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Lasiodora parahybana (Brazilian salmon tarantula)
Valko03 a posté un sujet dans Notes d'élevage Mygales
Lasiodora parahybana FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Brésil DESCRIPTION : Décrite dès le départ sous ce nom par Mello-Leitão en 1917, Lasiodora parahybana est la seule mygale vraiment connue d'un genre qui compte pourtant 37 espèces ! D'autres cependant, comme les superbes Lasiodora difficilis ou Lasiodora klugi, commencent à faire leur apparition dans les élevages. Lasiodora parahybana est une grande et superbe mygale, marron sombre, presque noire. Les pattes et le corps sont recouverts de longs poils saumon, un peu plus foncés sur l'abdomen. Le céphalothorax, presque dépourvu de pilosité, est entouré de poils saumon-beiges. Les chélicères sont énormes et très puissant, bien que les crochets soient proportionnellement assez courts. Les pattes sont épaisses, et contribuent à donner à la mygale un aspect très massif. Les patelles sont marquées de deux stries longitudinales roses, moins prononcées sur les tibias. Le mâle est semblable en couleurs à la femelle, mais les pattes semblent disproportionnées par rapport au corps. Les pattes du mâle sont couvertes de très longs poils, plus beiges que saumon, lui conférant un aspect très plumeux. Il est pourvu de crochet tibiaux. Incontestablement une des plus belles mygales parmi les 'grandes'. Très fréquente dans les élevages en raison de sa robustesse et de sa prolificité, elle n'a souvent pas le succès qu'elle mérite. TAILLE : Une des plus grandes mygales, certains gros specimens n'ont rien à envier à Theraphosa leblondi. Pour ma part, la plus impressionnante mygale que j'aie jamais vu appartenait à cette espèce, et mesurait 11 'vrais' centimètres de corps. Plus ordinairement, le corps de la femelle atteint 10 centimètres cm au total, pour une envergure de plus de 25 cm. Le mâle est de taille très variable, de 4,5 à 7 cm, et d'aspect similaire à celui de la femelle. COMPORTEMENT : Plus peureuse qu'agressive, Lasiodora parahybana trouvera souvent son salut dans la fuite, non sans bombarder abondamment. Acculée, elle peut faire volte face, montrer les crochets, et même mordre. Les plus jeunes spécimens sont plus agressifs et plus lestes, puis se calment. Terricole, elle creuse une cuvette sous un morceau de bois, mais se cache peu. La nuit, elle bouge beaucoup. Sans être pour autant une grande tisseuse, elle a tôt fait de dresser sur la surface de son terrarium un treillis de fils d'alerte. Bien que son venin n'est pas réputé dangereux. Paradoxalement pour une mygale de cette taille, la mue se passe le plus souvent sans problème. En raison de son caractère variable et de ses poils urticants, il convient de se méfier ce cette mygale et de ne pas chercher à la manipuler. Pourtant, sa grande rusticité et sa fréquence en élevage peuvent en faire un bon choix pour le débutant, son aspect massif incitant suffisamment au respect pour éviter toute familiarité. TERRARIUM : Compte tenu des dimensions de la mygale, un terrarium de grande taille 35 cm x 25 cm s'impose, avec une hauteur de 20 cm. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (24°C à 26°C le jour, 21°C la nuit). Certains éleveurs les maintiennent à une température légèrement supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, placer un morceau d'écorce de liège sous lequel la mygale peut s'abriter et se dégager une 'cuvette'. NOURRITURE : Elle dévore avec appétit grillons, blattes (surtout ailées), criquets, souriceaux... dans des quantités impressionnantes, à la mesure de sa taille. Pour les bébés, micros grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement est rapide, subit et souvent agressif. Il est fréquent que le mâle n'ait pas même le temps de féconder la femelle. Lorsque celle-ci est bien disposée et nourrie, l'accouplement se passe sans trop de problèmes. La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement, rarement plus. La femelle est alors énorme. L'incubation des oeufs dure 10 à 13 semaines. Il arrive que la femelle dévore son cocon même lorsqu'il est fertile. A ce titre il vaut mieux le lui retirer au bout de 7-8 semaines et le placer en incubateur. Très prolifique, les énormes cocons comprennent autour entre 1000 et 2000 mygalons, parfois même 2500, un record. Les bébés sont minuscules compte tenu de la taille de l'adulte, et font 4 à 5 mm de corps, 8mm d'envergure totale. Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 3°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide avec une mortalité très faible. On peut obtenir un mâle adulte en trois ans, une femelle en quatre ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme, quoique vu le nombre, une certaine sélection naturelle s'impose ! Source gea.free.fr -
Megaphobema robustum (Colombian giant, Colombian fire leg)
Valko03 a posté un sujet dans Notes d'élevage Mygales
Megaphobema robustum FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Colombie, Brésil DESCRIPTION : Le céphalothorax est noir, recouvert de poils rougeâtres. L'abdomen est, de couleur identique avec de longs poils rouges légèrement cuivrés. Les pattes sont de couleurs noire et orange. Le fémur de la patte III est nettement plus large que les autres. Les pattes III et IV sont plus longues et robustes que les pattes I et II. On peut également observer des lignes longitudinales très claires assez prononcées sur les pattes. Le mâle est de couleurs identiques, avec une morphologie moindre. TAILLE : Grande mygale, le corps de la femelle peut atteindre 8 à 10 cm, pour une envergure de 20 cm. Le mâle est plus petit. COMPORTEMENT : On ne peut vraiment pas dire que le comportement soit des plus faciles. Megaphobema robustum est une mygale agressive et rapidement sur la défensive... Vu la taille de son corps et de ses chélicères, elle mérite prudence et respect. Elle creuse une cuvette qui lui sert d'abri, sous une écorce ou une pierre. TERRARIUM : Pour un sujet adulte, un terrarium de 25*20*30 cm sera suffisant. Pour un mâle, il pourra être nettement plus petit pour limiter les déplacements inutiles qui auront tôt fait de l'épuiser, et par conséquent de diminuer sa longévité déjà peu importante. Piur le substrat, on préconisera de la tourbe blonde très humide avec une hauteur assez importante d'environ 10/15 cm, ceci pour permettre à la mygale de se faire une cachette. Un taux d'hygrométrie de 100% HR est l'idéal, rappelons que l'on trouve cette espèce dans les forêts humides de Colombie. Température : 23° à 25°C pour le jour, 18° à 20°C la nuit. En ce qui concerne l'éclairage, le cycle jour/nuit de nos régions fera l'affaire. NDLR : Une ventilation suffisante est nécessaire pour éviter le développement de parasites et bactéries lié au confinement. Une hygrométrie de 85% à 95%HR sera alors plus facile à obtenir. Elle est suffisante. NOURRITURE : Pour les juvéniles : micro grillons, asticots, petits vers de farine ou drosophiles. Pour les stades moyens : grillons, petites blattes, gros vers de farine et cétoines qui ont l'avantage comme les grillons d'être très nutritives. Pour les adultes : grillons, blattes, criquets migrateurs, petits rongeurs. REPRODUCTION : Elle semble assez difficile pour deux raisons : 1) Trouver le partenaire mâle ou femelle n'est pas évident, l'espèce n'étant pas courante en élevage. 2) Les cocons sont souvent stériles. Ceci dit, en règle générale, l'accouplement se déroule sans difficulté majeure. 5 à 6 mois plus tard, la femelle s'enferme pour faire le cocon. Les larves mettront environ 3 mois pour se développer, pendant lesquels il faudra prendre soin de maintenir la température autour de 25°C. Les risques que le cocon soit stérile sont importants. Il est donc conseillé, en cas de réussite, de retirer le cocon à la femelle après 5 semaines au minimum, pour éviter qu'elle le dévore.. CROISSANCE : La première mue est souvent critique comme pour Theraphosa leblondi. En effet, les larves restent coincées au niveau de l'abdomen et du céphalothorax : une intervention est alors nécessaire. Le nombre de jeunes à la naissance se situe aux alentours de 150. Les juvéniles sont à individualiser très tôt car les risques de cannibalisme sont importants. Source gea.free.fr -
Paraphysa scrofa FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Cette mygale vit dans les environs de Santiago du Chili (Chili). Elle a été observée en Argentine sur les versants Ouest de basse altitude de la Cordillère des Andes. Afin d'obtenir de bonnes conditions de maintenance il faut tenir compte de ce qui suit : La région de SANTIAGO subit les influences d'un climat xérothermoméditerraneen à thermoméditerranéen alternant avec des périodes de climat subdésertique froid. C'est à dire que le biotope idéal de cette mygale est subtropical soit la sécheresse absolue durant 4 mois d'été et réellement humide de la fin de l'automne à la fin de l'hiver. Les températures dans cette région sont de l'ordre de 5° à 20, 6° au maximum en été. La période de sécheresse est de l'ordre de 150 à 200 jours. La végétation environnante de SANTIAGO est composée de steppes à acacias, de hauts maquis à feuilles persistantes comme dans les zones méditerranéennes de l'Ancien Monde. Les précipitations pluvieuses annuelles sont de l'ordre de 350mm (en climat subtropical cela implique une évaporation rapide). Pour information sachez qu'au mois de Mars la température mini est de 7°, maxi de 20° et l'humidité de 93%. DESCRIPTION : Plus connue sous le nom d'espèce Paraphysa manicata. Pour d'obscures raisons systématiques cette araignée a été nommée Phrixotricus roseus, auratus, manicata, scrofa pour prendre le nom actuel en 1993. Mygale d'un bleu acier foncé, les fémurs ainsi que la moitié de l'abdomen sont très sombres, presque noir. Les patelles présentent les stries typiques aux Theraphosidae. Les tibias, tarses et métatarses sont bleu foncé ainsi que les chélicères. Le céphalothorax presque noir est partiellement recouvert d'un duvet de couleur bronze lui donnant une brillance à la lumière. L'habitus de cette araignée révèle un animal souple et rapide. L'abdomen est légèrement oblong. TAILLE : Grande mygale, pouvant atteindre une taille 7 à 8 cm pour une envergure d'environ 13 à 14cm. COMPORTEMENT : Son comportement est très proche des Grammostola rosea et Grammostola pulchra. Paraphysa scrofa n'est pas agressive, elle préfère la fuite et vous constaterez qu'elle est très rapide dans ses déplacements. Elle ne se déplace que très peu, creuse une dépression à même le sol et apprécie une cache tel qu'un pot de terre d'où elle en sortira peu souvent. TERRARIUM : Un terrarium de 25X25X20 lui convient lorsqu'elle est adulte. Sachant que c'est une bête qui se déplace peu, il faudra impérativement adapter le terrarium en fonction de sa taille afin qu'elle puisse trouver sa nourriture. Le substrat sera relativement sec. Un abreuvoir sera installé. De temps en temps laisser déborder autour de l'abreuvoir pour créer une petite zone humide qui sèchera rapidement. La température devra être comprise entre 23° et une baisse assez conséquente pour la nuit. L'application d'une diapause d'environ 2 à 3 mois à une température d'environ 15° est nécessaire pour obtenir un bon développement. Attention l'abaissement de la température devra être progressif. NOURRITURE : Grillons, petites blattes, criquets à l'âge adulte. Les mygalons seront nourris avec des drosophiles aptères, puis des microgrillons, asticots etc. Elle ne capture que les proies qui passent à proximité. REPRODUCTION : Bien nourrir la femelle avant l'accouplement. Celui-ci est du même type que pour G. rosea, c'est à dire sans trop de danger pour le mâle. Toutefois bien surveiller l'action. Une mise en diapause d'un ou deux mois est ensuite préférable. La ponte survient 4 à 6 mois parfois plus surtout si la période de diapause est appliquée. Le cocon peut être retiré au bout de 8 semaines pour être placé en incubateur. La durée d'incubation est d'environ 3 mois. La quantité de mygalons est en général d'environ 150 à 200 individus. CROISSANCE : La croissance est lente. 4 ans pour un mâle et 5 à 7 ans suivant les conditions de maintien pour une femelle. Les jeunes peuvent être séparés 2 à 3 semaines après leur naissance afin de limiter les risques de cannibalisme. Source gea.free.fr
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Psalmopoeus cambridgei (Trinidad chevron tarantula)
Valko03 a posté un sujet dans Notes d'élevage Mygales
Psalmopoeus cambridgei FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : AVICULARIINAE REPARTITION : Trinidad DESCRIPTION : Mygale arboricole de Trinidad, de grande taille. Le corps est uniformément gris verdatre, avec peu de relief. Le céphalothorax est gris-vert, l'abdomen est velours gris orné de chevrons sombres qui ont valu son surnom à la mygale. Les pattes sont plumeuses, recouvertes de longs poils gris-verts, les tarses portent des taches orangées. Une belle mygale très répandue en élevage. TAILLE : Le corps de la femelle peut dépasser les 7 cm au total, le mâle est plus petit (4 à 5 cm), et de couleur grise. L'éléveur non initié pourrait confondre le mâle avec celui de Psalmopoeus irminia mais ses pattes sont uniformément grises à l'exception des taches orangées sur les tarses. COMPORTEMENT : Mygale relativement agressive qui se met en position de défense, puis mord sans hésiter. Bonne tisseuse, cette mygale fait son abri sous une écorce ou une branche. Très rapide, elle fait partie des mygales que l'on peut voir sauter. Sa rapidité et son mauvais caractère en font un mauvais choix pour le débutant, bien qu'elle soit résistante et facile à reproduire. Le venin de Psalmopoeus cambridgei est réputé non dangereux pour l'homme. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, avec une hauteur de 20 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, placer une morceau d'écorce de liège sous lequel elle tissera son abri. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. La ponte survient 2 à 4 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 6 à 8 semaines. Il est possible de placer les oeufs en incubateur s'ils ne sont pas éclos après 6 semaines. En général, il y a de 80 à 250 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. Des cas d'itéroparité, c'est-à-dire plusieurs cocons fertiles consécutifs à un seul accouplement, sont fréquents chez cette espèce. Elle peut déposer un second, rarement un troisième cocon si elle ne mue pas. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr -
Psalmopoeus irminia FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : AVICULARIINAE REPARTITION : Vénézuela DESCRIPTION : Mygale arboricole du Vénézuela, de taille moyenne. Le corps est uniformément noir de jais, orné d'orange vif. Le céphalothorax est noir brillant avec des reflets verts qui s'accentuent à l'approche de la mue. L'abdomen est velours noir tigré de taches oranges qui ont valu son surnom à la mygale. Les pattes sont striées de bandes longitudinales orange vif, les métatarses portent des bandes transversales. Une magnifique mygale qui commence à être assez répandue en élevage. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 6,5 cm au total, le mâle est plus petit (4 à 5 cm), et de couleur grise. L'éléveur non initié pourrait confondre le mâle avec celui de Psalmopoeus cambridgei s'il ne présentait également les stries oranges sur les pattes. COMPORTEMENT : Mygale agressive qui se met en position de défense et stridule, puis mord sans hésiter. Bonne tisseuse, cette mygale fait son abri sous une écorce ou une branche. Très rapide, elle fait partie des mygales que l'on peut voir sauter. Son agressivité et sa rapidité en font un mauvais choix pour le débutant, bien qu'elle soit résistante et facile à reproduire. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, avec une hauteur de 20 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, placer une morceau d'écorce de liège sous lequel elle tissera son abri. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. La ponte survient 2 à 4 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 6 à 8 semaines. Il est possible de placer les oeufs en incubateur s'ils ne sont pas éclos après 6 semaines. En général, il y a de 80 à 250 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. Des cas d'itéroparité, c'est-à-dire plusieurs cocons fertiles consécutifs à un seul accouplement, sont fréquents chez cette espèce. Elle peut déposer un second, voire parfois un troisième cocon si elle ne mue pas. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr
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Psalmopoeus pulcher FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : AVICULARIINAE REPARTITION : Panama COMPORTEMENT : Mygale arboricole de Panama, de taille moyenne. Les parties chitineuses du corps (céphalothorax, pattes) sont beige verdâtre, mais ce n'est pas cette couleur qui donne l'effet dominant après la mue. Les poils des pattes sont beige rosé qui vire au brun peu à peu. La pilosité des pattes est dense et plumeuse, les extrémités portent des "coussinets" rose-orangé comme les Avicularia. Avec le temps le céphalothorax prend un aspect pâtiné, couleur bronze verdatre. Il est presque glabre. La fovéa est légèrement procurvée. L'abdomen est velours beige-rosé, la femelle porte un liséré brun, voire noir, longitudinal, prononcé, qui rejoint une tache de la même couleur à l'arrière de l'abdomen, comprenant les filières. Une très belle mygale qui commence à être répandue en France mais encore rare en Europe. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre les 6 cm au total, le mâle est plus petit (4 à 5 cm), et de couleur uniformément gris verdâtre. Il est dépourvu de la tache sombre sur l'abdomen, et ressemble un peu à un grand mâle Tapinauchenius gigas. Il possède des apophyses tibiales. COMPORTEMENT : Mygale assez agressive qui peut se mettre facilement en position de défense, puis mord sans hésiter. Bonne tisseuse, cette mygale fait son abri sous une écorce ou une branche. Très rapide, elle fait partie des mygales que l'on peut voir sauter. Sa rapidité et son mauvais caractère en font un mauvais choix pour le débutant, bien qu'elle soit facile à reproduire. Elle est moins résistante que d'autres espèces de Psalmopoeus. Le venin de ces mygales est réputé non dangereux pour l'homme. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, avec une hauteur de 20 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les maintiennent avec une température supérieure (+1°C). L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, placer une morceau d'écorce de liège sous lequel elle tissera son abri. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, difficilement de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. La ponte survient 2 à 4 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 5 à 7 semaines. Il est possible de placer les oeufs en incubateur s'ils ne sont pas éclos après 5 semaines. En général, il y a de 80 à 180 mygalons de bonne taille (un peu moins de 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. Des cas d'itéroparité, c'est-à-dire plusieurs cocons fertiles consécutifs à un seul accouplement, sont fréquents chez cette espèce. Elle peut déposer un second, rarement un troisième cocon si elle ne mue pas. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible, mais les jeunes nécessitent beaucoup d'attention. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme dès le deuxième ou troisième stade. Source gea.free.fr
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Pterinochilus murinus (Mombasa gol starburst baboon spider)
Valko03 a posté un sujet dans Notes d'élevage Mygales
Pterinochilus murinus FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : HARPACTIRINAE REPARTITION : Kenya, Afrique équatoriale DESCRIPTION : C'est une mygale aux poils beige orangé avec de légers reflets dorés. Le tégument est noir. Le céphalothorax laisse apparaître ce tégument recouvert par de courts poils dorés disposés en lignes convergeant vers la fovea. L'abdomen, relativement mince comparé aux dimensions de l'animal, est recouvert des mêmes poils courts et de poils plus longs, légèrement orangés. Il est ponctué de nombreuses taches noires tendant à former des chevrons sur la région médiane et est traversé par une ligne longitudinale noire discontinue. Les pattes sont de la même couleur générale. Noter les intersections blanches. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 6,5 à 7 cm. Le mâle a une taille variant entre 2,5 et 4,5cm. COMPORTEMENT : C'est une mygale au tempérament agressif, à la moindre inquiétude elle fait face crochets ouverts. Il lui arrive quand même heureusement d'adopter une attitude moins sévère, notamment lors de l'accouplement. Cette grande tisseuse fuit la lumière, aussi elle passe la plus grande partie de la journée tapie dans son nid. C'est à la nuit venue qu'elle se décide de sortir pour explorer son terrarium à la recherche d'éventuelles proies, il est possible aussi qu'elle aille boire, mais le plus souvent elle consolidera son nid. TERRARIUM : Un terrarium de 30×20×20cm est idéal pour une femelle adulte. Cette mygale préfère un substrat composé d'un mélange de tourbe et de sable, légèrement humidifié -60% environ- avec un abreuvoir. La température moyenne d'une pièce d'élevage suffit (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit), mais doit être légèrement plus élevée pour favoriser la naissance des jeunes (réhausser de 2 à 3°C). Placer des éléments de décor ( liège, pot de fleur ) dont elle se servira pour faire son nid de toile. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, ... Pour les bébés, drosophiles, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Très facile. Il faut cependant faire attention de bien nourrir la femelle avant l'accouplement. Placer le mâle dans le bac de la femelle. La rencontre se passe alors sans difficultés. Si on peut placer le couple dans un grand bac spécialement prévu pour cet effet, on peut laisser les partenaires cohabiter plusieurs jours. On pourra parfois voir le mâle faire sa toile spermatique juste à côté de la femelle! Peu de temps après, elle se tisse un nid sphérique dans lequel, 3 semaines à 2 mois plus tard, elle dépose un cocon très caractéristique: il est allongé et plat et est collé soit au sol, soit à une paroi. Il n'est pas nécessaire de le placer en incubateur. Les 80 à 150 bébés naissent moins d'un mois plus tard à 27°C. Peu de temps avant la naissance, la femelle fait une ouverture dans le nid et en profite pour sortir rajouter tout autour, sur un large périmètre, une toile nurserie dans laquelle les jeunes viendront à leur sortie du cocon pour faire leur mue avant de se disséminer. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide, compter 2 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr -
Pterinochilus sp. usumbura(Usumbura starburst baboon spider)
Valko03 a posté un sujet dans Notes d'élevage Mygales
Pterinochilus sp. usumbura FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : HARPACTIRINAE REPARTITION : Afrique de l'est DESCRIPTION : Cette mygale a circulé sous plusieurs noms : "Pterinochilus sp. usumbura starburst" semble le plus adapté. En 1999, elle a été raccrochée à l'espèce Pterinochilus mammillatus Strand 1906. Il apparaît en fait qu'elle serait plus proche de Pterinochilus murinus Pocock 1897 dont ce serait une variante géographique. C'est une mygale entièrement orange, très vif après la mue. Le tégument est noir. Le céphalothorax laisse apparaître ce tégument recouvert par de courts poils oranges disposés en lignes convergeant vers la fovea. L'abdomen est relativement mince, recouvert de poils ras et maculé de deux lignes de taches noires centrales, et quelques points épars. Les articulations sont marquées de beige. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 5,5 à 6 cm. Le mâle a une taille variant entre 3,5 et 4,5cm, d'apparence similaire à la femelle. COMPORTEMENT : C'est une mygale très agressive dont le venin est de plus réputé actif chez l'homme. A la moindre alerte elle fait face crochets ouverts, frappe avec les pattes I et les pédipalpes et mord sans hésiter. Sa position de menace est si dressée qu'il lui arrive de basculer en arrière. Grande tisseuse, elle passe la plus grande partie de la journée tapie dans une cuvette qu'elle s'aménage en surface et qu'elle entoure de soie. C'est le soir venu qu'elle se décide de sortir pour explorer son terrarium à la recherche d'éventuelles proies, il est possible aussi qu'elle aille boire, mais le plus souvent elle consolidera son nid. TERRARIUM : Un terrarium de 20×20cm est suffisant pour une femelle adulte. Cette mygale préfère un substrat composé d'un mélange de tourbe et de sable, légèrement humidifié -65% à 70% HR environ- avec un abreuvoir. La température moyenne d'une pièce d'élevage suffit (23°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit), mais doit être légèrement plus élevée pour favoriser la naissance des jeunes (réhausser de 1 à 2°C). Il est possible de placer des éléments (liège, branche...) dont elle se servira pour faire son nid de toile. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Grillons, blattes, criquets, ... Pour les bébés, drosophiles, micro-grillons ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : Assez facile. Il faut cependant faire attention de bien nourrir la femelle avant l'accouplement. Placer le mâle dans le bac de la femelle. La rencontre se passe normalement sans difficulté. Il est possible de laisser le couple cohabiter quelques jours si l'accouplement ne se fait pas immédiatement et s'il n'y a pas d'agressvité entre mâle et femelle. Environ 2 mois plus tard, la femelle dépose un cocon de forme allongée, suspendu à une paroi, une branche ou appuyé sur le sol. Les 80 à 150 bébés naissent après cinq à sept semaines à 27°C. Peu de temps avant la naissance, la femelle fait une ouverture dans le nid et en profite pour sortir rajouter tout autour, sur un large périmètre, une toile nurserie dans laquelle les jeunes viendront à leur sortie du cocon pour faire leur mue avant de se disséminer. Ne pas placer le cocon en incubateur pour cette raison. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide, compter 2 ans pour obtenir un mâle adulte, une année supplémentaire dans les mêmes conditions pour avoir une femelle adulte. Individualiser les bébés très tôt car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Les bébés sont fragiles et une forte mortalité est à prévoir, puis des "morts subites" inexpliquées en cours de croissance, auxquelles les adultes échappent. Source gea.free.fr -
Stromatopelma calceatum (Feather leg baboon tarantula)
Valko03 a posté un sujet dans Notes d'élevage Mygales
Stromatopelma calceatum FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : STROMATOPELMINAE REPARTITION : Afrique de l'Ouest, Sierra Leone DESCRIPTION : Une des rares mygales arboricoles africaines, ressemblant beaucoup à Stromatopelma griseipes, à l'exception que celle-ci est grise. Le céphalothorax est marron-beige marqué de deux lignes sombres qui partent des groupes oculaires. Des stries marquées partent en étoile de la fovéa. Les pattes et l'abdomen sont marron-beige marqués de bandes et taches beiges et noires, et recouverts de longs poils orangés qui lui confèrent un aspect plumeux. L'abdomen est séparé par une bande sombre bordée de deux series de points noirs. Le venin de cette mygale est considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme. TAILLE : Le corps de la femelle atteint 6,5 cm au total, le mâle est plus petit (5 cm). Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique également du genre Poecilotheria. COMPORTEMENT : Mygale agressive qui cherche à mordre lorsqu'elle est dérangée. D'une grande rapidité, elle peut sauter si elle en a l'occasion. Grande tisseuse, elle se cache souvent dans l'abri qu'elle se fait. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 30 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (24°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme cachette, placer un morceau d'écorce de liège sous lequel la mygale tissera son abri. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, parfois de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée, mais il vaut mieux bien le surveiller. La ponte survient 4 à 8 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est possible de placer les oeufs en incubateur après 6 semaines. En général, il y a de 100 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide. On peut obtenir un mâle adulte en un peu plus d'an, une femelle en deux ans et demi. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr -
Stromatopelma griseipes (Feather leg baboon tarantula)
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Stromatopelma griseipes FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : STROMATOPELMINAE REPARTITION : Afrique de l'Ouest, Sierra Leone DESCRIPTION : Une des rares mygales arboricoles africaines, ressemblant beaucoup à Stromatopelma calceatum, à l'exception que celle-ci est marron-beige. Le céphalothorax est gris sombre marqué d'une ligne claire qui part du groupe oculaire. Des stries marquées partent en étoile de la fovéa. Les pattes et l'abdomen sont gris marqués de bandes et taches marron et noires, et recouverts de poils gris lui conférant un aspect plumeux. L'abdomen est séparé par une bande sombre bordée de deux series de points noirs. Le venin de cette mygale est considéré comme potentiellement dangereux pour l'homme. TAILLE : Le corps de la femelle atteint 6,5 cm au total, le mâle est plus petit (5 cm). Ces mygales se tiennent dans une position longiligne typique également du genre Poecilotheria. COMPORTEMENT : Mygale agressive qui cherche à mordre lorsqu'elle est dérangée. D'une grande rapidité, elle peut sauter si elle en a l'occasion. Grande tisseuse, elle se cache souvent dans l'abri qu'elle se fait. A réserver à des éleveurs très expérimentés. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, mais il faut une hauteur d'au moins 30 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (24°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme cachette, placer un morceau d'écorce de liège sous lequel la mygale tissera son abri. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, parfois de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée, mais il vaut mieux bien le surveiller. La ponte survient 4 à 8 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 8 à 12 semaines. Il est possible de placer les oeufs en incubateur après 6 semaines. En général, il y a de 100 à 200 mygalons de taille assez grande (presque 1 cm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est assez rapide. On peut obtenir un mâle adulte en un peu plus d'an, une femelle en deux ans et demi. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr -
Tapinauchenius gigas (Guianan red tree spider)
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Tapinauchenius gigas FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : AVICULARIINAE REPARTITION : Guyane française DESCRIPTION : Mygale arboricole de Guyane française, de taille moyenne. Le corps a un aspect uniformément rouge orangé, presque rouge après la mue. En regardant de plus près, on voit que les parties chitineuses (céphalothorax, pattes) sont en fait vert kaki, que la pilosité des pattes, rouge, dense et longue, empêche de voir. Les articulations des pattes sont marquées de traits transversaux roses qui confirment son appartenance aux Aviculariinae. Rare en milieu naturel, elle est souvent appelée sur place "matoutou", par confusion avec Avicularia avicularia pourtant très différente. Le céphalothorax et glabre, la fovéa est presque droite, des lignes droites en partent, dans l'alignement des pattes. Le groupe oculaire est très étendu. L'abdomen est marqué d'une ligne sombre centrale, incomplète, dont partent des chevrons latéraux. Le dessous de la mygale est noir, plus clair et rosé sous les fémurs et l'abdomen. Les scopulas des pattes I, II et des pédipalpes sont larges et étendues. Les filières ne sont pas maintenues plaquées contre l'abdomen comme pour la plupart des mygales, mais de façon lâche. Une très belle mygale assez peu répandue en élevage bien que son élevage soit facile. TAILLE : Le corps de la femelle atteint rarement 6 cm au total, le mâle est plus petit et parfois minuscule (3,5 à 5 cm), et de couleur gris-rosâtre. Il possède des crochet tibiaux COMPORTEMENT : Mygale relativement agressive qui se met en position de défense, puis mord sans hésiter. Tisseuse médiocre, cette mygale fait son abri sous une écorce ou une branche, où elle construit parfois un tube comme les Aviculariae, parfois une "poche" à la manière des Psalmopoeus. Elle fait partie des mygales que l'on peut voir sauter, il s'agit d'une des mygales les plus rapides dans ses déplacements, en particulier aux stades juvéniles où il est bien difficile de la rattraper. En milieu naturel, je l'ai trouvée au milieu d'un palmier épineux particulièrement difficile d'accès que sur place on surnomme "awara". Elle était isolée dans un biotope très humide, marécageux, où se trouvaient de nombreuses Aviculariae. Elle se montre peu mais reste visible sous son abri de liège. Elle a une activité nocturne, on peut alors la voir sur les vitres de son terrarium. Sa rapidité et son mauvais caractère en font un très mauvais choix pour le débutant, bien qu'elle soit résistante et facile à reproduire. Le venin de Tapinauchenius est réputé non dangereux pour l'homme. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 20 cm suffit, avec une hauteur de 20 cm pour une femelle adulte. Prévoir un substrat de 5 cm de tourbe humide -80%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement. Placer le terrarium à une température moyenne (23°C à 26°C le jour, 19°C à 22°C la nuit). Certains éleveurs les élèvent avec une température supérieure. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, placer une morceau d'écorce de liège sous lequel elle tissera son abri. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, difficilement de blattes, de criquets, de souriceaux... Pour les bébés, micro-grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Le mâle reste d'abord à l'écart, reste haut sur pattes. L'ensemble de son corps est parcouru de tremblements. C'est la femelle qui se dirige vers lui. Il peut prendre la fuite, mais au bout de quelques essais il accepte l'accouplement. La femelle bien que sortant ses crochets, est d'une grande douceur. Le mâle retient sa compagne avec ses pattes I, pendant ce temps les pattes II battent d'une façon un peu ridicule, comme s'il voulait s'envoler. L'accouplement est furtif et répété à 2 ou 3 reprises. Puis, le mâle plaque brusquement la femelle et prend la fuite. La ponte survient 2 à 3 mois après l'accouplement. L'incubation des oeufs dure 6 à 8 semaines. Il est possible de placer les oeufs en incubateur s'ils ne sont pas éclos après 6 semaines. En général, il y a de 150 à 250 mygalons de taille moyenne (7-8 mm). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 2°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. Des cas d'itéroparité, c'est-à-dire plusieurs cocons fertiles consécutifs à un seul accouplement, sont fréquents chez cette espèce, pour ne pas dire systématiques à moins que la mue soit proche. Elle peut déposer un second, rarement un troisième cocon, mais peut alors mourir d'épuisement. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible, quoique comme chez les Aviculariae il y ait des morts inexpliquées aux premiers stades, et au bout d'un an. On peut obtenir un mâle adulte en un an, une femelle en deux ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr -
Theraphosa apophysis FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE DISTRIBUTION : Venezuela. Nos données actuelles quant à sa répartition dans ce pays sont Autana, Ayacucho (Territoire Federal d'Amazonas), Parguaza et Roraima (Etat de Bolivar). L'espèce semble donc cantonnée à la Guyane vénezuelienne, aucune donnée n'étant en notre possession quant à sa présence en Amazonie. Malgré sa grande ressemblance avec T. leblondi, faisant l'objet d'un paragraphe ci-après, la répartition de ces deux espèces n'est toutefois pas la même (quoiqu'il n'est pas exclu que les deux espèces co-existent au Guyana, où il serait intéressant de procéder à des relevés afin d'étayer cette hypothèse). Nom dans la langue du pays d'origine : "Arana mona". Nom sans doute donné à cause de l'abdomen souvent dégarni de la mygale, faisant penser à un arrière train de babouin (en espagnol, mono = singe). HABITAT : Forêts humides, au sol. Mygale terrestre. Conditions écologiques dans le milieu naturel : Dans la nature, les Theraphosa apophysis vivent, durant la journée, au plus profond de leur terrier. ce dernier peut être creusé dans les entrelas de racines, sous une souche d'arbre ou à même le sol, à peine dissimulé par le tapis de feuilles mortes. La mygale peut également occuper un terrier plus large abandonné par un hôte précédent tel un petit mammifère. L'hygrométrie dans le terrier est très importante, proche de la saturation, tandis que la température y est très uniforme, moyennant à 25°C de jour comme de nuit. Durant la nuit, les femelles se tiennent à l'affut, à une vingtaine de centimètres de l'entrée du terrier, tandis que les mâles errent. Il est à noter que même de très fortes pluies ne semblent pas perturber leurs sorties nocturnes. Dans ces conditions, la température à l'extérieur peut descendre jusqu'à 20-22°C. Ces mesures ont été relevées durant la saison des pluies, et même si au sein de la forêt les conditions varient peu, il serait intéressant d'obtenir des relevés en saison sèche. Il n'est pas exclu que les variations hygrométriques et de température puissent avoir une incidence sur la reproduction. DESCRIPTION : Cette araignée ressemble fortement à Theraphosa leblondi, tant par l'habitat, que par l'aspect général et la couleur, qui peut varier du marron clair au noirâtre selon la proximité de la mue. Cependant, ses dimensions sont un peu plus modestes que celles de T. leblondi et ses fémurs plus fins lui confèrent une allure moins "massive", rappelant plutôt une grosse Pamphobeteus. C'est ainsi qu'au début des années 90, un certain nombre de Theraphosa apophysis ont été commercialisées en Europe sous le nom de Pamphobeteus exsul Mello-Leitao, 1923, bien que la présence chez T. apophysis d'organes de stridulation élimine tout rapprochement avec Pamphobeteus. DIFFERENCIATION DE Theraphosa leblondi ET Theraphosa apophysis : La première caractéristique est la présence chez le mâle T. apophysis de doubles crochets tibiaux (apophyses tibiales), inexistants chez T. leblondi. Chez les deux sexes de T. apophysis, les fémurs sont plus fins que chez T. leblondi : Par ailleurs, les jeunes T. apophysis diffèrent particulièrement par leur couleur très foncée, par la présence de "chaussettes" claires sur les tarses et les métatarses ses pattes I et II, ainsi que par la présence de deux lignes claires médianes sur l'abdomen, se joignant sur la fovéa un peu comme chez Xenesthis. Ces caractères s'estompent vers les stades 6-7, à partir desquels les jeunes prennet l'aspect des adultes. D'autres critères de différenciation plus pointus existent, comme l'examen de la spermathèque chez la femelle, et la présence chez le mâle T. apohysis d'organes de stridulation sur les coxa 1 et 2. TAILLE : D'après Andras Tinter 1991 : Taille du mâle : - Prosoma: L 28 mm, l 29 mm - Opisthosoma : 35 mm - Longueur totale : 80 mm Taille de la femelle : - Prosoma: L 31 mm, l 32 mm - Opisthosoma : 42 mm - Longueur totale : 87 mm COMPORTEMENT : Araignée très irritable, à priori plus "nerveuse" que T.leblondi. Bombarde ses soies urticantes à la moindre alerte, en particulier les mâles. Elle a tendance à se calmer en captivité, mais la prudence est de mise. La toxicité du venin est inconnue. Il est à noter que dans le pays d'origine, les Amérindiens ne semblent pas particulièrement craindre l'animal, le capturant à la main. Nous en avons même observés gardant ces mygales chez eux, simplement attachées à une cordelette entre le céphalothorax et l'abdomen, et retenues avec un bâton. Terrariophilie à l'Améridienne, ou prosaïque gardiennage contre les ravets et autres animaux indésirables ? En fait, le problème avec l'élevage de cette araignée provient bien plus des soies urticantes que du venin, soies qui font preuve d'une efficacité redoutable, et que l'animal distribue avec une grande générosité. TERRARIUM : Compte tenu des dimensions de la mygale, un terrarium de grande taille 40 cm x 25 cm s'impose, avec une hauteur de 30 cm. Prévoir un substrat de 15 à 20 cm de tourbe humide -90%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement et amorcez une vaste galerie dans laquelle la mygale va établir domicile. Placer le terrarium à une température pas trop élevée (22°C à 24°C le jour, 20°C la nuit). Certains éleveurs les maintiennent à une température supérieure. Theraphosa apophysis n'a absolument pas besoin d'un apport de lumière. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient largement, il faut même protéger le bac contre les excès de lumière. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, placer un morceau d'écorce de liège sous lequel la mygale peut s'abriter et se dégager une 'cuvette'. NOURRITURE : Souris, grenouilles, lézards, blattes, grillons... Cette araignée est assez vorace. L'une de nos mygales, peu après sa capture, a même accepté un petit poisson. REPRODUCTION : Encore peu de données. Une autre similitude avec T. leblondi semble être la difficulté de la reproduction en captivité. Les cocons s'avèrent souvent stériles. Une nette différence cependant, le nombre des oeufs contenus qui varie de 20 à 25 maximum, au lieu d'une centaine en moyenne chez T. leblondi. CONCLUSION : Theraphosa apophysis est une grande et belle mygale, surtout après la mue. Il est étonnant de constater combien, malgré sa taille et son attrait, et dix ans après sa description, cet animal reste méconnu et rare dans nos élevages. Il serait intéressant d'établir une étude sur cette mygale, par exemple en approfondissant nos conaissances sur sa répartition exacte, ou en poursuivant les comparaisons du mode de vie sauvage, de reproduction et du développement post-embryonnaire par rapport à T. leblondi . Il est certain que les difficultés rencontrées pour la reproduction en captivité et pour l'exportation du Venezuela où elle est (comme l'ensemble de la faune) intégralement protégée contribuent à sa méconnaissance. Cependant, son agressivité et surtout l'efficacité des soies urticantes en font une mygale qui est à déconseiller à un débutant. Source gea.free.fr
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Theraphosa leblondi FAMILLE : THERAPHOSIDAE SOUS-FAMILLE : THERAPHOSINAE REPARTITION : Guyane française, Brésil DESCRIPTION : Une des premières mygales décrites. Découverte par Leblond, elle a été décrite en 1804 par Latreille sous le nom de Mygale blondi. En 1870, par besoin d'affiner les critères taxonomiques, Thorell crée le genre Theraphosa et y place cette espèce. A ce jour, le genre est toujours monospécifique bien qu'une mygale pourtant très proche Pseudotheraphosa apophysis existe. Le derivatio nominis de cette espèce en hommage à Leblond (et pas Blond !!!) a déclenché une polémique entre les puristes du texte de description (Theraphosa blondi), et la validité de ce derivatio nominis (Theraphosa leblondi). C'est une grande mygale dont le corps et les pattes sont uniformément marron. En dehors de sa taille, elle a un aspect vraiment quelconque. Le céphalothorax est rond, la fovéa située à peu près au centre. Les pattes ont de grands poils marron-rouges. Chez certains (gros) specimens, les patelles présentent deux stries longilignes roses, bien visibles. Le mâle a un aspect similaire à celui des femelles, mais avec des pattes proportionnellement plus longues. Il a des bulbes très développés, mais par exception, est dépourvu d'apophyse tibiale. Les bébés sont très grands (plus de 10mm de corps, 20mm d'envergure), et uniformément bleu sombre. Bien que sa reproduction ne soit pas des plus compliquées, cette mygale est massivement prélevée dans son milieu naturel que ce soit pour les animaleries, ou simplement sacrifiée pour le plaisir des touristes (cadres)... TAILLE : La plus grande mygale connue à ce jour, encore que certains specimens de Lasiodora parahybana n'aient rien à lui envier. Le corps de la femelle peut dépasser les 11 cm au total, pour une envergure d'environ 30 cm ! Le mâle est aussi impressionnant, déjà plus grand que la plupart des autres mygales (6 à 8 cm), et d'aspect similaire à celui de la femelle. COMPORTEMENT : Cette impressionnante mygale est davantage opportuniste que souterraine. Elle squatte des terriers existants dont elle dévore ou chasse les occupants, ou se loge à l'abri d'une souche ou d'un arbre couché. A part les jeunes spécimens, elle ne creuse elle-même qu'en dernier recours. Theraphosa leblondi est très agressive, elle stridule bruyamment et n'hésite pas à mordre. Bien que son venin ne soit pas réputé dangereux, les crochets sont énormes (près de 12mm) et leur action mécanique dissuasive. De plus, cette mygale bombarde énormément, et ses poils urticants sont parmi les plus redoutables connus. Piètre tisseuse, elle ne tisse guère que pour muer, faire son cocon, ou dresser quelques fils d'alerte à l'entrée de son terrier. La mue est une période délicate chez les gros specimens, et si l'hygrométrie est insuffisante durant cette période, la mygale a toutes les chances de rester bloquée dans son exuvie et de mourir. Theraphosa leblondi est sensible au stress et ne doit pas être dérangée. Son mauvais caractère et ses poils urticants en font un mauvais choix pour le débutant. TERRARIUM : Compte tenu des dimensions de la mygale, un terrarium de grande taille 40 cm x 25 cm s'impose, avec une hauteur de 30 cm. Prévoir un substrat de 15 à 20 cm de tourbe humide -90%HR environ-, avec un abreuvoir changé régulièrement et amorcez une vaste galerie dans laquelle la mygale va établir domicile. Placer le terrarium à une température pas trop élevée (22°C à 24°C le jour, 20°C la nuit). Certains éleveurs les maintiennent à une température supérieure. Theraphosa leblondi n'a absolument pas besoin d'un apport de lumière. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient largement, il faut même protéger le bac contre les excès de lumière. Prévoir une ventilation correcte pour éviter toute condensation sur les vitres. Comme abri, placer un morceau d'écorce de liège sous lequel la mygale peut s'abriter et se dégager une 'cuvette'. NOURRITURE : Vorace, elle se nourrit de grillons, blattes (surtout ailées), criquets, souriceaux... dans des quantités impressionnantes, à la mesure de sa taille. Attention à ne pas la sur-nourrir, elle pourrait ne pas le supporter. Pour les bébés, petits grillons (à préférer) ou fifises/pinkies/asticots en alternance. REPRODUCTION : L'accouplement se passe sans problème lorsque la femelle est bien nourrie et qu'elle est disposée. Il n'y a pas d'agressivité de la femelle, c'est même souvent le mâle qui est le plus nerveux. La ponte survient 3 à 6 mois après l'accouplement, mais des durées-records allant jusqu'à plus de dix mois sont enregistrées. L'incubation des oeufs dure 7 à 12 semaines. Il est fréquent que la femelle dévore son cocon même lorsqu'il est fertile. A ce titre il vaut mieux le lui retirer au bout de 6 semaines. En fait, c'est plutôt la femelle qu'il faut retirer car les larves auront besoin de la toile-nursery qu'elle a tissée pour effectuer leur première mue, suspendus. A défaut de support, l'hécatombe est à prévoir quand arrivera l'heure de la première mue. Dans un incubateur, une gaze très fine et humide peut faire l'affaire. En général, il y a de 60 à 90 mygalons, rarement plus de 100, et de taille assez grande (1 cm de corps, le double d'envergure). Réhausser légèrement la température de stabulation (1°C à 3°C supplémentaires) pendant les périodes de reproduction. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très rapide avec une mortalité assez faible. On peut obtenir un mâle adulte en deux ans, une femelle en trois ans. Séparer les juvéniles dès que possible, car cette mygale a une forte tendance au cannibalisme. Source gea.free.fr
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Ancylometes sp. Guyane (French Guyana fishing spider)
Valko03 a posté un sujet dans Notes d'élevage Mygales
Ancylometes sp. Guyane SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : PISAURIDAE REPARTITION : Guyane française DESCRIPTION : Proche du genre Dolomedes que l'on trouve en Europe et en Amérique, plus connue sous le nom de 'fishing spider'. Cette araignée ressemble à l'araignée-loup, mais la disposition des yeux diffère avec un groupe de quatre yeux en formation quadrangulaire, et deux paires d'yeux latéraux. Mâles et femelles sont marron avec des taches sombres sur l'abdomen. Les mâles ont deux fines bandes claires le long du céphalothorax et des bulbes très visibles. Les juvéniles sont semblables aux adultes mais sont de couleur plus claire avec des bandes assez marquées sur le céphalothorax. TAILLE : Le corps de la femelle peut atteindre 4 cm au total, avec une envergure de plus de 9 cm. Les mâles sont plus petits (2,5 cm) avec des pattes proportionnellement plus longues (envergure de 8 cm). COMPORTEMENT : Cette araignée a un comportement très particulier et intéressant. Les jeunes parviennent à marcher à la surface de l'eau avec une rapidité et une agilité surprenantes. Cette capacité s'explique par les soies fines dont sont garnis leurs tarses, qui capturent l'air et agissent comme des petits flotteurs. C'est une espèce terrestre très rapide mais incapable de grimper aux vitres ou sur des surfaces lisses. Les juvéniles y parviennent un peu mieux. Les Ancylometes peuvent rester plus d'une heure sous l'eau lorsqu'elles se sentent menacées. Elle se maintiennent au fond, en s'agrippant à des plantes aquatiques ou à des branches. Ce sont des chasseuses à l'affut. Elles attendent et se précipitent quand leur proie approche. Leur vision est assez mauvaise. Elles voient les mouvements de gros objets mais leur perception est moins bonne que celle des araignées loups par exemple. Leur morsure est douloureuse mais sans danger pour l'homme. TERRARIUM : Il est préférable d'élever cette araignée dans un aqua-terrarium. Les juvéniles meurent en quelques jours s'ils n'ont pas d'eau. Un terrarium de 20 cm x 40 cm x 15 cm suffit, avec un bac d'eau de 10 cm x 15 cm et 5 cm de profondeur. Choisir un substrat spécial supportant de très hauts degrés d'hygrométrie, comme des mousses ou certains copeaux. Placer le bac à une température moyenne (24°C à 26°C le jour, 20°C à 22°C la nuit). Mettre des branches au niveau du bac d'eau pour faciliter les mouvement de l'araignée. Une plante vivante peut également convenir. Bien que la ventilation ne soit pas très importante pour ces araignées qui préfèrent une hygrométrie très élevée voire saturée, il est nécessaire de prévoir une aération pour palier à la prolifération des moisissures et autres champignons. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. NOURRITURE : Les Ancylometes capturent leurs proies à la surface de l'eau, ou des grenouilles remontant à la surface, mais eles ont moins tendance à plonger que leurs cousines Dolomedes. Elles sont capables même d'attraper de petits poissons nageant en surface (voir photo) ! On peut les nourrir avec des insectes, mais elles sont davantage friandes de petites grenouilles et de lézards, qui constituent leurs proies en milieu naturel. Parfois, lorsqu'elles sont affamées, elles acceptent des coléoptères (ténébrions), comme des vers de farine (Tenebrio molitor). REPRODUCTION : Mâle et femelle doivent être bien nourris. La femelle placée dans son terrarium depuis quelques jours avant l'accouplement, pour qu'elle ait le temps de tisser un réseau de fils de soie enduits de phéromones. Le mâle s'approche prudemment en utilisant ces fils. Dès qu'il entre en contact avec elle, la femelle semble entrer en 'transe'. Le mâle grimpe sur elle et l'immobilise en la liant avec de la toile. Enfin, l'accouplement en lui-même a lieu, le mâle enserrant la femelle par le dessus. L'acte copulatoire est bref, moins d'une minute en tout, le cocon est déposé une à deux semaines plus tard. Prévoir quelques branches croisées pour faciliter son élaboration par la femelle. Environ un mois plus tard, juste avant l'éclosion, la femelle tisse une toile 'nursery', d'une dizaine de centimètres de diamètre, et suspendue. Le cocon contient environ 150 bébés dont la taille n'excède pas 2mm (le nombre de bébés vaire d'un cocon à l'autre). Au moins deux cocons sont posés, parfois plus selon la taille et l'alimentation de la femelle. CROISSANCE : La croissance des jeunes est rapide, environs 10 à 12 mois jusqu'à l'âge adulte. Les mâle grandissent un peu plus rapidement, mais cela ne pose généralement pas de problème. Les bébés ont une forte tendance au cannibalisme, surtout lorsqu'il existe des différences de taille. Les jeunes doivent être nourris avec des drosophiles pendant les premières semaines. Les femelles vivent à peu près deux ans au total, guère plus. Les mâles ne dépassent pas 14 à 16 mois. Source gea.free.fr & Photo Google -
Cupiennius salei SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : CTENIDAE REPARTITION : Surinam, Guyane française, bassin amazonien FAMILLE : Les Ctenidae, ou wandering spiders, sont des araignées chasseuses proches des Lycosidae, bien que leurs yeux soient moins développés et leurs habitudes nocturnes. DESCRIPTION : Araignée de couleur marron, avec de petites taches claires sur l'abdomen, et des bandes longitudinales bien visibles sur le céphalothorax. Les patelles et fémurs des pattes ambulatoires sont marquées d'anneaux alternativement noirs et blancs. Le dessous est rouge-orangé avec un trait vertical sous l'abdomen. Les mâles sont plus clairs mai splus ternes et n'ont pas de bande sombre, sauf sous l'abdomen. Les bulbes sont très visibles. TAILLE : Les femelles atteignent 3,5 centimètres de corps pour 10 centimètres d'envergure. Les mâles sont naturellement plus petits, soit 2,5 centimètres de corps, mais avec des pattes proportionnellement plus longues. COMPORTEMENT : Cupiennius salei est nocturne et peu active, à comparer avec les mygales arboricoles. Elles est aussi (encore) plus rapide, il faut donc faire très attention à l'ouverture du bac. En cas d'évasion, repérez simplement où elle se cache, et recouvrez la calmement d'une boite. Comme la plupart des araignées arboricoles, elle se déplace facilement sur les vitres et les surfaces plastifiées. Cupiennius salei n'est pas agressive, pourtant elle ne doit jamais être manipulée à mains nues, car cela les rend nerveuses. La famille des Ctenidae comprend également les célèbres Phoneutriae, qui comptent parmi les araignées les plus dangereuses au monde, sa morsure ayant occasionnés de nombreux cas mortels en Amérique du Sud. Cupiennius salei n'est pas réputée aussi dangereuse, mais sa morsure est connue pour être extrémement douloureuse. Personnellement, je n'ai jamais été mordu. Cupiennius salei chasse dans les arbres, tendant de véritables embuscades à ses proies. Elle n'utilise pas vraiment sa vue, car elle est nocturne et chasse à l'affut. L'attaque est très rapide. Les grosses proies sont fixées au sol avec de la toile avant d'être consommées. TERRARIUM : Dans la nature, Cupiennius salei se trouve sur des arbres dans les forêts tropicales d'Amérique centrale et du Sud. Une température de 25°C est idéale, mais elle tolère quelques degrés de plus ou de moins, grace à son habitat arboricole. Si les couches supérieures de la canopée, subissent d'importantes variations de températures jour/nuit, les animaux qui y habitent s'y sont adaptés. L'hygrométrie doit être élevée, autour de 80% HR, mais j'ai constaté en captivité que C. salei est également résistante à une humidité temporaire plus faible. Une bonne ventilation est indispensable, encore que je n'ai jamais eu de problème en terrarium. Utilisez un bac de 20*20*30 cm, avec un morceau d'écorce de liège posé dans le fond. Placez aussi des branches pour augmenter sa surface de déplacement. Mettez des copeaux d'écorce comme substrat, vous pouvez également ajouter des plantes. Il est difficile de maintenir des plantes vivantes dans un terrarium de cette taille, mais vous pouvez en fixer de fausses au morceau d'écorce de liège. Les plantes grimpantes sont plus adaptées. NOURRITURE : C. salei se nourrit de toutes sortes d'insectes adaptés à sa taille, qu'il s'agisse de mouches ou de sauterelles, mais aussi de petits reptiles arboricoles et des grenouilles. L'attaque est extrémement rapide. REPRODUCTION : La parade nuptiale est longue et complexe. Pour cette raison, il vaut mieux attendre 2 à 3 semaines après la mue imaginale avant de tenter l'accouplement. Les adultes ont atteint leur plus grande taille, et cessent de muer. On peut déceler les mâles 2 ou 3 stades avant leur mue imaginale, car leur coloration est déjà différente des femelles, de même que leur morphologie et l'épaisseur des palpes. Introduisez le mâle dans le terrarium au moins une semaine après la femelle, pour qu'elle ait le temps de placer des fils de soie enduits de phéromones. Le mâle se dirige vers la femelle, tapote le substrat, remue son abdomen. Après quelques minutes il commence à toucher la femelles avec ses pattes. Les femelles, lorsqu'elles sont réceptives, remuent à leur tour leur abdomen, et parfois se tournent vers le mâle. Le mâle se place au dessus de la femelle et l'agrippe, alternant les bulbes durant la copulation. Trois semaines plus tard, la femelle tisse un grand cocon blanc, sphérique, qu'elle fixe à ses filières. Un mois plus tard, elle tissera une toile "nursery", irrégulière. Plusieurs centaines de bébés sortiront bientôt, pour se disperser sur cette toile. Ils sont très petits, deux à trois mm en tout. Ils se nourriront dans quelques jours. D'autres cocons, habituellement 2, plus petits, seront déposés à intervalle de deux mois. CROISSANCE : La croissance des jeunes est rapide, ils sont adultes en 8 à 10 mois, mais cette durée varie selon la température délevage et la fréquence des repas. Les Cupiennus salei ont un tempérament cannibale et sont très agressives entre elles. Séparez les au plus tôt pour éviter les pertes, surtout lorsque des différences de taille apparaissent. Si vous ne pouvez pas les individualiser, nourrissez les abondamment avec des drosophiles, mais il y aura probablement du cannibalisme. Les juvéniles sont faciles à élever, ils sont maintenus comme les adultes. Par contre, ils sont plus sensibles aux variations d'hygrométrie et leur bac ne doit jamais s'assécher. C. salei vit assez longtemps, ma plus grosse femelle a vécu deux ans depuis sa mue d'adulte. Les mâles vivent moins longtemps. Source gea.free.fr
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Filistata insidiatrix SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : FILISTATIDAE REPARTITION : Région méditerranéenne, Corse. DESCRIPTION : La femelle mesure environ 10 mm de corps, 2 cm d'envergure. Le céphalothorax beige clair avec une tache plus sombre de la région oculaire jusqu'à la fovéa. Les pattes sont uniformément beige foncé. L'abdomen est gris clair et porte une tache cardiaque plus sombre. Aspect velouté. Tout comme Kukulcania hibernalis, elle a l'aspect d'une petite mygale, mue régulièrement à l'âge adulte, et peut vivre jusqu'à douze ans (Jones, 1983). Le mâle mesure 6 à 7 mm pour 2 cm d'envergure. Il est beige à gris, les pattes sont assez longues. HABITAT : On la trouve sous les pierres, dans n'importe quel interstice, et parfois les terriers d'hyménoptères (Jones, 1983). COMPORTEMENT : Docile et moyennement rapide. F. insidiatrix est une aranéomorphe assez intéressante du fait de sa bonne adaptation à la captivité et de sa grande longévité. NDLR : Les spécimens que j'ai capturés et maintenus pendant quelques semaines avant de les remettre en liberté, avaient un comportement franchement agressif, et vorace. TERRARIUM : 10x10x15 cm. Substrat composé de tourbe et de quelques morceaux de liège. Toile irrégulière avec une retraite, l'entrée en "étoile" avec une soie calamistrée, est caractéristique. Humidité : vaporiser régulièrement. Température : 20°C. NOURRITURE : Tous les insectes adaptés à sa taille : grillons, vers de farine, mouches, asticots… REPRODUCTION : Facile. Le cocon est fabriqué trois ou quatre semaines après l'accouplement et contient une cinquantaine de jeunes minuscules qui sont nourris aux drosophiles. Ils sont assez voraces et il n'y a que très peu de mortalité. La croissance est tout de même assez lente. Source gea.free.fr
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Heteropoda venatoria SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : HETEROPODIDAE REPARTITION : Heteropoda venatoria est une araignées cosmopolite, originaire de Guyane, Porto-rico. Elle est répandue dans toutes les régions tropicales. Sa meilleure façon de voyager : le régime de bananes. Elle a été introduite dans de nombreux pays grace à l'importation de ces fruits. HABITAT : D'origine sauvage, elle est devenue anthropophile dans de nombreuses régions. Elle vit dans les maisons, les garages, les granges. Dans les régions plus froides, elle vit dans les serres chauffées. Le corps aplati de cette araignée lui permet de s'introduire dans les fissures et les crevasses, même les plus petites. Comme toutes les Heteropodidae, H. venatoria ne construit pas de toile. FAMILLE : Heteropodidae, couramment désignées comme huntsman spiders ou banana spiders. DESCRIPTION : Heteropoda venatoria est une grande araignée de couleur brune, reconnaissable à son prosoma aplati. Les deux sexes possèdent un clypeus de couleur jaune-clair. Une large bande encercle le prosoma, cette bande est de couleur brune pour la femelle et crème chez le mâle. Celui a une petite bande blanchâtre derrière les yeux. Les pattes des deux sexes sont de couleur brune avec des petites tâches plus foncées. TAILLE : Le corps de la femelle est légèrement plus grand que le mâle, 2,8 cm contre 2,2cm ; par contre le mâle possède de plus grandes pattes. L'envergure de mâles peut atteindre 12 cm, alors que la femelle atteint une envergure de 9cm. COMPORTEMENT : Heteropoda venatoria est nocturne. Elle se déplace très rapidement avec des mouvements latéraux en crabe. Elle s'adapte très bien à la captivité. Pour la petite histoire, une araignée a vécu en liberté totale dans ma maison pendant une année , elle a très bien supporté une température relativement basse sans problème. Elle chassait les mouches que je lui lançais. Heteropoda venatoria n'est pas agressive et ne cherche pas à mordre même quand elle est acculée. En quelques mots, une araignée agréable à garder en captivité et surprenante quand on la voit chasser. TERRARIUM : Un terrarium de 15x15x25cm suffit largement. On dispose des écorces comme cachette : l'araignée ne descendant jamais à terre, le substrat importe peu. Personnellement je mets de la tourbe, je ne place pas d'abreuvoir, par contre le vivarium est largement vaporisé le matin et le soir. La température est de 28°C le jour et 22°C la nuit. NOURRITURE : Dans la nature, l'araignée se nourrit de nombreux insectes qu'elle chasse à l'affût elle se place la tête en bas, les pattes avant très écartées. Elle est extrêmement rapide. Elle saute sur ces proies en une fraction de seconde. Elle repère ses proies grâce à ses thrichobotries, des fibres sensorielles placées sur ses pattes. Il lui arrive de prédater de petits lézards, des petits Geckonides surtout. Son venin est donc très actif ; Cependant, il n'est pas dangereux pour l'homme, quoique la morsure puisse être douloureuse. En captivité, la nourriture est composée de grillons, mouches et en été de petits acridiens que je capture dans le jardin REPRODUCTION : Le mâle va le recherche de la femelle. La femelle se suspend sur une écorce, une branche, une pierre. Le mâle se suspend dans le sens contraire, collé à la femelle. Il introduit ses bulbes, l'un après l'autre. L'accouplement peut durer 2 heures. Après l'accouplement, la femelle ne mange pas systématiquement son mâle. Une dizaine de jours plus tard, la femelle fabrique un cocon, dans lequel sont pondus les œufs. Elle ne se nourrit pas pendant la maturation du cocon. La femelle tient le cocon contre son abdomen, entre sa troisième paire de pattes et ses pédipalpes. Un mois plus tard, le cocon éclôt. J'ai compter jusqu'à 300 larves. Les bébés sont pratiquement transparents et mesurent 3 mm environ. La femelle recommence à manger après l'éclosion et une quinzaine de jours plus tard. Etant itéropare, la femelle confectionne de nouveau un cocon. Les jeunes son groupés par cinq dans des bocaux d'assez grande taille jusqu'à la troisième mue, puis sont placés en solitaires dans des bocaux séparés. CROISSANCE : Les bébés grandissent rapidement et sont adultes en trois mois. Une femelle a fait trois cocons dans sa vie avant de mourir. Le mâle peut vivre trois mois après s'être accouplé, la femelle quatre. Par contre une femelle vierge est morte un an après sa mue imaginale. Source gea.free.fr
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Holconia immanis (Australie, Nouvelle-Zélande Spider)
Valko03 a posté un sujet dans Notes d'élevage Mygales
Holconia immanis SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : SPARASSIDAE, HETEROPODIDAE REPARTITION : Australie, Nouvelle-Zélande FAMILLE : Sparassidae ou Heteropodidae, couramment désignées comme giant crab spiders ou huntsman spiders. DESCRIPTION : Holconia immanis est de couleur gris clair, avec des taches marron. Les juvéniles ont généralement une coloration un peu différente, leur corps est brun clair à vert olive. Les Holconia sont probablement les plus grandes représentantes de la famille des Sparassidae. TAILLE : Les femelles peuvent atteindre 5 cm de corps pour une envergure de 10 cm en position de repos, et jusqu'à 15 cm étalées. Les mâles ont un corps plus petit, mais leurs pattes sont proportionnellement plus longues. Les palpes sont bien visibles. COMPORTEMENT : Les Holconia grandissent rapidement, elles sont voraces mais pas vraiment agressives. Cependant, il est déconseillé de les manipuler en raison de leur rapidité et de leur morsure très douloureuse, quoique considérée comme non dangereuse pour l'homme. Elles sont nocturnes, mais restent actives le jour. Elles semblent avoir une perception visuelle correcte, en particulier des mouvements rapides et des volumes importants. TERRARIUM : Holconia immanis vit dans les savanes arides et les jardins, on la trouve même dans les villes aux endroits ensoleillés d'Australie et de Nouvelle Zélande. Elle est arboricole et sera plus à son aise un terrarium en hauteur. Très active, bien plus que les mygales, elle a besoin d'un bac proportionnellement grand et surtout, haut. Elle se cache peu, et s'installe volontiers sur les surfaces lices et les pierres. La température doit être maintenue autour de 25/30°C, avec une hygrométrie basse, environ 50% HR. La ventilation doit être suffisante pour éviter toute condensation. Une variation de température jour/nuit est possible, mais j'ai constaté qu'elle n'est pas indispensable quel que soit le stade de l'araignée. Le rafraichissement nocturne naturel suffit. L'apport d'eau est fourni par une simple vaporisation hebdomadaire : vous pourrez alors observer l'araignée boire les goutelettes sur les vitre. Un terrarium en verre de 20 * 20 * 30 cm convient. Placez comme substrat 2 cm de sable avec de petites pierres, et un morceau d'écorce de chène liège presque à la verticale au fond du bac. Quelques branches mortes lui permettront de se déplacer davantage. Si elle est effrayée, l'araignée se réfugiera dans les cachettes formées par les pierres ou le liège. NOURRITURE : Tous les insectes adaptés à sa taille. Holconia immanis mange aussi de petits vertebrés, principalement des lézards. REPRODUCTION : Reproduire cette espèce est assez facile. Les Holconia immanis sont adultes en 10 mois, un peu moins pour le mâle. Je maintiens les mâles immatures sans problème à une température un peu moins chaude, et je les nourris moins que les femelles du même âge. Il est possible de les reconnaître facilement, car ils sont plus petits et on peut deviner les bulbes des palpes un ou deux stades avant la mue imaginale. Avant l'accouplement nourrissez bien le couple, puis placez le mâle dans le terrarium de la femelle. Si la femelle vient juste d'être installée, laissez la seule quelques jours pour qu'elle puisse disperser ses phéromones. Le mâle repère la femelle et se dirige près d'elle. Après quelques secondes passées en tapottements de pattes, la copulation a lieu, dans une position typique des hunting spiders, le mâle est placé sur la femelle et l'agrippe. L'accouplement dure plusieurs heures pendant lesquelles le mâle alterne les bulbes. Il est ensuite possible de laisser cohabiter le couple quelque temps, mais bien sûr vous pouvez retirer le mâle tout de suite. La femelle gravide est particulièrement affamée. Au bout de trois semaines elle déposer un grand cocon de la taille d'une pièce de monnaie, suspendu verticalement à un côté du terrarium. Encore trois semaines et la centaine de bébés va s'agglutiner sur le cocon vide, protégés par leur mère. La semaine suivante ils effectuent leur première mue et commencent à se disperser. Un mois après l'éclosion la femelle dépose un second cocon. Ce processus se répète jusqu'à quatre fois et plus suite à un seul accouplement. CROISSANCE : La mortalité est faible chez les juvéniles. Ils sont actifs et très résistants à la déshydratation, une vaporisation chaque semaine suffit pour leur apport en eau. Ils ont un comportement assez social. Ils ne sont pas ou peu enclins au cannibalisme quel que soit leur âge, mais il est préférable de séparer les individus de taille différentes. Gardez les juvéniles ensemble les premières semaines, puis séparez les lorsque des différences de taille se font manifestes. Les femelles vivent plus de deux ans, les mâles un peu moins. Source gea.free.fr -
Kukulcania hibernalis SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : FILISTATIDAE REPARTITION : Sud des Etats-Unis. DESCRIPTION : La femelle mesure 15-20 mm de corps, 3-4 cm d'envergure. Elle est uniformément marron, avect un aspect velouté, le céphalothorax et les pattes sont plus foncés que l'abdomen. Brun foncé après la mue. Elle a l'aspect d'une petite mygale, et s'en rapproche d'autant plus qu'elle peut vivre assez longtemps (jusqu'à cinq ans) et qu'elle mue régulièrement à l'âge adulte. Le mâle mesure 7-8 mm de corps pour 2-3 cm d'envergure. Il est plus clair que la femelle, les pattes et pédipalpes sont très longs. HABITAT : On la trouve sous les pierres, les feuilles mortes, dans les fissures des vieux murs … Tous les endroits secs. COMPORTEMENT : docile et moyennement rapide. K. hibernalis est une aranéomorphe assez intéressante du fait de sa grande longévité et de son aspect général qui fait penser à une petite mygalomorphe. TERRARIUM : 10x10x15 cm. Substrat composé de tourbe sèche. Quelques morceaux de liège, brindilles ou feuilles mortes lui permettront de tisser sa toile irrégulière composée d'enchevêtrements de fils et d'une ou deux retraites. Humidité : ne vaporiser que de temps en temps en laissant des périodes sèches. Température : 20-25°C. NOURRITURE : Tous les insectes adaptés à sa taille. Kukulcania hibernalis mange aussi de petits vertebrés. REPRODUCTION : Sans grande difficulté. Un mâle peut accoupler plusieurs femelles si on le retire une fois l'accouplement effectué. Le cocon est déposé un à deux mois plus tard suivant la température. La femelle tient son cocon avec les chélicères ou le laisse posé dans la toile lorsqu'elle se nourrit. Une centaine de jeunes éclos au bout d'un mois, ceux-ci ressemblent déjà fortement à la mère et acceptent d'assez grosses proies (asticots…) compte tenu de leur taille (environ 1 mm). La croissance est assez lente et varie suivant la température et la nourriture. Source gea.free.fr
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Loxosceles reclusa Ces araignées, parmi les plus dangereuses du monde, sont à l'origine de cas mortels et d'autres envenimations très graves. Leur élevage est déconseillé. Il n'est de toutes façons pas envisageable sans une solide expérience dans l'élevage des araignées et si vous n'êtes pas équipé d'installations sécurisées. Les données qui suivent sont donc données à titre de renseignement et non d'incitation à l'élevage. CLASSE : ARACHNIDA ORDRE : ARANEAE SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : SICARIIDAE, LOXOSCELIDAE Classification : Famille Sicariidae, Loxoscelidae. Ces araignées sont connues pour la virulence de leur venin. Origine : Etats-Unis, introduite en Australie. Habitat : Loxosceles reclusa vit sous les pierres, les écorces, près et jusque dans les habitations. Description : La femelle mesure environ 10 mm de corps, 2 à 3 cm d'envergure. Elle est uniformément marron clair à foncé suivant la période entre les mues. Le céphalothorax porte une tache plus sombre de la région oculaire à la strie thoracique. Une tache cardiaque sombre est présente sur l'abdomen. Le mâle mesure 7-8 mm pour 2 à 3 cm d'envergure. Il est plus clair que la femelle, et a des pattes proportionnellement plus longues. Comportement : Moyennement rapide. L'agressivité n'est pas grande mais le venin en fait une des aranéomorphes les plus dangereuses au monde. En effet, le loxoscelisme est un aranéisme nécrosant, qui se limite généralement à la zone de la morsure. La mort n'a généralement pas lieu chez l'adulte, sauf dans de rares cas où vient s'ajouter un syndrome d'ictère hémolytique, une fièvre élevée, une néphropathie et une encéphalopathie (Goyffon et Heurtault, 1995). L. reclusa (ainsi que quasiment toutes les espèces de Loxosceles) est une aranéomorphe fortement déconseillée aux débutants pour plusieurs raisons : la grande toxicité de son venin, sa grande résistance à des conditions extrêmes qui fait qu'elle peut tout à fait vivre et se reproduire dans nos habitations, et enfin le mode de vie de cette araignée et ses couleurs qui n'en font pas une espèce particulièrement intéressante à élever. Terrarium : 10x10x15 cm. Substrat facultatif, les alvéoles à œufs sont bien appréciées. La toile est irrégulière. Humidité : assez sec, l'eau contenue dans les proies lui suffit. Température : 20-25°C. Nourriture : Grillons, vers de farine, mouches, asticots… Reproduction : Facile, le mâle est rarement dévoré et peut cohabiter avec la femelle jusqu'à sa mort naturelle. Le cocon, confectionné un à deux mois plus tard suivant la température, est "incorporé" dans la toile (deux à trois cocons sont souvent fabriqués à quelques semaines d'intervalle). La femelle reste dessus la plupart du temps. Une cinquantaine de jeunes naît au bout d'un mois ; ceux-ci sont extrêmement résistants, acceptent beaucoup de proies, et peuvent jeûner assez longtemps. La croissance est très rapide. Source gea.free.fr
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Lycosa narbonensis SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : LYCOSIDAE REPARTITION : L. narbonensis habite le sud de la France, elle remonte la vallée du Rhône jusqu'à Montélimar, elle est présente également dans le sud du massif central, elle est très rare à l'est du Var. HABITAT : Elle vit dans la garrigue, le maquis sec. Elle creuse un terrier assez profond qu'elle tapisse de soie. L'orifice de ce terrier est entouré d'un petit muret fait d'un ensemble de soie, petites pierres et fragments végétaux. En hiver, l'orifice est surmonté d'un petit dôme constitué avec les mêmes matériaux. FAMILLE : Lycosidae, couramment désignées comme wolf spiders ou araignées-loups. DESCRIPTION : Le prosoma présente la partie céphalique rétrécie par rapport à la partie thoracique. La partie céphalique porte huit yeux, disposés en deux lignes. Les quatre yeux antérieurs sont disposés horizontalement. Les quatre yeux postérieurs sont beaucoup plus gros et sont disposés en trapèze ouvert. Le prosoma est de couleur brun fauve avec une bande médiane étroite de couleur plus claire. La face dorsale de l'opistosoma est ornée d'un dessin bien formé. La face ventrale de l'opistosoma est de couleur noire avec une bordure jaune ou rouge. Les pattes sont noires du côté dorsal et annelées de blanc et noir sur la face ventrale. TAILLE : C'est une grande araignée pour nos régions, 25-29mm de corps pour une femelle, le mâle est plus petit. COMPORTEMENT : La lycose de Narbonne se prête bien à la captivité. Comme nourriture, on distribuera des grillons du genre Acheta, des petites blattes. Cette araignée est diurne. TERRARIUM : Lycosa narbonensis demande un terrarium de taille moyenne : un bac de 25cm x 15cm x 20cm convient très bien. Comme substrat on lui donnera un mélange de sable, de terre de jardin, de petites pierres et de débris végétaux. On mettra une bonne couche de substrat afin qu'elle puisse creuser son terrier. La distribution d'eau se fera par de légères pulvérisations tous les deux jours. L'éclairage est important. La température de 25à 30°C le jour est ramenée à 20°C la nuit. Pour les jeunes une hibernation est souhaitable, mais pas obligatoire : j'ai élevé des Lycoses toute l'année en vivarium chauffé. NOURRITURE : La lycose de Narbonne se nourrit d'insectes et même de petits lézards des murailles. Les vibrations que produisent les petits animaux qui constituent ses proies, l'avertissent. Elle sort alors de son terrier avec grande vivacité et s'empare de ces malheureuses créatures. REPRODUCTION : A la période de reproduction au début du mois de septembre, le mâle va à la recherche de la femelle ; quand il a trouvé le terrier de son élue, il l'attire à l'extérieur et se livre à une parade nuptiale minutieusement réglée. Le mâle fait des mouvement répétitifs avec ses pattes antérieures et ses palpes. Une dizaine de jours après l'accouplement la femelle fait un cocon dans lequel sont renfermés ses œufs. La femelle n'abandonne pas son cocon, il est attaché à ses filières. On voit souvent à cette période la femelle prendre le soleil à l'extérieur de son terrier. Le cocon est sphérique et de couleur blanc crème. Dix huit jours plus tard environ, les petites araignées sortent de leur cocon, elles montent directement sur le dos de leur mère. L'abdomen de la femelle semble alors recouvert de fourrure. Une quinzaine de jours plus tard, les jeunes araignées quittent leur mère et se dispersent grâce au vent. On peut voir par une belle journée du début octobre les petites araignées se placer en un endroit bien dégagé, elles sécrètent un long fil de soie et comme des planeurs. Elles vont profiter des courants ascendants pour s'envoler elles peuvent parcourir plusieurs kilomètres. Dans les campagnes, on les appelle les "fils de la vierge". CROISSANCE : Le cycle de vie de la lycose de Narbonne est généralement d'un an. Les jeunes araignées hibernent, grandissent au printemps et sont adultes à la fin de l'été. Il arrive cependant que dans le nord de leur répartition leur cycle vital dure deux ans. Source gea.free.fr
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Tegenaria gigantea SOUS-ORDRE : LABIDOGNATHA FAMILLE : AGELENIDAE REPARTITION : T. gigantea est très répandue dans toute la France, y compris dans les régions les plus froides. Grande Bretagne, Europe de l'Ouest. HABITAT : Les tégenaires se trouvent dans des endroits les plus divers, dans les caves, greniers, maisons abandonnées, elles aiment l'humidité et une certaine fraicheur. FAMILLE : Agelenidae, couramment désignées comme funnel weavers, grass spiders, ou encore house spiders. Ces araignées tissent des toiles tubulaires avec une cachette au fond et à l'entrée une sorte d' "entonnoir" pour piéger les proies. Le nom de famille de cette araignée, Agenela vient du grec agele qui veut dire grégaire, vivant ensemble, car les toiles des tégénaires peuvent se rencontrer en grand nombre dans un milieu restreint. DESCRIPTION : Le prosoma est brun avec deux rangées de taches plus ombres L'opistosoma est brun rougeâtre et porte de chevrons dans la moitié postérieure. TAILLE : C'est une araignée de grande taille , la femelle peut atteindre 20mm et le mâle 15mm. Avec les pattes étendues, la femelle a une envergure de 5 ou 6 cm. COMPORTEMENT : C'est l'araignée des films d'épouvante, l'une des plus grande araignées européennes. Pourtant elle est inoffensive : malgré la taille des ses chélicères, elle ne mord jamais. Bref, une araignée à observer, protéger et étudier. Elle vit très bien en captivité. Elles sont très résistantes et passent l'hiver sans manger, pour cela , elles disposent d'une réserve d'un mélange de graisse, de protéines et de glucides . Ce mélange est métabolisé pendant l'hiver. Elles font une toile en forme d'entonnoir, elles peuvent aussi occuper la toile d'une autre tégénaire. Si celle ci est habitée, l'araignée propriétaire peut servir de repas à l'intruse. TERRARIUM : La tégénaire vit très bien en captivité. Il lui faut un terrarium de 30cm de haut au moins. On placera des écorces, des pierres, des petites branches. Il vaut mieux avoir un terrarium avec une ouverture latérale afin de ne pas détruire la toile lors de l'ouverture du vivarium. Au sol, le substrat a peu d'importance. Personnellement, je mets du sable que j'humidifie quotidiennement. On la nourrit de mouches, grillons, blattes etc.. On dispose un petit récipient qui contiendra l'eau de boisson. Il n'est pas nécessaire de la faire hiverner. NOURRITURE : Tegenaria gigantea se nourrit d'insectes, blattes, grillons domestiques, tipules, mouches et papillons nocturnes. REPRODUCTION : Les tégénaires s'aventurent en dehors de leur toile, les femelles laissent un fil de cheminement. A la période de reproduction, la femelle va laisser sur ce fil des traces de phéromones, et c'est en suivant ces fils parfumés que le mâle fait sa connaissance. Le mâle exécute une espèce de danse et tambourine sur la toile de la femelle avec ses pédipalpes. Après l'accouplement la femelle fabrique un cocon qu'elle recouvre de débris divers afin de le rendre moins visible. Un mois après les petites araignées sortent du cocon et s'éparpillent. CROISSANCE : Les tégénaires vivent longtemps pour une araignée, 2 ans pour le mâle et j'ai personnellement gardé 5 ans une femelle en captivité. Source gea.free.fr
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Hottentotta hottentotta Cette famille de scorpions comprend les espèces les plus dangereuses au monde, qui sont à l'origine de cas mortels et d'autres envenimations très graves. Leur élevage est déconseillé, le choix étant restreint entre les mortels, les très dangereux et les dangereux. L'élevage de ces scorpions n'est de toutes façons pas envisageable sans une solide expérience et si vous n'êtes pas équipé d'installations sécurisées. Les données qui suivent sont donc plus fournies à titre de renseignement que d'incitation à l'élevage. FAMILLE : BUTHIDAE REPARTITION, SYSTEMATIQUE : H. hottentotta se trouve surtout en Afrique centrale, Sénégal, Tchad, mais aussi en Iran et en Inde. C'est essentiellement dans les savanes qu'il réside, on le trouve sous les pierres, dans les anfractuosités du sol, voir dans les terriers des autres ainsi que dans les termitières. Il y a 21 espèces d'Hottentotta. DESCRIPTION : Scorpion de taille moyenne, brun roux avec les tergites (plaques dorsales) marbrées de noir. D'aspect trapu, la queue n'est pas très épaisse, les mains (pinces) sont fines, avec les doigts assez longs. DIMORPHISME SEXUEL : Seules les dents de peigne peuvent donner une information à ce sujet. Hélas elles sont très fines, qui plus est les "fourchettes" se croisent, et les erreurs sont très courantes. Pour un mâle comptez entre 25 et 30, pour une femelle 22 à 26. TAILLE : Comme dit ci-dessus, la taille est moyenne, il dépasse très rarement les 8 ou 9 cm. COMPORTEMENT : C'est un scorpion craintif qui détale à la moindre alerte. On peut le mettre en groupe, la sociabilité y est plutôt bonne. On les trouve d'ailleurs les uns sur les autres dans leur cachette ce qui prouve qu'il ne s'attaque pas entre eux une fois que chacun à trouvé sa place dans le groupe. Par contre des cas de cannibalisme de la mère envers les petits seraient fréquents. Donc séparez-les de leur mère après la première mue, mais laisser les bébés ensemble. C'est un scorpion assez rapide, vif, qui est actif dès la soirée jusqu'au matin suivant. Il pique rarement ses proies et se gave facilement s'il a trop à manger. La piqûre est très douloureuse. TERRARIUM : Un terrarium de petite taille (bac plastic Hagen 20x10) suffit pour un spécimen, pour un groupe de 4 ou 5 prévoyez un peu plus grand ( 20x30). Pour le sol un mélange de terreau et de sable, 60/40, convient très bien. Comme il ne creuse pas apportez-lui des cachettes, pierres, écorces, petites souches etc… Pour l'hygrométrie 60 à 70% suffisent. Laissez le sol sec, vaporiser seulement une partie du terrarium tous les 15 jours ou, mettez leur un petit abreuvoir. Température de 25 à 30°C avec des pointes possibles à 35, descendre vers 20-22°C la nuit si possible. NOURRITURE : Les grillons de taille moyenne (moins d'1 cm) lui suffiront, car s'ils sont trop gros il n'y touchera pas. Dans la savane africaine ses proies sont plutôt les termites. Il ne touche pas aux proies du genre cloporte par contre, sans doute trop "exotique" pour lui. REPRODUCTION : La gestation dure environ 8 mois, la portée est comprise le plus souvent entre 8 et 20 pullus, voir 30 dans les meilleurs cas. Des cas de parthénogenèse (mode de reproduction des animaux dans lequel le mâle n'intervient pas.) sont couramment observés chez cette espèce. CROISSANCE : La durée de vie en élevage de ce scorpion n'est pas très longue, estimée entre 3 et 4 ans. Source gea.free.fr
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Euscorpius flavicaudis FAMILLE : EUSCORPIIDAE REPARTITION : Sud de la France, Corse, Italie, Espagne DESCRIPTION : Petit scorpion au corps et aux pinces de couleur brun-rouge, les pattes ambulatoires et le telson sont ocres. Les pinces sont proportionnellement larges et puissantes, l'opisthosoma est court. Il n'y a pas de dimorphisme sexuel visible à l'oeil nu. TAILLE : La femelle est de taille modeste, de 3 à 5 cms de longueur totale. Le mâle est encore plus petit (3 à 4 cms). COMPORTEMENT : Scorpion rapide et nerveux, il pince facilement et pique lorsqu'il est dérangé. Il se met rapidement en position de défense. Peu douloureuse, sa piqure est inoffensive pour l'homme. Fréquent en France, non dangereux, résistant (adulte), il constitue une bonne source d'observation et d'apprentissage pour le débutant. TERRARIUM : Un terrarium de 20 cm x 10 cm est conseillé. Prévoir un bac plus grand pour les groupes reproducteurs. Grégaire, il peut être élevé en groupe de dix individus ou plus dans un bac de 50 cm x 30 cm pourvu que les cachettes soient nombreuses. Dans la nature, il abonde sur les murets où l'on trouve parfois un specimen tous les 20 cms. Ce scorpion se contente d'une hygrométrie moyenne (70% HR environ), est assez tolerant aux écarts. Préférer un substrat de 4 cm de tourbe humide, avec de la mousse et des pierres entassées comme abris. Température de 22°C à 24°C le jour, 19°C à 22°C la nuit. L'éclairage naturel d'une pièce ou un éclairage artificiel de la pièce avec cycle jour/nuit convient parfaitement. Ne pas éclairer le terrarium. NOURRITURE : Grillons, asticots, petites blattes... Pour les bébés, donner des micro-grillons qui seront tués par la mère. Cette espèce peut supporter des périodes de plusieurs semaines sans nourriture. REPRODUCTION : Bien nourrir mâle et femelle avant l'accouplement. Dans le groupe reproducteur, les naissances auront lieu sans intervention de l'éleveur. La ponte survient 11 à 12 mois après l'accouplement. Il y a en général de 12 à 70 pullus. CROISSANCE : La croissance des jeunes est très lente, la mortalité importante comme chez la plupart des petites espèces. Longévité probable d'environ 6 à 8 ans. Source gea.free.fr
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Heterometrus spinifer FAMILLE : SCORPIONIDAE REPARTITION, SYSTEMATIQUE : Il y a 21 espèces et 31 sous-espèces ce qui rend la classification très dure. On les trouve dans les forêts humides du sud de l'Asie (H. fulvipes), Thaïlande (H. spinifer), Malaisie, l'est de l'Asie (H. longimanus), Java, Bornéo, Sumatra (H.cyaneus). DESCRIPTION : Grand scorpion noir avec des reflets verts, qui peut aller jusqu'à 15 cm. Il ressemble à Pandinus imperator qui lui à des reflets brun acajou. Les pinces sont puissantes et larges, lisses ou granuleuses selon les espèces. Plutôt lisses avec un peu de grain sur le haut de la main pour H. spinifer, vraiment granuleuses pour H. fulvipes. Le corps est massif. La vésicule à venin est de la même couleur que la queue, contrairement au Pandinus. Attention la piqûre d'Heterometrus n'est pas bénigne, au contraire, elle peut causer de graves problèmes oculaires en plus d'être très douloureuse. DIMORPHISME SEXUEL : Hélas pas d'information sur la quantité des dents de peignes, mais comme pour Pandinus la différence entre un mâle adulte et une femelle se voit très facilement avec un peu d'habitude. Les peignes les plus longs étant pour les mâles bien évidemment. TAILLE : Selon les espèces la taille varie de 10 à 17 cm. H. swammerdami qui est le plus grand. H. spinifer atteint 12 à 15 cm. COMPORTEMENT : C'est une espèce sociable qui peut vivre sans problème en groupe de plusieurs individus. Une cohabitation entre Heterometrus et Pandinus est même possible. Cependant le scorpion asiatique est beaucoup plus agressif que son cousin d'Afrique. Toute manipulation est à proscrire. Ce n'est pas un scorpion très rapide mais il fait front si vous le taquinez et n'hésite pas à pincer avec force et faire usage de son dard. Il pique rarement sa proie sauf si la taille de celle-ci l'empêche de bien la maîtriser. C'est un scorpion fouisseur, il creuse une galerie et se cache dedans pendant la journée, le soir il sort juste ses pinces pour attraper ses proies. Une activité nocturne est quelque fois constatée, il se promène, fait le tour du terrarium, essaye de monter le long des parois. Ce scorpion convient bien lorsque l'on a déjà une expérience avec eux, toutefois son élevage est relativement facile. TERRARIUM : Le type est évidemment tropical, de grande taille, comptez 30x20 minimum pour un spécimen. Ajoutez une bonne quantité de tourbe humide afin qu'il puisse faire son terrier. Température de 20 à 28°C, un cordon chauffant est bien accepté. Hygrométrie de 80 à 95%, vaporisez de l'eau non calcaire régulièrement 3 à 4 fois par semaine. Un abreuvoir est très conseillé. Comme décor toutes souches, branches, pierres, mousses sont appréciés, attention aux plantes qui pourront être déterrées par votre scorpion lorsqu'il creuse sa cachette. Pas besoin d'éclairage, en effet il vit ordinairement dans la pénombre de sa forêt natale. De même il n'est pas nécessaire d'équilibrer le ratio entre jour et nuit. NOURRITURE : Nous trouverons des proies en rapport avec la taille du prédateur évidemment, les criquets pèlerins, blattes de toutes tailles, grillons, vers morio, voir même des lézards sont très bien acceptés par les adultes. Attention de ne pas trop nourrir vos Heterometrus car ils sont tous très voraces. Pour les pullus, les drosophiles ainsi que les vers de farine sont très bien. Prévoyez des micro grillons pour le stade suivant et vous n'aurez pas de problèmes. Il arrive souvent que la mère tue un grillon adulte et le laisse aux petits qui se chargent de le manger. REPRODUCTION : La gestation dure environ 12 mois, la taille de la portée va de 15 à 35 pullus. Ne pas séparer la mère des petits, ceux-ci peuvent même rester définitivement ensemble sans aucun problème. En élevage courant et convenablement nourri, aucun cas de cannibalisme n'est constaté. CROISSANCE : La croissance est assez rapide, en un an ils auront presque la taille adulte, toutefois veuillez bien faire attention à leur fournir de la chaleur et une bonne humidité afin d'avoir des mues qui se passent sans problèmes. Source gea.free.fr