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Admin-lane

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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Copenhague - Le groupe pétrolier français Total va renoncer à l'un de ses deux permis d'exploitation de gaz de schiste au Danemark, a annoncé vendredi la Direction de l'énergie. Ils nous ont dit qu'ils allaient rendre le permis, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la Direction Ture Falbe-Hansen à l'AFP. Le chantier d'exploitation du Nord-Zélande (ouest) était controversé et les élus locaux avait tenté de le faire interdire, arguant que le procédé d'extraction par fracturation hydraulique risquait de contaminer la nappe phréatique. Selon Total, la fermeture du chantier est uniquement due aux mauvais résultats des forages d'essai. Nos études ont montré que les couches de schiste se sont avérés très mince dans le Nord-Zélande, a déclaré au quotidien danois Politiken, un cadre danois de Total, Henrik Nicolaisen. En avril, le ministre danois du climat et de l'énergie, Rasmus Helveg Petersen - dont le parti, les sociaux-libéraux, est opposé à la fracturation hydraulique - avait déclaré qu'il ne renouvellerait pas les permis d'exploitation terrestre du gaz de schiste et n'en délivrerait pas de nouveaux. Début mai, les autorités danoises avaient arrêté un autre chantier d'exploration de Total à Dybvad qu'il a appelé Vendsyssel-1, du nom de la région où il se trouve, dans l'extrémité nord du pays, à cause d'un produit non autorisé. L'exploitation devrait reprendre durant le week-end. Le gaz de schiste est une forme d'hydrocarbures dite non conventionnelle. Romandie 22/5/2015
  2. Le volcan de Yellowstone, au nord-ouest des États-Unis, est l'un des plus dangereux au monde. C'est l'un des volcans les plus dangereux au monde. Selon des scientifiques, l'entrée en éruption du volcan de Yellowstone, dans le Wyoming, au nord-ouest des États-Unis, couvrirait une surface grande comme la France. Avec ses 60 kilomètres de diamètre, les touristes qui affluent sur le site ne peuvent que deviner sa présence. Et pourtant, ce monstre invisible à l’œil nu pourrait provoquer d'importants dégâts. "Techniquement, un supervolcan, s'il explose, peut changer le climat et même la vie sur Terre. Il peut aussi provoquer la fin du monde, mais ça, c'est encore en débat", rapporte un guide touristique. Or, récemment, les scientifiques ont fait une découverte inquiétante : sous la première chambre de magma déjà connue, ils ont découvert un autre réservoir. "C'est une cavité immense qui contient 10 000 kilomètres cubes de magma, de quoi ensevelir la surface de la France sous 15 mètres de matière", explique le directeur de l'Observatoire volcanique de Yellowstone. Seule certitude, ce supervolcan ne devrait pas exploser avant plusieurs milliers d'années, précise Valérie Astruc, de France 2. Francetv info 21/5/2015
  3. Cet arrêté a été immédiatement contesté par les défenseurs de l'animal. C'est en effet au préfet de prendre de tels actes. Haro sur le loup ! Le maire de Pelleautier (Hautes-Alpes) a signé, le 15 mai, un arrêté autorisant la chasse au loup, après une double attaque survenue dans ce village de 700 habitants, rapporte jeudi 21 mai France 3 Provence-Alpes. Cette chasse est autorisée "pour tout citoyen majeur, muni d'une arme, ayant la faculté de s'en servir", stipule le texte. Un loup dans le Mercantour (Alpes-Maritimes), le 17 octobre 2006. (VALERY HACHE / AFP) Le maire a pris cette décision après l'attaque d'un troupeau qui se trouvait dans un parc fermé et électrifié. L'éleveur, victime du loup pour la première fois depuis son installation en 1993, a perdu cinq animaux. "Je ne suis pas irresponsable. Je suis un élu de terrain qui défend mes administrés, nos éleveurs et notre territoire. Il faut autoriser les éleveurs à se défendre", justifie le maire, Christian Hubaud, excédé par "l'inertie des pouvoirs publics". "Il faut mettre le loup dans des parcs. Le loup n'est plus en danger", insiste-t-il. La préfecture dispose d'un délai de deux mois pour statuer sur la légalité de l'arrêté municipal. Mais les associations Ferus et Aspas ont d'ores et déjà déposé plainte en référé devant le tribunal administratif de Marseille (Bouches-du-Rhône) afin d'obtenir "rapidement" l'interdiction de l'arrêté. "Il est inacceptable qu’un élu local se comporte en shérif hors-la-loi, dans le seul but de satisfaire une poignée d’extrémistes anti-loups", explique l'Association pour la protection des animaux sauvages, à France 3. "L'arrêté municipal est illégal et dangereux compte tenu des dérives potentielles qu'il peut engendrer, à savoir l'utilisation d'une arme à feu au hasard contre un prétendu prédateur", soutient Jean-François Darmstaedter, président de l'association Ferus. Les autorisations de tirs sont normalement délivrées par le préfet. Celui des Hautes-Alpes a d'ailleurs signé un arrêté préfectoral, lui aussi le 15 mai, autorisant le tir de défense pour des éleveurs qui seraient dorénavant victimes d'une attaque de loup sur les communes de Pelleautier ou de La Bâtie-Montsaléon. Selon les derniers chiffres communiqués par la Direction départementale des territoires (DDT) des Hautes-Alpes, 13 attaques et 30 animaux victimes ont été comptabilisées entre janvier et avril, contre trois attaques et sept victimes sur la même période en 2014. ]Francetv info 21/5/2015
  4. A l’occasion de la Journée mondiale de la biodiversité, l'Agence des aires marines protégées se mobilise le 22 mai 2015. En tant que futur organisme intégré à l'Agence française pour la biodiversité (AFB), elle a participé à un sondage auprès des Français concernant leur opinion sur la protection de la biodiversité et leur souhait de s’impliquer dans la future AFB. Dans le cadre du projet de création de l’Agence française pour la biodiversité (AFB), la mission de préfiguration de la future Agence et le CREDOC (Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie) ont sondé en avril 2015 l’opinion des Français sur la protection de la biodiversité et leur souhait de s’impliquer dans la future AFB. Ce sondage a été mené auprès de 2 000 Français âgés de 18 ans, résidant sur l’ensemble du territoire national, métropolitain et ultramarin. Les Français sont sensibles à l’environnement mais la biodiversité reste un sujet encore peu connu. Les Français affichent, en 2015, une sensibilité forte à l’environnement : 85 % y sont sensibles, 38 % se déclarant « très sensibles ». Pour autant, le contexte très particulier (crise économique, attentats…) tend à faire passer les préoccupations environnementales au second plan. Cette sensibilité ne s’accompagne pas nécessairement d’une bonne connaissance de ce qu’est la biodiversité. Seul un Français sur deux (57 %) dit savoir ce que la notion de biodiversité recouvre. On constate de plus une tendance à la baisse de la connaissance de ce qu’est la biodiversité, un recul de 4 points par rapport à 2010. S’il y a nécessité à protéger la biodiversité, c’est, aux yeux des Français, parce qu’elle est vitale et nécessaire à la vie sur Terre (56 %) et aussi parce qu’elle constitue un patrimoine pour les générations futures (28 %). Les motivations économiques ou la contribution au bien-être sont beaucoup moins présentes. Un Français sur deux à se dire prêt à participer activement à des projets liés à la biodiversité. Concrètement, une personne sur deux se dit prête à participer personnellement à des projets liés à la biodiversité, en privilégiant les actions de terrain, une relation de proximité à la biodiversité. Retrouvez le sondage complet sur le pré-site de l'AFB et le document d'information du CREDOC (Pdf). Cliquez ICI l'actualité des manifestations animées par l'Agence des Aires Marines Protégées pour la journée internationale de la Biodiversité. La nature et la biodiversité en fête : découvrez les temps forts ! sur le site du ministère de l'écologie (développement durable). Lire la totalité de l'article sur Agence des Aires Marines Protégées (21/5/2015)
  5. Chaque année, sauf exception, la journée mondiale (ou internationale) de la biodiversité est programmée le 22 mai. Le thème de 2015 : "la biodiversité pour le développement durable". La Journée internationale de la biodiversité (en anglais International Day for Biological Diversity ou World Biodiversity Day est une journée internationale créée en 2000 par les Nations unies. Combien d'espèces connaît-on aujourd'hui dans le Monde ? La biodiversité englobe l'ensemble des espèces animales et végétales vivantes sur terre (et dans les mers). La biosphère abriterait entre 5 et 30 millions d’espèces (estimation). Environ 1,7 million d’espèces animales sont répertoriées, et chaque année de nouvelles espèces sont ajoutées. Malheureusement, de nombreuses espèces disparaissent également, souvent à cause des actions irresponsables de la société humaine. Affiche / Flyer de la manifestation phare organisée par la France De nombreux pays participent à cette journée toute particulière. Le thème de cette année reflète l’importance des efforts réalisés à tous les niveaux afin d’atteindre un ensemble d’objectifs de développement durable, dans le cadre du programme de développement des Nations Unies pour l'après-2015 et au vu de l’importance de la biodiversité pour le développement durable. L’avenir de l’humanité est étroitement lié à la diversité biologique, c'est-à-dire toutes les formes de vie sur Terre. La biodiversité est essentielle au développement durable et au bien-être humain. Elle est cruciale pour la réduction de la pauvreté, en raison des produits de base qu’elle procure et des services rendus par les écosystèmes. Plus de 3 milliards d’individus dépendent de la biodiversité marine et côtière, tandis qu’1,6 milliard de personnes comptent sur les forêts et les produits forestiers non ligneux pour trouver leurs moyens de subsistance. La dégradation des habitats et la perte de biodiversité menacent les moyens de subsistance de plus d’un milliard de personnes vivant sur des terres sèches et subhumides. Des stratégies pour protéger la biodiversité doivent ainsi être développées pour atteindre la réduction de la pauvreté et le développement durable. Pour la France, la journée de l'an passé était dédié à la biodiversité insulaire: le Conservatoire du littoral et ses partenaires avaient saisi l’occasion pour lancer la première opération "Celebrate Islands", une série d’initiatives locales destinées à fêter les îles, couronnées de succès, de la Méditerranée jusqu’en Polynésie! Et cette année encore, les îles seront à l’honneur avec la seconde édition de Celebrate Islands ! Une semaine entière, du 18 au 24 mai pour célébrer les petits territoires insulaires sous la thématique du développement durable. Plus de 15 partenaires ont répondu à l’appel, et des actions de terrain sont prévues sur plusieurs îles de l’Océan Indien, de l’Amérique latine, de Polynésie et de la Méditerranée. Au programme: des ateliers, des conférences, des festivals, et des ateliers nature pour parler de : - gestion des déchets, - protection de la ressource en eau et assainissement, - promotion des énergies renouvelables, - préservation de la biodiversité, - valorisation des patrimoines naturels et cultures, - mais aussi gouvernance participative. Retrouvez ICI toutes les actions mises en place par les protecteurs des îles du monde, un grand nombre d’outils pour communiquer, des éléments d’information sur les îles et sur comment contribuer aux opérations qui seront menées cette année! Journée mondiale - ONU - Convention sur la Diversité Biologique (CDB) - Wikipedia
  6. Los Angeles - La compagnie exploitant un oléoduc dont la fuite a provoqué une marée noire sur la côte californienne a promis jeudi de faire ce qu'il faut pour nettoyer le pétrole, mais des questions ont émergé sur les pratiques de cette entreprise. La société Plains All American Pipeline a affirmé qu'environ 30.000 litres de pétrole avaient été récupérés sur les 80.000 qui avaient fui dans l'océan près de Santa Barbara, au nord-ouest de Los Angeles. La rupture d'un oléoduc à Refugio State Beach peut avoir déversé au moins105000 gallons de pétrole brut, selon les autorités. (Al Seib / Los Angeles Times) La fuite a provoqué une nappe d'environ 14 kilomètres de long, avaient précisé mercredi les autorités, et des pélicans couverts de pétrole, des homards morts et d'autres animaux ont été retrouvés le long de cette côte très touristique, selon les autorités jeudi. Par ailleurs, durant les travaux, l'EPA surveille la qualité de l'air et mesure les taux sulfure d'hydrogène et autres composés volatils pouvant s'échapper du pétrole qui a fui sur terre et en mer. Nous voulons continuer à faire ce qu'il faut, a dit Patrick Hodgins, un responsable de l'entreprise basée au Texas. Au total, près de 400.000 litres de pétrole ont fui d'un oléoduc situé près de la côte, sur la terre ferme, mais une partie du pétrole a coulé dans des conduits d'évacuation qui se déversaient dans l'océan, ce qui a provoqué cette marée noire. Jeudi, les médias locaux ont rapporté plusieurs accidents antérieurs sur les pipelines exploités par Plains All Americans: selon le Los Angeles Times, citant des chiffres officiels, le taux d'incidents sur les oléoducs exploités par cette entreprise est trois fois plus élevé que la moyenne nationale. Seules quatre compagnies ont des résultats plus mauvais en la matière aux Etats-Unis. Ainsi, depuis 2006, les diverses fuites ou accidents causés par les oléoducs de la compagnie ont provoqué pour plus de 23 millions de dollars de dégâts, et plus de 2,6 millions de litres de produits dangereux ont fui de ses pipelines. M. Hodgins a affirmé jeudi que depuis 2007 son entreprise avait dépensé plus de 1,3 milliard de dollars pour entretenir, réparer et améliorer ses installations. La sécurité n'est pas simplement notre priorité, c'est une de nos valeurs fondamentales. Les priorités peuvent parfois changer, mais les valeurs d'une entreprise ne changent jamais, a-t-il poursuivi. Il a ajouté que Plains All Americans avait construit plus de 3.700 kilomètres d'oléoducs sans incident. L'oléoduc en question, d'un diamètre de 60 cm, date de 1987. Il transporte le pétrole de puits d'extraction des alentours vers différents lieux de stockage dans le sud de la Californie. Il possède un débit de plus de 190.000 litres à l'heure. Santa Barbara a été le théâtre de ce qui était alors la plus grande marée noire de l'histoire des Etats-Unis, en 1969, quand plusieurs millions de litres de brut s'étaient répandus dans l'océan après l'explosion d'une plate-forme pétrolière. Concernant les animaux : Au moins 5 pélicans ont été repérés et secourus. Un lion de mer a été aperçu la tête recouverte de pétrole. Celui-ci s'est affalé sur la plage, la tête sur un rocher, puis il a roulé sur le dos, exposant son ventre parsemé de pétrole. A l'approche de sauveteurs, l'animal s'est enfui en regagnant le large. Selon Anna James, doctorante à l'université des sciences marines de Santa Barbara, il est courant que les lions de mer s'enfuient à l'approche des humains. Colleen Young, scientifique environnementale du California Department of Fish and Wildlife, a précisé que même s'il n'était pas bon que l'animal retourne dans l'eau polluée, ce n'était, malgré tout, pas catastrophique. En effet, sa graisse le protègera et lui fournira de la chaleur, contrairement à une loutre de mer qui peut souffrir si sa fourrure est touchée par le pétrole. "Les lions de mer peuvent mieux faire face à cette situation que les loutres de mer," a-t-elle dit. Le Capitaine Mark Crossland du Fish and Wildlife, a signalé que 15 scientifiques spécialement formés sont à la recherche des animaux, sur terre comme sur mer, pour leur venir en aide. Source Los Angeles Times Romandie 22/5/2015
  7. Voilà qui me conforte dans mon opinion. J'ai 7 chats et chacun a un comportement différent face à la nourriture : - J'ai une minette qui sait à l'odeur ce que je vais cuisiner (Léa). S'il s'agit de viande ou de poisson frais : elle arrive en courant ! - A un autre, il suffit que je lui montre un sachet de loin pour qu'il se précipite afin d'être le premier servi (Cheyenne)... - Deux autres ont des comportements analogues mais différemment : - l'un vient dans la cuisine, renifle la bouche entrouverte et si l'odeur lui plaît (en général le poisson), tente de quémander un petit morceau(Giro). - L'autre (Yuki), en revanche, vient plus près, certainement histoire de vérifier que ses sens ne le trompent pas, et s'assoit en se léchant les babines... mais bizarement ne réclame rien, n'attend rien (quand je lui propose un morceau : il part) ! - Un autre (Fox), la vue d'une boîte de thon ou quelque chose qui lui ressemble, le rend fou. - Ma petite sauvageonne de Lylou s'approche à distance raisonnable, mais si une odeur lui plaît elle sait réclamer avec un miaulement très particulier (Lylou a été trappée alors qu'elle avait 5/6 mois et n'a jamais accepté de faire ami/ami et cela fait 4 ans !). - Quant au petit dernier, Chance, il est inclassable : dès qu'on se dirige vers la cuisine il arrive tambour battant pour voir s'il aura quelque chose à se mettre sous la dent... Bien que les croquettes soient en libre service ! Pour finir : TOUS me tournent autour quand je reviens des courses. Et TOUS sont affolés quand ils voient une boîte de friandises bien connues en forme de tête de chat !!! Autre remarque : mes chats sont habitués (matin et soir) à avoir des aliments humides en supplément des croquettes. Ils n'ont pas besoin de pendule : ils savent quand l'heure approche et donc j'ai tous les chats sur les talons quand je me dirige vers le placard magique... Chaque fois que je fais semblant d'oublier... Ils me tournent autour comme s'ils cherchaient à me dire "t'as pas oublié quelque chose?".... Sauf le dimanche ou c'est un jour sans ! Admin
  8. Le maire de la ville de Fukushima était à Tokyo mercredi pour la promotion d’un concours de recettes, un événement organisé en faveur de la reconstruction de la région frappée par le tremblement terre de 2011. Les participants doivent présenter une recette de dessert à base de pêches, un fruit communément cultivé dans la région. Lors de l’édition 2014, ce sont les pommes qui étaient à l’honneur. Pêches sur un rameau. Keith Weller / USDA / domaine public Kaoru Kobayashi, le maire de Fukushima, a déclaré dans une conférence de presse à Tokyo que le concours a pour but de promouvoir les nombreux attraits de sa ville, mais aussi de dissiper les rumeurs concernant les produits agricoles de la région. Un double concours est organisé, l’un ouvert aux professionnels et l’autre s’adressant au grand public, dont les étudiants. Le jury est composé de chefs de grands restaurants d’hôtels. La ville indique que la promotion du concours se fera aussi en anglais et en français, afin de convaincre les pays étrangers de l’innocuité des produits agricoles de Fukushima. Les concurrents peuvent présenter leurs recettes jusqu’au 31 juillet. NHK World 21/5/2015
  9. L'Association japonaise des zoos et aquariums va interdire à ses membres l'achat de dauphins capturés lors de chasses au rabattage. L'association risquait l'expulsion de l'organisation mondiale de tutelle. L'association japonaise a informé mercredi l'Association mondiale des zoos et aquariums de sa décision. Cette dernière avait annoncé qu'elle expulserait l'association japonaise car des établissements membres avaient obtenu des dauphins de manière contraire aux règles éthiques internationales. Un grand dauphin (Tursiops truncatus). NASAs / domaine public La plupart des animaux ont été capturés lors de chasses au rabattage au large de la ville de Taiji, dans la préfecture de Wakayama, dans l'ouest du Japon. La méthode incluait l'émission de sons destinés à rabattre les dauphins dans des criques. L'association nippone a aussi décidé d'interdire à ses membres toute participation à l'exportation de dauphins capturés à l'aide de cette méthode. Elle explique qu'elle fera de nouveaux efforts pour faciliter la reproduction du mammifère. Néanmoins, certains aquariums ont exprimé des inquiétudes. Les aquariums de l'ensemble de l'Archipel essaient depuis plus d'un demi-siècle d'améliorer les technologies de reproduction de leurs dauphins, mais seul un nombre limité y est parvenu. NHK World 21/5/2015
  10. Élever ses poules en fût, c'est ce que proposent un menuisier de métier, aviculteur par passion, Gérard Potelouin, et l'entreprise landaise Les Poulaillers de France * avec des habitats inédits, innovants, conçus à partir de barriques de vin recyclées. Exposés au Salon de l'Agriculture Aquitaine, ces poulaillers originaux voient Gérard Potelouin reprendre à son compte le système de logement perché ! Un poulailler construit à partir d'un fût présenté au Salon de l'Agriculture Aquitaine à Bordeaux, le 15 mai 2015 AFP - Medhi Fedouach Dès son lancement, ce modèle a trouvé des adeptes, notamment auprès d'une nouvelle clientèle, citadine, propriétaire de quelques poules et encouragée par une nouvelle tendance: l'utilisation des volailles pour la réduction des déchets domestiques. Pour répondre à cette demande spécifique, le menuisier a retravaillé les premiers modèles pour laisser place à des poulaillers plus compacts et esthétiques. (c) Images de présentation des modèles de poulaillers proposées par la société Les Poulaillers de France Désormais, Les Poulaillers de France propose une gamme élargie, à la fois tendance et fonctionnelle, adaptée aux petits jardins urbains et aux différentes régions dans lesquels ils sont distribués. Au Salon de l'Agriculture Aquitaine, des poulaillers aux formes familières à la région ont ainsi été exposés: le "Tchanqué", reprenant le design des cabanes arcachonnaises sur pilotis, le "Landais", véritable petite maison landaise, ou encore le poulailler "Girondine", conçue dans des barriques de vin recyclées. Ce modèle totalement inédit a été inspiré par l'opération de distribution de poules pondeuses pour réduire les déchets ménagers initiée par Bordeaux Métropole. * Une fois sur le site, cliquez sur l'image pour accéder au contenu. Le Point 17/5/2015
  11. Aux États-Unis, l'énorme serpent a dû être opéré après avoir avalé, en plus du rat donné par son maître, la pince qui servait à le nourrir. Aux États-Unis, un python domestiqué a dû être opéré après avoir avalé une pince à barbecue. Le reptile, baptisé Winston, est de couleur jaune et marron. Alors que son maître le nourrissait avec l'un de ses mets favoris - le rat -, Winston, en gobant l'animal, a également avalé la broche à barbecue servant à l'alimenter à distance. NTDTV 15/5/2015 Depuis, le python va beaucoup mieux. Pendant deux à quatre semaines, le reptile devra malgré tout limiter son appétit. Aux dernières nouvelles, sa convalescence se passe à merveille. Le Point 18/5/2015
  12. Des chercheurs chiliens étudient les stratégies mises en place par les bactéries pour survivre dans le climat extrême du continent Blanc. En Antarctique, des scientifiques chiliens étudient des micro-organismes résistant aux conditions extrêmes. Une recherche qui pourrait aboutir à la fabrication de nouveaux antibiotiques contre les bactéries les plus résistantes, dont le staphylocoque doré. "En raison du niveau de difficulté qu'ils doivent affronter, ils (ndlr : les micro-organismes) adoptent des stratégies de survie plus innovantes que celles des bactéries qui habitent des latitudes plus basses", a expliqué mercredi 20 mai 2015 Maria Soledad Pavlov, doctorante en biotechnologie de l'université catholique de Valparaiso. Soledad Paulov, scientifique chilienne, récupère des échantillons de bactéries en Antarctique qui pourraient offrir de nouvelle pistes pour lutter contre l'antibiorésistance. THIERRY DUPRADOU / INACH / AFP Après avoir analysé quelque 80 échantillons de l'Antarctique, prélevés lors de deux voyages en 2014 et 2015, plus de 200 espèces de "superbactéries" dont les Pseudomonass et les staphylocoques ont été identifiées. Autant de modèles précieux pour l'étude des résistances sévères aux antibiotiques. Les recherches ont bénéficié du soutien de l'Institut Antarctique chilien (INACH) qui a prélevé des échantillons notamment dans les îles Shetland du Sud et les régions de l'intérieur de l'Antarctique, près des bases chiliennes. "Si l'on pense en terme de santé humaine, cela représente au moins de 10 à 15 ans de recherches, et nous ne faisons que commencer. Mais si l'on pense en terme de santé animale, on peut imaginer arriver à un produit dans 5 ou 10 ans", a ajouté la chercheuse. Au cours du 20ème siècle, les antibiotiques ont permis de faire considérablement reculer la mortalité associée aux maladies infectieuses. Et ils sont considérés par l’OMS comme l’un des piliers de notre santé, nous permettant de vivre plus longtemps et en meilleure santé. De nombreuses études ont montré que l'utilisation excessive d'antibiotiques a conduit à l'émergence de bactéries multirésistantes, très difficiles à contrôler avec les médicaments actuels ou les antibiotiques conventionnels. Une résistance qui pourrait s'avérer "dévastatrice" selon l'Organisation mondiale de la santé qui n'a de cesse d'alerter les services de santé de l'urgence qu'il y a à trouver des solutions. Sciences et avenir 21/5/2015
  13. Paris (AFP) - Les entreprises qui veulent sauver la planète et leurs activités, vont devoir accélérer le rythme des innovations, pour réduire les émissions de CO2, par des investissements souvent coûteux, mais qui s'accompagnent de mesures qui permettent des économies. "Les entreprises se sont aperçues que l'écologie rime avec l'économie", a souligné Jean-Pascal Tricoire, PDG de Schneider Electric, et président de l'association Entreprises pour l'environnement (EpE), co-organisatrice de la Business and Climate Week, qui réunit des chefs d'entreprises venus de 50 pays, mercredi et jeudi à Paris. François Hollande prononce un discours au sommet "Business and Climate", au siège de l'Unesco à Paris, le 20 mai 2015 (c) Afp Leur objectif: peser sur les négociations de la grande conférence climat de décembre à Paris, la COP21, et demander aux dirigeants politiques de les soutenir, par des politiques adaptées, dans leurs investissements et développements de solutions propres. Pourtant, "la recherche et développement dans les énergies vertes est aujourd'hui plus faible que dans les années 1970, après le premier choc pétrolier", notent Pascal Canfin, conseiller du World ressources institute (WRI) et ancien ministre, et Peter Staine, négociateur climat, dans leur livre "Climat, 30 questions pour comprendre la conférence de Paris". "Il y a sans doute certains coûts liés à l'innovation, (...) (mais) si vous ne cherchez pas à innover, vous resterez loin derrière", a expliqué à l'AFP Aron Cramer, PDG du réseau international d'entreprises dédié au développement durable, BSR (Business for Social Responsibility), qui revendique 250 membres. Pour lui, les innovations vertes ne sont pas différentes des autres: "les entreprises s'adaptent en permanence à de nouveaux paradigmes. Dans les 30 dernières années, elles ont dû s'adapter à des chaînes d'approvisionnement devenues mondiales, (...) à la révolution digitale, à la révolution mobile". "Le climat est juste l'une" de ces "perturbations", ajoute-t-il. Ainsi, le prix des solutions plus durables, dans le solaire par exemple, ne cesse de diminuer, mais doit encore baisser, pour que ces produits soient plus largement abordables. Aron Cramer voit néanmoins "énormément d'opportunités pour les entreprises à supprimer le gaspillage. Aux Etats-Unis, dans la majeure partie de l'Europe, environ un tiers de l'eau, de l'énergie et de la nourriture produites et mises en vente sont jetées et ne servent à personne. C'est une très mauvaise idée pour l'économie, mais c'est également une terrible idée pour les consommateurs, ainsi que pour les affaires, c'est juste de l'argent gaspillé". "Le coût de la réduction des émissions de CO2 n'est pas un coût additionnel, cela fait partie de notre métier", a également expliqué le PDG de Carrefour, Georges Plassat, mercredi lors d'une table ronde. Le patron du groupe de distribution a fait état d'actions mises en place par l'entreprise et visant, par exemple, à réduire les fuites de fluides réfrigérants pour limiter la consommation, ou, dans la logistique, à mettre à jour les règles de préparation des palettes et fréquences de livraison, optimiser le volume de remplissage des camions, etc. "Ce n'est pas un coût, c'est même une économie. On va vers un abaissement des coûts", avait renchéri Christiana Figueres, secrétaire exécutive de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. "Il ne faut plus que la responsabilité soit plus chère (pour le consommateur) (...) C'est ça l'objectif véritable", avait-elle ajouté. Marcelo Strufaldi Castelli, PDG de l'entreprise papetière brésilienne Fibria, souligne que "les consommateurs ne veulent pas payer plus pour des produits verts". Dans un récent rapport, la commission mondiale sur l'économie et le climat explique que "les gains de productivité sur le long terme et le développement de nouveaux produits sont déterminés par les tendances dans l'innovation. Elle rend également possible la poursuite de la croissance de nos économies dans un monde aux ressources limitées". Sciences et avenir 21/5/2015
  14. Des chercheurs brésiliens ont autopsié 63 baleines et dauphins. 60% de ces cétacés avaient plus d'une rate. Et les chercheurs pensent savoir pourquoi. Une étude récente menée au Brésil nous apprend que certains cétacés peuvent avoir jusqu’à quatorze rates supplémentaires. De quoi se faire du souci si l’ont en croit les Grecs anciens qui considéraient que la rate était le siège de l’anxiété. Néanmoins, selon les chercheurs qui ont conduit cette enquête, les rates surnuméraires seraient utiles aux cétacés pour garder un taux d’oxygène élevé dans le sang pendant une plongée profonde. Les rates accessoires auraient un rôle dans la capacité des cétacés à plonger en profondeur. Flip Nicklin / Minden Pictures / Biosphoto/AFP Impliquée dans la filtration du sang et la défense immunitaire, la rate a un rôle essentiel pour le bon fonctionnement de l'organisme. La présence de rates accessoires a souvent été constatée chez l’être humain mais aussi chez d’autres animaux. Dans les deux cas, la présence de ces organes supplémentaires serait due notamment à un problème de développement, bref, une anomalie, les "rates en plus" ne servant à rien. Rien de tel chez les cétacés : leurs rates secondaires constitueraient en fait un mécanisme supplémentaire permettant une meilleure adaptation à la plongée. Pour en arriver à ces conclusions, les scientifiques ont conduit leurs recherches de 2009 à 2013 dans le Nord Ouest du Brésil. Soixante-trois baleines et dauphins de quatorze espèces différentes, des deux sexes et de tous âges ont ainsi été autopsiés pendant cette période. Les conclusions de l’étude sont édifiantes. Des rates accessoires ont été retrouvées dans 60% des spécimens étudiés. Et selon le sujet, de 1 à 14 rates secondaires ont pu être identifiées. La localisation de ces organes supplémentaires varie selon les espèces de cétacés. Ils sont principalement collés à la rate principale ou dans l’estomac. Leur présence ne serait pas liée à l’âge ou au sexe de l’animal. Les scientifiques ont, par contre, pu constater qu’il y avait plus de rates secondaires chez les spécimens les plus grands et chez les espèces connues pour plonger le plus profondément. Selon eux, la présence de rates accessoires serait donc une adaptation à ce type de comportement. Pendant la plongée, les rates secondaires se contracteraient pour relâcher du sang riche en oxygène dans l’organisme. Elles joueraient alors un rôle de réservoir complémentaire de globules rouges. Si ces rates supplémentaires sont encore considérées comme des défauts chez les autres animaux, elles semblent donc bien nécessaires aux cétacés. Sciences et avenir 20/5/2015
  15. Un time-lapse du National Geographic nous plonge dans l'univers des abeilles. Du stade d'œuf à celui d'adulte volant, il n'y a qu'un pas, ou plutôt 21 jours. Sous nos yeux, naissent, grandissent et s'envolent de jeunes abeilles (Apis mellifera). Un photographe du National Geographic, Anand Varma, a filmé la croissance de ces animaux méllifères, à l'aube de leur vie d'adulte. SiteQuiBuzz 21/5/2015 Celle-ci se déroule en 4 stades : l’œuf, la larve, la pupe et l’adulte. Dans une alvéole de la ruche, la reine va pondre un œuf. S'il est fertilisé, il deviendra une reine ou une ouvrière, sinon, un mâle. L'abeille en devenir puise dans les réserves contenues dans l’œuf pour subsister pendant les premiers jours de sa vie. Entre le troisième et le quatrième jour, l'œuf éclot. La petite larve qui en sort est nourrie par les abeilles ouvrières qui déposent dans sa cellule hexagonale de la gelée royale, ce liquide blanc très nutritif. Au 6e jour, les mâles et les ouvrières changeront de régime alimentaire pour goûter un mélange miel/pollen tandis que les jeunes reines continueront d'être nourries de gelée. Bientôt, les larves atteignent leur taille maximale et l'alvéole peine à contenir l'insecte, 1.500 fois plus imposant qu'à l'origine. Leur chambre de cire est finalement scellée par les abeilles nourricières au 9e jour pour les femelles, 10e pour les mâles. Commence alors une période d'immobilité due au durcissement de la peau de l'animal pendant laquelle il ne se nourrit plus. Sa cuticule se colore progressivement, des poils y poussent. L'abeille royale est la première à mordiller la pellicule de cire qui l'emprisonne pour découvrir le monde extérieur, au 16e jour. Puis l'ouvrière l'imite au 21e jour, suivie par le mâle à 24 jours. Les insectes quittent leur rayon pour rejoindre la colonie, et découvrir un monde nouveau. Sciences et avenir 21/5/2015
  16. Une nouvelle qui va en surprendre plus d'un... le panda ne digèrerait pas le bambou. Et pour cause : sa flore intestinale est celle d'un carnivore. Le panda géant (Ailuropoda melanoleuca), bien qu'herbivore, appartient à une famille de carnivores, voire d'omnivores, celle des Ours (Ursidae). Un paradoxe qui passionne les scientifiques depuis longtemps. Une étude publiée le 19 mai 2015 dans la revue American Society for Microbiology, sème encore davantage le trouble: le panda, qui boulotte du bambou durant plus de 14 heures, chaque jour depuis 2 millions d'années, ne digèrerait pas cette plante. Le panda mange du bambou durant plus de 14 heures, chaque jour. Katherine Feng / Minden Pictures / Biosphoto/ AFP On savait déjà que le panda avait un système digestif identique à celui d'un carnivore, avec un seul estomac et un intestin assez court (les herbivores, eux, peuvent avoir plusieurs estomacs et ont un long intestin afin d'avoir une digestion lente). Les chercheurs se sont maintenant concentrés sur le microbiote, c'est-à-dire la flore intestinale, de l'ursidé afin de savoir si certaines bactéries responsables de la dégradation du bambou étaient présentes. Ils ont étudié 45 spécimens, à trois saisons distinctes : au printemps, en été et à l'automne. Après analyse de leurs selles, ils ont retrouvé les deux familles de bactéries dominantes chez... les carnivores ! Last but not least, les chercheurs n'ont pas trouvé les enzymes classiques de la dégradation de la cellulose, substance présente dans les bambous. Seulement des bactéries appartenant à une famille voisine de celles-ci, et pas chez tous les pandas étudiés. Mais rien ne prouve que les deux familles aient les mêmes fonctions. Les chercheurs ont ensuite comparé leurs résultats avec des échantillons du microbiote de carnivores (lions, hyènes, tigres...), d'herbivores (chevaux, lapins, kangourous...) et d'ours omnivores. Résultat : le microbiome du panda est plus proche de ceux de l'ours et du tigre que des herbivores. De plus, le panda a une diversité bactérienne plus faible que tous les autres animaux, quelque soit leur régime alimentaire. Une faiblesse puisque, selon le chercheurs, un microbiome diversifié permettrait une meilleure adaptation aux variations de l'environnement. Enfin, la composition de la flore intestinale du panda varie en fonction des saisons, étant moins variée en automne qu'en été, selon les échantillons. Finalement, la seule motivation du panda à manger du bambou serait-elle le goût ? Reste que cette étude laisse de nombreuses questions en suspens, à commencer par la raison pour laquelle des bactéries nécessaires à la dégradation de la viande auraient perduré pendant des millions d'années sans aucune utilité apparente... Sciences et avenir 21/5/2015
  17. Bruxelles (AFP) - L'Union européenne doit livrer "des efforts beaucoup plus importants" pour protéger ses oiseaux, espèces et écosystèmes rares ou menacés et freiner la perte de biodiversité, selon un rapport rendu public mercredi par la Commission (en anglais). Selon cet état des lieux de la nature européenne (Pdf en anglais à télécharger) sur 2007-2012, 32% des quelque 240 espèces évaluées d'oiseaux restent "menacées ou quasi-menacées", dont des spécimens aussi communs que l'alouette ou la barge à queue noire. Certaines pratiques agricoles comme le surpâturage et l'utilisation d'engrais et de pesticides sont les principales menaces pour les habitats et la biodiversité (c) Afp Les 1.200 espèces protégées au titre de la directive habitats -- poissons, amphibiens ou plantes vasculaires - se portent encore moins bien, 60% étant jugées dans un état de conservation "défavorable". "L'état de ces espèces dans les prairies, les zones humides et les dunes est particulièrement préoccupant", met en avant la Commission dans un communiqué. Une conséquence de la détérioration des habitats, dont 77% sont dans un état de conservation "défavorables", en particulier les zones humides, tourbières et marais et les pâturages. Le rapport porte sur 231 biotopes recensés à travers l'UE. "Les principales menaces recensées pour les habitats sont liées à certaines pratiques agricoles", dont le surpâturage, l'abandon des systèmes pastoraux et l'utilisation d'engrais et de pesticides, pointe le rapport. La tendance générale est que les espèces et habitats en bon état le restent ou sont améliorées, mais que ceux dans une situation précaire se détériorent. "Sauf amélioration majeure des tendances", les objectifs de protection de la biodiversité que s'est fixée l'UE avec ses directives oiseaux et habitats "ne pourront pas être atteints d'ici à 2020", mettent en garde les auteurs. Ce rapport "souligne l'ampleur des défis à affronter, qu’il est essentiel que nous relevions car la santé de notre nature est liée à celle de nos citoyens, ainsi qu'à notre économie", a commenté le commissaire chargé de l'Environnement, Karmenu Vella. Il s'est toutefois félicité que le tableau ainsi dressé "démontre clairement que les mesures visant à régénérer des écosystèmes fragiles peuvent donner d'excellents résultats". Le rapport cite notamment le succès de mesures de conservation du gypaète barbu, un rapace, ou les "répercussions positives" du réseau de zones protégées Natura 2000, couvrant 18% du territoire de l'UE. L'intérêt de ce rapport est de montrer que "quand la nature est correctement protégée et gérée, elle peut se rétablir", a fait écho l'ONG environnementale WWF, appelant l'exécutif européen à prendre en compte ses conclusions dans le bilan qu'il mène actuellement sur l'efficacité des directives oiseaux et habitat. Les informations et les données sur les espèces et les habitats individuels, ainsi que les données de pays et des résumés complémentaires peuvent être trouvées sur le site de l'EEE centre de données sur la biodiversité et Centre thématique européen sur la diversité biologique. Plusieurs centaines d'experts dans l'UE ont été impliqués dans la collecte, le traitement et la communication des données et de l'information, qui a formé la base des rapports des pays et le rapport de l'AEE (Pdf en français). Un grand nombre de citoyens a également participé à la surveillance de nombreuses espèces. Cependant, malgré ce vaste effort, il ya encore des lacunes dans l'information et les États membres doivent investir davantage dans les espèces et la surveillance des habitats. Lire aussi : La compensation écologique : état des lieux et recommandations (PDF UICN en français) Recommandé : le site Nature et Biodiversité (ec.europa.eu) Sciences et avenir 20/5/2015
  18. Tokyo (AFP) - Une nouvelle île volcanique émergée au large du Japon a donné naissance à un véritable "laboratoire naturel" en devenir, site d'observation des espèces vivantes que les biologistes nippons veulent à tout prix préserver. C'est notamment à partir des déjections déposées par les oiseaux marins sur cette "île nue" que les scientifiques comptent étudier la genèse des écosystèmes. Photo fournie le 25 mars 2015 par les garde-côtes japonais montrant l'île de Nishinoshima, qui a fait surface dans le Pacifique en novembre 2013 au milieu du petit archipel d'Ogasawara (c) Afp Née d'une forte activité volcanique, cette terre nouvelle a fait surface dans le Pacifique en novembre 2013 au milieu du petit archipel d'Ogasawara, à un millier de kilomètres au sud de Tokyo. Malgré son isolement, l'archipel est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2011 en raison de la richesse de ses milieux biologiques qui permettent de comprendre les mécanismes de l'évolution des habitats naturels. Les îles Ogasawara "sont un exemple remarquable des processus d'évolution en cours dans les écosystèmes des îles océaniques", souligne l'UNESCO sur son site. Alimentée régulièrement par du magma en fusion, la nouvelle venue n'a cessé de s'étendre pour absorber l'îlot voisin appelé Nishinoshima. Fin février, l'île Nishinoshima ainsi agrandie mesurait approximativement 1.950 mètres d'est en ouest sur 1.800 du nord au sud, pour une surface totale de 2,45 kilomètres carrés, selon les gardes-côtes japonais. C'est la première fois depuis 40 ans qu'une terre émerge dans cette zone méridionale du Japon. dutchsinse 31/3/2015 "Nous, les biologistes, sommes très intéressés par cette nouvelle île parce que nous pourrons y observer le point de départ des processus de l'évolution", explique à l'AFP le professeur Naoki Kachi, directeur du département de recherches sur l'archipel Ogasawara à l'université de Tokyo. Le dernière photographie aérienne de Nishinoshima, prise par les gardes-côtes, remonte au 27 avril. Elle montre une épaisse colonne de fumée blanche sortant d'une cheminée volcanique. Pour le moment, personne ne peut s'y rendre. Mais, soucieux de l'extrême fragilité de son habitat, le professeur Kachi met en garde contre l'introduction d'espèces exogènes dans ce "laboratoire naturel". "Je demande à tous ceux qui débarqueraient sur l'île de faire très attention à la préservation de l'environnement, et surtout à ne pas amener avec eux des espèces de l'extérieur", plaide l'universitaire. "Les biologistes connaissent bien leur affaire. Mais la première équipe de scientifiques à se rendre sur l'île sera probablement constituée de géologues et de vulcanologues qui ne sont pas forcément au courant de cette problématique", s'inquiète-t-il. Lorsqu'il a procédé à une étude de terrain sur un autre îlot des Ogasawara en 2007, son équipe avait préparé un espace désinfecté par fumigation pour y stocker tous les appareils de recherche, neufs et préalablement stérilisés. Le professeur Kachi appelle à "la vigilance" sur le terrain et se dit prêt à donner des conseils à ses collègues sur la façon de procéder. Quand l'activité volcanique va ralentir à Nishinoshima, le biologiste japonais s'attend à l'arrivée de graines et plantes amenées par les courants marins ou des oiseaux de mer migrateurs. "Mon domaine de prédilection est l'impact des oiseaux sur l'écosystème des plantes: comment leurs déjections transformées en fertilisants organiques nourrissent la végétation et comment leurs activités dérangent l'écosystème", explique M. Kachi. Ces oiseaux pourraient d'ailleurs finir par nicher durablement sur la nouvelle île. L'ancienne Nishinoshima hébergeait des colonies qui, chassées par les éruptions, reviendront probablement s'y installer en nombre lorsque le volcan se rendormira. L'archipel d'Ogasawara abrite près de 200 espèces différentes d'oiseaux. Au Japon, zone de séismes et de volcans (plus de 100 en activité), quatre à cinq apparitions soudaines d'îles se seraient produites depuis la fin de la guerre du Pacifique, dont une en 1986, qui a disparu en l'espace de deux mois, et une en septembre 1973 également dans les parages de Nishinoshima. Le pays du Soleil Levant n'a toutefois pas l'apanage de ces phénomènes. Nishinoshima pourrait ainsi suivre les traces de Surtsey, une île surgie en 1963 à une trentaine de kilomètres des côtes de l'Islande. Là déjà, les scientifiques ont pu observer l'arrivée de graines véhiculées par les courants puis l'apparition de moisissures, de bactéries, de champignons et, dès l'année suivante, des premières plantes vasculaires. Au début des années 2000, on recensait à Surtsey 60 plantes vasculaires, avec 75 bryophytes, 71 lichens et 24 champignons. L'île islandaise comptait 89 espèces d'oiseaux et 335 espèces d'invertébrés, selon l'UNESCO. Sciences et avenir 17/5/2015
  19. PARIS (AFP) - Environ 320 km à pied dans l'enfer vert de l'Amazonie, sur la frontière entre la Guyane et le nord du Brésil: le "raid des 7 bornes", une expédition de chercheurs du CNRS et de légionnaires, part à l'aventure le 1er juin dans l'une des régions les plus inhospitalières du monde. Ce raid constitue un défi logistique, scientifique et humain inédit en forêt tropicale profonde. Son objectif est à la fois scientifique (relevés géographiques, inventaires botaniques) et militaire (mission de renseignement sur les activités humaines dans la zone frontière et perfectionnement des techniques de progression) dans ce milieu sauvage, très chaud et très humide à la luxuriante et dense végétation foisonnante d'insectes parasites. Un légionnaire du 3e régiment étranger d'infanterie s'entraîne dans un centre de l'armée de Terre à Régina en Guyane, le 15 avril 2015 (c) Afp Ce "raid des 7 bornes" fait référence aux 7 bornes en béton plantées au début des années 60 tout au long de cette hypothétique ligne de frontière franco-brésilienne, au tracé en certains endroits hasardeux et qu'il conviendra, lors de cette expédition d'est en ouest de repréciser, relevés GPS à l'appui. François-Michel Le Tourneau, directeur de recherche au CNRS et docteur en sciences de l'information géographique, est à l'origine de ce raid, mené conjointement avec les légionnaires du 3e Régiment Etranger d'Infanterie basé à Kourou. Scientifique de terrain, le géographe qui a déjà effectué plusieurs missions dans la forêt amazonienne, est rompu à cet exercice dans des conditions de vie ou de survie extrêmement pénibles: "c'est la première fois que ce parcours va être effectué d'est en ouest et d'une seule traite", a-t-il expliqué à l'AFP. "Notre colonne sera constituée d'une quinzaine de légionnaires, de deux botanistes Français et Britannique et de deux guides de forêt brésiliens. Nous rejoindrons d'abord en pirogue sur le fleuve Maroni à partir du gros bourg de Maripasoula, la borne "0" de trijonction à l'est, aux frontières de la Guyane, du Surinam et du Brésil", a-t-il précisé. Avec 25 à 30 kg de matériel sur le dos, progressant difficilement dans la jungle à la "vitesse" de 1 km/h, grimpant et descendant les incontournables collines successives des monts Tumuc Humac pour un dénivelé total positif de 15.000 m, la colonne scientifico-militaire avançant sans layonnage (coupes dans la forêt pour tracer un sentier) entend atteindre après une quarantaine de jours, à l'ouest et à raison d'une douzaine de km par jour, son objectif vers le 20 juillet, à la source du fleuve Oyapock. Côté scientifique, les deux botanistes, le Français Guillaume Ordonne du CNRS Guyane et le Britannique William Milliken du Jardin Royal Botanique de Kew à proximité de Londres, procéderont à des inventaires de la biodiversité et à des prélèvements de la flore sauvage, propres à enrichir les collections existantes. Le volet géographique consistera en l'élaboration et la mise à jour à l'aide de GPS dernier cri, de la cartographie de cette frontière par certains endroits encore aléatoire, située au coeur d'un espace naturel de plus de 80.000 km2 couvert par deux parcs nationaux, français et brésilien. "Nous allons accomplir une mission de souveraineté régalienne", souligne pour sa part le colonel de la Légion Alain Walter qui, à la tête de son 3e REI (baptisé régiment de la Selva) a déjà participé dans la forêt de Guyane aux opérations militaires Harpie et Titan, traquant les orpailleurs clandestins venus pour la plupart du Brésil. La tâche de sa quinzaine de légionnaires du "raid des 7 bornes", va s'articuler en deux volets : - Le premier est de rechercher d'éventuelles traces de présence ou passage transfrontière de l'homme dans cette région officiellement vide de toute activité humaine. "Nous devrons nous assurer qu'il n'y a pas d'itinéraires d'infiltration depuis le Brésil ouverts à tous les trafics et bien entendu d'orpailleurs clandestins", a-t-il déclaré à l'AFP. - Le second volet de la mission militaire est aussi de tester de nouveaux matériels -notamment armement et transmission- plus légers et mieux adaptés sur ce terrain amazonien, ainsi que, sur le plan de la santé, la capacité d'adaptation et de résistance physique et psychologique des hommes crapahutant dans ce milieu très inhospitalier. Les monts Tumuc Humac auxquels va s'attaquer la colonne des "7 bornes", ont déjà écrit une page funeste dans le grand livre de l'exploration française: en 1950, c'est au coeur de cette pieuvre verte que disparut à jamais le jeune explorateur Raymond Maufrais (24 ans à l'époque), parti en solitaire pour une mortelle traversée vers le Brésil. C'est aussi un lieu où la biodiversité abonde. Sciences et avenir 20/5/2015
  20. Bitam (Gabon) (AFP) - Sur une piste rouge sillonnant la dense forêt équatoriale, apparaissent soudain d'imposants engins agricoles, des tracteurs et des camions transportant des centaines d'ouvriers. C'est la fin de la journée de travail sur la plantation d'hévéas de Batouri, dans le nord du Gabon. Hommes et machines regagnent la ville de Bitam et les villages avoisinants. La plantation doit à terme compter 28.000 hectares d'hévéas. Ce projet colossal dont le maître d’œuvre est le géant singapourien Olam génère la controverse: - ses défenseurs y voient une promesse de diversification d'une économie de rente pétrolière à bout de souffle, - ses détracteurs critiquent son impact environnemental, social et culturel. Récupération du caoutchouc à la plantation d'hévéas de Batouri, dans le nord du Gabon, le 30 avril 2015 (c) Afp Face à la promesse de 400 millions de dollars d'investissements, d'une usine de transformation du caoutchouc et de 5.000 emplois à terme, le pouvoir gabonais a ouvert ses portes. "Ce projet permet de développer le Gabon" et son milieu rural, assure Gagan Gupta, le patron d'Olam Gabon, qui a aussi lancé des plantations de palmiers à huile dans le pays. "Ce sont 3.000 personnes qui travaillent (...) et 5.000 en comptant les emplois indirects. Et elles ne travaillent pas pour seulement quatre à cinq années, mais pour au moins 45 à 50 années. C'est un projet de développement durable", assure-t-il. Une analyse que tout le monde ne partage pas. "Allez voir en Malaisie, en Indonésie!", où le groupe a d'immenses plantations, s'insurge Franck Ndjimbi, auteur d'un rapport pour les ONG World rainforest movement et FERN. "Les retombées sociales et économiques sont surestimées", dit-il. "C'est un projet qui a été mal pensé parce qu'il a été imposé", selon lui. Il estime qu'"avec ces plantations, les populations risquent d'être transformées en ouvriers agricoles": elles sont implantées dans une région où vivent des milliers de petits exploitants. Dans la forêt autour de la plantation de Batouri, les villageois cultivent manioc, banane, tubercules et cacao tout en "saignant" d'innombrables hévéas sauvages. De petites coupelles sont attachées au bas des arbres, dont les écorces sont entaillées pour faire couler le latex. La première plantation d'hévéas dans le secteur date de 1914-1918, quand le colonisateur français voulait du caoutchouc pour son effort de guerre, explique Dieudonné Minlama, qui préside un collectif d'ONG de lutte contre la pauvreté, puis "les plantations ont été abandonnées et l'hévéa s'est propagé dans la forêt". Ce collectif est favorable au projet Olam: il estime qu'il va créer des emplois, susciter le développement d'infrastructures autour de la plantation et globalement favoriser l'activité dans la région. Pour le moment, la plantation de Batouri compte 5.000 arbres qui seront à maturité dans huit ans. Mais pour planter, Olam a dû déforester, faisant craindre une atteinte à la biodiversité. "Il va y avoir sans doute de l'épandage, l'utilisation d'engrais, des pesticides... Ca nous amène à nous interroger sur les impacts environnementaux. D'autant que les études ont été menées à la va-vite et leur validation ressemble plus à une formalité administrative qu'à un vrai outil de développement durable", dénonce M. Ndjimbi. Le patron d'Olam Gabon, Gagan Gupta, rétorque que son groupe respecte "les normes" et qu'il a signé des "contrats sociaux" avec les villages: il achètera aux petits exploitants leur production, il a installé l'électricité et l'eau dans de nombreux villages et a rénové les pistes de cette zone enclavée. Dans les villages, certaines maisons en bois aux toits en tôle sont neuves. Les pompes à eau et panneaux solaires siglés Olam sont légion. Pourtant de nombreux habitants restent sceptiques. "Les problèmes ne manquent pas. Ils ont construit des pompes mais avec l'afflux de population, il n'y a plus d'eau. On est obligé de creuser des puits", explique l'un d'eux sous couvert de l'anonymat. "Olam a gaspillé la forêt. Des bois sacrés, des totems... Je travaille à Olam mais c'était mieux avant", poursuit-il, en soulignant qu'il y a "beaucoup d'étrangers, Camerounais, Tchadiens, Nigérians, avec des problèmes de cohabitation". Selon M. Gupta, les Gabonais bénéficient normalement d'une priorité à l'embauche et composent 97% des effectifs d'Olam. Mais des dizaines d'immigrés venus jusque du Mali travaillent aussi à Batouri. Si certains ouvriers se disent "heureux d'avoir du +taf+" dans un pays où le taux de chômage est supérieur à 20%, beaucoup se plaignent : - "Travailler à Olam c'est dur. Je gagne 150.000 F CFA (230 euros) par mois. Six jours par semaine, nous commençons à 6h30 pour terminer à 14h30. Je pars de chez moi à 4h. La paie n'est pas bonne par rapport au travail", raconte un immigré malien. - "La paie, c'est pas ça! C'est pourquoi il y a des grèves", abonde Aurélien Mengue, un Gabonais. Gagan Gupta répond: "Olam ce n'est pas une société qui gagne en +coupant+ 10.000 francs (15 euros) de quelqu'un", c'est-à-dire en retenant cette somme sur son salaire. "Olam, c'est 20 milliards de chiffre d’affaires (environ 30 millions d'euros). On paie normalement tous ceux qui sont réguliers (assidus) mais pour ceux qui ne le sont pas, c'est normal qu'on coupe. C’est un problème de compréhension et non de paiement", assure-t-il. Dieudonné Minlama estime qu'il faudra "encore du temps" pour que le projet Olam que son collectif soutient soit accepté par les populations locales, "notamment pour que les activités génératrices de revenus pour les villages soient mises en œuvre". "A partir de là, tout ira mieux". Sciences et avenir 20/5/2015
  21. Paris (AFP) - La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a présenté mercredi en conseil des ministres un "plan national d'action" en faveur des abeilles et pollinisateurs sauvages, menacés par les pesticides néonicotinoïdes. La France va par ailleurs engager "une démarche" pour que le moratoire partiel européen sur ces pesticides soit reconduit et étendu. Les néonicotinoïdes, des insecticides agissant sur le système nerveux des insectes, sont accusés de décimer les colonies d'abeilles. Un apiculteur vérifie l'état de ses ruches, à Colomiers (sud-ouest) le 1er juin 2012 (c) Afp "S'il n'y a plus de pollinisateurs en France, qui dans certaines régions ont baissé de 40%, il n'y aura plus de fleurs, il n'y aura plus de fruits. (...) La nature rend des services gratuits. On estime à 1 milliard et demi (d'euros par an) la valeur des services rendus par les abeilles, les papillons, les pollinisateurs sauvages", a déclaré Ségolène Royal à l'issue du conseil. Le plan "France, terre de pollinisateurs" prévoit notamment de généraliser aux 12.000 kilomètres du réseau routier national non concédé le fauchage tardif et les jachères fleuries. Cette pratique a été expérimentée pendant trois ans sur les bordures vertes des accotements routiers et autoroutiers et a abouti à une augmentation de 30% de la diversité des insectes pollinisateurs. Ce plan, l'une des mesures d'accompagnement du projet de loi sur la biodiversité adopté en mars, en première lecture, par l'Assemblée nationale, prévoit aussi l'installation de 5.000 gîtes à insectes et ruchers en partenariat avec les collectivités. Une Abeille solitaire (ici Dasypoda altercator). Christian Fischer CC BY-SA 3.0 La France "engage" par ailleurs une "démarche" pour obtenir l'"extension" du moratoire partiel européen à "l'ensemble des pesticides néonicotinoïdes". En décembre 2013, l'Union européenne a imposé pour deux ans un moratoire partiel sur trois types de néonicotinoïdes. Selon un rapport du Conseil européen des académies des sciences, les néonicotinoïdes ont de graves effets négatifs sur la faune, l'eau et les sols. Certaines publications montrent une toxicité pour l'homme, rappelle le ministère de l'Ecologie. L'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail) va être saisie pour déterminer "quelles nouvelles interdictions appliquer en France et dans quel calendrier, en prenant en compte les réévaluations européennes". La ministre demande également "l’accélération de la réévaluation scientifique" de l'impact de ces pesticides par l’Agence européenne de sécurité sanitaire des aliments (AESA). L'ancienne ministre de l'Ecologie Delphine Batho a déploré que le gouvernement n'ait pas décidé un moratoire sur les néonicotinoïdes. Contre l'avis du gouvernement, l'Assemblée nationale avait voté le 19 mars l'interdiction, à compter de janvier 2016, des produits phytosanitaires de la famille des néonicotinoïdes, via un amendement des socialistes Gérard Bapt et Delphine Batho. M. Bapt a vu dans la volonté affichée par le gouvernement d'obtenir une extension du moratoire européen "une avancée", même s'il reste notamment "à voir les modalités d'application". Les abeilles, notamment en phase de grande activité ont besoin de s'hydrater en buvant. Trouver des sources d'eau non polluées leur est parfois difficile, particulièrement en ville. Bartosz Kosiorek Gang65 cc by-sa 3.0 La Fondation Nicolas Hulot et l'ONG Générations Futures ont noté "l’engagement de la France pour un moratoire sur l’ensemble des substances au niveau UE". Mais, estiment-elles, "les mesures présentées restent en-deçà de l’enjeu sanitaire et environnemental posé par ce type de substances en France". La Fondation Hulot avait réclamé fin avril "des décisions d'urgence" face à "à cette urgence sanitaire et environnementale". L'Union nationale de l'apiculture française (Unaf) a accueilli "favorablement les actions annoncées". Elle "attend néanmoins des précisions pour évaluer l’ampleur des avancées pour la santé des abeilles" et souhaite rencontrer la ministre au sujet des mesures annoncées. Selon l'Unaf, en 2014, la mortalité des abeilles a atteint 50 à 80% dans de nombreuses zones des grandes régions de production françaises, contre 5% avant l'arrivée dans les années 90 de pesticides comme les néonicotinoïdes. La production de miel (10.000 tonnes), "divisée par trois depuis 1995", a été la plus faible de l'histoire de l'apiculture française. Sciences et avenir 20/5/2015
  22. Washington (AFP) - La Maison Blanche a dévoilé mardi un plan d'action national pour sauver les Abeilles et autres pollinisateurs en péril, qui jouent un rôle clé dans la sécurité alimentaire américaine et pour l'environnement. "Les insectes pollinisateurs sont essentiels pour l'économie nationale, la sécurité alimentaire et l'environnement", a expliqué John Holdren, l'un des principaux conseillers scientifiques du président Barack Obama. "La pollinisation par les seules abeilles représente plus de 15 milliards de dollars de récoltes agricoles annuellement" dans le pays, a-t-il précisé. Il s'agit de fruits, de fruits à coque et de légumes. Mais "ces pollinisateurs souffrent". Le président américain Barack Obama et l'un des ses principaux conseillers scientifiques John Holdren passent dans le jardin de la Maison Blanche, le 7 mars 2014 à Washington (c) Afp En effet, selon une estimation du département de l'Agriculture (USDA) publiée la semaine dernière, les apiculteurs ont perdu 42% de leurs colonies d'abeilles ces douze derniers mois dont une grande partie en hiver. C'est la deuxième plus mauvaise année pour la mortalité des abeilles domestiques aux Etats-Unis dans les annales. La pire avait été en 2012-2013 avec la disparition de 45% des colonies. "Des pertes aussi importantes toute l'année restent très inquiétantes", avait dit Jeff Pettis, un entomologiste de l'USDA, co-auteur de cette recherche. "Les chercheurs doivent trouver de meilleures réponses à l'origine des événements qui mènent à ces pertes en hiver comme en été". Une Abeille Andrena vaga sur une feuille, ici dans les Ardennes belges. James Lindsey at Ecology of Commanster CC BY-SA 3.0 Ce phénomène encore mystérieux observé depuis 2006 en Amérique du Nord, mais aussi en Europe notamment, décrit la disparition assez soudaine dans les ruches de millions d'abeilles adultes. Pour les scientifiques, une combinaison de plusieurs facteurs serait responsable de cette hécatombe, dont une mite parasite, un virus, la diminution des éléments nutritifs disponibles et la nocivité des pesticides. Le plan d'action américain vise aussi à reconstituer les populations de papillons Monarques, en très forte diminution. Le nombre de ces papillons migrateurs, qui vont passer l'hiver dans le sud, surtout au Mexique, a baissé de 90%, voire davantage ces deux dernières décennies. Abeille à miel d'Amérique du Sud : Trigona spinipes. José Reynaldo da Fonseca CC BY-SA 2.5 Ce plan prévoit de limiter la mortalité des colonies d'abeilles pendant l'hiver à 15% maximum dans les dix ans et à restaurer 2,8 millions d'hectares d'habitat dans les cinq ans grâce à des interventions fédérales et des partenariats entre secteurs public et privé. Il compte également accroître la population des papillons monarques jusqu'à 225 millions d'ici cinq ans sur une superficie de forêt d'environ six hectares au Mexique, en collaboration avec le gouvernement mexicain. De nombreuses agences fédérales sont mobilisées pour diversifier les espèces de plantes sur les terres fédérales, pour qu'elles soient mieux adaptées aux besoins nutritifs des abeilles et autres pollinisateurs. Selon les scientifiques, les vastes régions agricoles pratiquant la monoculture privent les abeilles de leurs sources de nourriture. Ce plan qui met aussi l'accent sur la recherche scientifique, repose sur une stratégie "de mobilisation de toutes les ressources", faisant appel à tout un chacun, du fonctionnaire fédéral au simple citoyen, pour agir et sauver les abeilles, explique la Maison Blanche. Un papillon Monaque. Inzilbeth GFDL Ces mesures sont l'aboutissement de l'appel lancé en juin 2014 par le président Obama pour mettre en oeuvre une stratégie fédérale. "Accroître l'étendue et la qualité de l'habitat des pollinisateurs est une partie importante de cet effort allant du développement de jardins près des immeubles fédéraux à la restauration de millions d'hectares de terres domaniales et privées", a précisé la présidence. Mais la Maison Blanche s'est montrée mesurée sur l'impact des insecticides: "Les pesticides jouent un rôle clé dans la production agricole et la santé de notre société. Atténuer leurs effets sur les abeilles est une priorité du gouvernement fédéral", indique le document. En avril, l'Agence de protection de l'environnement (EPA) a établi un moratoire sur l'utilisation de certains pesticides (néonicotinoïdes) jusqu'à une évaluation complète des risques. L'Union européenne a interdit trois grandes classes de ces pesticides accusés de tuer les abeilles. Tout en se félicitant de ce plan, les organisations de défense de la nature aux Etats-Unis estiment que l'administration Obama ne va pas assez loin, surtout pour réduire l'usage des pesticides. "Le président a raison d'insister sur l'urgence de ce problème. Ces recommandations sont un bon premier pas pour sauver les abeilles, mais davantage d'actions plus urgentes sont nécessaires", juge Peter Lehner, directeur du Natural Resources Defense Council, qui appelle à une réduction drastique de l'usage des pesticides. Sciences et avenir 19/5/2015
  23. Le cétacé, visiblement curieux, a suivi un homme sur sa planche pendant cinq minutes, avant de reprendre sa route. Il pagayait, debout, sur sa planche, le lundi 18 mai, quand une orque s'est approchée. Luke Reilly, 27 ans, habitant de Coromandel (nord de la Nouvelle-Zélande), savait que des orques nageaient à quelque 200 mètres de la plage. Habitué du stand up paddle, il a voulu aller vérifier et en a rapporté la preuve, grâce à sa caméra portative, raconte le site 3news (en anglais), mardi 19 mai. iprode qotok 19/5/2015 "Elle est apparue à 10 cm de ma planche, j'étais un peu nerveux, je me disais : 'Qu'est ce qu'elle va faire ?' ", raconte le pagayeur. L'animal a tourné autour de la planche, roulé sur lui-même puis "il a attrapé l'arrière de ma planche et j'ai crié 'hé, qu'est ce que tu fais ?' ", se souvient Luke Reilly. L'orque n'est pas agressive, mais curieuse. Floppy Halliday, cofondatrice de Whale Rescue, raconte au même site que l'animal "peut passer beaucoup de temps à vous inspecter". Francetv info 21/5/2015
  24. Les attaques de rapaces se multiplient au printemps. Plusieurs Savoyards en ont été victimes. En Savoie, des buses attaquent des passants ou des joggeurs. Dominique Choquet a récemment été attaqué à deux reprises alors qu'il courait le long d'un bois. Bilan : deux profondes plaies au crâne. "La deuxième fois, je l'ai vu arriver alors je me suis baissé, j'ai esquivé le coup, mais elle m'a quand même griffé. Et elle est revenue ensuite à la charge. Elle voulait m'attaquer carrément de face donc là je me suis baissé, j'ai crié et elle s'est sauvée", explique Dominique Choquet. La buse, dite variable, plane sur tout le territoire français. "80 centimètres d'envergure pour un poids d'un kilo à peu près. C'est le rapace le plus commun en France", explique au micro de France 2 Aurélien Berthelot, responsable animalier du parc de Courzieu. Les attaques, plutôt rares, se concentrent entre avril et juillet, pendant la nidification, période où les rapaces adultes protègent leurs oeufs, leurs petits, sur plus de 400 mètres à la ronde. Selon les experts, ces attaques de rapaces, un peu partout en France, sont appelées à se multiplier. (Photo Une Buse variable (Buteo buteo). Marek Szczepanek CC BY-SA 3.0) Francetv info 20/5/2015
  25. C'est un grand coup de vent qui l'a poussée dans l'enclos des tigres, mais elle a âprement lutté pour sauver sa vie. Une grue est parvenue à échapper à une mort sanglante face à trois gros félins, au zoo de Hangzhou, en Chine, comme le montre cette vidéo publiée jeudi 21 mai sur YouTube. toptennews 21/5/2015 La grue, désormais surnommée "Kung Fu Grue" ou "Maître Grue" en raison de ses poses dignes de Bruce Lee (ou de Kung Fu Panda), ne s'est pas contentée de se défendre des assauts des tigres, elle les a poursuivis dans leur propre enclos. Elle a fini par les effrayer et, une fois les gros chats cachés dans leurs abris, les soigneurs du zoo ont pu pénétrer dans l'enclos pour en extraire l'oiseau. A la fin du combat, dans lequel personne n'a laissé de plume, "les spectateurs ont applaudi la grue et ri des tigres", précise le texte de description de la vidéo (en anglais). Francetv info 21/5/2015
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