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Admin-lane

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  1. Le chercheur français Gilles-Eric Séralini a contesté jeudi le retrait de son étude controversée sur les effets d'OGM consommés par des rats, publiée en septembre 2012, par la revue scientifique qui l'avait publiée. «Nous refusons le retrait de l'article», a affirmé le scientifique au cours d'une conférence de presse à Bruxelles. Un lien avec l’arrivée d’un ex-Monsanto dans le comité éditorial? : Le chercheur a dénoncé «des pressions insupportables» et souligné que l'éditeur de la revue Food and chemical toxicology (groupe Elsevier) n'avait relevé «ni fraude, ni mauvaise interprétation des données» dans son étude. «Les résultats présentés, s'ils ne sont pas incorrects, ne permettent pas de conclure», a estimé le responsable éditorial de Food and chemical toxicology dans un courrier adressé à Gilles-Eric Séralini, daté du 19 novembre. En conséquence, l'article a été retiré de la revue. «Nous maintenons nos conclusions», a répondu Gilles-Eric Séralini, dans une réponse adressée à la revue, dont un groupe de scientifiques avait évalué l'étude avant sa publication, conformément aux règles habituelles. Interrogé par l'AFP, le scientifique a relié cette décision de retrait à «l'arrivée dans le comité éditorial de la revue de Richard Goodman, un biologiste qui a travaillé plusieurs années chez Monsanto». «Un débat scientifique reposé n'est pas une raison pour retirer un article, seulement un cas de fraude ou une erreur peut le justifier», a-t-il ajouté. 20 Minutes 28 novembre 2013
  2. Nelspruit (Afrique du Sud) (AFP) - La guerre aux braconniers n'est pas gagnée mais sans les militaires il n'y aurait plus de rhinocéros à ce jour dans le célèbre parc sud-africain du Kruger, ont souligné mardi l'armée et les autorités du parc. "La guerre contre le braconnage n'est pas encore gagnée mais nous pouvons diminuer les pertes... nous y travaillons", a déclaré le général Johan Jooste, qui commande les militaires envoyés depuis 2010 pour lutter contre le braconnage dans le parc national du Kruger. "Avec l'augmentation des opérations de renseignement, nous visons à diminuer les chiffres du braconnage de 20% par an", a-t-il ajouté à des journalistes. L'un des "barons" du trafic illégal de corne de rhinocéros en Afrique du Sud a été arrêté mardi, a annoncé jeudi l'office des parcs nationaux sud-africains, SANParks. "Jusqu'à présent, nous avions arrêté de nombreux exécutants, mais nous pensons que ce gars est l'un des cerveaux (...) nous le soupçonnons d'être un baron du trafic", a affirmé à l'AFP le porte-parole de SANParks Ike Phaahla. Par エイジヒロイック 21/9/2013 Quelque 860 rhinocéros ont déjà été tués par les braconniers en Afrique du Sud depuis le début de l'année, principalement dans le Kruger et malgré le renfort de l'armée, qui patrouille à l'aide d'hélicoptères et de drones. Le parc, principale attraction touristique nationale, couvre deux millions d'hectares. Pas plus tard que dimanche dernier, des militaires en patrouille y ont trouvé 34 carcasses de rhinocéros. "On peut avoir l'impression qu'on n'est pas en train de gagner, mais on fait vraiment la différence", a poursuivi M. Jooste. "Si l'armée n'était pas là, nous n'aurions plus de rhinocéros dans le parc au jour d'aujourd'hui", a pour sa part estimé un porte-parole de l'agence sud-africaine des parcs nationaux (SanPark) Ike Phaahla. "Les rangers passeraient un sale quart d'heure face aux tactiques paramilitaires des braconniers". L'Afrique du Sud abrite 80% de la population de rhinocéros, dont 8.500 à 9.500 dans le Kruger. Ce volumineux mais paisible mammifère est victime de l'engouement pour son appendice cornu, revendu illégalement sur le marché de la médecine asiatique traditionnelle, essentiellement au Vietnam, selon les experts. Souvent, les braconniers les anesthésient et leur arrachent la corne à la hache. L'animal se réveille ensuite et meurt en quelques jours des suites de ses blessures. Sciences et Avenir 26/11/2013
  3. On trouve les dendrolagues (littéralement: lapins arboricoles) ou kangourous arboricoles (genre Dendrolagus) exclusivement dans les forêts tropicales de Nouvelle-Guinée et dans l'extrême nord-est du Queensland en Australie et les îles environnantes, généralement dans les régions montagneuses. Richard Ashurst, Flickr, cc by 2.0 Statut de conservation UICN (EN : En danger)* Comme les kangourous et les wallabys, les dendrolagues ont des pattes arrières massives avec des pieds longs et étroits et des pattes avant puissantes pour mieux pouvoir grimper aux arbres. À la différence des autres macropodes, ils peuvent avancer leurs pattes alternativement ce qui leur permet de marcher au lieu de sauter. * Le kangourou arboricole se décline en plusieurs sous-espèces, elles sont toutes menacées (Dendrolagus dorianus, Dendrolagus inustus, Dendrolagus ursinus, Dendrolagus pulcherrimus ]Il n'est pas évalué par l'UICN, car classé comme une sous-espèce du Dendrolague de Goodfellow représenté sur la photo ci-dessus]). Statut de conservation UICN (VU : Vulnérable) Futura Sciences 26/11/2013 - Wikipedia
  4. La rainette de White, ou Litoria caerulea, est une petite grenouille australienne. Fayes4Art, Flickr, cc by 2.0 La couleur de sa peau dépend de l’environnement, et peut passer du brun au vert, bien que son ventre reste toujours blanc. Statut de conservation UICN (LC : Préoccupation mineure) La rainette de White est parfois confondue avec sa cousine, la grenouille magnifique (Litoria splendida), qui vit seulement dans la région de Kimberley en Australie-Occidentale et dans le nord-ouest du Territoire du Nord, et se distingue par la présence de grosses glandes parotoïdes et rostrales sur l'ensemble de la tête. La grenouille géante Litoria infrafrenata, que l'on trouve dans les zones côtières et adjacentes du nord-est du Queensland, depuis le nord de Townsville jusqu'à la péninsule du cap York et au golfe de Carpentarie, est aussi parfois confondue avec la rainette de White. La principale différence est une bande blanche sur le bord de la mâchoire inférieure de Litoria infrafrenata qu'on ne retrouve pas chez la rainette de White. 1 Litoria infrafrenata2 Litoria caerulea3 Litoria splendidaLa grenouille de gauche est la Grenouille géante, remarquez la bande blanche le long de la mâchoire. Au milieu se trouve la Rainette de White. L'espèce de droite est la Grenouille magnifique, notez les grandes glandes parotoïdes présentes au-dessus du tympan, qui couvrent l'ensemble de la tête et qui retombent sur le tympan. LiquidGhoul et Bignoter, GDFL, CC by sa 3.0 La grenouille de White une espèce de grenouille arboricole originaire d'Australie et de Nouvelle-Guinée. Elle apprécie les climats tropicaux et vit principalement dans les forêts humides du nord-est de l’Australie. A noter : Les sécrétions de la peau ont des propriétés antiseptiques qui pourraient se révéler utiles dans des préparations pharmaceutiques. Futura Sciences 26/11/2013 - Wikipedia
  5. Le serpent-tigre (Notechis scutatus) est l’une des espèces de serpents les plus dangereuses du monde. Il produit un venin neurotoxique en grande quantité, et ses morsures peuvent être fatales. Matt Clancy Wildlife Photography, Flickr, cc by 2.0 Il vit sur presque tout le continent australien. Cette espèce est endémique d'Australie. Elle se rencontre dans le sud-ouest de l'Australie-Occidentale, dans le sud de l'Australie-Méridionale, au Victoria, dans l'ouest de laNouvelle-Galles du Sud, dans l'extrême sud-est du Queensland et en Tasmanie. On les trouve un petit peu partout : rochers, bois, prairies, marais. En hiver, ils hibernent et se réfugient dans des terriers, sous des rochers ou dans des arbres creux. Ian W. Fieggen / CC-BY-SA-3.0 Statut de conservation UICN (LC : Préoccupation mineure) A propos des serpents en général : L'Australie est le seul pays où les serpents venimeux sont en plus grand nombre que leurs congénères non venimeux. Les serpents australiens se divisent en sept familles. La famille des élapidés compte les espèces les plus venimeuses : les Oxyuranus dont taïpan du désert, le serpent brun commun et le serpent-tigre de l'Est. Parmi les 200 espèces d'Elapidae, 86 sont présentes uniquement en Australie. Trente-six espèces de la famille des Hydrophiidae, dont de nombreuses sont extrêmement venimeuses, ont pour habitat naturel les eaux du Nord de l'Australie. Deux espèces de serpents de mer de la famille des Acrochordidae habitent également les eaux australiennes. L'Australie ne compte que onze espèces de la famille la plus importante du monde, les Colubridae. Il y a quinze espèces de Boidae (boas) et 31 espèces de Typhlopidae, des serpents primitifs, aveugles et insectivores. Ces espèces, dont aucune n'est endémique, sont considérées comme étant relativement nouvelles et provenant d'Asie. Futura Sciences 26/11/2013 - Wikipedia
  6. Le Numbat, ou Myrmecobius fasciatus, est un petit mammifère marsupial qui vit en Australie-Occidentale, d'où il est endémique. thelaststandstudio, Flickr, cc by nc 2.0 Il se nourrit exclusivement de termites qu’il cherche avec acharnement pendant la journée. Il s’agit d’ailleurs du seul marsupial totalement diurne. La femelle met bas quatre petits entre janvier et mai, qui s'attachent à ses tétons car elle ne possède pas de poche marsupiale. À cause de la déforestation, l’espèce est aujourd’hui en danger d’extinction. Myrmecobius fasciatus était autrefois répandu dans le sud et le centre de l'Australie, des côtes ouest à la zone subaride de l'ouest de la Nouvelle-Galles du Sud. Il ne vit plus désormais que dans quelques forêts d'eucalyptus et des zones boisées du sud-ouest de l'Australie occidentale. Sa raréfaction est principalement due à la destruction de son habitat pour les besoins agricoles et à la prédation des renards. Malgré le fait que l'essentiel de leur habitat actuel ne risque plus d'être déboisé, les populations qui subsistent sont si réduites que l'UICN considère aujourd'hui l'espèce en danger. Statut de conservation UICN (EN: En danger) Futura Sciences 26/11/2013 - Wikipedia
  7. Voici un insecte qu’il vaut mieux ne jamais rencontrer. La veuve noire à dos rouge, ou Latrodectus hasselti, est l’une des araignées les plus dangereuses au monde et vit un peu partout en Australie. laurence_grayson Flikr, cc by 2.0 Comme son nom l’indique, elle est facilement reconnaissable par une marque rouge sur son dos. Cette espèce d'araignée est l'une des rares dans laquelle la femelle dévore le mâle après l'accouplement. Les femelles possèdent un venin neurotoxique très puissant. La morsure déclenche de lourdes douleurs et des vomissements. Heureusement, il existe un antidote en cas de piqûre. Depuis la découverte de celui-ci en 1984, aucun décès dû à une morsure de veuve noire à dos rouge n’a été recensé. A savoir : Cette espèce se rencontre en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Asie du Sud-Est. Futura Sciences 26/11/2013 - Wikipedia
  8. Le dingo (Canis lupus dingo), appelé plus couramment chien sauvage, est aujourd’hui le plus grand prédateur terrestre d’Australie. Les dingos descendent vraisemblablement de loups domestiqués par l’homme et qui sont retournés à l’état sauvage. Statut de conservation UICN (VU : Vulnérable) Contrairement aux chiens et aux loups, ils ne sont pas capables d’aboyer, mais éternuent bruyamment lorsqu’ils se sentent menacés. Ils vivent dans toute l’Australie, particulièrement dans le nord du pays. Toutefois, sa répartition ne se limite pas à l'Australie, et l'animal n'est pas originaire de cette île mais d'Asie du Sud-Est, où il est également présent (le dingo asiatique est un peu plus petit). Ars Electronica, Flickr, cc by nc nd 2.0 Futura Sciences 26/11/2013 - Wikipedia
  9. Moins connu que son cousin l’ornithorynque, l’échidné est lui aussi un mammifère qui pond des œufs. Il appartient donc à l’ordre des monotrèmes. Statut de conservation UICN (EN : En danger) Cet étrange animal possède un corps robuste couvert de fourrure et de piquants. Il n’a pas de dents, mais une longue langue collante grâce à laquelle il se nourrit d’arthropodes. La femelle pond un œuf (rarement plus) qu'elle transfère directement du cloaque dans une poche ventrale temporaire pour une incubation d'une dizaine de jours. Nu à la naissance, le jeune reste à l'intérieur de celle-ci pendant 6 à 8 semaines, léchant le lait qui s'écoule des glandes mammaires débouchant dans la poche. wendye7123, Flickr, cc by nc 2.0 Futura Sciences 26/11/2013 - Wikipedia
  10. Le martin-chasseur géant, ou kookaburra (Dacelo novaeguineae) appartient à la famille des alcédinidés. Wontolla65, Flickr, cc by nc 2.0 C’est le plus grand martin-pêcheur du monde (oiseau trapu de 45 cm de long, d'environ 500 grammes), et un oiseau mythique dans la culture aborigène. Selon la légende, il aurait créé le soleil. Statut de conservation UICN (LC : Préoccupation mineure) Son chant particulier ressemble à un rire rauque, et est souvent repris en cœur par ses congénères. Son nom australien (de la langue morte wiradjuri) est d'ailleurs Laughing Kookaburra (littéralement « Kookaburra rieur »). Photo : © flagstaffotos.com.au CC Unported 3.0 (v1.2 GFDL) Le kookaburra est l'oiseau national de la Nouvelle-Galles du Sud, dans le sud-est de l’Australie. Il a été introduit à l'heure actuelle dans le sud-ouest de l'Australie-Occidentale, enTasmanie, dans les îles Flinders et Kangaroo Island. Il habite dans toutes les zones boisées où il peut trouver à proximité des zones dégagées pour pouvoir chasser. Il ne craint pas la proximité de l'homme. Un certain nombre d'entre eux ont été introduits en Nouvelle-Zélande entre 1866 et 1880 mais seuls ceux qui ont été libérés dans l'île Kawau par sir George Grey ont survécu. On en trouve encore des descendants à l'heure actuelle. Futura Sciences 26/11/2013 - Wikipedia
  11. Comme les kangourous, les Wombats appartiennent à la famille des marsupiaux et font grandir leurs petits dans une poche ventrale. Armé de puissantes griffes, il est capable de creuser des terriers de cinq mètres de long. The Waterboy, Flickr, cc by nc nd 2.0 Les wombats ressemblent à de petits oursons bruns et massifs, à courtes pattes et à large tête. Le wombat mesure environ 1,20 m de long sur 70 cm de hauteur. La couleur du pelage des wombats peut être beige, brune, noire ou grise. Comme tous les marsupiaux, il possède une poche ventrale. La sienne comporte une seule paire de mamelles. Sa poche a aussi l'avantage, pour un fouisseur, d'être ouverte vers le bas afin que la terre n'y pénètre pas. Particularités : Le wombat est herbivore, se nourrissant d’herbe, de racines, de champignons et d’écorces d’arbres. Ses dents ont une croissance continue, contrairement aux autres marsupiaux. Vivant dans des régions plutôt arides, le wombat peut rester plusieurs semaines sans boire d'eau. Cependant, lorsque la pluie tombe, il boit énormément. Il existe trois sortes de Wombats : les wombats communs, les wombats à museau poilu du nord (Lasiorhinus krefftii) - Statut UICN : en danger critique d'extinction et les wombats à museau poilu du sud (Lasiorhinus latifrons) - Statut UICN : préoccupation mineure. Les wombats communs vivent au Sud-Est de l'Australie et en Tasmanie. Les wombats à museau poilu du nord vivent du côté de Queensland ( il n'en restait qu'environ 70 dans la nature en 2006 ) et les wombats à museau poilu du Sud vivent en Australie méridionale. A la naissance, le bébé wombat, appelé "joey", ne mesure que trois centimètres et ne pèse qu'environ deux grammes. Il restera de 5 à 9 mois dans la poche de sa mère avant de s'ouvrir au monde extérieur. Durant cette période, il se nourrit uniquement du lait de sa mère. Une fois sorti de la poche maternelle, le wombat restera avec elle jusqu'à l'âge de deux ans environ. Le wombat est un animal très rapide et peut atteindre une vitesse de 40 km/h. Il vit dans les forêts montagneuses de l’Australie, et dort en général sous les arbres. A noter : Les wombats sont toujours menacés par l'homme après avoir été chassés pour leur fourrure (encore). En effet, dans certaines régions d'Australie, ils sont chassés par des fermiers qui ne veulent pas d'eux près de leurs terres. De plus, les troupeaux de moutons et de bovins se nourrissent d'herbe, ce qui appauvrit l'alimentation des wombats. Futura Sciences 26/11/2013 - WIKIPEDIA
  12. La perruche Alexandra, ou Polytelis alexandrae, fait partie de la famille des psittacidés. Statut de conservation UICN (NT : Quasi menacé) Elle aime les régions sableuses et dégagées, et vit habituellement en Australie-Occidentale. Miss Shari, Flickr, cc by nc nd 2.0 Futura Sciences 26/11/2013 - WIKIPEDIA
  13. Avec son bec de canard, sa queue plate de castor et ses pattes palmées de loutre, l’ornithorynque, ou Ornithorhynchus anatinus, est l’un des animaux les plus curieux du monde vivant. C' est une espèce de petits mammifères semi-aquatiques endémique de l'est de l'Australie, y compris la Tasmanie. Statut de conservation UICN (LC : Préoccupation mineure) Lors de sa découverte, sa description fut considérée comme une plaisanterie par de nombreux naturalistes européens, tant elle apparaissait curieuse... Il fait partie de la famille des monotrèmes, ce qui signifie qu’il appartient à la classe des mammifères, et donc qu’il allaite ses petits, mais il pond également des œufs ! Très bon nageur, il passe la majorité de son temps dans l’eau en quête de nourriture. Il vit uniquement en Australie, plus précisément dans l’est du pays, et en Tasmanie. 0ystercatcher, Flickr, cc by nc sa 2.0 A savoir : C'est l'un des rares mammifères venimeux : le mâle porte sur les pattes postérieures un aiguillon qui peut libérer du venin capable d'infliger de vives douleurs à un être humain. Les traits originaux de l'ornithorynque en font un sujet d'études important pour mieux comprendre l'évolution des espèces animales et en ont fait un des symboles de l'Australie : il a été utilisé comme mascotte pour de nombreux évènements nationaux et il figure au verso de la pièce de20 cents australiens. Comme tant d'espèces sauvange, il a été chassé pour sa fourrure et, ce, jusqu'au début du xxe siècle. Mais il est protégé à l'heure actuelle. Bien que les programmes de reproduction en captivité aient eu un succès très limité et qu'il soit sensible aux effets de la pollution, l'espèce n'est pas encore considérée comme en danger. Futura Sciences 26/11/2013 - WIKIPEDIA
  14. Le Koala, ou Phascolarctos cinereus, est un marsupial arboricole de l’Australie. C'est le seul représentant encore vivant de la famille des Phascolarctidés. Statut de conservation UICN (LC : Préoccupation mineure)* Le mot koala vient d'une langue aborigène où il signifie « qui ne boit pas ». En effet, l’animal mange des feuilles d’eucalyptus, par lesquelles il tire tout son apport en eau. Le koala est également désigné sous le nom de « paresseux australien ». Il a en effet un métabolisme très lent, et dort presque 20 heures par jour. Il peut cependant réagir assez rapidement s’il se sent menacé. Le koala n’est pas présent dans toute l’Australie, mais uniquement dans les régions côtières du sud et de l’est, là où se trouve l’eucalyptus, dont il mange les feuilles de certaines espèces. Il peut vivre en moyenne 10 ans pour les mâles et 15 ans pour les femelles. L’urbanisation est une menace pour la survie de l’espèce. L’Australian Koala Foundation estime qu’il ne reste plus que 100.000 koalas sauvages aujourd’hui. Il est devenu, avec le kangourou, l'un des principaux symboles de l'Australie. Après avoir été chassé massivement pour sa fourrure, il est aujourd'hui principalement menacé par la fragilité et le recul de son biotope. Bill Gracey, Flickr, cc by nc nd 2.0 Les origines des koalas ne sont pas clairement établies, même s'il est presque certain qu'ils descendent d'animaux terrestres semblables aux wombats. Ils ont commencé à diverger il y a 42 millions d'années, à la fin de l'Éocène. La poche des koalas orientée vers l'arrière et le bas est d'ailleurs un héritage des wombats creuseurs de terriers. Alors que ceux-ci sont restés au sol, les koalas ont adopté un mode de vie arboricole, à l'instar des dendrolagues qui ont divergé de leurs ancêtres terrestres pour résider dans les arbres. L'histoire de son nom: Le mot koala vient du darug, une langue aborigène éteinte de la région de Sydney, gula ou gulawany. Bien que la voyelle /u/ ait été transcrite à l'origine en écriture latine comme « oo », conformément aux règles de transcription anglaises (dans des orthographes telles que coola ou koolah), ce qui aurait donné coula en français, elle s'est ensuite modifiée en « oa » vraisemblablement à cause d'une erreur. On indique quelquefois à tort que le mot signifierait « ne boit pas », d'autres fois « amer ». D'autres noms aborigènes pour l'animal sont : kallwein, kuhlewong, kolo, kola, kuhla, kaola, karbor, burabie et goribun. Malheureusement, comme tant d'autres espèces, le koala, qui était largement répandu dans toute l'Australie, a été victime de la chasse pour sa fourrure, l'éradiquant de certains régions (états). Bien que partiellement réintroduits dans certains d'entre-elles (en tout dans 20 îles), y compris en Tasmanie (région où il n'y avait jamais eu de koalas), sa population est en déclin. La population globale est évaluée en 2009 entre 43.000 et 80.000 individus ? comparativement à 100.000 en 2003. * Dans certaines régions d'Australie, le koala est classé comme en danger : EN Futura Sciences 26/11/2013 - WIKIPEDIA
  15. Le kangourou possède des pattes arrière très puissantes, qui lui permettent d’effectuer des bonds spectaculaires pouvant atteindre 3,5 mètres de haut et 13 mètres de long. Le kangourou est un marsupial de la famille des macropodidés et est nocturne. Comme les autres marsupiaux, les kangourous mettent au monde des petits très fragiles après quatre semaines de gestation, et ne mesurant pas plus de deux centimètres pour un poids d’un gramme. Ces bébés rejoignent alors la poche marsupiale de leur mère, où ils grandissent en se nourrissant de lait maternel. Les kangourous vivent principalement en Australie, y compris sur l’île de Tasmanie. Au vu de leur force de combat, de leur rapidité et de leur agilité à bondir, ils n’ont pas vraiment de prédateurs. Il paraîtrait même qu’ils sont capables de tuer un dingo à coups de pattes ! La population de kangourous est estimée à 40 millions... Cependant, plusieurs millions de ces animaux seraient tués par l’Homme chaque année pour des raisons commerciales. .robbie, Flickr, cc by nc 2.0 Petit dans la poche marsupiale Geoff Shaw, Université de Melbourne, cc-by sa 3.0 migrated A savoir : Au sens strict, le nom kangourou désigne l'un des membres des quatre plus grandes espèces vivantes : le kangourou roux, le kangourou géant, le kangourou gris et le kangourou antilope. Au sens large, on y rassemble les 63 plus grandes espèces vivantes de la famille des macropodidés. En plus des espèces précédentes, on y ajoute les wallaroos, leswallabys, les kangourous arboricoles, les pademelons et le quokka. La petite histoire relative à son nom : Le mot kangourou dérive de gangurru, désignant le kangourou géant dans la langue aborigène Guugu Yimithirr. Selon une légende, le mot gangurru signifierait en fait "Je ne te comprends pas", alors que le naturaliste Joseph Banks du Endeavour commandé par le capitaine James Cook, désignait un kangourou gris à son interlocuteur autochtone, ce dernier lui réponditgangurru, transcrit en « kangooroo » ou « kanguru » en 1770. Cette origine fut démystifiée dans les années 1970 par le linguiste John B. Haviland au cours de ses recherches sur le peuple Guugu Yimidhirr. Futura Sciences 26/11/2013 - WIKIPEDIA
  16. L’émeu d’Australie, ou Dromaius novaehollandiae, est un drôle d’oiseau qui vit en Australie. Comme sa cousine l’autruche, ses petites ailes ne sont pas adaptées au vol. Statut de conservation UICN (LC : Préoccupation mineure) Ses grandes pattes très musclées lui permettent cependant de parcourir de longues distances à une vitesse moyenne de 50 km/h, avec des pointes à 70 km/h et des enjambées d’environ 2,7 mètres ! Par comparaison, les coureurs de 100 mètres ont une vitesse moyenne autour de 37 km/h. L’émeu est aussi l’un des plus gros oiseaux du monde (derrière l'autruche). Il mesure près de deux mètres de haut et pèse environ 50 kg. Il est largement réparti à travers l’Australie et ses populations sont considérées comme assez stables. Toutefois, autrefois les émeus étaient très communs sur la côte est de l'Australie, ils y sont maintenant devenus rares ; en revanche, le développement de l'agriculture et la création de points d'eau pour le bétail à l'intérieur du continent ont fait augmenter leurs effectifs dans les régions arides. Gonzak, Flickr, cc by nc nd 2.0 Dromaius novaehollandiae - J. Folmer, nl:Gebruiker:Jcwf / CC-BY-SA-3.0-migrated Ce sont des oiseaux nomades capables de parcourir de nombreux kilomètres à la recherche d'une nourriture variée à base de plantes et d'insectes. Malheureusement, comme pour beaucoup trop d'espèces, on les élève pour leur viande, leur huile et leurs plumes... Futura Sciences 26/11/2013
  17. Le diable de Tasmanie, ou Sarcophilus harrisii, est un petit mammifère marsupial. Comme son nom l’indique, il vit exclusivement sur l’île de Tasmanie, en Australie. Cette espèce est la seule survivante du genre Sarcophilus mais il existe encore d’autres marsupiaux carnivores (Dasyurus). Le diable de Tasmanie est devenu le plus grand marsupial carnivore en Australie après la disparition du tigre de Tasmanie (aussi connu sous le nom de thylacine) en 1936. Statut de conservation UICN (EN : En danger) Il possède des dents bien aiguisées et se régale de viande. Sa mâchoire est si puissante qu’il peut même mordre à travers les os. Selon la légende, son nom lui aurait été donné par les premiers colons européens qui étaient hantés par ses cris stridents. A savoir : Il avait disparu du « continent » australien environ 400 ans avant l’arrivée des premiers colons européens en 1788. Longtemps considéré comme une menace pour le bétail, il a été chassé impitoyablement jusqu’à ce qu’il soit protégé en 1941. La survie des diables de Tasmanie est aujourd’hui menacée par une une maladie cancéreuse qui se transmet par morsure. Pour faire face à ce fléau et protéger cette espèce, des diables de Tasmanie sains ont été importés en Australie continentale. Les chercheurs travaillent avec ardeur afin de trouver un traitement pour sauver ces animaux. LH Wong, Flickr, cc by nc nd 2.0 Futura Sciences 26/11/2013 - WIKIPEDIA
  18. Le crocodile marin est une des espèces animales les plus redoutées d’Australie. Il s’agit du plus grand reptile du monde : il mesure en moyenne quatre mètres de long et pèse plus de 700 kilos ! Statut de conservation UICN (LC : Préoccupation mineure) Ces crocodiles sont des prédateurs qui s’attaquent à toutes sortes de proies, allant du petit poisson au dingo, en passant par l’Homme. Ils peuvent, paraît-il, sauter jusqu'à trois mètres de haut en s'éjectant hors de l'eau pour attraper une proie. Comme son nom l’indique, le crocodile marin apprécie l’eau de mer, mais évolue aussi en eau douce. Jusque dans les années 1970, les crocodiles marins étaient chassés à outrance et ont même failli disparaître. Les politiques de protection de l’animal ont renversé le problème. De nos jours, les crocodiles marins pullulent sur la côte septentrionale de l’Australie et sont une véritable menace pour les activités humaines. Cette espèce se rencontre aussi en Asie du Sud, en Asie du Sud-Est. Toutefois, Le nombre des crocodiles marins a beaucoup diminué dans la majeure partie de leur zone de présence, notamment en Thaïlande, au Cambodge, au Laos et au Viêt Nam, devenant extrêmement rare et l’espèce est proche de la disparition dans un ou plusieurs de ces pays. Toutefois, c'est le crocodilien le moins susceptible de s'éteindre complètement, en raison de sa large répartition en Australie du Nord et en Nouvelle-Guinée. DeusXFlorida, Flickr, cc by 2.0 Futura Sciences 26/11/2013 - WIKIPEDIA
  19. L’Australie est un pays unique. Séparée de l’ancien continent il y a environ 96 millions d’années, elle s’est forgé une identité géographique et biologique incomparable. L’équipe de Futura Sciences vous propose un tour d’horizon de son étonnante biodiversité. De l’adorable koala au crocodile féroce, en passant par le chien sauvage, les images présentées vous feront découvrir les plus emblématiques animaux du pays. Image : Berichard / CC-BY-SA-3.0-migrated - CC-BY-2.5 En plus de l’île du même nom, l'Australie comprend également la Tasmanie ainsi que d’autres îles des océans Austral,Pacifique et Indien. Les nations voisines comprennent notamment l’Indonésie, le Timor oriental et la Papouasie-Nouvelle-Guinée au nord, les îles Salomon, Vanuatu et le territoire français de Nouvelle-Calédonie au nord-est, la Nouvelle-Zélande au sud-est ainsi que le territoire français des îles Kerguelen (TAAF) à l'ouest des îles australiennes Heard et McDonald. L’Australie est réputée pour abriter certains des animaux les plus attendrissants, mais aussi les plus dangereux au monde. Près de 90 % des espèces de ce territoire sont endémiques, ce qui signifie qu’on ne les rencontre nulle part ailleurs. Cette biodiversité sans précédent attire de nombreux voyageurs et fascine les zoologistes du monde entier. La faune australienne compte peu de mammifères placentaires. C’est pourquoi les marsupiaux, un groupe de mammifères qui font grandir leurs embryons dans une poche ventrale, ont pu continuer à occuper des niches écologiques et persister. Nombre d’entre eux, comme le koala et le kangourou, sont devenus des emblèmes du pays : on les trouve par exemple représentés sur les pièces de monnaie australiennes. D’autres mammifères sont pour le moins originaux, comme l’ornithorynque. Avec son bec de canard, sa fourrure imperméable et ses pattes palmées, on le croirait tout droit sorti d’un dessin animé ! L’île-continent compte également son lot d’espèces dangereuses. Entre serpents, crocodiles, requins, méduses et insectes venimeux en tout genre, les précautions sont de mise quand on s’aventure en Australie… Même si, en réalité, rares sont les personnes qui meurent à la suite d’attaques animalières. À côté de ces créatures féroces, de nombreux autres animaux, aux couleurs et aux tailles diverses et variées, cohabitent au cœur de l’incroyable écosystème australien. -----> NB : d'autres animaux seront ajoutés à ceux déjà décrits, au fur et à mesure de mes lectures... Futura Sciences 26/11/2013 - Wikipedia
  20. Wellington (AFP) - La justice néo-zélandaise a refusé mardi d'accorder le statut de réfugié climatique à un habitant des Kiribati, un archipel du Pacifique menacé par la montée des eaux, estimant que ses arguments n'étaient "pas convaincants". Les avocats de Ioane Teitiota, 37 ans, avaient plaidé que leur client ne devait pas être renvoyé chez lui, malgré l'expiration de son visa, car le réchauffement climatique met en péril son pays natal. Des zones entières de l'archipel, une trentaine d'atolls coralliens dont la plupart dépassent à peine le niveau de l'eau, sont régulièrement envahies par l'océan. L'érosion grignote les rivages et les récoltes s'appauvrissent en raison de l'infiltration d'eau salée dans les réserves d'eau douce. Kirabiti : le changement climatique, une réalité ! honorio40 / Youtube 14/11/2011 Dans un jugement publié mardi, le juge de la Haute cour, John Priestley, a reconnu que les Kiribati pâtissaient d'une dégradation de leur environnement. Mais des millions d'habitants de zones proches de la mer sont dans une situation comparable à celle du plaignant, a-t-il ajouté. Ioane Teitiota ne répond pas en outre aux critères observés pour recevoir le statut de réfugié selon la loi internationale. Un réfugié doit être menacé de persécution s'il rentre dans son pays natal, selon la convention de l'ONU sur les réfugiés, a rappelé le juge. "L'environnement économique des Kiribati n'est peut-être pas aussi attirant que celui de l'Australie ou de la Nouvelle-Zélande pour le plaignant (...), mais sa situation ne semble pas être différente de celles de ses concitoyens". La justice a également rejeté l'argument de la défense qui avançait que l'homme était victime d'une "persécution passive" de la part de l'environnement. "Ces demandes (d'obtention de statut de réfugié climatique) sont une nouveauté et font preuve d'un bel optimisme, mais elles ne sont pas convaincantes, et elles sont donc vouées à l'échec", a conclu le juge. Si ces demandes étaient acceptées, "des millions de personnes menacées à moyen terme par des privations économiques, les conséquences d'une catastrophe naturelle, d'une guerre, ou confrontées aux difficultés à attendre du réchauffement climatiques, pourraient alors d'un coup prétendre à la protection de la convention sur les réfugiés", a-t-il ajouté. Kiribati fait partie des nations îliennes, avec les Maldives, Tuvalu et Tokelau, qui pourraient devenir "sans terre" à cause du réchauffement climatique, selon la Commission des droits de l'Homme de l'ONU. Les îles Marshall et d'autres archipels sont également menacés. Sciences et avenir 26/11/2013
  21. KARACHI - Le Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a lancé officiellement mardi les travaux pour la construction de la plus importante centrale nucléaire du pays et plaidé pour le développement de cette filière afin de relancer l'activité économique. Cette centrale d'une capacité à terme de 2.200 mégawatts sera construite avec l'aide technique de la Chine sur les rives de la mer d'Arabie à une quarantaine de kilomètres à l'ouest de Karachi, la métropole économique du pays. Seul pays musulman doté de la bombe atomique, le Pakistan compte actuellement trois réacteurs nucléaires en service d'une capacité totale de 740 mégawatts, et a commencé en 2011 les travaux pour la construction d'une quatrième centrale. L'ajout de nouveaux réacteurs vise à juguler la crise énergétique sans précédent qui plombe l'activité économique du pays, où certaines usines doivent fermer plusieurs heures par jour en raison de pannes, voire brûler au prix fort du fioul pour alimenter la machinerie. Cette centrale est l'une des premières étapes mises en oeuvre pour atteindre notre objectif qui est de mettre fin aux coupures de courant au Pakistan, a déclaré le Premier ministre Sharif lors du lancement des travaux de cette nouvelle centrale en banlieue de Karachi. Le Premier ministre pakistanais a par ailleurs plaidé pour le développement du nucléaire civil qui pourrait à long terme produire 40.000 mégawatts, soit l'équivalent de 18 centrales comme celle qui doit encore pousser à la sortie de la métropole économique, a-t-il souligné. Le Pakistan est l'un des rares pays à ne pas avoir signé le traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et compte presque exclusivement sur la Chine voisine, comme c'est le cas pour cette nouvelle centrale dont le coût de la construction est estimée à près de dix milliards de dollars, pour développer cette filière. romandie 26/11/2013
  22. Qu'y a-t-il sous les glaces de l'extrême Nord du Groenland ? Pendant 22 mois, l'équipe de Under The Pole partira à la découverte des immensités glacées du Nord du Cercle Polaire. Pour l'occasion, l'Aquarium de Paris expose les photos de la première expédition des plongeurs qui a eu lieu au printemps 2010. L'occasion de découvrir une infime partie de ce à quoi les explorateurs seront exposés pendant des mois. Un voilier polaire, deux films à la clé, 400 plongées, 12 équipiers et 48 chiens du Groenland. D'ici quelques semaines, toute l'équipe de Under The Pole mettre les voiles vers un endroit encore inconnu : le dessous des glaces du Groenland. Menés par Ghislain Bardout, spécialiste de la plongée polaire, les membres de l'équipe se préparent donc pour une longue expédition de 22 mois. "L'Arctique est victime du réchauffement climatique. Un monde fascinant est en train de disparaître et certaines espèces qui y vivent sont menacées d'extinction. Nombre d'entre elles n'ont même jamais été répertoriées", témoigne Ghislain Bardout. manudrz / Youtube 1/5/2011. extrait de l'émission Thalassa du 14 janvier 2011 En 2010, pour l'expédition DeepSea Under The Pole, Ghislain Bardout et son équipe ont exploré pendant 45 jours, à skis, les glaces au niveau même du Pôle Nord. Après de nombreuses plongées, ils ont ainsi ramené des images à couper le souffle, dévoilant "la face cachée de la banquise". "C'est un monde fascinant et féérique, parfois on a même un peu l'impression d'être dans l'espace", affirme-t-il. Cette découverte leur aura permis de réaliser un film et un livre, "On a marché sous les pôles". Désormais, c'est une expédition d'un tout autre genre dans laquelle ils vont s'embarquer. Et, pour Under The Sea II - Discovery Groenland, c'est aux terres gelées du Groenland qu'ils vont s'attaquer. En 22 mois, ils espèrent effectuer entre 350 et 400 plongées afin de pouvoir réaliser un nouveau film. Un second film sera consacré à la préparation de l'expédition, qui s'est déroulée en 2013. "On a marché sous le pôle" : rencontre avec deux explorateurs des mystères polaires. National Geographic France / Youtube 27/10/2011 L'équipe embarquera sur son voilier polaire en janvier prochain afin de remonter toute la côte ouest du Groenland et "d'effectuer un hivernage dans les glaces de plusieurs mois, pendant la nuit polaire". Enfin, ils rejoindront l'extrême nord du Groenland en traîneaux. "Nous ne pouvons pas y aller en bateau, il y a des glaces toute l'année. Et c'est ça qui est fabuleux, ce sont des régions qui sont vierges grâce à cette glace", précise le plongeur. Après leur expédition DeepSea, Ghislain Bardout et Emmanuelle Périé ont décidé de monter le programme Under The Pole, qui rassemble plusieurs expéditions polaires. Si chacune de ces expéditions nécessite une préparation rigoureuse d'environ trois ans, c'est aussi parce qu'elles ont des objectifs bien définis. UnderThePoleVideos 17/1/ 2014. Il y a en tout 6 vidéos concernant cette expédition. Maxisciences 23/11/2013
  23. Une étude expérimentale danoise montre, qu’à l’instar de l’homme, le macaque rhésus, ou singe rhésus, peut localiser des cibles visuelles. Et ce, même si elles sont trop ténues pour être vues de façon consciente. Les résultats ont été publiés dans la revue Animal Cognition. Certaines expériences ont déjà prouvé que l’être humain peut détecter visuellement un objet sans même que sa vision consciente n’en ait perçu la présence. En est-il de même chez les singes ? Macaque rhésus (mâle dominant) Bernard Thierry / domaine public Pour le savoir, une équipe dirigée par Lau Andersen, de l'Université d'Aarhus (Danemark), a fait passer le même type de tests à des macaques rhésus (Macaca mulatta) du National Primate Research Center de l'Université Emory (Géorgie). Cinq mâles adultes ont été entraînés à effectuer deux tâches distinctes, sur l’écran tactile d’un ordinateur : - La première : toucher immédiatement la zone de l’écran (une zone parmi quatre possibles) où un objet apparait très brièvement. Cette tâche faisait appel au pur réflexe visuel. - La seconde : signaler, en appuyant au choix sur un bouton "oui" ou "non", la présence ou l'absence d'un objet sur l’écran. Ces techniques sont également utilisées chez les humains. Femelles et jeunes macaques rhésus à Bharatpur (Rajasthan).Paul Asman and Jill Lenoble CC-BY-2.0 Par conséquent, les chercheurs ont pu effectuer une comparaison directe entre les hommes et les singes. Chacun des deux d’exercice a ensuite été compliqué en appliquant un "masquage visuel" rendant la cible de moins en moins visible. Alors que les singes étaient très précis lorsque les objets étaient visibles, leur performance chutait après l'ajout du cache. Les résultats montrent qu'au delà d'un certain seuil de masquage, les macaques étaient incapables de percevoir la présence de la cible, c'est-à-dire qu'ils répondaient "non, il n’y a pas d’objet" au test numéro 2. Toutefois, ils continuaient à la localiser "mécaniquement" (test numéro 1). Cet écart entre action guidée par la vision et détection "pure" est comparable à la dissociation de la vision consciente et de la vision inconsciente observée chez l’homme, estime Andersen. "Savoir si des systèmes cérébraux indépendants similaires sont présents chez les humains et chez les espèces non verbales est essentiel pour notre compréhension de la psychologie comparative et de l'évolution du cerveau", conclut ainsi le scientifique. Maxisciences 23/11/2013 - Cet article a été publié dans la revue suivante (cliquez sur le lien pour lire la totalité de l'article (pdf), en anglais: Nom:Current Bilogy: CB ISSN : 1879-0445 Pages : R311-3
  24. Des chercheurs ont mené une étude sur les plaques de déchets plastiques du Pacifique Nord, également appelé continent de plastique. Leurs résultats montrent que les conséquences de cette pollution pourraient être encore plus sérieuses qu'on ne le pense. Pollution mortelle des Océans & des Mers. Dossoy / Youtube 28/1/2010. Extrait de Thalassa du 22/1/2009 Le septième continent, ça vous dit quelque chose ? Translucide, sous la surface de l'eau, ce vortex géant de déchets se déplace dans le Pacifique nord mais aussi dans l'Atlantique nord. En 2009, des chercheurs ont parcouru plus de 2.700 km de cette étendue d'ordures, faisant plus de 100 prélèvements. Et, à chaque fois, les concentrations de minuscules particules de plastique dans l'eau crevaient le plafond. Rapport scientifique sur la santé des poissons. LawEssentials / novembre 2011 "Cela ne ressemble pas à une décharge d'ordures. On dirait un magnifique océan. Mais quand vous plongez un filet dans l'eau, vous pouvez apercevoir tous ces petits morceaux de plastique", explique Miriam Goldstein, scientifique en chef sur le bateau de l'Institution d'Océanographie Scripps. Depuis, l'attention du public envers ce "septième continent" s'est démultipliée. Notamment sur l'effet de ces débris sur la biodiversité marine. Selon le Smithsonian Mag, la plupart des albatros morts retrouvés sur les îles Midway, avaient l'estomac rempli de plastique, cause probable de leur décès. Mais le problème va en réalité bien au-delà des animaux étouffés par des bouts de plastique. Le septieme continent de plastique : explications. PODBETEchanel / Youtube 17/5/2012 "Nous avons regardé dans l'eau et essayé de compter combien de morceaux visibles de plastique étaient présents. En réalité, il y en avait tellement, qu'il était impossible de les compter", précise Chelsea Rochman, doctorante à l'Université de San Diego et membre de l'expédition. Selon elle, les bouts de plastique, et leurs toxines, sont assez petits pour être ingérés par des micro-organismes. "Le problème est complètement différent de la façon dont il est présenté, et potentiellement plus dangereux", s'alarme-t-elle. Chaque kilomètre carré de mer ou d'océan sur la planète contient des milliers de bouts de plastique. DECOUVERTES PROD / Youtube 6/4/2011 En effet, jusqu'ici, peu d'attention a été porté sur les conséquences chimiques, plus vicieuses, du plastique, sur la nourriture. Après l'expédition, Chelsea Rochman a mené une étude sur la façon dont le plastique peut absorber des toxines dangereuses présentes dans l'océan, comme les PCB (polychlorobiphényl). Aussi, même le polyéthylène, le plastique le plus utilisé, qui ne contient aucune substance toxique à l'origine, peut devenir chimiquement dangereux. Que deviennent ces particules de plastique une fois qu'elles sont ingérées par de petits poissons ? Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Scientific Reports, l'équipe de Chelsea Rochman a démontré que les toxines incriminées provoquent un affaiblissement du foie. Or, au fur et au mesure qu'on remonte la chaîne alimentaire, du poisson à son prédateur, les niveaux de polluants sont de plus en plus concentrés. Pendant trois mois, les chercheurs ont immergé de petites pastilles de polyéthylène dans la Baie de San Diego. En les récupérant, ils se sont aperçus qu'elles avaient absorbé les polluants relâchés par les activités industrielles et militaires proches. Ils ont ensuite disposé ces morceaux de plastiques dans des aquariums de petits médakas. Pour comparer, ils ont également exposé cette espèce à du plastique non pollué ou à aucun plastique. En deux mois, les poissons ont ainsi ingéré beaucoup de plastique et l'impact sur leur santé s'en est ressenti. "Les concentrations de produits chimiques toxiques étaient bien plus élevées chez les médakas de l'aquarium pollué. Le plastique est donc un vecteur qui permet aux produits chimiques de passer de la mer au poisson et à notre nourriture", indique Chelsea Rochman. Bien évidemment, ces produits polluants affectent en premier lieu, la santé des poissons. Lorsque les scientifiques ont examiné les foies de ces petites créatures, responsable du filtrage des toxines, ils ont découvert la présence de nombreuses indications de stress physiologique. Chez 74% d'entre eux, le glycogène, un glucide indispensable, avait fortement baissé. 11% présentaient une mort étendue des cellules individuelles du foie. Un des spécimens avait même développé une tumeur dans le foie. Mais si les poissons sont affectés, c'est aussi toute la chaine alimentaire qui est concernée, y compris les humains. "Ces petits poissons mangent le plastique et sont exposés directement à ces produits chimiques. Si cinq d'entre eux sont ensuite mangés par un plus gros poisson, ce dernier est exposé à 5 fois la dose de polluants. Et si le prochain poisson mange cinq de ces prédateurs intermédiaires, c'est 25 fois la dose qu'il ingère", s'inquiète la scientifique. Ce phénomène appelé "biomagnification", est bien connu des chercheurs. Ce processus permet au taux de certaines substances d'augmenter tout au long du réseau de la chaîne alimentaire. C'est pourquoi, l'Agence de Protection de l'Environnement Américaine recommande de limiter la consommation de grands poissons prédateurs comme le thon. Des robots poissons patrouilleurs (qui se déplacent comme de vrais poissons) pour détecter la pollution hydrique (en action dans le nord de l'Espagne). NMANewsDirect / Youtube 28/5/2012 La malédiction du plastique. Documentaire. LesContinentsHonte / Youtube 12/6/2012 Maxisciences 22/11/2013
  25. Le Sinabung, un volcan indonésien, est de nouveau entré en éruption ce week-end. Lundi, ce sont, cette fois-ci, six éruptions qui se sont succédé en quelques heures, forçant des centaines d'habitants à quitter leur maison. euronews (en français) / Youtube 26/11/2013 Six en quelques heures. C'est le nombre de fois où le volcan Sinabung, au nord de la province du Sumatra, s'est réveillé lundi 25 novembre. Crachant de puissants jets de cendres brûlantes et des roches, le volcan a fait fuir des centaines de villageois habitant sur ses pentes. Ces six nouvelles éruptions viennent s'ajouter à une longue liste débutée en septembre dernier. ITN / Youtube 25/11/2013 Cette fois-ci, des coulées de lave et des gaz virulents se sont échappés du cratère avant de s'élever à 1,5 kilomètre dans les airs. Les matériaux volcaniques, eux, ont atteint 2.000 mètres d'altitude. Ceci a forcé les autorités à augmenter le statut d'alerte du volcan au dernier niveau. La colonne de cendres, visible de loin, s'élève désormais à environ sept kilomètres. Pas moins de 15.000 personnes, soit 17 villages, ont déjà été évacuées car elles habitaient dans une zone dangereuse, située à cinq kilomètres ou moins du cratère. Selon Sutopo Purwo Nugroho, porte-parole de la National Disaster Mitigation Agency, la zone d'évacuation a désormais été élargie de trois kilomètres, le risque d'éruption dangereuse pouvant être imminent selon les spécialistes. euronews (en français) / Youtube 25/11/2013 "Autour de nous, tout est devenu soudain très chaud. Nous nous somme enfuis, paniqués, sous une pluie de cendres et de graviers. J'ai entendu beaucoup de femmes et d'enfants crier et pleurer", témoigne Jatah Surbakti, un fermier qui s'est enfui avec sa femme et ses quatre enfants. Cité par le Washington Post, l'homme ajoute que l'ensemble de ses plantations de fruits et de légumes ont été détruites par les cendres. Reuters / Youtube 25/11/2013 Actuellement, les cendres grises et épaisses recouvrent les villages, fermes et arbres jusqu'à au moins 70 km au nord du cratère du Sinabung. Ainsi, les villes de Binjai et Langkat ont également été touchés par les éruptions. Afin de faire face à l'arrivée des habitants, les autorités ont converti des locaux habituellement utilisés pour les cérémonies en refuges. Des camions, prêtés par la National Disaster Agency, servent à transporter les réfugiés. De son côté, Bamban Ervan, le ministre de Transports, a fait savoir aux compagnie aériennes que la zone près du volcan était à éviter. Le Sinabung est l'un des 129 volcans actifs d'Indonésie. Il fait également partie de la "Ceinture de Feu" du Pacifique, une chaîne de volcans et failles sous-marines particulièrement actives, encerclant le bassin Pacifique, une zone densément peuplée. Alliée aux mouvements tectoniques des plaques indo-australienne et eurasienne, l'activité sismique est donc très présente et souvent associée à des éruptions volcaniques. ITN / Youtube 18/11/2013 Haut de 2.600 mètres, le Sinabung entre périodiquement en éruption depuis septembre dernier. Le week-end des 23 et 24 novembre, pas moins de huit éruptions se sont succédées en quelques heures, avec la présence notamment d'une large coulée de boue. La dernière grosse éruption date de septembre 2010. Elle avait tué deux personnes et pris les scientifiques de court. En effet, le volcan était endormi depuis plus de 400 ans, selon les experts qui estimaient que l'éruption précédente avait eu lieu dans les années 1600. Maxisciences 25/11/2013
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