-
Compteur de contenus
5 092 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Blogs
Boutique
Calendrier
Téléchargements
Galerie
Articles animaux
Sites
Annuaire animalier
Petites annonces
Tout ce qui a été posté par Joe04
-
-
Moi idem, j'peux pas m'empêcher de passer des heures dehors. Re-promenade de 8-9 km avec les 3 ânes. Le Duco attelé, La Léo attachée derrière et La Babette avec sa selle, attachée derrière aussi. Ma fille sur la charette et moi ...... TOUT à PIED !!! Et passage "en ville" (gros petit village de par chez nous !!!) Ben, y avait quand même des tracteurs, des déboudeuses, des camions, .... Anes super !! Joe contente.
-
Un chemin rectiligne de 12 kilomètres sans ombre, 39 degrés, 16 heures, ….. J'avais expliqué aux enfants que l'eau peut parfois manquer en voyage. Je leur avais fait comprendre, qu'en cas de besoin, il faut économiser le peu que l'on transporte. Audrey marche, rouge, abrutie par l'astre qui nous brûle. La bouche sèche, elle aspire à voir enfin un village. - "Audrey, … bois !" Alors, elle avale deux petites gorgée de ce liquide précieux. - "Bois encore !" Je lui prouve que nous avons assez d'eau : chacune deux petites bouteilles d'un demi-litre et une gourde d'un litre et demi sur Kamel. Douro a sa ration, lui aussi. Connaissant l'étape, j'avais prévu. Mais Audrey est restée attentive à ce que j'avais dit, longtemps avant de partir. Je me réjouis de voir ce comportement : combien d'enfants de treize ans pourraient ainsi se surpasser ? Tant de gosses réclameraient un cola ou une glace. Audrey mord sur sa chique, accepte les conditions et se rationne. Cela peut sembler dur pour certains mais, pour moi, cette attitude est une force de caractère importante. Je me régale à observer mes filles et leur sensiblerie tellement différente. Audrey s'émerveille devant un paysage inconnu, Gaëlle paraît n'avoir aucun sentiment. Alors que l'une prend des photos, l'autre marche sans vraiment regarder. Audrey me demandera de trouver un puzzle qui ressemble au paysage du Cebreiro. Lorsque je lui ferai remarquer la beauté du panorama, Gaëlle me répondra sur un ton nonchalant : -" Ah ouais ! c'est beau" Elle n'avait pas envie de venir, … Pourtant, elle se régale des rencontres que nous faisons. Quatre Espagnols bien rigolos se retrouveront souvent à l'étape. Nous ne connaîtrons jamais leurs noms. Largo-Pelo (Long-Cheveux), Corto-pelo, Scroll-Pelo et Punk-Pelo draguent gentiment ma fille. Taquins, ils plaisantent de mon rôle protecteur. Nous avons marché trop vite. Les étapes de 20 km que j'avais prévues se sont bien vite allongée. Gaëlle et Audrey apprécient de marcher au rythme de bien des pèlerins. Sans efforts et parfois même avec bien plus de facilités que certains, elles avalent des journées de trente-cinq kilomètres. Les quarante degrés ne freinent pas leurs ardeurs. Nous arrivons à Santiago. Sur la place, un monde fou nous regarde. Les policiers ne disent rien mais je sais qu'un cheval est indésirable ici. Alors, nous faisons vite : une photo souvenir et demi-tour. Le lendemain, nous venons chercher nos Compostela, diplôme du pèlerin. Si ce papier n'a pour moi aucune importance, il est pour Audrey, un souvenir et une réelle récompense à ses efforts. Kamel, un cheval de voyage qui donne sa confiance et qui passe partout Traversée Leon, en Castille, Espagne à suivre, .....
-
-
-
-
-
Alors, il ne te reste qu'à entretenir les sujets du forum aujourd'hui ..... P't'êt que c't'aprèm ça ira mieux pour aller voir tes loulous. Pas d'chance, moi, y faut qu'j'aille faire les boxes, préparer les seaux, le foin, sortir les ânes en attelage et les travailler un peu. Avec le soleil, c'est plus gai. Alors, je vous quitte, à ce soir.
-
-
-
Et hop, quelques lignes de plus.... L'accueil, sur le Camino, n'est pas évident. Les auberges sont fermées pour les cavaliers ou les pèlerins accompagnés d'un chien. Notre groupe n'est pas toujours bienvenu. Kamel a évolué depuis son premier voyage. Je peux maintenant l'attacher au piquet dans un champ. A ce jour, elle y reste ! Rassurées, nous pouvons ainsi nous absenter le temps des courses ou de la douche. Plus calme, elle profite mieux de ses nuits et du maigre fourrage à disposition. Nous prenons trois jours de repos chez Katherina et Juan Ma. Navarrete, une étape que je ne pouvais éviter ! Quatre bergers basques son nés. Les filles chouchoutent les chiots et rêvent de repartir avec le petit mâle. Juan Ma joue aux cartes avec Gaëlle et Audrey. Elles apprennent le mot "tricheur" en espagnol. Juan s'amuse et nous amuse. Les jours passent. Les discussions s'ouvrent. Au fil des kilomètres, les conversations font la part aux vérités. Un rapport s'installe. Les difficultés climatiques, topographiques, linguistiques et autres tiques, font jaillir nos caractères. A la maison, la radio assourdit le bruit d'une dispute. La télévision prend part dans la soirée et tue les conversations. Ici, seul le vent chahute et nous ne savons meubler le temps qu'en dialoguant. Mon caractère fort et autoritaire se laisse facilement irriter. Je ne suis pas la dernière à "péter les plombs" en cas de surchauffe ! Une responsabilité de mère, d'animatrice de vacances, de guide, de gardian, ….. beaucoup de charges. Sans repos réparateur, l'irritabilité prend parfois le dessus. Mes filles savent bouder. Audrey est la plus douée dans ce domaine ! Le Camino offre alors une alternative aux disputes : filant de l'avant, dépassant chaque pèlerin, la boudeuse suit les marques jaunes. Elle prend son indépendance sans se perdre. Parfois elle parle à un étranger, s'obligeant à sourire. Parfois, elle rumine ou pleure en silence, prenant conscience des causes de disputes. Elle laisse à sa sœur, le temps de se confier à moi. Chacune aura son jour en solitaire. Chacune aura son moment pour réfléchir. Chacune aura le loisir de m'expliquer ses angoisses. Une thérapie s'installe. Mais chaque jour n'est pas que mésentente. La fraternité, l'amitié, l'amour font aussi partie de nos moments. Offrir la place la plus confortable dans la tente, échanger de duvet pour que l'autre puisse avoir chaud les nuits glaciales en Meseta, donner le dernier morceau de chocolat, partager sa musique et ses jeux en marchant, ….. Tant de choses fraternelles qui ne se partagent pas à la maison. Vaches sur les plateaux espagnols Gaëlle et le petit chardon
-
-
Je tondais mon cheval de dressage tous les ans mais en lui laissant le dos (tonte de chasse-couverture), pcq il avait facilement mal au dos. Les chevaux qui sont à la maison sont au pré toute l'année et il serait inconcevable de les tondre. S'il fallait le faire, pour une raison ou l'autre, les changements quotidiens de couvertures seraient une sacrée corvée (je connais pcq mon vieux a eu des couvertures pendant ses 10 dernières années, même sans être tondu). Je pense que tout dépend de soi, du travail demandé, de la façon dont le cheval transpire, de la qualité des écuries (courant d'air, ...), du matériel à dispo (solarium,...)
-
-
-
-
Attention avec les ventes publiques de ne pas se laisser tenter par le jeu, cela va très vite quand on veut acquérir quelque chose. Bien se renseigner sur les frais (notaires...). Etre sûr que sa banque accepte une vente publique pour un prêt, toutes ne le font pas ou alors pour un montant ridiculement bas.
-
Mon jeu préféré quand je faisais encore du dressage : assise en face de quelqu'un, passer mes genoux à l'extérieur des siens et tenter de fermer ou ses genoux. Et inversément pour tenter d'ouvrir. J'étais terriblement forte et j'écrasais même des hommes à ce jeu, excepté certains cavaliers. Bon, y a longtemps que je ne l'ai plus fait et je devrais réessayer.
-
Vous voulez savoir ??? J'ai travaillé deux ânes en même temps, avec l'aide de ma fille. Le premier a fait sa première vraie balade en étant attelé. Nous l'avions débourré à l'attelage à noël (longues rênes, ... attelé 1 x deux tours de prairie et 1 x 20 min en balade) Nous sommes partis pour 6km (en un peu + d'une ) avec l'ânesse de 13 ans qui a eu sa selle sur le dos pour la première fois. Ca c'est super bien passé, je suis hyper heureuse. Une dame nous a arretés en disant que nous devions faire attention à ne pas faire un excès de vitesse. Evidement, c'était une boutade mais quand je lui ait expliqué que c'était leur première balade à tous les deux et qu'ils se comportaient comme des pros, cette dame continuait à rire. Elle avait rien compris. Ensuite, une heure de remonte fumier, ..... Ouais, la forme après ça.
-
-
-
Merci d'apprécier. Alors, encore un p'ti' bout, .... Trois familles, chez lesquelles j'étais passée en 1999, nous accueillent à tour de rôle. J'apprécie l'étonnement mais surtout le sourire malgré notre arrivée impromptue. Trois étapes où il ne faudra ni monter la tente, ni chercher de nourriture pour la jument et nous-même. Le passage des Pyrénées se fait moins dur que lors de mon premier voyage. Mieux expérimentée, nous ne nous perdons pas. Gaëlle et Audrey marchent pour la première fois en montagne. Elles ne sont pas encore sensibles à ces paysages de cartes postales. Elles repèrent les GR et les flèches jaunes qui marquent nos chemins. Ces flèches jaunes que nous suivront jusqu'à notre but : Saint Jacques de Compostelle. Notre première étape sur le Camino Francès se fait à Puente la Reina. Nous sommes à peine partis et la nourriture pour la jument manque déjà. Les champs sont fauchés, l'herbe est brûlée. Kamel s'accommode des modestes mètres carrés que je lui offre au bout de sa corde. Nous montons notre tente sur un sol dur. Les filles apprennent qu'il faut parfois faire des kilomètres pour trouver un commerce. A tour de rôle, elles choisiront de faire les courses ou de se reposer en surveillant nos compagnons à quatre pattes. Une douche et un repas expédiés, nous préparons un abri pour Douro avec les caisses de bât. La nuit sera venteuse et l'orage menace. Les premiers pèlerins partent tôt. Avec le démontage et le rangement du matériel, nous sommes à la traîne. Gaëlle râle. Elle aimerait marcher avec d'autres mais ne sait pas se lever le matin. Audrey, moins affectée par la solitude, traîne tout autant dans son duvet. Il me faudra plusieurs jours pour les motiver au réveil de six heures. Heureusement, nous marchons vite. Habitude familiale ou entraînement de l'an dernier ? Nous rattrapons chaque jour les pèlerins fatigués. Les filles sont fières de dépasser les adultes. Outre la charge de Kamel, nous sommes chacune munie d'un sac à dos. Gaëlle et Audrey portent quatre kilos. Mon sac passe vite de cinq à sept kilos. Il me semble si lourd et je crains pour le dos des enfants. Mais à trois, nous ne pouvons laisser la charge totale sur la jument. Bâtée à 102 kilos, elle porte bien, sans fatigue apparente. Contrairement à certains chiens-voyageurs, Douro ne porte rien. Avec son habitude de sauter dans l'eau dès que celle-ci se présente, le contenu de ses sacs serait bien vite inutilisable ! La suite, ..... bientôt ! Pour info : Année 2002 : Gaëlle : 16 ans , Audrey : 14 ans, Kamel : Jument Henson, 9 ans, Douro : Berger Malinois, 6 ans. Pays Basque
-
-
Sortie la veille, rentrée à 4h30. Levée à 9h30 (???) Soins, ... Travail forcé aux clôtures, à déménager du bois, à suer de trop bouger mais avec des gants aux mains tellement y faisait froid, Une petite visite au forum entre deux tartines et rebelotte. Conduire le n'hom à la gare, demain y travaille au à Charleroi. Et voilà, il est minuit et j'ai pas travaillé mes ânes !! c'est pas bien. Espérons que demain il fasse aussi beau
-
Cette rubrique me rappelle de bons souvenirs. Il y a +/- 24 ans , je tombais amoureuse d'un 3 ans, selle, batard mais trop beau. Nous l'avons acheté après quelques mois. Dans un manège qui n'existe plus (Tervuren), j'ai appris à évoluer avec lui et les deux chevaux de ma prof. Je n'ai pas souvent été en concours (pas de sous) mais il travaillait super bien. Aujourd'hui, il n'est plus là. Ca fait presque 10 ans que je ne fais plus de dressage et j'ai peur d'avoir tout perdu. La théorie est toujours là mais le reste ........ à commencer par la souplesse. Je me demande, si j'avais les moyens de m'offrir un cheval, le temps qu'il me faudrait pour rattraper mon niveau. Si je le rattrappe ??