Aodhan

Euh, tu connais l'autre CKC? C'est dans le même genre, juste à voir dans quels états ont lieu leurs évènements (le titre de celui du 28-29 septembre dit tout)

Je serais curieux de savoir aussi car je suis déjà passé devant leur adresse officielle et les installations visibles m'ont laissé songeur... (j'ai même une très mauvaise photo, pour les curieux)

Qu'est-ce qui s'est passé? Des jugements douteux. Pis ensuite un juge qui vient de juger le BIS discuter avec qqun et lui dire: j'adore ta chienne, je veux lui donner un BIS mais je ne peux pas tant que tu la retiens... donne-lui du lousse... Je peux vous dire exactement qui va inscrire sous qui dans qqs semaines... Si Ed Gravely avait encore été là, j'allais le chercher. Crisse ce juge de marde venait de juger ma chienne en plus! Le juge a dit ça au manieur à la sortie du ring ? 10 min après les photos oui... il a même mimé comment ça changerait le gait de sa chienne s'il lui donnait du lousse! Euh, moi qui ne connait pas grand chose à la confo et qui connait encore moins les règles s'appliquant aux juges, je ne vois pas ce qu'il y a de répréhensible là-dedans; si la chienne semble vraiment être 'wow' à ses yeux et qu'il trouve que la personne ne la met pas bien en valeur, je ne vois pas de mal à lui dire comment corriger cela. Je trouve beaucoup plus dérangeant attribuer des points à des chiens de 'mauvaise qualité', question de ne pas froisser participants et organisateurs, décider avec qqn (juge ou, pire, un manieur ou un éleveur) d'autre qui choisir afin de respecter la 'hiérarchie' déjà établie, ne pas vérifier le standard dans le doute, laisser passer des fautes majeures, ignorer des chiens. Comme je pense que les juges ne disent jamais pourquoi ils choisissent un chien X, j'aimerais savoir si cela est dans les règles de jugement ou une tradition établie qui perdure? Je trouve drôle que d'un côté les jugements se font 'en silence' mais que le juge commente par écrit dans une publication papier ou internet son jugement pour un chien (je pense, je crois, à l'un des mastiffs d'Annie); tout le monde devrait avoir droit à un traitement éclairant, même si ce n'est que 'il faut travailler son mouvement' ou qqch du genre. Qqch comme ci-dessous est, à mes yeux, beaucoup plus dérangeant: http://www.dogchannel.com/dog-magazines/dogsinreview/dogs-in-review-dog-show-dog-success-1.aspx Le M. Malzoni de l'article a fait, en 3 ans, 14 BIS au Canada avec 2 braques allemands à poil dur (ça courre les shows, tout le monde sait ça) alors qu'aucun autre braque ou griffon n'a fait mieux qu'un meilleur de groupe durant la même période. Les chiens étaient-ils exceptionnels à ce point ou ont-ils surtout bénéficié de l''aura' du propriétaire et de l'équipe de manieurs (qui donnent l'impression de faire passer les Burdon pour des joueurs de deuxième trio)? Tsé, je pense qu'il n'y a pas eu bien plus que 12 braques à poil dur dans le ring dans tout le Canada depuis le début de 2009 et je serais très surpris que les juges versent des larmes de joie chaque fois qu'ils voient un braque. Bon, on peut dire qu'il y a un bon retour sur l'investissement, que cet investissement dans le 'sport' a bien été récompensé.

Ah, je pensais que c'était le motif de la blouse. (c'est sûr qu'avec l'un ou l'autre de ces motifs, Viggo ne pourrait rien faire )

Ok je comprend !! Drôle de se fier sur le jugement du juge précédent pour faire un choix. Peut-être qu'il n'y avait pas de manieur professionnel pour simplifier les choses; j'ai cru comprendre qu'une brique aurait pu faire meilleur de la race entre les 'bonnes' mains...

Des ergots aux pattes arrières, ça existe chez le lévrier irlandais. La Bestiole a vraiment le sourire et la barbiche d'un lévrier irlandais et sa robe me fait vraiment penser à ça aussi. Même ses oreilles sont similaires en partie (bon, on s'entend qu'elles ne sont pas aseez longues) Pour la queue, ben c'est tout autre chose!

Les colliers GPS (ou radio) ne sont pas, à ma connaissance, encore autorisés au Canada, question de fréquence utilisée. Le Garmin est définitivement pas autorisé pour l'instant.

Après la secousse causée par le reportage 'Pedigree Dogs Exposed', l'édition 2012 du concours Crufts en Grande-Bretagne fait des vagues suite à l'application des examens vétérinaires exigés par le Kennel Club pour les gagnants des races (15) à risque (http://www.thekennelclub.org.uk/item/4176) , soit Basset Hound, Berger allemand, Bloodhound, Bouledogue français, Bulldog, Carlin, Chien chinois à crête, Chow Chow, Clumber Spaniel, Dogue de Bordeaux, Mastiff, Mâtin de Naples, Pékinois, Saint-Bernard, Shar Pei. Tout gagnant de ces races doit passer l'examen vétérinaire afin de se présenter à l'épreuve 'Meilleur de groupe'. Cinq(!) chiens ont déjà été écartés: le Bulldog, le Pékinois, le Clumber, le Mastiff et le Mâtin de Naples. 'Félicitations' au Berger allemand, Bouledogue français, Carlin, Chien chinois à crête, Chow Chow, Dogue de Bordeaux, Saint-Bernard et Shar Pei pour ne pas avoir échoué l'examen vétérinaire. Certains y voient un 'semblant' de promouvoir des chiens en santé (sur le dos des participants), d'autres y voient un pas dans la bonne direction. A 'suire' sur le site du concours Crufts... http://www.crufts.org.uk/

L'article complet de Science, pour ceusses que ça intéresse... http://www.britainhill.com/GeneticStructure.pdf Peut-être que des refontes de race expliquent l''âge' récent de certaines races dites primitives.

Est-ce qu'on a vraiment de besoin d'une telle mentalité de 'polisse'? (je cherche des beignes là...) Est-ce que M. Brisebois et M. Couture ont été séparés à la naissance? Est-ce qu'on peut trouver une phrase sans erreur dans son site web?

Sont vraiment super (écoeurante) les photos de Jake! Peut-on croire que cela a pris 2,5 années faire adopter Jake? Valérie et Stéphane ont vraiment 'pogné le jackpot'!

http://monteregieweb.com/main+fr+01_300+La_Societe_protectrice_des_animaux_de_Drummond_s_occupera_des_animaux_de_Varennes.html?JournalID=1&ArticleID=730435 Varennes est 'safe'; ils ont déjà pris entente avec la SPA de Drummondville (qui elle n'existe pas que sur papier), tout comme St-Amable et Ste-Julie. Pour les autres municipalités (St-Bruno va sûrement aller avec SARS, c'était dans les plans de ces derniers), elles (et leurs citoyens) n'avaient qu'à arrêter de faire l'autruche et de faire autre chose que d'attendre un champion en cheval blanc; elles le savent depuis un bon bout que ce n'était plus tenable (tsé, ça ferme...) et la SCDD n'a jamais fait beaucoup d'effort pour cacher c'est quoi une fourrière typiquement québécoise (c'est la seule chose positive que j'ai à dire à leur sujet, autre le fait que cela a l'air plus propre qu'ailleurs). Bon je suis sûr qu'on va tenter de les accommoder mais je ne me gênerais pas pour leur faire payer le prix juste associé à une couverture qui va sûrement au-delà des capacités existantes ou prévues des deux organismes en lice (bon, il reste toujours notre 'bon vieux' Berger blanc '2.0' mais faut être 'épâ' rare pour les choisir). Il y a aussi AMR comme option mais ils ne pourront sûrement pas accueillir tous les orphelins. Ça ressemble à une partie de chaises musicales et il y a beaucoup moins de chaises que de participants...

Je ne vois pas l'utilité réelle de ce dispositif: 1) les chiens ne peuvent s'accoupler 'normalement'; anatomies incompatibles avec l'acte. Je crois que Dame Nature envoie un message très clair... 2) les chiens peuvent être agressifs lors de l'accouplement. Je suis très loin d'être un expert en tempérament ou comportement mais même l'argument possible du 'gamebred' ne tient pas la route avec moi. Soit les chiens ont des tempéraments trop extrêmes, soit l'environnement est anxiogène ou source de tensions. J'ai me rappelle le cas d'une chienne qui voulait bouffer tous les autres chiens, qu'elle les connaisse ou pas, et une fois elle a vu un gros mâle entier qui devait 'dégager' et disons qu'elle faisait tout pour avoir son attention et son numéro de téléphone...

Une autre perspective sur les accouplements (en anglais): http://www.wolfhouse.dk/articles/sociobiologyofreproduction.php J'aime bien la section 'Do Dogs Have Preferences in Partners?' L'auteure est anthropologue.

Ben, je veux que les gens lisent et tentent de décoder ce qui se passe (vétérinaires, maires d'arrondissement, représentants de la ville-centre, points de vue sur certains aspects des animaux en société). J'aime bien les chiffres du Dr Joel Bergeron quant aux coûts de stérilisation: faut comprendre que c'est le 'prix de vente conseillé'. Tiré d'une clinique connue pour ses stérilisations à bas prix: Chats Stérilisation mâle : 62 $ Stérélisation femelle : 92 $ Chien Stérilisation mâle : 125 $ Stérélisation femelle : 155 $ http://www.cliniqueveterinairedargenson.pj.ca/services.html (Ceci n'est pas un endossement de cette clinique, l'information ci-dessus est fournie qu'à titre indicatif) On s'approche du prix coûtant ici; d'autres cliniques ou structures peuvent offrir des prix encore plus bas, tout en répondant à toutes les normes généralement établies dans la pratique.

Je trouvais que ça ressemblait à du turc et le deuxième avatar (Ndeshje me Qen) a plein de liens vers des sites albanais. Vu qu'ils sont culturellement très différents des autres européens, qu'ils ont vécu longtemps sous un régime quasi nord-coréen et qu'il y a des pratiques culturelles renforcées par cette isolation, les combats de chiens ne me surprennent pas, surtout avec une situation économique difficile et des éléments criminalisés assez présents. Il y a une dizaine d'années, on disait que tu pouvais acheter en Albanie une Mercedes en parfait état pour 1 000$, le hic étant qu'elle ne pouvait pas sortir du pays. Des groupes criminels issus de ce pays font passer les groupes criminels siciliens et calabrais pour des enfants de choeur.

Dans le Journal de Rosemont - Petite-Patrie http://www.journalderosemont.com/Actualites/Vos-nouvelles/2011-12-15/article-2838877/Gestion-animaliere-%3A-le-maire-de-RPP-veut-agir,-maintenant!/1 Gestion animalière : le maire de RPP veut agir, maintenant! Le mode de gestion animalière sur le territoire montréalais sera connu à l’été 2012. Un délai beaucoup trop long pour le maire de Rosemont – La Petite-Patrie. Publié le 15 Décembre 2011 Philippe Beauchemin Alors que la Ville de Montréal annonce qu'elle réorganisera d'ici l'été 2012 la gestion animalière sur son territoire, le maire de Rosemont - La Petite-Patrie affirme ne pouvoir attendre aussi longtemps et prévoit déjà des actions concrètes en février et mars prochains. « Les intentions de la Ville sont bonnes et les objectifs vont dans le bon sens, mais c’est un délai d’attente et de mise en place beaucoup trop long. On ne peut pas se permettre d’attendre aussi longtemps qu’à l’été 2012 pour voir le début de l’élaboration de scénario quand, de toute façon, on connait déjà pratiquement toutes les actions à prendre. Plus on attend, plus il y a des animaux qui sont mal traités », dit François W. Croteau. Après une règlementation sur les animaleries, l’arrondissement RPP n’attendra donc pas le feu vert de la Ville-centre pour mettre en place d’autres normes de contrôle animalier sur son territoire. « On sait déjà ce qu’il faut faire. On a un comité d’experts qui s’est penché sur ce dossier et on connaitra bientôt leurs recommandations. On pourra donc aller de l’avant dans les prochains mois. « En plus, poursuit le maire de RPP, avec la fin de notre contrat qui nous lie au Berger Blanc en début 2012, nous devons allés bientôt de l’avant dans un nouvel appel d’offre pour un service de fourrière. On ne peut pas attendre la décision de la Ville-centre. Nous allons y aller de nos exigences, de nos restrictions, et croyez moi, se sera super contraignant. » Rappelons que la Ville de Montréal a annoncé, ce jeudi 15 décembre, son intention de créer un refuge animalier « permettant l’intégration des activités de contrôle animalier, des soins vétérinaires et des soins de bien-être animal incluant entre autres l’adoption, la réunification et l’éducation ». Aucune date de mise en service n’a cependant été annoncée, ni le coût et les effectifs associés à ce projet. « C’est une annonce de bonnes intentions, sans action concrète. C’est « le fun » de parler, mais un moment donné, il faut passer à l’action. Ça fait des mois qu’on se penche sur ce sujet, qu’on parle de contrôle animalier, de stérilisation, de médailles, de type d’animaux admis… Il est temps de prendre position et de mettre en place de vraies mesures. »

Dans le Montreal Gazette http://www.montrealgazette.com/life/Super+pound+seen+solution+problem/5869792/story.html Super-pound seen as solution to pet problem Animal rights advocates like idea; Centralized facility would offer affordable sterilization, microchip IDs, licences BY MAX HARROLD, THE GAZETTE DECEMBER 16, 2011 5:21 AM The city of Montreal's plan for an islandwide municipal super-pound to reduce pet overpopulation and boost responsible ownership sounds great, some politicians and animal rights advocates agree. Now comes the hard part: making it happen. No details about the cost, location or potential partners in the new pound were announced by city of Montreal executive-committee vicechairperson Richard Deschamps on Thursday. All of that will depend on how many of Montreal's 19 boroughs and the island's 15 cities agree on operations and financing details, to be decided by next summer. The boroughs and cities usually subcontract picking up dead animals in their streets and catching strays. Live pets are sent to a pound for adoption or - all too often - to be euthanized. Deschamps said the islandwide agglomeration could offer a centralized pound with affordable pet sterilizations, microchip IDs and licences with the goal of reducing pet overpopulation and euthanizations. Penalties would be used to enforce the rules. "The reality for a good number of our domestic animals is that it comes down to a few months in a family - an average of 19 months - which is far below the pet's life expectancy of 10 years or so," Deschamps said. Nearly 22,000 cats and dogs were abandoned in shelters in Montreal last year, he added, and 60 per cent of those were euthanized because they were not adopted. The plan comes after a Radio-Canada TV news exposé last spring showed what appeared to be scenes of animals being cruelly put down at the Berger Blanc pound. Alanna Devine, the director of animal welfare at the SPCA in Montreal, was pleased to hear the city wants to move to a municipally run pound. "I'm very hopeful," she said, adding that the Verdun borough was being looked at as a model on animal control. Verdun has differential mandatory licensing: A license for a cat is free, but costs $25 if the animal is not sterilized. A dog licence costs $20 - or $50 if it is not sterilized. The SPCA would prefer to get out of the business of providing animal control services, Devine added. Joel Bergeron, head of the Quebec Order of Veterinarians, said sterilization costs can range from $250 to $350 per operation, depending on the sex and size of the animal. Subsidized sterilizations "are a very interesting idea and we could provide them in a targeted manner, to low income pet owners, for instance." Piper Huggins, a Projet Montréal borough councillor in Plateau Mont Royal, said: "It's extremely important that it be a non-profit model." She noted that no such guarantee was given by Deschamps. Vision Montréal leader Louise Harel applauded the announcement and said she believes at least five borough mayors probably will back the plan - "especially the educational aspect, to make pet owners more responsible. We have a bad record on that score as Montrealers." In the city of Westmount, director-general Duncan Campbell said he was leery of another bureaucracy at the agglomeration level. "If there are advantages, we can see if we can do something together." A WISH-LIST FOR THE CITY'S ANIMAL CONTROL OVERHAUL "It should reinforce how important it is to get your pet sterilized, vaccinated and have a microchip implanted, which is a great way to track your animal if it gets lost." - Nathalie Nissaire, veterinarian, Montreal Veterinary Hospital "Why not make subsidized pet sterilizations available for $50 each? The money you save from not having to euthanize so much could be used to subsidize the sterilizations." - Smiljana, employee at Pet Paradise store in Montreal "The city should make sure the owners of animals with collars or microchips are notified when their pet is killed by a car. I was told animal control doesn't even call the owners. If they did you wouldn't see so many sad missing pet posters." - Hazel Field, pet lover in Plateau Mont Royal mharrold@ montrealgazette.com

Dans canoe.ca http://fr.canoe.ca/infos/regional/archives/2011/12/20111215-173328.html Une fourrière municipale à Montréal Agence QMI Mélanie Colleu 15/12/2011 17h33 MONTRÉAL – La Ville de Montréal souhaite de se doter de sa propre fourrière municipale afin de prendre en charge les animaux abandonnés sur son territoire. Ce projet fait suite au scandale du printemps dernier qui a révélé au grand jour les pratiques contestées du refuge privé le Berger blanc. Si son emplacement demeure pour l'instant inconnu, les principaux objectifs sont fixés: réunir un refuge sécuritaire, des soins vétérinaires à des coûts raisonnables, une cellule d'adoption et plusieurs programmes de sensibilisation sous un même toit. «L'offre de service en matière de gestion animalière n'est pas aussi optimale et efficace que nous le souhaitons, a affirmé Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif de la Ville. Il n'y a que deux compagnies, le Berger blanc et la SPCA. Il était nécessaire d'intervenir de façon différente et d'assurer un meilleur contrôle des pratiques exercées.» Le nouveau centre constituera dans un premier temps une alternative aux refuges privés. À long terme, M. Deschamps a admis qu'il pourrait y en avoir plusieurs sur l'île. Les mêmes règles pour tous? La Ville souhaite par ailleurs uniformiser la politique de gestion animalière dans tous les arrondissements en leur proposant une réglementation «type». Si celle-ci reste à déterminer, M. Deschamps a insisté sur la nécessité de rendre obligatoire l'identification des animaux, que ce soit par médaille ou micropuçage, et peut-être aussi la stérilisation. «Si les règles ne sont pas respectées, les propriétaires auront des pénalités», a-t-il prévenu. Depuis le mois de juin, un comité d'experts constitués de vétérinaires et de techniciens en santé animale travaille avec la Ville afin de finaliser les modalités de ce nouveau virage. Les deux partis d'opposition s'accordent pour relever «un pas dans la bonne direction», mais beaucoup de questions restent à élucider et le temps presse. «Il n'y a pas grand-chose de concret, a déploré Piper Huggins, conseillère dans l'arrondissement du Plateau Mont-Royal. On ne sait pas comment va s'imposer cette réglementation. En plus, on n'a pas les fonds pour gérer cette crise.» «On ne va pas attendre la Ville, c'est trop lent, trop tard», a confié le maire de Rosemont-La-petite-patrie, François Croteau, qui prépare de son côté un nouveau règlement. Le contrat de l'arrondissement avec le Berger blanc s'achève l'été prochain. M. Croteau promet de retourner en appel d'offres avec des exigences beaucoup plus contraignantes. La Société pour la protection des animaux (SPA Canada), qui souhaite la fermeture des fourrières à but lucratif, s'est dite «déçue de la décision de la Ville de continuer à appuyer le Berger blanc.» Objectif: moins d'euthanasies 22 000 animaux sont passés par des refuges à Montréal l'an dernier. 60 % d'entre eux ont été euthanasiés.

Dans le journal Métro http://www.journalmetro.com/linfo/article/1051936--nouveau-refuge-pour-animaux-a-montreal Nouveau refuge pour animaux à Montréal La Ville compte ouvrir un refuge pour animaux abandonnés, mais souhaite ne pas être la seule responsable La SPA Canada se dit très déçue du projet En chiffres L’an dernier, près de 15 000 animaux ont été euthanasiés sur l’île de Montréal. ANNABELLE BLAIS MÉTRO Publié: 15 décembre 2011 21:50 Mis à jour: 15 décembre 2011 21:54 En avril dernier, un reportage de Radio-Canada révélait les méthodes cruelles d’euthanasie de la fourrière Le Berger Blanc, à Montréal. La Ville avait alors promis d’intervenir. Richard Deschamps, vice-président du comité exécutif, a donné suite à cette promesse en annonçant, hier, le projet d’un refuge pour animaux. Conseillée par un comité d’experts, la Ville souhaite répondre au problème de surpopulation d'animaux abandonnés. L’an dernier, 22 000 animaux sont passés dans l’un des refuges de Mont­réal, et 60 % ont été euthanasiés, dit M. Deschamps. Pour gérer cette population, seuls Le Berger Blanc et la SPCA proposent des services d’envergure à Montréal. «L’offre de service n’est pas aussi diversifiée que nous le voudrions», a reconnu M. Deschamps. Avec ce nouveau centre municipal, la Ville intégrera les services animaliers, les activités de contrôle de la population animal (comme la stérilisation), les soins vétérinaires, l’adoption et la sensibilisation des propriétaires et de ceux qui souhaitent le devenir. Beaucoup de décisions restentcependant à prendre. La Ville doit encore se prononcer sur les modalités opérationnelles, financières et techniques du centre. Il est trop tôt pour évaluer la portée du projet et, d’ici là, la Ville proposera aux arrondissements d’harmoniser leurs réglementations puisque plusieurs responsabilités relatives à la gestion animalière leur incombent. La question de la stérilisation obligatoire est aussi à l’étude. «Il y a de fortes chances que ça se fasse, mais ce n’est pas encore finalisé», a expliqué M. Deschamps, ajoutant qu’il était trop tôt pour donner plus de détails concernant le lieu de ce futur centre. Johanne Tassé, membre du comité d’experts et présidente des Centres d'adoption d'animaux de compagnie du Québec, est satisfaite du projet. Elle continuera à travailler avec la Ville afin de s’assurer que les discussions sur la stérilisation débouchent sur des mesures concrètes. Pour la SPA Canada, les annonces d’hier constituent une déception «majeure». «Une fourrière municipale est une bonne chose, mais on déplore le fait que la Ville continuera de faire affaire avec Le Berger Blanc», indique Gabriel Villeneuve, de la SPA. L’organisme demande la fermeture du Berger Blanc et que la Ville s'occupe entièrement du service animalier. Responsabilités La Ville lancera une campagne de sensibilisation en 2012 afin de promouvoir l’enregistrement, la stérilisation et l’adoption des animaux auprès des propriétaires. Richard Deschamps a rappelé la responsabilité pour les maitres d’assurer le bien-être de leurs animaux. «Les Montréalais doivent faire partie de la solution», a-t-il dit.

L'article du Devoir en entier http://www.ledevoir.com/politique/montreal/338508/la-ville-de-montreal-aura-son-centre-de-services-animaliers La Ville de Montréal aura son centre de services animaliers Jeanne Corriveau 16 décembre 2011 Montréal Des soins vétérinaires seront dispensés par la municipalité. Huit mois après la diffusion d'un reportage-choc sur des euthanasies sordides effectuées à la fourrière privée Berger blanc, la Ville de Montréal a annoncé hier son intention de créer un centre municipal de services animaliers et de resserrer sa réglementation afin de réduire le nombre d'animaux abandonnés sur son territoire. Pour l'instant toutefois, la Ville ne peut préciser les coûts de cette entreprise. «Je ne veux plus revoir les images que j'ai vues à la télévision», a indiqué hier le responsable des services aux citoyens au comité exécutif, Richard Deschamps. À l'instar de Toronto et de Calgary, Montréal mettra sur pied son propre refuge afin d'offrir des services de contrôle animalier et de soins vétérinaires «qui seront accessibles et à des coûts raisonnables pour l'ensemble des citoyens», a expliqué M. Deschamps, qui ignore encore si les services seront réunis sur un seul site ou sur plusieurs sites à Montréal. Montréal mettra l'accent sur l'éducation et la sensibilisation dans le but de diminuer le nombre d'euthanasies. Des 20 000 chiens et chats qui ont échoué dans les refuges de l'île de Montréal l'an dernier, 15 000 ont dû être euthanasiés, a-t-il dit. En moyenne, ces animaux ne restent chez leurs propriétaires que 19 mois, alors que leur espérance de vie est d'environ 10 ans. La Ville compte aussi resserrer sa réglementation pour obliger les propriétaires de chats et de chiens à identifier leur animal à l'aide d'une licence ou d'une micropuce et les inciter à stériliser leur bête. Comme la gestion animale relève de la compétence des arrondissements, il lui faudra s'entendre avec eux pour uniformiser sa réglementation. Richard Deschamps n'a pu préciser les coûts liés à ce projet: «D'ici l'été 2012, nous aurons en mains divers scénarios permettant de préciser les modalités opérationnelles, techniques et financières du centre de services animaliers», a-t-il indiqué. Cela ne signifie pas que les contrats que détiennent plusieurs arrondissements avec Berger blanc seront résiliés. «Je pense que les contrats doivent être respectés», a souligné M. Deschamps, qui a même évoqué la possibilité d'un partenariat avec cette entreprise et avec la SPCA. Dans certains cas, il s'agit de contrats échelonnés sur cinq ans. Un pas dans la bonne direction La chef de l'opposition à l'Hôtel de Ville a salué l'annonce faite par l'administration. En mai dernier, Louise Harel avait réclamé la création d'un service animalier municipal. Mais selon elle, l'adoption d'une réglementation uniforme sur toute l'île de Montréal sera nécessaire. «Les chats ne respectent pas les frontières des arrondissements. C'est une réglementation d'agglomération qu'il nous faut», a-t-elle dit. La conseillère de Projet Montréal, Piper Huggins, trouve le projet trop vague. La Ville devra assurer un financement adéquat aux arrondissements pour que ceux-ci puissent remplir leur mission adéquatement, a-t-elle insisté. «C'est un pas dans la bonne direction, mais les détails seront très importants.» Plusieurs municipalités québécoises voudront s'inspirer du modèle qui sera créé à Montréal, croit pour sa part le président de l'Ordre des médecins vétérinaires du Québec, le Dr Joël Bergeron, qui a siégé au sein du comité d'experts mis sur pied par la Ville. Quant à la vente d'animaux dans les commerces, Montréal n'entend pas s'en mêler. En septembre dernier, Toronto a adopté un règlement interdisant aux animaleries de vendre des animaux à moins que ceux-ci ne proviennent de refuges reconnus. «Je ne crois pas que ce type d'interdiction soit la voie à suivre», estime Richard Deschamps. La Dre Chantal Allinger, présidente de l'Association des médecins vétérinaires du Québec, est aussi de cet avis. «Il y a beaucoup d'animaleries qui sont très responsables. Donc, de taper sur les animaleries, c'est un faux débat pour nous. Il faut plutôt regarder du côté des usines à chiots et d'Internet, où il y a beaucoup de ventes d'animaux», dit-elle. Pour la SPCA, la volonté démontrée par la Ville de prendre en mains la gestion animale est une bonne nouvelle. «C'est vraiment encourageant et on aimerait bien travailler avec la Ville pour réduire la surpopulation d'animaux», a indiqué Allana Devine, porte-parole de l'organisme. Le président de Berger blanc, Pierre Couture, met en garde contre les coûts importants que pourrait engendrer le projet de la Ville et des risques de conflits syndicaux susceptibles de mettre en péril les soins aux animaux. À cet effet, il a rappelé la grève des cols bleus en 1975 au cours de laquelle trois dauphins étaient morts de faim: «Est-ce que tout cela va nous amener à un monde meilleur dans lequel il va y avoir une collaboration plus étroite? Je le souhaite personnellement.»

Faut pas trop s'exciter, si on se fie à certains propos rapportés ici. J'ai l'impression qu'il y a encore bien du chemin à faire du côté des élus et fonctionnaires. http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/montreal/201112/15/01-4478215-montreal-reprend-en-main-la-gestion-animaliere.php Mais bon, c'est déjà mieux qu'à Mascouche... Qu'est-ce que tu veux dire Il me semble que la nouvelle est vraiment bonne non je sais qu'on ne sait pas tout ,mais à date c’est beaucoup mieux LuClo et Sierra La conférence de presse est-elle en ligne? (ça permettrait d'entendre les vraies choses) L'article de Cyberpresse a été étoffé et remanié mais il y a des tournures de phrases révélatrices: "Les contrats déjà signés seront honorés, a assuré M. Deschamps. «Il pourrait rester du marché pour la SPCA et le Berger blanc, et j'invite même de nouveaux entrepreneurs à offrir leurs services. Les citoyens vont avoir le choix entre les commerces privés ou le centre de services. Nous allons donner un choix qui n'existe pas actuellement.»" "Richard Deschamps a assuré ce matin que «la situation est aujourd'hui sous contrôle» et que de nombreuses inspections inopinées avaient permis de s'assurer que les animaux y étaient traités sans cruauté." Pour ce qui est de dépenser le même montant qu'avec des fournisseurs à rabais (la SPCA qui ne peut demander le prix juste pour le genre de services qu'elle veut offrir) ou qui tournent les coins très ronds, je vois mal comment on peut avoir beaucoup mieux pour le même prix, surtout que c'est un organisme qui n'est pas encore sur pied ni rôdé. S'ils prévoient des frais de démarrage indépendants du 5 millions ou une enveloppe plus importante si nécessaire pour atteindre les objectifs de base, je ne vois pas d'inconvénient. J'ai de la misère à croire que cela va revenir à moins de 7$ par tête de pipe dans les premières années. Et les arrondissements ne semblent pas avoir digérer le manque de consultation; il y a des chances que ça tiraille de ce côté. Je ne veux pas faire mon apôtre de malheur mais faut un engagement politique qui va au-delà de 'vous avez 5 millions, arrangez-vous avec!'

C'est albanais.