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Valko03

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Tout ce qui a été posté par Valko03

  1. Bonsoir ; Voilà le résultat on va dire +/- finale
  2. Bombina orientalis Habitat Naturel Bombina orientalis est une petite grenouille de 4 à 7 cm. Elle vit en Asie orientale, de la Sibérie du Sud-est à la Corée (c'est à dire dans un climat allant de tempéré froid à tempéré chaud). La variété habituelle a le dos vert taché de noir, mais il semble exister une variété (j'en ai vu chez un grossiste en suisse) avec les dos marron taché de noir. D'après M Harnéquaux, il s'agirait d'une autre espèce, Bombina bombina. Il existe une autre espèce, Bombina maxima, dont le mode de vie est proche, mais qu'on trouve assez rarement dans le commerce. Vous pouvez lui appliquer cette fiche de maintenance sans soucis, les besoins de cette espèce sont simillaires à ceux de B orientalis. B. orientalis est un animal très aquatique, qui passe la plus grande partie de sa vie dans l'eau ou juste à côté. Son mode de vie ressemble en fait beaucoup à celui de son cousin, Bombina variegata, le sonneur à ventre jaune, assez commun dans nos régions. Les Bombina orientalis, lorsqu'ils sont dérangés ou agressés, présentent un comportement défensif : C'est le reflexe d'Unken (du nom de l'herpétologiste allemand qui à décrit ce phénomène pour la première fois). Les crapauds ainsi dérangés s'arc-boutent sur leur dos et présentent leur face ventrale à leur assaillant, tandis qu'ils rapprochent leurs membres. L'agresseur est alors averti, par le rouge du ventre que s'il va plus loin, il risque d'avoir des problèmes. Et c'est ce qui ne manque pas d'arriver si l'agression continue : les sonneurs à ventre rouge produisent alors un produit laiteux, toxique, qui a un goût âcre et putride, et qui a pour effet de faire gonfler les muqueuses. Nul besoin de dire qu'un chien ou un serpent qui a essayé de manger une fois un crapaud, apprend vite à les éviter. Une fois habitué à son soigneur, Bombina orientalis en captivité ne montre normalement pas ce type de comportement. Les Bombina suintent une substance toxique par des pores à venin (une photo de Patrick THIEBEAUX). La toxine de Bombina orientalis semble assez active : 1 mlg injecté à une souris suffirait à la tuer en 15 minutes. Des Bombina entassées dans un petit terrarium (pour un transport, par exemple) peuvent s'intoxiquer mutuellement, jusqu'à la mort. Certains conseils même de changer de temps en temps le substrat de leur terrarium, pour éviter l'accumulation des toxines. Cela semble cependant inutile, de l'avis d'éleveurs de Bombina. Il semble plus probable que la toxine se dégrade avec le temps, perdant sa dangerosité. Pas de crainte démesurée à avoir : Bombina ne peut injecter sa toxine. Mais mieux vaut éviter de la toucher avec une main portant des plaies, ou de se frotter les yeux après en avoir pris une en main. D'un point de vue général, il ne faut de toute façon pas manipuler les animaux, pour leur éviter le stress, et se laver les mains aprè toute manipulation indispensable. L'espérance de vie de ces crapauds est de 10 à 14 ans, mais certains rapports vont bien au delà : 20 ans en captivité. Terrarium B.Orientalis aime vivre en groupe. 2 Animaux sont un minimum. 5 ou 6 sont beaucoup mieux. Le terrarium doit donc être relativement grand. Un aquarium de 80 L (60 cm X 30 cm X 40 cm) ou plus convient très bien pour un groupe de 4 à 6 Bombina. Les animaux aimant l'eau, ce terrarium (en fait un aquaterrarium) devra avoir environ 70 à 75% de sa surface occupée par l'eau. Faites vous couper un pan de vitre de la largeur de votre bac, et de 10-15 cm de haut. Collez le en travers de l'aquarium avec de la colle au silicone. Attendez 5 à 7 jours que les joints soient secs. Vous pouvez « habiller » la séparation avec une plaque d'ardoise (découpée aux bonnes dimensions à la scie), ce qui est plus esthétique. La partie aquatique peut alors être remplie d'eau. Une filtration n'est pas indispensable si vous changez au moins 50% de l'eau chaque semaine. Les Bombina ne sont pas très sensibles aux paramètres de l'eau (dureté ou acidité), mais une eau propre reste importante. Je conseille de mettre du sable de Loire au fond de l'eau, et d'y placer des escargots mélanoïdes. Ce sont des escargots détritivores, qui aideront à garder le bac propre. On les trouve facilement dans les magasins d'aquariophilie. Il y a 2 écoles pour le substrat de la partie terrestre : Le substrat artificiel. Il s'agit d'un substrat à base de moquette verte en plastique (en général) qu'on trouve dans les animaleries. On le complète avec des plantes en plastique. L'avantage de ce système est de pouvoir être lavé et désinfecté régulièrement. Certains se contentent même d'un sopalain changé régulièrement. Le substrat naturel. Il s'agit de remplir la partie terrestre avec de la terre, d'y planter éventuellement quelques plantes (fougères ou lierres, Scindapsus aureus,..). On recouvre la terre avec des plaques de mousse ramassées en forêt ou dans son jardin. Pour éviter que la terre soit détrempée (il y a toujours des débordements de la partie aquatique), il est conseillé de mettre un drain au fond de la partie terrestre, en dessous de la terre : 3 cm de gravier, de pouzzolane, ou mieux de billes d'argiles expansées (plus légères) feront l'affaire. Certains conseillent de mettre de la terre de bruyère, plus acide que du terreau, afin de freiner le développement d'éventuels champignons. Je ne le fais pas, et je n'ai jamais eu de problème. Mais c'est une précaution qui ne coûte rien, sauf peut-être une mauvaise pousse des plantes (la terre de bruyère est très acide). On peut aussi envisager de n'en mettre qu'une couche superficielle (pour protéger contre les champignons), et de placer du vrai terreau en dessous (pour les plantes). Je préfère nettement la méthode du substrat naturel, beaucoup plus esthétique, et qui ne m'a jamais posé de problème sanitaire. Le couvercle du terrarium doit être grillagé. En effet, l'humidité d'un tel aquaterrarium est très forte. A défaut d'aération, tout sera toujours humide, et les vitres toujours embuées. Un bon système consiste à couper 4 tasseaux de 3 ou 4 cm de section, et de les coller à la colle à bois aux dimensions du bac. Il ne reste plus qu'à tendre ce cadre avec un grillage à petits trous. Les Bombina, qui sont bonnes grimpeuses, ne pourront s'échapper. Mais le terrarium respirera, et la buée sera faible ou inexistante. Le cadre peut reposer directement sur les parois de verre, ou mieux, sur des renforts latéraux collés à l'intérieur, tout autour du bac. Il n'est donc guère nécessaire de suivre l'hygrométrie. En cas de sécheresse improbable de l'air, les Bombina prendront un bain. L'été, on peut parfaitement placer ses grenouilles dans un bassin de jardin. Il n'est pas sûr qu'elles cherchent à s'enfuir, mais un petit enclos peut être plus prudent. Soyez alors très attentifs : il faut impérativement éviter des introductions dans la nature d'espèces étrangères à nos contrées. Elles peuvent déséquilibrer un biotope, en éliminant les espèces locales. Eclairage Les Bombina sont des grenouilles essentiellement diurnes. A la saison des amours, elles peuvent cependant chanter la sérénade une partie de la nuit - leur cri ressemble à celui d'une chouette, et n'est pas trop bruyant. Un éclairage est donc le bienvenu. Il est d'autant plus important si des plantes vivantes sont dans l'aquaterrarium. Un tube spécialisé à synthèse de vitamines (avec des UV, donc) semble moins important que pour des reptiles. Je mets des tubes biolux (dont l'indice de rendu des couleurs est de 97% de celui de la lumière du jour), des tubes tritons ou des tubes "daylight" achetés en grande surface. Je n'ai jamais eu de problème de carence identifié. Si on ne souhaite pas de reproduction, un éclairage uniforme de 10 H /J est suffisant. Dans le cas inverse, retrouver un rythme saisonnier est utile. Dans ce cas un minima à 10 H (au solstice d'hiver, le 21/12 - ou le 31/12 pour simplifier) et un maxima à 14 H (au solstice d'été, le 21/6 - ou le 31/6 pour simplifier) peuvent être recréés. Je rajoute ou je déduis 15 Mn tous les 15 jours. Température Les Bombina viennent de régions tempérées, voire froides. Il est d'ailleurs possible que selon les régions d'origine et leurs climats, il y ait des variétés avec des besoins ou des tolérances différentes. La personne qui ne souhaite pas faire de reproduction peut les laisser à la température ambiante de la pièce, c'est à dire 17 à 19° l'hiver (selon le chauffage de la maison) et 23-27° l'été. Pour la reproduction, il est plutôt conseillé d'organiser une période fraîche de 2-3 mois à 15-17°, puis une hausse régulière et assez rapide (en 1 ou 2 mois) jusqu'à 25°-28°. Dans ce cas, un chauffage spécifique au bac permet de mieux régler. Un chauffage aquatique (achetable en magasin d'aquariophilie) suffira. Nourritures Tout ce qui bouge et qui est à la taille de la bouche sera accepté : mouches, tebos, vers de farine, grillons, araignées, papillons, vers de terre,... Les insectes peuvent se trouver dans son jardin (mieux vaut alors les laver si il y a des risques de pesticides), en animalerie, en magasin de pêche. On peut aussi élever ces petites bêtes (voir la partie « nourritures vivantes »). Un membre de la mailing-liste francophone de terrariophilie a ensemencé la partie terrestre de son bac avec des vers de terres californiens (plus petits) et des cloportes. Ils se reproduisent, et les Bombina s'en nourrissent. Il dit ne pas avoir nourri ses grenouilles depuis plusieurs années. Voir ses explications. Attention à l'abus d'animaux trop chitineux (la chitine est la carapace des insectes), comme les cloportes ou les vers de farine. La chitine n'est pas très bien digérée. Il y a même des risques d'occlusion intestinale. Une variété maximale est idéale pour éviter les carences. Le meilleur équilibre serait trouvé avec des sauterelles, grillons et vers de terre. On peut aussi nourrir des animaux habitués à leur soigneur avec de la nourriture morte décongelée : crevettes, poissons, viande de bœuf,... La nourriture est alors présentée au bout des doigts ou d'une pince à épiler. Après des débuts laborieux, ils s'y font vite et bien. Reproduction Les Bombina se reproduisent plutôt au printemps. Il faut respecter une période de 2/3 mois à 15/17°, puis remonter en 1 ou 2 mois vers 25°-28°, puis redescendre en fin d'année en 1 ou 2 mois. Faire varier la durée d'éclairage de 10 à 13/14 H (voir plus haut) est un plus. Les mâles se différencient mal des femelles. Celles-ci sont cependant un peu plus grande. Au printemps (saison des amours), la distinction devient plus aisée : Les mâles montent sur les femelles pour l'amplexus lombaire (ils serrent les femelles juste au dessus des hanches). Ils sont plus minces que les femelles, qui sont gonflées par leurs ovaires. Ils présentent des formations noires et cornées sur leurs doigts et leur avant-bras, qui leur permettent de saisir les femelles. Ils sont les seuls à chanter (même si les femelles peuvent émettre des gloussements de mécontentement quand elles sont trop pressées par les mâles). Le chant est un petit "hou-hou" assez discret, émit seulement à la saison des amours. Les œufs sont pondus individuellement ou en petites masses de gelée. Il est préférable d'avoir un peu de végétation flottante : les œufs seront pondus dedans. On peut retirer les œufs pour les laisser éclore. Les têtards peuvent être nourris peu après la naissance avec des paillettes pour poissons exotiques, des petits bouts de viande ou de poisson. Après la transformation, les petites grenouilles quittent partiellement l'eau (attention à ne pas les noyer). Elles peuvent être nourries avec des pucerons, des drosophiles, des micro-grillons. En cas d'incapacité à se procurer tout ça, on peut essayer de les laisser dans un récipient partiellement aquatique posé dans le jardin ou sur le balcon. Une petite lumière peut attirer des proies la nuit. Les couleurs des jeunes sont assez différentes de ce qu'elles deviendront par la suite. Une nourriture journalière et abondante est fondamentale pour une bonne croissance. Attention, les parents sont volontiers cannibales. Ils faut séparer les animaux par tailles, sinon les gros mangent les petits (avec des risques d'empoisonnement du cannibale, qui plus est). Maladies Ces crapauds, comme les grenouilles à griffe africaine (Xenopus sp.), sécrètent des antibiotiques naturels ayant une activité remarquable sur les bactéries et les champignons, il est par conséquent très rare de rencontrer des problèmes de maladie chez cette espèce. Toutefois des infections par des parasites sont possibles, elles passent souvent inaperçues, mais peuvent entraîner la mort d'un animal si celui-ci est débilité par le manque de nourriture, le stress dû aux agressions de ses congénères ou à de mauvaises conditions d'hébergement. Parasitisme : Symptômes : Amaigrissement, manque d'appétit, décoloration ou au contraire pigmentation sombre excessive, déplacements ralentis. Traitement : a ce jour aucun traitement fiable n'a été démontré. La seule mesure de protection, réside dans l'établissement d'une quarantaine de trois semaines avant l'introduction de nouveaux individus au sein d'une communauté. Trois molécules sont néanmoins à essayer : le parachlorophénoxéthol à 1/1000 à raison de 1ml/100g de poids vif, le di-n-butyl-oxide de zinc à 25mg/100g/jr pendant 3 jours, le flagyl pendant 8 à 10 jours (voire la méthode utilisée pour déparasiter les Axolotls). * Merci à Christophe Cagé
  3. Nom : Crapaud des chênes ou Bufo quercicus DESCRIPTION Le Oak Toad est un petit crapaud mesurant à peine plus de 3 cm. Sa coloration de base, le gris, le brun ou le noir, peu être tacheté de couleur plus pale. Certaines espèces peuvent avoir une mince ligne jaunâtre ou blanche au milieu du dos, ou quelques points rouge. Sa coloration lui permet un exellent camouflage. Le Oak Toad est un animal diurne contrairement à la plupart des grenouilles. LONGÉVITÉ Le Oak Toad vit en moyenne 5 ans en captivité DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE On peut trouver ce petit crapaud en Caroline du Nord. HABITAT Il habite les étang près des collines et les cours d'eau " lent " fréquemment entourés par beaucoup de végétation. ALIMENTATION Si c'est plus petit que sa bouche et ça bouge un peu, elle le mange. Insectes variés, araignées, mouches, petits papillons. En captivité, des grillons ou des vers cirés lui conviennent parfaitement. N'oubliez pas de lui offrir des suppléments vitaminiques et calciques au moins une fois par semaine car les amphibiens sont sensibles aux carences. SOINS EN CAPTIVITÉ Un terrarium de petite à moyenne taille selon le nombre d'animaux destiné à y habiter. Le fond du terrarium doit contenir un substrat absorbant conservant l'humidité comme du terreau de forêt, de la mousse de sphaigne ou un mélange de terre noire et de sable. Il faut vaporiser le substrat chaque jour avec de l'eau sans chlore. Nous pouvons utiliser l'eau du robinet mais en prenant soin de la laisser reposer au moins 24 heures pour que le chlore soit évaporé. Comme décoration, des plantes et des branches conviennent parfaitement. L'éclairage doit être un néon à reptiles dégageant des Ultra Violets qui est allumé de 10 à 12 heures par jour. Attention de ne pas trop vaporiser car trop d'humidité occasionnerait des proliférations de bactéries nocives aux amphibiens. REPRODUCTION La saison de reproduction à lieux entre les mois d'avril et octobre. Les accouplements ont souvent lieux lors de périodes très pluvieuses. Les accouplements ont lieux dans des plans d'eau stagnante, mais bien aéré ou les œufs sont déposer par centaines. Après leurs transformations, les petits crapauds ne mesurant que quelques millimètres se nourrissent de minuscules insectes comme les drosophyles. PARTICULARITÉ Le Oak Toad est le plus petit crapaud de l 'Amérique du Nord Sources reptilarium.ca
  4. Nom : Triton à ventre de feu Nom anglais : Japanese fire-bellied newt Nom latin : Cynops Phyrrogaster DESCRIPTION Les Tritons à ventre de feu mesurent en moyenne 5 - 6 pouces. Il est plutôt difficile de déterminer le sexe d'un triton. Toutefois, les mâles ont habituellement le cloaque plus large et plus protubérant en comparaison avec celui des femelles. LONGÉVITÉ En captivité, il peut vivre en moyenne 15 ans. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE Il habite le Japon et les îles Ryukyu (Okinawa). HABITAT Il habite les étang près des collines et les cours d'eau " lent " fréquemment entourés par beaucoup de végétation. ALIMENTATION Le plus gros de l'alimentation des tritons retrouvés en captivité est sûrement constitué de petites crevettes (Brineshrimps). On peut également offrir aux tritons des mouches, des daphnies et des petits vers de farine. Les Tritons de bonne taille peuvent aussi se nourrir de petits grillons. Ils sont nourris au moins 2 fois par semaine. SOINS EN CAPTIVITÉ Un terrarium de petite à moyenne taille selon le nombre d'animaux destiné à y habiter. Le terrarium doit être séparé en deux. La plus grande partie du terrarium, c'est à dire le 2/3 doit être de l'eau sans chlore. Le côté terrestre doit être le 1/3 du terrarium et contient un substrat absorbant conservant l'humidité comme du terreau de forêt, de la mousse de sphaigne ou un mélange de terre noire et de sable. Il faut vaporiser le substrat chaque jour avec de l'eau sans chlore. Nous pouvons utiliser l'eau du robinet mais en prenant soin de la laisser reposer au moins 24 heures pour que le chlore soit évaporé. Comme décoration, des plantes et des branches conviennent parfaitement. On peut aussi ajouter quelques poissons rouges, car les Tritons sont nocturne et se cachent durant le jour. Un éclairage allumé de 10 à 12 heures par jour est important. La température de jour doit se maintenir entre 18° à 25°C. REPRODUCTION La saison de reproduction à lieux au printemps. Durant l'hiver, baisser la température graduellement jusqu'à environ 10 C. Conservez ces conditions pour environ 2 mois puis retournez graduellement aux températures normales. Après avoir exécuté une danse complexe pour courtiser la femelle, le mâle dépose un spermatophore (petite pyramide contenant le sperme de l'animal) sur lequel la femelle ira se frotter afin d'être fécondée. Par après, la femelle va déposer ses œufs fécondés sur des feuilles. Il est alors important de séparer les œufs des autres tritons puisque ces derniers pourraient les manger. prendre soin de les placer dans de l'eau à environ 20°-22°C. jusqu'à ce qu'ils éclosent quelques semaines plus tard. NOTE Leur peau est fragile et peut facilement être blessée, ce qui favorise les infections. Il est donc préférable de les manipuler avec un filet comme on le fait pour des poissons. Sources reptilarium.ca
  5. Nom français : Rainette aux Yeux Rouges Nom anglais : Red Eyed Tree Frog Nom latin : Agalychnis callidryas Taille adulte : environ 7,5 cm Humidité : 50 à 80% Éclairage : 10 - 12 heures par jour Difficulté Juvénile : intermédiaire Adulte : intermédiaire DESCRIPTION Sans aucun doute le batracien le plus populaire et le plus connu au monde, la rainette aux yeux rouges à une coloration très éclatante. Elle peut passer du vert émeraude au vert foncé ou même jusqu'au brun selon son humeur, l'environnement ou la température embiante. L'intérieur des cuisses et les flancs sont généralement bleu, quelques fois violacé tandis que les pattes sont souvent jaunâtre ou orangé selon chaque spécimen. La surface ventrale est blanche ou de couleur crème. Les yeux rouges de cette rainette sont souvent utilisés pour sa protection. En effet, lorsqu'elle est surprise par un prédateur, elle ouvre brusquement les yeux, ce qui surprend l'agresseur lui laissant ainsi le temps de se sauver d'un bond. Cette rainette arboricole peut aisément se déplacer sur les surfaces aussi lisses que verticales puisque ses doigts se termines par de fines lamelles de chair faisant office de ventouses. Dimorphisme sexuel: la différenciation des sexes n'est pas très évidente chez cette espèce. Les femelles sont généralement plus grandes, soit jusqu'à trois pouces (8 cm), tandis que les mâles ne dépassent que très rarement les deux pouces (5 cm). Ces derniers sont par contre plus colorés que le sexe opposé. LONGÉVITÉ Cette rainette, comme plusieurs, a une durée de vie assez courte, soit en moyenne entre 3 et 4 ans. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE ET HABITAT Cette rainette arboricole fréquente les régions marécageuses de l'Amérique du Sud et de l'Amétique Centrale. Étant nocturne, cette grenouille est très peu apperçu en plein jour. Dans la nature, elle se cache souvent sous le feuillage des plantes s'abritant ainsi des rayons du soleil. Elle ne se déplace que très rarement au sol. ALIMENTATION Insectivore, elle accepte volontier les grillons d'élevages, mais aussi les insectes retrouvés directement dans la nature, tel les araignées, les sauterelles ou les grillons sauvages. Il n'est toutefois pas recommandé de lui offrir de tels insectes si ceux-ci on été prélevés dans un endroit étant controlés par des pesticides ou autres produits chimiques, car dans la plupart des cas, cela se termine par la mort de l'animal. Il est important de porter une attention particulière aux insectes trop chitineux tel les cloportes ou les coccinelles car la chitine est très difficile à digérer et les risques d'occlusions intestinales sont donc plus élevées. Attention! il est fortement déconseillé de les nourrir de lutioles, chenilles ou papillons. La toxicité de certaines espèces peuvent être très nocif pour les pentionnaires. L'idéal est certainnement de leur offrir des insectes élevés en captivité, s'assurant ainsi un meilleur contrôle de la nourriture. Les jeunes spécimens peuvent être nourrit avec des micro-grillons et des drosophiles. Les insectes doivent préférablement être soupoudrés de suppléments vitaminiques et calciques au minimum une fois par semaine. SOINS EN CAPTIVITÉ Batracien bien peu exigent, la rainette aux yeux rouges ne demande pas un très grand habitat pour sa captivité. Un terrarium d'environ 20 gallons peut contenir facilement 2 ou 3 rainettes sans problème. Celui-ci sera de préférence tout en verre, car l'humidité fera vite pourrir un vivarium en bois. Des ouvertures de ventilation assurant une bonne circulation de l'air est aussi très important. Le fond du terrarium peut être recouvert de terreau ou tout autre matière naturel rendant possible la plantation de plantes vivantes. Celles-ci apportent un coté tout à fait naturel et aide au maintient de l'hymidité tout en offrant de nombreuses cachettes aux occupants. Plusieurs branches tordues devront être disposées de façon à ce que les grenouilles puissent grimper facilement. Note: Le substrat devra être changé à tout les deux ou trois mois afin d'assurer une bonne hygiène et une bonne santé aux animaux. Les grenouilles étant très fragiles de la peau, il faut éviter le pallis de cèdre, car les vapeurs toxiques s'y dégageant peuvent provoquer des maladies respiratoires grave, menant à la mort de l'animal. Une température de 26°C à 30°C C le jour et de 22°C à 25°C la nuit est nécessaire. Pour ce faire, l'utilisation d'une lampe chauffante est souvent recommandée. Un néon dégageant des rayons UVB n'est pas essentiel pour cette espèce, bien que l'ajout de celui-ci n'est nulement nuisible pour la santé de l'animal. Par contre, ce néon peut être très utile lorsque le batracien est maintenu dans un terrarium muni de plantes naturelles. En effet, la végétation poussera plus vite et sera en bien meilleur état avec l'utilisation des rayons UV. Une vaporisation quotidienne avec de l'eau est essentiel afin de maintenir une bonne hygrométrie. La vaporisation doit se faire avec de l'eau sans chlore car la peau des batraciens est très fragile. Attention toutefois de ne pas trop vaporiser, car un surplus d'humidité pourrait donner vie à des bactéries et mener à la mort du batracien. REPRODUCTION La saison de reproduction a lieu entre les mois de mars et octobre. Les accouplements ont souvent lieu lors de périodes très pluvieuses, dans des plans d'eau stagnante, mais bien aérés ou les oeufs y sont déposés. Après leurs transformations, les petites grenouilles ne mesurent que quelques millimètres et se nourrissent de minuscules insectes comme les drosophiles deux ou trois fois par semaine. Sources reptilarium.ca
  6. Habitat Naturel La famille des dendrobatidés compte plusieurs genres, regroupant chacun plusieures espèces. Les genres concernés sont Dendrobates, Phyllobates, Aromobates, Epipedobates, Colosthethus, Minyobates. Les Anglo-Saxons regroupent les espèces de ces différents genres sous le nom de poison frogs, ou poison dart frogs. Ce nom populaire vient de la réputation toxique des ces petites grenouilles, que certaines tribus indiennes utiliseraient pour enduire de poison la pointe de leurs flèches (dart). En pratique, seules 3 espèces de Phyllobates, dont Phyllobates terribilis, sont réellement dangereuses dans la nature. Les autres espèces provoques simplement des réactions d'irritations, surtout si le poison qu'elles sécrètent entre en contacte avec les muqueuses. Quand aux animaux du commerce, même les phyllobates, ils ne sont normalement pas dangereux. En effet, en captivité, ces grenouilles perdent l'essentiel de leur toxicité. C'est encore plus vrai pour les animaux nés en captivité. La théorie ancienne et dominante (mais longtemps pas vraiment prouvée) voulait que leur poison soit d'origine exogène, c'est à dire produit hors de leur corps. Il viendrait d'insectes eux-mêmes toxiques, dont ils se nourrissent. Personne ne faisant encore l'élevage de tels insectes pour nourrir ses pensionnaires, ceux-ci perdent donc assez vite leur toxicité. Début 2004, des travaux ont été publiés indiquant que la réalité est un petit peu plus complexe : les grenouilles ont effectivement besoin de se procurer les alcaloïdes de base pour leur poison dans les insectes qu'elles chassent. Mais elles n'utilisent pas tous les alcaloïdes ainsi collectés tels quels. Une équipe de chercheurs américains, menée par John Cover, de l'Aquarium National de Baltimore (Etats-Unis), a réussi à montrer chez des Dendrobates la présence d'une hydroxylase capable de transformer un alcaloïde donné en un composé cinq fois plus dangereux. Article. Il peut être prudent de se renseigner sur l'origine (sauvage ou captive) des animaux achetés. Mieux vaut également se laver les mains rapidement après avoir touché ces grenouilles. Ces petites grenouilles font 2 à 6 cm (en moyenne 4 cm), et sont très colorées. Ces couleurs, loin d'être un camouflage, sont un signal leur permettant d'être repérées par les prédateurs. Ceux-ci connaissent leur goût affreux, voire leur dangerosité, et les évitent donc. Les Dendrobatidés vivent dans les forêts pluviales d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Ils vivent surtout au niveau du sol. Certaines espèces ont un tempérament de grimpeuses, et montent volontiers sur les arbres. Mais à l'exception de quelques espèces, les Dendrobatidés ne sont pas véritablement des arboricoles. Les espèces dont il sera question ci-dessous sont les plus fréquemment rencontrées dans le commerce (ce qui est d'ailleurs très relatif). Les autres espèces n'ont d'ailleurs pas forcément des conditions de maintenance très différentes. * Dendrobates auratus vient d'Amérique centrale et du nord de la colombie. 3-4 cm. * Dendrobates azureus vient du Surinam, ou des régions brésiliennes frontalières. 4-5 cm. * Dendrobates leucomelas vient de certaines régions du Brésil, de Colombie, du Guyana, et surtoût du Vénézuéla. 3-4 cm. * Dendrobates ventrimaculatus vient d'Amazonie péruvienne, équatorienne et régions limitrophes brésiliennes, ainsi que de la Guyane française pour la plupart des variétés en terrarium. 2 cm. * Phyllobates vittatus vient de la côte Pacifique du Panama et du Costa Rica. 3 cm. Ces espèces vivent en plaine ou à basse altitude. Terrarium Les Dendrobates peuvent parfaitement vivre en groupe dans un terrarium. Mais il est prudent de ne pas mélanger les espèces. Certains le font cependant, avec des résultats parfois satisfaisant. Mais il y a toujours un risque. En effet, la plupart de ces batraciens, même en captivité, restent toujours un peu vénéneux, et ils s'empoisonnent entre eux. La toxicité des Dendrobates est plus faible en terrarium, et les espèces proches ont sans doute des poisons proches, mais restons prudents. Malgré leur petite taille, les Dendrobates doivent avoir un minimum d'espace. Un terrarium comme le mien (80 cm X 50 cm X 50 cm) peut contenir 4 à 6 animaux. Les cachettes sont quelques chose d'important. Ces animaux doivent pouvoir se cacher en cas de peur, mais aussi pouvoir s'isoler les un des autres. Les mâles, en particulier, peuvent être assez territoriaux et bagarreurs. Des espaces très plantés, avec de nombreuses cachettes, mais aussi des espaces dégagés, pour faciliter la chasse des proies, sont très souhaitables. Bien que n'étant pas vraiment arboricoles, on a vu que les Dendrobates habitaient la forêt pluviale, et appréciait de pouvoir grimper sur les plantes. Beaucoup apprécient donc une position élevée. Offrez leurs des souches, des fougères, des plantes grimpantes. Certaines espèces sont plus grimpeuses que d'autres. Voir l'article de stéphane. Il y a 2 écoles pour le substrat de la partie terrestre : 1/ Le substrat artificiel. Il s'agit d'un substrat à base de moquette verte en plastique (en général) qu'on trouve dans les animaleries. On la complète avec des plantes en plastique. L'avantage de ce système est de pouvoir être lavé et désinfecté régulièrement. Certains se contentent même d'un sopalain changé régulièrement. Evitez les "gazons" en plastique. Les brins d'herbes en plastique peuvent blesser les animaux, en particulier s'ils chassent une proie qui s'est coincée dedans. 2/ Le substrat naturel. Il s'agit de remplir la partie terrestre avec de la terre, d'y planter éventuellement des plantes (fougères ou lierre, Scindapsus aureus, Tilandsia Sp,...). On recouvre la terre avec des plaques de mousse ramassées en forêt ou dans son jardin. Pour éviter que la terre soit détrempée il est conseillé de mettre un drain au fonds de la partie terrestre, en dessous de la terre : 3 cm de graviers, de pouzzolane, ou mieux de boules d'argiles expansées, très légères (en jardinerie), feront l'affaire. Certains conseils de mettre de la terre de bruyère, plus acide que du terreau, afin de freiner le développement d'éventuels champignons. Mais c'est une précaution qui ne coûte rien. Attention cependant en cas de plantations. Un sol acide n'accueille pas n'importe quelles plantes. Une stérilisation micro-onde du substrat est parfois recommandée. Je ne la pratique pas, et l'apport de plantes "recontamine" le substrat. Mais cela peut par contre éliminer des bestioles indésirables. La méthode naturelle a un autre avantage. Les plantes « suent » de l'eau, et participent donc de la maintenance d'un taux d'humidité élevé dans le terrarium. Ces animaux viennent en effet de la forêt pluviale, et nécessitent une humidité élevée, proche de 90%-100%. Pour s'en assurer, il est très souhaitable de prévoir un hygromètre, qui donne l'humidité de l'air. Rappelons ce que signifie le pourcentage d'humidité : Plus l'air est chaud, plus celui-ci peu contenir de l'eau sous forme de gaz (la vapeur d'eau). Le pourcentage signifie que l'air a absorbé 80%, ou 90%, ou 100% de la vapeur d'eau qu'il peut théoriquement contenir compte tenu de sa température. Un taux de 100% implique une certaine tendance à la condensation : les vitres sont en générale plus froide, et l'air qui est à leur contacte devient ainsi plus froid. Il peut donc contenir moins d'eau, et relâche une partie de la vapeur d'eau qu'il contient, sous forme de gouttelettes : c'est la condensation. Il y a deux façons de réduire la condensation, laquelle n'améliore pas l'esthétique du terrarium et son hygiène : 1/ Réduire l'humidité du terrarium : c'est une grave erreur. Si ça ne tue pas les animaux, cela les rendra plus fragile. Ils auront tendance à se cacher dans la mousse et les plantes (plus humide), et vous ne les verrez guère. 2/ Mettre un couvercle grillagé (attention à la taille des mailles, une grenouille se faufile dans des interstices de petites tailles. Même sans parler des grenouilles, vous avez tout intérêt à mettre un grillage très fin, type moustiquaire. Cela évitera aux proies de s'enfuir du terrarium). L'inconvénient du grillage est d'assécher le terrarium. On compense en apportant de l'humidité en permanence. Certains ont recours à des pulvérisations manuelles, ce qui doit être effectué plusieurs fois par jour. Il semble plus simple d'organiser une cascade ou une pulvérisation artificielle (voir ci-dessous). A noter que les éleveurs insistent tous sur la nécessité d'une bonne aération pour la bonne santé des animaux. Techniques pour maintenir un taux d'humidité élevé : La cascade : On recouvre la vitre arrière du terrarium avec un décor en résine, en ardoises collées au silicone, etc... On installe un tuyau de PVC (qualité alimentaire) percé de petits trous, pour rejeter de l'eau sur le haut de la cascade. Ces tuyaux se trouvent déjà percés en magasin d'aquariophilie. On peut aussi les acheter dans un magasin de bricolage (rayon sanitaire), et les percer avec une perceuse (forêts de taille minimale : 2 mlm). L'eau est amenée par un tuyau depuis un réservoir ou se trouve une pompe aquariophile. Le réservoir peut-être : * A l'extérieur du terrarium (un seau peut suffire) : l'eau coule sur la vitre du fond (éventuellement recouverte d'ardoise). Elle se répand donc dans le terra, sauf si on a créé un bassin ou elle est recueillie. Le bassin est créé par une simple plaque de verre de 5-10 cm de haut collée à 10 cm de la vitre du fond. L'eau s'accumule dans ce bassin, puis déborde. Un seau est placé sous le terrarium. On fait un trou d'au moins 2 cm (voir plus : il vaut mieux trop que pas assez) dans le coté du terra (partie bassin), pour que l'eau déborde par là. Il faut évidement que le trou soit légèrement plus bas que le bord du bassin. On place un tuyau dans le trou, et on silicone. Le tuyau amène l'eau dans un seau. Une pompe s'y trouve pour remonter l'eau par un autre tuyau vers la cascade. Pour changer l'eau, il suffit de vider le seau, et de le remplir avec de l'eau neuve. Schéma de ce système. * A l'intérieur du bac. C'est le même principe qu'au dessus, mais sans seau en-dessous. La pompe de remontée est placée DANS le bassin. L'inconvénient, c'est que le niveau d'eau varie dans le bassin avec l'évaporation, et que le changement d'eau est plus compliqué. Dans le 1er système décrit, le niveau d'eau ne varie pasdans le bassin avec l'évaporation, il varie dans le seau. Mais c'est bien plus facile à fabriquer. * A l'intérieur du bac, dissimulé sous le substrat (généralement sous la cascade) : dans le cas de mon terrarium, il s'agit d'une simple plaque de verre de 12 cm de haut, et de 80 cm de long, coupant le bac en deux à 20 cm de la cascade. Il y a une plaque dessus, pour empêcher la terre de tomber dedans. L'eau tombant de la cascade est recueillie dans ce réservoir souterrain (et invisible), ou se trouve la pompe. L'eau est changée tous les 15 jours. Ce système est bâti sur le même système que le système N°1, mais l'équivalent du seau est dans le bac, et le bassin est posé dessus. C'est le système le plus complexe et le plus dure à entretenir (la pompe est presque inatteignable).
  7. Observation sur le carabique ! Pterostichus sp ORDRE : Coléoptères SOUS ORDRE : Adephages SOUS FAMILLE : Caraboides FAMILLE : Carabides Description: Petit coléoptère noir à la forme élancée d'environ 15 millimètres ! Il se déplace rapidement et possède 2 moyens de défense. Le premier étant régurgitation des sucs digestifs et le second des sécrétions anales. Il possède de puissantes mandibules et une tête bien distincte ! Repartition: Forêt humide, sous les souches de bois ... Taille: Environ 15 mm Comportement: Comme cité dans la description, c'est un coléoptère qui possède des moyens de défense ! Il s'attaque aussi a tout insectes qui pourrait servir de repas ... même des scolopendres ! Terrarium: Un petit terrarium du genre 20.20.20 est suffisant pour un groupe ! Humidité: Il faut que le substrat soit humide mais non détrempé Température: 20°C suffit Nourriture: Les mollusques sont bien appréciés mais aussi d'autres coléoptères, scolopendre (petite taille), etc Reproduction et croissance: Aucune donnée ! Remarque: Un coléoptère sympatique et passionant ... Source rafilayardi
  8. LITORIA CAERULEA Nom :Litoria caerulea Nom commun : Rainette de White Origine : Australie Famille : Anoures Taille : 10 à 15 cm pour la femelle, contre 12 cm pour le mâle Signe particulier : vorace!!! Caractéristique: gentil, non farouche, mœurs nocturnes. Avantage : Facile à élever pour les débutants. Exigence:Terrarium tropical humide DESCRIPTION : Chez cette rainette, la femelle est plus grosse que le mâle, mais ne chante pas contrairement à celui-ci qui peut émettre des cris puissants surtout la nuit, si bien que je recommande vivement de ne pas placer le terrarium à proximité d'une chambre à coucher! Les coloris sont variés, et vont du vert au brun, selon l'humeur de notre amphibien. La dominante est tout de même le vert. Il existe une phase bleue, et certains éleveurs s'acharnent à obtenir de nouveaux coloris. On trouve parfois des petites taches blanches sur le revêtement cutané de certains spécimens, qui n'ont rien d'anormal; en revanche, le développement de taches rouges extensives sur les membres laisse penser à la survenue de mycoses, et impose un traitement d'urgence aprés avis vétérinaire. Ces grenouilles sont particulièrement voraces, ce qui est gage de bonne santé lorsqu'elles acceptent de se nourrir. Elles ont une tendance marquée à l'obésité, et certains sujets sont rendus difformes par l'apparition de plis cutanés adipeux. LONGÉVITÉ : L'acquisition de cet amphibien ne doit pas se faire à la légère, car l'espérance moyenne de vie atteint les quinze ans! HABITAT NATUREL ET ARTIFICIEL: Ce sont des rainettes arboricoles, dont les pattes sont munies de ventouses qui leur permettent d'escalader des parois lisses, y compris les parois vitrées d'un terrarium, en s'aidant de leur abdomen qu'elles plaquent aussi contre le verre pour augmenter l'adhésivité. Dans la nature on les trouve dans les forêts tropicales humides de l'Australie, dans la partie Est et Nord-est. Attention! Nous parlons là de la Litoria caerulea; il existe de nombreuses autres espèces de Litoria qui ne partagent pas le même habitat ni les mêmes mœurs. En captivité, on s'assurera de leur procurer, au minimum, un terrarium de 50x40x40 cm de côté pour un couple. Le substrat de sol pourra être de la terre pour terrarium, trouvée facilement dans les magasins spécialisés, en prenant garde toutefois de recouvrir celle ci de copeaux de bois, de bille d'argile, ou de mousse pour absorber un tant soit peu l'humidité; sinon la condensation ruisselera sur les parois du terriarium, en gachant ainsi l'esthétique. Un cordon chauffant sera disposé dans le sol du terrarium, et un récipient d'eau douce déchlorée constamment rempli à disposition. Celui-ci peut être enfoui dans le sol, mais attention de veiller à la facilité du renouvellement de l'eau si l'on ne dispose pas de filtration, car une eau croupie et sale expose au développement de maladies dues à des bactéries et à des champignons. La température sera idéalement de 24 à 26°c le jour, et de 22 à 24°c la nuit. Un éclairage par un néon délivrant une lumière au spectre comparable à la lumière solaire sera installé, à raison de douze heures par jour. Même si ce sont des animaux nocturnes, un tel éclairage leur semble profitable pour l'assimilation du calcium. Le décor pourra être constitué de racines imprutescibles pour aquarium sur lesquelles les rainettes feront quelques acrobaties, et de petites plantes provenant du pépiniériste, mais attention aux engrais et pesticides. Sans avoir d'action particulière avec ces magasins, je recommande cependant au lecteur de se procurer les matériaux utiles pour meubler le terrarium en magasin spécialisé, car ils ont été traités et présentent donc une innocuité certaine, alors que les matériaux prélevés dans la nature sont plus douteux et source de maladies parasitaires. Certains auteurs préconisent l'utilisation de substrat artificiel, tel que gazon synthétique, et de plantes artificielles. C'est évidemment plus facile d'entretien. Pour ma part, la litoria étant réputée être résistante, je préfère utiliser des matériaux naturels, pensant sans excès d'anthropomorphisme, que ces reptiles seront bien plus épanouis dans un tel décor. Et puis, voir pousser les plantes, les entretenir, et parfois les remplacer, procure un plaisir semblable à celui de l'aquariophilie lorsque l'on reconstitue un biotope en milieu clos. ALIMENTATION L'alimentation doit être variée; elle sera composée exclusivement de nourriture vivante, telle que grillons, criquets, ou cafards, dont la taille sera adaptée à la Litoria nourrie. On peut aussi donner vers de terre et vers de farine, achetés dans les animaleries ou les magasins de pêche. Veillez à ce que les proies soient bien mangées, et ne les laissez en aucun cas errer dans le terrarium, car elles peuvent mourir et en se décomposant favoriser le développement de moisissures. De plus, elles peuvent blesser les grenouilles. A la longue, on peut donner du bout des doigts de la nourriture morte, telle que souriceau, qui sera aussitôt engloutie. Mieux, utilisez une pince longue à bout mousse, car même si ça na fait pas mal c'est toujours impressionnant de voir un batracien vous engloutir les doigts! Un supplément calcique, à base de poudre d'os peut enduire les aliments et être distribué ainsi deux fois par mois. Renseignez vous en animalerie. Les reptiles sont des animaux poïkilothermes, c'est à dire à "sang froid", dont le métabolisme, fonction de la température environnante, est plus lent que chez les mammifères. Il sera donc préférable de les nourrir deux fois par semaine seulement, d'autant plus que la tendance à l'obésité est marquée. Pour ma part c'est ce que je fais et je distribue la nourriture le soir lorsque les grenouilles sont sorties de leur cache à la faveur de l'obscurité. REPRODUCTION Certains auteurs rapportent des succès dans la reproduction en captivité de ces batraciens. Pour ma part, je n'en ai aucune expérience personnelle. J'ai un son de cloche : il faudrait créer une période sèche artificiellement dans le terrarium, qui inciterait la litoria à se reproduire dés que l'on procède à une sorte de mousson avec une très forte humidité. Il paraît que le récipient d'eau doit alors être profond d'au moins 30 cm. Quoiqu'il en soit, retirer les oeufs pour les placer en aquarium préparé à l'avance avec filtre et température constante égale à celle du terrarium, semble une sage résolution, les adultes étant capables de manger leur progéniture. Mais encore une fois, je n'ai pas d'expérience en la matière et encore moins de l'élevage des petits que je n'aborderais donc pas dans ici, en tous cas pas avant de l'avoir vécu! Documents extraits de google
  9. LES IULES EXOTIQUES Par Jean Luc SEMET (lézard) La systématique de ces animaux étant complexe et les spécialistes en désaccord, nous allons simplifier au maximum. CLASSE : DIPLOPODA SOUS CLASSE : CHILOGNATHA qui regroupe presque la totalité des espèces Super ordre : HELMINTHOMORPHA Sous Ordre : JULIDA Pseudonannomenida Spirobolida Spirosteptida Les spirobolida comprennent 1200 espèces réparties en 10 familles et une centaine de genre Les spirostreptides comprennent 1400 espèces réparties en 4 familles. REPARTITION -spirobolites : on les trouves principalement aux USA, Mexique, Chine, Australie …. - spirostreptides : on les trouve en Afrique, Amérique du sud. DESCRPTION : De forme cylindrique, avec 2 paires de pattes par segments, ils sont représentés par trois groupes biologiques : - les recycleurs fouisseurs - les fouisseurs non recycleurs - les arboricoles Leur taille peut aller de 300mm pour les plus grandes espèces à 16mm pour les plus petites. COMPORTEMENT : Animal paisible et craintif, il se laisse manipuler mais il faut être prudent et mieux vaut mettre des gants en latex car certains secrètent des produits toxiques qui peuvent entraîner des allergies. TERRARIUM : Il doit être en verre ou en matière plastique avec ouverture sur le dessus pour éviter la déperdition de l’humidité. La dimension du terra dépendra de l’espèce que l’on voudra maintenir d’où l’importance de connaître le nom exacte du iule pour aménager son terra en connaissance de cause. Pour les arboricoles : substrat de 3 cm d’épaisseur avec beaucoup de branche et donc terra en hauteur .Pour les deux autres groupes : substrat avec 3 à 5 cm de gravier sur le fond puis 10 cm de tourbe humide dégraissée, d’humus forestier, de terreau de jardinier .le mieux étant l’humus de châtaignier .On y ajoutes du carbonate de calcium ou de la poudre d’os de seiche. Ce substrat sera remplacé environ tous les deux mois. Au-dessus du substrat : mousses, feuilles mortes, lichens avec des roches plates, des morceaux d’écorces. HYGROMETRIE : Taux d’humidité :90% ; Par vaporisation quotidienne du substrat. TEMPERATURE : C’est la pièce qui devra être chauffée. Température jour : 22 à 30°c Température nuit : 18 à 22°c ECLAIRAGE : L’éclairage naturelle de votre pièce devrait être suffisant (animaux lucifuges) ALIMENTATION : Pomme, laitue, courgette, champignons de Paris frais, concombre, avec en ajout de la nourriture pour poissons type terramin qui fournira vitamines et sels minéraux. REPRODUCTION : Il leur faut 3 ans pour être matures sexuellement .Le mâle se reconnaît car les pattes du 7eme segment se transforment en gonopodes et la première paire de pattes se transforme en crochets .Chez la femelle, les conduits sexuels se situent à l’arrière de la 2eme paires de pattes. La ponte s’effectue dans le substrat. Les œufs seront enrobés de terre, leur nombre varie de 50 à 500 selon les espèces. Ils sont très petits de l’ordre du millimètre. REMARQUE : Facile à élever, ils peuvent être recommandé aux débutants .il ne nécessite pas le certificat de capacité.
  10. Les scolopendres Par Jean-Luc SEMET (lézard) Ordre : scolopendromorpha Famille : scolopendridae Sous famille: scolopendrinae (170 espèces), ostotigminae (130 espèces), cryptopidae (70 espèces), theatopsinae (4 espèces), dinocryptopinae (40 espèces). Principaux genres : - Scolopocrytos (chine/japon) - Dinocryptos (Amérique) - Kethops (Utah et nouveau Mexique : USA) - Tidops (Guyane) - Kartpops (Guyane) - Newportia (Amérique centrale) Le genre Scolopendra est le plus répandu dans les élevages, nous ne citerons pas les différents espèces ici car trop nombreuses. Les espèces françaises : (de 4 à 8 cm de long) Scolopendridae :kraepelin 1903) Scolopendra canidens (corse) Scolopendra oraniensis (corse) Cryptopsidae : (verhoeffe 1907) Cryptops savigny (leach1817) Massif Central Cryptops trisulratus (broëlemann 1902) alpes/pyrénées. Cryptops parisi (broëlmann 1920) Clermont ferrand. Cryptops hortensis (Leach 1814) toute la france. DESCRIPTION : Le corps est divisé en segments en nombre variable selon les espèces, seul la tête est différente, elle comprend les mandibules, deux paires de mâchoires, une paire d’antennes comprenant de 17 à 31 articles (selon les espèces) et huit yeux repartis en deux groupes de quatre (hors famille des cryptopidae qui n’en possèdent pas). Le tronc très aplati est constitué d’une plaque dorsale et d’une plaque ventrale. Les pattes (1 paire par segment) s’articulent latéralement et se termine par des griffes. Les scolopendres mesurent de 10 à 300 mm, certains adultes peuvent atteindre 400 à 500 mm. Leur coloration varie selon les espèces pouvant aller du jaune brillant au jaune brun, verte, bleu, rouge, ou orange. COMPORTEMENT : C’est un animal très rapide et très dangereux qui est capable de grimper et de se lever en ne se tenant que sur les pattes arrières (pour les grandes espèces). Il ne se manipule pas car il est venimeux et son venin provoque de violentes douleurs pendant très longtemps .la mort peut également survenir s’il s’agit d’enfant. TERRARIUM : Selon la taille des spécimens, il devra être en verre avec ouverture coulissante sur le dessus, de taille 40x20x25 cm (40 étant la hauteur). Il sera obligatoirement sécurisé par une fermeture .1 seul individu par terrarium car ils sont cannibales. Le décor sera constitué par : au sol de la tourbe blonde fortement humidifiée avec lit de feuilles et de mousse , des cachettes seront constituées grâce à des plaques de lièges ou d’écorces diverses (pas de branche) . Un abreuvoir peu profond sera mis avec du gravier dedans pour éviter la noyade des insectes. HYGROMETRIE : C’est la clé du succès de l’élevage : 90% d’humidité sont impératifs .Vaporiser tous les jours le substrat TEMPERATURE : Le terrarium ne pourra pas être chauffé de l’intérieur, c’est donc la pièce dans lequel il se trouve qui sera chauffé. Température de nuit : de 18 à 23°c Température de jour : de 23 à 30°c Avec une période de 3 mois d’hiver entre 8 et 12°c pour les espèces auropéennes. (pour les espèces tropicales, la période de repos se situera aux alentours de 18 à 24°C selon les espèces). ECLAIRAGE : Ce sont des animaux lucifuges (qui ne recherchent pas la lumière), le rythme normal sera de 8h jour et 16h nuit en lumière naturelle de votre pièce. ALIMENTATION : Redoutable prédateur, le scolopendre chasse ces proies grâce au contact de ses antennes. Vous constituerez donc sa nourriture à base de blattes, grillons, criquets, araignées, souriceaux. Il est préférable de nourrir le soir pour éviter le stress de l’animal par les proies. En période de pré mue, les animaux mangent moins. Fréquence de nourrissage : grande espèce 1 fois /2 semaines Petite espèce 1 fois /semaine REPRODUCTION : Le sexage est très difficile chez les scolopendres, la reproduction est similaire à celle des scorpions, la fécondation se fera au moment de la ponte. Celle-ci aura lieu 1 mois après. Elle comprend de 20 à 45 œufs l’incubation durera de 18 à 45 jours (selon les espèces). A la naissance, on laisse la femelle avec les juvéniles environ 1 mois après la première mue .ensuite il faut les séparer car ils s’entre dévorent. Les mues peuvent aller de plusieurs fois par an à 1 seul mue/an pour les adultes. La durée de vie est de l’ordre de 10 ans. REMARQUE : Les scolopendres sont venimeux et pour leur détention, il faut être capacitaire avec la capacité spécifique « animaux dangereux » Photo Google
  11. Ordre : Squamate Sous Ordre : Ophidien Famille : Colubridés Genre : Lampropeltis Sous Espèce : Lampropeltis getulus Il existe environ une cinquantaine d’espèces de Lampropeltis, dont sept sous-espèces de getulus. Le getulus californiae est l’une de celles que l’on rencontre le plus fréquemment en terrariophilie. Taille : En moyenne jusqu’à 1 m 50 Description : Le floridana est brun chocolat foncé (presque noir) avec des taches claires bordant chaque écaille avec des bandes transversales jaunes. Les écailles ventrales sont claires, le plus souvent jaunes. Comme tous les lampropeltis, le floridana est un serpent à la morphologie robuste où il n’y a quasiment pas de cou. La tête et le corps semblent ne faire qu’un bloc, d’où une silhouette un peu ‘boudinée’. Longévité : En moyenne 12 ans ; un spécimen mâle est mort à 20 ans (aux USA, NC 1968, mort 1988) Biotope naturel : Floride, USA. Dans la nature, il fréquente plutôt les milieux secs (pinèdes, prairies herbeuses, sol sablonneux) Alimentation : Tout, ou presque. Comme la plupart des colubridés, le floridana n’est pas difficile à nourrir et consomme de tout : rongeurs, batraciens, oiseaux, reptiles, invertébrés. Cela inclut les serpents venimeux comme le crotale. Les juvéniles se nourrissent sans aucun problème. C’est un animal vorace dont il faut surveiller l’alimentation sous peine de le rendre obèse. Attention : presque tous les lampropeltis sont ophiophages. Sexage : Aucun caractère sexuel secondaire. Il faut sonder pour déterminer le sexe des spécimens. Comportement : Essentiellement diurne. Ophiophage. Totalement inoffensif pour l’homme. En captivité : Comme la plupart des lampropeltis, le floridana est un animal généralement de caractère agréable, très peu agressif (voire pas du tout) donc fiable et raisonnablement apprivoisable, et qui en outre supporte très bien la manipulation. De par son ophiophagie, il faut séparer les différents spécimens et ne mettre les couples en relation que pour la reproduction. De par sa taille modeste, le floridana n’a pas besoin d’un terrarium excessivement grand. Pour un nouveau-né, un bac plastique de 20 x 10 cm suffit. Pour un juvénile, un bac ou un terrarium de 50 x 20 cm convient. Pour un spécimen adulte, un terrarium de 70 X 40 cm est généralement suffisant. Températures jour : 25°C (zone fraîche) et 30 °C (zone chaude) Température nuit : 22 à 23 °C Cycle jour/nuit : 12h / 12h Hygrométrie : 60 % environ. Un bac d’eau suffit généralement Reproduction : Ovipare. Age minimum avant la première reproduction : 2 ans. Taille minimum de la femelle avant la première reproduction : 90 cm. Le floridana, comme la quasi totalité des colubridés, a besoin d’une période de repos avant la reproduction. Il ne s’agit pas d’hibernation, mais d’une période de 1 mois pendant laquelle les reproducteurs ne sont plus nourris (sans changements particuliers de températures ou de lumière), suivie de 3 à 4 mois où l’on diminue progressivement la température (12 à 18° environ) et l’éclairage (10 heures par jour au maximum) et où l’on ne nourrit pas. Après la phase de repos, on procède à la phase de réveil qui dure environ 1 mois : restaurer progressivement la température et la lumière, ré-alimentation. Cette phase s’achève lorsque les reproducteurs font leur première mue post repos. La troisième étape est le rut et se manifeste clairement chez la femelle par l’ovulation (on peut s’en assurer par palpation ventrale) et la production de phéromones. A ce moment, uniquement, on met en présence mâle et femelle pour l’accouplement qui est précédé d’une parade (le mâle poursuit la femelle en la stimulant du museau). Le mâle floridana (comme chez tous les lampropeltis) mord la nuque de la femelle pour l’immobiliser pendant la copulation. La durée de cette dernière est variable (de quelques minutes à plusieurs heures). Après l’accouplement et une fois la femelle gravide, il faut séparer le couple et fournir à la femelle un site de ponte convenable. 5 à 10 jours avant la ponte, la femelle mue et développe une activité intense. Les pontes comportent en moyenne une dizaine d’œufs mais ce chiffre est variable (entre 3 et 21). Après la ponte, on place des œufs dans un incubateur (80 % humidité pour 28°C environ). Il ne faut pas essayer de séparer les œufs qui seraient collés entre eux, les parois des œufs étant très fines et fragiles. Avec un incubateur à 28°C, l’incubation des œufs dure environ 2 mois. La croissance des petits est très rapide.
  12. Classe: Reptilia - Reptiles. Sous-classe: Lepidosauromorpha - Lepidosauriens. Ordre: Squamata - Squamates. Sous-ordre: Serpentes, Ophidia - Serpents, Ophidiens. Infra ordre: Alethinophidia, Aléthinophidiens. Super famille: Booïdea - Booïdes. Famille: Boïdae - Boïdés. Sous-famille: Boinae - Boïnés. Genre: Acrantophis. Espèce: Dumerili. Nom vernaculaire: Boa de Duméril. LEGISLATION : Annexe 1.A Description: Acrantophis Dumerili est un boa court mais massif avec un tête triangulaire plus pointue que celle de Boa Constrictor. Le patron de ce boa est très contrasté avec plusieurs nuances de brun avec sur le coté des marques bien spécifiques rappelant des pointes de lance. Sur le dos des marques de couleur plus vives allants du crème orangé au rose. Une particularité de ce boa est qu'il fait partie de ces rares serpents où seul le mâle possède des ergots a la base du cloaque qui ne sont en fait que les vestiges de pattes.… Taille moyenne: 150cm à 200cm Longévité: Plus ou moins 20 ans. Biotope: forêts sèches, près de cours d'eau. Répartition: Sud-ouest et Est Madagascar Maintenance: Le boa de Dumeril est parfois difficile a "démarrer" une fois démarré Acrantophis n'est pas un Boa contraignant. Une épaisse couche de substrat est conseillée pour ce serpent très timide qui y passera les trois quarts de son temps tout comme dans une des cachettes qu'il aura a disposition tant qu'il sera au stade juvénile et surtout éviter une hygrométrie trop haute 60% est un bon taux a respecter en permanence. Étant donnée la taille de ce boa qui est court mais très massif un terrarium de 200x80x50 est suffisant pour un couple adulte. Température: 27°C à 32°C. abaissement de 5°C la nuit. Hygrométrie: 60% Alimentation: Dans la nature, il peut manger de tout mammifères et oiseaux et même des reptiles Mais en captivité il est préférable de le nourrir avec des souris, des rats, des lapins ou des cochons d'inde pour les plus gros. Les jeunes sont nourris une fois par semaine, tandis que les adultes peuvent l'être à toutes les 2 semaines. Reproduction: il atteint sa maturité sexuelle que vers l'age de 4ans voire 5 ans pour certains... La période la plus propice a des accouplements se déroule de Novembre à Février après une période de repos du couple et la femelle restera gestante durant 200 à 250 jours pour enfin donner naissance a 10 à 20 bébés d'une trentaine de centimètres. lien site : http://www.dumerili-boa.de/phpnuke/modules.php?name=Content&pa=showpage&pid=28 lien photo : /viewtopic.forum?t=1369 lien video : http://www.arkive.org/species/GES/reptiles/Acrantophis_dumerili/Acrantophis_dumerili_00.html?movietype=wmMed http://www.arkive.org/species/GES/reptiles/Acrantophis_dumerili/Acrantophis_dumerili_06.html?movietype=wmMed http://www.arkive.org/species/GES/reptiles/Acrantophis_dumerili/Acrantophis_dumerili_08.html?movietype=wmMed lien legislation cette espece y est soumise: /viewforum.forum?f=32
  13. Nom français : Serpent des maisons africain ou Serpent brun des maisons Nom anglais : African house snake Brown house snake Nom latin : Lamprophis fuliginosus Taille adulte : 60 à 120 cm Humidité : 60 - 70% Éclairage : luminosité de la pièce, 10 - 12 heures Difficulté Juvénile : idéal pour débuter Adulte : idéal pour débuter Longtemps classé dans le genre Boaedon, ce serpent est maintenant classé dans le genre Lamprophis, contenant les 14 espèces suivantes: Lamprophis arabicus Lamprophis aurora Lamprophis erlangeri Lamprophis fiskii Lamprophis fuliginosus Lamprophis fuscus Lamprophis geometricus Lamprophis guttatus Lamprophis inornatus Lamprophis lineatus Lamprophis maculatus Lamprophis olivaceus Lamprophis swazicus Lamprophis virgatus DESCRIPTION Cette espèce est facilement identifiable du au fait qu’elle possède deux rayures claires de chaque côté de la tête, allant des écailles labiales jusqu’aux écailles temporales. Le serpent des maisons africains est de couleur uniformément brun rougeâtre, marron foncé, olive ou même parfois noir. Il existe quelques spécimens orange, mais ils sont très peu répendu en captivité. Les yeux globuleux aux pupilles verticales de ce serpent, signifit qu'il mène une vit nocturne. Comme la plupart des colubridés, le serpent des maisons possède au sommet de la tête de grande écailles céphaliques et forme de plaque. TEMPÉRAMENT Ce serpent nocturne, encore trop peu répendu en captivité, fait généralement preuve d’un caractère très doux et calme, acceptant les manipulations sans montrer le moindre signe d'agressivité. Néanmoins, comme la plupart des reptiles, les juvéniles sont souvent plus craintifs que les spécimens d'un âge plus avancé. Il est important de savoir qu'une morsure de serpent des maisons est totalement inofensive. Bien que celle d'un spécimen adulte peut être douloureuse, l'attaque d'un juvénile se traduit par de simples petites égratignures très superficielles. LONGÉVITÉ Il vit en moyenne 15 ans, bien que des spécimens d'élevage d'une longévité de 20 ans sont de plus en plus populaires. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE ET HABITAT L’aire de répartition de ce serpent est très largement répendue sur le continent Africain; du sud jusqu'au centre du pays. Il est rencontré dans des habitats très variés; des savanes herbeuses jusqu’aux forêts clairsemées. Certains sont même retrouvés à plus de 8000 pieds (2400 m.) d'altitudes. Il habite aussi les fermes, éliminant de ce fait les populations de rongeurs. ALIMENTATION Dans son habitat naturel, le serpent des maisons est un redoutable prédateur capable de se faufiler dans de petits espaces afin d'attraper une proie. Son alimentation est composé de rongeurs, petits lézards et quelques fois de serpents. Dans sont habitat captif, il se montre très facile à nourrir et refusera que très rârement un rongeur de taille adapté, tel une souris ou un petit rat. Il possède un bon appétit et accepte très volontier des proies mortes. Les petits doivent être nourrit aux 5 jours, tandis que les adultes peuvent l'être aux 7 à 10 jours. Il faut toujours se laver les mains lorsque l'on vient de toucher un rongeur et que l'on a l'intention de manipuler ou de toucher le serpent. La main qui aura touché le rongeur aura imprégnié sur elle des petites particules odorantes que le serpent aura vite fait de les détecter et de prendre la main de la pauvre personne pour un rongeur! N.B. Il est conseillé de prendre l'habitude de nourrire toujours le serpent avec des proies mortes, soit fraîchement tuées ou bien surgelées et réchauffées. De cette manière, le serpent aura l'habitude dès qu'il est bébé, ne rechignera pas et il y aura donc aucun danger potentiel face au reptile. Un rongeur surgelé jusqu'à 6 mois ne perdera aucune de ses valeurs nutritives. * Il est à noter qu'il ne faut en aucun cas nourrir un serpent lorsqu'il est en période d'exuviation. SOINS EN CAPTIVITÉ Le serpent des maison africain est bien peu exigeant et peut être maintenu toute sa vie dans un terrarium d'environ 20 gallons. La température doit être maintenue entre 26 - 32°C le jour et osciller aux alentours de 22°C la nuit. Cette légère baisse est très importante, afin de rendre au serpent une meilleur vie nocturne. Il est conseillé d’utiliser une lampe chauffante si la température désirée n’est pas atteinte. Une pellicule chauffante, placée sous le terrarium, assurera une bonne digestion et permettera au serpent de se réchauffer en cas de besoin. Une hygrométrie d'environ 65% sera rendu possible en installant un bol d'eau au dessus de la pélicule chauffante. Ce dernier assurera une humidité atmosphérique suffisante grâce à l'évaporation. Vaporiser le terrarium de temps en temps peut aussi aider à maintenir le taux d'humidex idéal. La présence de deux cachettes (au minimum), l'une au coin chaud et l'autre au coin frais, sont indispensable. Omettre cet élément occasionne un stress important à l'animal. La taille des abris devra être adaptés à celle du serpent. En outre, l'essentiel est de lui procurer des lieux sonbres pour se lover. Comme substrat, le gros bois d'écorce ou du pallis de pruche facilite grandement le nettoyage et apporte aussi un coté esthétique et tout à fait naturel. Lorsqu'une partie du terrarium sera souillé, il ne reste qu'à enlever la partie décelée ainsi que les allentour et par la suite, de la remplacer par des écorce neuves. Le bois a aussi la qualité d'absorber les liquide et de ce fait, les odeurs seront ainsi minimisé. Il est important de nourrir le serpent à l'extérieur du terrarium, afin d'éviter l'ingestion de ces matières non digérable, car celà pourait mener jusqu'à une occlusion intestinale, ce qui peut entrainer la mort du serpent. Il est important de maintenir le substrat toujours sec, pour éviter les problèmes cutanés, mais fournir au serpent un bac d'eau, changé tous les deux jours, ce qui lui permettera de boire ou de se beigner en cas de besoin. Attention, il faut éviter le pallis de cèdre, car des vapeurs toxiques peuvent provoquer des maladies respiratoires grave, menant à la mort du serpent. Si toute fois vous désirez utiliser un tapis de feutre, il est important de le nettoyer hebdomadairement, car il favorise grandement la prolifération des bactéries et absorbe les odeurs. REPRODUCTION À l'âge de la maturité, c'est a dire minimum 2 ans, les serpents sont près pour l'accouplement. Il est important de les nourrir généreusement durant l'été pour qu'il ait un minimum de surplus de gras. Ensuite les laissez jeûner tout le mois de novembre. Puis le temps de l'hibernation est arrivé. Il faut baisser la température graduellement de quelques degrés à chaque 3 jours jusqu'à environ 12 C. De cette période à la période de l'accouplement, il est très important de les laisser dans le noir. Éviter la manipulation. Au milieu du mois de février, il est temps de faire une montée graduelle de la température (même chose mais à l'inverse). Une fois à la température normale (environ 28°C), il faut commencer à les nourrir de petits rongeurs. Attention de ne pas donner de trop grosse proies, leur estomac n'est plus habitué et il y a risque de régurgitation. Deux semaines plus tard, vous pouvez mettre le couple ensemble, pendant deux ou trois semaines. La réaction devrait être immédiate; le mâle harcèlera la femelle jusqu'à l’introduction de ses hémipénis. Plusieurs accouplements, d'une durée variée d'environ dix minutes à plus de deux heures, auront lieu durant ces deux ou trois semaines. Si l'accouplement est un succès, la femelle fera une ponte environ six mois après le temps de reproduction, dans un endroit humide. Vous devrez donc installer une boite de ponte. Une boite assez grande pour qu'elle puisse s'y glisser facilement. De la vermiculite, ou de la mousse de sphaigne humide devra être placé à l'intérieur de celle-ci. Il est important d'enlever le bol d'eau, car plusieurs serpent préfère y déposer leur oeufs. Une dixaine d'oeufs composent les pontes. Il est important d'incuber ces oeufs à une température d'environ 28°C et une hygrométrie de 95%. La durée de l'incubation peut varier entre 60 et 70 jours. Entre 24 heures et 36 heures après le début de l'éclosion, votre incubateur grouille de bébés serpents. Il s'agit maintenant d'installer ces nouveau-nés dans leurs nouveaux quartiers. On place chaque bébés dans une boite ou un plat de plastique dont on a pris soin de recouvrir le fond d'un papier absorbant et d'un petit bol d'eau changé tous les jours. Il est fortement déconseillé de placer plus d'un nouveau-né dans chacune des boites, car à cet âge, ils sont souvent ophiophages. Le premier repas des bébés est une chose déterminante pour leur survie et leur bon développement. Plus tôt ils prennent leur premier repas, meilleur sont leurs chances de survie. Si quelques nouveau-nés refusent de se nourrir, attendez la première mue et ensuite ils devraient manger. Il faut tout simplement laisser tombé délicatement un bébé souriceau devant le serpent. Ensuite, leurs servir un repas tous les 5 jours environ.
  14. Morelia viridis En Nouvelle-Guinée et îles voisines, et dans l’extrême nord du Queensland en Australie, il vit dans les forêts tropicales, et surtout dans la canopée. Il ressemble beaucoup au boa émeraude (Corallus Caninus) originaire d’Amérique du Sud que l’on ne peut se procurer puisque ce dernier est interdit à la vente (arrêté de Guyane). Description : Il ressemble beaucoup au boa émeraude (Corallus Caninus) originaire d’Amérique du Sud. L’adulte est vert vif et présente généralement une ligne discontinue de taches blanches sur le milieu du dos. Il possède aussi des protubérances céphaliques (qui cachent les puissants muscles des mâchoires) prononcées et deux crocs en avant de la mâchoire (non venimeux), fort utiles pour attraper les oiseaux en vol, et pour ne pas lâcher une proie qui serait perdue si elle tombait. Maintenance : Il lui faudra 26-27°C le jour avec un point chaud à 30-32°C, pour un gradient thermique idéal, et 24-25°C la nuit. Vous pouvez obtenir un point chaud grâce à un spot chauffant infrarouge protégé. L’hygrométrie sera de 80%, attention à ne pas descendre en-dessous de 70%, auquel cas il se déshydraterait rapidement ! Pour cela, nous vous conseillons de lui mettre un brumisateur. Ce serpent est assez délicat à élever, dans la mesure où il sera sensible aux écarts de températures et d’humidité ; et comme il stresse facilement, il n’hésite pas à mordre. Cela dit, une manipulation régulière aura pour effet de calmer la plupart d’entre eux. Nourriture : Rongeurs, oiseaux. Il est assez bon mangeur lorsque toutes les conditions sont réunies. En résumé : Caractère : agressif Moins Origine : Nouvelle-Guinée, Australie (Queensland) Moeurs : Arboricole / Nocturne Biotope : Tropical Taille adulte : 120 cm Esperance de vie : 15 ans Nourriture : rongeurs, oiseaux. * Source Jungleshop
  15. THAMNOPHIS SAURITUS Famille : Colubridae Nom anglais : Garter/Ribbon snake Nom commun : Serpent-jarretière Origine : Etats-Unis, Mexique, Canada Biotope : Tous milieux proches d'un point d'eau Conditions d'élevage Terrarium : au minimum pour un couple 80x30x30 . Substrat composé de copeaux de bois. Taux hygrométrie : 80 % Température diurne : 24 à 28 °C Température nocturne : 18 à 20 °C. Un récipient rempli d'eau, d'assez grande taille, sera placé dans le terrarium afin que le serpent puisse chasser ses proies dedans. Taille adulte : 1m pour la femelle et 0.70m pour le mâle. Croissance Rapide, adulte en 2 ans. Durée de vie : 5 à 10 ans. Comportement Docile. Pas toujours facile à manipuler à cause de sa vivacité. En cas de danger, la thamnophis (comme les Natrix) secrète un liquide particulièrement malodorant qui oblige l'agresseur ou son propriétaire à la laisser tranquille. Nourriture : Poissons (morts ou vifs), grenouilles, tritons + vitamines,et quelquefois souriceaux. Vers de terre pour les jeunes. Reproduction : Ovovivipare. de 5 à 20 serpenteaux (parfois +) suivant la taille de la femelle. Facile après une hibernation, le femelle met bas 2/3 mois après l'accouplement. Facilité d'élevage, de maintenance sont les qualités de cette couleuvre qui la prédestine à être le serpent du débutant. Sources gutt.sg.free.fr
  16. L'Heterodon: Description : Cette couleuvre spéciale est remarquable par ses couleurs et son nez étrange. Elle montre une livrée générale qui peut faire penser au serpent taureau (pituophis), avec des teintes marron et sable, et bien qi’elle puisse avoir des teintes plus rouges ou vertes parfois. Ses écailles sont rugueuses, son corps est court et trapu, ne dépassant pas les 50cm à l’âge adulte, avec une queue minime. La tête est également très courte et effrayante, servant également de camouflage efficace. Mais la particularité tient dans son rostre (nez) : l’écaille rostrale est en effet relevée comme une pelle, en pointe, ce qui lui permet dans la nature de déterrer les proies qui s’enfouissent, comme les crapauds par exemple. Lorqu’il est confronté à un ennemi, ce serpent se retourne et fait le mort. Cette espèce n’est pas particulièrement agressive, mais peut mordre lors des nourrissages. Une morsure provoque une légère douleur voire un petit oedème qui se résorbe vite. Maintenance : Ce serpent vit normalement en Amérique du Nord, il aura donc besoin des mêmes conditions qu’une elaphe guttata. Son milieu, sable, broussailles et champs arides, en font un serpent facile à maintenir. Il préférera se cacher souvent, car ce fouisseur est ainsi. N’oubliez donc pas une couche épaisse de substrat. Sinon, offrez-lui des températures chaudes en saison chaude, aux alentours de 30°C, et des nuits plus fraîches à environ 22°C. Vous pouvez lui offrir une saison fraiche d’hibernation qui lui fera le plus grand bien. Nourriture : Dans la nature, ce serpent affectionne surtout les crapauds,mais il mange aussi les petits mammifères, les petits oiseaux et autres lézards qui passent à portée de lui. Dans son milieu naturel, c’est l’un des rares serpents à manger aussi des proies mortes qui commencent à se décomposer. Il peut en outre manger des proies congelées sans soucis. En résumé : Caractère : docile Origine : Amérique du Nord Moeurs : Terricole-fouisseur / Diurne Biotope : varié Taille adulte : 50 cm Esperance de vie : 10ans Nourriture adaptée : amphibiens, mammifères, oiseaux, mammifères. Fiche d'élevage d'après le site de jungleshop.fr
  17. Classe: Reptiles. Sous-classe: Lepidosauriens. Ordre: Squamates (Sauro-ophidiens). Sous-ordre: Lézards (lacertilia). Ordre intermédiaire: Iguanes. Famille: Agamidés. Sous-famille: Agaminés. Genre: Pogona. Espèce: vitticeps. Nom vernaculaire: Agame barbu, Dragon barbu. Nom scientifique: Pogona vitticeps. Description: joli lézard à l'air inquisiteur, dont les teintes (ocres, grises, orange ou jaunes) varient selon sa répartition géographique. Adulte, les tons plus foncés (noirs ou marron) qui soulignent la ligne dorsale et ornent ses flancs -ponctués de rangées régulières d'épines- sont moins marqués. Son large collier de barbe épineuse se termine sur l'occiput. La couleur de son ventre est pâle (paille / écrue), plus ou moins marbré d'écailles grises . A la période des amours, le mâle renforce sa coloration orangée, plus soutenue que celle de la femelle. Sa dentition est de type acrodonte. Son exuvie (plus fine chez un jeune -que ce dernier aura tendance à ingérer-) se détache par grandes parcelles. Taille: de 40 à 55cm. Croissance: Elle est perpétuelle, très rapide chez les jeunes, non linéaire chez un pogona mature. Répartition: Centre, centre-Est, Sud de l'Australie. Biotope: Varié, aride -terrains sableux, caillouteux ou rocailleux, végétation clairsemée-. Hygrométrie: 40 à 50%. Température: La Température Moyenne Préférée: de 33 à 37 °C (selon différents auteurs). La Température Maximale Critique: 46°C. La Température minimale Critique: 4 °C. La thermorégulation du Pogona (animal poïkilotherme) s'effectue en partie par la sécrétion de mélanine; ainsi la couleur de sa robe peut donc s'assombrir (lutte contre le froid) ou au contraire s'éclaircir (lutte contre la chaleur) et son rythme cardiaque peut également ralentir. La température joue un rôle prépondérant pour le métabolisme du reptile; sa croissance en dépend (facultés de digestion accrues ), aussi sa réactivité (supérieure) aux traitements médicaux à l'approche de la TMP. En captivité, il est nécessaire de recréer un choc thermique; abaissement de la température entre 22 et 24°C sauf si l'animal suit un traitement vétérinaire (ou s'il est question d'un nouveau né...). Il est aussi indispensable de reproduire une photopériode hebdomadaire (de 12 à 14 heures tout au long de l'année, ou de respecter la durée d'ensoleillement de chacune des saisons). Biologie: Terrestre, semi-arboricole. Comportement: Diurne, héliophile, il gère ses journées de "farniente" -alangui sur une branche ou une roche- entre bains de soleil et chasse; il lui arrive même d'estiver plusieurs semaines durant, dans un terrier profond pour échapper à une trop forte canicule. Présentation Nourriture: Omnivore à tendance insectivore (criquets, sauterelles, araignées, scorpions...), il ne dédaigne cependant pas quelque oisillons, serpenteaux ni lézards (ou leurs oeufs!)... Il se nourrit également de bourgeons, feuilles, fleurs et fruits poussés après chaque pluie salvatrice... En captivité, son régime est principalement composé d'insectes Buffet..., agrémenté de végétaux Petits plats. Reproduction: Dimorphisme sexuel: En période de reproduction, le mâle mature arbore une coloration contrastée sur la mandibule inférieure, et sa barbe -élégante- est plus importante que celle de sa compagne. A la base de sa queue ses hémipénis forment un renflement et la couleur de sa robe est souvent plus lumineuse. Ces différences ne sont pas très marquées chez les jeunes (il est alors possible de faire sexer l'animal par un vétérinaire spécialisé). Maturité: Au cours de la deuxième année. Cycles: Annuels (fin de l'été, début de l'automne). Les individus s'irisent de jolis tons orangés (plus marqués chez les mâles). Accouplement: Les individus se reconnaissent mutuellement par leur système olfactif (organe de Jacobson), mâle et femelle hochent la tête verticalement, toute barbe érigée, puis après d'amples moulinets des membres antérieurs, réceptive, la femelle se plaque alors au sol, queue légèrement soulevée. Le mâle l'enserre, lui mord la nuque (parfois le dos) et s'aide de ses pattes postérieures pour rendre son cloaque plus accessible à l'un de ces deux hémipénis. La durée du coït oscille entre 2 et 20 minutes pendant lesquelles les partenaires sont imperturbables. La femelle peut accepter plusieurs mâles différents, les mâles eux "préfèrent les grosses", les coïts peuvent se répéter. Gravidité: Environ 3 semaines. Reptile ovipare. La future maman prend de l'embonpoint, puis on distingue aisément les oeufs bomber ses flancs (un spécialiste pourra effectuer une évaluation de leur nombre par palpation avant leur comptage d'après l'interprétation d'une radiographie). Malgré son allure replète, elle s'amaigrit et boit de plus en plus. Ponte: Le nombre d'oeufs varie, en fonction de l'âge de la future mère (12 à 25), tous ne sont pas forcément fécondés. La femelle creuse un terrier, pour y déposer ses oeufs, puis les recouvrir de sable meuble; elle se sert de ses quatre membres et aussi... de son museau! L'expulsion de l'oeuf est très rapide et ne semble -en elle même- pas douloureuse; elle a lieu après une série de contractions, puis ne dure que quelques secondes.... La durée totale de la ponte peut s'étaler sur une journée. Il est fréquent de voir l'animal souffrir d'anorexie, quelques jours avant la ponte. Notre Pogona, devenue Maman et ainsi libérée peut perdre jusqu'à 30% de son poids. Elle a la faculté se stocker les spermatozoïdes, et pourra donc pondre 2 à 5 fois dans l'année -à intervalle de 2 à 4 semaines-, hors la présence du mâle. L'oeuf: Ovale, à coquille molle et poreuse, (23 à 28mm de long, 10 à 12mm. de large) se renfle tout au long de l'incubation. Incubation: Elle s'étale sur 55 à 80 jours en milieu naturel. En captivité, les cycles de reproduction ont lieu au début du printemps -abaissement de quelques degrés en hiver, afin de reproduire, une pseudo hibernation, puis un retour à une température et une durée d'éclairement maximales- . L'incubation optimale s'effectuera entre 28,5 et 31 °C pour un taux d'humidité égal à 100% et sa durée sera fonction de la température (constante) d'incubation. Eclosion: La naissance de plusieurs individus au sein d'une même ponte, peut différer de 2 à 6 jours. Les nouveaux nés quittent en groupes le lieu de nidification (chambre d'incubation), dés lors que leur poche vitelline sera épuisée. En captivité, Il est possible d'inciser très délicatement la coquille d'un oeuf tardant à éclore (matériel stérile), puis de le "rapiécer" à l'aide de la membrane souple d'un oeuf de poule (chorion) avant de le déposer à nouveau délicatement dans l'incubateur. Si plusieurs oeufs paraissent douteux, il est alors utile de repérer la position de chacun; les bébés adoptent une orientation similaire dans leur coquille, les uns par rapport aux autres. Les nouveaux nés portent une dent éphémère au bout de leur museau (dent de l'oeuf), qu'ils perdent après avoir rompu l'enveloppe et la coquille de leur oeuf. Bébé: Il mesure de 9 à 12 cm. Il ressemble fort aux adultes, sa petite frimousse est toutefois plus arrondie, sa robe marbrée est très contrastée. En captivité, le charmant bambin ne partira en quête de nourriture qu'après l'épuisement -rapide; quelques heures suffisent!- ou l'ablation accidentelle de sa poche vitelline. L'air chafouin, paré de ce nouveau nombril, Bébé Pogo. deviendra grand....
  18. Groupe : Des Acanthinura Origine : Sud de l’Algérie, Mali, Niger Taille : 35 cm environ Couleurs : Dominance jaune, orange ou brun orangé Les principales espèces : Uromastyx aegyptia, Uromastyx acanthinura, Uromastyx dispar maliensis, Uromastyx ocellata, Uromastyx asmussi, Uromastyx benti, Uromastyx geyri, Uromastyx hardwickii, Uromastyx loricata, Uromastyx ornata philbyi, Uromastyx princeps, Uromastyx macfadyeni, Uromastyx thomasi. Description : Les Uromastyx sont de la famille des Agamidés et de la sous famille des Uromastycinae il y a 16 espèces et 9 sous-espèces. Ils sont appelés couramment Fouette-queue (ou Dob en arabe) cette appellation est due au fait qu’ils se défendent avec leur queue qui est trapue et épineuse. La zone de répartition de l’Uromastyx est une zone très étendue qui, à partir du Sahara occidental, traverse tout le Nord de l’Afrique, le Moyen Orient, l’Irak, l’Iran, le Sud de l’Afghanistan, le Pakistan jusqu’au Nord-Ouest de l’Inde. C’est un lézard désertique, terrestre, herbivore, diurne, sédentaire et héliophile. Il occupe les milieux pierreux et rocheux des contours désertiques. Toutes les espèces d’Uromastyx sont classées en annexe II de la convention de Washington, tous les individus prélevés dans la nature doivent donc être vendus avec un N° de C.I.T.E.S Terrarium : Il faut un terrarium plutôt de grande taille, avec si possible de la profondeur, ce qui leurs permettent de prendre du recul et de moins stresser (il semblerait aussi qu’un terrarium tout en verre aurait tendance a les stresser plus également). Le mien fait 100 / 60 / 55 Cm ce qui parait suffisant pour un couple, avoir une hauteur importante n’est pas requis car ce ne sont pas de grand grimpeur, l’aération bien que moins importante que dans un terrarium tropical, doit être malgré tout suffisante, pour un bon échange d’air il est préconisé d’avoir au moins une aération basse et une aération haute. Le taux d’humidité ne doit pas dépasser 45 % l’idéal est de 30 % environ. L’aménagement intérieur doit se faire dans le respect des besoins de l’Uromastyx, et de son mode de vie dans la nature, pour cela il faut respecter les points suivants ; 1°) température : Il faut impérativement créer un coté chaud et un coté moindre, pour le coté chaud j’emplois une ampoule chauffante (ou une lampe céramique qui a le désavantage d’être chère mais qui dure beaucoup plus longtemps) de 60 Watts sous laquelle je place quelques grosses pierres ce qui leurs crée un endroit idéal à 45 – 50 C° ou ils viennent très régulièrement pour se chauffer et ainsi faciliter leur digestion, ces paramètres m’amène aux environs de 30 C° coté frais, il est inutile voire très superflu de rajouter Câbles ou Tapis chauffants, beaucoup de personnes ont tendance a trop surchauffer les terras de leurs Uromastyx sous prétexte qu’ils viennent des contreforts du Sahara, alors que dans leur milieu naturel ils creusent (ou bien volent à des rongeurs) de longs tunnels (parfois même jusqu'à 2 mètres) pour se mètre au frais. Et étant donné leurs habitudes à creuser ils atteindraient aisément ces appareils et se trouveraient en contact direct avec. Ce qui en plus des risques de brûlures va complètement à l’encontre de leurs mécanismes de thermorégulation naturels. La nuit la température ambiante d’une habitation est idéale (soit 18 – 22 C°). 2°) éclairage : Le cycle jour/nuit en pleine saison est de 14h/10h (14 heures de chauffage et d'éclairage pour 10 heures d'obscurité). Un néon UV 5.0 est nécessaire, voir c’est le minimum obligatoire, et ils doivent pouvoir s’en approcher à moins de 30 Cm. Les UV permettent de synthétiser la vitamine E et D et ainsi de fixer le calcium sur les os (c’est donc vital pour eux car sans ça les apports de calcium dans la nourriture serais perdus). On peut également si on en a la possibilité leurs faire prendre des bains de vrai soleil (en prenant soin à ce qu’il n’y ai aucun risque d’évasion et qu’ils aient la possibilité de se mètre au frais) 3°) amménagement : L'aménagement du terrarium doit répondre aux besoins des lézards, être décoratif, et être facilement nettoyé. Il est impératif d’aménager un maximum de cachettes avec des roches et des branches (qu’il faut absolument siliconer pour éviter les éboulements) le Gehri à la faculté contrairement à beaucoup d’espèces de grimper sur des branches pas trop hautes, il se sert même parfois de sa queue pour s’accrocher. Le sol sera garni de sable (calcique de préférence) pour ma part ils ont des billes d’argiles qui ont 2 avantages celui de n’apporter aucun risque d’ingestion et qui ne se retrouve pas systématiquement dans les glissières ce qui provoque un bruit affreux. Nourriture : L’uromastyx est avant tout végétarien, mais il est important de leurs donner des aliments plutôt riches en calcium, ainsi on évitera les salades vertes du genre laitues etc.… pour préférer les aliments suivants ; Endives, mâche, chicorée, cresson, la frisée, blettes, les feuilles de navet, haricots verts, petits pois, courgettes, carottes, choux de Bruxelles, lentilles (réhydratées), pois chiches (réhydratés), pois cassés (réhydratés) Et aussi pissenlit (feuilles et fleurs) trèfle (feuilles et fleurs) luzerne (feuilles et fleurs) J’ai fais différents tests de congélation et de décongélation, avec des fleurs de pissenlits, et j'ai obtenu de bons résultats * raison : Mes Uromastyx adorent ça surtout la femelle, et malheureusement en hiver il n’y a pas de fleurs (elles ont en plus l’énorme avantage d’être riches en eau. * méthode : Aussitôt cueillies je les mets dans un sac congélation et hop au congél, apparemment ça tiens pas mal (elles ne se collent pas ce qui permet de ressortir facilement la quantité voulue) * conclusion : Ce principe assure du fourrage pour l'hiver, et j'en ai déjà engrangé plusieurs gros sacs * astuce : Il faut les donner tout de suite après la sortie du congel ainsi elles n'ont pas le temps de finir dans un sale état (de toute façons elles ne pourrissent pas mais sèche assez rapidement) par bonheur mes Uromastyx se jettent dessus dès que je leurs donnent. Tous ces aliments doivent être de taille adapté à la bouche de l’animal. L’eau n’est pas indispensable ils puisent l’humidité nécessaire dans leurs aliments, personnellement je ne leurs en donne pas mais certains préconisent de vaporiser légèrement de temps en temps dans un coin du terrarium (attention cependant a ne pas faire trop monter le taux d’hygrométrie) Des insectes (grillons, criquets, morios ou vers de farine) peuvent être donnés de temps en temps mais pas en trop grande quantité car trop de protéines animales peuvent leurs causer des problèmes hépatiques voir causer la mort. Maladies : Je ne parlerais pas de ce que je ne connais pas. La seule maladie que j’ai eu ce sont des parasites internes, que j’ai décelé en le voyant maigrire petit a petit et perdre l’appétit ! J’ai donc procédé à une vermification avec les produits suivant. Flagyl en suspension buvable à 125mg/5ml : 6ml par kilo, 2 administrations par voie orale à 3 jours d'intervalle. Fluvermal en suspension buvable à 20 mg/ml : 2.5ml par kilo, 2 administrations par voie orale à 15 jours d'intervalle. (ces 2 produits ne détruisent pas les mèmes vers employés ensembles ils couvrent une bonne partie des différents parasites) Avec la méthode suivante : Il n’est pas évident de doser 2.5Ml par kilo quand la bête pèse 130 grammes il m'aurait fallu lui donner 0,31 Ml alors comme j'ai rien trouvé pour mesurer une si petite dose, j'ai donc mis 2 Ml de fluvermal et 2 Ml d'eau dans un petit récipient ensuite bien mélangé ça m'a permis de doubler le volume a donner pour avoir la mème dose 0,62 c bon j'ai pu mesurer sur une petite seringue (l’ajout d’eau comporte ensuite un bon avantage qui est d’éviter la déshydratation courante dans ce genre de cas) Note : Cette méthode est à employer avec la plus grande prudence. La meilleure chose a faire reste quand même avant tout d’aller consulter un vétérinaire. Photo Valko
  19. Ce genre de lézard, de la famille des agamidés, comprend une quinzaine d'espèces réparties dans les régions désertiques ou semi désertiques du nord ouest de l'Inde au sud ouest de l'Asie, du Moyen orient à la péninsule arabique ainsi que dans les régions du Sahel, de l'Ethiopie et de la Somalie. Ils ont tous pour caractéristique une queue épineuse en forme de pomme de pin dont ils n'hésitent pas à se servir en cas de menace: ils tentent alors de "fouetter" l'intrus ou le prédateur au moyen de leur queue recouverte d'écaille piquantes. Nom scientifique: Uromastyx aegyptia. Classe: Reptilia Ordre: squamata Sous-ordre: sauria; famille: Agamidae. Nom courant: lézard ou agame fouette-queue d'Égypte, agame à queue épineuse. Répartition géographique: Moyen orient, Israël, Égypte, Irak, Jordanie, Émirats Arabes Unis, Arabie saoudite. Mœurs: diurne, terrestre, craintif à l'état sauvage. S'expose plus volontiers au soleil matinal ou de fin de journée. Évite les fortes chaleurs en se cachant dans un terrier ou sous des éboulis de pierre. Habitat: biotopes arides et pierreux, reg, creuse de longs et profonds terriers. Dimorphisme: les pores fémoraux sont plus marqués chez le mâle adulte. Nourriture: les végétaux donnés quotidiennement (graines pour oiseaux, lentilles, luzerne, pissenlit, trèfle, cresson, choux, toutes les plantes à fleurs peuvent être données avec celles-ci) représenteront 100% de leur ration alimentaire. La proportion de nourriture d'origine animale n'est qu'exceptionnelle dans la nature. Il se nourrit essentiellement de plantes annuelles et de vivaces, ainsi que de fleurs, feuilles et cosses d'acacia. Terrarium: de grande taille (2,0/1,0/0,60m) sera suffisant pour un groupe de quatre individus. Le substrat sera composé de sable avec des pierres plates ou des tuiles afin que les animaux puissent se cacher et se sentir en sécurité. Une écuelle d'eau est importante, même de faible profondeur. Quelques grosses branches ne s'élevant pas trop pourront faire l'affaire afin qu'ils usent leurs griffes et qu'ils régulent leur température pour se rapprocher du point de chaleur placé en hauteur. Un spot de 160w (Philips MLR 160) sera suffisant pour maintenir une température au point chaud proche de 40°, voire plus (max. 50°). La nuit, celle-ci peut descendre jusqu'à 25° en été et 15° en hiver, mais, ces animaux vivant dans des terriers, les températures sont moins fraîches qu'en surface. Il faut savoir que la température critique se situe aux alentours de 13,5°. Il est indispensable d'abaisser la température hivernale (et surtout la photopériode) pour obtenir une reproduction avec un réchauffement progressif printanier. Un apport en U.V est une condition sine qua non pour la bonne santé des animaux (tubes UV à placer à 40cm des animaux sans vitre ou plexiglas entre deux, lampe Ultra Vita Lux 300w de Osram à faire fonctionner à une distance de 1m à raison de 4X20 minutes par semaine, ou encore une lampe type PowerSun qui peut éclairer tout le temps). Reproduction: le comportement reproducteur est semblable à celui de l'agame barbu australien, Pogona vitticeps. La femelle pond une vingtaine d'oeufs, voire plus (entre 15 et 40), au fond d'un terrier. Le substrat d'incubation doit être moins humide que pour les Pogonas, et la période d'incubation est plus longue (trois mois environ). La température est également plus élevée (entre 29 et 32°). Les nouveaux nés mesurent de 9,5 à 11,7 cm. La reproduction en captivité reste toutefois relativement difficile et réservée aux amateurs avertis. Les femelles portantes se montrent parfois agressives envers leurs congénères. Particularités: sa queue, en dehors de faire office "d'arme" sert de réserve de graisse pour les périodes de disette, que ce soit pour l'estivation ou pour l'hibernation; mais les véritables réserves se constituent dans les deux lobes abdominaux. L'Uromastyx possède des glandes "à sel" près des narines qui servent à évacuer l'excès de sel sans déperdition d'eau. Ce lézard, comme le Pogona vitticeps, s'apprivoise très facilement et peut se montrer particulièrement familier. Souvent proposé sur les marchés et au bord des routes comme "attrape touriste", il est maintenant protégé et interdit d'importation. Toutes les espèces d’Uromastyx sont classées en annexe II de la Convention de Washington et en annexe B du règlement Européen 338/97 et 939/97. En conséquence, tous les animaux de capture ou de provenance extra–communautaire doivent être vendus avec un numéro de CITES. Par contre, les fouette–queue nés en captivité à l’intérieur de la CEE n’ont pas besoin d’un numéro de CITES mais d’une facture de l’éleveur permettant de prouver leur origine. L'Uromastyx aegyptia est le plus grand représentant de la famille avec une taille maximale avoisinant les 70-75 cm; il est aussi un des moins colorés. Il existe une certaine agressivité intra spécifique. Ce lézard peut vivre plus d'une trentaine d'années. Sources & Photos batraciens-reptiles.com
  20. L'Uromastyx Geyri Originaire des régions montagneuses du nord-est du Mali, du nord-ouest du Niger et du sud de l’Algérie. Uromastyx geyri est un lézard de taille moyenne, 35-40 cm maximum. Il s’agit d’une espèce parmi les plus colorées. Il existe, chez les mâles, deux patrons de coloration, jaune et orange fluo. Cas rare chez le genre Uromastyx, les fouette–queues du Niger peuvent vivre en groupe, les mâles également peuvent cohabiter sans heurt. Comme tous les Uromastyx, cette espèce est déserticole et végétarienne. Uromastyx geyri est désormais interdit d’importation en France. Description : cette espèce est l’une des plus courantes en captivité ; les spécimens proposés sont parés de couleurs vives sur leur dos, qui varient selon l’origine géographique : on a ainsi la couleur jaune, ou rouge, ou orange, ou vert. La tête et les membres restent noirs, et généralement les femelles sont de couleur marron plus ou moins clair. Nourriture : omnivore, il mange insectes et verdure ; il ne faut pas oublier de lui fournir des suppléments en vitamines et en minéraux régulièrement, mais sans excès. En résumé : Classe: Reptilia - Reptiles. Sous-classe: Lepidosauromorpha - Lepidosauriens. Ordre: Squamata - Squamates (Sauro-ophidiens). Sous-ordre: Sauria - Lézards (lacertilia). Ordre intermédiaire: Iguania - Iguanes. Famille: Agamidae - Agamidés. Sous-famille: Leiolepinae - Leiolepinés. Genre: Uromastyx. Espèce: acanthinura Sous-espèce: geyri. Considéré depuis peu comme espèce. Nom vernaculaire: Fouette queue. Nom scientifique: Uromastyx acanthinura geyri. Photo Valko & Fiche reptilis
  21. L'Uromastyx ocellata Répartition géographique : Arabie Saoudite, Egypte, Israel, Syrie Habitat : désertique Alimentation : végétarien et insectivore jeune, puis végétarien une fois adulte Taille : 30 centimètres Température jour : point froid : 25°C, point chaud : 45°C Température nuit : 20/22 °C Photo Google
  22. L'Uromastyx hardwickii Répartition géographique : Pakistan, Sud Est de l'Afghanistan, Nord de l'Inde Habitat : désertique Alimentation : végétarien et insectivore jeune, puis végétarien une fois adulte Taille : 30 centimètres Température jour : point froid : 25°C, point chaud : 45°C Température nuit : 20/22 °C Photo Google
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