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  1. 6 - Le hibou Petit Duc scops - Petit Duc scops (Otus scops) est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Strigidae. Il est aussi appelé Hibou petit-duc. Comme son nom l'indique, il s'agit d'un petit hibou de la taille d'un merle, il est légèrement plus petit et plus svelte que la chouette chevêche. Il mesure de 19 à 20cm pour une envergure de 53 à 63 cm et un poids de 92 à 145g. (Photo Otus scops cyprius. Ingo Waschkies) Avec son plumage cryptique, le Petit-duc scops peut se reposer en paix dans les arbres pendant la journée, il est invisible ! Le plumage est rayé de façon dense, mais les couleurs varient suivant les individus et les sous espèces, pouvant aller du gris au brun et au roux. Le plumage du dos présente des points blancs et il a des bandes scapulaires blanc grisâtre clair. On note la présence d’un collier, blanc également, tacheté de sépia. La queue est grisâtre, rayée de tons foncés et noirs, alternant avec 4 ou 5 bandes blanchâtres. La tête ronde porte deux aigrettes ou « oreilles » qui saillent sur les côtés de la calotte. Elles sont érectiles, et formées de plumes de couleur brun-gris. Les yeux sont jaunes. Le bec est noir bleuté. Les pattes sont de brun à brun roux, suivant les variations du plumage. Se nourrissant surtout d'insectes : coléoptères, criquets, hannetons, papillons de nuit, araignées, il ne dédaigne pas cependant vers de terre, oiselets, petits batraciens, campagnols, musaraignes... (Les pelotes de réjection mesurent 27 mm x 11 mm). Le petit-duc niche du sud-est de l'Europe jusqu'à l'Asie centrale. C'est un migrateur qui passe ses hivers dans les zones les plus au sud de l'Europe ou dans les régions sub-sahariennes. En France on le rencontre essentiellement en région méditerranéenne et il se raréfie de plus en plus en allant vers le nord. Il est complètement absent au nord de la Loire. On le trouve également en Espagne, Italie, Suisse, Tchécoslovaquie, Yougoslavie et les Balkans, en plus de toutes les îles méditerranéennes où il semble être associé aux oliveraies. Le Petit-duc scops vit dans les grandes forêts de feuillus ouvertes, les bosquets, les vergers, les parcs, les grands jardins, les terres agricoles avec des bouquets d’arbres, et localement, dans des forêts de conifères ouvertes. Fréquentant les campagnes cultivées où il lui arrive de chasser ; il lui arrive de s'aventurer dans les villes et villages du midi, leurs parcs et leurs allées de vieux arbres. Futura Sciences Wikipedia OiseauxBirds.com
  2. - Chouette épervière (Surnia ulula) est une espèce de chouette de taille moyenne et largement diurne. Elle mesure de 36 à 39 cm, pour une envergure de 74 à 81 cm, pour un poids de 270 à 315g pour les mâles et de 320 à 345g pour les femelles. L’adulte a le plumage noir, brun foncé et blanc. Cette espèce est à la fois diurne et nocturne. En vol, la silhouette de la chouette épervière est analogue à celle d'un épervier, mais la tête est proportionnellement plus grosse. La ressemblance avec les éperviers est également renforcée par le vol direct et agile, à brèves séries de coups d'ailes interrompues de courts planés. (Photo BS Thurner Hof CC BY-SA 3.0) L'adulte a une silhouette caractéristique : très longue queue, ailes assez étroites à bout obtus. Cela rappelle plutôt les éperviers que les autres rapaces nocturnes. Sur les parties supérieures, le manteau et le dos sont brun foncé. Le croupion et la queue sont brun noirâtre barré de blanchâtre. Les ailes présentent des taches blanches sur les scapulaires, formant un panneau clair quand l’aile est fermée. Les parties inférieures sont blanches, finement, mais intensément barrées de brun foncé, y compris le dessous des ailes et de la queue. Le haut de la poitrine présente un collier blanc indistinct. La tête porte un disque facial blanc grisâtre entouré d’une large bande noire. Une autre ligne noire court depuis l’œil jusqu’à l’arrière de la calotte où elle forme deux « faux » yeux indistincts. Les sourcils sont blancs. La calotte est brune finement tachetée de blanc. Le bec crochu est couleur corne. Les yeux sont jaune pâle. Les pattes et les doigts emplumés sont blanc chamoisé. Les deux sexes sont semblables, avec la femelle légèrement plus grande que le mâle. Le juvénile a les parties supérieures gris-brun, moins marquées de blanc. La Chouette épervière vit dans les forêts boréales d’Eurasie et d’Amérique du Nord. La Chouette épervière fréquente les forêts de la toundra et la taïga jusqu’à la limite des arbres, et vers le sud, les lisières des forêts et des steppes et les zones cultivées. On peut aussi la trouver dans les clairières, les zones brûlées et les forêts éparses composées de différentes espèces d’arbres, et surtout avec des souches aux cimes cassées et des branches nues. En général, elle évite les épaisses forêts de conifères. Elle n’est qu’un visiteur hivernal rare en Europe tempérée. La Chouette épervière se nourrit principalement de petits mammifères tels que les campagnols et les lemmings, ainsi que de petits oiseaux et de mammifères plus gros, et occasionnellement d’amphibiens, poissons et insectes. Elle chasse depuis un perchoir à découvert. Quand la proie est détectée, elle s’abat sur elle, ou bien vole bas au-dessus du sol, et peut également faire du vol surplace au-dessus de la proie. Elle est capable de capturer une proie en vol. Il lui arrive aussi de plonger dans la neige quand elle chasse. Elle est capable d’entendre des sons venant de sous la surface du sol, jusqu’à 30 cm de profondeur, et de détecter des proies à vue à grande distance, jusqu’à 800 mètres. Futura Sciences OiseauxBirds.com Oiseaux de proie
  3. 5 - la Chouette effraie (Tyto alba) "L'Effraie des clochers " appartient à la famille des Tytonidae. la Chouette effraie (Tyto alba) "L'Effraie des clochers ". La chouette effraie est un oiseau essentiellement nocturne (par opposition à bien des rapaces crépusculaires). Son plumage pâle et sont vol fantomatique lui ont donné sur nom de « Dame blanche ». Le nom de chouette « effraie » vient de son cri strident. On l'appelle aussi « Effraie des clochers » à cause de son habitude de nicher dans les clochers. L'espèce peuple tous les continents, à l'exception de l'Antarctique et certaines îles. C'est l'espèce de Strigiformes la plus répandue au monde. La Chouette effraie est à peu près de la taille d'une corneille : 34 à 39 cm. Son envergure va de 0,90 à 0,95 m et son poids est d'environ 415g. Elle possède un masque facial blanc en forme de cœur. Le dessus du corps est gris cendré à brun jaune, richement pointillé et perlé de fines taches blanchâtres ourlées de noir. Le poitrail est blanchâtre à blanc roussâtre plus ou moins piqueté de brun foncé. Ses pattes sont longues couvertes de plumes blanches et munies de doigts puissants aux serres bien développées. Ses ailes sont longues et plutôt étroites. L'iris de l'œil est noir. Il est possible d'en voir une pendant la journée même si cela se produit rarement. Elle construit son nid dans les ruines, les trous des arbres et les crevasses de rochers, les granges et les fermes. La chouette effraie chasse souvent le long des routes en volant à basse altitude, ce qui lui fait souvent heurter des véhicules. Très sensible aux hivers rigoureux, durant lesquels on enregistre de grosses pertes, la Chouette effraie occupe volontiers les nichoirs artificiels qu'on peut lui proposer, car le déclin des méthodes agricoles traditionnelles a réduit le nombre de sites naturels disponibles. De nombreux agriculteurs ont essayé de remédier à ce problème en leur installant des nichoirs artificiels. Il est particulièrement important dans le cas d'hivers rigoureux de laisser accès à des granges, remises et autres bâtiments abandonnés, où elles peuvent trouver de petits rongeurs. On peut aussi attirer ces proies potentielles avec des déchets de moisson. Ce n'est pas un oiseau migrateur. La chouette effraie aime les espaces cultivés ouverts, surtout en plaine et en bordure des villages et des petites agglomérations. La chouette effraie chasse la nuit dans des étendues cultivées ou des prairies. La forme de ses yeux permet de concentrer un maximum de lumière sur la rétine. Ainsi, la chouette effraie a besoin de cinquante fois moins d'éclairage que l'homme pour voir distinctement. Mais c'est surtout à l’ouïe qu'elle détecte ses proies. L'ouverture du méat acoustique externe est très dissymétrique d'un côté par rapport à l'autre ce qui augmente sensiblement la localisation des sons. Son régime alimentaire se compose essentiellement de petits rongeurs (campagnols, mulots, souris) et musaraignes. Plus rarement elle capture des belettes ou des lapins, ainsi que des petits oiseaux, des chauves-souris, des amphibiens ou enfin de gros insectes. Prédation de l'Effraie sur les micromammifères en fonction des saisons : SaisonsCampagnolsMulotsMusaraignesPrintemps12%1%87%Eté31%1%68%Automne24%670%Hiver15%25%60% D'autre part il y a environ 2,6% de chauves-souris dans les proies de l'Effraie et (environ 2,9% dans les proies de la Hulotte) donc un faible pourcentage, mais sur une vingtaine d'espèces différentes de chauves-souris. Et quelques autres proies mais très peu… Elle a une répartition mondiale, excepté le nord est paléarctique (Russie). Elle est habituellement sédentaire, c’est-à-dire qu'elle demeure dans son aire de nidification (ou dans les alentours) toute l'année. On la trouve principalement dans les zones habitées, plus rarement dans les forêts. Et, elle reste en général fidèle à sa patrie durant l'hiver, mais lorsque la nourriture vient à manquer (effondrement de la population de rongeurs), on a déjà observé des migrations de petits groupes d'adultes qui peuvent alors entreprendre des déplacements importants en termes de distance. L'Effraie habite les grands milieux ouverts comme les prairies, les bandes herbeuses le long des champs et des haies, des vergers. Elle peut utiliser des bâtiments comme des vieilles granges et des clochers d'église pour y élever sa progéniture, mais elle chasse au-dessus des vastes champs avoisinants. Comme son nom l'indique, elle habite les clochers, mais aussi les combles des grands édifices, les greniers des fermes, les granges et les pigeonniers. En France, les effectifs sont en régression, comme dans bien d'autres pays européens... Futura Sciences Wikipedia
  4. 4 - La Chouette de Tengmalm ou nyctale. - Chouette de Tengmalm La Nyctale de Tengmalm ou Chouette de Tengmalm (Aegolius funereus) ou, encore, Chouette boréale est une espèce de petit rapace nocturne de la famille des Strigidae. Difficile à observer, elle est protégée au niveau européen. Cet oiseau mesure 25 cm pour une envergure de 52 cm et une masse de 135g. Cette petite chouette a un aspect voisin de la Chouette chevêche par sa silhouette trapue, mais la tête de la nyctale est plus volumineuse car son front est moins bas. La Nyctale de Tengmalm est peut être la moins connue parmi les strigidés. Elle se distingue par son bec couleur ivoire (alors que celui de la chevêche est jaune verdâtre) et l'expression de sa face jugée sévère, ce qui n'est visible que si l'oiseau est bien alerte avec ses deux disques faciaux largement déployés. Son régime est constitué principalement de petits mammifères. Elle capture surtout des petits campagnols, mais tue aussi des souris, des musaraignes et des petits oiseaux. Sa technique de chasse est fort simple : elle se poste à l'affût sur des perchoirs en forêt et profite de l'effet de surprise pour capturer sa proie. De mœurs nocturne, cet animal est difficile à observer. Elle habite les forêts de conifères essentiellement et niche très souvent dans les trous de Pic noir. Son aire de répartition couvre donc de façon assez fidèle celle de la taïga, mais suit partiellement la répartition du Pic noir dans son mouvement d'expansion vers le sud : en Europe, un couloir de présence descend vers le sud puis se divise en deux branches discontinues, vers le sud-ouest jusque dans les Pyrénées et vers le sud-est jusqu'en Grèce. Mais, elle est observée bien moins souvent que la Chevêche qui est pourtant plus rare. Tout comme cette dernière, elle envahit les basses terres en période de disette. Lorsque les populations de petits rongeurs vivant dans ses aires de nidification forestières s'affaissent, la Nyctale de Tengmalm effectue un mouvement migratoire vers le sud, espérant trouver des sources de nourriture plus abondantes. Aussi, à cause de migrations importantes à l'automne, cette nyctale devient, concrètement, impossible à trouver l'hiver. Cet animal de mœurs nocturnes et forestières doit se fondre probablement au cœur de la forêt, de sorte que sa présence reste ignorée. En fait, les ornithologues des régions plus déboisées ont parfois la chance de la trouver, en plein jour, dormant dans quelque conifère isolé. Mais il arrive aussi d'observer ce petit strigidé en hiver perchée bien en vue, en plein jour, dans les squares ou les jardins des cités. Quoi qu'il en soit, son habitat favori reste la forêt de conifères, de plaine ou de montagne, incluant les secteurs de forêt mixte. Elle occupe donc, en petit nombre, les forêts et les monts. Futura Sciences Wikipedia
  5. 3 - La Chouette hulotte Strix aluco, La chouette hulotte est un rapace nocturne mais elle peut chasser le jour. Ce rapace chasse principalement les rongeurs pendant la nuit, généralement en fondant sur sa proie depuis une hauteur et l'avalant entièrement, rejetant ensuite des pelotes de réjection. Grâce à ses serres puissantes et acérées, la chouette saisit ses proies en plein vol. Une fois capturées, elles n’ont aucune chance de lui échapper. Son plumage lui permet de passer incognito dans les branchages et de guetter ses proies en toute tranquillité. Quand elle a jeté son dévolu sur un rongeur bien dodu, elle déploie ses grandes ailes de presque un mètre d’envergure et fond dessus. La nuit, grâce à son ouïe très développée, la chouette hulotte perçoit le moindre bruissement aux alentours. Sa vision et son audition couplées à un vol silencieux l'aident dans sa chasse nocturne. Cependant, contrairement à une croyance populaire, sa rétine n'est pas plus sensible que celle d'un humain et c'est plutôt ses oreilles placées de façon asymétrique qui sont essentielles à sa chasse car elles lui donnent une excellente audition directionnelle. (Infographie Comparaison du champ de vision d'une chouette hulotte (à droite) et d'un pigeon (à gauche) Jimfbleak / domaine public) C'est une des chouettes les plus répandues en Europe avec une population estimée à près de 198 000 couples. On en trouve partout en France sauf en Corse. Ses lieux de prédilection sont les régions forestières et agricoles, les parcs plantés de vieux arbres, les grands jardins, les cimetières boisés, et parfois même en ville, les avenues. C'est plutôt un oiseau de plaine, mais elle a une bonne capacité d'adaptation aux conditions de son habitat. Elle n'est pas très exigeante pour le lieu de nidification et a une nourriture variée : c'est pourquoi on la rencontre dans autant de biotopes différents. Elle reste fidèle au même nid, qui peut être un arbre creux, un trou de vieux mur ou de rocher, ou bien un nichoir. Elle ne construit jamais son propre nid. La chouette hulotte peut être présente en milieu urbain et elle est rencontrée dans plusieurs villes même grandes comme Lyon, Marseille, Toulouse ou Paris. À Paris, un projet est totalement dédié depuis 2010 à l'étude de sa population qui semble en fort déclin depuis quelques décennies sans explication claire à ce jour. Futura Sciences Wikipedia
  6. 2 - La Chouette chevêche ou Chevêche d'Athéna (Athene noctua). - Chouette chevêche ou Chevêche d'Athéna (Athene noctua) est une espèce d'oiseau de la famille des strigidés de petite taille à l'aspect trapu. C'est la plus diurne des strigidés, malgré son nom latin (Athene noctua). On peut l'observer en plein jour perchée sur des poteaux, des murets de pierre ou sur des toits, très attentive.. Dans l'Antiquité grecque, la Chevêche d'Athéna était l'attribut d'Athéna, déesse de la Sagesse. (Photo E. van Herk CC BY-SA 3.0) Cette espèce est de petite taille, un peu plus petite qu'un pigeon (26 cm), ronde et trapue (de 180 à 200 g). Sa tête est aplatie avec un front bas, ses yeux sont jaunes sous des sourcils blancs et froncés, ce qui lui confère un air sévère. Le crâne est piqueté de petites taches blanches. Son bec est jaune verdâtre. Sur le dessus du corps, le plumage est grisâtre semés de taches plus claires, le poitrail est blanchâtre avec des rayures brunes. La queue est courte. Les pattes sont couvertes de petites plumes blanches. Les « déhanchements » de sa tête sont caractéristiques, de même que son vol onduleux et son cri clair et bref, sorte de « kiou kiou » ou « kiwitt ». Les sexes sont identiques. Son envergure est de 60 cm environ. La Chevêche d'Athéna se nourrit de beaucoup d'insectes (coléoptères notamment) mais aussi de criquets, perce-oreilles, vers de terre, petits mammifères (surtout campagnols), jeunes passereaux, lézards, batraciens et chauves-souris. Elle chasse le soir des insectes (hannetons surtout) et la nuit des campagnols. Il lui arrive de chasser le jour des petits oiseaux, surtout à l'époque du nourrissage des jeunes. Ses pelotes de réjection mesurent 35 mm sur 15 mm environ. (Photo Le regard "sévère" de la chevêche d'Athéna. Peter Church CC BY-SA 2.0) L'aire de répartition d'origine de la chevêche d'Athéna est le bassin méditerranéen où elle trouvait des milieux ouverts (plantations d'oliviers) favorables à sa nidification. Elle a progressivement étendu son aire de répartition en suivant l'extension des domaines agricoles ouverts à travers le milieu forestier. Aujourd'hui, la Chevêche d'Athéna est répandue dans toute l'Europe, à l'exception de l'Irlande et de la Scandinavie. La chouette chevêche est un oiseau de bocage que l'on peut rencontrer un peu partout (sauf dans les boisements denses), et en général toujours à proximité des cultures et des prairies. On la rencontre notamment dans les milieux ouverts et cultivés comme les vergers où elle niche dans les cavités des vieux arbres d'où son nom de « chouette des pommiers ». On la trouve aussi dans les clapas, mais aussi dans les bosquets, les trous de murs, les nichoirs à condition qu'ils soient dans l'obscurité. Elle reste fidèle au même logement d'année en année et peut même nicher dans des terriers de lapin. Futura Sciences Wikipedia
  7. 1 - Chevêchette d'Europe (Glaucidium passerinum), anciennement Chouette chevêchette - Chevêchette d'Europe (Glaucidium passerinum), anciennement Chouette chevêchette, est la plus petite espèce des strigidés européennes. Sa taille est d'environ 16 cm. Elle est en partie diurne (elle chasse à l'aube et au crépuscule, parfois la journée surtout quand il y a des petits au nid) et consomme de petits oiseaux qu'elle chasse au vol. On la rencontre le plus souvent dans les forêts de conifères surtout d'épicéas des régions montagneuses. Son aire de répartition est plutôt continentale et nord-européenne. Peu commune en France, on la rencontre surtout près des massifs en lisière des forêts de montagne ainsi qu'en bordure de pistes (Alpes, Jura, Pyrénées, Vosges...). Une mini-population a été découverte en Belgique en 2012. (Photo Ovesiimsen CC BY-SA 3.0) Sorte de chouette pygmée, la chevêchette est le plus petit rapace nocturne d'Europe avec sa longueur de 16 à 18 cm, son envergure de 36 cm et son poids de 60 à 90 g. Sa tête ronde et aplatie est percée de petits yeux jaunes surmontés de « sourcils » blancs. Sur le dessus, son corps est brun foncé piqueté de taches plus claires. Le dessous est blanc strié de brun. Sa queue brune, rayée par cinq barres blanchâtres, est souvent agitée et relevée. Elle se nourrit de micromammifères (musaraignes, campagnols), de petits oiseaux (mésanges, roitelets) qu'elle attrape au vol et plus rarement de petits reptiles et insectes. La chevêchette a la particularité de faire des provisions : on peut ainsi trouver dans son nid des dizaines de petites souris, de musaraignes, de petits oiseaux (pour les jours où elle ne peut pas chasser : intempéries). Elle n'aime pas chasser en terrain dégagé. Pour attaquer, elle préfère se tapir de longs moments dans les arbres et les buissons. Elle niche dans des creux d'arbres ou des nids de pics surtout ceux du pic épeiche parfois dans des nichoirs. Futura Sciences Wikipedia
  8. Traditionnellement, l'ordre des Strigiformes rassemble les rapaces nocturnes et se compose de 2 familles : - Tytonidae : les effraies et phodiles (18 espèces). - Strigidae : cette famille est subdivisée en trois sous-familles : Striginae, Surniinae et Asioninae comprenant les chouettes et hiboux typiques : petits-ducs, moyen-ducs, grands-ducs, kétoupas, harfang, chouette-pêcheuse de Pel, chevêchettes, chevêches, ainsi que les nyctales, Surniinae, ninoxes, hiboux, chouettes (206 espèces). Ces oiseaux noctures sont généralement solitaires. Et s'il existe plus de 200 espèces de Strigiformes de par le monde, seulement 9 sont répertoriés en France métropolitaine. - Cinq chouettes : (1) la chevêchette d'Europe - Glaucidium passerinum, (2) la chouette commune ou chevêche - Athene noctua, (3) la hulotte - Strix aluco, (4) la nyctale ou chouette de Tengmalm - Aegolius funereus, (5) l'effraie des clochers - Tyto alba. - Quatre hiboux : (6) le petit-duc scops - Otus scops, (7) le moyen-duc - Asio otus, (8 ) le grand-duc – Bubo bubo, (9) le hibou des marais - Asio flammeus. En règle générale, ils vivent la nuit et dorment le jour mais la chevêchette et la chevêche, peuvent en période de nourrissage des jeunes, œuvrer la journée : c'est l'exception. Ce n'est qu'en France que l'on distingue les hiboux des chouettes : les hiboux portent des aigrettes ou oreilles (bien visibles chez les ducs, ces appendices ont surtout un rôle esthétique ou d'intimidation et ne jouent aucun rôle dans l'audition) sur la tête tandis que les chouettes non. Description : Caractéristiques globales : une grosse tête percée de deux grands yeux, un bec court et crochu, un corps couvert de plumes duveteuses suivi d'une courte queue pour une taille, variable selon les espèces mais en majorité voisine de 35 cm. Contrairement aux rapaces diurnes, les plumes recouvrent entièrement la patte, formée de quatre doigts disposés en étoile et munis de griffes puissantes. Malgré leurs ressemblances physiques évidentes (bec crochu, serres recourbées et puissantes, excellente vue…) et leur façon de chasser commune, les rapaces diurnes et nocturnes n'ont aucun lien de parenté. Le bec : court et crochu, il est partiellement recouvert de vibrisses (petites plumes raides et fine) qui aide l'oiseau à repérer sa proie au toucher. Les yeux : placés sur le devant de la tête, ils sont ronds, gros et presque immobiles. L’oiseau compense ce défaut par des tours de tête de 3/4 ! Comme pour les chats, la vision nocturne est très bonne (sauf de près et dans l'obscurité absolue). Les rapaces-prédateurs ont les yeux situés sur le devant de la tête, ce qui est indispensable pour garder à vue leur proie. Ayant une zone de vision binoculaire importante, qui leur donne la sensation tridimensionnelle du relief, ils peuvent également mieux apprécier les distances. Leurs yeux ont un champ visuel de 110° et un champ binoculaire de 70°. Cette réduction du champ de vision est largement compensée par des tours de tête de 3/4 ! Pour les oiseaux-proies qui eux, doivent éviter les rapaces, le problème se pose différemment car le danger peut survenir de toutes les directions : c'est pourquoi leurs yeux sont placés sur les côtés de la tête. Les pattes : elles sont équipées de griffes acérées (les serres) recourbées et puissantes permettant de capturer les proies. Les doigts sont recouverts de petites plumes parfois très serrées. Le 4e doigt des pattes peut être tourné vers l'avant ou vers l'arrière : d'ailleurs souvent quand le rapace est sur une branche, ses 2e et 3e doigts sont en avant, et les 2 autres vers l'arrière. Les plumes : les rapaces nocturnes volent silencieusement : car leur plumage est moelleux et le bord des plumes des ailes est pourvu de sourdines (c’est-à-dire taillées en forme de dentelure) qui permettent l'assourdissement du bruit des ailes. Cela permet donc à l'oiseau de mieux entendre les proies éventuelles qui se laissent surprendre. L'ouïe : les hiboux et les chouettes sont les seuls oiseaux qui ont l'ouïe plus développée que la vue. Ils sont capables de capturer leur proie sans même se servir de leurs yeux. Les conduits auditifs sont cachés derrière les disques faciaux presque au niveau des yeux. Localisation des sons : les oreilles sont placées asymétriquement, ce qui augmente le décalage entre l'arrivée du son à chaque oreille et permet ainsi à l'oiseau d'en repérer l'origine (mécanisme proche de l'effet sonar). Les aigrettes n'ont aucune fonction auditive. La nourriture : les chouettes chassent principalement de petits animaux : vertébrés : rongeurs (souris+++, campagnols, …), oiselets, oisillons, chauve-souris… mais aussi de petits reptiles, batraciens et, plus accessoirement, insectes (hannetons) et papillons de nuit (noctuelles, …)… constituent l'essentiel de leurs prédations (leurs repas). Il leur arrive de stocker la nourriture, surtout à l'époque de la nidification. Le plus souvent, chouettes et hiboux avalent leurs proies entières si elles sont assez petites. Plus grosses, ils les dépècent. Dans l'estomac, les sucs digestifs attaquent les chairs et laissent poils, plumes et os intactes ; ce sont ces restes non digérés qui sont rejetés par le bec après la digestion sous formes de boulettes plus ou moins arrondies : ce sont les pelotes de réjection. Selon l'endroit où sont retrouvées ces pelotes, selon leur forme et leur taille, on peut arriver à savoir quel rapace l'a recraché et où il s'est installé pour la digestion. La dissection de ces pelotes, permet facilement d'en déduire le régime alimentaire de l'oiseau. Taille des populations : En régression pour les plus petites espèces (1, 2, 5 et 6), stables pour les espèces de taille moyenne (3, 4, 7 et 8 ) ou même en expansion pour la plus grosse (9). Wikipedia 14/5/2015
  9. Durant les années 1960, des millions de pneus ont été immergés près des côtes et ce pour la bonne cause : créer des récifs artificiels devenant des havres de vie. Mais l'idée n'était pas bonne car les animaux marins n'apprécient guère les hydrocarbures dont sont imprégnés les pneumatiques. La France se met au diapason pour repêcher ceux qui gisent encore en Méditerranée. L'opération pilote, qui porte sur quelque 2.500 pneus et qui se déroule sur un site classé Natura 2000 (le retrait de 2500 pneus), se déroule entre Cannes et Antibes. A l'époque de l'immersion des pneus, on pensait alors que les pneus étaient « non polluants » et même « totalement inertes »... Le but de ces initiatives (un peu partout dans le monde), était de recréer un habitat artificiel dans des zones qui en étaient dépourvues afin de favoriser la ressource halieutique. Un amoncellement de pneus volontairement immergés dans les années 1970 en Floride, dans le comté de Palm Beach, pour tenter de construire des récifs artificiels. Finalement, ils ont été emportés par les courants et se sont largement disséminés. Steve Spring, Marine Photobank Le récif, comme d'autres dans le monde constitués de pneus attachés les uns aux autres, n'a cependant pas résisté à la houle et aux courants et les pneus se sont éparpillés, détériorant le paysage sous-marin et les écosystèmes voisins. De plus, ces récifs « présentent une colonisation nettement moindre que les récifs en béton (40 % de moins) », assure en outre l'agence aires marines protégées, basée à Brest. « Si la colonisation n'a jamais eu lieu, c'est parce que les pneus usagés sont recouverts d'hydrocarbures et que leur décomposition progressive libère dans l'environnement des métaux lourds toxiques pour les organismes marins », explique à l'AFP Jacky Bonnemain, porte-parole de l'association écologiste Robin des Bois. Pourtant l'idée semblait bonne... D'autant le déclin des récifs coralliens est préoccupant. Les récifs artificiels ont été utilisés de tout temps dans de nombreuses régions du monde, selon l'Organisation maritime internationale (OMI), qui pointait en 2009 ceux créés il y a environ trois mille ans en Méditerranée : les pierres servant à lester les cages à filet utilisées pour la pêche au thon étaient abandonnées et, avec le temps, s’accumulaient et formaient des sites attirant les poissons. La France a relancé le principe en 1968, notamment sur la façade méditerranéenne, afin d'augmenter la ressource. Pour cela, certains matériaux usagés y ont été recyclés comme des poteaux électriques, des cages d'escalier en béton, des épaves ou, plus tard, des pneumatiques. On compte actuellement 90.000 m3 de récifs artificiels au large des côtes de l'Hexagone, selon l'Agence des aires marines. Le Japon est cependant au premier rang mondial pour les volumes immergés, avec plus de 20 millions de m3, essentiellement dans un objectif halieutique. Les États-Unis arrivent en deuxième position avec plus de 1.000 sites aménagés dans un objectif récréatif cette fois. En Floride, ce sont ainsi près de deux millions de pneus qui ont été immergés au large de Fort Lauderdale en 1972, sur proposition du géant américain du pneumatique Goodyear. En France, ce sont quelque 350.000 tonnes de pneus usés qui arrivent en fin de vie chaque année, selon des chiffres de 2014 du ministère de l'Écologie. Leur stockage a posé problème jusqu'à l'organisation d'une filière de recyclage en 2003. « Goodyear avait dit "ça va être utile aux pêcheurs et à la mer" », se souvient Jacky Bonnemain. « C'était pour donner à une action volontaire d'abandon de déchets dans l'environnement un vernis d'utilité », estime l'écologiste. Or, en Floride comme ailleurs, suite aux nombreuses tempêtes et ouragans, les pneus ont fini par se défaire de leurs liens et sont venus s'échouer sur les plages tout en endommageant les récifs coralliens environnants. « La menace est sérieuse », indique le département de protection de l'environnement de l'État de Floride sur son site Internet, dans une présentation de l'opération menée entre 2007 et 2010 pour en retirer une partie, reconnaissant cependant « la complexité » et « l'ampleur du défi ». Futura Sciences 12/5/52015
  10. Après les séismes des 25 et 26 avril, qui ont causé plus de 8.000 victimes, le Népal vient à nouveau de subir plusieurs tremblements de terre. La secousse la plus forte a été ressentie vers 12 h 30 heure locale, soit 8 h 50 en France métropolitaine (ou 6 h 50 TU). Selon l’USGS (institut américain de Géophysique), la magnitude a atteint 7,3 et l’épicentre se trouve à 83 kilomètres à l’est de Katmandou, la capitale déjà fortement touchée par les séismes d’avril. Le nouveau séisme qui vient de toucher le Népal se situe dans la même zone géologique que ceux d'avril dernier, là où se heurtent les plaques indienne et eurasienne. Idé Une série de secousses a suivi. Le site du CSEM (Centre sismologique euro-méditerranéen) en répertoriait neuf à 12 h 30 (heure métropolitaine), toutes d’une magnitude supérieure à 5, dont l’une à 6,3 une demi-heure après le séisme principal. Comme le rappelait le CNRS lors du dernier séisme au Népal, cette région est située entre deux plaques continentales en collision, celle de l’Inde et celle de l’Eurasie, au niveau du Tibet, causant l’érection de la chaîne himalayenne, avec une vitesse relative très élevée, de 17 à 21 millimètres par an. Le séisme du 25 avril a eu lieu à cause d’une rupture de la faille frontale appelée MFT (Main Frontal Thrust). La surface concernée aurait été de 150 kilomètres (est-ouest) sur 50 kilomètres (nord-sud). La rupture s’était propagée vers l’est, donc vers la région qui avait connu un mouvement important lors du dernier grand séisme de 1934. Futura Sciences 12/5/2015
  11. Le printemps est bien installé, profitez-en pour randonner utile en forêt et tentez d’observer les espèces hautes en couleur du mois de mai. Tous les mois Reforest’Action vous propose de partir en forêt pour observer des insectes et autres champignons référencés par notre partenaire, l’Observatoire de la Biodiversité des Forêts (programme de l’ONG Noé). Nombre d’entre eux sont des espèces rares ou en danger. Avec l’arrivée du printemps, jaillit une pléiade de couleurs . Des tons chamarrés que l’on retrouve sur les espèces à observer en mai. Ouvrez grands vos yeux lors de vos prochaines balades en forêts vous trouverez peut être le mélibée, charmant petit papillon aux ailes brunes tachetées de cercles oranges et blancs. Autre papillon, le petit mars changeant. Ce papillon aux ailes bleu métallique ornées d’une bande blanche mesure jusqu’à 7 cm d’envergure. Il élit souvent domicile dans les saules et peupliers. C’est une espèce en danger critique selon l’UICN. (voir un des messages précédents concernant les papillons). Le troisième insecte du mois : le clyte bélier. Sa ressemblance à la guêpe lui sert de protection contre les prédateurs. Outre ses ailes noires rayées de jaunes, vous le distinguerez à ses longues pates de couleurs jaune-orange. (Photo Clyte bélier vue dorsale sur Euphorbia flavicoma ssp.verrucosa. Didier Descouens CC BY-SA 4.0) Le Clyte bélier, (Clytus arietis), est un coléoptère longicorne de la famille des cérambycidés, sous-famille des Cerambycinae, tribu des Clytini et du genre Clytus. Portrait d'un clyte-bélier. Didier Descouens CC BY-SA 4.0 Morphotype typique des cerambycidés. Il atteint 9-18 millimètres. Couleur noire rayée de jaune. Pattes brun-orange. Tête, pronotum et élytres ponctuées. Forte pubescence sauf pour le deux tiers inférieurs des élytres. Ce Clyte présente un étonnant mimétisme, (de type batésien) par ses couleurs et son comportement qui évoquent la guêpe commune surtout lorsqu'il marche rapidement au soleil en agitant les antennes. On le trouve de mai à août, sur les fleurs, les haies, près des arbres, sur les bois coupés. Commun dans toute la France, le Clyte bélier se rencontre dans les lisières de bois, les chemins forestiers, les clairières, là où il peut trouver du bois mort. Il est également floricole et fréquente particulièrement les ombellifères (Fenouil commun, Grande Astrance, Cerfeuil sauvage, Angélique de Razouls, etc.) Un clyte-bélier de profil, l'abdomen est également rayé. Didier Descouens CC BY-SA 4.0 La larve vit deux ans dans le bois mort, d'abord sous l'écorce, puis elle fore une galerie dans laquelle elle réalise la nymphose et hiverne. Les adultes se nourrissent de nectar et de pollen. Malgré sa ressemblance à la guêpe, c'est un insecte inoffesif ! flhorea01 05/11/2014 Reforest'Action 12/5/2015 - Wikipedia - Biodiversité-forêt
  12. Actias luna, le papillon lune, est une espèce de la famille des Saturniidae originaire d'Amérique du Nord. Il se distingue par ses ailes émeraude dont le diamètre varie entre 7 et 11 centimètres et qui se terminent par de longs prolongements des ailes postérieures semblables à une queue. Papillon lune photographié Bufallo River National Forest près de Ponka (Arkansas). Csky CC BY-SA 3.0 Le papillon lune est observable à l'orée des forêts, dans les forêts claires, dans les chemins forestiers et il est attiré par la lumière, caractéristique commune à presque tous les papillons de nuit. Actias luna n'aime pas la pollution et donc on ne le voit pratiquement jamais en ville. La chasse abusive et la sur-pollution contribuent à la baisse d'individus de son espèce. Our Hidden World 11/5/2014 Wikipedia
  13. Washington (AFP) - Le gouvernement américain a autorisé lundi le groupe pétrolier Shell à installer, sous conditions, des forages de pétrole ou de gaz dans l'océan arctique, au large de l'Alaska. Le département de l'Intérieur, qui est également chargé de l'environnement, a autorisé le groupe pétrolier anglo-néerlandais à lancer des forages dans la mer de Chukchi, une décision qui a provoqué la colère des associations de défense de l'environnement. Des militants de Greenpeace dénoncent l'exploitation de pétrole dans l'Océan Arctique, le 25 janvier 2013 à Davos (c) Afp Abigail Ross Hopper, directrice générale de l'agence fédérale chargée de la gestion des océans (Boem), a assuré qu'un "niveau élevé d'exigence" avait été retenu afin de protéger l'écosystème de la région ainsi que les besoins de subsistance et les traditions culturelles des habitants originaires d'Alaska. L'approbation de ce projet "est une étape importante qui montre la confiance que les autorités de régulation accordent à notre projet", a estimé Curtis Smith, porte-parole du groupe pétrolier aux Etats-Unis, jugeant nécessaire que les permis soient accordés "dans les temps" afin que les opérations puissent commencer cet été. "Dans l'intervalle, nous continuerons à mener des tests et à nous préparer (…) pour être à la hauteur des exigences que les différents acteurs et les autorités de régulation attendent de la part d'un groupe opérant dans l'Arctique", a-t-il ajouté. Le programme d'exploration de Shell en Alaska a pris plusieurs années de retard. Après avoir effectué de premiers forages en 2012, le groupe avait été contraint en septembre de la même année de les repousser après un problème sur un navire. A la suite d'un revers en justice portant sur les conditions d'octroi de licences dans la région, il n'avait pas repris les forages en 2014, son patron invoquant alors "un manque de clarté". L'autorisation accordée par le gouvernement américain a provoqué de vives réactions de la part des ONG environnementales. "Une nouvelle fois, notre gouvernement s'est précipité pour approuver un projet d'exploration mal conçu dans l'un des endroits les plus reculés et les plus importants de la terre", a déploré Susan Murray, vice-présidente d'Oceana. "Shell n'a pas démontré qu'il était disposé à opérer de manière responsable dans l'Arctique", a-t-elle ajouté, déplorant que le groupe pétrolier ait été autorisé à "mettre en danger nos ressources océaniques". Sciences et avenir 12/5/2015
  14. L'ONG Greenpeace International plaide en faveur de l'interdiction progressive des pesticides chimiques de synthèse et de la généralisation des pratiques agroécologiques, en conclusion d'un rapport publié mardi résumant les conséquences sur la santé de l'exposition aux pesticides. "Les conclusions sont claires: personne n'échappe à l’exposition aux pesticides, mais les agriculteurs et leurs familles font partie des populations les plus exposées à des risques de pathologies graves", écrit l'organisation dans un communiqué. "Il est honteux que ceux qui nous nourrissent souffrent autant de l’usage intensif des pesticides", juge Suzanne Dalle de Greenpeace France, en appelant à "désintoxiquer notre modèle agricole" et "à donner les moyens aux agriculteurs de mettre en place des alternatives". Greenpeace France 12/5/2015 Dans son rapport intitulé "Santé: les pesticides sèment le trouble", l'ONG revient sur le constat déjà effectué par des instituts de recherche, et notamment l'Institut français de la santé et de la recherche médicale (Inserm) dans une vaste expertise publiée en 2013. "L'exposition à certains pesticides représente un facteur de risque supplémentaire non négligeable de contracter de nombreuses maladies chroniques, y compris différentes formes de cancers et de maladies neurodégénératives telles que la maladie de Parkinson et celle d'Alzheimer, et de développer des malformations congénitales", rappelle le rapport. Infographie Greenpeace "Il existe également un solide faisceau de preuves selon lesquelles l'exposition aux pesticides serait associée à l'affaiblissement du système immunitaire et à des déséquilibres hormonaux", souligne l'ONG selon laquelle "les associations statistiques entre l'exposition à certains pesticides et l'incidence de certaines maladies sont irréfutables et ne doivent pas être ignorées". En plus des agriculteurs, le rapport met l'accent sur l'impact sur les foetus, lorsque les femmes enceintes sont exposées, et les jeunes enfants, plus vulnérables. Parmi les effets possibles enregistrés sur les enfants exposés figurent : - un poids et une taille réduits, - un quotient intellectuel plus faible, - des modifications de comportement, - des leucémies plus fréquentes. - et les femmes exposées sont plus sujettes aux fausses couches. "Les stratégies impliquant une simple réduction de l'utilisation de certains pesticides ne suffiront pas pour protéger la santé humaine", conclut l'ONG en plaidant pour un passage à "une agriculture écologique". Pour lire le rapport : Cliquez ICI Sciences et avenir 12/5/2015
  15. Des étudiants américains ont fabriqué un site de rencontre animalier. Le but ? Mettre en relation les familles souhaitant adopter un compagnon et les candidats potentiels recueillis dans les refuges. Après "Adopte un mec", voici "Adopte un chien".com. Ou presque. L'appli s'appelle Pttr, elle n'est disponible qu'aux États-Unis, et met en relation chien abandonné et maître potentiel... Les animaux qui ne sont pas adoptés sont euthanasiés. ANDREJ ISAKOVIC / AFP Tout est parti d'un constat : dans les refuges américains, si un chien (ou un chat) n'a pas trouvé de propriétaire rapidement, il est euthanasié. Selon the American Society for Prevention of Cruelty of Animals, 1,2 millions de chiens sont ainsi tués chaque année. Afin de diminuer le nombre d'euthanasies par an, des étudiants de la Florida International University (FIU) ont créé ladite application Pttr. Cette application fonctionne donc comme un site de rencontre : les familles se connectent sur le site internet et peuvent consulter tous les profils de chiens présents dans les refuges américains. Elles peuvent entrer des critères de préférence tels que : - une race de chien, - ou sélectionner les animaux vivant dans le refuge le plus proche. - Ensuite, elles "likent" le profil de l'animal qui leur plaît, ce dernier venant s'ajouter à la liste des chiens et chats favoris. Les familles peuvent ensuite rencontrer dans les refuges les animaux sélectionnés. Plus rapide encore, il est possible de connaître directement les formalités d'adoption sur Pttr. Cette nouvelle application est aussi utile aux gérants de refuges puisqu'ils peuvent voir quels chiens obtiennent le plus de "like" ou s'il y a des espaces disponibles pour de nouveaux animaux dans d'autres établissements (avant de choisir d'euthanasier). Ces étudiants ont développé cette application dans le cadre du concours international Smart City Challenge Hackathon. Le principe ? Développer une application en 48 heures afin de régler un problème local. Le gagnant annoncé à la fin du mois de mai gagne un financement conséquent pour continuer son projet. Ainsi, Pttr est pour le moment limité aux refuges de Miami. Mais les jeunes développeurs ont l'ambition de créer un réseau national voire international. C'est pourquoi cette application est en open-source afin de permettre à d'autres développeurs de participer au projet et de le faire avancer, que l'équipe gagne ou non le concours. La construction d'un tel "réseau social" permet ainsi une mise en relation directe entre familles et animaux, à travers le site sans passer par les gérants de refuges. Cependant, tous les animaux ne sont pas égaux face à l'adoption. Les chiens blessés ou âgés par exemple risquent d'avoir un profil moins regardé - d'autant plus si les familles font une première sélection avant la rencontre - alors que le but des refuges est de laisser une seconde chance à ces animaux. De même, certains chiens jugés banaux - ni blessés ou moins craquants qu'un autre- risquent d'être laissés pour compte. Or, selon une étude récente, la complicité entre maître et chien passerait avant tout par le regard. Francetv info 12/5/2015
  16. Les premiers éléments de l'enquête ont révélé comment les ravisseurs s'y sont pris pour pénétrer dans le zoo et s'emparer des singes. Le vol de deux familles de petits singes rarissimes - sept tamarins-lions dorés et dix ouistitis argentés - dans la nuit de samedi 9 à dimanche 10 mai 2015 au zoo de Beauval à Saint-Aignan-sur-Cher (Loir-et-Cher) était "une opération planifiée", ont souligné mardi 12 mai le chef des enquêteurs de la gendarmerie et la procureure de Blois. "Ce sont des singes extrêmement rares qui font partie de programmes d’élevage internationaux. Les tamarins-lions dorés appartiennent au gouvernement du Brésil. Ce sont des espèces extrêmement menacées", a souligné le directeur du zoo de Beauval, Rodolphe Delord, pour qui les voleurs "sont des connaisseurs". "Ils savaient exactement lesquels prendre", a-t-il assuré à l'AFP. Parmi les singes volés, des ouistitis argentés. Thomas Marent / Minden Pictures / Biosphoto / AFP Le vol de ces animaux protégés par la Convention de Washington "était relativement facile à condition d'avoir connaissance des lieux", a estimé la procureure de la république de Blois, Dominique Puechmaille, lors d'une conférence de presse avec le lieutenant-colonel Eric Chuberre, commandant du groupement de gendarmerie du Loir-et-Cher. "Une effraction a été relevée sur une grille du parc et un cache a été apposé sur une caméra de vidéosurveillance", a indiqué la magistrate. Une fois dans la place, il a suffi de déboulonner du sol quatre "niches servant de refuge aux animaux et dans lesquelles ils passent la nuit", a poursuivi Mme Puechmaille. Ces quatre cages, d'environ 50 centimètres sur 50 ont pu ensuite être aisément emportées, a-t-elle souligné. Outre les petits primates, deux tortues ont également été volées, mais ne bénéficient a priori d'aucune protection particulière. Le préjudice total est estimé à 200.000 euros. Le directeur de conservation et de collection scientifique du zoo de Beauval, Eric Bairrao, s'est déclaré "déprimé" après la disparition des animaux : "Nous avions ici le plus grand groupe européen de ouistitis argentés dans une seule famille". Les enquêteurs, qui n'écartent aucune piste entre commande d'un collectionneur et opération commando destinée à alimenter le marché noir des animaux rares, ont procédé à des prélèvements ADN et visionnent des heures d'enregistrement des caméras du zoo restées en fonction. "Une dizaine de soigneurs seulement sur environ 500 employés du parc ont normalement accès au site concerné", a indiqué le lieutenant-colonel Chuberre. "Toutes les gendarmeries de France et les vétérinaires ont été alertés et la vigilance a été renforcée aux frontières", a averti le gendarme. "Il est indispensable que nous retrouvions ces animaux extrêmement rapidement. Ils sont très difficiles à nourrir. Ce sont des singes qui doivent être détenus par des spécialistes", a averti M. Delord. Sur les réseaux sociaux, c'est aussi la mobilisation. Le hashtag "RendezlesSinges" (#RendezlesSinges) fait fureur sur Twitter où de nombreux messages de soutien ont été adressés au zoo de Beauval, qui a tweeté "Merci merci merci!! Votre mobilisation massive peut changer les choses !" Selon le bulletin "À la trace" (édité par l'Association Robin des Bois) d'information et d'analyses sur le braconnage et la contrebande d'animaux, de nombreux vols du même type ont été commis en Europe ces dernières années. La publication rappelle : - le vol en octobre 2013 de plusieurs ouistitis dans un zoo des Iles Canaries (Espagne) -et de cinq tamarins en avril 2014 au zoo de Blackpool (Royaume-Uni). - "En 2011, deux tamarins empereurs et deux cercopithèques de l’Hoest avaient été volés au zoo de Lyon (France) et retrouvés peu après", relève encore "A la trace". Hors d'Europe, les vols se multiplient aussi : - vol de huit tortues léopard du Cap dans un zoo en Australie en mars 2014, - vol d’un jaguar dans un zoo en Afrique du Sud en novembre 2014, - vol de quatre ouistitis à pinceaux blancs au zoo de Johor en Malaisie fin 2014, - vol d’un tigre, d’un léopard et d’un jaguar en Arabie Saoudite en février 2015", énumère "A la trace". Au zoo de Beauval, où est conservé le seul couple de pandas géants de France, les mesures de sécurité ont été renforcées dès la découverte du vol "et les relations entre la direction du parc et la gendarmerie ont été intensifiées", a relevé le lieutenant-colonel Chuberre. Cliquez ICI pour accéder aux numéros du bulletin "A la Trace : du numéro 1 au numéro 8, le dernier paru. Sciences et avenir 13/5/2015
  17. S'accrocher au fond des ruisseaux est un comportement courant chez les poissons-chats. Mais dans une grotte, sur une paroi verticale ? C'est déjà plus rare... Il joue l'homme-araignée, c'est pourtant un poisson-chat. Ce spécimen de Chaetostoma microps a été observé par des scientifiques escaladant la paroi d'une grotte dans la province de Napo, en Équateur. Situé à 1 mètre au-dessus du niveau du sol, le poisson se déplaçait le long de la paroi sur laquelle coulait l'eau provenant du plafond et alimentant le ruisseau au sol. Les chercheurs, dont les observations ont été publiées le 16 avril 2015 dans la revue Subterranean Biology, expliquent que c'est la première fois que ce type de comportement est constaté dans une grotte. aaddison67 19/6/2012 La famille des Loricariidés, à laquelle appartient cette espèce, est caractérisée par une bouche-ventouse. Cette dernière permet aux poissons-chats de se nourrir d'algues et d'invertébrés mais aussi d'adhérer à certains supports, tel que les pierres dans les eaux à fort courant afin de ne pas être entraînés. Ainsi, le poisson-chat peut se maintenir avec assez de force en pressant ses lèvres contre un support et gonfler sa bouche afin de créer une pression. Même si cet animal se promène sur une paroi où il y a peu d'eau, il reste immergé suffisamment pour garder la pression. Mais s'il adhère par aspiration, comment respire-t-il ? C'est grâce à ces petits "barbillons", des espèces de dents flexibles placées près de sa bouche. Ils permettent de faire passer un peu d'eau entre eux afin de laisser le poisson respirer mais sans se décoller. De fait, selon les chercheurs, le comportement de Chaetostoma microps n'est pas inhabituel puisque tous les poissons-chat ont tendance à s'accrocher à différents supports, leur ventouse étant très résistante. Ce comportement n'aurait simplement pas été constaté jusqu'alors à cause du lieu de vie isolé de cette espèce. Un des poissons-chats capturés Geoffrey Hoese Le cas est pourtant étrange ici. Ce poisson, mesurant entre 3 et 8 centimètres, se promène sur une paroi verticale et non pas au milieu de rapides ! Même si le système d'adhésion est le même chez ces poissons, la motivation de cette espèce pour adhérer au support semble différente. En effet, alors que les autres poissons-chats s'agrippent au sol des ruisseaux afin d'aspirer les petits algues accrochées au fond, celles-ci ne sont pas présentes (ou très peu) dans une grotte puisqu'il n'y a pas de lumière. De même, le flux d'eau n'est pas assez fort pour être assimilé à des rapides comme il en existe à l'extérieur. Malheureusement, les chercheurs ignorent encore pourquoi ce poisson-chat tient tant à grimper. L'hypothèse la plus probable serait qu'il essaie de monter le plus haut possible pour se rapprocher de la source du ruisseau qui suinte au plafond. Selon eux, ce poisson-chat chercherait à occuper le maximum de son territoire, jusqu'à atteindre ces propres limites physiques. L'analyse de ce comportement a permis aux biologistes de soulever d'autres interrogations : sachant que le poisson-chat se nourrit d'algues et qu'il n'y en a pas dans les grottes, il est probable qu'il se déplace en dehors de cette cavité. On sait ainsi que d'autres loricariidés se reproduisent dans l'océan et retournent ensuite dans les eaux plus fraîches, telles que celles présentes dans les grottes. De même, l'eau des cavités souterraines occupant souvent de petits bassins creusés dans la roche, il est possible que cela offre une protection supplémentaire contre les prédateurs qui eux arrivent difficilement jusque là. En effet, l'espèce Chaetostoma microps ne vivrait pas dans les grottes en permanence mais plutôt par saisonnalité. Sciences et avenir 12/5/2015
  18. Les voleurs n’ont qu’à bien se tenir: la twittosphère est en colère. Ce mardi après-midi, le hashtag #rendezlessinges est arrivé au premier rang des «trending topics» (sujets en pointe) en France sur Twitter, résultat d’une vague d’indignation à la suite du vol de dix-sept singes, tamarins-lions dorés et ouistitis argentés, au zoo-parc de Beauval dans le Loir-et-Cher. manya [size=11]@manya0marie[/size] #rendezlessinges #Beauval 4:25 PM - 12 May 2015 Le zoo-parc de Beauval s’est félicité de cet engouement, qui pourrait aider les enquêteurs à remettre la main sur ces petits singes fragiles qui seraient en grave danger s’ils ne font pas l’objet de soins adaptés. ZooParc de Beauval [size=11]@zoobeauval[/size] : Merci merci merci !! Votre mobilisation massive peut changer les choses ! #rendezlessinges 4:25 PM - 12 May 2015 Le parc a même fait appel à l'un de ses pensionnaires stars, le panda Yuan Zin, plus connu sous le nom de Rondouillard, pour mobiliser le Web. Rondouillard [size=11]@Rondouillard[/size] : RT pour que le @zoobeauval retrouve les singes volés. Solidarité avec mes cousins. #rendezlessinges #teambambou 3:32 PM - 12 May 2015 20 Minutes 12/5/2015
  19. Signée par 1,6 millions d’européens, l’initiative citoyenne contre la vivisection n’a pas convaincu beaucoup d’eurodéputés, lors d’une audition organisée au Parlement européen. Il s’agit seulement de la troisième ICE à avoir franchi le parcours d’obstacle du processus, qui en contient un certain nombre. Il faut en effet déposer un projet qui soit acceptable juridiquement, puis récolter plus d’un million de signature dans un temps relativement court, des contraintes « insurmontables pour les réseaux qui ne sont pas déjà bien installés au niveau international », selon l’organisateur d’une ICE qui n’a pas réussi à rassembler un nombre de voix suffisant, sur le revenu minimum. Les cochons d'Inde font partie des animaux utilisés par la recherche scientifique Un débat est ensuite organisé au Parlement européen, avant que la Commission ne prenne une décision sur ce qui est envisageable de faire ou pas. Dans le cas de la vivisection, le débat a eu lieu lundi 10 mai à Bruxelles. Or le soutien politique à l’ICE s’est avéré plutôt maigre, "même si la mobilisation du lobby pour la défense des animaux" s’est montrée importante, à la fois dans la salle et au sein du panel d’experts retenus pour l’audition. « Quand je prépare un médicament pour un cheval, je ne le teste pas sur un perroquet » a expliqué André Ménache, représentant de l’ICE contre la vivisection et médecin vétérinaire. Le docteur estime que la directive actuelle ne permet pas de se tourner vers des solutions alternatives, et que les chercheurs n’ont aujourd’hui aucune contrainte pour ne pas avoir recours aux animaux. Un point de vue partagé par d’autres experts convoqué à l’audition, dont un américain, le Dr Ray Greek. « Aucune étude ne répond à la question de la valeur prédictive du modèle animal. Un centaine de vaccins contre le sida ont donné des bons résultats sur les animaux, et aucun n’a fonctionné sur des êtres humains » a ainsi expliqué le médecin, auteur de plusieurs ouvrages qui remettent en cause l’efficacité des expériences sur les animaux. « Les animaux ne sont pas des modèles prédictifs, et pourtant on continue d’estimer qu’ils le sont » a-t-il ajouté. Les débats ont été plutôt houleux, notamment lorsqu’un chercheur de l’INSERM a accusé les laboratoires pharmaceutiques d’être à l’origine de l’absence de vaccin contre le virus du Sida. « On a trouvé une solution, mais aucun laboratoire n’a souhaité nous épauler, parce que les laboratoires se font des milliards d’euros en vendant des médicaments contre le virus » a-t-il assuré. Un point de vue qui n’a été soutenu que par des élus Verts et gauche radicale. « Je soutiens cette stragtégie de recherche de solutions alternatives à la recherche animale, et je demande à la Commission d’accepter le principe de la fin des expérimentations animales » a demandé l’élu vert britannique Keith Taylor. A l’inverse, les représentants des deux principaux groupes, socialistes et PPE, se sont opposés à l’ICE. L’espagnole Clara Eugenia Aguilera Garcia, s’est interrogée sur les possibilités de remplacer totalement la recherche sur les animaux par d’autres techniques. « Il y a un doute scientifique, donc dans le doute, je pense qu’on ne peut pas abandonner la recherche sur les animaux ». Toujours du côté des sociaux démocrates, le Belge Marc Tarabella s’est même interrogé sur la pertinence des ICE. « Autant on peut avoir du respect pour les animaux, autant il est regrettable qu’il y ait autant d’initiatives pour la défense des animaux au Parlement européen, et aussi peu pour protéger les enfants des pays en voie de développement a-t-il regretté. Il a aussi déclaré que le nombre de signataires de l’ICE ne justifiait rien, estimant qu’il pourrait y avoir une ICE plaidant pour le retour de la peine de mort, ce qui ne justifierait pas que les politiques la suivent. La chercheuse Françoise Barre Sinoussi, prix Nobel en 2008, est venue de son côté effectuer un plaidoyer pour les tests sur les animaux. «Nous évitons 2 à 3 millions de décès par an grâce aux vaccins, qui n’existeraient pas sans les tests sur les animaux» a assuré la scientifique, en estimant qu’en France, 80 % de la recherche utilisant des animaux a auparavant utilisé d’autres modèles. « Si nous arrêtions la recherche sur les animaux maintenant, ce serait un désastre pour la santé humaine, il faut en prendre conscience » . La députée Françoise Grossetête s’est directement opposée à l’ICE. « Je défends les animaux, mais je défends aussi le cadre règlementaire de la directive de 2010. Nous avons eu ces discussions lors de l’élaboration de cette directive ! Ce texte est équilibré et va être réévalué d’ici 2017» a rappelé l’élue UMP. « Je préfère que les expériences sur les animaux soient faites en Europe, où les règles de respect de bien-être animal sont contrôlées » a ajouté l’élue, tout en regrettant que les associations de patients représentant les maladies orphelines n’aient pas été convoquées à l’audition. La Commission européenne a désormais un petit mois pour élaborer une réponse, qui devrait être établie le 3 juin prochain. L’argument juridique de la directive de 2010 devrait être évoqué selon une source à la Commission. Le texte prévoit que les tests sur les animaux soit réduits au maximum et les méthodes de recherche alternatives encouragée. Et le fait qu’il doive être réévalué prochainement pourrait donner un argument à la Commission pour ne pas engager de nouveau processus législatif prévoyant l’élimination des tests sur les animaux en Europe. Pour l’heure, une seule ICE a été validée par la Commission européenne, celle du droit à l’eau. AurActiv 13/5/2015
  20. Les ailes postérieures de ce lépidoptère créent en vol une diversion acoustique qui trompe le système d'écholocation du prédateur. Le frou-frou de la longue queue du papillon lune (Actias luna) est bien une excellente arme défensive pour échapper aux chauves-souris, ont démontré des chercheurs américains. "Cela fait plus de 60 millions d'années que les lépidoptères et les chauves-souris sont engagés dans une guerre acoustique", explique Jesse Barber, de l'université d'État de Boise (Idaho). On soupçonnait les appendices des Actias luna de s'être développés pour jouer un rôle de leurre et détourner l'attention des chauves-souris d'organes vitaux. Exactement comme la queue colorée que certains lézards abandonnent à leurs prédateurs. La forme de l'aile du papillon lune a évolué sous la pression de la prédation. Michael P. Gadom/SUPERSTOCK/SIPA Des expériences filmées à l'aide d'une caméra infrarouge ont validé l'hypothèse : les papillons pourvus de ces traînes flottantes ont survécu à 75% des attaques, même s'ils y laissaient souvent un bout de leur queue. Alors que ceux dont le bout des ailes était rogné finissaient dévorés dans une proportion de 81%. Explication : "Les petites turbulences créées par les ailes arrières provoquent une diversion acoustique", selon les chercheurs... Soit un signal affriolant et trompeur qui va berner le système d'écholocation de la chauve-souris et lui faire manquer le cœur de cible. Sciences et avenir 13/5/2015
  21. L'Agence des aires marines protégées a lancé, ce lundi, un appel au ramassage de 2.500 pneus, immergés en Méditerranée dans les années 1980. Les spécialistes croyaient que les pneus favorisaient la production halieutique, ils ont finalement été reconnus comme polluants. "Les pneus ne font pas partie du milieu marin !", alerte Gérard Véron, de l'Institut Français de Recherche pour l'Exploitation de la Mer (lfremer). Si sa théorie semble évidente, elle l'était beaucoup moins il y a quelques décennies. Dans les années 1960, les spécialistes du monde maritime supposaient que le pneu favorisait la production halieutique et la pêche professionnelle, grâce à la naissance d'un habitat artificiel. C'est ainsi que des millions de pneus ont été immergés dans les eaux japonaises, américaines... et françaises. Mais voilà que l'hexagone dit stop aux pneus jetés dans la mer, car comme explique à l'AFP Jacky Bonnemain, porte-parole de l'association écologiste Robin des Bois : "Si la colonisation n'a jamais eu lieu, c'est parce que les pneus usagés sont recouverts d'hydrocarbures et que leur décomposition progressive libère dans l'environnement des métaux lourds toxiques pour les organismes marins". Comme évoque le site belge lalibre.be, à partir de lundi, les pneus seront de moins en moins visibles à l'horizon entre Cannes et Antibes, puisque pour la première fois, l'Agence des aires marines protégées a décidé de retirer une partie des 25.000 pneus immergés en Méditerranée dans les années 1980. Ce sont quelque 2.500 pneus qui seront évalués avant un éventuel retrait de l'ensemble des pneumatiques, en 2016, afin de "restaurer le milieu marin", révèle l'Agence basée à Brest. A l'époque, les pneus étaient recyclés en mer - avec les poteaux électriques, les cages d'escalier en béton ou les épaves - afin de créer des récifs artificiels ; jugés non polluants et utiles pour la pêche. On compte actuellement 90.000 m3 de récifs artificiels au large des côtes de l'Hexagone, selon l'Agence des aires marines. Et 350.000 tonnes de pneus usés arrivent en fin de vie chaque année en France, selon des chiffres de 2014 du ministère de l'Ecologie. Leur stockage a posé problème jusqu'à l'organisation d'une filière de recyclage en 2003. LCI 11/5/2015
  22. Tokyo - Un puissant séisme de magnitude 6,8 s'est produit tôt mercredi matin au large des côtes du nord-est du Japon, sans faire de dégâts. Les autorités japonaises n'ont pas émis d'alerte au tsunami et aucun dommage matériel n'a pour le moment été signalé. Le séisme a été enregistré à 06H12 locales (21H12 GMT mardi) au large de la préfecture de Miyagi, sur l'île principale Honshu, dans l'océan Pacifique et à une profondeur de 38,9 km, selon l'Institut américain de géophysique (USGS). Il a été ressenti à Tokyo. MissingSky101 12/5/2015 Des fortes répliques peuvent se produire pendant la semaine à venir, a averti lors d'une conférence de presse un responsable de l'agence météorologique, Yohei Hasegawa, à Tokyo. Il a précisé que d'éventuelles nouvelles secousses pourraient être accompagnées d'un risque de tsunami et qu'il fallait donc rester très vigilant. On peut penser que ce tremblement de terre est une secousse secondaire découlant du séisme du 11 mars 2011 à Fukushima, a-t-il ajouté. Une grande partie de la zone secouée, de l'île septentrionale de Hokkaido à Tokyo, avait été meurtrie il y a un peu plus de quatre ans par violent séisme, suivi d'un tsunami qui avait frappé la région, faisant plus de 18.000 morts et provoquant l'accident nucléaire de Fukushima. Cette fois, selon la chaîne de télévision publique NHK, les opérateurs des centrales atomiques de la région (dont le complexe dévasté de Fukushima Daiichi) ont fait savoir qu'aucune nouvelle anomalie n'avait été relevée. La circulation de certains trains a été temporairement suspendue pour permettre le contrôle des voies, mais ont été remis en service quelques dizaines de minutes plus tard, selon NHK. Tous les réacteurs du Japon sont actuellement stoppés pour des mises en conformité aux nouvelles normes rendues plus strictes, avant une éventuelle remise en exploitation. Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur la planète. Romandie 13/5/2015
  23. Un Californien a été condamné mardi à un an de prison, un stage de maîtrise de soi et des cours de lutte contre la cruauté envers les animaux pour avoir battu à mort son caniche. Il n'a jamais contredit les accusations qui pesaient contre lui. Le juge Juan Carlos Dominguez, du tribunal supérieur de Los Angeles (ouest), a aussi condamné Jason Arnold Vaca, 35 ans, à quatre ans de mise à l'épreuve. Il lui a par ailleurs interdit de posséder ou d'avoir chez lui un animal domestique pendant dix ans, d'après le bureau de la procureure de Los Angeles. Des services d'urgence étaient intervenus le 18 mars 2014 à la suite d'un appel dans lequel ils pouvaient entendre un homme crier et un chien en train d'être battu. Lorsqu'ils sont arrivés au domicile de M. Vaca, ils ont trouvé une trace de sang et le cadavre du chien dans son jardin. La cause de l'accès de violence de M. Vaca contre son animal domestique n'a pas été précisée par les autorités. Romandie 13/5/2015
  24. Greenpeace, les Médecins en faveur de l'environnement et la FRC lancent une pétition pour interdire le glyphosate. Ce pesticide, utilisé dans le monde entier comme désherbant, est toxique pour l'environnement. Il pourrait être dangereux pour la santé. Commercialisé depuis 1975, le glyphosate peut rendre gravement malade, écrit Greenpeace dans un communiqué publié mercredi. Cet herbicide vient d’être déclaré cancérigène probable par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC). Ces experts, sélectionnés par l’Organisation mondiale de la santé pour leur indépendance de l’industrie, ont évalué et classé 900 produits en cinq catégories de risque. Le glyphosate fait partie de la deuxième par ordre d’importance, il est notamment mis en cause dans le développement d’un cancer du sang. Ce produit, largement connu sous la marque Roundup, est notamment utilisé dans l'agriculture mais aussi dans les jardins privés. Peu sont conscients que l'épandage d'herbicides totaux est dangereux pour la santé. Pour Mathieu Fleury, secrétaire général de la Fédération romande des consommateurs (FRC), "il faut renoncer à ces produits pour l'usage privé". Les organisations suisses de consommateurs ont déjà demandé aux grands magasins Migros, Coop, Hornbach, Jumbo et Landi de retirer volontairement les produits contenant du glyphosate de leurs rayons. Mais il faut aller plus loin et "demander un retrait officiel touchant la globalité du marché suisse", souligne Barbara Pfenniger, responsable alimentation et agriculture de la FRC. La pétition "Interdire le glyphosate - maintenant" s'adresse aux conseillers fédéraux Doris Leuthard (environnement), Johann Schneider-Ammann (agriculture) et Alain Berset (santé). Le texte demande, outre l'interdiction du produit, que les CFF et d'autres entreprises de la Confédération cessent d'utiliser du glyphosate. Il souhaite enfin une étude sur l'effet de l'exposition à ce produit sur les humains et l'environnement. Romandie 13/5/2015
  25. Johannesburg - Le gouvernement sud-africain a annoncé mardi le lancement d'une étude d'impact de l'exploitation du gaz de schiste, dont la région du Karoo (centre-ouest), écologiquement fragile, détiendrait des quantités très importantes. Cette étude devra d'ici deux ans faire la part, sur des bases scientifiques, des risques et des opportunités, et notamment s'intéresser aux possibles conséquences de la --très controversée-- technique de fracturation hydraulique, a indiqué la ministre des Sciences et Technologies Naledi Pandor. ISSAfricaTV 11/3/2014 Si en effet des gisements viables sont trouvés en Afrique du Sud, le gaz de schiste, une source d'énergie relativement sobre en carbone, présente un potentiel de transformation significatif pour l'économie, a déclaré la ministre. Le gaz de schiste est aussi une source potentielle de création d'emplois, de devises étrangères et d'investissements, et pourrait contribuer à la sécurité énergétique de l'Afrique du Sud, a-t-elle ajouté, selon l'agence gouvernementale SAnews. L'équipe chargée de l'étude sera composée de scientifiques sud-africains, sous la direction de Bob Scholes, un spécialiste des systèmes écologiques, des changements climatiques et de l'hydrographie au centre de recherches sud-africain CSIR. L'Afrique du Sud a levé en 2012 un moratoire décrété l'année précédente sur l'exploration du gaz de schiste dans le Karoo, provoquant l'inquiétude des écologistes qui dénoncent par avance les effets sur la qualité de l'eau et les paysages dans la région. Mais cette levée du moratoire n'a encore eu que peu d'effets dans la pratique, les industriels disant qu'il faudrait creuser pour voir si les ressources du sous-sol sont exploitables, ce qui n'a pas encore été autorisé. Le sous-sol du Karoo contiendrait, selon l'Agence d'information sur l'énergie américaine, plus de 11.000 milliards de mètres cubes de gaz de schiste --plus de 400 années de consommation, selon ses partisans--, une manne potentielle pour l'Afrique du Sud qui reste très majoritairement dépendante du charbon pour son électricité. Romandie 12/5/2015
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