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Admin-lane

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  1. Antananarivo - Des affrontements entre une bande armée de Dahalos, les voleurs de zébus, et les forces de l'ordre, ont fait 15 morts, dont deux gendarmes, près d'Amboasary Sud, dans le sud-est de Madagascar, a annoncé dimanche la gendarmerie. Le zébu (Bos taurus indicus) est un bovidé domestique descendant d'une sous-espèce indienne de l'aurochs. Le mot zébu vient du tibétain « zeba » signifiant étymologiquement « bosse ». Scott Bauer, USDA ARS / domaine public Il y a eu deux cas de vol de bovidés vendredi, a indiqué au cours d'une conférence de presse le chef d'état- major de la gendarmerie, le général Lumène Fidèle Rasolofo. - Le premier vol, de 150 zébus, s'est déroulé en début de matinée dans le village de Tranomaro. Il a été perpétré par 80 Dahalos armés de fusil de chasse. Lors de la poursuite des Dahalos par la gendarmerie et les villageois, il y a eu un affrontement (...) et la mort de 13 Dahalos, a indiqué le général. - Puis, à Mahaly, un second vol, de 300 zébus, a été commis. Les Dahalos, au nombre d'une centaine, étaient opposés à seulement six gendarmes qui ont appelé en renfort la brigade de Tsivory. Mais avant d'arriver sur place, les gendarmes de Tsivory se sont retrouvés face aux Dahalos. Le commandant de brigade et son adjoint ont été tués, a indiqué le général. Tradition villageoise, le vol de zébu, qui était un moyen pour les jeunes gens de prouver leur virilité, a pris la dimension d'un trafic. Plusieurs dizaines de personnes sont mortes dans les affrontements entre les forces de l'ordre et les Dahalos, conduits par l'insaisissable bandit Remenabila, héros romantique devenu ennemi public numéro un à Madagascar qui se terre avec ses hommes dans les zones inaccessibles du sud de la Grande Ile. Le régime de transition dirigé par Andry Rajoelina avait déjà envoyé des forces spéciales sur place, en 2012, dans le cadre d'une opération dénommée Tandroka ou corne. Une autre opération, dénommée "Coup d'arrêt", a été menée cette année, de mai à juin, après l'élection président Hery Rajaonarimampianina. Romandie 17/8/2014
  2. Ils chassaient les hérissons "pour les manger", ont-ils avoué aux policiers. Trois hommes ont été arrêtés en flagrant délit, mercredi 13 août, vers minuit, non loin de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise), et placés en garde à vue. Au même titre que la chasse à la baleine ou la destruction d'un nid d'hirondelle, la capture des hérissons, une espèce protégée, est interdite par la loi. Les hérissons, dont le nombre ne cesse de chuter en Europe, sont une espèce protégée. (LENARTOWSKI / BSIP / AFP) Tout commence dans la nuit de mercredi à jeudi quand trois agents de police en patrouille repèrent un fourgon garé sur le parking d'un terrain de foot, raconte une source policière à l'AFP. Intrigués, les policiers s'approchent. Quelques instants plus tard, ils aperçoivent trois hommes, monter dans la camionnette. A l'intérieur, ils trouvent un chien et une douzaine de hérissons. Les douze petits hérissons ont été relâchés sur le champ. En revanche, une procédure judiciaire a été engagée contre les trois hommes, âgés de 24 à 33 ans, pour "tentative de transport ou de destruction d'une espèce protégée". A noter que ce délit peut leur valoir un passage au tribunal correctionnel et une peine allant jusqu'à un an de prison et 15 000 euros d'amende. La SPA (Société protectrice des animaux) a aussi déposé plainte. Francetv info 14/8/2014
  3. Victimes de la pêche locale, l’arapaima, le plus grand poisson du bassin de l’Amazone, est en voie de disparition des cours d’eau du Brésil. Cependant, l’espoir est permis car dans les communautés où la pêche est réglementée, l’espèce est en plein essor. Parfois long de 3 mètres et pesant plus de 180 kg, l'Arapaima gigas voit ses populations se raréfier et même s’éteindre dans certaines localités de l’État d’Amazonas, au Brésil. Sur les cinq espèces du genre répertoriées et massivement pêchées au siècle dernier, trois n’ont plus été observées depuis des décennies, indique une étude parue cette semaine dans le journal Aquatic Conservation : Freshwater and Marine Ecosystems. Appelé aussi pirarucu, l'arapaima possède un poumon primitif, en plus de ses branchies, qui lui permettent de respirer hors de l'eau. Une fonction adaptée à son environnement aquatique pauvre en oxygène, mais qui le rend vulnérable : les poissons s'oxygènent régulièrement en surface où ils sont facilement harponnés par les pécheurs locaux. T. Voekler, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0 En cause, la pêche par les communautés autochtones qui en retire une ressource alimentaire et commerciale. Pour évaluer la situation, une équipe internationale de spécialistes a interrogé des pêcheurs de 81 communautés amazoniennes opérant sur des zones de plus de 1.600 kilomètres carrés, au nord-ouest du pays. La paiche (Pérou), pirarucu (Brésil) ou arapaima (Arapaima gigas) est une espèce de poisson de la famille des Osteoglossidés, vivant en Amazonie. Citron, cc by-sa 3.0 Dans 17 % des cas, le poisson d’eau douce est surexploité, dans 57 % des cas, il est proche de l’extinction et dans 19 % des cas, il a disparu. « Les pêcheurs continuent de prélever l’arapaima indépendamment des faibles densités de population », déclare Leandro Castello, professeur au Virginia Tech’s College of Natural Resources and Environment, à Blacksburg, États-Unis, et responsable de l’étude. En effet, bien que les hommes s’orientent sur d’autres espèces de poisson, ils récoltent tout de même dans leur filet de petits arapaimas, ce qui, bien sûr, continue d’appauvrir les populations. Cela étant, dans les collectivités qui ont adopté une réglementation imposant notamment une taille minimale de capture et orientant l’utilisation de certains types de filet, la densité d’arapaima s’avère 100 fois plus élevée. Pour l’heure, seules 27 % des communautés sont réglementées de la sorte. Depuis 20 ans que la communauté amazonienne d'Ilha de São Miguel, au Brésil, n'utilise plus certains filets de pêche, elle observe les plus fortes densités d'arapaima de la région. Daniel Zanini H., Wikimedia Commons, cc by sa 2.0 Selon les auteurs de l’étude, leurs résultats démontrent qu’il est possible de sauver de l’extinction ces poissons sans mettre en péril les approvisionnements alimentaires locaux. Ils recommandent la poursuite du recensement des populations, la diffusion des bonnes pratiques et l’implication des habitants dans la gestion et la conservation de l’espèce. Futura Sciences 16/8/2014
  4. Le Pakistan a beau avoir été classé par l'Onu parmi les trois pires pays au monde pour vieillir, certaines vallées préservées sont de véritables havre de longévité. Hafeezullah a peut-être bien plus de 100 ans, mais cela ne l'empêche pas d'aller tous les jours au travail, comme des dizaines d'autres à qui le grand air des montagnes du Cachemire permet de vivre des dizaines d'années de plus que la moyenne au Pakistan. Hafeezullah, Cachemiri de 107 ans, rentre chez lui avec sa femme Issem Jan, 70 ans, dans leur village de Chattah, dans les montagnes de la vallée de Neelum, au Pakistan, le 1er décembre 2013 SAJJAD QAYYUM / AFP Soutenu par une canne, le chétif vieillard à la barbe blanche continue à travailler ses champs dans la magnifique vallée de Neelum, sur les contreforts sud de l'Himalaya, comme il le faisait à la lointaine époque coloniale britannique, bien avant l'indépendance du pays en 1947. Sur le front de la guerre contre le terrorisme depuis le 11-Septembre, point de départ d'une décennie de violences pour le pays, le Pakistan est considéré par l'ONU comme l'un des pires pays au monde pour les personnes âgée, entre insécurité, promiscuité et féodalité rurale. Mais la règle semble caduque une fois arrivé dans la vallée de Neelum, qui serpente entre les montagnes reculées du Cachemire, étirant ses paysages féériques sur quelque 200 km au fil d'une rivière vive et limpide. Une enclave épargnée par les tensions et violences sporadiques qui rythment la rivalité entre le Pakistan et l'Inde voisine dans cette région frontalière depuis 1947. Ses reliefs escarpés et ses pics coiffés de neiges, ses cascades et ses verts pâturages entourent le village de Chattah, où l'AFP a rencontré une bonne dizaine de centenaires autoproclamés. À commencer par Hafeezullah, qui revendique même... 132 ans, ce qui en ferait le doyen actuel de l'Humanité. Mais le registre d'état civil local ne lui donne "que" 107 printemps. L'homme, au visage aussi raviné que le paysage qui l'entoure, livre son secret de longévité : un régime sain de produits frais, très occasionnellement agrémenté de viande. ( Photo ©SAJJAD QAYYUM/AFP) De sa lointaine jeunesse, il se rappelle surtout la nourriture peu chère et à foison. "On mangeait des légumes et des fruits secs. On enterrait les légumes séchés pendant l'hiver, et on les déterrait ensuite pour les manger l'été", explique-t-il, détaillant le système local et naturel de congélation-décongélation saisonnières. Il a survécu à trois femmes, mais sa quatrième, Issem Jan, est toujours là. "Je fait tout mon possible pour lui. Je l'assiste en permanence, et Dieu me récompensera pour cela", dit l'épouse de 70 ans en massant les jambes du patriarche. Situés à 2.000 mètres d'altitude, Chattah et ses environs sont coupés du reste du monde par la neige pendant près de la moitié de l'année. Mais garantissent un fort taux de globules rouges et un air pur inconnus dans les grandes villes pakistanaises très polluées. Bien que fréquentée par les touristes pakistanais, la vallée de Neelum reste très préservée et l'on continue souvent à y travailler comme avant, avec des charrues à bœufs, sans pesticides et en auto-suffisance. (Carte de localisation de l'Azad CachemireRavic cc by-sa 3.0-de) Selon le chef du village Abdul Khaliq, un jeunot de 75 ans, les hommes et femmes se lèvent habituellement à 4 heures du matin et travaillent jusqu'au coucher du soleil à couper du bois, charpenter les bâtiments et prendre soin de leurs troupeaux. Un quotidien rude, mais qui contribue lui aussi à la longévité ambiante, selon les intéressés. Seuls 60% des habitants de la région ont été officiellement recensés, mais selon Mohammad Shapal Khan, un responsable de l'état civil local, chaque village de la vallée compte au moins une dizaine de nonagénaires ou centenaires. Une exception dans un pays où l'espérance de vie ne dépasse pas 64 ans pour les hommes et 66 pour les femmes, selon l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Sabat Khan, 102 ans selon ses dires et 92 selon l'état civil, explique sa longévité par le cadre sain et magnifique de sa chère vallée et "la bénédiction de Dieu". Grâce à eux, dit-il, "j'ai vécu vieux, et sans jamais avoir été malade ou presque". Sciences et avenir 16/8/2014
  5. Les dauphins poussent souvent des cris perçants quand on leur donne un poisson en guise de friandise, des sons qui rappellent un peu ceux émis par des enfants joyeux, selon une recherche américaine publiée mercredi. Des dauphins afp.com - Valéry Hache Pour les auteurs, ces sons ne servent pas seulement à signaler aux autres dauphins la présence de nourriture mais expriment leur joie. Ils expliquent que les sons émis par les cétacés indiquent leur plaisir car ils se produisent dans le laps de temps nécessaire au cerveau pour libérer la dopamine, une hormone liée au plaisir. L'étude parue dans la revue britannique, Journal of Experimental Biology, a été menée par Sam Ridgway, de la National Marine Mammal Foundation à San Diego (Californie, ouest). Ces chercheurs étudient les dauphins à gros nez et les baleine blanches depuis des années. Ils les dressent à répéter des mouvements en les récompensant avec des poissons, dont ils raffolent. D'autres recherches utilisant des stimulations électriques ont montré que le cerveau des singes et des rats était doté d'un mécanisme de plaisir dans lequel la dopamine joue un rôle important, comme chez les humains. Des expériences avec des dauphins dans les années 1950 avaient déjà révélé un mécanisme similaire, après que leur cerveau est stimulé et produit de la dopamine. Ces scientifiques ont examiné et analysé des années d'enregistrements de dauphins et de baleines blanches. Ils ont découvert que le délai écoulé entre l'attente de la récompense --le poisson-- et sa consommation, source de plaisir, était un tout petit plus long que le temps nécessaire à la libération de la dopamine dans leur cerveau, généralement quelques 100 millisecondes. TV5 Monde
  6. Dans le cadre d’un nouveau programme, appelé LANDEAU, les scientifiques de l’Institut océanographique Paul Ricard ont travaillé pendant 18 mois dans le but de contribuer à la compréhension et à l’amélioration du fonctionnement de la lagune du Brusc, qui borde l’île des Embiez (Var). Cette zone serait susceptible d’être une nurserie de poissons. Photo EchoPlanète Dans le contexte des politiques environnementales actuelles, de nombreuses actions sont mises en place dans un but de préservation, de restauration ou de valorisation du milieu marin. L’appel à projet « restauration écologique des petits fonds côtiers de Méditerranée », initié par l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse et le Conseil général du Var, vise à soutenir les initiatives en faveur de l’acquisition de connaissances nouvelles sur les écosystèmes côtiers. L'Institut Océanographique Paul Ricard, qui est le maître d’œuvre du programme LANDEAU, collabore avec deux entreprises travaillant dans le domaine de la restauration écologique : Ecocean, pour la capture et l’élevage des post-larves et SM2 Solutions Marines, pour la partie transplantation et bouturage. Il faut savoir qu’après la reproduction, de nombreuses larves de poissons sont entraînées par les courants. Puis, à un certain stade de leur développement, elles rejoignent des habitats côtiers, généralement de faibles profondeurs communément appelés nourriceries ou nurseries. De par sa configuration la lagune du Brusc qui, de plus, renferme une végétation de plantes marines (cymodocée), possède toutes les caractéristiques pour jouer ce rôle de nurserie. C’est ce que LANDEAU se propose de vérifier. Le programme se décompose en deux phases distinctes mais complémentaires. - Dans un premier temps, il faut déterminer l’abondance et la diversité des post-larves de poissons. Des pièges lumineux (CARE) sont disposés autour de l’île des Embiez et de la lagune. Cette technique, largement utilisée dans différents programmes, est considérée comme la référence en matière de capture des post-larves. Les pêcheurs de la Prud’homie du Brusc sont associés à cette phase du programme pour la pose et le relevage des pièges. D’autre part, la situation particulière de la lagune du Brusc, qui possède trois passes orientées vers le large, permet l’utilisation de petits filets afin de capturer les espèces qui peuvent coloniser ce site. Cette technique, jamais utilisée en Méditerranée, pourra apporter des informations complémentaires à celles issues des CARE. Des inventaires en plongée complèteront ces observations. Après capture, les post-larves de poissons rejoignent les installations aquacoles de l’Institut océanographique Paul Ricard où elles seront identifiées, photographiées et mises en élevage pendant quelques mois. Enfin certaines de ces espèces seront marquées et relâchées sur différents types d’habitats dans la lagune afin de suivre leur comportement. - Dans un second temps, le programme prévoit une restauration expérimentale des habitats. La lagune du Brusc abritait, il y a peu de temps encore, un important herbier de plantes marines, Cymodocea nodosa, enraciné dans cette zone sableuse et vaseuse. Or cet herbier, qui constituait un lieu idéal pour le développement de nombreux juvéniles de poissons, a fortement régressé. D’où l’intérêt de tester la faisabilité d’une transplantation de cette plante marine à l’aide de boutures provenant de secteurs en bon état de conservation (notamment l’ancienne saline de l’île des Embiez) avec l’espoir de voir cet espace se régénérer rapidement. Plus tard, sur les zones où l’herbier a disparu, trois mini-récifs artificiels seront implantés afin d’expérimenter leur attractivité sur les post-larves et les juvéniles de poissons.) EchoPlanète 15/8/2014
  7. Ottawa - Le Canada va exporter des matériaux et la technologie nucléaires au Kazakhstan principalement pour la production d'énergie électrique à des fins d'utilisation civile, ont indiqué vendredi les ministères des Affaires étrangères et du Commerce. Suite à l'accord de coopération nucléaire signé fin 2013 entre les deux pays, les entreprises canadiennes vont exporter des articles nucléaires à des fins pacifiques, conformément à la politique de non-prolifération nucléaire du Canada, selon le communiqué. L'accord avec le Kazakhstan témoigne de notre détermination commune à accroître notre coopération dans le secteur nucléaire de manière sûre et sécuritaire tout en renforçant nos liens économiques, a indiqué Lynne Yelich, ministre canadienne déléguée aux Affaires étrangères. Le Kazakhstan est le premier partenaire commercial du Canada en Asie centrale. Les entreprises canadiennes y sont particulièrement présentes à travers des investissements dans les mines. L'accord doit aussi faciliter la création de co-entreprises comme celles en recherche et développement sur le nucléaire, a indiqué le gouvernement canadien. Avant le Kazakhstan, le Canada avait déjà des accords de coopération nucléaire avec la Chine, l'Inde et les Émirats Arabes Unis. Le ministre du Commerce Ed Fast a indiqué que le secteur nucléaire est jugé prioritaire dans notre plan d'action sur les marchés mondiaux en qui concerne la création d'emplois. Selon les chiffres donnés par le Canada le secteur nucléaire produit de l'électricité d'une valeur de plus de 5 milliards de dollars canadiens, génère des exportations d'uranium d'environ un milliard de dollars par an et emploie quelque 30.000 personnes. Romandie 15/8/2014
  8. Le trafic a repris à l'aube sur la ligne des Chemins de fer rhétiques (RhB) entre Thusis et Tiefencastel sur la ligne Coire-St-Moritz. Moins de trois jours après l'accident qui a fait onze blessés, la ligne a été dégagée et réparée. Railinfo l'a annoncé vers 07h15: les trains circulent à nouveau selon l'horaire. Et cela moins de 72 heures après le déraillement de trois voitures emportées par une coulée de terre mercredi à la mi-journée. L'accident a fait onze blessés au total. Cinq d'entre eux étaient déjà sortis de l'hôpital vendredi soir. Les circonstances exactes de l'accident font l'objet d'une enquête du Ministère public des Grisons et du Service fédéral d'enquête sur les accidents (SESA). Le site n'était pas considéré comme dangereux ou source de problèmes. Romandie 16/8/2014
  9. Face à la campagne menée au sujet des conditions de vie des orques, les parcs à thèmes aquatiques américains SeaWorld ont annoncé vendredi la construction de delphinariums plus grands. Mais pour l'organisation PETA, l'annonce de cette mesure ne sert qu'à "gagner du temps". Selon SeaWorld Entertainment, ces delphinariums, "inédits", permettront aux orques de profiter d'un environnement "spacieux". Le premier d'entre eux doit être construit à San Diego, en Californie, et contiendra 38 millions de litres d'eau pour une surface de 6000 mètres carrés et une profondeur de 15 mètres. Il devrait être prêt en 2018. Suivront ensuite les parcs SeaWorld d'Orlando en Floride, et de San Antonio au Texas. SeaWorld a en outre annoncé le versement de 10 millions de dollars (9 millions de francs) pour "l'étude et la protection des orques dans leur environnement naturel". Mercredi, l'action du groupe avait plongé de plus de 30% à la Bourse de New York après la publication de résultats en berne, dans la foulée d'une campagne menée contre lui au sujet du traitement de ses orques. Celle-ci a été lancée après la diffusion l'an dernier par une chaîne nationale d'un documentaire intitulé "Blackfish" ("L'orque tueuse" en France) au sujet des orques en captivité. Un parlementaire californien a ensuite déposé une proposition de loi en mars pour interdire l'utilisation d'orques en captivité dans des spectacles, en ciblant le parc SeaWorld de San Diego. ----->Seaworld (*) sortirait grandi en libérant les orques qu'il retient prisonnières, après une période de réadaptation bien sûr. Il est fini le temps où l'on pouvait berner les gens en leur faisant croire que les spectacles d'animaux "emprisonnés" étaient "éducatifs". Les mentalités évoluent, un peu trop lentement, certes, dans certains domaines, mais elles évoluent. Les gens, partout dans le monde entier, cherchent à vivre plus naturellement et refusent de plus en plus l'utilisation des animaux, sauvages, domestiques ou domestiqués, à des fins mercantiles : spectacles, recherche, expérimentation.... Seaworld pourrait se reconvertir en créant des parcs à thème autour de l'utilisation de l'eau par des installations géantes : piscine à vagues par exemple, associés à des spectacles mais sans animaux... (*)Seaworld, comme toutes les sociétés qui utilisent les animaux marins, comme Marineland, le parc Astérix et Planète sauvage en France... Romandie 16/8/2014
  10. Des pluies torrentielles ont fait au moins 16 morts au cours des derniers jours dans le nord-ouest du Pakistan, ont indiqué vendredi les autorités locales. Les averses, liées à la mousson annuelle, ont ravagé de nombreuses maisons dans les faubourgs de Peshawar, capitale de la province du Khyber Pakhtunkhwa, frontalière de l'Afghanistan. "De nombreux toits se sont effondrés. Au moins 16 personnes, dont neuf enfants, ont été tués à la suite de ces averses", a déclaré Zahir ul-Islam, un haut responsable de l'administration municipale. Huitante-deux autres personnes ont été blessées. La mousson provoque chaque année des dégâts au Pakistan, aussi bien dans les zones rurales que dans les grandes villes dont les rues sont souvent inondées. En 2010, la "mousson du siècle" avait fait près de 1800 morts et affecté 21 millions de personnes à travers le pays. Romandie 15/8/2014
  11. C'est au milieu d’une petite forêt près de Châtillon, en Belgique (dans une forêt près de Saint-Léger en Wallonie), qu'a été installé au cours de la Seconde guerre mondiale un vrai cimetière automobile. Abandonnées depuis plus d'un demi-siècle, les centaines de voitures ont laissé place à un paysage post-apocalyptique digne des studios Hollywoodiens. Heureusement, pour des raisons environnementales, les épaves sont parties à la casse en 2010. Photo Rosanne de Lange Selon la légende urbaine qui circule, toutes ces voitures appartenaient à des soldats américains de la Seconde guerre mondiale. Les troupes militaires renvoyées aux États-Unis, soucieux de les garder, auraient donc amassé, au fin fond d’une forêt près de Châtillon en Belgique, leur véhicule pour éviter de se les faire voler. Sauf qu’une fois de l’autre côté de l’Atlantique, le prix de rapatriement étant bien trop élevé pour de simples GI, ils auraient dû renoncer à leur bien. Photo Theo van Vliet Comme on le voit sur ses images, la nature avait repris le dessus sur ces centaines de voitures abandonnées... Photo Marcel Wiegerinck Retrouvez ces photos et bien d'autres sur le site Amusing Planet. Maxisciences 14/8/2014 - Konbini
  12. Située en Russie à Kaliningrad, The Dancing Forest (la forêt dansante) est une forêt de pins qui, pour la plupart, ont subi une torsion en forme de cercles et spirales. Aucune explication à ce jour ne permet d'élucider ce phénomène. Toutefois, la théorie la plus aisément admise est que les arbres de la forêt ont été façonnés par les vents puissants qui soufflent dans la région. Photo mooseonthemove Flickr Située plus exactement sur L'isthme de Courlande * qui sépare la lagune de Courlande de la mer Baltique, elle est appelée forêt dansante par les gardiens du parc national de Courlande ou la forêt ivre par la population locale. Elle est constituée de pins de diverses formes inhabituelles, la plupart des troncs présentant une torsion ou présentant des cercles et des spirales. SciShow 27/8/2013 Photo Clifford Dive Flickr Outre la première théorie, qui paraît la plus plausible bien que d'autres forêts ou arbres soient exposés également à la puissance des vents sans montrer de modification, deux autres théories ont vu le jour : - Une cause géologique qui aurait à voir avec un sol sablonneux instable, - La présente d'énormes quantités d'énergies positives et négatives qui se heurteraient (selon un médium...). Photo Clifford Dive Flickr * En 2000, l'isthme de Courlande a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Maxisciences - Odditycentral
  13. L'allée des baobabs est un ensemble de baobabs, une douzaine, (Adansonia grandidieri ou Renala - espèce endémique de Madagasar) qui borde une route de terre dans la région de Menabe, entre Morondava et Belon'i Tsiribihina, à l'ouest de Madagascar. La zone, protégée depuis 2007, est l'un des sites les plus visités de la région. Les baobabs, vieux de plus de 800 ans et grands de 30 mètres, sont le "vestige" des anciennes forêts tropicales qui prospéraient jadis, à Madagascar. C'est la plus grande des six espèces de baobabs endémiques de Madagascar. L’allée des Baobabs, la première Aire Protégée « Monument Naturel » de Madagascar. Pat Hooper Flickr / CC BY-SA 2.0 Ces vieux mastodontes de 800 ans peuvent stocker jusqu'à près de 120.000 litres d'eau (d'où le tronc renflé) et sont tout ce qui reste de la forêt luxuriante qui se trouvait là.... Il ne reste plus que 10 % de forêts primaires aujourd'hui dans le pays. Au fil des années, avec l'augmentation de la population du pays, les forêts ont été abattues pour l'agriculture, laissant seulement les baobabs, que les locaux préservent aussi bien par respect que pour leur valeur en tant que source de nourriture et matériaux de constructions. Baobabs de Grandidier (Adansonia grandidieri), près de Morondava, Madagascar. L'espèce est classée en danger d'extinction sur la liste rouge de l'UICN. Bernard Gagnon CC BY-SA 3.0 Cet espace n'est pas un parc national, et les arbres sont menacés par la déforestation, les effluents des rizières et des plantations de canne à sucre, et les feux de broussailles et de forêt. Malgré sa popularité comme destination touristique, les résidents locaux ne perçoivent que très peu de revenus du tourisme. Conservation International, en partenariat avec Fanamby, une ONG malgache, a lancé un projet d'écotourisme ayant pour but la conservation de l'endroit et l'amélioration des conditions économiques pour la communauté locale. claude BOURAKOFF 3/8/2013 Maxisciences - Wikipedia - distractify
  14. 'île yéménite de Socotra est bien connue pour ses arbres dragonniers (Dracaena cinnabari) dont la résine est surnommée "dragon's blood" (le sang du dragon). Les arbres sont appelés ainsi en raison de la sève rouge qu'ils produisent. L'apparence unique de ces végétaux et la combinaison naturelle de falaises de calcaire, d'anciens massifs granitiques et de plateaux de grès rouge en a fait un lieu particulièrement apprécié par les randonneurs. Dragonnier de Socotra. Boris Khvostichenko. CC BY-SA 3.0 La forme inhabituelle de l'arbre de sang du dragon est une adaptation pour la survie dans des conditions arides avec de faibles quantités de sol, comme en sommets. La grande couronne fournit de l'ombre et réduit l'évaporation. Cette ombre contribue également à la survie des plants qui poussent sous l'arbre adulte ; ce qui explique pourquoi ces arbres ont tendance à se rapprocher naturellement. Avec d'autres plantes qui poussent sur Socotra, l'essence est considérée comme un vestige du Pliocène Laurasie. Les forêts subtropicales ont maintenant presque disparu en raison de la désertification étendue de l'Afrique du Nord. Carte de l'île de Socotra et de son archipel. Oona Räisänen CC BY-SA 3.0 Cela dit, bien que la plupart de ses habitats écologiques soient encore intacts, le développement industriel génère une augmentation de la population ainsi que le tourisme. En conséquence la pression est mise sur la végétation du fait de l'exploitation forestière, le surpâturage, la coupe du bois et les infrastructures des plans de développement. Pour ces motifs et bien que l'arbre de sang du dragon soit encore très répandu, son habitat est fragmenté et ses populations souffrent en raison d'une mauvaise régénération. Mais l'une des plus grandes menaces de l'espèce est l'assèchement progressif de l'archipel de Socotra dont le processus est continu depuis ces cent dernières années. Il en résulte que les arbres fleurissent moins, voire pas du tout, et que la durée de la brume et des nuages (d'où l'arbre tire l'humidité qui lui est nécessaire) ​​est également à la baisse. Selon des études, l'augmentation de l'aridité provoquera une réduction de 45% de l'habitat disponible pour le Dracaena cinnabari d'ici l'an 2080. Photo Mark W. Moffett / National Geographic Le site le mieux conservé, contenant le plus grand nombre de Dracaena cinnabari est sur ​​le plateau calcaire nommé Rokeb di Firmihin. Il est réparti sur environ 540 ha qui renferment également de nombreuses espèces rares et endémiques. Toutefois, la recherche montre que, dans les décennies à venir, le nombre d'arbres dans cette forêt va diminuer en raison de l'absence de régénération naturelle. Les arbres de sang de dragon peuvent atteindre 300 ans. ALAN BURDICK / New York Times L'archipel de Socotra est considéré comme une écorégion (hotspot de biodiversité) et un site du Patrimoine mondial, raison de la faune et la flore uniques que l'on y rencontre. Des efforts de préservation ont été entrepris pour soutenir la gestion durable des habitats et de la faune et de la flore qui s'y trouvent. De fait, le dragonnier est une espèce "parapluie" : cette espèce a été choisie pour la prise de décisions liées à la conservation, parce que sa protection protège indirectement les nombreuses autres espèces qui composent la communauté écologique de son habitat (faune et flore). janusoz indoz 27/5/2013 Maxisciences - Wikipedia
  15. Dead Vlei (le marais mort) est un ancien marais du désert de Namib, en Namibie. À l'époque, l'eau stagnante avait permis de faire pousser des acacias du désert. Cependant, le manque d'eau a fait mourir les arbres il y a environ 900 ans et a laissé place à un magnifique paysage désertique. Photo : fbcdn-sphotos-ca.akamaihd.net Dead Vlei est une cuvette d'argile blanche située près du célèbre salar de Sossusvlei, dans le désert de Namib, en Namibie. Son nom est tiré de l'anglais dead, mort, et de l'afrikaans vlei, lac ou marais dans une vallée entre les dunes). Dead Vlei est entouré par les dunes de sable les plus élevées du monde, dont la plus haute qui atteint entre 300 et 400 mètres (350 mètres en moyenne, surnommée « Big Daddy » ou « Crazy Dune »). La zone s'est formée quand des inondations ont détourné une rivière sur l'endroit, créant un marais permettant à des acacias du désert (Acacia erioloba) d'y pousser ; plus tard, les dunes ont entouré la zone et bloqué l'arrivée d'eau. bms.co.in Les arbres sont morts, du fait qu'il n'y a plus assez d'eau. Il reste toutefois des plantes encore vivantes telles que des Salsolas, adaptées à survivre de la brume du matin et des très rares pluies. Les troncs des arbres morts, qui sont estimés à environ 900 ans, sont désormais de couleur noire du fait que le soleil intense les a brûlés. Bien qu'il ne soit pas pétrifié, leur bois ne se décompose pas car il est trop sec. Franciscus Gerardus 7/10/2012 Maxisciences - Wikipedia - distractify
  16. Au Kazakhstan, la Forêt engloutie (en anglais The Sunken Forest) a la particularité de se situer dans le lac Kaindy des monts Tian Shan. Le lac s'est créé suite à un tremblement de terre en 1911 qui a provoqué un important glissement de terrain, permettant d'obtenir sa structure. Par la suite, l'eau de pluie a rempli la vallée et a créé le lac. Aujourd'hui, on peut admirer une forêt immergée et les troncs nus des grands pins s'élever hors de l'eau. Le lac Kaindy dans le sud-est du Kazakhstan. Ce lac s'est formé après un glissement de terrain qui a bloqué la vallée. Les "bâtons" sont des Épicéas de Schrenk (Picea schrenkiana) morts. Jonas Satkauskas Les épicéas qui faisaient autrefois partie de la vallée sont aujourd'hui partiellement submergées, avec leurs sommets dégarnis et desséchés, debouts hors de l'eau, tandis que leur partie inférieure est presque parfaitement conservée sous la surface. Astana Guide 22/6/2014 Maxisciences - Wikipedia
  17. La Forêt tordue (en anglais Crooked Forest) est une petite étendue de pins aux formes étrangement incurvées. Ce petit bosquet est constitué d'environ 400 pins qui ont été plantés vers 1930. Il est généralement admis qu'une certaine forme d'outil ou technique a été utilisée pour faire pousser les arbres de cette façon. Forêt de Krzywy Las. Asbb CC BY-SA 3.0 Les arbres sont âgés de 80 ans environ et mesurent 11 à 12 mètres de hauteur. A environ 40 cm au-dessus du niveau du sol, les arbres semblent avoir été pliés, leur tronc présentant un angle de 90°. La croissance reprenant une direction apicale, leur tronc montre alors une courbure atteignant jusqu'à 3 mètres sur certains. Troncs aux formes caractéristiques. Rzuwig CC BY-SA 3.0 Ces pins auraient été plantés en 1932 alors que la Poméranie était encore Allemande et taillés pour former des bois courbés pour les besoins de la menuiserie (fabrication de chaises et meubles de forme arrondie, voire la construction navale). Une autre théorie défendue par une équipe de chercheurs allemands prétend que cette parcelle aurait été exploitée en production de sapins de Noël suivant une technique agroforestière proche de la conduite en cépée : les arbres sont coupés au-dessus du premier étage de branches, permettant à la souche de repousser et d'être à nouveau exploitée quelques années plus tard. The Cosmos News 26/5/2013 Maxisciences - Wikipedia
  18. Le sujet qui suit n'est pas vraiment une forêt comme on l'entend, c'est surtout une particularité qui retient l'attention... En Irlande du Nord, The King's Road (la route du roi) est une grande allée de hêtres qui ont la particularité d'avoir des formes majestueuses. Situé près du village d’Armoy, le chemin a notamment servi de lieu de tournage pour la série télévisée à succès Game Of Thrones. Photo : Przemysław Zdrojewskimymodernmet Cette belle allée de hêtres a été plantée par la famille Stuart au XVIIIème siècle. Elle a été créée comme un élément essentiel du paysage destiné à impressionner les visiteurs alors qu'ils s'approchaient de l'entrée de leur maison, Gracehill House. Deux siècles plus tard, les arbres restent une vue magnifique et sont connus sous le nom de Dark Hedges. C'est l'un des endroits naturels le plus photographié de l'Irlande du Nord. Ces arbres sont dorénavant protégés pour transmettre cet héritage aux générations futures. Maxisciences - Ballymoney (en anglais)
  19. Située dans la province de Quang Binh, au Vietnam, Hang Son Doong (du vietnamien : Hang Sơn Đoòng ou Hang Sơn Đông signifiant Caverne de la montagne) n'est rien d'autre que la plus grande grotte au monde. Une rivière géante souterraine, s'écoulant dans la grotte, a permis le développement d'un écosystème unique : une forêt est née dans les entrailles rocheuses. En effet, à un certain endroit de la grotte, un trou géant a permis aux rayons du soleil de passer et de faire croître les végétaux. Le résultat est splendide. La grotte 240 m de profondeur et s’étale sur presque 4 km. Son sol est pavé par endroits d’une mousse verte humide et glissante. En son centre s’élève une jungle dense de fougères géantes, peuplée de chauves-souris et de singes. Tous s’épanouissent le long d’une rivière qui dévale toute la galerie. Photo Peter Carsten. Pour un aperçu de ce qui attend les visiteurs, consultez le diaporama de l’expédition National Geographic. Ce lieu, situé à la frontière entre le Laos et le Vietnam est spécial et splendide parce que la nature a pris possession de l'intérieur de la plus grande grotte connue dans le monde, offrant à ses visiteurs un paysage unique. Pour y accéder, vous devez descendre en rappel par l’ouverture principale, haute de 80 mètres (tout de même), pour finalement atterrir dans une jungle, surnommée « jardin d’Édam ». Le site a été découvert par Hô Khanh en 1991. Ce dernier a aidé les scientifiques britanniques à découvrir l'entrée et à explorer pour la première fois la grotte en avril 2009. Elle fait partie du parc national de Phong Nha-Kẻ Bàng, près de la frontière avec le Laos, et d'un réseau de quelque 150 grottes dans la Cordillère annamitique. C'est une rivière souterraine l'a creusée voilà deux à cinq millions d'années... SonDoongCave 16/6/2012 (visite guidée en anglais) Maxisciences - National Geographic - Wikipedia
  20. Dans une contrée au nord de la Chine, Apricot Valley (la vallée de l'abricot) est la meilleure destination pour profiter de la beauté de Yili, une préfecture autonome kazakhe. En avril, lorsque les abricotiers de la vallée fleurissent, la forêt d'arbres fruitiers est soudainement embellie par les couleurs naturelles de fleurs rosées. Yili Apricot Valley constitue la plus grande forêt d'abricot de la région. Yili est réputé pour avoir les plus beaux paysages dans le Xinjiang, dans le nord de la Chine. Outre la forêt d'abricotiers, on peut y admirer, entre autres, les grandes prairies de Nanati, le jardin romantique des lavandes, Sayram, le lac enchanteur... Et bien sûr les coutumes locales kazakhes. Mais en avril, la forêt des abricotiers est certainement l'un des plus superbes paysages que l'on peut admirer : une véritable mer de fleurs d'abricots roses et blanches, réhaussée par un tapis verdoyant, s'offre aux regards. Photo Chinatouradvisors Maxisciences - Chinatour advisors
  21. Les forêts, vastes étendues couvertes d'arbres, ont parfois d'étonnantes caractéristiques qui les rendent uniques. Les forêts font parties des organes essentiels de notre planète. Apport majeur en oxygène et véritable sanctuaire pour les animaux, leur contribution à aider la vie à prospérer n'est plus à démontrer. Mais pour certaines de ces vastes étendues verdoyantes, la nature a fait preuve d'une grande originalité et a laissé place à des paysages d'exception. Petit tour d'horizon. Maxisciences 14/8/2014 Maxisciences 14/8/2014
  22. Une arène dévolue aux combats de reines et pouvant accueillir 2500 personnes sera construite à Evolène (VS). Le projet, budgétisé à 1,6 million de francs, comprend également un couvert pour des manifestations. Le financement est à bout touchant. Photo Raynald dethien Les vaches Les travaux devraient débuter en septembre prochain, a indiqué à l'ats Cyrille Georges, président de l'Association de la Maison des reines. L'arène circulaire et le couvert avec cuisine et locaux sanitaires d'une capacité de 200 personnes seront opérationnels d'ici l'été 2015. Le gouvernement valaisan a annoncé avoir approuvé le projet. Les subventions cantonale et fédérale se montent à 537'600 francs. La commune d'Evolène, l'Aide Suisse aux Montagnards et des partenaires privés contribuent également au financement. A moyen terme, l'association espère trouver de quoi financer également une Maison des reines. Le bâtiment accueillera des expositions permanentes et temporaires et comportera un centre de documentation recueillant l’ensemble des publications, ouvrages, études, films et autres documentaires en lien avec les vaches de la race d’Hérens. A plus long terme, deux autres projets sont prévus: un abattoir permettant aux éleveurs de la région de commercialiser sur place la viande provenant de l’élevage d’Hérens et de mieux la valoriser, et un sentier didactique sur les thèmes de la race d'Hérens et de l'agriculture de montagne. La vache d'Hérens (prononcez érein) ou eringer en Suisse germanique, est une race bovine suisse originaire du Valais, où, montagnarde à courtes pattes, elle grimpe facilement jusqu’à 3 000 mètres d'altitude. Ses ancêtres étaient présents en Valais vers 3000 avant J.-C. comme l'atteste un fragment de crâne retrouvé dans le site archéologique de Sion-Saint-Guérin (Chaix 1986). Jadis très répandue en Valais, l'alpine hérens (également appelée « valais », ou « Eringer » en allemand) a connu une énorme diminution de ses effectifs dans les années 1950, avec l'exode rural qui a vu de nombreux éleveurs quitter les montagnes. Elle doit aujourd'hui sa survie en grande partie aux traditionnels combats de reines de troupeaux. C'est une attraction au mois de mai, avant la montée à l'alpage (Inalpe). Une ferme pilote a été implantée à Vétroz, en Valais, où l'ensemble du troupeau est constitué d'hérens, une partie pour la production laitière, avec une moyenne de 20 litres de lait par jour, et la seconde partie pour les batailles de reines. Beaucoup d'éleveurs alpins se font un devoir de conserver une ou deux vaches de combat dans leur troupeau. Le troupeau suisse compte quelque 6 200 têtes dont 5 400 vaches et 181 taureaux inscrits dans le livre généalogique. Les Alpes italiennes, et plus précisément le Val d'Aoste (voisin du Valais), en comptent autant. Quant aux Alpes françaises, elles regrouperaient à peine 350 vaches (2005) et 11 taureaux, dans la région de Chamonix, au pied du Mont Blanc. Des combats de reines existent aussi en Autriche avec une race aux mêmes origines: la Tux-zillertal. Cette race (la vache d'Hérens) a conservé un tempérament grégaire prononcé qui permet une conduite plus facile des animaux sur les pâturages d'altitude où les grands troupeaux présentent une étonnante cohésion. Elle est dotée d'un instinct maternel développé et n'a que peu de difficultés au vêlage. Les animaux de cette race sont dotés d'un tempérament vif et belliqueux qui se concrétise par la manifestation d'un rituel de dominance exacerbé. Les combats auxquels se livrent naturellement les vaches lors de la mise à l'herbe, de la montée à l'alpage (inalpe) ou lors de la réunion de deux troupeaux en témoignent. Cette aptitude est bien sûr à la base de l'organisation des combats de vaches qui ont lieu chaque printemps. En Valais, ces manifestations rassemblent plus d'une centaine d'animaux répartis en diverses catégories selon l'âge et le poids. Ces rencontres sportives se déroulent entre deux vaches qui, l'une en face de l'autre, front contre front, poussent chacune jusqu’à ce que l'une d'entre elles recule. Après maintes joutes, l'une des combattantes est déclarée « Reine » par le jury. De telles manifestations sont également organisées dans le Val d'Aoste avec les animaux de la race Castana et, depuis quelques années, en France (dans la vallée de Chamonix). Après la désignation de la « Reine » lors de ces combats semi-dirigés, le bétail part en transhumance et une nouvelle hiérarchie propre à chaque troupeau est établie spontanément entre les bêtes durant les premiers jours de l'estive. Romandie 14/8/2014 - Wikipedia
  23. Madrid - Le président de la région des Canaries, Paulino Rivero, a menacé jeudi d'une rupture des relations avec Madrid, après le feu vert donné par le gouvernement à Repsol pour procéder à des prospections pétrolières au large de l'archipel touristique. Selon un avis publié mercredi au Bulletin officiel, le ministère de l'Industrie a accordé au géant pétrolier une autorisation, valable trois ans, pour rechercher du pétrole à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes des îles de Lanzarote et de Fuerteventura, avec trois sondes et à une profondeur de 3 à 7 kilomètres. surfertelevision 6/6/2014 14/8/2014
  24. Rennes (AFP) - Les échouages d'algues vertes ont été jusqu'à présent moitié moins importants cet été en Bretagne, mais plus importants en Normandie, Pays de Loire et Charente, a-t-on appris jeudi auprès du Centre d'étude et de valorisation des algues (CEVA). Contrairement à la Bretagne, "les quantités d'algues vertes sont plus importantes, comparé aux autres années, en Normandie, certains secteurs des Pays de Loire, dont Noirmoutier, ainsi que sur le littoral de Charente, en particulier Oléron et Ré", constate Sylvain Ballu, chercheur au CEVA. "Dès la mi-mai, on avait des quantités plus importantes sur ces secteurs" (hors Bretagne) mais "ce ne sont pas des ulves qui viendraient de Bretagne et qui auraient essaimé vers la Normandie ou le littoral atlantique", précise le chercheur. La baie de Locquirec (Finistère) envahie par les algues vertes, le 9 septembre 2013 (c) Afp En revanche, sur la Bretagne, et "malgré les disparités géographiques, l'importance des échouages est de 50 à 60% inférieur aux années précédentes. C'est la cinquième année consécutive avec des niveaux historiquement bas. Par ailleurs, sur 13 années d'observation, "c'est aussi l'année où les ulves sont apparues le plus tardivement: pratiquement rien au printemps et, dans certains secteurs habituellement précoces, des échouages notables seulement depuis août". La prolifération estivale des algues vertes, des algues tout à fait naturelles - et dont seul le pourrissement est dangereux pour la santé en raison des émanations d'hydrogène sulfuré qui s'en dégagent dans ce cas - est liée à une conjonction de facteurs. A court terme, la prolifération est liée aux conditions météorologiques. "Sur les baies bretonnes, la houle hivernale favorise la dispersion des stocks d'algues de l'année précédente, qui sont davantage +digérées+ et l'hiver passé a été très agité (...) De plus, des températures de l'eau basses en hiver et au printemps induisent des retards du démarrage des proliférations, ça ralentit la croissance", explique M. Ballu. La pluviométrie et le débit printanier et estival des cours d'eau jouent également un rôle important par les apports de nitrates qui y sont liés, indispensables aux proliférations. En Normandie et au sud de la Loire, les proliférations sont de nature différente. Les algues y font une majorité de leur croissance fixées aux roches. Sur ces sites, les conditions hiver/printemps 2014 (température clémente de l'eau et printemps lumineux) ont favorisé une prolifération précoce. Sur le long terme, la réduction de la concentration en azote dans les rivières est essentielle."Mais c'est un peu plus compliqué que de dire aux agriculteurs: +il faut arrêter de mettre trop d'azote+", tempère Sylvain Ballu. "Sur les bassins versants les plus sensibles, pour diminuer fortement les teneurs en nitrate, il faudra aller au-delà et mettre en oeuvre des pratiques agricoles adaptées: couverture des sols en hiver, désintensification, etc..." Pour expliquer les évolutions contradictoires en Bretagne et dans les régions voisines, le chercheur avance d'autres éléments, outre "la nature différente des proliférations et les évolutions différentes de la qualité de l'eau sur les territoires: "la sensibilisation (à la lutte contre les algues vertes) plus ancienne en Bretagne qu'ailleurs. Et une prise de conscience beaucoup plus récente dans des secteurs comme Noirmoutier ou l'île de Ré". Mais, indépendamment des efforts réalisés, "il y a des injustices, selon la configuration du littoral et la nature géologique des bassins versants", relève-t-il. "En fait, il faudrait des modèles de production agricole adaptés à la sensibilité de chaque milieu", considère le chercheur. Pour la Bretagne, souligne Sylvain Ballu, "ces résultats sont porteurs d'espoir". Les efforts passés et en cours commencent à porter leurs fruits, même si les marées vertes restent toujours possibles à l'avenir, en fonction des épisodes climatiques. "Mais la tendance de fond est là". Sciences et avenir 14/8/2014
  25. Paris (AFP) - Les abeilles sauvages se plaisent en ville. Une nouvelle étude de l'Inra montre que près d'un tiers des 900 espèces présentes en France ont été recensées dans l'agglomération de Lyon, dont 60, soit "une richesse considérable", dans les zones les plus urbanisées de la troisième ville du pays. "La grande diversité d'abeilles sauvages répertoriée au centre des villes montre que même des milieux très urbains, avec une gestion appropriée, peuvent être des milieux intéressants en terme d'écologie", écrivent les chercheurs dans un communiqué. Les abeilles sauvages se plaisent en ville, selon une nouvelle étude de l'Inra diffusée jeudi 14 aout 2014 (c) Afp Alors que le déclin des abeilles en Europe est "maintenant bien établi", milieux urbains et peri-urbains ont de nombreux atours pour ces pollinisateurs: grandes quantités de fleurs toute l'année, surfaces végétales très variées, température plus élevée. Par ailleurs, "ces habitats sont rarement traités avec des pesticides, qui sont impliqués dans le déclin des abeilles", précise l'étude parue mercredi dans la revue scientifique en libre accès Plos One. Cette étude, menée par l'Inra en collaboration avec l'association naturaliste Arthropologia, est la première de cette ampleur sur la situation des abeilles sauvages dans une ville européenne. Durant deux ans, et chaque mois, les abeilles ont été échantillonnées dans 24 sites plus ou moins urbanisés autour de Lyon. Au total, 291 espèces d'abeilles sauvages ont été capturées, principalement dans les sites avec une urbanisation intermédiaire (50% de surface imperméable, c'est-à-dire le bâti, les parkings, ou encore les routes). Mais les chercheurs "ont trouvé une richesse considérable même dans les milieux les plus urbanisés", soit 60 espèces malgré 98% de surface imperméable. La population d'insectes pollinisateurs sauvages dans le monde, abeilles mais aussi mouches et scarabées, diminue en raison de la perte de leur habitat et du réchauffement climatique, une tendance inquiétante pour l'avenir de la production agricole mondiale. Sciences et avenir 14/8/2014
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