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Admin-eleveurcanin

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Tout ce qui a été posté par Admin-eleveurcanin

  1. (suite) De l’utilité traditionnelle des animaux domestiques Les usages qui sont faits des animaux domestiques par l’Homme sont très nombreux, et cela depuis les temps anciens. On peut ainsi en énumérer les principaux : - En alimentation humaine. Chaque viande a ses spécificités diététiques bien connues des initiés (viande de pintade, viande de bœuf...). Mieux, sur un même animal, les parties anatomiques du corps auraient chacune des propriétés particulières. Exemple, pour la volaille : la tête, les cuisses, les ailes, etc). De même, certains membres d’une famille ne sont pas autorisés à consommer tel ou tel organe. Exemple : les femmes et les œufs de volaille...) - En thérapie de maladies spécifiques, certains organes ou produits biologiques d’animaux sont utilisés pour des traitements particuliers : les urines de vache comme antiseptique, la poudre d’os, le pancréas de bovins. - Dans les rites et coutumes : c’est là l’un des objets les plus connus de l’utilisation traditionnelle ou commune des animaux par les sacrifices animistes de poulets de toutes couleurs, de taureaux noirs ou rouges, de boucs noirs. Le sacrifice du bélier de Tabaski est bien connu depuis longtemps. Les mariages et les naissances sont célébrés, dans la plupart des groupes ethniques, avec des animaux abattus. De même que les funérailles. - Les animaux comme symboles de prestige social. Dans les sociétés traditionnelles, la possession d’un grand nombre d’animaux (surtout les bovins, les ovins et les dromadaires) est le signe du haut rang qu’occupe le propriétaire au sein de la communauté. Bien que la tendance soit au changement, c’est encore une philosophie qui continue de faire de nombreux adeptes, tant en campagne qu’en milieu urbain et périurbain. - Les animaux comme épargnes vivantes, ou investissements économiques. Cette fonction est celle qui paraît la plus évidente de nos jours. Il faut dire que l’élevage des animaux domestiques est à l’heure actuelle l’une des alternatives crédibles de la lutte contre la pauvreté des populations. Bien entretenu, il peut être source de richesses importantes, quelle que soit l’espèce considérée. De plus, ne perdons pas de vue que depuis toujours, la fonction d’épargne vivante a été une des principales forme d’accumulation de biens économiques en milieu rural où la bancarisation n’était pas encore d’actualité. CROYANCES ENTOURANT L’ÉLEVAGE DES ANIMAUX DOMESTIQUES : Des niaiseries à dépasser ? Élever un chien à la maison permet de déjouer les éventuels assauts d’un anthropophage, un mouton est source de chance. Un chat porte malheur et un pigeon fait envoler toutes les économies de son propriétaire. Autant de superstitions qu’on a l’habitude d’entendre. Certains y croient. D’autres, plus sceptiques, y voient juste des niaiseries, des croyances ancestrales qu’il faut savoir dépasser. Le terme «superstition» désigne la croyance que certains actes ont toujours une conséquence positive ou négative, que certains objets, animaux ou personnes, portent systématiquement bonheur ou malheur, que certains phénomènes sont des présages automatiquement auspicieux ou funestes. Pour des raisons irrationnelles que la personne superstitieuse ne saurait expliquer car non admises par la science moderne. Plusieurs superstitions ou croyances sont liées au fait de domestiquer des animaux. Les motivations liées à un tel état de fait varient selon les concernés. Si certains le font pour des raisons économiques ou par crainte de solitude, d’autres le font par souci de protection. Ces animaux élevés à la maison jouent le rôle de paravent, de barrières aux forces mystiques et occultes. Élever des animaux chez-soi revêt aussi un autre aspect. En effet, beaucoup voient dans le fait d’élever un mouton, par exemple, un signe de «weursseuk» (chance). Et dans celui du chien, une marque de protection contre les anthropophages «deumm». Toujours selon ces mêmes superstitions, rencontrer un chat noir quand on va à la quête de quelque chose est source de malheur et signe de réduction de sa chance à l’obtenir. La liste des superstitions concernant les animaux est loin d’être exhaustive. Mouton blanc, chat noir … Les Sénégalais passés maîtres dans l’art de la superstition et des croyances les plus inouïes, y vont chacun de son explication. Matar Diop, menuisier de son état, y croit dur comme fer. «Lorsque je venais de démarrer dans la menuiserie, un marabout m’a recommandé d’acheter un mouton, de le garder à la maison et de ne pas le tuer. Cela m’ouvrira les portes du succès et de la chance. Chose que j’ai faite et depuis lors, je ne le regrette pas, car «affaires ya ngi doxx bu baax (les affaires marchent à merveille). J’ai mon propre atelier maintenant» confie-t-il. Si pour certains, la croyance en ces superstitions a été source de bonne fortune, pour d’autres c’est carrément le contraire. C’est le cas de Malick Ndiaye, étudiant dans une école de formation de la place. «Un chat noir qui porte malheur? Évidemment que cela est vrai. En tout cas, moi, personnellement, j’y crois fermement». Très coopérant, il tient à nous conter sa mésaventure : «Je devais aller passer un concours et le matin, dès que j’ai franchi le seuil de ma porte, je tombe sur un chat noir. Cela m’a complètement déstabilisé et intérieurement, j’ai su que je ne réussirai pas à ce concours. Ce ne sont pas des futilités ou des histoires à dormir debout». Du côté des pessimistes, on croit plus en des croyances traditionnelles persistantes et têtues. Mère Aminata Mbengue, la soixantaine, une doyenne très respectée au sein de sa famille, est d’avis que ces superstitions liées aux animaux sont justes des «bêtises, des niaiseries». Conjurer le mauvais sort «Depuis quand voit-on un chat noir porter malheur à qui que ce soit ou un mouton apporter la bonne fortune ?» S’interroge-t-elle. Celle qui n’y voit que «des coïncidences heureuses ou malheureuses», pense que «tout relève de la volonté de Dieu». Très tenaces, les superstitions le sont. Ainsi donc, certains vont même jusqu’à croire que le fait d’avoir à la maison un chien ou un mouton permet de conjurer le mauvais sort et de se protéger contre les mangeurs d’âmes. Pour Paulette Mendy, ce fait existe bel et bien. «Ce sont nos réalités et nous les «Mancagnes», ont y croit. Dans la croyance populaire, il est dit que quand un anthropophage pénètre dans ta cour en vue de s’attaquer à quelqu’un, le chien le renifle et se met à grogner rageusement. Histoire de le dissuader», narre cette lingère, mère de quatre bouts de bois de Dieu. Même le mouton est considéré comme un excellent «bouclier» contre le mauvais sort. Il est dit que si quelque chose (un malheur ou un mauvais sort) devait s’abattre sur la famille et qu’il y a un mouton dans la demeure familiale, c’est celui-ci qui paie de sa vie «les pots cassés», en servant de paravent pour les membres de la famille. Tout le contraire pour le pigeon, dont on dit que la présence dans une maison est source de discorde ou encore de désoeuvrement. Et bien d’autres superstitions encore. Il est dit, il est dit… et il continuera toujours d’être dit. Reste seulement à le prouver ! Le chien dans la société musulmane Du point de vue de l’Islam, qui marque une indisposition totale du musulman à l’endroit de l’espèce canine en général, dans l’imaginaire populaire des milieux islamiques, le chien est synonyme de souillure. A titre d’exemple, il serait interdit à un musulman de toucher à un chien après avoir accompli ses ablutions. Un tel acte l’obligerait ipso facto à renouveler ses ablutions avant de s’adonner à la prière. Par voie de conséquence, pour un musulman, la garde et l’entretien d’un chien chez soi devient non-recommandable. De même, s’il est d’usage chez un musulman de prier sur la peau de l’espèce bovine ou ovine, la prière sur une peau de chien est formellement interdite dans le Coran. Aussi, n’est-il pas étonnant, jusqu’à une époque récente, de voir à l’apparition soudaine de chiens, des enfants organiser une course-poursuite, armés de projectiles (cailloux). ALY KHOUDIA DIAW, SOCIOLOGUE : «Domestiquer des animaux peut être vu comme un paravent, une recherche de sécurité par rapport aux choses mystiques» Le sociologue Aly Khoudia Diaw revient ici sur les raisons intrinsèques qui poussent l’homme à élever et à domestiquer des animaux. Pour lui, c’est avant tout une tradition que l’on perpétue. Bien que de nos jours, elle revêt une autre explication qui serait d’ordre beaucoup plus économique. Cependant, il arrive que l’homme s’entoure aussi d’animaux domestiques pour contrecarrer les esprits maléfiques et les forces mystiques. Il est de tradition, au Sénégal, d’élever des animaux domestiques. Comment expliquez-vous ce comportement? Je pense que c’est une tradition bien de chez nous et si nous remontons le temps, notre subconscient nous renvoie toujours l’image du décor familial avec une cohabitation harmonieuse des hommes et des animaux domestiques, qui font presque partie de la famille. Ce sont les moutons, les chèvres, les poulets, avec leur lot de désagréments. Il y a aussi le chat qu’on aime bien traiter avec les restes de poisson, le chien qui se rebelle parfois contre les enfants qui l’empêchent de paresser tranquillement à l’ombre, bref dans notre espace familial et dans nos activités de tous les jours, les animaux domestiques font partie intégrante de notre vie. Et de nos jours, nous remarquons une nouvelle tendance dans la domestication des animaux, celle des chiots ou minous ou si vous préférez, les chats et chiens de salon. Cela est désigné sous les vocables de «vecteur de diffusion». Le font en général, les gens qui ont eu à côtoyer ou à évoluer dans un milieu occidental. Mais ils le font surtout par pur mimétisme. Mais il y a lieu de remarquer de plus en plus un autre type d’élevage à caractère commercial, qui concerne plus les bœufs, les moutons et les poulets de chair qui procure des revenus substantiels, surtout à l’occasion des fêtes de Tabaski et de Korité. Ce sont des moments privilégiés où le mouton et les poulets de chair valent leur pesant d’or. C’est un élevage de commerce, qui a tendance d’ailleurs à se rationaliser en ville pour se différencier du type d’élevage traditionnel que nous connaissons. Dans les deux cas, c’est un trait de culture que nous avons fini d’intérioriser et qui symbolise des relations de cohabitation qui dépassent même parfois le simple profit. Dans les tribus peulhs par exemple, la relation avec l’animal est sacrée et tuer un animal domestique relève presque de l’exception. On note parfois beaucoup d’idées reçues à propos de l’élevage d’animaux domestiques. Comment analysez-vous cet état de fait ? Vous avez raison d’évoquer cette situation. Mais comme je l’ai dit, certaines situations dépassent le simple profit. Il faut comprendre que l’environnement négro-africain est plein de mysticisme et de croyances aux forces invisibles qui font que l’homme cohabite avec les bêtes dans une symbiose et une harmonie qui marquent la ligne de démarcation entre le réel et l’irréel, le visible et l’invisible et qui tendent à conserver l’équilibre du groupe. Si par exemple un beau matin, votre joli bélier meurt, c’est parce que vous-même venez d’échapper à une mort certaine ou à un mauvais sort, et la bête a juste servi de paravent. On entend alors dire «yalna yobalé sama aye té daqualma moussiba». Ici la bête est l’intermédiaire, la frontière entre le monde des esprits et le monde des humains et quelque part, un interdit a été transgressé. D’autre part, nous connaissons tous la théorie du chat noir, qui symbolise le malheur dans notre mentalité et parfois même l’infortune. Cela veut dire que si vous cherchez quelque chose et qu’en sortant, vous croisez un chat noir, inutile de continuer, parce que la couleur noire, rapportée au chat, représente le malheur. Il en est de même pour le chien, dont nous croyons tous qu’il ne cohabite pas avec les anthropophages, ce qui nous encourage à l’avoir à nos côtés. Donc, ce sont des croyances qui nous ont vu grandir et que nous avons tendance à perpétuer, parce que dans notre subconscient, la frontière n’est pas bien grande et l’élevage d’animaux domestiques était plus une recherche de sécurité par rapport aux choses mystiques qu’une recherche de profit. C’est ce qu’on appelle prosaïquement de la superstition. Source : http://www.lobservateur.sn
  2. Info du 17/02/2008 Sénégal - DOSSIER : LE SÉNÉGALAIS ET LES ANIMAUX DOMESTIQUES Un compagnonnage haut en … superstitions Article Par NDEYE FATOU SECK ET MARIA DOMINICA THIAM, Caquètement de poules, bêlement de moutons, aboiement de chiens, ou encore miaulement de chats. Cela fait assurément penser à des animaux. Ne vous y trompez pas. Vous n’êtes pas dans une ferme en campagne. Mais bien en ville. Au Sénégal, élever des animaux chez soi, relève de l’ordinaire. On ne peut se balader dans un quartier sans entendre un bêlement ou un aboiement. Certains élèvent des animaux pour qu’ils leur tiennent compagnie (chats ou chiens), d’autres le font à des fins de commerce (élevage de poulets), ou certains, plus nombreux, par souci d’alimentation (poulets, moutons ou porcs). Domestiquer un chien ou un chat? Pas pour nous Africains, pourrait-on répondre. Ou encore, une culture typiquement européenne. Mais avec la libéralisation à outrance ou par simple imitation, domestiquer un chien ou un chat est «dans l’air du temps» et est devenu une chose courante qui ne fait plus tiquer. Si en Occident, prendre un animal et le domestiquer, c’est lui apporter tous les soins d’un bon père de famille, c’est-à-dire, s’engager pendant une bonne dizaine d’années, à le protéger, le soigner, l’aimer, tel n’est pas encore effectivement le cas en Afrique. En particulier au Sénégal. Traditionnellement, les animaux domestiques ont toujours entretenu avec l’homme, des relations utilitaires disproportionnées. Ainsi, l’on a habitude d’élever un animal domestique à la maison, en vue de s’en servir, à l’occasion, comme base de nourriture. L’élevage de la race ovine ou porcine en est une illustration parfaite. «Il est vrai que j’ai aménagé un enclos à la maison pour des moutons que j’élève, explique Abdoul Ndiaye, mais, comme j’habite une grande maison avec mes frères, on le fait surtout en vue de la Tabaski». En effet, dans la demeure de M. Ndiaye, l’odeur de la pisse de moutons vous titille les narines dès que vous pénétrez dans l’arrière-cour. La trentaine, ce fringant bonhomme, cadre dans une grande banque de la place, confie élever des moutons chez lui pour des «raisons économiques». Un but lucratif indéniable «Après chaque fête de Tabaski, quand les prix des moutons baissent, nous en profitons pour acheter des ovins que nous engraissons en vue de la prochaine Tabaski. Et une fois la date arrivée, nous sommes peinards. Nous ne nous cassons pas la tête pour trouver un mouton. Ce qui est largement à notre avantage, car nous pouvons utiliser l’argent du mouton à d’autres fins, comme l’habillement de madame et des enfants», explique-t-il. En caressant l’encolure d’un mouton. Si certains, comme M. Ndiaye, élèvent des moutons pour parer aux tracas de la Tabaski, Mme Mbaye, elle, s’y adonne «juste dans un but lucratif». Institutrice à la retraite, elle s’est convertie à l’élevage de poulets, dans l’unique dessein d’avoir une source de revenu. En effet, Mme Mbaye fait, à l’occasion de chaque fête, «si le temps le lui permet, des opérations-poulets». «J’ai installé un poulailler à l’étage de ma maison. Elle est exclusivement réservée à l’élevage de poulets et la conservation d’œufs», lâche-t-elle dans un sourire en demi-lune. Avec une clientèle bien fidèle, constituée de ses voisins de quartier, Mme Mbaye fournit en plus les restaurants. Pour les porcs, itou. M. Gomis en élève pour son usage personnel, mais aussi pour son commerce. Ainsi donc, l’élevage domestique peut revêtir plusieurs facettes. Montée en puissance de l’espèce canine Même si de nos jours, il présente un nouveau visage avec l’entrée en scène des chats et des chiens. On note un nouvel intérêt porté sur l’espèce canine importée de l’étranger chez les classes montantes qui se sont surtout frottées aux civilisations occidentales. Cet intérêt nouveau pour ces chiens peut donc se comprendre par le mimétisme culturel, mais il s’expliquerait davantage par le phénomène d’insécurité et de terreur qui se développe crescendo dans les milieux urbains, surtout à Dakar. De fait, les familles aisées trouvent, désormais, la nécessité de s’assurer de la présence à leurs côtés de chiens de garde, spécialement entraînés, pour le service de protection du maître et de ses biens. Ainsi, on domestique le chien pour assurer le gardiennage de sa maison, surtout dans les quartiers résidentiels. Vigile au quartier résidentiel de Fann, Omar témoigne sans ambages : «Ici, les chiens sont souvent utilisés comme gardiens et on les dresse pour cela. Dès qu’un individu jugé suspect se présente, il aboie et commence à pousser des grognements». Il en veut, pour preuve, le berger allemand allongé à ses côtés, la tête basse et la langue pendante. Pour les familles pauvres, le recours à la race locale devient une alternative incontournable pour un minimum de sécurité. CHIOTS ET MINOUS DE SALON : Tendance ou mimétisme ? Ouafff, ouafff ! Miaou, miaou ! Ces jappements et miaulements sont très familiers dans notre entourage immédiat. Dans la rue, ou encore en dehors de nos demeures, ça passe. Transposé dans notre intérieur, cela donne autre chose. Même si quelquefois, il n’est pas rare de voir les enfants de la maison nourrir et protéger un chat qui traîne avec les récifs du repas. Mais ce dernier dépasse rarement le cadre de la cour. Les «chiots et les minous de salon» investissent nos chaumières et font, de nos jours, partie intégrante de notre cadre de vie. À l’instar des occidentaux, qui ne peuvent imaginer leur maison sans animaux domestiques, un chien ou un chat, les Sénégalais sont en phase de s’approprier cette culture. Les chiots et les minous s’invitent maintenant au décor de la maison. Comme gardien ou tout simplement en tant qu’animal de compagnie. Ainsi, pour l’exemple du chien, nous pouvons dire que traditionnellement, c’est pour assurer le service d’aide à la chasse, le service de garde du patrimoine en général (troupeaux, champs, greniers etc.) et ou de la maison, le chat ou minou est domestiqué en général pour servir d’apparat ou d’animal de compagnie. Une nouvelle tendance directement importée de l’Occident. Installée en France depuis près d’une dizaine d’années et récemment rentrée au bercail, Atta, mariée à un occidental, n’échappe pas à cette nouvelle mode. «J’ai longtemps évolué en France où j’ai vécu avec mon mari Sébastien pendant près de dix ans. Nous avions une chatte à la maison prénommée «Minette», j’étais très attachée à elle. C’est pourquoi quand on a décidé de revenir définitivement au Sénégal, je l’ai apportée avec moi. C’est comme une compagne pour moi, je la bichonne et je suis aux petits soins pour elle. Et il arrive même qu’elle partage mon lit. Mon mari, lui, le considère comme son enfant», glousse-t-elle dans des poses très maniérées. Des «jouets» hors de portée des goorgoorlu D’autres, par contre, domestiquent le chien pour en faire un animal de compagnie, un «chien de salon» ou «toy (jouet)», pour faire plus simple. Souvent de très petite stature, ces canidés pèsent peu et sont souvent transportés dans les bras de leur propriétaire. Ils sont aussi appelés «chiens de manche». Les étrangers (occidentaux) établis au Sénégal sont les plus nombreux et les plus habiles à assurer la cohabitation avec le chien, qui trouve chez eux une importance affective. Il faut noter qu’il s’agit d’une espèce importée de l’étranger et qui jouit d’une protection totale de la part de leurs maîtres, qui disposent d’assez de moyens pour les entretenir décemment. Ainsi, beaucoup de vétérinaires et vendeurs spécialisés pour nourriture de chiens que nous avons interrogés, s’accordent pour dire que ceux qui sollicitent le plus leurs soins sont les occidentaux vivants au Sénégal. Ce constat pourrait également s’expliquer par la situation de pauvreté, de conjoncture difficile, qui se fait sentir jusque dans les foyers. Il est évident qu’un père de famille qui arrive à peine à assurer une alimentation saine, ainsi que des soins de santé primaires à ses propres enfants, ne pourra jamais sacrifier à une telle préoccupation, qui passe forcément pour être un luxe insolent aux yeux de la communauté. Il s’y ajoute que ces chiens importés coûtent excessivement cher, compte tenu du faible pouvoir d’achat au Sénégal. Leurs prix varient entre 80.000 Fcfa (800FF) à 250.000 Fcfa (2.500FF) ! Les chiens locaux abandonnés à leur triste sort Le chien a toujours été réputé être un fidèle compagnon de l’homme. En revanche, du point de vue du traitement qui lui est réservé, l’espèce canine ne saurait s’estimer heureuse. Pas de gîte spécialement aménagé pour abriter son temps de repos, ni de nourriture saine et suffisante, propre à lui assurer une bonne alimentation, encore moins de soins de santé quelconques. Le chien est juste une bête de service, qui se nourrit des restes de la famille et dont on se débarrasse quand il ne sert plus à rien, c’est-à-dire quand il devient vieux ou malade. Cette conception traditionnelle de la vie du chien dans la cité, persiste encore dans notre époque moderne, du moins en ce qui concerne la race locale (chien bâtard). Celle-ci, à quelques exceptions près, reste le parent pauvre, errant, porteur de maladies que le service d’hygiène essaye de juguler par une vaccination massive périodique, ou alors par une campagne d’éradication en cas de menace sur les populations. Cette race locale dont on ne peut pas déterminer le nombre exact, est délaissée et n’entre pas dans le lot des chiens choisis pour subir des séances de dressage ou d’éducation. Il est également établi que cette race locale a un problème d’origine. Elle est de la famille du chacal auquel on attribue un caractère trop libertin. Cependant, malgré ses multiples manquements, ces chiens ont l’avantage de bien résister aux divers aléas d’un environnement très hostile.
  3. Allez, des courageux pour trouver la race de ce petit chiot !
  4. Ce soir chatbox spécial HOVAWART photo gagnante de la page d'accueil. (FIDJI) Il ouvre à 21h30 mais vous pouvez vous y connecter quand votre temps sera libre avant ou après cet horaire. (correction effectuée Fidji)
  5. Vous pouvez consulter ici les textes officiels, Lois, Décrets, Arrêtés qui règlementent la Cynophilie >> Consultation des textes >> loi n°99-5 du 6 janvier 1999 >> Arrêté du 27 avril 1999 >> Code Rural (Partie Législative 214) >> Code Rural (Partie Législative 215) >> Décret n°80-791 du 1er octobre 1980 >> Décret n°91-823 du 28 août 1991 >> Arrêté du 30 juin 1992 >> Arrêté du 2 juillet 2001 >> Arrêté du 2 juillet 2001 (1) >> Arrêté du 14 août 2001 >> Arrêté du 23 novembre 2001 >> Arrêté du 17 juillet 2000 >> Arrêté du 24 septembre 2001 >> Arrêté du 26 octobre 2001 >> Arrêté du 16 novembre 2001 >> Arrêté du 1er février 2001 >> Arrêté du 20 juillet 2001 >> Décret n° 2000-1039 du 23 octobre 2000 >> Décret 95-1285 du 13 Décembre 1995 >> Arrêté du 25 avril 2001 >> Loi n°2003-628 du 8 juillet 2003 >> Arrêté du 8 décembre 2006 >> Arrêté du 13 avril 2007 >> Loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 >> Arrêté du 30 juin 1992 >> Arrêté du 21 avril 1997
  6. TEXTES DIVERS - Arrêté du 30 juin 1992 relatif à l'aménagement et au fonctionnement des locaux d'élevage en vue de la vente, de la commercialisation, du toilettage, du transit ou de la garde de chiens ou de chats (NOR: AGRG9201197A) - Décret no 95-1285 du 13 décembre 1995 relatif à la protection des animaux en cours de transport (NOR: AGRG9500489D) - Arrete du 25 avril 2001 relatif aux conditions sanitaires d'importation en France de carnivores domestiques en provenance de pays tiers (NOR: AGRG0100192A) - Loi n° 2003-628 du 8 juillet 2003 autorisant la ratification de la convention européenne pour la protection des animaux de compagnie (NOR: MAEX0100188L) - Arrêté du 8 decembre 2006 fixant les regles techniques auxquelles doivent satisfaire les installations renfermant des chiens (NOR:DEVP700015A) - Arrêté du 13 avril 2007 modifiant l'arrêté du 21 avril 1997 relatif à la mise sous surveillance des animaux mordeurs ou griffeurs visés à l'article 232-1 du code rural et abrogeant l'arrêté du 22 janvier 1985 relatif à l'obligation de la vaccination antirabique de certains carnivores domestiques
  7. CERTIFICAT DE CAPACITE AU MORDANT - Arrêté du 17 juillet 2000 relatif au certificat de capacité pour le dressage de chiens au mordant : justificatifs de connaissances et de compétences requis (NOR: AGRE0001458A) - Arrêté du 24 septembre 2001 relatif à la liste des diplômes, titres et certificats requis pour les personnes exerçant des activités de dressage de chiens au mordant (NOR: AGRE0101863A) - Arrêté du 26 octobre 2001 relatif à l'exercice de l'activité de dressage des chiens au mordant et aux modalités de demande et de délivrance du certificat de capacité s'y rapportant (NOR: AGRG0101701A) - Arrêté du 16 novembre 2001 abrogeant l'arrêté du 24 septembre 2001 relatif à la liste des diplômes, titres et certificats requis pour les personnes exerçant des activités de dressage de chiens au mordant et modifiant l'arrêté du 17 juillet 2000 relatif aux justificatifs de connaissances et de compétences requis pour l'obtention du certificat de capacité pour le dressage de chiens au mordant (NOR: AGRE0102225A)
  8. CERTIFICAT DE CAPACITE A L'ELEVAGE - Décret no 2000-1039 du 23 octobre 2000 relatif aux modalités de délivrance du certificat de capacité relatif à l'exercice des activités liées aux animaux de compagnie d'espèces domestiques, pris en application des dispositions de l'article L. 914-6 (IV, 3o) du code rural (NOR: AGRG0001712D) - Arrêté du 20 juillet 2001 relatif à la liste des diplômes, titres et certificats requis pour les personnes exerçant des activités liées aux animaux de compagnie d'espèces domestiques (NOR: AGRE0101504A) - Arrêté du 1er février 2001 relatif aux modalités de demande et de délivrance du certificat de capacité destiné à l'exercice des activités liées aux animaux de compagnie d'espèces domestiques (NOR: AGRG0100074A)
  9. IDENTIFICATION Décret no 91-823 du 28 août 1991 relatif à l'identification des chiens, des chats et autres carnivores domestiques et à la tenue des locaux où se pratiquent de façon habituelle l'élevage en vue de la vente, la commercialisation, le toilettage, le transit ou la garde de ces animaux pris pour l'application des articles 276, 276-2 et 276-3 du code rural (NOR: AGRG9100817D) Arrêté du 30 juin 1992 relatif à l'identification par tatouage des chiens et des chats (NOR: AGRG9201196A) Arrêté du 2 juillet 2001 relatif à l'identification par radiofréquence des carnivores domestiques (NOR: AGRG0101247A) Arrêté du 2 juillet 2001 modifiant l'arrêté du 30 juin 1992 relatif à l'identification par tatouage des chiens et des chats (NOR: AGRG0101248A) Arrêté du 14 août 2001 modifiant l'arrêté du 2 juillet 2001 relatif à l'identification par radiofréquence des carnivores domestiques (NOR: AGRG0101646A) [url]=http://www.scc.asso.fr/home.php?num_niv_1=1&num_niv_2=18&num_niv_3=54&num_niv_4=166&num_niv_5=][/url] Arrêté du 23 novembre 2001 fixant les modèles des cartes d'identification par radiofréquence des carnivores domestiques (NOR: AGRG0102344A)
  10. CODE RURAL - Partie Législative Article L214-1 à L214-25 - Partie Législative Article L215-1 à L215-14 - Décret n° 80-791 du 1er octobre 1980 pris pour l'application de l'article 276 du code rural
  11. LOI DU 6 JANVIER 1999 ''CHIENS DANGEREUX'' - Loi n° 99-5 du 6 janvier 1999 relative aux animaux dangereux et errants et à la protection des animaux (NOR: AGRX9800014L) - Arrêté du 27 avril 1999 pris pour l'application de l'article 211-1 du code rural et établissant la liste des types de chiens susceptibles d'être dangereux, faisant l'objet des mesures prévues aux articles 211-1 à 211-5 du même code (NOR : AGRG9900639A) - Arrêté du 21 avril 1997 relatif à la mise sous surveillance des animaux mordeurs ou griffeurs visés à l'article 232-1 du code rural (NOR:AGRG9700817) - Loi n° 2007-297 du 5 mars 2007 relative à la prévention de la délinquance (NOR: INTX0600091L) - Décret n° 2007-1318 du 6 septembre 2007 relatif à l'évaluation comportementale des chiens pris en application de l'article L. 211-14-1 du code rural (NOR: AGRG0762598D)
  12. Inscription à titre initial http://www.scc.asso.fr/mediatheque/Formulaires/TITREINITIAL.pdf Inscription au livre d'attente http://www.scc.asso.fr/mediatheque/Formulaires/LIVREATTENTE.pdf Inscription au titre de l'Import http://www.scc.asso.fr/mediatheque/Formulaires/IMPORT.pdf Pays de l'Union Européenne au 01/01/2007 ALLEMAGNE AUTRICHE BELGIQUE BULGARIE CHYPRE DANEMARK ESPAGNE ESTONIE FINLANDE GRECE HONGRIE IRLANDE ITALIE LETTONIE LITUANIE LUXEMBOURG MALTE PAYS-BAS POLOGNE PORTUGAL REPUBLIQUE TCHEQUE ROUMANIE ROYAUME-UNI SLOVAQUIE SLOVENIE SUEDE
  13. LECTEURS D'INSERTS ELECTRONIQUESA la suite d'un appel d'offre fait auprès des fabricants et distributeurs de lecteurs d'insert électronique, la Société Centrale Canine a retenu la société Real Trace pour son modèle "petSCAN RT 100". Si vous souhaitez faire l'acquisition de cet appareil proposé aux membres affiliés par la Société Centrale Canine à prix coûtant pour la somme de 80 € (frais d'emballage et d'expédition compris), veuillez retourner le bon de commande ci-dessous, obligatoirement accompagné de votre règlement par chèque bancaire. http://www.scc.asso.fr/ Bon de commande pdf http://www.scc.asso.fr/mediatheque/Formation/Lecteur.pdf
  14. C'est bien un chien loup de Saarloos http://www.scc.asso.fr/mediatheque/standards/311.pdf c'est à valérie de relancer. chien loup de tchècoslovaque http://www.scc.asso.fr/mediatheque/standards/332.pdf
  15. Non, ce n'est pas un Hovawart ! C'est un chiot Dogue du Tibet .
  16. http://humainavendre.com/ Puis générer votre score et copier/coller
  17. Il faut trouver la race , une fois que c'est confimé par l'auteur, l'autre peut poster une nouvelle photo avec une nouvelle race de chiens
  18. Allergies aux Animaux Domestiques Pourquoi sommes-nous si nombreux à être allergiques à nos chiens ou à nos chats ? Nous sommes 8 millions en France à posséder un chat, et 9 millions à posséder un chien, sans compter les oiseaux, les hamsters, etc … Malheureusement, tous ces animaux de compagnie véhiculent des protéines qui peuvent être extrêmement allergisantes pour l'homme. Ces protéines se retrouvent principalement dans les squames, la salive et l'urine, ce qui explique qu'un chat est plus allergisant qu'un chien car, en se léchant, il s'enduit les poils d'allergènes. Ces allergènes de poids et de taille modeste (17 microns) sont presque tout le temps en suspension dans l'air et sont ingérés à longueur de journée, notamment par les enfants qui sont à la hauteur idéale. Les allergènes sont aussi sécrétés par les glandes sudoripares ou sébacées, ce qui veut dire que les poils peuvent être très allergisants, en particulier à leur base. Le délai pour passer de la sensibilisation à l'allergie peut être très long, de plusieurs années. En particulier chez le chien. Cela explique qu'on ne pense pas souvent à son animal de compagnie quand une rhinite chronique ou un asthme apparaissent. " Mais ça fait tellement longtemps que le petit est au contact du chien … ? " Allergies croisées : Si vous êtes allergique au chat ou au chien, vous avez un risque non négligeable de le devenir aussi aux animaux de laboratoire, tels que rats et souris, ainsi que dans une moindre mesure aux puces. Une mention spéciale pour le cheval : l'allergie au cheval a doublé depuis 20 ans, en même temps que l'engouement pour ce sport. Ses manifestations sont violentes : asthme, conjonctivite, urticaire, voire anaphylaxie aiguë. Pas la peine de vous rabattre sur les poneys, ce ne sont ni plus ni moins que... des chevaux de moins de 1.47m de taille au garrot (merci Nathalie pour la précision!). Quant à l'âne, les avis divergent sur l'existence d'allergies croisées. De toutes façons, si vous êtes allergique à un équidé, évitez les autres races d'équidés, les haras et les cavaliers. Ces allergènes sont très volatiles. Désensibilisation : Jusqu'à maintenant, l'immunothérapie ou désensibilisation n'a pas été convaincante. Je suis allergique à mon chat. Dois-je m'en séparer ? Par précaution, évitez de prendre un animal de compagnie si vous avez dans votre entourage un terrain allergique (atopique). Si vous avez une maladie respiratoire de type asthme, vous devriez vous séparer de votre animal de compagnie. Le risque que vous deveniez allergique à votre chien ou à votre chat varie en effet entre 41% et 69% selon les études. Sachez enfin que le risque d'allergie existe même encore plusieurs années après votre séparation avec l'animal de compagnie, car il faut beaucoup de temps pour se séparer de ses particules allergisantes (poils attachés à la moquette, au canapé, aux rideaux …). Malheureusement, cela peut être très difficile psychologiquement de vous séparer de votre animal de compagnie si vous y êtes attaché. Des statistiques indiqueraient que 75% à 90% des personnes allergiques ne suivent pas le conseil de leur allergologue quand celui-ci leur recommande la séparation. Personne ne peut vous y forcer, le choc émotif peut être pire que le remède. Dans ce cas, ne restez pas les bras croisés à attendre que la situation empire. Prenez impérativement des mesures draconiennes que nous listons ci-dessous. C'est la condition sine qua non pour ne pas être obligé(e) de vous séparer plus tard de votre animal sous la contrainte. Les 7 conseils pratiques de notre partenaire ABC Allergies : • Si vous choisissez un animal de compagnie, préférez un poisson rouge. Mais si vous voulez absolument un animal à poils, préférez un chien à un chat (qui serait responsable des 2/3 des allergies aux animaux). Sachez enfin qu'il n'existe pas de chiens ou de chats hypoallergéniques. Attention au boxer ou au schnauzer. Certaines études tendraient à prouver que le chat mâle est plus allergisant que le chat femelle ou castré. • Lavez votre animal fréquemment (une fois par semaine ou toutes les deux semaines) à l'aide d'un shampooing adapté. • Brossez-le quotidiennement à l'extérieur de la maison pour lui retirer ses poils. • Interdisez-lui votre chambre et celles de vos enfants, par précaution. • Passez l'aspirateur deux fois par semaine. • Si vous êtes allergique à un animal, évitez d'avoir chez vous des oreillers, couettes … à base de duvet ou de plumes. • Si vous déménagez, pensez à demander au précédent occupant de votre nouveau logement s'il avait un chien ou un chat... Source : http://www.abcallergie.com/
  19. Canada - Loi sur la protection sanitaire des animaux : six contrevenants punis depuis 2005 Six contrevenants ont jusqu’à maintenant été condamnés en vertu de la section de la Loi sur la protection sanitaire des animaux portant sur la sécurité et le bien-être de ceux-ci L’Association nationale d’intervention pour le bien-être des animaux (Anima-Québec) a rendu publique hier la liste des premières condamnations prononcées depuis l’entrée en vigueur, en 2005, du règlement sur les espèces ou catégories d’animaux désignés pour l’application de cette section de la loi. Quatre des six contrevenants condamnés entre le 10 avril 2007 et le 11 février 2008 proviennent de la région de Chaudière-Appalaches. Propriétaire d’un élevage de 29 chiens, Mario Bouffard, de Saint-Vallier de Bellechasse, a écopé une amende totalisant 530 $ pour ne pas avoir maintenu propre l’endroit où ses bêtes étaient gardées. Les inspecteurs d’Anima-Québec sont également intervenus chez Claudette Bonamy, de Disraeli. Propriétaire de 63 chiens et de 18 chats, Mme Bonamy a reçu une amende de 540 $ pour ne pas avoir donné à ses animaux accès à de l’eau potable «en quantité et en qualité compatibles avec leurs impératifs biologiques» et pour ne pas avoir gardé ceux-ci dans un habitat convenable et salubre. En plus des 63 chiens et 18 chats saisis, Anima-Québec a confisqué des animaux morts chez Mme Bonamy. Éleveur de chiens de traîneau à Frampton, en Beauce, Gilles Chabot a été condamné à payer une amende de 530 $ pour avoir lui aussi compromis la sécurité et le bien-être de ses animaux en ne les gardant pas dans un habitat convenable et salubre. Le même sort a été réservé pour les mêmes raisons à un autre éleveur de chiens de traîneau de la région de Chaudière-Appalaches, Dominique Marion, de Saint-Ferdinand (Chenil Appalaches). Les autres contrevenants sont des propriétaires de chenils de Saint-Cyrille-de-Wendover et de Saint-Nicéphore à qui on reproche aussi d’avoir compromis la sécurité et le bien-être de leurs animaux. Le premier, Naji Majdalani (Chenil des Voltigeurs), a reçu une amende totalisant 2120 $, alors que l’autre, Ginette Léveillé (Élevage Gigi), a écopé une amende de 1060 $. Saisies Récemment, Anima-Québec a saisi pas moins de 127 chiens victimes de négligence chez André Desjardins, de Saint-Paul-de-la-Croix. Dans son cas, comme dans le cas d’un éleveur de chiens de Saint-Augustin-de-Desmaures qui a vu saisir six de ses bêtes le 15 janvier dernier, aucune condamnation n’a encore été prononcée. Au bout du fil, hier, la directrice générale d’Anima-Québec, Véronique Langlois, a rappelé que la mission d’Anima-Québec est d’abord et avant tout de responsabiliser les propriétaires de chiens et de chats. «Quand on fait des visites d’inspection et qu’on voit quelque chose qui ne va pas, on commence par faire des recommandations au propriétaire des animaux. Si rien ne change, c’est un avis de non-conformité et, ultimement, une mise en infraction», explique Mme Langlois, tout en rappelant que «la Loi sur la protection sanitaire des animaux permet à Anima-Québec d’intervenir avant que l’animal soit dans un état catastrophique». Pour en savoir plus : http://animaquebec.com 418 688-1771 (1866 321-1771 sans frais). PHOTO / Plusieurs contrevenants ont compromis la sécurité et le bien-être de leurs animaux en ne les gardant pas dans un habitat convenable et salubre. Photo Anima-Québec Source : CYBERPRESSE.ca
  20. Etats-Unis - La deuxième vie d'Hector, ancien pitbull de combat Hector, 24 kilos de muscle, s'épanouit dans les bras de Leslie Nuccio, sa grosse tête de pitbull paisiblement lovée dans le creux de l'épaule de sa maîtresse. Hector revient de loin: ancien chien de combat couturé de cicatrices, il apprend sa nouvelle vie de toutou de compagnie. "J'aimerais qu'il puisse nous expliquer ce qui lui est arrivé", soupire Leslie Nuccio. Elle sait qu'Hector devrait être mort, tué sur le "ring" par un rival plus fort que lui, euthanasié pour manque d'agressivité, ou tué dans une de ces rafles où les animaux saisis, considérés comme irrécupérables, sont abattus sans hésitation. Au lieu de cela, Hector, quatre ans, a été sauvé, avec d'autres, du chenil "Bad Newz" de Michael Vick, organisateur de combats de chiens, aujourd'hui derrière les verrous pour cruauté envers les animaux. Hector partage désormais la vie californienne de Leslie Nuccio, Danielle White et trois autres chiens, se défoulant en jeux de chiot idiots et courses dans le jardin avant le "quart d'heure tendresse" au cours duquel il embrasse ses maîtresses entre ses pattes hier tueuses... Dans sa vie précédente, Hector était prisonnier de Michael Vick, un ancien pro de football américain, en Virginie. Avec trois co-accusés, Vick est aujourd'hui en prison après avoir reconnu être l'organisateur de combats entre pitbulls et avoir aidé à tuer six à huit chiens. Lorsque la police a investi le chenil "Bad Newz", elle a découvert ces chiens enchaînés, certains blessés et couverts de cicatrices, ainsi que des restes d'autres molosses tués par balles, électrocutés, noyés, pendus ou battus à mort. Elle y a aussi trouvé des bâtons destinés à ouvrir de force la gueule des chiens de combat, ou une "table de viol", destinée à immobiliser les femelles réticentes à l'accouplement. Hector et plus de 50 autres pitbulls ou bâtards de pitbulls, devenus pièces à conviction, ont été répartis dans différents refuges de Virginie. Il était dans une cage voisine de celle d'Uba, chien noir et blanc terriblement anxieux, qui s'écrasait à terre à la vue d'un humain, les yeux terrifiés demandant: "Est-ce que tu va me tuer maintenant?", raconte Donna Reynolds, experte de la Société américaine pour la prévention de la cruauté envers les animaux (ASPCA). Mais Uba s'est mis à remuer de la queue avec enthousiasme lorsqu'on lui a montré un mannequin représentant un enfant, avant de prendre une position joueuse quand on lui a amené un autre chien... "C'est le grand secret. Plusieurs d'entre eux étaient très tolérants envers les autres chiens, voire sociables, à l'opposé total de ce que nous craignions", explique Donna Reynolds. Les défenseurs des animaux restent divisés sur le fait de savoir si les chiens d'attaque et de combat peuvent avoir une deuxième chance dans la vie. Certains pensent qu'il faut les euthanasier par précaution, d'autres qu'il vaut mieux se baser sur les comportements individuels. Un des chiens de "Bad Newz" a été euthanasié car irrémédiablement agressif. La moitié des autres a été envoyée dans un refuge spécialisé de l'Utah, pour y être entourés, rééduqués et peut-être un jour avoir la possibilité d'être adoptés. D'autres enfin, comme Hector et Uba, ont été jugés suffisament doux pour pouvoir être rapidement confiés à une famille d'accueil. C'est l'association californienne BAD RAP, à Oakland, spécialisée dans la réinsertion des pitbulls de combat et dirigée par Donna Reynolds, qui avait été chargée par la justice américaine d'évaluer ces pitbulls, les noter individuellement et éventuellement leur trouver un foyer. Un processus inhabituel, mené à bien par des bénévoles motivés, comme Nicole Rattay, qui a passé six semaines à faire la tournée quotidienne des refuges hébergeant les anciens chiens maltraités de Michael Vick et à suivre leurs progrès. "Certains étaient déjà prêts à apprendre 'assis' et à obéir. D'autres avaient besoin de plus de temps pour accepter qu'on les touche et être à l'aise dans leur environnement. Parfois, je me contentais de rester assise avec eux". A la mi-octobre, le grand jour arriva: un petit groupe de chiens reçut le feu vert pour partir vers des maisons d'accueil... Une longue et aventureuse traversée de l'Amérique de deux jours et demi, dans un camping-car loué par BAD RAP, pour Hector et 12 autres pitbulls. Destination: la Californie. Depuis, Hector devient peu à peu un chien neuf. Chaque semaine, il assiste à des séances de "citoyenneté canine" visant à corriger ses inadaptations sociales. Il apprend beaucoup aussi de la douce Pandora, bâtarde pitbull et reine de son nouveau foyer. Hector devrait pouvoir aller loin dans sa reconversion: une fois décroché son diplôme de "bon citoyen canin", il suivra des cours pour devenir chien-thérapeute, intervenant notamment auprès de personnes âgées dans des maisons de retraite. En attendant, il découvre les plaisirs simples de l'existence: une couverture à l'heure du coucher, un os-jouet à ronger et même la musique classique... "J'ai mis Yo-Yo Ma un jour. Il a penché la tête, est venu se coller au haut-parleur pour écouter le violoncelle", raconte sa maîtresse. "Il se transforme en être de culture et de grande classe". AP Source : http://tempsreel.nouvelobs.com(...)
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