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Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Une fuite de pétrole a eu lieu mardi à Refugio Beach à Santa Barbara, en Californie. Des opérations de nettoyage étaient en cours en présence de représentants d'Exxonmobil notamment, ont indiqué les garde-côtes américains dans un communiqué. Le chef du service de relations avec la presse d'Exxonmobil, Alan T.Jeffers a cependant affirmé à l'AFP qu'Exxonmobil "n'est pas impliqué" dans cette affaire. La fuite a eu lieu vers midi à cause de la rupture d'un oléoduc géré par la société Plains All-American Pipeline, qui a été neutralisée depuis, ont ajouté les garde-côtes sur Twitter. Une société spécialisée a été embauchée pour commencer les opérations de nettoyage. Outre les garde-côtes, le bureau californien des services d'urgence, l'organisation de protection de la faune California Fish and Wildlife, les pompiers et des représentants du groupe pétrolier Exxon Mobil étaient sur place, selon le communiqué des garde-côtes. Sur le comte Twitter @USCGLosAngeles, les garde-côtes notaient que la fuite s'étendait sur plus de 6 kilomètres de long. USCGLosAngeles @USCGLosAngeles · 8 h # Mise à jour CG photo survol de Refugio State Beach déversement de pétrole (overflight photo from Refugio State Beach oil spill) D'après les médias locaux, quelque 80'000 litres de pétrole auraient été déversés dans le Pacifique au large de Santa Barbara (ouest des Etats-Unis). Les responsables locaux du comté de Santa Barbara ont fermé Refugio State Beach, le site central de la marée noire, bien que beaucoup avaient abandonné le site déjà en raison de l'odeur fétide. C'est cette odeur qui a amené les pompiers du comté pompiers sur la plage tôt dans la journée pour découvrir le déversement.(Photo: Kenneth Song / Les Nouvelles-Press via AP) / Usa Today Romandie 20/5/2015
  2. Tokyo - Le gendarme japonais des installations atomiques a jugé mercredi un réacteur supplémentaire techniquement apte à redémarrer, nouvelle étape d'un long processus dans un Archipel privé depuis près de deux ans d'énergie nucléaire. L'unité 3 de la centrale d'Ikata, située en bord de mer dans la préfecture d'Ehime, sur l'île de Shikoku (sud-ouest), devrait donc obtenir sous peu le certificat de sûreté, après une consultation publique. Vue de la centrale de Ikata. Newsliner CC BY-SA 2.5 L'autorité de régulation a estimé que le réacteur répondait correctement aux risques de situation critique découlant notamment d'une catastrophe naturelle (séisme, tsunami, éruption volcanique), en vertu de normes plus sévères instaurées après l'accident de Fukushima en mars 2011. Une décision aussitôt fustigée par les militants antinucléaires. L'autorité ignore les preuves scientifiques et les risques majeurs de tremblement de terre dans son obstination à relancer une industrie paralysée, a réagi Kazue Suzuki, de l'organisation Greenpeace-Japon. Les leçons du désastre de Fukushima n'ont pas été retenues. C'est inacceptable pour les habitants du Japon et cela fait courir aux résidents des risques inutiles, s'est-elle indignée. Seulement deux autres couples de réacteurs - Sendai 1 et 2 (sud-ouest), et Takahama 3 et 4 (ouest) - ont obtenu pour l'heure ce sésame, précieux mais insuffisant pour garantir un redémarrage. Cette instance se borne en effet à émettre un avis technique. Il revient ensuite aux dirigeants politiques locaux et nationaux de donner le feu vert définitif. La justice, saisie par des citoyens antinucléaires, peut aussi s'en mêler. Elle a ainsi bloqué la relance des réacteurs de Takahama, jugeant que les conditions n'étaient pas réunies sur le volet parasismique. Il paraît donc probable que seuls ceux de Sendai, qui ont déjà obtenu l'approbation des élus locaux, seront remis en service d'ici la fin de l'année. Fervent partisan de l'atome, le gouvernement du conservateur Shinzo Abe plaide depuis deux ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité nucléaires soient relancés, arguant que l'économie nippone a besoin de cette énergie. Le Japon espère même tirer un cinquième de son électricité du nucléaire à horizon 2030, un objectif cependant jugé irréaliste par Greenpeace. Actuellement, plus aucun des 48 réacteurs de l'archipel - sans compter les six condamnés de la centrale Fukushima Daiichi - ne fonctionne par mesure de précaution, et cinq d'entre eux doivent être démantelés. Si, selon tous les sondages, la majorité des citoyens japonais est opposée à l'énergie nucléaire, la mobilisation contre leur relance s'est notablement affaiblie après un pic atteint dans les mois suivant le drame de Fukushima, au grand dam des organisations écologiques. Romandie 20/5/2015
  3. Dans la forêt dense sud-asiatique, un animal passe dans les airs. Chauve-souris géante ? Écureuil ? Rien de tout ça : un lémurien volant qui n'a de lémurien que le nom. Des galéopithèques ou colugos, animaux de 40 cm et d'1 à 2 kilos, volent d'arbre en arbre. globalzoo / BBC / YouTube 14/1/2010 Oubliez les écureuils volants ! Les véritables rois du vol plané ce sont eux, les colugos. Aussi appelés lémuriens volants, les animaux ne sont pourtant que de lointains cousins de ces primates. Ils appartiennent à l'ordre des Dermoptères qui contient les deux seules espèces de colugos existant : Cynocephalus variegatus et Cynocephalus volans (présents aux Philippines uniquement). Si l'animal est un planeur hors pair, c'est grâce au patagium. Une membrane de peau qui part du menton, va jusqu'aux pattes avant, les relie aux pattes arrière et aboutit à l'extrémité de la queue. Lors du vol, le colugo tend ses membres et l'ensemble forme alors une sorte de cerf-volant où s'engouffre le vent. Cette voilure lui permet de se déplacer d'arbre en arbre, à la nuit tombée, pour chercher les fleurs, fruits et pousses dont il se nourrit. Mais voler lui procure-t-il un avantage ? Les chercheurs ont longtemps pensé que ce moyen lui permettait d'économiser de l'énergie, en évitant de longues escalades. Il se trouve, après étude, que ce n'est pas le cas ! Planer prend 1,5 fois plus d'énergie au colugo que grimper. Cependant, le vol est beaucoup plus rapide, 10 fois pour être précis, car l'animal peut parcourir jusqu'à 150 mètres d'un coup. Après un petit effort, cependant, car il lui faudra atteindre 8 mètres de haut pour s'élancer et espérer parcourir 30 à 50 mètres. Sciences et avenir 19/5/2015
  4. Marquage de territoire, agressivité... les femelles lémuriens n'ont rien à envier à leurs compagnons mâles. Un comportement expliqué par les hormones. Chez la plupart des lémuriens de Madagascar, ce sont les femelles qui portent la culotte. En effet, phénomène rare chez les mammifères, la domination féminine est la base de leur organisation sociale. Quelques espèces préservent toutefois l'égalité des sexes, mais elles restent minoritaires... Une étude américaine, publiée le 7 mai 2015 dans la revue Scientific reports, a démontré que ce comportement original serait lié à un taux d'hormones masculines plus élevé chez les femelles dominantes. UnLémur couronné (Eulemur coronatus) Madagascar 16/07/2004. Biopics CC BY-SA 2.5 Les biologistes ont étudié 28 individus (14 mâles et 14 femelles) représentant 6 espèces du genre Eulemur et les ont séparés en deux groupes : le premier constitué de quatre espèces caractérisées par la domination des femelles, et le second comprenant deux espèces égalitaires. La comparaison physique montre que toutes les femelles lémuriens, dans les deux groupes, sont caractérisées par une morphologie génitale proche de celle des mâles. En revanche, les femelles dominantes sont généralement plus grandes. Les femelles plus "masculines" ont laissé des marques olfactives plus odorantes et plus "complexes", preuve du rôle important qu'elles jouent dans l'organisation sociale, selon les chercheurs. Comme de vrais "garçons manqués" ! En effet, elles seraient plus agressives et marqueraient leur territoire aussi souvent que leurs compagnons mâles ! A contrario, pour les autres comportements sociaux classiques (épouillage...), aucune différence n'a été relevée entre les femelles des deux groupes. Chez l'espèce Eulemur rubriventer, les femelles sont dominantes. Gerry Ellis / Minden Pictures / Biosphoto / AFP Ces différences physiques et comportementales seraient dues aux hormones. Après analyses, le taux de testostérone s'est montré plus élevé chez les femelles dominantes que chez les autres, qui en avaient tout de même. Une différence qui serait due, selon les biologistes, à une durée d'exposition ou à un dosage différent de la testostérone entre les espèces, soit au moment de la grossesse, soit déjà adulte. Une question qu'il souhaitent résoudre, même si la méthodologie restera difficile à mettre en place. En effet, toutes les espèces du genre Eulemur étant menacées d'extinction, les grossesses sont rares chez les lémuriens de Madagascar... Sciences et avenir 19/5/2015
  5. Dans un laboratoire, des tests d'ADN démontrent un résultat surprenant. Le petit être qu'elle a élevé depuis des mois n'est pas le sien. Encore plus surprenant, la mère biologique de ce rejeton élève, elle aussi, la progéniture de l'autre maman ! Des bébés échangés après la naissance ? Il ne s'agit pas d'une erreur, mais bien de la réalité ! Une étude publiée dans la revue PLOS ONE fait état de ce phénomène inusité observé pour la première fois chez des kangourous en liberté: l'adoption de petits qui ne sont pas les leurs par des femelles Kangourou gris, parfois au détriment même de leur propre progéniture. Cette étude a été menée dans l'état de Victoria, en Australie, dans le parc national du promontoire de Wilson par une équipe de chercheurs canadiens et australiens, menée par le professeur Marco Festa-Bianchet, de l'Université de Sherbrooke. Une femelle Kangourou gris avec son petit, photographiée à Donnelly Mills, en Australie occidentale. SeanMack CC BY-SA Or, le phénomène de l'adoption est très rare dans le monde animal. " Habituellement, lors d'une adoption, il y a un lien de parenté entre les mères, note le professeur Festa-Bianchet. Notre étude est la première à démontrer de telles adoptions : il y a très peu de cas recensés d'allaitement par une femelle sans lien de parenté avec le jeune adopté en milieu naturel dans la littérature scientifique ". " Lors de nos recherches, nous avons recensé quatre cas d'adoption où les mères s'étaient échangées des petits. Nous ne nous attentions pas du tout à cela, commente Wendy King, chercheuse principale de l'étude. Le but de notre recherche était d'évaluer le succès reproducteur des kangourous et la dynamique de cette population. Nous n'avions pas d'indices que de telles erreurs de filiation pouvaient se retrouver dans cette population ". Alors pourquoi ces nouvelles relations femelle-petit surviennent-elles ? " Notre hypothèse est qu'un jeune kangourou qui se trouve à l'extérieur doit sans doute, lors d'une situation critique, retourner rapidement dans la poche d'une femelle autre que sa mère, ajoute Mme King, étudiante au doctorat à l'Université de Queensland. Etant donné la rapidité de la situation, ni le petit ni la mère ne remarquent l'erreur. Une fois le petit dans la poche, il prend l'odeur de sa nouvelle "mère" et elle ne le reconnaît pas comme un étranger. " Dans sept autres cas, le nouvel arrivant a pris la place du bébé naturel qui meurt peu après, car à cet âge il ne peut pas survivre à l'extérieur de la poche. Par contre, la recherche démontre qu'après l'adoption, la mère adoptive se comporte de la même façon que toute autre mère, et ce, pendant les 6 à 8 mois d'allaitement restants. La survie des petits n'est ni favorisée ni défavorisée par le changement de mère, mais ce phénomène représente une erreur importante de la part de certaines mères. Pour arriver à ces résultats, l'équipe a procédé à des tests d'ADN pour découvrir la filiation des kangourous et a mesuré certaines caractéristiques physiques pour évaluer l'état de santé des individus observés. En tout, 326 petits et 194 mères ont été étudiés. Seulement 3 % des petits ont changé de poche. Cette étude a été menée en partenariat avec les universités de Queensland et de Melbourne, ainsi qu'avec l'Université Bishop's. L'étude de cette population de kangourous se poursuivra jusqu'en 2023. Ce type d'étude à long terme sur une population d'animaux marqués est une spécialité des chercheurs en écologie de l'Université de Sherbrooke. Des études sur des espèces diverses sont menées, un peu partout sur la planète, dans le but de mieux comprendre l'évolution des populations animales et notre relation avec eux. Techno sciences 18/5/2015
  6. Dans un laboratoire, des tests d'ADN démontrent un résultat surprenant. Le petit être qu'elle a élevé depuis des mois n'est pas le sien. Encore plus surprenant, la mère biologique de ce rejeton élève, elle aussi, la progéniture de l'autre maman ! Des bébés échangés après la naissance ? Il ne s'agit pas d'une erreur, mais bien de la réalité ! Une étude publiée dans la revue PLOS ONE fait état de ce phénomène inusité observé pour la première fois chez des kangourous en liberté: l'adoption de petits qui ne sont pas les leurs par des femelles Kangourou gris, parfois au détriment même de leur propre progéniture. Cette étude a été menée dans l'état de Victoria, en Australie, dans le parc national du promontoire de Wilson par une équipe de chercheurs canadiens et australiens, menée par le professeur Marco Festa-Bianchet, de l'Université de Sherbrooke. Une femelle Kangourou gris avec son petit, photographiée à Donnelly Mills, en Australie occidentale. SeanMack CC BY-SA Or, le phénomène de l'adoption est très rare dans le monde animal. " Habituellement, lors d'une adoption, il y a un lien de parenté entre les mères, note le professeur Festa-Bianchet. Notre étude est la première à démontrer de telles adoptions : il y a très peu de cas recensés d'allaitement par une femelle sans lien de parenté avec le jeune adopté en milieu naturel dans la littérature scientifique ". " Lors de nos recherches, nous avons recensé quatre cas d'adoption où les mères s'étaient échangées des petits. Nous ne nous attentions pas du tout à cela, commente Wendy King, chercheuse principale de l'étude. Le but de notre recherche était d'évaluer le succès reproducteur des kangourous et la dynamique de cette population. Nous n'avions pas d'indices que de telles erreurs de filiation pouvaient se retrouver dans cette population ". Alors pourquoi ces nouvelles relations femelle-petit surviennent-elles ? " Notre hypothèse est qu'un jeune kangourou qui se trouve à l'extérieur doit sans doute, lors d'une situation critique, retourner rapidement dans la poche d'une femelle autre que sa mère, ajoute Mme King, étudiante au doctorat à l'Université de Queensland. Etant donné la rapidité de la situation, ni le petit ni la mère ne remarquent l'erreur. Une fois le petit dans la poche, il prend l'odeur de sa nouvelle "mère" et elle ne le reconnaît pas comme un étranger. " Dans sept autres cas, le nouvel arrivant a pris la place du bébé naturel qui meurt peu après, car à cet âge il ne peut pas survivre à l'extérieur de la poche. Par contre, la recherche démontre qu'après l'adoption, la mère adoptive se comporte de la même façon que toute autre mère, et ce, pendant les 6 à 8 mois d'allaitement restants. La survie des petits n'est ni favorisée ni défavorisée par le changement de mère, mais ce phénomène représente une erreur importante de la part de certaines mères. Pour arriver à ces résultats, l'équipe a procédé à des tests d'ADN pour découvrir la filiation des kangourous et a mesuré certaines caractéristiques physiques pour évaluer l'état de santé des individus observés. En tout, 326 petits et 194 mères ont été étudiés. Seulement 3 % des petits ont changé de poche. Cette étude a été menée en partenariat avec les universités de Queensland et de Melbourne, ainsi qu'avec l'Université Bishop's. L'étude de cette population de kangourous se poursuivra jusqu'en 2023. Ce type d'étude à long terme sur une population d'animaux marqués est une spécialité des chercheurs en écologie de l'Université de Sherbrooke. Des études sur des espèces diverses sont menées, un peu partout sur la planète, dans le but de mieux comprendre l'évolution des populations animales et notre relation avec eux. Techno sciences 18/5/2015
  7. La LPO et le Muséum national d'Histoire naturelle (MNHN) invitent pour la huitième fois le grand public à participer au week-end national de comptage printanier des oiseaux des jardins. Durant 1h, les participants sont invités à compter les oiseaux qui visitent leur jardin. Seul ou en famille c'est l'occasion de passer un agréable moment et de prendre conscience de l'importante diversité d'oiseaux présente dans les jardins. Les données collectées aideront aussi les scientifiques à en apprendre plus sur l'avifaune de proximité. Un mâle Rougequeue noir. Gunther Hasler, Augsburg CC BY-SA 3.0 Ce comptage est organisé par l'Observatoire des oiseaux des jardins, un programme animé par la LPO en partenariat avec le Muséum national d'Histoire naturelle, et qui collecte des informations sur les oiseaux tout au long de l'année grâce à la participation du grand public. Ce programme est ponctué de 2 temps forts, les 2 week-ends nationaux de comptage de janvier et de mai, où les participants sont invités à observer les oiseaux durant 1h. Linotte mélodieuse, mâle, plumage nuptial - Mazères, Ariège, France. Pierre Dalous CC VY-SA 3.0 Précédemment organisé tous les 2 ans par les Refuges LPO, ce comptage est maintenant annuel et ouvert à tous. Il se tient le dernier week-end de mai. En 2013 et 2014, ce sont chaque année plus de 20 000 oiseaux qui ont été observés dans plus de 700 jardins. En cette période l'observation est d'autant plus intéressante qu'en plus des adultes, les participants pourront observer les jeunes nés dans l'année, qui présentent souvent un plumage un peu différent de celui de leurs parents. Une Bergeronnette grise et sa longue queue caractéristique. Sylvain Haye CC BY-SA 3.0 Comment participer ? Choisir un jour de comptage, soit le samedi 30, soit le dimanche 31. Trouver le lieu ! Un jardin privé est idéal, mais il est possible de participer dans un jardin public ou sur un balcon ! Observer et noter durant 1h tous les oiseaux qui visitent le jardin. Libre à chacun de choisir l'horaire qui lui convient le mieux. La fin de matinée est un moment à privilégier. Attention, il faut ne compter que les oiseaux posés dans le jardin et non ceux qui ne font que le survoler, à l'exception des hirondelles et martinets qui chassent en vol. Une Mésange huppée photographiée en novembre 2011. Ghislain38 CC BY-SA 3.0 Ensuite, saisir ses observations sur le site de l'Observatoire des oiseaux des jardins : www.oiseauxdesjardins.fr. Qui peut participer ? Petits et grands, seuls ou en famille, expert ou débutant, tout le monde peut participer. Pour accompagner les participants, une fiche d'aide à l'identification est téléchargeable (Pdf). Un Pic épeichette photographié près de Vanhankaupunginlahti, en Finlande. Thermos CC BY-SA 2.5 Où compter les oiseaux ? Le comptage doit être réalisé dans un jardin. Il peut s'agir d'un jardin privé ou d'un parc public. Il est aussi possible de compter les oiseaux qui viennent sur son balcon. Un Troglodyte mignon. Robert Lorch CC BY-SA 3.0 Une question ? L'équipe de l'Observatoire est à la disposition des participants pour leur apporter des conseils et répondre à toute question que ce soit pour un problème d'identification ou de saisie de données. Toutes les questions et les photos d'oiseaux à identifier peuvent être envoyées à l'adresse : [url= oiseauxdesjardins@lpo.fr] oiseauxdesjardins@lpo.fr[/url]. Un Choucas des tours. Darkone CC BY-SA 2.5 Et n'oubliez pas l'Observatoire des oiseaux des jardins fonctionne tout au long de l'année, il est donc possible d'y enregistrer des observations 365 jours par an ! Un Grimpereau des jardins. א (Aleph) CC BY-SA 2.5 Plus d'informations : www.oiseauxdesjardins.fr... Et Rappel sur oisillons tombés du nid. Un Martinet noir mi-adulte : développement des ailes. Finch CC BY-SA 4.0 Par ailleurs, Aux côtés de la LPO, faites entendre votre voix : répondez à la consultation publique pour soutenir les Directives Oiseaux et Habitats. La Nature compte sur vous ! LPO 19/5/2015
  8. FREQUENCE TERRE 13/4/2015 D'autres à venir probablement après l'événement
  9. Bonjour, Je vous ai déjà donné les informations en ma possession suite à votre première demande : http://www.lane-forumactif.com/t13952-cherche-radiesthesiste-ou-geobiologue-recherche-chats-perdus
  10. La Fête de la Nature se déroule du mercredi 20 au dimanche 24 mai dans toute la France. Plus de 5000 manifestations sont prévues pour toute la famille. Cette année, le thème choisi est "au bord de l'eau". Ce choix rejoint en droite ligne la dédicace de l'année 2015 aux mangroves. Le littoral sera donc mis à l'honneur mais également les plans d'eau et autres mares ou étangs. Toutefois, le choix de cette thématique a été fait en écho et appui à l’anniversaire particulier du Conservatoire du littoral qui célèbre 40 ans de protection du littoral en 2015. De nombreuses activités sont au programme, que ce soient des découvertes nature ou des sorties à vélo. Cliquez ICI pour retrouver le programme complet date par date et département par département. Et si, comme moi, vous habitez l'Ile de France, près de 300 manifestations sont prévues, vous devriez donc pouvoir en trouver une près de chez vous ! La Fête de la Nature a été créée en 2007 sur l’initiative du Comité Français de l’Union Internationale de Conservation de la Nature et du magazine Terre Sauvage avec pour l’objectif de, tous ensemble, célébrer la nature chaque année. Cette fête a lieu chaque année, sauf exception, aux alentours de la date du 22 mai : date de la journée internationale de la biodiversité. (Image : affiche de la manifestation. La fête de la Nature © Radio France - 2015 / Design graphique et illustration : Pascal Riner / Terre Sauvage) Depuis 2009, la Fête de la nature est coordonnée en France par l’association éponyme, qui rassemble l’ensemble des organisateurs nationaux et partenaires de l’événement. Elle œuvre pour accompagner les organisateurs de manifestations et porter la communication nationale de l’événement. Voir aussi la page Facebook de l'événement. France Inter 17/5/2015 - Tendance Ouest - Fête de la Nature
  11. Depuis le mois passé, la compagnie South African Airways a décidé d’interdire les trophées de chasse à bord de ses avions. Un acte courageux alors que le business de la chasse en Afrique rapporte 200 millions de dollars par an, selon «The Economist». Par exemple, on estime que 1000 lions captifs sont abattus - la plupart par des touristes américains et européens sur le terrain de ranchs sud-africains - chaque année. Il faut payer environ 20 mille dollars pour pouvoir «s’offrir» un lion en captivité et 75 mille pour un animal sauvage. Un éléphant victime de la chasse aux trophées... Le plus souvent ce type de chasse est dénommée "chasse en boîte" pour les animaux captifs, lâchés peu de temps avant son heure fatale... (c) AFP Mais pour SAA, se faire de l'argent avec ce commerce est devenu exclu. Et ce même si ramener les trophées de ces touristes en mal de sensations fortes rapporte facilement jusqu'à 10% du chiffre d’affaires d'une entreprise de transport aérien en passagers. Le porte-parole de la compagnie aérienne - outre des explications sur la sauvegarde de la faune - a lancé un simple mais efficace: «Vous les tuez? Débrouillez-vous pour les ramener!» Cet embargo concerne notamment les éléphants, les rhinocéros, les lions et les tigres qui sont tous menacés à l'état sauvage à des degrés divers, à cause du braconnage. «Cette audacieuse initiative de SAA et de ses décideurs doit être saluée. SAA est un acteur majeur dans l'industrie du tourisme d'Afrique et a pris une décision positive, proactive et stratégique pour aider à conserver notre patrimoine naturel riche et diversifié», a déclaré Neil Greenwood, porte-parole de l’ONG IFAW. (Fonds international pour la protection des animaux). La compagnie Emirates s’est engagée rapidement à suivre ce mouvement. Ce qui n’est pas le cas de nombreuses autres qui continuent d’accepter de transporter ces animaux morts. C’est le cas de Delta Air Lines, seule grande compagnie à relier directement les USA à l’Afrique du Sud. Un scandale pour les organisations de défense de la cause animale, car selon elles, la compagnie continue a accepter ces transports en jouant avec une zone grise de loi. «Delta accepte de transporter des trophées de chasse, conformément aux réglementations nationales et internationales, alors que les États-Unis interdisent la possession de trophées ou autres éléments associés à des espèces protégées». Les organisations continuent de se battre pour que Delta interdise à son tour ces transports de trophées. «Delta Airlines est dans une position clé pour aider à protéger les populations d'animaux sauvages vulnérables des pressions de la chasse et du braconnage». Et une pétition qui a déjà récolté plus de 153.000 signatures continue à circuler. Cette pétition est adressée à Richard Anderson, Ed Bastian, son Président, ainsi qu'à Gil Ouest, Vice-président exécutif et chef de l'exploitation, et Kevin Shinkle Vice-président et chef des communications. A ce jour, Delta Air Lines n’a pas souhaité commenter cette demande. ----->Delta Airlines est partenaire d'Air France dans le cadre du programme Frequent Flyers. Air France est également sur la sellette pour son transport de singes en direction des laboratoires (Aif France : Air souffrance!).... Il est temps que ces deux compagnies ajoutent à leurs activités : la préservation des espèces et la suppression des actes de cruauté envers les animaux ! Le Matin.ch 17/5/2015
  12. Les faits se sont déroulés à San Mateo, près de San Francisco. "Il a sauté d'ici à ici", dit une jeune femme en montrant le haut d'un mur. Dans la ville de San Mateo, près de San Francisco, en Californie, des agents du Département de la pêche et de la nature (CDFW) sont parvenus à endormir et capturer un puma, lundi 18 mai, selon NBC. L'animal avait été repéré trois fois auparavant. Les agents ont repéré le félin dans un quartier résidentiel en fin d'après-midi. Après avoir été touché par une flèche tranquillisante, le puma a fui pendant quelques secondes avant de s'effondrer dans des buissons, endormi. Il a alors été transporté dans un véhicule et attaché. "Ce puma était effrayé et tout ce qu'il voulait c'était s'enfuir", a dit Andrew Hughan, un agent du CDFW. L'animal a été relâché dans son environnement naturel. Cal Fish & Wildlife [size=11]@CaliforniaDFW[/size] Cat safe and sleeping. Going back to habitat tonight. 4:55 AM - 19 Mai 2015 Francetv info 19/5/2015
  13. Au Pérou, en plein cœur de la forêt amazonienne, vivent d'étonnantes grenouilles dendrobates appelées Ranitomeya ventrimaculata. Très colorées, elles attirent l’œil et éveillent la curiosité. Découvrez dans cet extrait du film Pérou, Planète Extrême, produit par French Connection Films, ces amphibiens à la robe mortelle. French Connection Films 18/3/2015 Dans cet extrait, Anne Grégoire, journaliste scientifique, et Cyril Ruoso, photographe professionnel, partent à la rencontre de la biodiversité amazonienne. Au cœur de la forêt, ils découvrent une Ranitomeya ventrimaculata, un spécimen de grenouille très particulier. Endémique de la forêt amazonienne, cette espèce arbore une robe très colorée. Pour voir la vidéo concernant les grenouilles :[url= https://www.dailymotion.com/video/k2eGuUWa31gjrqb1Y5h#from=embediframe] https://www.dailymotion.com/video/k2eGuUWa31gjrqb1Y5h#from=embediframe[/url] Dans la nature, les proies ont en général deux stratégies pour survivre face à leurs prédateurs. Certaines sont maîtres dans le camouflage, comme les phasmes par exemple. D’autres sont très colorées et hautement toxiques, comme la famille des dendrobates. Le poison d’une seule de ces grenouilles pourrait tuer une dizaine d’hommes. Néanmoins, en règle générale, il sert plutôt à faire régurgiter sa proie au prédateur qui, par la même occasion, retiendra la leçon. Futura Sciences 15/5/2015
  14. Dans l’État de Washington, des vignes dans lesquelles les pesticides ont été réduits voient une augmentation du nombre de papillons. Un effet inattendu et appréciable lié à la restauration de l’habitat. La faune de papillons de la région du centre et du sud de l’État de Washington se caractérise par des espèces adaptées aux étés chauds et secs et aux hivers froids. Mais cet écosystème s’est réduit à cause du développement de l’agriculture extensive. Une cinquantaine d’espèces de papillons sont ainsi en déclin à cause de la perte et de la fragmentation de leur habitat. Moins de pesticides, plus de fleurs et plus de papillons ! tkcrash123, Flickr, cc by 2.0 La viticulture qui représente une industrie agricole majeure dans cette région a récemment amorcé une transition vers une gestion durable des pesticides. Pour contrôler les espèces de ravageurs nuisibles aux cultures, les exploitants s’orientent vers la restauration de l’habitat, avec des plantes natives qui favorisent les populations d’arthropodes bénéfiques : prédateurs et parasitoïdes. Pour ce faire, ils plantent des buissons près des vignes, avec des espèces végétales qui ont tendance à attirer les « bons insectes », comme les guêpes parasites qui se nourrissent sur des insectes nuisibles. Cette méthode est testée dans l’État de Washington où les vignes font face à moins de nuisibles, et utilisent moins de pesticides, que les vignobles d’autres États comme la Californie. Les vignes se sont développées aux dépens de la faune et de la flore locales. Andy Simonds, Flickr, cc by nc 2.0 [url=Dans une étude parue dans Journal of Insect Conservation]Dans une étude parue dans Journal of Insect Conservation[/url], des chercheurs de l’université de l’État de Washington ont suivi les populations de papillons en 2012-2013 dans des vignobles de quatre régions viticoles. Les chercheurs ont comptabilisé 29 espèces différentes dans les vignobles où l’habitat des papillons était favorisé, contre seulement 9 dans les vignobles conventionnels. En moyenne, ils ont compté 20 papillons dans les vignobles « amis des papillons » et 5 dans les autres, et deux fois plus d’espèces dans les premiers (5,62 en moyenne) que chez les seconds (2,75 en moyenne). Les stratégies visant à restaurer des habitats et des plantes natives en réduisant les pesticides dans ces vignobles auraient donc des effets bénéfiques sur le nombre et la diversité des papillons. Pourtant, l’augmentation des papillons n’était pas l’objectif : les exploitants voulaient surtout réduire l’usage de pesticides. De plus, l’augmentation du nombre de papillons n’est pas directement bénéfique aux vignes, car les papillons ne mangent pas de nuisibles et n’ont pas d’intérêt économique direct. Cependant, ils peuvent être la preuve d’un écosystème en bonne santé et présenter un intérêt esthétique et commercial. Comme l’explique David James, auteur de cette étude, l’industrie viticole a pour particularité d’accueillir du public dans ses propriétés pour faire découvrir ses produits. Avoir des papillons qui volent autour des vignes peut représenter un intérêt touristique et une attraction pour les visiteurs, d’autant plus que les consommateurs sont sensibles aux questions touchant les pesticides. Futura Sciences 16/5/2015
  15. Des scientifiques se sont inspirés du poulpe pour concevoir un robot capable de rigidifier ou attendrir ses membres. L’outil pourra à la fois manipuler des organes avec une partie de son bras et opérer avec l’autre. Le dispositif pourrait aussi réduire le nombre d’instruments nécessaires pour une intervention et donc le nombre d’incisions. Un robot médical qui se plie, s’étire et se faufile, comme le bras d’une pieuvre : tel est le prototype présenté jeudi 14 mai par des scientifiques italiens dans la revue britannique Bioinspiration & Biomimetics. Le bras robotisé, spécialement conçu pour la chirurgie mini-invasive, est également capable de manipuler des organes mous sans les endommager. Une partie du bras peut maintenir un organe pendant qu’une autre opère. Le poulpe est une source d’inspiration pour le monde médical. Uli Deck, DPA, AFP Le « bras-pieuvre » est composé de deux modules identiques connectés entre eux. Ils sont divisés en trois chambres cylindriques que l’on peut diriger séparément. « La pieuvre n’a pas de squelette rigide et adapte la forme de son corps à son environnement », explique Tommaso Ranzani, le principal auteur de l’étude. L’objectif : permettre à la chirurgie d’accéder à des parties exiguës de l’abdomen ou d’autres parties du corps. Comme l’octopode, le robot peut modifier la rigidité de son bras. D’outil rigide, il se transforme en outil flexible, un avantage certain par rapport aux instruments chirurgicaux traditionnels, selon les chercheurs de l’École supérieure Sainte-Anne de Pise à l’origine de l’invention. Le dispositif pourrait réduire le nombre d’instruments nécessaires pour une intervention et donc le nombre d’incisions. « Une seule opération chirurgicale nécessite souvent l’utilisation de plusieurs instruments tels que des pinces, des enrouleurs, des systèmes de vision et des dissecteurs », souligne Tommaso Ranzani. « Nous pensons que notre robot est le premier pas vers la création d’un instrument unique capable d’effectuer toutes ces tâches tout en sécurisant les organes ». Le « bras-pieuvre » est composé de deux modules identiques connectés entre eux. Les modules sont divisés en 3 chambres cylindriques que l’on peut diriger séparément. photobank.kiev.ua, shutterstock.com Des tests montrent que le bras du robot peut se plier jusqu’à un angle de 255 degrés et s’étirer jusqu’à 62 % de sa longueur initiale. Sa rigidité peut augmenter de 60 à 200 %. Des simulations d’opérations, avec des ballons remplis d’eau pour représenter les organes du corps humain, démontrent que le robot est capable de manipuler des organes en même temps qu’il opère. D’autres chercheurs en robotique chirurgicale se sont déjà inspirés du monde animal, et ont créé des machines imitant par exemple le serpent ou la trompe de l’éléphant. Futura Sciences 16/5/2015
  16. Le monde de l’apiculture est peut-être en train de vivre une véritable révolution. En effet, un nouveau procédé, le Flow Hive, permet de récolter du miel sans stresser les abeilles et sans même ouvrir la ruche. La preuve en vidéos. FlowHive 1/3/2015 Futura Sciences 18/5/2015
  17. Touristes et curieux se pressent sur l'île française de La Réunion pour observer une nouvelle éruption du Piton de la Fournaise, "beaucoup plus intense" que les précédentes. Le volcan est entré en éruption dimanche. B GIWDUL 18/5/2015 Les coulées de lave sont visibles de la route nationale longeant le littoral sud-est de l'île, située à environ 700 km à l'est de Madagascar. Lundi soir, une centaine de voitures, emplies de curieux, étaient stationnées le long de cette route. Dans l'une d'elles, un touriste se réjouissait du "cadeau" offert par le volcan. Le Piton de la Fournaise connaît de fréquentes éruptions, mais leur intensité était moindre depuis quelques années. En 2007, l'éruption avait duré un peu plus d'un mois et 120 millions de m3 de lave avaient été déversés. L'éruption la plus longue, en 1998, s'était prolongée six mois. Romandie 19/5/2015
  18. Tokyo - Un tribunal japonais a rejeté l'appel de Kansai Electric Power, l'opérateur de deux réacteurs atomiques dont le redémarrage a été bloqué mi-avril par la justice, nouveau revers pour le gouvernement pro-nucléaire de Shinzo Abe, a rapporté l'agence de presse Kyodo mardi. Une Cour de la province de Fukui (centre), où sont implantées les tranches Takahama 3 et 4, a confirmé la décision prise en première instance au motif que les conditions n'étaient pas réunies sur le volet parasismique pour autoriser ces unités à être remises en exploitation. La compagnie exploitante avait aussitôt contesté un jugement qualifié de totalement inacceptable. L'autorité de régulation nucléaire avait pourtant estimé en décembre, et confirmé en février, que ces deux réacteurs répondaient aux critères plus sévères imposés aux installations après la catastrophe de Fukushima en 2011. Ce couple de deux unités de Takahama était le deuxième à obtenir le certificat de sûreté, après les réacteurs 1 et 2 de la centrale Sendai (située dans le sud-ouest). Dans le cas de Sendai, la justice a rejeté la demande d'interdiction de relance déposée par des citoyens antinucléaires. Une douzaine de Japonais ont cependant déposé une nouvelle requête pour tenter de stopper le processus. Actuellement, plus aucun des 48 réacteurs de l'archipel - sans compter les six condamnés de la centrale Fukushima Daiichi - ne fonctionne par mesure de précaution. Cinq devraient être démantelés et le sort des 43 autres demeure une inconnue. Le gouvernement du conservateur Shinzo Abe plaide depuis deux ans pour que tous les réacteurs jugés sûrs par l'autorité nucléaires soient relancés, arguant que l'économie nippone a besoin de cette énergie. Reste que les procédures et préparatifs techniques traînent en longueur. Dans l'hypothèse d'une levée du blocage pesant sur Takahama 3 et 4, seuls quatre réacteurs seraient ainsi en mesure d'être remis en service d'ici à la fin d'année, la probabilité la plus élevée se limitant à deux, ceux de Sendai qui ont en outre obtenu l'approbation des élus locaux. Romandie 19/5/2015
  19. Berlin - François Hollande et Angela Merkel ont appelé mardi à un accord ambitieux, global et contraignant sur le réchauffement climatique, lors d'un sommet à Berlin destiné à préparer la conférence des Nations unies sur le climat. La France et l'Allemagne sont fermement résolues à déployer tous les efforts en vue de parvenir, à la fin de l'année à Paris, à un accord de l'ONU sur le climat qui soit ambitieux, global et contraignant, ont écrit les deux dirigeants dans une déclaration commune. "Nous, les pays industrialisés, avons pendant des années très fortement contribué au réchauffement climatique", a souligné dans un discours la chancelière allemande, faisant de l'engagement de l'Union européenne sur ce sujet un acte de justice. "Nous avons le devoir de réussir", a renchéri le président français, rappelant qu'il reste peu de temps, très peu de temps avant la conférence de Paris qui se réunira du 30 novembre au 11 décembre. Les deux dirigeants, s'exprimant au deuxième jour du dialogue de Petersberg rassemblant les représentants de 35 pays, ont été accueillis devant la Porte de Brandebourg, au coeur de Berlin, par quelques dizaines de manifestants écologistes aux cris de Arrêter le charbon, protéger le climat. Parmi les organisations présentes, Greenpeace avait érigé une réplique miniature de la Tour Eiffel surmontée d'une hélice éolienne pour réclamer le passage aux 100% d'énergies renouvelables d'ici 2050, impliquant l'abandon du charbon et du nucléaire. François Hollande et Angela Merkel ont, de leur côté, esquissé les contours d'un accord mondial sur le climat destiné à limiter le réchauffement de la planète à 2°C par rapport à l'ère pré-industrielle. "Les habitants de cette planète peuvent espérer réussir à la fois la protection du climat et la prospérité individuelle", a promis Mme Merkel, tandis que M. Hollande faisait du réchauffement climatique une menace, mais aussi une opportunité considérable pour inventer un autre modèle de développement. Selon eux, si la conférence climat de Paris (COP 21) aboutit, le texte devra inclure un basculement radical des investissements sur des infrastructures et des technologies sobres en carbone et une utilisation des terres respectueuse du climat. Le dialogue de Petersberg, réunion informelle sur le climat initiée en 2010 par Angela Merkel après l'échec du sommet de Copenhague, en 2009, représente une étape importante sur le chemin du COP 21, avait assuré lundi le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius. "Nous avons pour l'instant seulement 37 pays qui ont annoncé leur contribution nationale", s'est alarmé François Hollande mardi. "Vous devez déposer au plus tôt votre contribution avant la limite du 30 octobre", s'est-il exclamé à l'adresse des autres. "Tout (doit être) préparé avant Paris", a-t-il insisté, appelant les généralistes à faire en amont le travail sur l'essentiel, les objectifs et l'engagement, avant de laisser les spécialistes régler les détails de cet accord, qu'il souhaite svelte, clair et mobilisateur. L'Allemagne s'est d'ores et déjà engagée à réduire d'ici à 2020 de 40% ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à leur niveau de 1990. L'Union européenne a pris un engagement identique à l'horizon 2030. Les Etats-Unis, plus gros émetteur mondial, ont de leur côté promis de les réduire de 26% à 28% d'ici 2025 par rapport à leur niveau de 2005. Romandie 19/5/2015
  20. Suite – et bientôt fin – des tribulations du « projet de loi sur la transition énergétique pour la croissance verte » porté par la ministre de l’écologie, Ségolène Royal. Le texte revient en seconde lecture devant l’Assemblée nationale, du 19 au 26 mai, dans une version très proche de celle que les députés avaient adoptée en premier examen, en octobre 2014, mais que les sénateurs avaient largement dénaturée, en mars. En particulier, les articles visant à réduire le poids de l’atome dans le mix électrique français, principale pomme de discorde entre la gauche, majoritaire à l’Assemblée, et la droite, majoritaire au Sénat, ont été rétablis à l’identique. Le parc « Schneebergerhof » en Rhénanie-Palatinat (Allemagne). Au premier plan des panneaux solaires, au centre une éolienne Enercon E-66 (1.5 MW), sur la droite une éolienne Enercon E-126 (7.5 MW). Armin Kübelbeck CC BY-SA 2.5 Comme dans sa rédaction initiale, le projet de loi acte donc la promesse de François Hollande de ramener de 75 % à 50 % la part de l’électricité d’origine nucléaire « à l’horizon 2025 », et non pas « à terme », ainsi que l’avaient formulé les sénateurs, hostiles à tout calendrier contraignant. De même, la puissance totale du parc électronucléaire est plafonnée à son niveau actuel, soit 63,2 gigawatts (GW), et non pas à 64,85 GW, comme le réclamait le Sénat. Derrière cette querelle de watts se cache un enjeu de taille : l’obligation ou non pour EDF d’arrêter, lors de la mise en service de l’EPR de Flamanville (Manche), des réacteurs de puissance équivalente. Les deux unités de Fessenheim (Haut-Rhin) sont implicitement visées, même si elles ne sont pas mentionnées dans la loi. Le gouvernement n’est toutefois plus assuré de pouvoir s’appuyer sur ce plafond-couperet pour fermer la centrale alsacienne fin 2016. Car les défauts décelés sur la cuve de l’EPR laissent présager que son entrée en fonctionnement, prévue en 2017 – avec déjà cinq ans de retard –, sera encore repoussée. Durant l’examen du texte en commission, les députés écologistes ont tenté, en vain, d’aller plus loin, en s’appuyant sur une récente étude de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui conclut qu’en 2050, l’Hexagone pourrait tirer toute son électricité de ressources renouvelables, à un coût comparable à celui de l’atome. Leur amendement, qui prévoyait de réduire la part du nucléaire « à 0 % à l’horizon 2040 », a été repoussé. Sur les autres grands chapitres, les 66 articles de la loi de transition énergétique sont aussi revenus, pour l’essentiel, à la copie originelle, tout en conservant certains apports du Sénat. La réduction de moitié de la consommation d’énergie totale en 2050 est ainsi redevenue un objectif ferme, et non plus seulement à « poursuivre », et le palier intermédiaire d’une baisse de 20 % en 2030 a été restauré. Dans le domaine du logement, qui constitue le principal gisement d’économies possibles, la rénovation énergétique sera obligatoire pour « tous les bâtiments privés résidentiels » (dont la consommation d’énergie primaire est supérieure à 330 kilowattheures par mètre carré et par an), et non pas seulement pour « les logements locatifs du parc privé » comme le souhaitait le Sénat. Mais l’échéance, 2025, est un compromis entre le calendrier initial des députés (2030) et celui des sénateurs (2020), cette fois plus ambitieux. S’agissant des transports, autre priorité énergétique et sanitaire, le Sénat avait enrichi le texte en demandant à l’Etat de définir « une stratégie pour le développement de la mobilité propre », et non pas seulement des « véhicules propres ». Cela, afin d’y inclure les modes de transport durables (report de la voiture individuelle vers les transports en commun, le vélo ou la marche à pied, déplacement du fret routier vers le réseau ferroviaire et fluvial, développement du covoiturage…). Cette formulation plus extensive a été gardée. L’obligation faite à l’Etat et aux établissements publics de se doter d’au moins 50 % de véhicules propres (électriques ou à faibles niveaux d’émissions), lors du renouvellement de leurs flottes d’engins lourds (plus de 3,5 tonnes), donne lieu elle aussi à un compromis : elle s’appliquera en 2017, à mi-chemin entre le vœu des députés (2016) et celui des sénateurs (2018). La nécessité pour les entreprises d’au moins 100 salariés d’élaborer un « plan de mobilité » est rétablie, pour favoriser les transports en commun et le covoiturage. Et un amendement écologiste pose qu’« au plus tard fin 2025, la réglementation encadrant les mesures possibles en cas de pic de pollution sera modifiée afin de permettre aux pouvoirs publics d’être plus réactifs ». Pour les filières renouvelables, la distance minimale à respecter entre une éolienne et des habitations est ramenée à 500 mètres, comme c’est aujourd’hui la règle. Les sénateurs l’avaient portée à 1 000 mètres, une disposition jugée « catastrophique » par les professionnels. Enfin, mesure à forte charge symbolique, l’interdiction généralisée des coupures d’eau en cas d’impayés, prévue par la loi Brottes d’avril 2013, est rétablie. Le Sénat avait restreint cette interdiction aux personnes ou familles « éprouvant des difficultés particulières », avec l’aval de la ministre qui avait ensuite fait volte-face. Toutefois, les distributeurs d’eau auront la possibilité de « procéder à une réduction de débit ». Au final, Mme Royal, qui avait échoué à faire adopter son texte de façon consensuelle par les deux Chambres, comme elle l’espérait, en aura donc préservé l’esprit et la lettre. Le projet de loi devrait venir en seconde lecture devant le Sénat à partir du 29 juin. La Chambre haute aura beau le détricoter à nouveau, l’examen et le vote finaux reviendront à l’Assemblée. Après deux ans de tergiversations – le texte était au départ annoncé pour l’été 2013 –, la France devrait enfin avoir en juillet, avant la trêve parlementaire estivale, sa « loi verte ». Le Monde 19/5/2015
  21. Pierre Perret le conseillait en chanson : la Cour Suprême de New Delhi l'ordonne dans une décision : il va falloir ouvrir la cage aux oiseaux. Du moins celles de Md Mohazzim. Ami Démocrate 8/10/2014 Le propriétaire des oiseaux a jusqu'au 28 mai pour répondre à l'injonction de la cour, qui a émis un avis à la police. ----->Jeunette, lorsque j'ai entendu cette chanson, j'ai ouvert la cage aux oiseaux de la concierge de mon immeuble ! En suivant à la lettre les recommandations du texte de Pierre Perret : j'ai distrait la concierge et j'en ai profité pour libérer les oiseaux... Elle a bataillé dur pour les rattraper... je n'avais pas pensé à ouvrir les fenêtres !!! Et heureusement car les oiseaux n'étant pas originaires du ciel de France, ils n'auraient pas survécu en liberté.... Le Monde 18/5/2015
  22. Des chercheurs de l'EPFZ ont trouvé au fond du lac de Neuchâtel de gigantesques cratères dont le diamètre va de 80 à 160 mètres et la profondeur de 5,5 à 30 mètres. Ces travaux sont publiés dans la revue "Geophysical Research Letters". Doctorante à l'Institut de géologie de l'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ), Anna Reusch n'en a pas cru ses yeux lorsqu'elle a vu apparaître sur l'écran du sonar de son bateau de recherche un contour inhabituel. Par 100 mètres de fond, au large de Chez-le-Bart (NE), se trouvait un cratère de 160 mètres de diamètre pour 10 de profondeur. "Cela montre que même au 21ème siècle en Suisse, des découvertes passionnantes sont possibles", indique la scientifique, citée dans un communiqué de l'EPFZ. Dans le cadre du projet "Dynamite" du Fonds national suisse, elle cherchait en fait des traces d'anciens tremblements de terre mais elle a fait des cratères sa thèse de doctorat. Au total, quatre de ces formations ont été trouvées, tous sur la côte nord-ouest du lac et à une profondeur de plus de 100 mètres. La plupart se situent dans le prolongement de zones de rupture tectonique connues. Le plus grand, baptisé "Crazy Crater", est parfaitement circulaire. Au fond se trouve un couvercle de boue sous lequel les chercheurs ont trouvé une cheminée de 60 mètres d'où sort un mélange épais d'eau et de sédiments en suspension. Cette suspension affiche une température de 8,4 degrés, alors que celle de l'eau environnante est de 5,8 degrés. Il est donc vraisemblable que le cratère communique avec le système karstique du Jura voisin et qu'il s'agit là de résurgences, selon Anna Reusch. Les scientifiques ont également constaté que de temps à autre, la suspension déborde du cratère, comme une éruption volcanique. Depuis la dernière glaciation, cela s'est produit au moins quatre fois, la première il y a 12'000 ans et la dernière il y a 1600 ans, selon les relevés de sédiments. Pour l'heure, les chercheurs ont fait des relevés au sonar des zones de plus de 30 mètres de profondeur. On ignore si d'autres cratères existent à de plus faibles profondeurs. Romandie 18/5/2015
  23. Un glissement de terrain survenu lundi 18 mai au matin à Salgar, dans le nord-ouest de la Colombie, a fait au moins 48 morts et de nombreux disparus, après de fortes pluies tombées dans la région, ont annoncé les autorités. Les victimes ont été surprises dans leur sommeil par l'arrivée soudaine de l'eau, qui « a tout emporté » sur son chemin, a raconté à la radio RCN la maire de Salgar, Olga Osorio, précisant que le hameau le plus touché « a été rayé de la carte ». Les résidents recherchent des victimes disparues après un glissement de terrain dans la municipalité de Salgar, dans le département d'Antioquia le 18 mai 2015. Reuters / STRINGER Les pluies torrentielles ont fait déborder la rivière dans la vallée de Liboriana, un lieu difficile d'accès et désormais recouvert de boue et de décombres. Le glissement de terrain, survenu vers 3 heures du matin (10 heures en France), a fait une trentaine de blessés et cinq familles sont portées disparues, selon les autorités. Une rue de la commune de Salgar dans le département d'Antioquia recouverte de boue et de débris après un glissement de terrain le 18 mai 2015 document fourni par la Force aérienne colombienne. Colombian Air Force / Handout via Reuters Les autorités ont réalisé un survol de la zone pour vérifier l'état des voies d'accès à la municipalité de Salgar, située à environ 100 kilomètres au sud-ouest de Medellin et qui compte près de 18 000 habitants, tandis que les équipes de secours d'urgence étaient en chemin. « Nous sommes en train de répondre à l'urgence à Salgar », a assuré sur son compte Twitter le président colombien Juan Manuel Santos, avant d'ajouter : « les personnes affectées recevront tout notre soutien ». Le Monde 18/5/2015
  24. Paris - Deux ONG, Oxfam France et Les Amis de la Terre, dénoncent mardi les pratiques +climaticides+ d'EDF et Engie, dont l'Etat est actionnaire, et demandent au gouvernement de s'opposer immédiatement à la construction de toute nouvelle centrale à charbon. Dans un rapport intitulé Emissions d'Etat: comment les centrales à charbon d'EDF et Engie (ex-GDF Suez) réchauffent la planète, elles demandent aux deux entreprises de s'engager à ne plus investir, dès 2015, dans de nouveaux projets de centrale à charbon, l'énergie la plus émettrice de gaz à effet de serre. Les ONG les appellent à se retirer des projets existants utilisant le charbon d'ici 2020 et le gouvernement à se prononcer en faveur d'un tel retrait. La publication du rapport intervient alors qu'EDF tient ce mardi son assemblée générale. (Photo centrale thermique fonctionnant au charbon en Allemagne. Crux CC BY-SA 2.5) Responsable de 40% des émissions mondiales de CO2, le charbon est l'énergie fossile la plus polluante et la première cause du changement climatique, aux conséquences sociales et environnementales dramatiques, rappellent les ONG, à quelques mois de la conférence mondiale sur le climat (COP21) qui se tiendra à Paris du 30 novembre au 11 décembre. Alors que le président François Hollande parcourt la planète en multipliant les appels à l'action pour lutter contre le changement climatique, la France pollue allègrement à l'étranger via ses entreprises à capital public, affirment-elles. Les émissions de CO, de CO2, de soufre et de suies et particules liées à la combustion du charbon ont probablement été la première source de pollution majeure de l’air dès le début de l’ère industrielle. SL Story's CC BY-SA 3.0 EDF est détenue à 84% par l'Etat et Engie à 33%, ce qui en fait l'actionnaire principal, souligne le rapport. EDF et Engie détiennent au total 46 centrales à charbon sur quasiment tous les continents qui émettent chaque année plus de 151 millions de tonnes de CO2, soit près de la moitié des émissions de la France, l'équivalent des émissions du Vietnam et environ cent fois les émissions du Togo, précise le rapport. Selon les ONG, Engie envisage d'investir dans un projet de centrale à charbon de 1200 MW à Thabametsi, en Afrique du Sud. Interpellé par une représentante des Amis de la Terre lors de l'assemblée générale d'Engie fin avril, son PDG Gérard Mestrallet avait répondu que le groupe n'avait aucune centrale à charbon en Afrique du Sud et pas de projet de centrale à charbon en Pologne. Selon les ONG, EDF de son côté envisage d'investir dans la centrale à lignite de Kolubara, en Serbie, et de construire une centrale en Chine en 2016, avec la China Datang Corporation. Les Amis de la Terre viennent parallèlement de lancer une campagne en direction des banques françaises, leur demandant de s'engager d'ici la COP21 à arrêter leurs soutiens à l'industrie du charbon (mines ou centrales). Par soutien, l'ONG entend le financement direct de projets et surtout les services (financement, conseil, émission d'obligations, etc.) que les banques délivrent. Romandie 19/5/2015
  25. Les autorités chiliennes ont indiqué lundi avoir ouvert une enquête sur la mort mystérieuse de quelque 1300 oiseaux retrouvés sur une plage au sud du pays. Les volatiles appartiennent à la famille des procellariidés ou des pétrels. Ils pourraient être morts noyés après avoir été pris dans des filets ou victimes d'une forme de grippe aviaire, qui n'est pas endémique au Chili, selon les services d'agriculture et d'élevage du Chili (SAG). Les oiseaux retrouvés morts ont été ramassés par des employés et mis dans des sacs en plastique. AFP Les oiseaux ont été retrouvés morts dimanche sur la plage de Lenga, à environ 550 km au sud de Santiago, une crique qui abrite quelques centaines d'habitants, vivant essentiellement du tourisme et de la pêche artisanale. Le SAG a envoyé des échantillons à un laboratoire pour déterminer la cause de leur mort. En 2010, des centaines d'oiseaux morts avaient été retrouvés dans la même zone et les autorités avaient conclu qu'ils avaient été pris dans des filets de pêcheur. Romandie 19/5/2015
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