuliérement dangereuses pour l'Homme. Le surnom de Veuve noire est attribué au genre Latrodectus. Une espèce vit dans le sud de la France. Il s'agit de la fameuse Latrodectus tredicimguttatus, localement appelée malmignatte, et que tout passionné de "veuves" posséde dans son élevage. C'est par ailleurs cette espèce qui définit le type générique. Mais l'espèce qui est à l'origine du surnom de 'veuve noire' se trouve aux Etats-Unis. C'est la Latrodectus mactans mactans de Floride, qui n'as pas bonne réputation. La femelle est de couleur noire avec sous l'abdomen un petit sablier rouge, que l'on retrouve chez la plupart des espèces. Sur les 40 000 espèces d'araignées qui habitent notre planète, la Veuve est l'une des rares à représenter un réel danger pour l'Homme. On pourra cependant citer l'Atrax robustus, mygale dont la morsure est mortelle, et également les genres de Labidognathes Loxoceles, Phoneutria et Sicarius dont le venin est particuliérement dangereux… Le venin des Latrodectus est neurotoxique. Si la morsure en elle même n'est pas douloureuse sur le moment, des douleurs très importantes apparaissent quelques minutes après la morsure. Celles-ci s'étendent à l'ensemble du corps et s'accompagnent de contractures musculaires aiguës. D'autres symptômes peuvent apparaître, tels qu'étouffement, trouble mental, oppression thoracique, accélération importante du rythme cardiaque ect… Une issue fatale est cependant rare, moins de 4% des personnes mordues meurent. En général, les douleurs s'atténuent progressivement au fil des jours qui ont suivi la morsure. Cependant, des séquelles peuvent perdurer pendant plusieurs mois. Les espéces les plus courantes en élevage sont : Latrodectus coralinus Latrodectus tredicimguttatus Latrodectus mactans mexicanus Latrodectus variolus Latrodectus lugubris Latrodectus menavodi (espèce originaire de Madagascar, elle est de grande taille pour le genre. Son venin est très puissant. Elle à mauvaise réputation à Madagascar, où elle a été responsable de plusieurs décés. En effet elle a une fâcheuse tendance à se réfugier dans les chaussures ou dans les vétements. C'est principalement dans ce genre de circonstances que les Latrodectus sont amenées à mordre . Après avoir longtemps été considérées comme étant des animaux nuisibles, hideux et systématiquement dangereux, les araignées font à présent l'objet d'une plus grande tolérance vis à vis de l'homme qui se rend enfin compte de leur importance capitale dans l'écosystéme. A l'heure actuelle, le milieu pharmaceutique s'intéresse de près aux venins des genre Atrax, Latrodectus et d'autres pour ses recherches, venins qui dans l'avenir pourront peut-être rentrer dans la composition de nouveaux médicaments. Ainsi, si beaucoup de personnes craignent encore cet animal, d'autres par contre n'hésitent plus à élever ces passionnants arthropodes à leur domicile, oeuvrant ainsi à leur réhabilitation. L'excès inverse peut se produire, et il arrive parfois que des amateurs passionnés puissent minimiser la fonction venimeuse et l'aspect dangereux que représentent ces animaux. C'est pour cela qu'un certain nombre de précautions sont à prendre en considération. Il est important d'étre bien informé sur tout animal venimeux que l'on peut-étre amené à élever chez soi. Il suffit d'étre conscient et responsable. Description : Les Latrodectus sont de petites araignées avec une longueur totale de corps qui se situe aux alentours de 8-10mm pour Latrodectus geometricus et L. mactans. L'opisthosoma est d'apparence globuleuse, les pattes sont longues et fines, le prosoma est bien bombé. Dans la plupart des cas la couleur dominante est le noir mais quelques exceptions sont à signaler comme pour L. geometricus qui est à dominante blanche chez certaines (ci contre). Les motifs dorsaux et ventraux sont très divers avec des couleurs rouges et orange. Parmi les plus répandues, L. mactans tredicimguttatus porte comme son nom l'indique 13 petites taches rouges sur son dos. Latrodectus hasseltii arbore un croissant de lune dorsale de couleur brunâtre. Conditionnement et nourriture : Pour des sujets adultes je me sers de verrines d’une contenance de 3l qui ont l’avantage de leur offrir une hauteur suffisante. Comme substrat j’utilise du sable, auquel je rajoute quelques brindilles pour leur permettre d’élaborer leur toile. La toile est filée de façon apparemment très irrégulière. Les fils sont particulièrement collants, ce qui constitue un excellent piège pour les proies. Une bonne aération est importante. En température, 28° à 30°C le jour avec baisse significative de chaleur la nuit seront l’idéal. Une température trop élevée (plus de 34°C) aura pour effet d’augmenter l’agressivité des femelles, de plus le venin dont elles sont pouvues serait également plus actif sur les organismes quelqu’ils soient. Nourriture : En ce qui concerne la nourriture, les juvéniles seront nourris avec des drosophiles, à défaut des micro-grillons - qui je le souligne sont bien moins pratiques -. Les sujets de petite taille seront nourris de grillons ou bien de mouches qu’elles consomment en grandes quantités. Quant aux adultes, leur cuticule abdominal ayant un fort pouvoir de dilatation, ils peuvent capturer et consommer de très grosses proies (grillons adultes, grosses blattes etc..) Reproduction : Aucune difficulté majeure. Après l’introduction du mâle chez la femelle, il inspecte minutieusement son nouvel environnement. Le prétendant se déplace par soubresauts puis grimpe sur la femelle et se met en position pour l’acte copulatoire. Il procède à des attouchements avec ses bulbes, puis copule à plusieurs reprises pendant plusieurs heures. Une fois son ouvrage terminé, le mâle s’empresse de fuir avant l’issue incertaine qui le guette. Le fait de vouloir dévorer le mâle après l’accouplement a valu le surnom de veuve à cette araignée. En effet, une fois l’acte copulatoire achevé, la femelle est soudain prise d’un appétit sans limite envers son partenaire... Je préciserais tout de même que dans la majorité des cas le mâle ressort indemne de cette épreuve, et qu’il arrive même qu’il cohabite plusieurs semaines avec sa compagne. Après un accouplement, une femelle est à même de confectionner -dans certain cas- plus de dix cocons successifs, avec une moyenne de 50 à 80 juvéniles à chaque fois. La croissance est assez rapide. Il faut compter 4 à 6 mois pour obtenir une femelle adulte, l’espérance de vie se situant aux alentours de 2 à 3 ans - ce qui est déjà correct pour une aranéomorphe. Un dernier point, important à souligner : évidemment, ce genre d’araignées est à réserver à des éleveurs très expérimentés, et ne se manipule en aucun cas ! * Source gea.free.fr
  19. Le genre Nephila SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : TETRAGNATHIDAE REPARTITION : Tous continents en zone intertropicale, sauf en Europe. FAMILLE : Tetragnathidae. DESCRIPTION : Le mâle est tres petit, environ 0,5 cm de corps. HABITAT : On la trouve en lisière de forêt tropicale humide, dans les herbes hautes ou encore dans de gigantesques toiles (plus de 15 mètres d'envergure) tendues en travers des rivières, qui donnent une idée de la place requise à leur élevage. COMPORTEMENT : Docile et moyennement rapide. Quelques Néphiles dans une pièce d'élevage sont un remède efficace contre les éventuelles mouches fuyardes. Par contre, elles font des fientes qui tachent assez, il faut mettre du journal par terre. Le cannibalisme est normal mais non systématique. Ces araignées se manipulent très bien, mais il leur arrive de mordre, j'en ai fait l'expérience le 11 novembre 2001 en compagnie de mon ami Alexandre Bonnacorso, lors d'une démonstration d'extraction de soie, petite douleur due à la pénétration des crochets, petits fourmillements dans le doigt et tres légères crampes dans le poignet, 3h apres tout était revenu comme avant, mais soyez prudent tout de même, les réactions sont propres à une personne. Une araignée impressionnante et idéale pour se familiariser au comportement et aux déplacements des orbitèles. TERRARIUM : 100 cm x 100 cm semble être un minimum, il est préférable de les laisser en "liberté" dans la pièce d'élevage. Il leur faut une température de 25° et minimum 65% d'humidité, c'est essentiel et très important. Vient ensuite l'éclairage : A Madagascar la Néphile se nomme Halabé (grande araignée) ou plus communément "Araignée du soleil". La journée, elle est en plein soleil ! Prévoir un éclairage 12 heures par jour au minimum. Les conditions de température et de lumière ainsi que d'hygrométrie sont à suivre tout au long du développement des Néphiles, au stade adulte, elles sont un peu plus résistantes. A noter que ces araignées supportent des baisses de température mais n'apprécient pas les fortes chaleurs. NOURRITURE : Tous les insectes adaptés à sa taille. La Néphile adulte peut dévorer blattes Nauphoeta cinerea et grillons, les bébés se nourrissent de drosophiles ailées, puis d'asticots. PAS DE DROSOPHILES APTERES, ça ne marchera pas ! Il faut de la nourriture en permanence, les jeunes nephiles sont tres voraces (une quinzaine d'asticots par individu, deux fois par semaine). Au stade adulte, il faudra toujours veiller à ce qu'elles ne manquent pas un jour de nourriture, sinon, il y de fortes chances que le cannibalisme ne s'installe, comme dans la nature, c'est la loi de la survie de l'espèce, la plus forte mange la plus faible. CROISSANCE : A la naissance, les jeunes Néphiles restent groupées en boule tres serrée. Là, si les conditions de maintient ne sont pas réunies, la survie est quasiment nulle. Apres ce stade de grégarité assez long -il faut compter environ 2 mois-, elles muent une première fois. Là, curieusement elles quittent leur premier lieu de survie, qui en général est toujours situé à proximité du cocon et partent en "transhumance", toujours vers le haut du terrarium. Les premières tissent un fil de guidance que renforcent et suivent les autres. Quand un endroit convenable est "trouvé?" elles se rassemblent et fabriquent un filet de protection composé d'une multitude de fils qui se croisent et se recroisent de manière à former une barrière à tout prédateur. Il est tres difficile de les capturer à ce stade, si nous essayons de tirer sur la soie, elle est tellement solide qu'il se forme un fil dans lequel viennent s'emprisonner les petites Néphiles, causant une perte énorme à la colonie. L'astuce que j'ai trouvée : Pulvériser de l'eau directement sur les bêtes, aussitôt elles se laissent tomber retenues à leur fil de guidance et il ne reste plus qu'a recueillir délicatement le chapelet. C'est tres utile quand on veut déplacer les bêtes. Sinon, elles ne quittent pratiquement pas le "filet" ni la colonie, et à ce stade elles ne mangent toujours pas. Il faut leur pulvériser un peu d'eau de temps en temps, ça les dérange et ça accentue leur développement vers l'autonomie totale, du moins c'est ce que j'en ai retiré depuis que je les observe. Elles commencent à se nourrir environ une semaine après la deuxième mue, c'est facile à voir, là à ce stade elles ressemblent vraiment à une Néphile. Elles ne tardent pas à se disperser, vu le risque énorme de cannibalisme, c'est maintenant qu'il faut les nourrir. Donc pour résumer, des que l'on s'aperçoit que certains individus du groupe s'agitent et surtout ressemblent à une "vraie" Néphile (grandes pattes), c'est repérable facilement, sous le "cocon communautaire" on peut apercevoir les premières exuvies. Jeunes Nephila sur le point de se disperser Là, il ne faut pas tarder, une ou deux bananes mures, dans une boite plastique, le tout dehors pendant 3 ou 4 jours et voilà une récolte gratuite de Drosophiles et autres mouches volantes ! Encore une fois PAS DE DROSOPHILES APTERES ! Ensuite, au stade où elles mesurent environ 1 cm, on peut commencer à déposer des asticots, et il en faut !!! ça mange sans arrêt en croissance, et si le régime alimentaire est bien respecté il y aura de superbes spécimens ! * Source gea.free.fr Photo Google
  20. Poecilotheria fasciata FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : SELENOCOSMIINAE REPARTITION : Sri Lanka DESCRIPTION : Grande mygale arboricole du Sri Lanka, dont les contrastes de couleurs magnifiques sont signe de danger. Le céphalothorax est gris-beige marqué d'une ligne noire centrale qui joint l'abdomen au groupe oculaire. Un liseré central clair se sépare en fourche au niveau de la fovéa, puis forme une 'goutte' qui atteint le groupe oculaire. Les pattes et l'abdomen sont beige à gris-beige marqués de bandes et taches marron et noires, les poils sont jaune orangé. L'abdomen est séparé par une large bande beige clair, presque blanche, bordée de deux lignes qui 'griffent' les flancs. Le dessous de l'abdomen est uniformément brun, ce qui permet au non-initié de différentier facilement cette espèce de Poecilotheria regalis, même pour les jeunes spécimens. Le dessous de la mygale est uniformément brun sombre. Le dessous des pattes est jaune-vif pour les paires de pattes 1 et 2, blanc pour les pattes 3 et 4. Après la mue, elle présente de magnifique reflets violets sur le céphalothorax et les fémus des pattes ambulatoires. Sans aucun doute une des plus belles mygales, mais aussi l'une de celles dont le venin est considéré comme dangereux pour l'homme. TAILLE : Plus petite que sa cousine Poecilotheria regalis. Le corps de la femelle atteint les 6 cm au total, le mâle est parfois très petit (3,5 à 5 cm) et uniformément gris-brun avec juste une estampe des dessins de la femelle. Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique des Poecilotheriae et des Stromatopelmae. COMPORTEMENT : Mygale plutôt nerveuse, parfois agressive mais qui cherche davantage à fuir lorsqu'elle est dérangée. Acculée, elle peut se retourner et mordre avec une rapidité étonnante. Par exception, c'est une mygale qui se déplace beaucoup, et qui chasse. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 30 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, préférer un tronc creux d'écorce de liège ou un bambou creusé, la mygale y élira domicile. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement est à surveiller car la femelle redouble alors d'appétit et d'agressivité. Retirer le mâle sitôt l'accouplement terminé. Chez les Poecilotheriae, l'accouplement résulte d'une longue parade nuptiale faite de poursuites et de 'tapotements'. Le plus simple est de bien nourrir la femelle et de laisser le mâle avec elle quelques temps si elle ne montre pas d'agressivité. La ponte survient 2 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est inutile de placer les oeufs en incubateur, car il est rare que la femelle le dévore. En général, il y a de 80 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles assez tôt, car Poecilotheria fasciata a une tendance au cannibalisme. * Source gea.free.fr
  21. Poecilotheria formosa FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : SELENOCOSMIINAE REPARTITION : Inde DESCRIPTION : Grande mygale arboricole indienne, ressemblant beaucoup à Poecilotheria regalis, mais plus terne. Le céphalothorax est gris-beige marqué d'une ligne noire centrale qui joint l'abdomen au groupe oculaire. Un liseré central plus clair se sépare en fourche au niveau de la fovéa. Les pattes et l'abdomen sont gris-beige marqués de bandes et taches marron et noires. L'abdomen est séparé par une large bande beige bordée de deux lignes marron qui 'griffent' les flancs. Le dessous de la mygale est uniformément marron foncé. Le dessous des pattes est jaune terne pour les paires de pattes 1 et 2, beige pour les pattes 3 et 4. Après la mue, Poecilotheria formosa présente de très vifs reflets pourpres. Le venin de cette mygale est considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme. TAILLE : Le corps de la femelle atteint 6,5 cm au total, le mâle est plus petit (5 cm) et uniformément gris-brun avec juste une estampe des dessins de la femelle. Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique des Poecilotheriae et des Stromatopelmae. COMPORTEMENT : Mygale peu agressive qui cherche à fuir lorsqu'elle est dérangée. Acculée, elle peut se retourner et mordre avec une rapidité étonnante compte tenu de sa taille. Par exception, c'est une mygale qui se déplace beaucoup, et qui chasse. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 30 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, préférer un tronc creux d'écorce de liège ou un bambou creusé, la mygale y élira domicile. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Chez les Poecilotheriae, l'accouplement résulte d'une longue parade nuptiale faite de poursuites et de 'tapotements'. Le plus simple est de bien nourrir le femelle et de laisser le mâle avec elle pendant plusieurs jours. La ponte survient 2 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est inutile de placer les oeufs en incubateur, car il est rare que la femelle le dévore. En général, il y a de 80 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme. * Source gea.free.fr
  22. Poecilotheria regalis FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : SELENOCOSMIINAE REPARTITION : Inde DESCRIPTION : Grande mygale arboricole indienne, dont les contrastes de couleurs magnifiques sont signe de danger. Le céphalothorax est gris-beige marqué d'une ligne noire centrale qui joint l'abdomen au groupe oculaire. Un liseré central clair se sépare en fourche au niveau de la fovéa. Les pattes et l'abdomen sont beige à gris-beige marqués de bandes et taches marron et noires. L'abdomen est séparé par une large bande beige clair, presque blanche, bordée de deux lignes noires et de chevrons qui 'griffent' les flancs. Le dessous de l'abdomen est très caractéritique l'espèce puisqu'il présente en travers au niveau des stigmates pulmonaires et de l'épigyne une bande beige clair qui permet au non-initié de différentier facilement cette espèce de Poecilotheria fasciata , même pour les jeunes spécimens. Pour le reste, le dessous du céphalothorax et de l'abdomen est uniformément brun sombre. Le dessous des pattes est jaune-vif pour les paires de pattes 1 et 2, blanc pour les pattes 3 et 4. Sans aucun doute une des plus belles mygales, mais aussi l'une de celles dont le venin est considéré comme dangereux pour l'homme. TAILLE : Le corps de la femelle dépasse les 7 cm au total, le mâle est plus petit (5 cm) et uniformément gris-brun avec juste une estampe des dessins de la femelle. Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique des Poecilotheriae et des Stromatopelmae. COMPORTEMENT : Mygale peu agressive qui cherche à fuir lorsqu'elle est dérangée. Acculée, elle peut se retourner et mordre avec une rapidité étonnante compte tenu de sa taille. Par exception, c'est une mygale qui se déplace beaucoup, et qui chasse. Ce n'est pas une grande tisseuse : ses toiles annoncent souvent un événement, telle que la mue ou la pose d'un cocon. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 30 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, préférer un tronc creux d'écorce de liège ou un bambou creusé, la mygale y élira domicile. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Chez les Poecilotheriae, l'accouplement résulte d'une longue parade nuptiale faite de poursuites et de 'tapotements'. Le plus simple est de bien nourrir la femelle et de laisser le mâle avec elle pendant plusieurs jours. La ponte survient 2 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est inutile de placer les oeufs en incubateur, car il est rare que la femelle les dévore. En général, il y a de 80 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en moins d'un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles par groupes de dix individus au début, il n'est pas nécessaire de les individualiser, il s'agit d'une des seules espèces de mygales où des groupes de mâles et femelles peuvent grandir ensemble jusqu'à l'âge adulte s'ils sont bien nourris et disposent de suffisamment d'abris. Attention alors, à l'ouverture du terrarium ! * Source gea.free.fr
  23. Poecilotheria rufilata FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : SELENOCOSMIINAE REPARTITION : Inde DESCRIPTION : La plus grande mygale arboricole asiatique connue. Le céphalothorax est vert 'kaki' et marqué d'une tache noire qui cercle le groupe oculaire. Un liseré central plus clair se sépare en fourche au niveau de la fovéa. De la fovéa des lignes brunes partent en étoile vers l'extérieur. Les pattes et l'abdomen sont gris-vert marqués de bandes et taches jaune orangé. L'abdomen est séparé par une large bande beige verdatre bordée de deux lignes marron estompées qui 'griffent'les flancs. Le dessous de la mygale est uniformément marron foncé. Le dessous des pattes est porte des marques jaune terne pour les paires de pattes 1 et 2. La première impression est celle d'une mygale verte. Le venin de cette mygale est considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme. TAILLE : Le corps de la femelle peut dépasser 8 cm au total, le mâle est plus petit (5 à 6 cm), et plus sombre. Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique des Poecilotheriae et des Stromatopelmae. COMPORTEMENT : Mygale plus agressive que les autres Poecilotheriae, elle cherche d'abord à fuir lorsqu'elle est dérangée, mais est prompte à mordre. Poecilotheria rufilata est d'une rapidité étonnante compte tenu de sa taille. Par exception, c'est une mygale qui se déplace beaucoup, et qui chasse. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 35 à 40 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, préférer un tronc creux d'écorce de liège ou un bambou creusé, la mygale y élira domicile. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Chez les Poecilotheriae, l'accouplement résulte d'une longue parade nuptiale faite de poursuites et de 'tapotements'. Le plus simple est de bien nourrir le femelle et de laisser le mâle avec elle pendant plusieurs jours. La ponte survient 2 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est inutile de placer les oeufs en incubateur, car il est rare que la femelle le dévore. En général, il y a de 80 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme * Source gea.free.fr
  24. Poecilotheria subfusca FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : SELENOCOSMIINAE REPARTITION : Sri Lanka DESCRIPTION : Cette mygale arboricole du Sri Lanka, dont les contrastes de couleurs magnifiques sont signe de danger. Elle n'est pas très grande pour une Poecilotheria. Les chélicères sont claires. Le céphalothorax noir et jaunâtre, et marqué d'une tache claire qui cercle le groupe oculaire. De la fovéa, des lignes claires partent en étoile vers l'extérieur. Les pattes et l'abdomen sont marron foncé. Les pattes sont marquées de taches claires notamment au niveau des articulations. Une tache orange est localisée sur les tarses ainsi qu'un trait plus jaune sur les métatarses. L'abdomen est séparé par une bande marron bordée de deux séries de taches claires. Les poils sont oranges. Poecilotheria subfusca présente la particularité que chaque spécimen porte un dessin différent sur le céphalothorax. Une des plus belles mygales, mais aussi l'une de celles dont le venin est considéré comme dangereux pour l'homme. TAILLE : Une des plus petite Poecilotheriae. Le corps de la femelle dépasse à peine les 6 cm au total, le mâle est encore plus petit (3,5 à 4 cm), et plus frêle. Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique des Poecilotheriae et des Stromatopelmae. COMPORTEMENT : C'est une des Poecilotheria les moins agressives. Paradoxalement, P. subfusca fuit rarement, et contrairement aux autres Poecilotheriae, elle fera face si elle est dérangée. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit. Du fait de sa petite taille, P. subfusca se contente d'une hauteur de 30cm. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide 90% HR environ, avec un abreuvoir changé régulièrement. Poecilotheria subfusca préfère une température relativement basse et nécessite une diapause hivernale, surtout pour les spécimens capturés (Pour des spécimens nés en captivité 28°C le jour, 24°C la nuit en été ; 23°C le jour, 20°C le nuit en hiver. Pour des spécimens sauvages 24°C le jour, 20°C la nuit en été ; 27°C le jour, 15°C le nuit en hiver). Elle n'a pas particulièrement besoin de lumière. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, préférer un tronc creux d'écorce de liège ou un bambou creusé, la mygale y élira domicile. NOURRITURE : Ce n'est pas non plus la plus vorace des Poecilotheriae (surtout pour les individus sauvages), elle se nourrit essentiellement de grillons, mais accepte également blattes , criquets... Pour les bébés, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement est à surveiller car la femelle redouble alors d'appétit et d'agressivité. Retirer le mâle sitôt l'accouplement terminé. Chez les Poecilotheriae, l'accouplement résulte d'une longue parade nuptiale faite de poursuites et de 'tapotements'. Le plus simple est de bien nourrir la femelle et de laisser le mâle avec elle quelques temps si elle ne montre pas d'agressivité. La ponte survient 2 à 6 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est inutile de placer les oeufs en incubateur, car il est rare que la femelle le dévore. Un cocon peut contenir plus de 70 mygalons de taille assez grande (1,5 cm au total). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. P. subfusca peut faire un deuxième cocon quelques mois après le premier et il peut être fertile. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez forte pour le genre. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en un an et demi. * Source gea.free.fr
  25. Aphonopelma seemanni FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Nicaragua, Costa Rica DESCRIPTION : Mygale de couleur marron aux reflets gris argent. Les patellas et tibias sont ornés de deux bandes longitudinales beige clair, les métatarses d'une seule bande qui couvre seulement le tiers supérieur. Les segments sont également beige clair. Le dessous du corps est beige avec des poils orangés. Les filières sont oranges. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 6,5 à 7 cm, le mâle est plus petit avec les mêmes dessins mais les stries sont rouge sombre et le corps est noir violacé. COMPORTEMENT : Bien qu'elle puisse parfois sembler craintive et placide, elle peut faire preuve d'une réelle agressivité qui doit inciter à la prudence. Fouisseuse et terrassière, elle tisse peu et se cache peu. TERRARIUM : Il devra au minimum faire 30×25×25cm. Cette mygale préfère un substrat humide, mélange de tourbe et de terre argileuse sur une épaisseur d'au moins 10 ou même 15 cm. L'humidité sera approximativement de 80%. La température moyenne d'une pièce d'élevage suffit (23 à 26°C le jour, 20 à 22°C la nuit), mais doit être plus élevée en période de reproduction ( 27 à 28°C le jour et 22 à 23°C la nuit ). Une fois qu'elle aura creusé son terrier, il est possible si le terrarium le permet, d'ajouter au décor une plante robuste ( Ficus retusa, Hoya carpinifolia,... ) dont les racines stabiliseront le sol, l'empêchant ainsi de s'effondrer. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, morceaux de boeuf,... Pour les bébés, micro-grillons, drosophiles ou fifises/pinkies/asticots en alternance. Pour faciliter les premiers repas des bébés et limiter les pertes: les placer par 15 ou 20 individus dans des pots à confiture. Dans chacun on placera un grillon moyen "légèrement" écrasé. Les jeunes se nourriront ensemble de la dépouille, réduisant ainsi les fastidieuses manipulations des classiques piluliers. On répètera l'opération jusqu'à la satiété des mygalons. Une fois l'abdomen suffisamment rebondi, on pourra les séparer et leur permettre ainsi de muer et grandir en toute tranquillité car le cannibalisme est important au stade suivant. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement. Elle peut être agressive avec le mâle si elle a faim ou si elle est stressée : le plus souvent elle le repoussera fermement, il peu lui arriver de le dévorer. Quand tout se passe bien, la femelle sortira de son terrier, attirée par les vibrations du mâle et répondra à ses avances. L'accouplement est rapide et le couple se sépare sans heurts. La ponte survient 2 à 9 mois après l'accouplement. L'incubation des 300 à 600 oeufs dure 12 à 16 semaines. Il est possible de retirer le cocon à la femelle après 6 semaines pour placer les oeufs en incubateur, mais on peut le lui laisser jusqu'à éclosion en toute confiance dans son terrier, pourvu que les conditions du milieu soient respectées et qu'elle ne soit pas dérangée. Après la naissance, les jeunes resteront groupés deux à quatre semaines dans le terrier, puis la dispersion se fera en quelques jours. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez lente, compter 3 à 4 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. * Source gea.free.fr
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