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Ostracodus

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Tout ce qui a été posté par Ostracodus

  1. Mine, c'est Platon... Mais il était tard, c'est pas une heure à rester sur Internet... et tu as rectifié depuis. Sinon justement ça fait peur: imagine un initié qui te propose de garder ses poissons alors que tes compétences (je parle des miennes) en la matière sont plus que fragiles... C'est peut-être la conscience du gouffre entre les compétences qui m'effraie un peu. geopanchax tu me rassures: je n'aurais peut-être pas fait d'erreur? J'en doute mais c'est vrai qu'ils étaient à vendre prêts à éclore, que le trajet prend du temps et que j'ai attendu une semaine de plus pour les mettre en eau du fait de quelques jours de vacances en famille à La Cotinière. Je n'ai pas trop d'idée de la fenêtre d'éclosion possible. J'ai aussi tenté de les sexer à une semaine comme tu l'as indiqué dans un post à partir de la nageoire anale mais j'en ai été incapable. Serait-ce trop te demander d'essayer de faire un dessin de l'anale pour un mâle et pour une femelle? (j'édite : finalement j'en ai fait un... je pense que tu n'as pas que ça à faire...) C'est vrai que je n'avais que des femelles mais la différence de croissance était telle que je pensais avoir un mâle au moins. Je ne comprends pas ça: je donnais des anguillules et des larves de moustique d'un jour et peut-être que les plus forts raflaient les larves et laissaient aux autres les anguillules moins nourrissantes... Sinon les remarques sur le substrat caillouteux correspondaient à des populations du parc Kruger qui je crois ne sont effectivement pas représentatives.
  2. [attachment=12]000 Femelle notho.JPG[/attachment] [b]Trois femelles (j'édite: trois mâles finalement...) Nothobranchius rachovii d’un mois et demi célibataires…[/b] piètre résultat d’un lot de 30 œufs acheté via Aquabid. Désolé pour l’absence, j’ai fait une pause marquée pour retrouver un peu d’énergie et pour éviter des commentaires sur mon bac destiné à des Nothobranchius sans en avoir l’air… La configuration de mon bac et ses objectifs (voir ci-après) ne me permettent pas de poster sur le site du KCF parce que le but recherché m’impose une voie différente des maintenances imposées à juste titre. Il me serait difficile d’expliquer que j’adhère complètement aux méthodes de maintenance éprouvées mais que je ne les suis pas. J’aurais pourtant bien besoin des conseils des spécialistes et je remercie geopanchax de m’avoir déjà donné des pistes de réflexion. Pour l’heure voici mon échec : [b]- 30 œufs de Nothobranchius rachovii (pas le plus facile paraît-il) achetés à un éleveur espagnol, prêts à éclore avec une date indiquant 4 mois et demi de diapause (mais dans quelle condition ?). J’ai mis tout cela dans de l’eau fraîche (sortie du frigo à 15,5 degrés, trop frais ? Remontée trop rapide à température ambiante ?), eau issue de mes petits bassins et de récupérateurs d’eau, donc assez douce mais sans plus d’après les paramètres du bassin. La prochaine fois je mettrai de la volvic… Je n’ai pas mis de thé de tourbe et m’en suis mordu les doigts : - 32 alevins. - 27 rampants. - 5 rescapés, un disparu pendant que le bac prenait l’air sur le rebord de la fenêtre, à moins que je ne sache plus compter. - des différences de taille incroyables (du simple au triple en longueur) alors qu’ils avaient tous le ventre plein à craquer. - 4 femelles, aucun mâle, ce qui est fréquent mais j’espérais plus d’alevins normaux. - la plus grande des femelles peu en forme après un repas copieux (larves de moustique à volonté toute la journée) ne s’en est jamais remise et maintenait plus difficilement que les autres un port horizontal, même si elle restait en surface du bac en permanence. Je me demande si je ne nourrissais pas trop… ils avaient toujours le ventre prêt à éclater. Je l’ai mise en bassin extérieur… sans espoir. L’abondance de microfaune a peut-être fait chuter le taux d’oxygène puisque je n’oxygénais pas (touffe de Riccia seulement). - il reste trois femelles rachovii et trois Otocinclus de plus de deux ans… dans un 300 litres brut, 240 litres nets en deux zones : 200 litres de bac avant puis refuge de 40 litres pour la microfaune et inaccessible aux poissons. Le bac :[/b] [attachment=11]1 bac.JPG[/attachment] En un coup d’œil on voit pourquoi je ne peux pas poster au KCF : non seulement le fond du bac n’est pas nu, mais en plus il est en substrat non fibreux, dur, très dur… pire… uniquement en pouzzolane sur 12 cm. Dans la nature les Nothos ne se baladent pas sur fond de plastique, du moins pas encore, et le fond n’est pas du tout tourbeux. Je vais reprendre ce que rappelle Bellemans : Piennar signale en 1968 que N. rachovii vit dans des « mares naturelles avec un substrat de sable [b]ou de cailloux[/b]. » Bruton et al. mentionnent eux aussi « un sol sableux [b]ou rocailleux[/b]. » Quant aux spécimens rapportés à Hansen en 1957 ils provenaient de trous d’eau [b]remplis de détritus et de boîtes rouillés dans une eau systématiquement trouble [/b]au point qu’on ne voyait pas dedans. J’imagine donc mal mes Nothos se blessant bêtement sur la pouzzolane et cherchant à frayer dedans… et quand je vois la femelle la plus développée chasser les larves de chironomes qui se cachent dans les graviers de pouzzo je me dis qu’elle est incroyablement douée et précise dans ses mouvements. Ceci dit je ne vais pas parsemer le fond de l’aqua avec des conserves Bonduel usagées non plus… Pour la ponte, j’ai déjà évoqué des boîtes de ponte et geopanchax m’a fait remarqué qu’il en fallait beaucoup mais je ne sais pas pourquoi : est-ce une habitude de killiphile confirmé pour amasser le plus d’œufs possibles afin de diffuser l’espèce ? Ce serait possible quand on voit la rareté des espèces qu’ils maintiennent. Perdre un œuf c’est comme égarer un lingot. Mais mon but n’est que de maintenir une population d’une quinzaine d’individus et de la renouveler, sans plus. Ce qui me fait peur c’est la gestion du sex ratio si jamais il est possible de gérer cela mais d’après les expériences des uns et des autres, malgré des pistes, ce n’est pas possible pour rachovii. [b]Le refuge :[/b] [attachment=10]2 refuge.JPG[/attachment] La pouzzolane sur 10 ou 12 cm remplace mon ancien substrat riche et compact qui n’a pas permis aux populations d’aselle et de lumbriculus de s’établir. C’est une sorte de refuge interne pour la microfaune qui mime de loin de lit de sable épais et les roches vivantes de l’aquariophilie récifale, de très loin puisque la granulométrie, la circulation de l’eau et de l’oxygène, la composition, les échanges d’ions, la variété de microfaune, entre autres, n’ont absolument rien à voir mais je pense qu’il existe des points communs. Ce bac n’a jamais eu une algue… pour l’instant, et la surface offerte aux bactéries est considérable. Je n’ai aucun filtre, une pompe à air de 4w fait un léger mouvement de circulation dans le bac et le refuge arrière par deux bouts de tuyaux de silicone obstrués et percés. Cela garantit aussi une meilleure oxygénation contrairement à ce qu’on lit sur internet (car c’est la surface sans cesse renouvelée de contact avec les bulles et l’eau qui oxygène et non le mouvement de surface comme l’affirment certains par comparaison à l’aquariophilie marine qui brasse l’eau pour oxygéner mais dans des proportions incomparables). Ma difficulté principale est l’inefficacité des tests de nitrate et leur coût. La température monte aussi à 26 degrés lors des grandes canicules et c’est limite pour les aselles et les planorbes européennes (j’ai du mal à mettre planorbe au féminin). Les lumbriculus ont résisté à pire. Le refuge est séparé du bac par de la mousse noire à pores ouverts et trois zones de moustiquaire noire dans le décor. Il est dédié aux ostracodes, copépodes, vers aquatiques, aselles et d’autres à venir (cladocères ? Branchinella ?). Lumbriculus variegatus dans la pouzzolane : [attachment=9]3 Lumbriculus subtrat refuge.JPG[/attachment] Femelle (et non... j'édite, c'est un mâle, voir le dessin plus bas) rachovii et colonie de cilié sessile Vaginicola (ce ne sont pas des hydres, cela ressemble aux Stentors) sur le bout de racine qui flotte : la vitre est pleine d’ostracodes Cypridopsis vidua. [attachment=8]00 Femelle notho vaginicola.JPG[/attachment] Vaginicola (1mm) : [attachment=7]3 Vaginicola grossissement.JPG[/attachment] Cypridosis vidua (0.5mm) sur une tranche de concombre (ancien bac qui avait de l’argile d’où la couleur de l’eau) : [attachment=6]3 Cypridopsis vidua de loin.JPG[/attachment] [b] Les Nothobranchius sont censés d’après plusieurs auteurs se nourrir entre autres et surtout d’ostracodes. Pour l’instant je ne les vois consommer sauf erreur que les premiers stades des ostracodes, de la taille d’une nauplie d’artémia et avec une carapace encore très peu calcifiée, sinon ils recrachent les adultes pour l’instant. Je ne distribue des larves de moustique que tous les quatre jours, ils ont pourtant le ventre plein. Ils dévorent en priorité les copépodes mais ceux-ci, même s’ils colonisent la pouzzolane, sont beaucoup moins nombreux. J’ai des doutes sur ma capacité à fournir de la nourriture vivante en hiver : mes élevages de Grindal sont ridicules et j’ai déjà moins de larves de moustique en bassin.[/b] Cela me rappelle un trio de Danio margaritatus gardé pendant deux années et qui refusait de se nourrir pendant des mois… mais ils avaient toujours un ventre très rebondi : la seule nourriture possible était les ostracodes Cypridopsis vidua mais je me suis toujours demandé si ces derniers n’étaient pas capables, comme le font leurs œufs, de traverser le tube digestif sans être digérés afin d’être dispersés par les fientes d’oiseaux consommant des poissons ayant mangé des ostracodes. Cypridopsis vidua de près : on voit aussi une petite espèce de cladocère. [attachment=5]4 Cypridopsis stades grossissement.JPG[/attachment] On comprend pourquoi c’est la seule espèce d’ostracode que je parviens à identifier sans problème : un troupeau de zèbres… [attachment=4]5 Cypridopsis stades grossissement 2.JPG[/attachment] Ostracode (Eucypris ornata ?) et copépode dans la pouzzo : [attachment=3]8 Ostracode et cyclop.JPG[/attachment] Petit éphéméridae dans la Riccia, plusieurs espèces éligibles pour le bac fermé avec moustiquaire : les Nothos adorent essayer d’attraper leurs larves extrêmement rapides. [attachment=2]6 petit éphéméridae.JPG[/attachment] Elevage de Cypridopsis vidua et de Lumbriculus sur un morceau de concombre flottant : [attachment=1]7 Lumbriculus et cypridospis.JPG[/attachment] Portrait d’Otocinclus : [attachment=0]10 Portrait Otocinclus.JPG[/attachment] Je ne mets pas une photo floue de Branchinella thailandensis : élevage raté mais je vais persévérer. Les œufs doivent être restés quatre semaines au moins dans l’eau après leur ponte avant d’être récupérés pour cette espèce qui peut se passer de diapause (presque 100% d’éclosion en laboratoire dans ce cas). C’est la clé cachée du succès peut-être. [b] Le but est de faire un aqua acceptable pour un salon et esthétique pour ma famille.[/b] Cela sous-tend des choix parfois incompatibles en apparence avec le maintien de Nothos. Ces choix sont réfléchis et je souhaite me mettre à l’abri de commentaires d’initiés en Nothobranchius qui me jugeraient rapidement inconscient : j’ai lu et je lis encore leurs choix de maintenance que je sais justes et que je ne peux pas suivre en partie. J’ai beaucoup à apprendre d’eux sans pouvoir les copier. [b] C’est ce qui me fait penser à la Caverne de Platon…[/b] Comme chacun sait ce dernier évoque une grotte dans laquelle des hommes enchaînés ignorent ce qu’est la réalité : ils ne la perçoivent que sous une illusion déformée par des ombres derrière une paroi rocheuse. Que l’un d’eux sorte et découvre ce qu’il ignore, il en sera ébloui… mais il aura bien du mal à transmettre sa connaissance de la réalité à ceux qui sont restés. On peut considérer certains killiphiles comme des individus sortis de la grotte… Ils ont vu la beauté cachée dans des flaques et alertent leurs semblables. Mais là j’ai envie de déformer le mythe de la caverne pour filer l’analogie : j’ai l’impression, sans doute erronée, que ces mêmes killiphiles reviennent dans la grotte, partagent, transmettent, mais restent enfermés entre eux, sauf certaines figures de ce forum… Très attiré par les Nothos depuis que j’ai lu les articles de Marc Bellemans il y a 10 ans dont je voyais l’écho de ma passion pour les mares, le hasard m’a fait croiser une annonce de congrès du KCF à Cognac il y a quelques années, une sorte de fenêtre entrouverte pour descendre au cœur de la secte (je provoque). Je m’y suis rendu et j’ai traversé, sans partager, un monde d’initiés. Quand je me suis rendu compte qu’il fallait une lampe de poche pour observer les poissons et qu’en posséder une était sans doute d’une telle évidence que ce n’était pas même inscrit sur l’affiche, j’ai compris que je ne faisais pas partie du même monde : on se sent un peu idiot sans lampe au milieu des hommes éclairés. J’ai vu un seul novice oser poser des questions. Il a été beaucoup plus intelligent que moi parce que le grand gaillard qui lui a répondu, le genre à mettre des cuissardes pour pêcher dans la brousse, l’a fait tout naturellement en lui parlant de l’Aphyo de base sans aucune condescendance. Il fallait que je parte malheureusement en me disant que j’étais passé à côté : les apparences du KCF sont trompeuses, celui-ci est très ouvert et désireux de partager, mais ces apparences sont un fait et freinent les envies. J’aimerais donc sortir une espèce de Notho de la grotte, autrement dit l’avoir dans mon salon, mais pas seule… Quand on regarde la faune possible… c’est assez limité : quelques crevettes sans doute, certains Haliplidae peut-être, des Corixidae pourquoi pas… surtout ceux qui stridulent.
  3. Merci Vautour mais les Simpsonichthys qui sont superbes réclament une eau acide et très douce je crois, or je n'ai pas et ne veux pas d'osmoseur et j'aimerais changer, ainsi que ma compagne, de l'eau ambrée par les tanins.
  4. [i]Bufo bufo[/i] d'un an. Quand j'étais gamin j'arrivais à faire pfouou pfouou en joignant mes mains et ça attirait un individu mélomane.
  5. Je lui ai dit ça... mais j'ai bien compris que des œufs de poisson dans le bac à légumes ce n'était pas son truc. J'imagine que c'était dans un sac plastique serré et peut-être en plus dans une boîte hermétique ? Je viens de voir ta mare: magnifique. Je laisserai un petit mot sur l'identification des odonates. Comment il faut s'y prendre pour laisser un espace en début de paragraphe (alinéa) ? C'est un détail mais on repère mal le début des paragraphes à cause de ça et quand je mets des espaces ils n'apparaissent pas.
  6. Et juste pour compléter pour les curieux qui souhaitent voir la bestiole adulte, il s'agit d'une éristale et sans aucun doute la plus commune, [i]Eristalis tenax[/i], mouche déguisée en abeille pour faire peur (Google image est votre ami: je pense que je n'ai pas le droit d'inclure une image du net)... Je l'aime bien pour ses vols stationnaires devant nos yeux qui me rappellent mes observations d'enfance. D'autres espèces proches existent ([i]Myathropa[/i]...).
  7. [quote="geopanchax"]Un groupe dans 240 litres, ça doit le faire.Le mieux sera de prévoir un pondoir par mâle présent. [/quote] Merci beaucoup geopanchax, mais j'aurai d'autres questions bientôt pour préparer ce projet. Je vais essayer de les poser ce week-end concernant les œufs, la nourriture même si j'ai déjà lu pas mal de posts, l'eau, etc.
  8. [quote="faneb"]Bonjour et bienvenu ^^ est ce vous qui avais fait un don de blue Japan il y a 2 mois a peut près ? Il y en avais 200 environs ?[/quote] Effectivement c'est moi... J'espère qu'ils vont bien. C'est grâce à eux que ma compagne s'est laissée convaincre par les Nothobranchius. Avant quand je lui en parlais elle était choquée et refusait d'avoir dans le bac un poisson qui puisse mourir après quelques mois... Du coup le bac a accueilli d'autres espèces pendant plusieurs années, mais quand elle a vu l'explosion de population des guppies et que je lui ai expliqué que de leur côté les œufs de Nothobranchius pouvaient se ranger dans des tiroirs... alors là vous comprenez: RANGER + TIROIR = Poisson bien éduqué et intelligent qui a tout compris de la vie domestique. Il ne reste plus qu'à sortir les Nothobranchius de la grotte de Platon, j'en parlerai ce week-end j'espère.
  9. Salut, je réponds tardivement. Geopanchax je t'ai répondu dans un MP. Je suis proche de Boisbreteau et j'espère avoir la possibilité un jour de voir tes poissons: c'est rare de pouvoir observer les espèces que tu as, mais je suis du genre à ne pas aimer déranger et à être discret. Mine... si je dis où je travaille et ma discipline mon pseudo me cache moins... Mais c'est en page deux donc moins visible: je peux dévoiler un peu. Disons que j'ai fait un peu de biologie-biochimie (tout petit niveau) puis chimie (petit niveau: licence non terminée mais j'aime toujours la chimie) vivant avec une prof de physique-chimie mais... je suis allé voir comment cela se passait dans les cours de lettres pendant ma licence de chimie et finalement je suis devenu prof de lettres... en fait je suis avant tout passionné par la nature, plus en observateur contemplatif qu'autre chose. Je passe aussi trop d'heures devant mon ordi à apprendre ce que font les autres, c'est la faute à des sites comme celui-ci et à des gens comme vous... (si, si! c'est votre faute si je porte des lunettes j'en suis sûr)
  10. C'est vrai: je vois souvent vos pseudos sur le net et pas vos têtes... Parfois on se trouve aussi un peu bête: la dernière fois que je suis allé à un congrès du KCF à Cognac, je ne savais pas qu'il fallait venir avec une lampe de poche pour les killis. Ils avaient la lumière et je baignais dans mon obscurité ignare. On se sent très novice parfois. Très franchement j'en ai très envie et j'avais noté la date mais je passe mes week-end à corriger des copies... Je peux faire cela en période de vacances scolaires seulement. Je vais prendre le temps de regarder les bacs sur le forum... c'est déjà ça. Il faudra que je fasse un post pour mon bac, ses buts et ses limites. Je veux savoir s'il y a des solutions pour maintenir une population de Nothobranchius dans un bac planté sans l'ambition de récupérer tous les œufs.
  11. Juste une précision pour vautour: il ne s'agit pas de toi mais d'un autre membre. Comme je l'ai rencontré à l'occasion d'un don de poisson j'ai peut-être mal compris sa proposition en tant que don en retour d'un don au lieu d'une vente, ce qui expliquerait ce silence mais j'étais prêt à acheter les œufs. Une autre possibilité est la déception au sujet des poissons donnés qui étaient surtout des jeunes: je ne sais pas ce que cela a donné et la souche était relativement nouvelle pour moi, quelques mois (des guppies du type japan blue blonds trop prolifiques) avec de possibles défauts dus à la consanguinité. En même temps ce n'est pas lui que j'ai contacté mais une personne intermédiaire et qui sait, ils sont peut-être fâchés depuis... Peu importe. Pour le sol j'ai bien lu depuis des mois les indications des différents forums et je m'interroge sur la proportion d'œufs pondus en boîte de ponte et non sur le sol... entre autres questions que je posterai un peu plus tard. Par ailleurs sache que j'ai signalé une station de grand branchiopode (lepidurus apus) à Nicolas Rabet que tu connais... je me suis laissé dire que tu connaissais des stations de Chirocéphales dans la région...
  12. Bonjour à tous et merci. Je ne sais pas si je dois créer un nouveau post étant donné que la question a déjà été traitée sans aucun doute: pour la récolte des œufs, en observant les pratiques des chevronnés, je vois des boîtes de ponte avec un substrat approprié privilégié par les couples de Nothobranchius. Comme je ne me destine pas à récolter des œufs en masse, la proportion d'œufs récoltés dans une boîte à ponte n'est-elle pas suffisante pour maintenir une population ? Entre autres questions, je crois que je vais faire un post mercredi. Je vais jongler entre ce site et celui du KCF pour les conseils: je lis déjà depuis fort longtemps (des années) les interventions de geopanchax et plus récemment de vautour et Mine79. J'ai des questions à poser en masse... comme la façon de commencer un groupe de Nothos dans un volume de 240 litres, ce qui n'est pas la maintenance courante.
  13. Merci beaucoup... Il y a plus de monde que je pensais ici... Je vais devoir consulter les présentations pour avoir une idée des bacs des autres.
  14. [Les photos des poissons adultes sont en page 9 du post] Bonjour à tous. Moi en trois mots : passionné de mares tenté par les killis annuels africains en aquarium ; j’habite un petit village de campagne à 10 mn de Barbezieux en Charente. En guise de présentation pour le forum disons que je suis d’abord un passionné d’observation de la nature comme le comportement et la reconnaissance des oiseaux (notamment leur chant), des insectes, des reptiles et des amphibiens, etc. avec des moyens limités (mauvais yeux, oreilles devenant faiblardes, jumelles, loupe binoculaire de mauvaise qualité, appareil photo) et une bibliothèque intéressante en la matière ainsi que les bases de données internet passionnantes. J’en suis au stade de l’amateur éclairé, sans plus, mais j’améliore mes connaissances et le matériel. J’ai toujours été particulièrement attiré par les milieux aquatiques de notre pays et surtout les petites étendues d’eau : mares de campagne, fossés ou flaques... Ces milieux d’une richesse exceptionnelle regorgent de vie et sont en péril. Un simple bassin sans poisson dans un jardin permet d’observer une faune passionnante. Naturellement, les heures d’observation depuis mon enfance devant des aquariums de fortune ou des flaques d’eau ont abouti à la nécessité d’avoir un bac dans le salon avec un caf bienveillant mais stricte : un seul aquarium, les autres sont rangés au garage ou dehors pour mon fils. C’est un bac de 300 litres avec dans le meuble un peu de nourriture vivante (mais elle est abondante dans mes petits bassins) et de la place pour un bac d’alevins. J’ai une grande préférence pour les poissons de petite taille. Après plusieurs essais de population, j’ai décidé de me tourner vers des espèces adaptées aux paramètres d’eau que je peux fournir sans difficulté, en partie eau de pluie (non polluée où j’habite), en partie eau de conduite reposée, plutôt que de m’échiner à produire une eau avec un surcroît d’énergie, de temps et de gaspillage (nous faisons attention à la ressource en eau et nous récupérons l’eau de pluie pour le potager). Le pH peut donc osciller entre 7 et 8 et le Gh entre 0 et 15 selon les proportions. Cela tombe bien, les espèces concernées sont splendides, passionnantes, assez faciles à maintenir d’après les habitués qui prodiguent leurs conseils sur le net : de nombreux killis annuels africains (et d’autres américains) en font par exemple partie. Mon expérience en killis est faible : des couples d’Aphyosemion australe pendant deux ans (en compagnie de grenouilles purement aquatiques Hymenochirus boettgeri - maintenant interdites sans certificat de capacité - partageant parfois les biotopes d’Aphyosemion coeleste au Congo) ; un groupe de Pseudepiplatys annulatus pendant un an et demi avec l’échec du renouvellement naturel de la population malgré les individus nés dans le bac (eau certainement pas assez douce et sans doute pas assez acide, entre autres) ; un couple de Nothobranchius rachovii pendant moins d’un an en cohabitation sans problème avec deux coléoptères aquatiques limnicoles de la famille des Haliplidae (probablement l’haliplide Haliplus variegatus commun en France), gobés et recrachés au début puis ignorés. J’ai jeté mon dévolu sur les Nothobranchius dont les besoins adultes, pour certaines espèces, correspondent à mon eau. Leur taille, leur comportement, leur mode de reproduction, leurs couleurs, les recherches scientifiques les concernant et leur milieu de vie sont passionnants. J’ai cru prendre des eggersi dont les valeurs du milieu mesurées dans la nature en Tanzanie (adultes des mares temporaires proches de l’exondation) sont voisines de mon eau préparée qui est à Gh8, pH 7,5. La personne du KCF qui m’avait proposé ce poisson ne répondant plus aux mails sans que je sache pourquoi, je me tourne finalement et résolument vers les rachovii avec des paramètres un peu différents. Je cherche donc à acquérir des œufs… en espérant les acheter dans la région et non pas en les faisant venir depuis les éleveurs thaïlandais. Le but est de leur dédier mon bac de 300 litres déjà peuplé d’aselles Asellus aquaticus, d’ostracodes Cypridopsis vidua en grand nombre, de planorbes Planorbis planorbis et bientôt de vers aquatiques Lumbriculus variegatus. On me fera remarquer que j’ai un sol et que ce n’est pas pratique pour des Nothobranchius… Certes, mais les solutions existent. C’est un sol épais (dans l’esprit d’un Deep Sand Bed de l’aquariophilie récifale) avec une couche de 15 cm de mélange bruyère tamisée / argile verte / sable de Loire réalisant son rôle en stabilisant les paramètres et en relarguant des bulles de diazote produites par la dénitratation anaérobie. La couche supérieure est composée d’ardoises pilées non coupantes multipliant les refuges pour les aselles et les ostracodes qui maintiennent ainsi leur population. Elles sont très propres, je ne siphonne jamais : la faune et les plantes se chargent du nettoyage. L’aquarium est exempt d’algues. Deux variétés résistantes de cryptocyne, tolérantes à mes paramètres, font un tapis de fond, un pied exubérant d’Aponogeton crispus taillé chaque semaine crée un voile de surface avec ses feuilles flottantes sur plus de la moitié du bac. Quelques touffes de Riccia se baladent. On me dira sans doute que les plantes sont peu compatibles avec l’ajout de sel préconisé pour les nothobranchius. J’évoquerai l’oxygénation plus tard car cela fait débat. J’ai banni le vrai bois à mon grand regret : les côtés négatifs des acides humiques l’ont emporté sur les aspects positifs. La hauteur d’eau est de 40cm pour une surface de 50x120cm. Il est en place depuis juillet 2013 dans cette configuration. Je souhaite donc partager sur ce forum mes centres d’intérêt en esquivant les écueils du net : la naïveté du débutant qui pense tout révolutionner en ignorant l’expérience des autres, le mépris de l’expérimenté qui se moque des expérimentations nouvelles, certain de détenir la vérité absolue. Pire encore, le premier des deux se comportant comme le second. La vérité est dans le juste milieu et la prudence, dans l’expérimentation personnelle et la vérification, quitte à connaître l’échec, en s’appuyant sur l’expérience des autres pour gagner du temps et éviter les pires erreurs.
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