B.Bouchard

Le règlement ne vise pas nécessairement les éleveurs. La condition pour obtenir un permis sera en fait de déclarer nom, adresse nombre d'animaux et autres informations de ce genre. Le texte de la loi qui fut voté l'an dernier est le suivant: 55.9.4.1. Nul ne peut exploiter un lieu où sont recueillis des chats ou des chiens en vue de les transférer vers un nouveau lieu de garde, de les euthanasier ou de les faire euthanasier par un tiers sans être titulaire d'un permis délivré à cette fin par le ministre. Sont notamment des lieux visés par le premier alinéa les fourrières, les refuges et les lieux tenus par des personnes ou des organismes voués à la protection des animaux. 55.9.4.2. Nul ne peut être propriétaire ou gardien de 15 animaux et plus, chats ou chiens, s'il n'est titulaire d'un permis délivré à cette fin par le ministre. Pour l'application du premier alinéa, les chatons ou les chiots de moins de six mois nés de femelles gardées dans un même lieu sont exclus du calcul du nombre de chats ou de chiens. N'est pas visé par le premier alinéa le titulaire d'un permis prévu par l'article 55.9.4.1 Il est bien connu que les animaux non adopté après un certain temps et les vieux chiens ou chats sont euthanasié dans la plupart des grands refuges. Beaucoup de petits refuges seront tenté de transférer leurs vieux animaux dans d'autres gros refuges et seront tenter de limiter le nombre d'animaux qu'il acceptent. Bien des éleveurs (même étique) seront tenté de ne plus reprendre chat ou chien dirigeants ainsi ces animaux dans les grands refuges. Ils seront aussi tenter de faire comme dans grands refuge d'abréger l'existence de certain de leurs animaux. Est-ce-que le permis à $100. servira à améliorer le sort des animaux au Québec?

Demain. le 22 octobre, le ministre de l'Agriculture, François Gendron, annoncera la mise en vigueur de la règlementation sur les permis de garde. Ainsi toute personne qui garde 15 et plus (chiens + chats) devra détenir un permis du MAPAQ ($100.00 par année). Beaucoup devront payer $100. annuellement uniquement parce qu'ils gardent leurs vieux chiens ou chats ou les éleveurs qui font du ''rescue''. Dans le milieu de l'agriculture on se débarrasse des animaux improductifs en les envoyant à l'abattoir (exemple les vaches de réforme). Le ministre Gendron vient de créer le ''chien 'chat' de réforme''. Pour le ministre l'euthanasie est la solution.

Voir: http://refcc.org/vet/gastro/index.htm

En suite du sondage réalisé par l'Académie des médecins vétérinaires du Québec sur la population canine et féline au Québec, (voir le fil que j'ai écris précédemment). Et en suite du sondage sur la certification auquel plusieurs centaines de personnes ont répondu. Anima Québec lequel est un organisme dépendant du MAPAQ procèdera à la certification des différents milieux de garde de chiens et chats. A cet effet 2 personnes viennent d'être nommé sur le conseil d'administration. L'une représentant le secteur canin et l'autre pour le secteur félin. Pourront être certifiés, entre-autres, les salons de toilettage, les pensions canine, les éleveurs de chiens et les éleveurs de chats. Cette certification ne sera pas obligatoire mais permettra d'élaborer une liste des endroits recommandables au Québec.

Document qui a été transmis aux intervenants (incluant toutes les SPA et SPCA) et au MAPAQ. '' Je remercie l'AMVQ de nous avoir récemment transmis un sondage réalisé par Léger Marketing que vous retrouverez à l'adresse web suivante: http://www.sterilisationanimalequebec.info/statistiques/il-y-maintenant-plus-de-2-5-millions-de-chats-et-de-chiens-au-quebec/ L'étude bibliographique incluse dans une thèse de doctorat réalisée à l'École Nationale Vétérinaire d'Alfort dont vous trouverez copie à l'adresse web suivante: http://reccq.org/etude.pdf fait entre autres référence à une étude norvégienne (2011) indiquant qu'une chienne (de race pure, tout âge confondu) produira en moyenne (à la naissance) 5.4 chiots par portée. Voici un lien vers le résumé de cette étude : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21196028 L'étude fournie par l’AMVQ démontre qu'il y aurait dans les foyers québécois 978,000 chiens. Cette valeur est estimée en fonction du pourcentage de foyers ayant au moins un chien et du nombre de foyers existants au Québec selon Statistiques Canada. Ce chiffre de 978,000 peut être considéré comme valable. L'étude AMVQ révèle également que 12% de ces chiens sont âgés de 12 mois et moins. Il y aurait donc dans les foyers du Québec environ 117,000 chiots. On y conclut également qu’en fonction des études passées, le nombre de chiens dans les foyers est en légère augmentation d'une année à l'autre. On peut extrapoler que si le nombre de chiens est constant ou en légère augmentation, le nombre de chiots remplace de fait le nombre de chiens qui décèdent ou qui pour toutes sortes de raisons quittent nos foyers. En divisant le nombre de chiots (117,000) par le nombre de chiots par portée (5.4) on peut assurément affirmer qu’environ 21,000 portées naitront en 2013. Quel est la validité de ces 21,000 portées ? 1) Le 5.4 chiots par portée peut être considéré comme très réaliste puisqu'il provient de mesures effectuées sur un grand échantillonnage et qu’il constitue la donnée la plus récente à ce jour. La thèse d'Alfort indique que 94% des chiots qui naissent sont toujours vivant à l'âge de 8 semaines. Valeur non corroborée mais c’est la seule que nous puissions référencer. 2) Le nombre de 117,000 chiots requis est possiblement légèrement sous-estimé, du fait que pour les besoins du calcul, nous estimons que ces 117,000 chiots remplacent les chiens décédés ou autres sur une base de 12 mois. En réalité, les chiots entrent dans un foyer vers l'âge de 2 mois. Le chiffre de 117,000 ne couvre donc qu'une période de 10 mois. On pourrait donc évaluer que ce nombre pourrait atteindre 128,000. Le nombre aurait été plus précis si le sondage avait plutôt recherché le nombre de chiots de moins de 14 mois. On peut donc conclure que, malgré cette faible marge d'erreur, d’environ 21,000 portées seront issus les chiots destinés à vivre dans un foyer au Québec en 2013. Questions: Il existe déjà une réglementation permettant de gérer la santé, la sécurité et le bien-être des chiens dans les milieux de garde. Bien qu'il puisse exister des failles dans cette réglementation, des rapports sur la situation pourraient permettre les ajustements nécessaires. 1. Où sont localisées les chiennes qui donneront naissance à ces 21,000 portées? On sait qualitativement que ces chiennes vivent dans des élevages, dans des foyers (de 1 à 4 chiennes) chez des éleveurs de chiens de travail (centre canin, MIRA, ...etc), chez des éleveurs de chiens de loisir (chasse, traîneau, obéissance ...etc). Malheureusement aucune étude n’en indique le prorata. 2. Environ 117,000 chiots remplacent les décès et abandons. Quel est le nombre de chiens abandonnés qui proviennent d'un foyer et ne sont jamais adoptés? Les intrants dans un refuge sont de 3 natures: les animaux saisis, les animaux errants et ceux abandonnés par leur propriétaires. De ces intrants, un certain pourcentage sera placé dans un foyer les autres étant euthanasiés. Pour le moment, il n'existe pas de quantitatifs ni sur les intrants, ni sur le ratio des chiens placés et euthanasiés, ni sur les raisons de l'euthanasie. L'un des principaux objectifs serait de réduire à un minimum acceptable le nombre d'euthanasies. Force est de constater qu’un chien âgé et gravement malade sera inévitablement euthanasié d'où l'impossibilité de ramener à zéro le nombre d'euthanasies. Le nombre de chiens euthanasiés sans raisons valables est nécessairement dû à un nombre d'intrants trop élevé et constitue principalement ce qui est qualifié de « surpopulation ». Sans les quantitatifs des 2 questions précédentes, il nous apparait que le rationnel des solutions proposées correspondra inévitablement aux chances de gagner à l’achat un billet de loterie. ''

Le sondage aurait eu des effets. Il y aura la semaine prochaine une réunion ou serait présent Anima Québec, l'ordre des Médecins Vétérinaires et le RECCQ.