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Tout ce qui a été posté par run.s
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Une petite tortue trouvée dans le bassin de pisciculture ou je vais bosser de temps en temps. Minuscule, elle se faufilant entre les énormes tas d'algues invasives qu'on enlève du bassin. J'étais content de tomber sur elle - ça change un peu des énormes sangsues qui peuplent le lieu habituellement. Apèrs avoir été retournée sous toutes les faces, espérant avoir de bonnes photos dans le lot, elle est repartie sous l'eau.
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Non, ils retournent à la mer - Oui, ils sont détritivores et charognards - les autochtones m'ont dis les avoir vus s'activer sur des poissons morts, et ils affectionnent les décharges sauvages. Pas d'aiguillon - le dard de l'arrière sert de balancier plus qu'autre chose - peut etre pour pas se faire retourner par les vagues quand ils sont au bord des plages ? Je continue de poser des questions autour de moi, mais il y a peu d'observateurs assidus. Je crois que j'ai fais le tour de ce que je pouvais glaner sur le terrain. Il nous faut maintenant des infos d'études et d'observations en suivi terrain ou en aquarium.
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Sais pas pas vu de chélicères ou tout autre appareillage. Faut les observer de près en apnée, pas évident de tout bien noter. Ca doit manger ce que ça trouve )) - sans rire j en sais rien. Apparemment, oui, ça se mange, mais les avis ne convergent pas sur les parties comestibles. Pirouettes ? Après observation soutenue, ils semblent refuser de se soumettre a tout ordre oral une fois morts... Mais je te promets de faire l'expérience dès que je tombe sur un vivant.
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Cette rubrique pour présenter les aliens ou bestioles difficiles à classer. En attendant qu'elles trouvent un spécialiste ou un tiroir. Un élément de choix pour démarrer la session : [b] le "belangkas" Je déambulle depuis un moment sur les caillebotis d'un village aux chemins entièrement suspendus - l'eau est au ras des terres et le moindre flooding prend possession des terres emergées. Les crabes se balladent dans les maisons, les moustiques ont élu ABAï comme capitale. Un inhabituel fruit est accroché aux palmes d'un coco nain :[/b] C'est assez pestilentiel comme déco, mais suffisemment étrange pour susciter un interêt pour le dessous de la chose : Entre le crabe préhistorique et... l'alien venu d'ailleurs. Ces étranges bestioles baguenaudent en bord d'eau et s'attrapent comme des tortues J'en trouve quelques autres dans le village. Subissant tous un séchage au soleil. Certains me disent que c'est très bon et que ça se mange. Mais personne ne semble d'accord sur les parties vraiment comestibles : l'intérieur des ailerons ou le dessous plein de pattes. La préparation idoine semble être en soupe. En attedant, ça sèche au soleil dans un odeur remarquable. Une idée de la taille avec un stylo sur un spécimen de petite envergure.
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Une petite série oiseaux. Surveillant les méandres de la kinabatangan sungai de son arbre stratégique, il séche ses plumes aux rayons du soleil du petit matin. Mais notre station prolongée sous sa citadelle l'inquiète... Il trouve en quelques coups d'ailes un autre observatoire moins exposé. Rayant la nuit, notre faisceau s'arrête sur le pêcheur posé sur son tronc. Partagé entre le scrutage de sa prochaine proie et sa sécurité devant notre pourtant lente avance... [b] Il choisit la sécurité...
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Avis - dans peu de temps, quand je serais assez agueris dans cette langue, je doublerais les commentaires en français/malais pour que mes amis d'ici puissent profiter des belles rencontres qu'ils contribuent à me faire faire. Une expé de nuit. Nous partons sur les traces du hasard. Les éléphants sont signalés sur cette portion de la rivière. Ils étaient encore hier au village du dessus de la rivière, mais quelque chose a dû les contrarier, ils redescendent rapidement. Le rayon de la torche balaie les bords de la rivière. On avance doucement pour saisir les bruits. Pas de vent. Chants de grenouilles et crissements d'insectes. Un bruit autrement... Un mouvement dans l'eau derrière nous. 2 jeunes elephants essayent difficilement de sortir de l'eau. La terre humide s'écrase sous leur poids et ils retombent a chaque effort. Inlassablement, ils recommencent. Ils reussissent enfin à se hisser sur les bords. Sous le regard protecteur du chef de groupe. Au cas ou un croco mal avisé ait l'idée saugrenue de croquer dans le gigot. Un dernier regard. Tout le monde est présent. La nourriture est épuisée. Les elephants s'enfoncent vers la foret pour passer la nuit. Demain est une autre aventure au pays des éléphants nains...
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Pas eu de mauvais a priori de la part de la population locale. Il est plutot aimé ce petit bestiau. Oui 15-20 cms De jour, ils ne bougent pas beaucoup, mais se tiennent prets à fuir si on les approche de trop près. De nuit, ça saute dans tous les sens pour capturer les insectes - difficile à suivre et surtout photographier.
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Bien sûr, les belles légendes qui ne portent pas à conséquence sur l'image des serpents et la déformation dans le but d'amplifier une psychose sont à maintenir. Les indésirables sont une certaine catégorie de marchands de sensationnel qui traquent la légende urbaine, le fait divers remalaxé terreur, la désinformation chronique traitée pseudo scientifique. Comme cette vague de films crétins qui fleurit depuis quelques temps. Et que les gens posent d'emblée en référence quand on aborde une discussion sur les reptiles. On pourrait également scinder le post entre les récits et films mythomanes à démonter et les légendes des divers peuples qui le croient créateur, protecteur et bienfaiteur de leur univers. Gageons qu'on trouvera plus aisément un gros tas de la 1ère catégorie.
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mon plus beau voyage à ce jour: Madagascar
run.s a répondu à un(e) sujet de Boomslang1 dans Vos Voyages
Ola Booms, Facile de trouver canoe ou pirogue à pagaie à louer sur mada ? Peut-on y trouver des rivières inhabitées qui passent à travers la foret ou c'est très peuplé partout le long des cours d'eau ? Vois tu une rivière sauvage à remonter sur des semaines ? Qu'est ce qu'il en est de la potabilité de l'eau des rivières ? Amibes ? T'as essayé de pêcher pour te nourrir ? Et la forêt ? aussi humide qu'en amazonie ? merci de tes infos. -
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Culture ? Je suis pas vraiment d'accord. J'ai jamais encore rencontré de "culture" basée sur la souffrance gratuite et inutile d'un être vivant. Ignorance peut être - mais pas culture. ************ Le but de ce post étant de trouver des solutions et des lignes de comportements à adopter sur place pour faire que ce genre pratique soit abandonnée.
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Selamat siang, De retour d'indonésie, où je rêvais de rencontrer les grands pythons dans leur milieu naturel. Reve échoué : aucun rencontré en liberté. Je ne peux que témoigner du triste sort qui leur est réservé quand ils sont capturés. *** Le matin, je suivais les traces d'un tigre " harimau ", dans la région ouest de sumatra. Le sol délavé par les dernières pluies laissait voir des empreintes impressionnantes et les marquages de son territoire. Meme au milieu de nulle part, les nouvelles circulent vite. J'avais fais savoir que je cherchais des serpents. Des chasseurs-fermiers passent chez notre hote et déclarent qu'un grand python a été capturé. Un beau : au moins 7 mètres. Jump !!! Equipés en quelques minutes, nous filons à travers la foret, les abattis, les ponts moussus au dessus des sungai (rivières) et les pistes forestières pour retrouver leurs scooters. Sur les pistes défoncées et la flotte qui tombe à seaux, nous filons vers le but de mon voyage. Après 20-30 bornes, nous traversons un village. Un attroupement sous une tente en bâche : L'espoir au beau fixe : la bestiole vient d'être capturée, voyons dans quelles conditions. La désillusion frappe comme un coup de machette quand je trouve ça : Un magnifique réticulatus croupit dans la boue. Sa cage est un cercueil de bois avec un grillage à poule fixé avec des clous retournés. Un pauvre canard miteux cohabite. Le serpent n'a pas l'air en forme. Les écailles sub oculaires, les rostrales sont toutes arrachées à force de se frotter contre le grillage. Il semble etre là depuis quelques mois. Je demande qui s'en occupe et où est l'abreuvoir. Réponse : "Ah ? Ca boit ???"... L'heureux propriétaire rattrape la lacune avec bonne volonté : il verse le contenu d'une noix de coco emplie d'eau sur la tete de la bestiole qui se dresse vers le filet d'eau, totalement assoiffée. Je réclame un récipient pour le réhydrater. Y'a pas. Et où y'a donc ? Faut aller acheter, mais y'a pas de sous. Mais le pot à offrande bien rempli destiné à faire payer les visiteurs ne semble pas etre là pour ça... 10 bornes de plus pour aller acheter un bac en plastique. A mon retour, ils ont commencé à déclouer le grillage. Tout le monde se presse, tout excité : on espère un show de manipulation de bestiole. Ils vont déchanter. Je passe la bassine sous le grillage et le positionne près du serpent qui ne réagit pas. On remplit. Le plus interessé est le canard. La phase suivante consiste à drainer la boue liquide et puante qui imprègne le sol. Mon guide s'empare d'un outil et fait une tranchée à l'extérieur. Un autre creuse des sillons à l'intérieur de la cage à travers le grillage. L'eau se vide. Le python n'a toujours pas réagi. Je vois mal sa tete. J'arrache quelques clous de plus pour accéder à l'intérieur. Mal placé, l'épaule coincée sous le grillage, je saisis l'arrière del a tête et le soulève. Choc : la pauvre bestiole n'est pas prête à mordre : Dernière phase de la stomatite : la forme ulcéro-nécrotique purulente. Je suis atterré... pas de matériel pour la soigner. J'avais engagé une négociation pour acheter la bestiole afin d'aller la relâcher dans la nature. J'abandonne. A ce stade, l'animal est condamné. J'essaye de faire avaler quelques rudiments de terrariophilie pour la prochaine victime -je me doute bien qu'ils n'ont rien à cirer d'une réflexion sur le fait de leur foutre la paix dans leur forêt - Et je fiche le camp, le moral dans les talons. J'en verrais un autre dans ces conditions, plus tard...
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A peine le kouros dans un sac idoine, un gars vient me voir : - "saya tahu di mana ular kobra" (je sais où il y a un serpent cobra). - "sekarang ?" (maintenant ?). - ya. Banzai. Nous voilà partis sur la plage. L'escorte s'agrandit au fut et à mesure que fuse la nouvelle. On se retrouve près d'un puits de fosse septique entouré d'une masse de gens. - "Ular di sini" (le serpent est ici). On soulève la dalle. La bestiole est au fond d'un puits étroit. Sur un substrat séché de tout ce qui vient des chiottes désaffectées. Y'a des endroits plus sympas. Quoiqu'il en soit, hors de question de laisser l'animal là dedans. Trop étroit pour descendre en toute sécurité. Un bambou plongé dans le trou s'enfonce sous la surface séchée. Définitivement pas question d'aller y prendre un bain... Le serpent refuse de s'accrocher au bambou. Il se glisse contre les bords pour se cacher. Je retourne à mon hamac récupérer la cordelette pour fabriquer un lasso. Durant ce laps de temps et malgré sa vulnérabilité, personne ne songe à agresser le serpent prisonnier. Et aucune velleité de destruction n'est prononcée. Braves gens ! Je suis rassuré que quelque part dans le monde, et malgré la réelle peur, un peuple ne pense pas systématiquement à détruire ce qu'il craint. Les branches que je trouve ne sont pas très adaprées. J'abandonne l'idée. J'essaye un système de pince avec un bambou fendu maintenu ouvert par un baton en travers et retenu par une cordelette. Entretemps, un indonésien a repris l'idée du lasso. Il essaye pendant que je peaufine mon appareillage. Il sortira la bestiole le premier. Voilà le résultat de la pêche : [i]
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Nous étions arrivés tard dans la nuit. Moulus par une journée passée dans une bétaillère vide sur les routes défoncées de la province de Kerinci, puis ballotés dans la benne d'un pick up d'une équipe de voltigeurs qui remplaçaient les pubs sur les panneaux géants de bords de route. Ils nous avait largué au sud de Padang vers 2-3 heures du mat' Le temps de trouver des cocotiers à distance idoine et sans coco surplombante pour tendre hamacs et bâche anti-pluie. On s'était endormis bercés par les vagues de l'océan indien. Les indonésiens se lèvent tot et sont de nature curieuse. Un attroupement de gens de tout âge autour des hamacs. Encore ensommeillés 0n teste nos rudiments de bahasa indonesia sur les questions qui pleuvent - Dari ke mana ? berapa lama kau di Indonesia , Apa nama... etc (on peut quasiment donner les réponses avant les questions toujours posées dans le meme ordre A 50 mètres, emporté et rejeté par les vagues, un serpent avance. Totalement réveillé, je bondis du hamac et coupe la route à la bestiole. Elle se dresse, fait demi tour. N'ayant trouvé aucune référence sur les serpents du coin, je l'attrape avec prudence par la queue. Avant de lui ouvrir la gueule pour vérifier un éventuel appareil venimeux. Maintenant, si y'a des identifieurs qui peuvent lui donner un nom. La seule ref que j'ai, c'est qu'il ressemble vaguement au chironius d'amazonie