Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…

Admin-lane

Membres
  • Compteur de contenus

    20 146
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Admin-lane

  1. Signataire de l'appel visant à modifier le statut juridique de l'animal, le philosophe Luc Ferry ne souhaite pas pour autant en faire "des sujets de droit". Photo d'illustration JEARS : un chien sauvé après le tsunami au Japon, en 2011. Luc Ferry, philosophe, est cosignataire de l'appel de 30 Millions d'amis pour modifier le statut de l'animal. Selon lui, cette évolution du Code civil - reconnue mardi par l'Assemblée nationale - ne vise qu'à "les protéger des formes de cruauté qui existent encore de manière scandaleuse". Explications. Le Point.fr : L'humanisme traditionnel n'a pas su protéger l'animal ? Luc Ferry : En effet, c'est le moins que l'on puisse dire. Dans la tradition issue de Descartes, tradition qui a été très influente dans le droit français jusqu'à une date récente, on a considéré l'animal comme une simple chose, totalement dénuée d'intelligence et de sensibilité. Descartes comparait les animaux à des machines, à des automates semblables à des montres. Il va jusqu'à prétendre que les cris qu'ils poussent sous le scalpel pendant une vivisection n'ont pas plus de signification que le timbre d'une pendule. Plus tard, par exemple chez Kant, ça progresse quand même : on prohibe le sadisme envers les bêtes, mais, en fait, ce n'est pas pour protéger l'animal lui-même, l'animal en tant que tel, mais seulement pour épargner aux humains le spectacle d'actes de cruauté qui pourraient les choquer ou, pis, leur donner de mauvaises idées. C'est dans cet esprit que la fameuse loi Grammont de 1850 entend punir les cruautés commises en public et limitées aux animaux domestiques. En privé, ou avec un animal sauvage, tout est encore permis... Le Point.fr : Donc, il faut en finir avec la thèse de l'animal-machine ? Luc Ferry : Oui, évidemment, c'est une thèse absurde qu'aucun biologiste ne défend plus aujourd'hui. D'ailleurs, comme le faisait déjà observer Maupertuis contre Descartes, si les animaux étaient vraiment des machines, personne ne s'amuserait à leur faire du mal. On n'a jamais vu quelqu'un torturer une pendule ! Les animaux souffrent, ils ont des affects, des émotions. Du reste, depuis la seconde moitié du XXe siècle, le droit français n'a cessé de progresser dans le bon sens, mais il est trop souvent resté à mi-chemin. Par exemple, les animaux sauvages sont encore considérés comme de purs objets et ils ne bénéficient d'aucune protection... Le Point.fr : Pourquoi cette question émerge-t-elle seulement maintenant ? Luc Ferry : À vrai dire, elle est aussi ancienne que la philosophie. Vous trouvez déjà dans l'Antiquité, par exemple chez Plutarque, des textes qui sont sensibles à la cause animale. Cela dit, vous avez raison, la question prend de plus en plus d'ampleur, sans doute parce qu'il y a en France des dizaines de millions d'animaux domestiques et que tous ceux qui ont un chien ou un chat savent parfaitement, sans avoir besoin d'être de grands scientifiques, qu'ils sont tout sauf de simples choses... Le Point.fr : Peut-on donner des droits à tous les animaux et rester carnivore ? Luc Ferry : Il ne s'agit surtout pas de faire des animaux des sujets de droit, ce serait à mes yeux parfaitement ridicule, mais simplement de les protéger contre des formes de cruauté qui continuent d'exister de manière scandaleuse. On peut élever des animaux sans les faire souffrir. J'ai vu dans un laboratoire un scientifique enfiler une seringue dans l'oeil d'une souris, la vider de son sang et la jeter encore vivante dans la poubelle. Est-ce bien utile ? C'est immonde, voilà tout... Le Point.fr : Ne faut-il manger que des animaux heureux ? Luc Ferry : Ça vaudrait mieux, de même qu'il vaut mieux, comme disait Coluche, mourir en bonne santé... Le Point.fr : Vous parlez de souffrances inutiles. Est-ce à dire qu'il existe des souffrances utiles ? Luc Ferry : Certaines formes d'expérimentation animale sont encore vitales pour l'homme. Reste qu'on pourrait sans aucun doute en diminuer considérablement le nombre et réduire à presque rien les souffrances qu'on inflige à ceux que Michelet appelait "nos frères inférieurs". On dira qu'une charte de bonne conduite concernant les animaux de laboratoire a déjà été signée entre différents ministères. Sans doute, mais elle n'a aucune valeur légale ni impérative et, dans les faits, on peut leur faire à peu près n'importe quoi ! Téléparis Téléparis 21/11/2013 Le Point 16/4/2014
  2. L'Assemblée nationale devrait adopter un amendement reconnaissant aux animaux la sensibilité. Mais le chemin sera long pour sortir de la schizophrénie. Scène vécue au zoo du Jardin des Plantes (Paris), devant la cage des orangs-outans. Une femelle se déplace, debout, traînant derrière elle un long tissu blanchâtre à la manière dont nos bébés traînent souvent des morceaux d'étoffe, des "pinpins", des "doudous". Sourires dans le public. Puis la voilà qui escalade les parois de sa cage, introduit le tissu dans le grillage, fait un noeud, tire avec application pour en éprouver la solidité. Un noeud ! Le public s'est figé. Même opération avec l'autre extrémité du tissu, noué bien serré et un peu plus bas. Une surface d'étoffe souple est désormais attachée à la cage : un hamac, dans lequel le grand singe prend place avant de tourner son regard, lentement, vers les hommes qui l'observent. Dayu dans les bras de sa mère Nénette au Jardin des plantes à Paris. Laurence Coustal / AFP Plus personne, parmi les adultes, les enfants, ne sourit. Cet orang-outan vient de fabriquer un hamac et le rire anthropomorphique a cédé la place au vertige. Comment justifier la place de ce singe, et la nôtre, chacun de part et d'autre de cette paroi grillagée ? Il était si facile, il y a vingt ans à peine, de chasser ce vertige face au monde animal, ce sentiment fugace qui nous a tous saisis, un jour ou l'autre, devant le sommeil peuplé de rêves, les larmes, les pitreries ou le regard d'une bête : son asservissement est-il juste ? Seulement, il y a vingt ans, on croyait encore au "propre de l'homme", à tout ce qui, faisant défaut à l'animal, nous permettait d'occuper sans angoisse une place ontologique à part : au sommet du vivant, radicalement différents, objectivement supérieurs. Or, l'évolution spectaculaire de la science, en particulier - mais pas seulement - au contact des grands singes, met depuis peu ce dogme à rude épreuve, nous dépouillant petit à petit de tous ces attributs dont on croyait que l'espèce humaine avait l'exclusivité. Le rire, le langage, la conscience de soi et de sa finitude, la honte, la réconciliation, le sens de la justice et de la réciprocité, mais aussi les luttes de pouvoir, l'intimidation et les règlements de comptes, tout cela fait partie, c'est désormais prouvé, de la vie animale - au moins du destin de nombre de mammifères. A l'écoute de cette vidéo, le chemin sera effectivement long... Europe 1 28/10/2013 L'anthropocentrisme s'effondre, l'"animal-machine" de Descartes ne convainc plus personne, les digues du propre de l'homme ont sauté et nous laissent, devant la cage de ce zoo urbain, en proie à un vertige que plus rien ne dissipe. Qui est cet animal ? Réponse, d'après notre Code civil : ce singe ne vaut pas plus, juridiquement, que le hamac qu'il vient de fabriquer. Ce singe est une chaise, une porte, une machine à laver, rangé comme ces objets, dans notre droit français, dans la catégorie des "biens". Pour extraire les animaux de cette catégorie juridique, préalable nécessaire, estiment-ils, à tout débat sur le droit animal, vingt-quatre intellectuels ont signé un manifeste publié, fin octobre, par la Fondation 30 Millions d'amis. Parmi eux, Élisabeth de Fontenay et Boris Cyrulnik, mais aussi Alain Finkielkraut, Michel Onfray, Edgar Morin, Luc Ferry, des juristes, des historiens, des philosophes que leur incontestable stature intellectuelle interdit de traiter avec la commisération réservée d'ordinaire, en France, aux défenseurs de la cause animale, jugés au mieux immatures, au pire politiquement suspects. Arnaud Dumouch 23/1/2014 Depuis dix ans, nos sciences sociales vivent un "tournant animaliste", sociologues et historiens osant s'intéresser à ce qui aurait à coup sûr jadis fait bondir leurs aînés : le point de vue animal. Le sujet n'est plus une marotte d'illuminés ou de misanthropes. Il s'intellectualise. Et le juriste Jean-Pierre Marguénaud, signataire de ce manifeste, de citer le philosophe John Stuart Mill : "Tout grand mouvement doit faire l'expérience de trois étapes : le ridicule, la discussion, l'adoption." "Je crois que la cause des animaux est en train de sortir du ridicule, dit Marguénaud . Il ne suffira plus à ses contempteurs de mettre les rieurs de leur côté. Maintenant, il va falloir entrer dans le raisonnement. Extraire les animaux de la catégorie des biens est un premier pas, et le débat sera long. " moug1974 25/2/2014 Car nous sommes, vis-à-vis de ces êtres dont nous avons fait des biens monnayables, englués dans une inconfortable schizophrénie. Un lapin peut être chéri comme compagnon du cercle familial, dégusté en fricassée ou étendu sur une table de vivisection. Il est interdit de sodomiser un animal domestique, comme l'apprit à ses dépens un fonctionnaire français condamné pour sévices sexuels sur son poney en 2005 ; il est permis, pourtant, de le manger. Il est illégal de goûter la chair d'espèces en voie d'extinction. Mais aucune loi ne protège ces dernières d'éventuels assauts sexuels des humains. Que dire, enfin, de ces jugements de divorce qui attribuent sans ambages le chien, le chat ou l'oiseau domestique au membre du couple avec lequel le lien affectif est le plus fort, alors que ce chien, ce chat ou cet oiseau n'a pas plus de valeur, toujours d'après notre Code civil, qu'un écran plat ou qu'une poêle à frire ? Pour retrouver une cohérence, il faudrait donc réinventer, sinon démanteler, la frontière ontologique qui nous sépare d'eux. Premier obstacle de taille : si les droits de l'homme reposent sur la conviction qu'un homme, quel qu'il soit, en vaut exactement un autre, les droits de l'animal se heurtent à l'hétérogénéité évidente de l'animalité. "Le règne animal, cela n'existe pas, s'agace l'historien Damien Baldin. Il faudrait s'interdire d'employer ce terme, animal, qui ne recouvre aucune réalité biologique, sociale ou historique. Qu'ont en commun le plancton, le moustique, le cheval ?" Nadège Massart 19/2/2014 Autre difficulté, majeure : trouver un consensus dans nos sociétés occidentales traversées, vis-à-vis des bêtes, d'options irréconciliables - la violence inouïe des débats sur l'abattage rituel, la corrida ou la chasse en témoigne. En bout de chaîne, le philosophe américain Tom Regan et le bioéthicien australien Peter Singer, chefs de file de l'antispécisme, ce mouvement radical qui assimile la différenciation des espèces à du racisme et enjoint de se préoccuper de la souffrance du poisson au même titre que de celle du bébé humain. Et, à l'autre extrémité, les défenseurs d'un humanisme sans remords, qui voient dans cet égalitarisme confus une trahison de notre socle culturel et, par ricochet, de nos traditions rurales et gastronomiques. "Le monde est en train de devenir un cauchemar anglo-saxon", écrivait dans Le Point l'écrivain Richard Millet, se revendiquant consommateur de viande de cheval. Pas de viande, s'il vous plaît. Car l'un des grands enjeux du débat est là. Si les animaux ne sont plus des biens, osera-t-on encore déguster leur chair ? Et si oui, jusqu'à quel point notre plaisir d'homme justifie-t-il leurs souffrances de bêtes ? Choqués par les scandales agroalimentaires, marqués par des confessions de végétariens moins austères que ne l'étaient leurs aînés - Faut-il manger les animaux ? (L'Olivier) de Jonathan Safran Foer, aux États-Unis, No steak (Fayard) d'Aymeric Caron, en France -, les Occidentaux se détournent, lentement mais de façon significative, de la chair animale : partout, dans le monde développé, la consommation de viande baisse. fadjen 2/5/2011 En diffusant un simple petit film sur les conditions de gavage imposées par une maison de foie gras fournissant les tables étoilées, l'association antispéciste L214 vient de convaincre Joël Robuchon et le chef britannique Gordon Ramsay de mettre fin à leurs commandes chez ce producteur. Les images, éprouvantes, montraient des volatiles sanguinolents, souffrant, cherchant l'air entre deux gavages mécaniques. "La difficulté est de donner à voir cette vérité, explique Brigitte Gothière, porte-parole de l'association. Les abattoirs, les élevages industriels sont impossibles à pénétrer. Ceux qui nous critiquent en appellent à nos traditions, au savoir-faire de nos fermiers, à un compagnonnage entre éleveurs et bêtes qui n'a rien à voir avec la réalité actuelle de l'industrie agroalimentaire." Dans son Histoire des animaux domestiques (Seuil), Damien Baldin démontre précisément combien l'amour des animaux, leur acceptation dans le cercle familial, le souci de leur protection sont allés, au XIXe et au XXe siècle, de pair avec l'essor, à la frontière des villes, des fourrières et des abattoirs. "Il y a les bêtes élues du cercle familial et celles, loin des yeux, dont nous ne voulons pas voir le sang, les souffrances", dit-il. Il y a, au zoo du Jardin des plantes, un grand singe enfermé qui de ses longs doigts fait des noeuds, comme vous, comme moi. A-t-il des droits ? Le Point 15/4/2014
  3. La commission des Lois de l'Assemblée nationale a reconnu mardi aux animaux la qualité "d'êtres vivants doués de sensibilité". Le texte ne mettra pas fin à "l'exploitation des animaux" selon la fondation Brigitte Bardot. Photo personnelle, tous droits réservés. Jusqu'à maintenant le Code civil les considérait comme "des biens meubles". La commission des Lois de l'Assemblée nationale vient de reconnaître mardi aux animaux la qualité "d'êtres vivants doués de sensibilité". Cette modification législative fait l'objet d'une pétition lancée il y a près de deux ans par la fondation de protection animale 30 Millions d'amis, et qui a reçu le soutien de plusieurs intellectuels. La commission a adopté un amendement socialiste en ce sens, dans le cadre d'un projet de loi de modernisation et de simplification du droit, qui sera soumis au vote dans l'hémicycle, mardi soir et mercredi. Actuellement, le code rural et le code pénal "reconnaissent, explicitement ou implicitement, les animaux comme des êtres vivants et sensibles'" mais pas le Code civil, explique les auteurs de l'amendement, au premier chef le député PS des Hautes-Pyrénées Jean Glavany. L'amendement doit permettre, selon eux, de "concilier la qualification juridique et la valeur affective" de l'animal. "Pour parvenir à un régime juridique de l'animal cohérent, dans un souci d'harmonisation de nos différents codes et de modernisation du droit, l'amendement donne une définition juridique de l'animal, être vivant et doué de sensibilité, et soumet expressément les animaux au régime juridique des biens corporels en mettant l'accent sur les lois spéciales qui les protègent". De son côté, la Fondation Brigitte Bardot a estimé que cette modification était "une simple évolution juridique" et "en aucun cas une révolution pour les animaux". "Que le statut de l'animal passe de bien meuble à être vivant doué de sensibilité est normal. Ce qui est anormal en revanche, c'est de ne pas l'avoir fait plus tôt", a déclaré à l'AFP Christophe Marie, porte-parole de la fondation. "Il s'agit simplement d'harmoniser les textes, mais en aucun cas de remettre en cause l'exploitation animale", a-t-il ajouté. 89 % des Français sont favorables à une telle modification du code civil, selon un sondage Ifop réalisé fin octobre pour 30 millions d'amis. À la même période, une vingtaine d'intellectuels, philosophes, écrivains, historiens et scientifiques français se sont également prononcé en ce sens. Il s'agit notamment des philosophes Michel Onfray et Luc Ferry, de l'écrivain Erik Orsenna, de l'Académie française, de l'astrophysicien Hubert Reeves, président de Humanité et Biodiversité, et de Matthieu Ricard, moine bouddhiste et docteur en génétique cellulaire. Le Point / AFP 15/4/2014
  4. SANTIAGO DU CHILI - La présidente chilienne Michelle Bachelet a annoncé mardi la mise en place d'un plan cadre pour la reconstruction des zones dévastées par l'incendie qui fait rage depuis quatre jours à Valparaiso et n'a toujours pas été maîtrisé. Nous allons chercher à reconstruire avec un plan cadre, pour envisager la ville de manière adéquate. Nous devons travailler avec des experts pour lancer ce chantier, a annoncé la présidente socialiste à radio Cooperativa. AFP 14/4/2014 Parti samedi de la Polvora, à la périphérie de Valparaiso, l'incendie a ravagé plusieurs quartiers périphériques de cette ville portuaire du centre du Chili, faisant au moins 15 morts et entraînant l'évacuation d'environ 11.000 personnes. Les pompiers ont gagné du terrain sur les flammes, mais ils éprouvaient notamment de grandes difficultés à atteindre certaines zones d'habitat précaire reculées édifiées sur des collines au relief très escarpé. Les autorités affirmaient mardi ne pas être à l'abri d'une reprise du feu. Nous ne pouvons pas parler de situation sous contrôle. La situation aujourd'hui est plus calme qu'hier et indubitablement plus calme que le premier jour. Nous devons rester en alerte et travailler sans relâche, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Rodrigo Penailillo. Euronews 14/4/2014 A la faveur d'un net affaiblissement du vent, les flammes avaient perdu de la vigueur mardi. Mais plusieurs foyers restaient vivaces et menaçaient divers points de l'agglomération située à 120 km de Santiago. Depuis samedi soir, le feu a réduit en cendres 1.600 hectares et détruit 2.500 maisons, alertant les autorités quant à l'urbanisation anarchique qui a gagné plusieurs des 44 collines du célèbre port. Mme Bachelet a dit qu'elle était en train de mobiliser "toutes les ressources disponibles pour faire face à cette tragédie". Auparavant, les responsables forestiers chiliens ont dit qu'il faudrait peut-être plus de 20 jours pour éteindre complètement les incendies restants. l'agence de foresterie du Chili, Conaf, a déclaré que les pompiers étaient encore au prise avec des feux de forêt résiduels, mais a souligné que la situation n'était pas «hors de contrôle». Elle a promis que son gouvernement va reconstruire les zones détruites par l'incendie mortel dans la ville portuaire de Valparaiso. L'incendie a tué au moins 15 personnes, laissé des milliers de sans-abri et forcé des évacuations massives. Dimanche, Mme Bachelet a déclaré les zones détruites par le feu, zone de catastrophe. Environ 1.300 pompiers luttent les flammes, utilisant des hélicoptères et des avions pour déverser de l'eau sur les zones sensibles restantes. La Croix-Rouge chilienne a lancé un appel aux dons, comme la nourriture et d'autres fournitures de base, pour aider ceux qui se trouvent sans abri. Des soldats et des volontaires ont aidé à distribuer de l'aide, en provenance de tout le Chili. La ville s'est étendue sans planification, a souligné Mme Bachelet, qui projette d'établir une nouvelle conception du paysage urbain de Valparaiso. La présidente a également rappelé qu'elle s'engageait à reloger - provisoirement puis définitivement - les personnes ayant perdu leurs domiciles dans le sinistre. Mme Bachelet a par ailleurs annoncé que les enfants de Valparaiso affectés par l'incendie recevraient des trousseaux scolaires en vue de la reprise des cours, suspendus jusqu'au 21 avril. Enfin, la présidente a indiqué qu'elle désignerait prochainement un délégué du gouvernement pour coordonner la reconstruction de Valparaiso, mais aussi des régions de Tarapaca, Arica et Parinacota (nord), frappées le 1er avril dernier par un séisme de magnitude 8,2 qui a fait 6 morts et d'importants dégâts. Nous menons de front deux processus. Je ne peux révéler de délais pour le moment mais nous savons que ces processus de longue haleine vont durer tout le mandat, a prédit Mme Bachelet, élue en décembre dernier pour un nouveau mandat de quatre ans après avoir déjà occupé la présidence entre 2006 et 2010. Romandie 16/4/2014
  5. Les baleiniers japonais ont demandé au gouvernement nippon de les autoriser à débuter comme prévu leur campagne de recherches sur les cétacés dans le Pacifique nord-ouest. Le gouvernement japonais a décidé de suspendre la chasse à la baleine à des fins de recherches dans l'océan Antarctique pour se conformer au jugement rendu le mois dernier par la Cour internationale de Justice, qui a conclu que cette activité n'était pas scientifique. Tokyo se pose désormais la question de savoir s'il est opportun d'autoriser la campagne de chasse à la baleine dans l'océan Pacifique nord-ouest, qui n'est pas concerné par le jugement rendu. ----->Beaucoup d'hypocrisie dans ces propos, sachant que cette opportunité a déjà été soulevée à l'issue du jugement de la CIJ, concernant l'illégalité de la pêche à la baleine dans l'océan austral (Antarctique). Ce faisant, le Japon empêche la restauration des populations de baleine... et ne fait que reculer une éventuelle levée du moratoire protégeant ces animaux fabuleux... Et, compte tenu du réchauffement climatique et de l'acidification des océans, sans parler des diverses pollutions (plastique, nucléaire, métaux lourds...) ils doivent, comme de nombreuses espèces marines être attentivement surveillés (population, maladies...) et protégés si l'on veut conserver l'équilibre de la biodiversité marine... Tous ceux qui pratiquent ce type de pêche (y compris les dauphins) sont, à mon humble avis, des irresponsables... NHK 15/4/2014
  6. Le ministre japonais de l'Environnement indique que le pays a dépassé la cible de réduction des émissions de gaz à effet de serre qu'il s'était engagé à atteindre en vertu du Protocole de Kyoto sur le réchauffement climatique. Nobuteru Ishihara a précisé mardi que le Japon est parvenu à réduire ses émissions de 8,4 % sur une période de cinq ans jusqu'à l'année fiscale 2012. Le calcul de la réduction est effectué en utilisant comme référence les niveaux d'émission de 1990. Ce résultat dépasse les 6 % d'engagement pris par le pays dans le cadre du Protocole de Kyoto, soit 2,4 points de pourcentage de plus que prévu. M. Ishihara a précisé que la quantité de dioxyde de carbone absorbée par les forêts est comprise dans ces réductions. Rappelons que le Protocole de Kyoto contraint à des réductions des émissions de gaz d'effet de serre mais ne concerne que les pays industrialisés. NHK 15/4/2014
  7. Will Burrard-Lucas, photographe, faisait la rencontre d'une famille de suricates, pour la première sortie de la mère et des petits, au Botswana. Armé de son appareil photo professionnel, il ne s'attendait pas à ce que l'un des petits mammifères vienne se percher sur celui-ci pour surveiller l'horizon ! les5sur5 2/6/2011 Lorsque le photographe Will Burrard-Lucas est venu s'installer dans une famille suricate pendant six jours, il a décidément été bien reçu ! Ces adorables et facétieux petits mammifères, dont quatre petits, l'ont plutôt bien accueilli, allant même jusqu'à se servir de son imposant appareil photo comme avant-poste de garde. Will Burrard-Lucas 8/4/2014 Plutôt que de craindre l'énorme mammifère qu'est Will Burrard-Lucas, ces minuscules suricates l'ont accueilli sur leur territoire et l'ont même utilisé à leur avantage. Se servant de sa tête et de son zoom comme d'un poste d'observation, les attentifs parents faisaient le guet pendant que leurs petites jouaient avec l'appareil. Certains se sont même essayés à la photographie ! lemustduweb 21/5/2012 - Un caméraman de BBC réalise un reportage sur les animaux Africain, cela lui a permis de passer un moment magique avec Suricates. Si ils se dressent souvent c'est pour guetter l'arrivé des hyènes. Parce que les suricates représentent des proies de choix pour les prédateurs comme le chacal ou le faucon, un adulte monte, en permanence, la garde pendant que les autres cherchent leur nourriture, explique le Zoo de San Diego au Huffington Post. Lorsqu'une menace est repérée, la sentinelle siffle pour avertir ses compagnons, qui se précipitent vers le trou le plus proche. Natifs des régions désertiques du sud de l'Afrique, les suricates construisent, en effet, d'impressionnants réseaux de tunnels où ils vivent en larges groupes. Gentside 11/4/2014 (même vidéo que ci-dessus sous-titrée en français) Will Burrard-Lucas n'est pas un amateur lorsqu'il s'agit de photographier les suricates. Mais, il était particulièrement ravi de pouvoir capturer les premières sorties de quatre nouveaux arrivants. "Normalement, ils sont extrêmement prudents. Mais ces suricates en particulier ne craignent pas les humains, ils étaient donc plus que ravis que je m'approche. Ils me grimpaient dessus, essayant d'aller le plus haut possible pour jeter un bon coup d'oeil aux alentours", se rappelle le photographe. Saga Gemini 20/2/2009 En effet, les suricates sont très petits alors que l'herbe dans laquelle ils évoluent est très haute. C'est la raison pour laquelle ils cherchent toujours des points en hauteur pour la surveillance. "Les petits avaient seulement quelques jours, et j'ai eu de la chance de les voir sortir. Ils sont adorables surtout quand ils essayent déjà de se tenir debout et de surveiller les prédateurs", détaille Will Burrard-Lucas au DailyMail. Dans la région du Makadikgadi, trois familles de suricates acceptent les humains. "J'adore les suricates et j'apprécie toujours ces voyages en Afrique", précise-t-il. Maxisciences 13/4/2014
  8. Les fleurs à bulbes : Découvrez la diversité impressionnante des plantes à bulbe. Outre la tulipe, la plus célèbre d'entre elles, et ses couleurs flamboyantes, il existe en effet quantité de bulbes à floraison printanière ou estivale, aux fleurs luxuriantes, susceptibles d'égayer et d'apporter des coloris vifs et variés à votre jardin. Michel Caron, spécialiste de botanique, rassemble dans cet ouvrage toutes les espèces connues de plantes bulbeuses, les décrivant avec précision, donnant pour chacune toutes les techniques leur permettant de s'épanouir et d'offrir leurs plus belles couleurs. De nombreuses photos accompagnent ces explications, pour permettre d'imaginer les combinaisons florales susceptibles d'ornementer au mieux les jardins, leur procurer plus de joie et de vie. Cliquez sur l'image si vous désirez l'acheter. Le guide des plantes faciles à cultiver : Comment bien choisir et cultiver facilement ses légumes, aromatiques, arbres, arbustes, plantes grimpantes, fleurs ou fruits ? Nos auteurs professionnels vous donnent tous leurs meilleurs conseils pour réussir à coup sûr ! Plantation, arrosage, taille, traitement, tout est abordé pour vous simplifier la vie au jardin. Cliquez sur l'image si ce livre vous intéresse. Le jardin d'agrément : Dans cet ouvrage illustré, vous découvrirez comment organiser votre jardin d'agrément (le matériel, la préparation du sol) et les techniques de plantation, d'arrosage, de lutte contre les parasites. Un chapitre consacré aux arbustes avec une place de choix réservée au rosier et aux haies ainsi qu'un chapitre concernant les fleurs vivaces, annuelles, bisannuelles et bulbeuses avec des idées originales de massifs complètent ce manuel. L'art des bouquets est également développé par l'auteur. Cliquez sur l'image si ce livre vous intéresse. Un week-end au jardin : Lorsque l'on travaille toute la semaine, le jardin est bien souvent abandonné 5 jours sur 7, sans parler des vacances. Les récoltes sont différées, les arrosages irréguliers, les interventions en périodes de gel ou de sécheresse sont limitées. Pourtant, le citadin-jardinier peut s'organiser pour que le jardin reste un vrai plaisir du week-end. De nombreuses techniques, des trucs de professionnels, un choix judicieux de matériel et de végétaux permettent de profiter d'un beau jardin, sans perdre de temps. (voir : Le jardin pour gens pressés) Cliquez sur l'image si vous souhaitez acheter ce livre. Futura Sciences 2/4/2014
  9. Si vous disposez déjà de dahlias dans votre jardin, vous allez pouvoir les multiplier, afin d’augmenter le nombre de pieds. Division des tubercules (oignons) : Cette technique est d’une grande facilité ! Au moment de mettre les tubercules de dahlias en terre, divisez-les avec une serpette. Prenez alors soin de conserver sur chacun d’eux un bourgeon et quelques radicelles (petites racines). Dahlia Show 'n' Tell. Michel Caron Bouturage : Voici une méthode moins courante, qui donnera aussi de bons résultats. Placez pour cela des tubercules en végétation à l’air libre, sans les enfoncer dans la terre. Lorsque des pousses se développent, prélevez-les. Effectuez cette opération en retirant, à chaque fois, un petit bout du tubercule. Dahlia Soleillade. Michel Caron Coupez un tiers de chaque feuille. Mettez alors vos futurs pieds en pot, dans un mélange humidifié de terre et de sable. Installez votre nouvelle culture à l’abri du soleil. Dahlia tricolore. Michel Caron Semis : Si vous n’êtes pas pressé, vous allez pouvoir utiliser cette technique en intervenant dès la mi-mars. Intervenez en terrine, à une température de 15 °C à 20 °C, avec un repiquage fin mai en pleine terre. Attention : ce procédé n’est vraiment valable que pour les variétés naines, les espèces plus grandes ne donnant par cette technique de multiplication que des fleurs simples ! Dahlia Uncle Sam. Michel Caron Pour avoir de beaux bouquets : Il faudra couper vos fleurs le matin de bonne heure et ne laisser sur chaque tige qu’une ou deux paires de feuilles. Le dahlia, en tout cas, exige beaucoup d’eau pour sa conservation. Aussi, avant d’employer les fleurs cueillies pour décorer la maison, il sera utile de les tremper dans 30 cm d’eau, cela pendant quelques heures. Pour conserver vos fleurs le plus longtemps possible, il faudra empêcher une décomposition rapide de l’eau en y ajoutant un conservateur du commerce. Vous placerez également vos vases de fleurs à l’abri des courants d’air. Enfin, vous fendrez la base des tiges sur cinq à six centimètres, afin de favoriser l’absorption de l’eau. Futura Sciences
  10. Les tubercules de dahlias sont assez peu sensibles aux maladies. Cependant, si certains paraissent atteints (développement d’une pourriture, présence d’une moisissure brune, etc.), pendant la conservation ou au moment de planter les pieds, il vaut mieux les éliminer. Pour parer à toute éventualité, il est possible de les traiter en les trempant dans une solution fongicide du commerce. Dahlia Prestige. Michel Caron A surveiller : L’oïdium est une affection ayant tendance à se manifester surtout en fin de saison, dès que les pluies surviennent. Le feuillage attaqué se couvre alors d’un voile grisâtre. Pour empêcher le développement de cette maladie, évitez de mouiller le feuillage lors de vos arrosages et, dès l’apparition des premiers symptômes, effectuez un traitement fongicide à base d’un produit naturel, le soufre. Dahlia Quenza. Michel Caron Les pucerons : Il existe certaines affections virales que les insectes indésirables comme les pucerons pourront introduire dans vos massifs, d’où l’intérêt de combattre ces parasites avec un insecticide approprié ou, mieux, en déposant sur les rameaux attaqués des larves de coccinelles, celles-ci étant très friandes des pucerons. Mauvaises herbes : Tous les désherbants chimiques existants sont nocifs pour les bulbes et les tubercules ! Proscrivez donc leur emploi et réglez plutôt le problème du désherbage par des binages réguliers. Prenez garde, bien sûr, de ne pas endommager vos tubercules par des mouvements trop brusques. Un paillage du sol pourra contribuer à garder vos parterres bien propres. Dahlia Roi du Midi. Michel Caron Les limaces : Dès les premiers beaux jours, les limaces vont dévorer les jeunes pousses encore sous terre, d’autant plus si la saison est douce et humide. Le Ferramol, vendu sous différentes marques, est un produit non polluant, à base de composés de fer et non toxique pour les autres animaux (vers de terre, hérissons, oiseaux, chiens et chats). Après en avoir absorbé, les limaces s’enterrent et meurent. Répandez donc des granulés de cette spécialité dans les zones sensibles, notamment au printemps. Respectez les doses indiquées, qui sont très faibles. Dahlia Rumble. Michel Caron Les mulots : Vous avez déterré les tubercules de vos dahlias, de façon à les mettre à l'abri du gel hivernal. Surveillez régulièrement leur état de santé et, si vous remarquez que certains d'entre eux sont grignotés, sachez que le coupable est un petit rongeur de couleur gris beige. Le mulot, grand amateur d'oignons et de bulbes, creuse un terrier près de la surface du sol et y aménage de nombreuses chambres pour y accumuler ses provisions. Pour lutter contre ces animaux parasites, intervenez lorsqu'il commence à faire froid. Rebouchez les trous visibles dans le local de conservation de vos récoltes. Il est conseillé l'emploi d'un raticide le lendemain dans les galeries réouvertes (en ce qui me concerne, je le déconseille pour plusieurs raisons, notamment le risque d'empoisonnement d'autres espèces comme les oiseaux, les insectes....) Futura Sciences
  11. Pour obtenir de magnifiques floraisons avec vos dahlias, il va bien sûr falloir les soigner et les entretenir du mieux possible. Fertilisation : Si vous avez fertilisé votre sol lors de sa préparation, il ne sera pas indispensable d’effectuer un nouvel épandage en cours de végétation. À la limite, un léger apport d’engrais « spécial bulbes » pourra intervenir juste avant la floraison de vos massifs. L’épanouissement des fleurs durera ainsi plus longtemps et le feuillage y gagnera en vigueur, avec comme résultat une meilleure aptitude à constituer des réserves au niveau des tubercules. Faites pénétrer cet engrais en pratiquant un binage, celui-ci pouvant, par la même occasion, aérer le sol. En tout cas, n’apportez jamais à vos dahlias d’engrais organiques, notamment du fumier frais, car cela provoquerait l’apparition de pourritures. Dahlia Milk Shake. Michel Caron Arrosage : Vos dahlias vont avoir besoin de beaucoup d’eau pour développer leur enracinement. Vos travaux de plantation terminés, il faudra les arroser copieusement et maintenir la terre bien humide. Au moment de leur floraison, vos arrosages mériteront d’être fréquents et abondants, en tenant compte bien sûr du niveau des pluies. N’utilisez pas la pomme de votre arrosoir, de façon à ne pas mouiller vos fleurs et parce qu’un apport d’eau au goulot s’avère cent fois plus efficace ! Récupérez les eaux de rinçage des légumes consommés et celles de l’aquarium si vous en avez un, les plantes en apprécieront les oligo-éléments. Si la terre est trop sèche, l’eau que vous apporterez s’écoulera sans pénétrer, en se précipitant vers des crevasses où elle disparaîtra. Dans ce cas, vous aurez intérêt à pratiquer vos apports d’eau à deux reprises. Dahlia Mirella. Michel Caron Sachez enfin que les dahlias déjà poussés, comme toutes les plantes bulbeuses, préfèrent les arrosages le matin au printemps et le soir en été, cela afin d’éviter les pertes d’eau par évaporation dans la journée. En revanche, en automne, mieux vaudra arroser vos massifs au milieu de la journée. Lorsque vos jeunes plantes auront formé leurs quatre premières feuilles, vous aurez intérêt à pincer (c’est-à-dire supprimer) la tige principale. À l’aisselle de chaque feuille apparaîtra une jeune pousse qui, lorsqu’elle aura formé également ses quatre premières feuilles, méritera à son tour d’être pincée. Ce geste pourra ainsi être répété sur toutes les pousses successives. Les tiges qui naissent alors porteront généralement trois boutons floraux. Il va falloir également éboutonner vos dahlias afin d’obtenir de plus grosses fleurs. Cette technique consiste à supprimer les deux boutons floraux situés de part et d’autre d’une tige, de façon à privilégier l’épanouissement de la fleur située à l’extrémité. Dahlia Nacre. Michel Caron Dès l’arrivée des premières gelées, il faudra déterrer les tubercules, surtout si vous habitez dans une région froide durant l’hiver. Il sera alors nécessaire, dans un premier temps, de les sécher pendant une bonne semaine, après avoir coupé les parties aériennes en ne conservant qu’un début de tige sur dix centimètres. Jusqu’à la prochaine plantation, vous stockerez ces tubercules dans un endroit sec, bien aéré et si possible obscur. Attention : ces organes respirent et, si vous les placez dans un sac en plastique, ils développeront progressivement une humidité pouvant s’avérer rapidement fatale, avec l’apparition d’une pourriture ! Une bonne température de stockage se situe entre 2 °C et 10 °C, c’est-à-dire dans une ambiance de garage non chauffé, de cave ou d’abri de jardin. Déposez vos tubercules de préférence dans une caissette, sur du papier journal ou sur un lit de sciure de bois, cela pour éviter l’humidité. Dahlia Pooh. Michel Caron Laissez surtout le tout sans couvercle pour permettre une bonne aération, ce qui évitera l’apparition de maladies. Saupoudrez l’ensemble avec un produit efficace contre les pourritures. Enfin, n’oubliez surtout pas d’étiqueter vos caissettes de façon à vous rappeler, le moment venu, où se trouvent vos différentes variétés. Il est possible d’éviter de fastidieux binages en procédant au paillage de vos massifs, dès que la reprise des pieds est assurée, avec de la tourbe ou des déchets de tonte de votre gazon. Cela permettra de limiter l’évaporation de l’eau contenue dans la terre et d’éviter la formation à la surface du sol d’une cuirasse imperméable à l’air. Enfin, cette technique freinera la prolifération des mauvaises herbes. Autre astuce : supprimez les fleurs fanées, ce qui favorisera l’épanouissement de nouvelles fleurs tout en limitant le nombre de futurs foyers de champignons nocifs. Futura Sciences
  12. Un tubercule facile à cultiver qui vous donnera de grandes satisfactions, tel est le dahlia ! Encore va-t-il falloir répondre à quelques exigences. Le dahlia, plante bulbeuse, se plaît dans tous les terrains, mais affectionne en particulier les sols riches en matières organiques. Le soleil lui permet de s’épanouir pleinement, mais une ombre légère lui convient également. C’est une plante gourmande en engrais et en eau. Dahlia cactus Citron. Michel Caron Toute plante cultivée longtemps au même endroit risque de dégénérer progressivement. Cela est particulièrement vrai pour le dahlia. Il faudra donc surveiller les signes avant-coureurs d’une dégradation, comme une baisse de la végétation ou le développement de fleurs déformées et malingres. Tous les deux à trois ans, mieux vaudra donc planter vos tubercules, sortis de terre avant l’arrivée de l’hiver, dans une autre parcelle de votre jardin. Le sol de votre massif de dahlias, comme d’ailleurs des autres espèces bulbeuses, doit être bien ameubli, une opération à effectuer en automne ou en hiver, au moyen d’une simple bêche ou, si le sol est lourd, à l’aide d’une fourche-bêche ou d’une bêche automatique. Si la terre contient un pourcentage élevé d’argile, ne la travaillez pas lorsqu’elle colle à la bêche. Intervenez le plus possible avant les fortes gelées. En transformant en glace l’eau contenue entre les particules de terre, le froid les fera éclater et elles s’effriteront aisément au printemps. Enfin, n’oubliez pas de profiter du bêchage pour extirper du sol le maximum de rhizomes (ou racines) et de mauvaises herbes vivaces (chiendent, liseron, etc.). Dès le retour des beaux jours, avant de planter vos tubercules, le bêchage n’aura pas suffi ! Il faudra aussi ameublir le plus finement possible la couche superficielle du sol en émiettant les mottes, avec un râteau. Dahlia Flamina. Michel Caron Si vous plantez tous vos tubercules au même moment, il y a de fortes chances pour que la floraison obtenue se produise à peu près en même temps. Préférez donc toujours un étalement de votre mise en terre, en intervenant avec une marge de deux à trois semaines, sauf si vous habitez dans une région très froide. Une autre solution pour étaler le fleurissement de vos dahlias consistera à multiplier les choix des variétés, celles-ci pouvant être hâtives, semi-tardives ou tardives. Dahlia French Cancan. Michel Caron Profondeur de plantation : Ne placez surtout pas vos tubercules au petit bonheur la chance dans le sol de votre jardin ! En général, la bonne profondeur de plantation d’un bulbe à fleurs doit être égale à deux ou trois fois sa hauteur. Pour le dahlia, prévoyez une profondeur de 12 à 15 cm. Il faudra également régler ladite profondeur en fonction de la hauteur qu’atteindront vos plantes à la floraison. Pour les dahlias nains, prévoyez un espacement entre les plantes de 50 cm environ. Pour les grandes espèces, comptez un mètre. Techniques de plantation : - Préparez tout d’abord vos tubercules en éliminant les racines et les morceaux de tiges desséchées. - Si les tubercules sont nombreux, divisez-les avec une serpette, en prenant soin de conserver, sur chacun d’eux, un bourgeon et quelques racines. - Incorporez un engrais, en respectant bien sûr les conditions d’application et les doses prescrites par son fabricant (dans le trou de plantation). Dahlia Fripon. Michel Caron - Pour chaque tubercule mis en place, creusez un trou et placez un tuteur avant la racine pour ne pas risquer de l’endommager par la suite. La hauteur de ce tuteur dépendra des variétés que vous aurez choisies, certaines naines n’en ayant pas besoin. Dahlia Marrakech. Michel Caron - Disposez les tubercules bien à plat au fond du trou, en plaçant le ou les bourgeons à proximité du tuteur. Comblez le trou avec de la terre finement émiettée. Tassez légèrement la terre avec le pied pour qu’elle soit bien en contact avec le rhizome et afin qu’il ne reste pas de vide au-dessous ou autour. - Arrosez bien, en pluie fine, afin de ne pas creuser le sol. Futura Sciences
  13. Les différentes techniques employées dans la culture du dahlia et des conseils de composition en fonction de l’espace où il sera planté. Pour les massifs : Il va falloir choisir des dahlias de taille moyenne, que vous pourrez associer à des dahlias nains, à quelques fleurs annuelles, voire à des rosiers. Pour mettre en valeur de belles variétés, il sera bon de les isoler ou de les placer par petits groupes sur votre pelouse. Les dahlias à plus grand développement mériteront d’être réservés pour des arrière-plants. Dahlia pompon Château de la Bourdaisière. Michel Caron Les variétés de très grande taille, quant à elles, pourront vous servir à masquer un mur, une palissade et même à constituer des haies, dont la magnificence charmera tous les regards. Enfin, quelles que soient les conditions (sol et exposition), le dahlia vous permettra des usages variés. Sachez en tout cas que ses teintes vives se plairont surtout dans les endroits bien ensoleillés, tandis que ses nuances claires feront merveille dans les lieux ombragés. Dahlia Chat noir. Michel Caron Achat des tubercules à contrôler : L’achat des tubercules en filets, plutôt qu’au détail, est sans doute plus économique, mais vous aurez intérêt à vérifier l’homogénéité des lots choisis. Prenez garde, en tout cas, que les tubercules n’aient pas été trop triturés par des jardiniers indélicats (mélanges de variétés ou de coloris, détérioration des bourgeons, etc.). Évitez absolument les offres de produits à bas prix, proposées pour attirer les clients. Ne perdez pas de vue que plus ces tubercules sont gros, plus leurs réserves sont importantes, avec la promesse de fleurs plus belles. Comme des fruits, les tubercules doivent être fermes, de forme régulière et ne pas présenter de traces de pourriture ou une coloration suspecte. Faites preuve de vigilance et n’achetez jamais des produits qui vous semblent mous sous la pression d’un doigt ! Assurez-vous également que les tubercules sont frais, bien charnus, et qu’ils ne sont ni desséchés ni flétris. Contrôlez aussi l’absence de pucerons, de taches plus ou moins brunes, symptômes de maladies. Dahlia Ciruela. Michel Caron Les photos repérées sur un catalogue vous aideront à effectuer un choix, en tenant compte de vos besoins. Si vous hésitez entre plusieurs variétés, le mieux sera de faire un essai sur une variété la première année et d’en augmenter la quantité l’année suivante si elle vous a donné satisfaction. Conservez la liste des tubercules que vous allez commander, surtout si vous réalisez cette opération par téléphone ou par Internet. Quand vous déciderez de cultiver des dahlias dans votre jardin, vous gagnerez à choisir des tubercules garantis de qualité supérieure, reconnaissables à une étiquette portant ces deux mots : « Label rouge » ! Les producteurs qui ont adopté ce label respectent un cahier des charges strict et imposé avec des critères mesurables. Ils offrent des tubercules plus gros et plus matures, grâce à une culture plus longue et ayant fait l’objet d’un tri manuel. Plus de 100 variétés de dahlias sont ainsi disponibles de février à juin. La mise en valeur du Label rouge est l’un des objectifs de l’association Excellence végétale. Futura Sciences
  14. Il existe de nombreuses espèces de dahlias, dont les caractéristiques sont à même de répondre aux goûts très différenciés des amateurs. Dahlia Aurore Michel Caron Citons quelques-unes des espèces de dahlias : - le dahlia cactus, qui dispose de grandes fleurs de 20 à 25 cm de diamètre, aux pétales tubulaires et pointus ; (Photo TitTornade CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0) - le dahlia décoratif, qui produit des fleurs doubles mesurant jusqu’à 30 cm et formées de pétales ronds au sommet, plats ou recourbés vers l’intérieur ; (Photo dahlia décoratif, variété Kees Verkade, Promesse de Fleurs) - le dahlia à collerette, une plante à fleurs simples, qui possède, en plus d’une collerette intérieure, une rangée de pétales plats, en général de couleurs différentes ; (Photo : Promesse de Fleurs) - le dahlia à fleurs d’anémone, qui a un cœur constitué de nombreux pétales tubulaires, plus développés que des pétales ordinaires, en formant une petite boule comprenant une ou deux couleurs ; (Photo : variété Blue Bayou, Promesse de Fleurs) - le dahlia pompon, qui est agrémenté de fleurs en forme de boule, d’un diamètre de cinq à huit centimètres. Ses pétales sont tuyautés, partant du centre, en formant de petits entonnoirs. Cette plante résiste très bien dans des conditions climatiques assez difficiles. (Photo : variété Red Fox, Promesse de Fleurs) 1 - 2 - 3 - À noter également, les dahlias à fleurs de pivoine (1), les dahlias "girafes" (2) et les dahlias miniatures (3), d’une hauteur de 20 à 30 cm seulement (Photos Promesses de Fleurs). D'autres variétés : - Tamburo, un superbe cactus aux pétales grenat velouté lui conférant une couleur presque noire et qui ne passe pas au soleil, extra en bouquets ; (Photo Sarah Raven) - Jessica, un cactus dentelle, une fleur éclatante aux coloris pimpants jaune lumineux comprenant des pointes rouge foncé ; (Photo Gardens and Plants) - Myrtle’s Folly, un somptueux cactus dentelle magnifiquement ébouriffé, d’un coloris rose vif éclairé de jaune au cœur, disposant d’une bonne tige solide ; (Photo Promesse de Fleurs) - Grande Finale, un très gros semi-cactus pourpre lie-de-vin éclairé au cœur et aux pointes, imposant tout en restant très élégant, une variété d’amateurs ; (Photo Promesse de Fleurs) - Le Magnifique, un somptueux cactus dentelle aux grandes fleurs orange pur pointé or, une variété d’exception aux tiges robustes ; (Photo Lepage vivaces) - Rebecca, violet foncé largement bordé de blanc, avec une panachure très régulière qui lui confère toute son originalité, avec des fleurs jamais semblables ; (Photo Promesse de Fleurs) - Changing Color, unique en son genre, chaque fleur étant dotée d’une coloration différente, allant d’un lilas parme à peine éclairé de blanc à un blanc éclatant illuminé d’un soupçon de lilas, une variété exceptionnelle pour les fleurs coupées ; (Photo Graines Baumaux) - Louis V, une superbe forme de fleur dentelle aux fins ligules jaune d’or, une variété d’exception ne ressemblant à aucune autre ; (Photo Graines Baumaux) - Maniac, un semi-cactus géant, orange vif strié, piqueté et pointillé de rouge feu, une plante trapue aux fortes tiges ; (Photo DigTheDirt) - Sparkler, un splendide et lumineux cactus dentelle orangé vif strié et piqueté de vermillon ; (Photo Willemse France) - Dévotion, une fleur lumineuse jaune d’or au fin liseré vermillon, une combinaison vraiment nouvelle, très lumineuse et de bonne végétation ; (Photo Vivre au Vert) - Tsuki Yori No Shisha, aux grandes fleurs dentelle de couleur blanc pur, de forme inhabituelle, élégante et faisant l’admiration de bien des jardiniers ; (Photo Promesse de Fleurs) - Purple Pearl, un dahlia décoratif pourpre foncé illuminé d’un petit liseré argenté qui souligne la forme parfaite de la fleur et de bonne végétation ; (Photo Promesse de Fleurs) - Lady Liberty, à la fleur toute ronde comme un ballon, blanc pur, une plante hâtive, très florifère et extra en fleurs coupées ; (Photo Promesse de Fleurs) - Bristol Stripe, un dahlia décoratif géant aux très belles fleurs blanc rosé irrégulièrement panaché de pourpre vif ; (Photo Les bulbes à fleurs) - Lady Darlene, une plante décorative exceptionnelle, aux splendides fleurs en boule, d’un coloris jaune marginé et flammé vermillon ; (Photo Promesse de Fleurs) - pompon à grandes fleurs, une variété surnommée « nid d’abeilles », à fleurs doubles et aux couleurs différentes, bien rondes, de longue tenue en vase ; (Photo Graines Baumaux) - Gabriella, un dahlia particulièrement décoratif au joli contraste clair et foncé, de coloris lavande au liseré et cœur pourpre, magnifique en bouquet et en vase ; (Photo TulipsNmore) - Striped Duett, une fleur surprenante, décorative, tricolore, d’un jaune ligné et piqueté de carmin à grand bout blanc, offrant une excellente tenue en vase ; (Photo Jardins sans secret) - Blue Bayou, une fleur d’anémone d’un effet très bleu, au cœur alvéolé pourpre-lilas, un coloris extraordinaire ; (Photo Sarah Raven) - Rock ’n’ roll, une fleur d’anémone rouge orangé au grand cœur splendide jaune d’or éclairé de vermillon ; (Photo Graines Baumaux) - Night Butterfly, une fleur à collerette blanche, à pétales rouge grenat velouté, offrant un joli contraste, extra en bouquet ; - Emory Paul, un dahlia décoratif géant, doté de sensationnelles fleurs de plus de 40 cm de diamètre, rouge lie-de-vin, à disposer dans une place de choix au jardin ; - Huling Carnival, doté d’une jolie forme de fleur d’un coloris bigarré, d’un blanc piqueté, strié, tigré de rose pourpre, avec des panachures différentes sur chaque fleur ; - Hawaii, un pompon à l’originale combinaison de trois couleurs, du rose framboise pointé de blanc pur et un cœur jaune clair, une plante vigoureuse parfaite pour les bouquets ; (Photo Dave's Garden) - Bonaventure, un dahlia décoratif géant aux imposantes fleurs jaune bronze, aux tiges solides et à la végétation trapue ; (Photo Graines Baumaux) - Hamari Gold, une plante décorative géante, de couleur orangée et dotée d’une forme ample et pleine, avec de larges ligules donnant à la fleur un aspect ondulé ; (Photo La bonne graine) - Imperialis, une variété botanique géante, pouvant atteindre trois à quatre mètres, dotée d’un feuillage original et différent des autres dahlias, avec des branches très longues et de couleur rose carminé ; (Photo Promesse de Fleurs) - Smarty, un dahlia donnant d’adorables fleurs amples pourpre-violet éclairé de blanc d’une façon originale et irrégulière. (Photo Willemse France) Dahlia Calvi Michel Caron Futura Sciences - Pour voir les photos en grand format, cliquez sur la source de la photo quand celle-ci est indiquée.
  15. Parmi les plantes à floraison estivale, le dahlia fait l’orgueil de bien des jardiniers ! Originaire des régions chaudes du Mexique, d'Amérique centrale et de Colombie, cette plante d’ornement très en vogue de la famille des astéracées compte 40.000 variétés. Découvrez ce qu’il faut savoir pour parer votre jardin de couleurs et de formes fascinantes... Michel Caron, ingénieur agricole, présente aux amateurs de beaux jardins le dahlia, une plante très particulière que les Aztèques appelaient chichipatli ou acocopatli et dont ils consommaient quotidiennement les tubercules. À l’époque des Aztèques (XIVe-XVIe siècles), cette plante ne comportait sans doute que quatre ou cinq variétés à fleurs simples. Le dahlia tire son nom du botaniste suédois Anders Dahl, qui l’a introduit en Europe en 1789. Peu à peu, il a conquis notre continent en suscitant les passions. Dallia Bel-amour Michel Caron Au début du XIXe siècle, le dahlia devint si recherché, notamment dans ses coloris violets, qu'il atteignit des prix très élevés. Cette mode permit d’ailleurs à quelques commerçants de faire fortune ! Ses fleurs simples ou doubles se parent de toutes les couleurs, sauf le bleu. Sa hauteur varie de 20 cm à 1,20 m. Ses tiges naissent en touffe et ses racines sont des tubercules. En France, les horticulteurs produisent chaque année cinq millions de tubercules, cela sur une surface de 55 ha, dont environ 50 en Anjou. Cette production est à mettre en regard de celle des Pays-Bas qui couvre 450 ha, soit huit fois plus ! La rationalisation de la culture a permis de réaliser, pour certaines variétés, une production de masse très spécialisée, à coûts réduits et donc de fixer des prix de vente accessibles. Il existe, depuis plus de 80 ans, une Société française du dahlia (SFD) qui, une année sur deux, organise une grande manifestation dans une ville de France, comprenant une exposition et un concours. Cette association a créé un Jardin conservatoire du dahlia à Flamanville, dans la Manche, qui a été homologué « collection nationale » en décembre 2008 par le Conservatoire des collections végétales spécialisées (CCVS). Ce jardin regroupe et pérennise les collections éparses sur tout le territoire, en gérant 1.000 variétés différentes ! Son objectif est de sauver les variétés menacées de disparition rapide, qu’elles soient françaises, belges, allemandes, néerlandaises ou états-uniennes et de les conserver en bon état. Dahlia Alex Michel Caron Apprécié pour ses qualités ornementales, le dahlia est un bulbe à succès dont les fleurs multiformes aux mille couleurs peuvent décorer de nombreux espaces. Que ce soit en massifs pour les grandes variétés, en bordure pour les moyennes ou en pots pour les naines, le dahlia prospère dans de nombreux jardins. Dans ce dossier, il vous est présenté les principales variétés de dahlias et de nombreux conseils pour choisir les tubercules. Vous aurez toutes les clés pour entretenir vos plans. Enfin, les éléments qui peuvent dégrader vos dahlias ainsi que la multiplication ne seront pas oubliés... A savoir : Le nom du genre rend hommage au botaniste suédois Anders Dahl. Futura Sciences 4/2/2014
  16. Pierrelatte (France) (AFP) - Quatre bébés dragons ou varans de Komodo, l'une des plus grandes espèces vivantes de lézards au monde, ont rejoint mardi les pensionnaires de la Ferme aux crocodiles à Pierrelatte (Drôme). "Le varan du Komodo, appelé aussi dragon, est un animal inquiétant. C'est le plus lourd lézard du monde. Un gros mâle adulte pèse 160 kg et mesure trois mètres, soit à peu près la taille d'un crocodile", explique Samuel Martin, vétérinaire et directeur du zoo. Le directeur de la Ferme aux crocodiles de Pierrelatte (Drôme) tient un des quatre dragons de Komodo arrivés du zoo de Barcelone, le 15 avril 2014 (c) Afp Pour la sécurité du public, l'établissement les a installés dans une pièce de 30 mètres carrés avec des parois d'une hauteur de deux mètres. "Ces animaux sont dotés de griffes et grimpent très bien", affirme le vétérinaire. Comme ce sont des jeunes qui ont grandi ensemble, on se donne encore deux ans avant de les séparer, car après ils risquent de montrer des signes d'agressivité". Ces quatre bébés dragons sont nés en captivité au zoo de Barcelone (Espagne). Après trois ou quatre ans dans la Drôme, certains devraient repartir vers d'autres établissements. Les varans de Komodo (Varanus Komodoensis), que l'on peut aussi voir dans le parc animalier de Thoiry (Yvelines), se rencontrent habituellement dans les îles d’Indonésie centrale. Dragon de Komodo Raul654 CC-BY-SA-3.0-migré La Ferme aux crocodiles, qui fête ses 20 ans cette année, accueille des bêtes rares et dangereuses mais aussi de placides tortues géantes. "Nous avons plus de 400 crocodiles, dont le gavial du Gange qui vit en Inde et au Népal, et des caïmans noirs, très rares en captivité. L'idée de notre centre, qui se présente comme une grande serre paysagée de 8.000 m2, est d'inviter le public à se promener au-dessus des enclos, sorte de vivarium géant", explique M. Martin. Sciences et avenir 15/4/2014
  17. Londres (AFP) - L'unique panda géant femelle du Royaume-Uni, hébergée au zoo d'Edimbourg, a été inséminée artificiellement dimanche, après qu'elle et son compagnon, peu portés sur la chose, eurent échoué à s'accoupler naturellement. Alertés par le faible niveau d'hormones de la femelle, les responsables du zoo écossais, qui espéraient que Tian Tian et Yang Guang s'accouplent cette année, ont opté pour l'insémination artificielle. JewishNewsOne 12/9/2013 Le panda géant femelle Tian Tian ("chérie") se repose dans son enclos du zoo d'Edimbourg, en août 2013 (c) Afp "Au départ, les deux pandas montraient des signes très positifs" en vue d'un accouplement, a expliqué Iain Valentine, responsable des pandas géants à la Société zoologique royale écossaise. "Mais les hormones de Tian Tian se sont mises à chuter rapidement." L'an dernier, les deux pandas ne s'étaient déjà pas reproduits. Inséminée artificiellement, Tian Tian avait fait une fausse couche peu avant d'arriver au terme de sa gestation. hugwildlife 21/10/2011 Le Royaume-Uni attend toujours la première naissance sur son sol d'un panda depuis que Tian Tian, alias "Chérie", et son compagnon Yang Guang, alias "Lumière du soleil", sont arrivés de Chine en décembre 2011 par Boeing 777. Loué quelque 750.000 euros par an à la Chine, le couple de mammifères avait été accueilli au son des cornemuses. AFP 4/12/2011 Les pandas ne montrant que très tardivement des signes de grossesse, les Britanniques devront patienter jusqu'en août ou septembre pour savoir si Tian Tian leur offrira leur premier panda géant cette année. Espèce menacée d'extinction, les pandas géants ne peuvent se reproduire que quelques jours par an. Leur taux de reproduction est très faible, y compris dans leur milieu naturel, dans les montagnes du sud-ouest de la Chine. Sciences et avenir 15/4/2014
  18. La police du Bangladesh a annoncé mardi qu'elle allait demander l'inculpation pour meurtre du propriétaire de l'immeuble de neuf étages qui s'était effondré en avril 2013, tuant 1135 employés du textile en banlieue de Dacca. Ce chef d'accusation est passible de la peine de mort. Sohel Rana est une des 40 personnes dont la police va demander l'inculpation dans cette affaire, le pire accident industriel enregistré dans le pays, a annoncé l'enquêteur principal Bijoy Krishna Kar. Les chefs d'inculpation doivent être entérinés par la justice. Le Monde.fr 22/5/2013 Sohel Rana avait été arrêté quelques jours après la catastrophe du 24 avril près de la frontière avec l'Inde, dans l'ouest du pays, alors qu'il tentait de fuir. Sohel Rana, membre de l'Awami League au pouvoir au Bangladesh, était devenu l'ennemi public numéro un après l'effondrement de l'immeuble de neuf étages. Les survivants avaient raconté qu'il avait forcé des milliers d'employés à reprendre le travail quelques heures avant la catastrophe malgré les craintes des salariés ayant repéré des fissures sur les murs. Le père de Rana, co-propriétaire de l'immeuble, et cinq dirigeants d'usines textiles opérant au sein de l'immeuble, sont aussi menacés d'inculpation pour avoir ignoré les mises en garde sur les fissures. euronews 8/7/2013 L'un d'eux est un Espagnol, David Mayor, qui n'était pas au Bangladesh au moment de l'accident. Il n'y est jamais revenu pour éviter une arrestation, a dit un autre enquêteur, Habibur Rahman. Plusieurs marques européennes d'habillement faisaient confectionner des pièces au sein de l'immeuble, notamment Benetton, l'espagnol Mango et la chaÎne britannique Primark. France24 17/5/2011 Le responsable de l'enquête a indiqué par ailleurs que les investigations étaient "pratiquement terminées". "Nous espérons pouvoir requérir les chefs d'accusation d'ici le mois prochain", a-t-il ajouté. Selon les enquêteurs, des ingénieurs, des inspecteurs ayant donné le feu vert à l'utilisation de l'immeuble sans l'avoir inspecté et des cadres intermédiaires de l'usine seront aussi inculpés. Le Bangladesh est le deuxième exportateur de vêtements au monde. Ce pays fournit notamment des enseignes telles que Walmart, Carrefour ou H&M. Ce secteur représente 80% des exportations annuelles s'élevant à 27 milliards de dollars, et emploie quatre millions de personnes, en majorité des femmes. Romandie 15/4/2014
  19. Le nombre d'arbres fruitiers à hautes tiges a légèrement augmenté en Suisse ces dernières années. Si la demande pour les fruits provenant de ce type d'arbres stagne, ils pourraient disparaÎtre du paysage, craint l'organisation 'Hochstamm' Suisse. Qui veut maintenir les arbres à hautes tiges devrait également promouvoir la vente de leurs fruits s, a déclaré Markus Ritter, agriculteur et conseiller national (PDC/SG) lundi devant les médias à Nuglar (SO). Il faut trouver des produits qui intéressent les consommateurs. Markus Ritter a illustré ses propos en évoquant le jus de poire. Lors de la récolte record de 2011, le niveau très élevé des stocks n'a pu baisser qu'avec l'aide de la Confédération, car trop peu de jus de poire avait été bu. Dans de nombreux endroits, des poiriers ont même été arrachés. Mais grâce aux efforts de l'organisation 'Hochstamm' Suisse, et de certains grands distributeurs qui ont adopté le label, les ventes de ces produits ont triplé en trois ans pour atteindre 7 millions de francs. Cette année, Maya Graf, paysanne bio, co-présidente de 'Hochstamm' Suisse et conseillère nationale (Verts/BL) s'attend à des ventes de 10 millions de francs . Cependant, le label est encore jeune et pas très connu. Seuls 5% de tous les arbres à hautes tiges de Suisse sont sous contrat avec l'organisation 'Hochstamm' Suisse. Ainsi, uniquement une petite partie des fruits issus de cette culture se retrouvera sur le marché avec un prix légèrement plus élevé. Quelque 85% des hautes tiges ont disparu. En 1950, près de 15 millions de ce genre d'arbres occupaient les vergers helvétiques. Leur nombre est descendu à 2,3 millions. Il a toutefois augmenté de 22'000 en 2011 et de 3200 en 2012. La croissance la plus forte a été enregistrée dans les cantons de Berne, du Tessin, des Grisons, de Lucerne et de Vaud. Ils ont en revanche perdu du terrain à Bâle-Campagne, en Argovie, à Soleure, Fribourg et Schaffhouse. MigrosTVSpotsF 19/9/2011 Romandie 14/4/2014
  20. Animée et relayée en France par le collectif International Campaigns, la campagne intitulée Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires (JMAL) remplace désormais dans l’Hexagone la Semaine Mondiale pour la libération des « Animaux de Laboratoire » (SMAL) La Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires, reconnue par les Nations Unies, sert aussi de date de référence aux campagnes anglo-saxonnes World Week for Animals In Laboratories (IDA) et World Laboratory Animal Liberation Week (SAEN) aux États-Unis et World Day for Animal in Laboratories au Royaume-Uni et à la SMAL (IC) version francophone de ces campagnes animée en France jusqu’en 2012. En 2014, la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires sera le JEUDI 24 avril avec outre l’organisation d’actions de sensibilisation locales à travers le pays entre les samedis 19 et 26 avril 2014, un appel à l’observation d’une Minute de Silence Internationale à 12h. L’objectif de la Journée Mondiale des Animaux dans les Laboratoires est double : - MOBILISER les personnes de bonne volonté qui sont révoltées par l’utilisation des animaux à des fins expérimentales et de tests en tout genre (vivisection) dont la dissection et le prélèvement de tissus et d’organes. - DÉNONCER sans compromis toutes ces pratiques, et exiger leur ABOLITION, en SENSIBILISANT le public aux sévices que supportent les animaux dans les laboratoires et à l’inutilité et à la dangerosité de ces méthodes de test et de recherche à la fois barbares envers les animaux et dangereuses pour la santé humaine. Le principe de la JMAL est la multiplication d’actions organisées par des groupements locaux ou des associations de toute taille. Aller à la rencontre du public, l’informer sur ce qui se passe dans les laboratoires de recherche et de tests locaux ou nationaux, dénoncer la cruauté, l’inutilité ainsi que les méfaits et dangers de l’expérimentation animale, proposer des produits non testés et informer sur les méthodes de substitution à l’animal sont autant de moyens d’agir concrètement contre l’utilisation et la souffrance des animaux dans les laboratoires. Cliquez ICI pour savoir que faire individuellement ou collectivement pour animer ou créer une action en faveur des animaux de laboratoire. A savoir : Rien qu’en France, plus de 7000 animaux réduits à l’état de matériel de laboratoire, et traités comme tel, souffrent systématiquement (physiquement et/ou psychologiquement), agonisent souvent et meurent à coup sûr chaque jour dans les laboratoires français. Outre Toulouse et Paris, d'autres actions on lieu sur le territoire français.Cliquez ICI pour voir les manifestations prévues en France A Nantes, par exemple, le Collectif Nantais Pour les Animaux (CNPA) organise une action « STOP aux animaux dans les labos ! » ayant pour but de sensibiliser le public à l’existence de millions d’animaux emprisonnés et empoisonnés, intoxiqués, électrocutés ou volontairement rendus malades (cancer, sida, virus..) Ces animaux sont torturés et tués pour sauver des vies. C’est un paradoxe qui n’est plus acceptable ! Loin de se limiter au domaine de la recherche, la vivisection concerne tous les produits de notre quotidien : cosmétiques, produits ménagers, additifs et colorants alimentaires, cigarettes, encre de stylo, produits de jardinage, peinture, vernis… C’est pourquoi le Collectif Nantais Pour les Animaux montrera des tas de produits testés sur les animaux pour se rendre compte réellement que cela touche tous les produits et marques de notre quotidien. Aussi le public sera informé des produits et marques végan qui affirment ne pas réaliser de tests sur les animaux. STOP aux animaux dans les labos 14/4/2014 - STOP aux animaux dans les labos 10/4/2014
  21. La lutte contre l'incendie qui depuis 48 heures ravage certains quartiers du port chilien de Valparaiso progresse. Il va toutefois certainement falloir plusieurs jours pour circonscrire totalement le sinistre, selon les autorités. "Le bilan des morts s'établit à 15 jusqu'à présent", a annoncé un responsable de la marine chilienne, l'Amiral Julio Leiva, ajoutant que deux militaires avaient été blessés durant les opérations de secours. Ce sinistre, le pire qu'ait connu la cité portuaire du centre du Chili, a également provoqué l'évacuation de plus de 10'000 habitants. Reuters 15/4/2014 - Une maison sauvée de l'incendie grâce à du soda ! Toutefois, le contrôle de l'incendie "est désormais plus proche", selon Fernando Maldonado, expert de l'Office national des forêts (Conaf), l'organisme officiel qui coordonne les opérations de lutte contre l'incendie. Il a toutefois précisé qu'"une fois la progression des flammes freinée, l'extinction des foyers et des braises peut prendre un certain temps". Le feu, attisé par de fortes rafales de vent, avait repris de plus belle dimanche soir sur les hauteurs de cette ville classée en 2003 par l'Unesco au patrimoine mondial de l'humanité. Selon un dernier bilan communiqué par le ministre de l'Intérieur, Rodrigo Penailillo, l'incendie a détruit 850 hectares, 2000 habitations et fait environ 8000 sinistrés. euronews 15/4/2014 Lundi matin, les flammes ont encore ravagé 250 habitations, a annoncé le ministre à la radio ADN. L'Onami, l'office national des situations d'urgence, a décrété "l'évacuation préventive" dans le secteur de Torres de Rocuant, situé sur la partie haute de Valparaiso, en raison de la propagation des flammes. Treize hélicoptères, sept avions, 2000 membres des forces de l'ordre - policiers et soldats - ainsi que des centaines de pompiers continuaient de lutter contre les flammes. Ils étaient aidés par des milliers de jeunes volontaires, armés de pioches et de pelles qui dégageaient les décombres. Les conditions météorologiques de ce début de semaine pourraient jouer en faveur des pompiers, qui bénéficieront de températures en baisse et d'une humidité en hausse. Plusieurs quartiers de la cité portuaire ont été particulièrement touchés par l'incendie. Celui-ci a sévi surtout dans les zones les plus défavorisées de la ville, où les maisons sont le plus souvent en bois. Le centre historique a pour le moment été épargné par les flammes. Romandie 15/4/2014
  22. HANOVRE (Allemagne) - L'aspect le plus méconnu de la transition énergétique en Allemagne est celui qui marche le mieux à l'export : économies d'énergie et utilisation efficace des ressources, devenues une marque de fabrique de l'industrie de ce pays, lui assurent de gros débouchés à l'étranger. La transition énergétique, si nous la réussissons, sera, j'en suis persuadée, un autre carton allemand à l'export, martelait il y a peu la chancelière Angela Merkel. L'Allemagne n'a pas fait beaucoup d'émules dans son choix radical des renouvelables et son renoncement au nucléaire. Mais pour ses entreprises, la prophétie de la chancelière se réalise déjà. allemagnediplo 15/4/2014 Dans les allées de la Foire industrielle de Hanovre, grand-messe de l'industrie mondiale qui se tient jusqu'à vendredi, le sujet est omniprésent: quelles machines, quels procédés industriels permettent de consommer moins d'énergie? Et souvent les acteurs qui apportent les réponses sont allemands. Ce sont les Bosch et les Siemens, mais aussi une kyrielle de PME très spécialisées. Martin Lack explique ainsi avec force détails comment sa société, le groupe familial Lütze, a mis au point un système de câblage qui permet de faire circuler plus efficacement l'air dans une armoire électrique, et d'y faire baisser la température pour éviter les déperditions d'énergie. A l'origine de la trouvaille, une étude réalisée par Lütze, Volkswagen et un autre groupe allemand, Rittal, sur les moyens de faire baisser de 15% la consommation d'énergie d'une telle armoire. ABB 8/4/2014 Cette année à la foire d'Hanovre - la plus grande foire industrielle du monde - ABB présentera certaines de ses solutions de réseaux intelligents, avec un accent sur le potentiel d'amélioration dans l'épineuse question du stockage de l'énergie. C'est dans les techniques d'économies d'énergie qu'il y a le plus gros potentiel pour les entreprises allemandes, explique à l'AFP Carola Kantz. Elle est chargée des thématiques d'énergie à la fédération VDMA des fabricants de machines-outils, un des secteurs de l'économie allemande qui vendent le plus à l'étranger. L'Allemagne a pris à la fin des années 90 le virage des renouvelables puis redéfini en 2011, après Fukushima, de nouveaux objectifs encore plus ambitieux de politique énergétique. Parmi eux une baisse de 50% de la consommation d'énergie primaire d'ici à 2050, au moyen d'économies d'énergie, surtout dans l'habitat et dans l'industrie. Moins médiatisé que le développement des renouvelables, parce que moins visible et plus éparpillé, cet aspect est le plus méconnu de la transition énergétique, et c'est pourtant celui qui marche le mieux, assène Stefan Kohler, président de l'Agence allemande pour l'énergie (Dena). Le succès de l'économie allemande tient pour beaucoup au fait que ses produits permettent de réaliser des économies d'énergie, explique-t-il. Dans les renouvelables, que l'Allemagne a commencé à subventionner il y a 15 ans, nous avons donné une impulsion que d'autres ont suivie, dit-il. Mais maintenant, éoliennes et surtout panneaux solaires sont fabriqués moins cher ailleurs. En revanche la thématique de l'efficacité énergétique reste étroitement associée à l'Allemagne. Le gouvernement soutient ce secteur avec un programme spécifique et un site internet, efficiency from germany. En Allemagne il y avait ce savoir-faire, cette tradition de technologies liées à la protection de l'environnement, explique Rafael Piechota sur le stand de Paul Wurth Umwelttechnik. Le groupe industriel Paul Wurth, basé au Luxembourg, a installé en Allemagne cette filiale de technologies vertes, qui fournit aux aciéries des systèmes clé en main d'optimisation de l'efficacité énergétique, un gros succès à l'export. Un peu plus loin Michael Punz fait l'article pour les lampes LED de sa société i-Save. Elles consomment au moins 40% de moins qu'un éclairage normal, et même jusqu'à 80%. Elles éclairent les halls d'exposition de la Foire de Hanovre mais aussi certains espaces de l'aéroport de Sydney. Pour les clients, le fait qu'un produit est allemand veut dire qu'il est automatiquement de bonne qualité, dit son directeur des ventes, lui-même sud-africain. Romandie 15/4/2014
  23. Un éléphant s'est enlisé dans la boue depuis plus de quatre semaines entre les villages Kibondo et Kalombo, en territoire de Malemba Nkulu, dans le Katanga. Selon le directeur provincial de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), Félix Mbayo, le pachyderme se déplaçait en compagnie d'autres éléphants quand il s'est enfoncé dans la boue. Il appelle les autorités territoriales à intervenir pour sauver l'animal en détresse. «Les autres éléphants ont tenté de l'aider sans succès, alors ils l'ont abandonné. Mêmes les gens qui passent sur le fleuve le voient», a-t-il expliqué. Steve Taylor 11/6/2013 - Cette vidéo de courte durée a été réalisée dans un marché à Kinshasa en Février 2013 Dans un premier temps, les commerçants ont d'abord accepté le tournage mais en arrivant ils ont refusé de me permettre de filmer la section d'ivoire du marché. La seule façon de filmer l'ivoire était de demander aux commerçants d'apporter quelques objets à l'arrière d'une land-cruiser mais après le tournage l'ivoire était déchargée sur le marché et la sécuritéme m'a empêché d'aller plus loin. Après m'être plaint, on m'a permis de filmer des bibelots pour la vente seulement. L'objet du commerce de l'ivoire en plein air est toujours un sujet très sensible d'autant quele marché a été perquisitionné dans le passé. En conséquence les commerçants d'ivoire sont prudents et méfiants envers les occidentaux avec des caméras. Pour autant, nous estimons que c'est un sujet qui doit être exposé de toute urgence et documenté. Après Kinshasa, nous nous rendrons sur Dzanga-Sangha en RCA pour filmer les conséquences du braconnage dans ce parc du patrimoine mondial. Steve Taylor a lancé un Appel aux dons pour documenter et dénoncer le commerce de l'ivoire. Félix Mbayo affirme qu'une équipe composée de représentants de l'ICCN et de l'administration du territoire est attendue sur place pour faire un constat de la situation. «Nous avons demandé à ce qu'il y ait aussi des chefs de chefferies, de l'ANR, des service de l'environnement pour aller faire ce constat. C'est à partir de là que nous verrons quelle décision prendre», a-t-il poursuivi. Si aucune autre solution n'est trouvée, le responsable de l'ICCN espère que les pluies vont diminuer afin de permettre à la bête empêtrée de se sortir de ce bourbier. Alqarra Tv 13/3/2013 En dépit de recherches complémentaires, je n'ai pas réussi à trouver d'autres informations concernant la situation de cet éléphant. J'espère vivement qu'il sera (ou a été) sauvé et/ou survivra à cette périlleuse situation. La population en déclin partout en Afrique des populations d'éléphants ne peut plus se permettre de perdre davantage un des leurs... AllAfrica / Radio Okapi 10/4/2014
  24. Une habitante de Coromandel raconte qu'elle a surpris un «énorme singe» dans sa maison lundi dernier. Depuis, «je vis dans la peur constante de le revoir, je suis traumatisée», confie-t-elle. Ses voisins auraient également aperçu le «gorille», qui aurait déjà rendu visite à d'autres habitants de la localité. «J'attends un enfant et je suis effrayée. Ce singe pourrait me faire du mal», poursuit l'habitante de Coromandel. «Li ti extra gro et li ti pe tir so ledan.» Pour elle, ce sont les propriétaires des trois terrains en friche, sis aux alentours, qui sont à blâmer. Les singes se cachent entre les herbes folles et les arbustes qui s'y trouvent. Les «zako» s'introduisent ensuite à l'intérieur des maisons pour voler de la nourriture. «J'ai des voisins qui ont également reçu la visite de ce singe. Il sème la terreur dans la région depuis quelque temps déjà.» Elle lance un appel aux autorités afin qu'elles prennent des mesures contre ceux qui laissent leurs terrains à l'abandon. «Zot bizin fer kitsoz.» AllAfrica / Lexpress 1/4/2014
  25. Début : avril 2014 - Fin : ? Auteur : www.choosecrueltyfree.org.au Cible : Peter Dutton MP, ministère de la Santé Les tests de cosmétiques sur les animaux ont déjà été interdits au Royaume-Uni et dans l'Union européenne. En Australie, nous continuons à importer des produits cosmétiques testés sur les animaux, même si ces procédures sont douloureuses, cruelles et inutiles. En permettant à ces produits d'être vendus dans notre pays, nous encourageons effectivement les expérimentations des produits cosmétiques sur les animaux. Choose Cruelty Free (CCF), Humane Research Australia (HRA) et Animals Australia demandent aux membres du public à signer cette pétition adressée au gouvernement australien pour mettre en œuvre une interdiction de la vente de tous les produits cosmétiques qui sont testés sur les animaux. En Avril 2014, 25 autres groupes australiens ont approuvé la pétition: Adore Animals, Justice Party for the Animals, Animal Liberation NSW, Animal Liberation Queensland, Australian Rat Fanciers Society, Beagle Freedom Australia, Beagle Rescue Victoria, Services Bendigo Animal Welfare and Community (BAWCS), Big Ears Animal Sanctuary, Brightside Farm Sanctuary, Coalition for the Protection of Racehorses, DeathRowPets Australia, Edgar Mission Farm Sanctuary, Freedom for farmed rabbits, Golden Retriever Rescue, Halfway Home Animal Rescue, Havre de Ingrid, Melbourne Animal Rescue, Rescue dogs Monika, The law of Oscar, Perth supporters to Earth, Pound legs, Arche brand, ThinkKind, Dog rescue group and Victorian resources. En 2003, le Parlement européen et les Etats membres de l'UE ont adopté "Le 7ème amendement à la directive sur les cosmétiques" interdire efficacement l'utilisation des animaux dans les essais de produits cosmétiques à travers l'Europe et l'importation des produits cosmétiques testés sur des animaux - quel que soit leur pays d' origine. La date limite 2013 de l'UE pour une interdiction complète des essais cosmétiques sur les animaux a été retenue. Le but ultime étant de remplacer tous les les tests effectués sur animaux utilisés dans les essais cosmétiques avec des alternatives qui sont déjà disponibles. (1) Conformément à l'article 81 de la Loi de 1989 Industrial Chemicals (Notification et évaluation) (Cth) (la «Loi»), le ministre de la Santé et du Vieillissement a le pouvoir de déterminer les normes pour les produits cosmétiques importés ou fabriqués en Australie. S'il vous plaît demandez qu'une norme soit introduite conformément à l'article 81 de la Loi pour qu'aucun cosmétique ne soit importé ou fabriqué en Australie si le produit final ou ses ingrédients ont été testés sur les animaux. Soutenons les amis des animaux d'Australie et du monde entier... CLIQUEZ ICI pour SIGNER la PETITION Lettre de la pétition : Chaque année, des millions d'animaux souffrent de douleurs indicibles, la souffrance et la mort éventuelle tout en subissant des tests de matières premières et de produits finis tels que maquillage, crème à raser, dentifrice et shampooings. Des alternatives sans cruauté, éprouvées et sûres sont maintenant disponibles et d'importantes réformes dans l'interdiction l'expérimentation animale ont déjà été mis en place au Royaume-Uni et l'Union européenne. En tant que consommateur de ces produits, je ne veux pas faire partie de cette cruauté et j'ai besoin de votre aide pour effectuer un changement législatif. Je soussigné(e) demande qu'une norme soit introduite en vertu de l'article 81 (1) de la Loi sur les produits chimiques industriels (de notification et d'évaluation) de 1989 (Cth) indiquant qu'aucun cosmétique ne doit être importé ou fabriqué en Australie si le produit final ou ses ingrédients ont été testés sur les animaux. Cordialement change.org avril 2014 (Photo / Image : auteur de la pétition)
×
×
  • Créer...